dimanche, décembre 31, 2023

Aller de l’avant entre âge et accidents

Vendredi, j'ai rechaussé les skis, après une longue pause depuis l'accident qui m'avait laissé très raide et tuméfié le 18 décembre dernier. 

J'ai encore mal autour du thorax, surtout au saut du lit le matin et lorsque je cherche à pivoter latéralement, mais pendant la journée et surtout quand je suis debout, je ne sens quasiment plus rien. En revenant sur les pistes, j'ai eu peur de voir mon âge avancé et un accident supplémentaire grignoter encore un peu plus de terrain sur mon ski. 

Cela m’a aussi fait davantage ressentir ma blessure, notamment en mettant et en enlevant mes chaussures de ski qui sont affreusement rigides, de porter mes skis sur l'épaule et de faire des mouvements peu communs mais propres à la pratique du ski, mais rien de trop grave ou alarmant ne s'est produit.

J'ai skié sur mes pistes de ski habituelles et j'ai constaté que leurs conditions ne s'étaient pas améliorées du tout pendant mes onze jours d'absence, mais plutôt largement dégradées et l'ombre de l'après-midi de décembre n'a pas aidé non plus, ni la dégradation de l’état de mes ski à caillasse. 

Cela dit, je suis retourné à la maison sain et sauf et je suis maintenant prêt à redémarrer comme s’il ne s’était rien passé. Je dois juste me rappeler que maintenant c’est désormais « qualité avant quantité ... »

samedi, décembre 30, 2023

Tesla et 2CV Citroën …

La petite deux-chevaux a été ma toute première auto. J’ai gardé d’excellents souvenirs de celle-ci, pas seulement pour son apparence unique et son coté sympa, mais aussi pour sa forme de conduite. Son poids à vide était d'environ 500 kg et son moteur 2 cylindres de 425 cm3 développait une puissance anémique de 18 chevaux, il fallait donc la conduire avec en sachant garder son élan et en ayant un fort instinct pour les montées et les descentes. 

En revanche, ma Tesla pèse 2 000 kg, mais tout comme ma 2cv, elle communique clairement sa voracité quand il s’agit de monter une côte, ou quand elle se recharge en la descendant. Avec ces deux voitures, je n’ai jamais autant fait attention aux hauts et aux bas des conditions routières et de la manière d’économiser autant d’énergie que possible, quelle que soit sa provenance, solaire ou fossile. 

Je n'accélère pas pour le plaisir, je le fais juste quand j’entre sur l’autoroute, je dépasser une voiture lente, un camion avec double remorque qui se dandine de tous cotés ou pour doubler sur la droite une Porsche qui se traîne sur la voie rapide, mais dans l'ensemble, je ne conduis pas plus vite avec cette voiture, en fait, c'est tout le contraire.

Cela dit, les deux voitures étaient innovantes à leur époque : la 2CV Citroën, introduite dans les années 1940, était remarquable par sa simplicité, son utilité pratique et son prix abordable. Tesla, quant à elle, a été un modèle d'innovation dans la technologie des véhicules électriques pour ses moteurs électriques, ses logiciels avancés et ses fonctionnalités telles que le pilotage automatique.

Culturellement, la 2CV Citroën est emblématique de l’histoire automobile française, tandis que Tesla est devenue l’exemple type du véhicule électrique moderne. Du point de vue design, la 2CV avait une apparence unique, non conventionnelle et des caractéristiques originales, tandis que les Tesla sont reconnues pour leur design élégant et minimaliste. 

Cela dit, ces comparaisons sont quelque peu abstraites, car les deux voitures appartiennent à des époques automobiles différentes et servent des besoins différents, mais au moins vous pouvez maintenant comprendre pourquoi j'aime faire le rapprochement

vendredi, décembre 29, 2023

Conduite électrique (suite ...)

Cela fait des années que j’entends qu’une Tesla était un « ordinateur sur roues » en raison de la puissance de calcul importante de son logiciel et de la technologie avancée intégrée partout dans le véhicule. Le système informatique de bord sophistiqué contrôle de nombreux aspects de conduite, comme la navigation, la fonctionnalité du pilotage automatique, la gestion de l'énergie, etc. 

Si l'on reste sur le sujet de la navigation et de « l'anxiété d'autonomie », thèmes que nous évoquions hier, chaque fois qu'une destination est sélectionnée sur le GPS, celui-ci indique avec une grande précision – j'ai trouvé – combien d'énergie restera disponible dans la batterie à destination (voir illustration). 

C'est un élément extrêmement important, car si l'on reste à parcourir encore 150 kilomètres, une réserve de 14 % peut paraître mince et très peu fiable. Pourtant, comme j'en ais fait l’expérience, si cette quantité de réserve à destination diminue, un avertissement surgit à l'écran, notifiant le conducteur de rester en dessous d'une certaine vitesse.

De même, lorsque cette marge est faible, je respecte la limite affichée au lieu de régler mon régulateur de vitesse légèrement au-dessus de celle-ci comme je le fais habituellement. Ainsi, lorsque j’arrive à destination, non seulement j’égale, mais je fais souvent mieux que la réserve prévue. Cela à lui seul me rassure bien plus sur la conduite d’une voiture électrique que toute autre considération. 

Demain nous comparerons conduire une Tesla et une 2cv Citroën…

jeudi, décembre 28, 2023

Conduite électrique

Notre récent voyage dans le sud de l’Utah a confirmé que parcourir de longues distances avec une voiture électrique n’est pas aussi difficile ou aussi stressant que nous aurions pu le craindre. Il est vrai que depuis près des deux ans que nous conduisons cette auto, ce n’est que le second long voyage que nous ayons fait avec ce véhicule, et que moins on pratique, moins on apprend et on se familiarise et s’habite avec la marche à suivre. 

Il est tout aussi vrai que l’hiver n’est pas la saison idéale pour prendre la route avec une voiture électrique. Il fait froid et la batterie ne tient pas aussi bien la charge, et les pneus neige ne roulent pas aussi efficacement sur route que les pneus d'été ordinaires, sans parler de la nécessité de chauffer l'habitacle, d'ajouter deux passagers adultes et de passer d'une très basse altitude à 2 100 mètres  ! 

Nous sommes restés 5 jours dans le désert du sud de l'Utah et avons dû recharger la voiture avec la prise 110V du garage, un processus qui n’en finit pas mais qui nous a donné assez de « jus » pour nous promener en ville et visiter le parc national de Zion à proximité.

Sur l'autoroute, il y a suffisamment de superchargeurs Tesla pour ne plus avoir à se soucier de la conduite et l'ordinateur du véhicule est toujours là pour avertir le conducteur de s'arrêter à tel ou tel chargeur pour recharger la batterie, il est donc juste de dire que le processus est vraiment sans problème et fonctionne parfaitement bien. 

Le peu de temps nécessaire pour recharger est masqué par tous les éléments d'une pause carburant, c’est à dire arrêt pipi, pause café ou collation et une petite balade pour se dégourdir les jambes. En résumé, toute cette appréhension est totalement injustifiée et n’est que le produit d’un cerveau qui refuse encore une fois de s’adapter, mais j’ajouterai un autre élément fort rassurant dans le blog de demain!

mercredi, décembre 27, 2023

Qualité du ski en baisse ?

Pendant des années, la qualité du ski était excellente dans notre station de ski rebaptisée désormais Park City Mountain. Le nombre d’usagers était tout à fait adapté à la taille du massif et à ses infrastructures disponibles, le stationnement était facile et nous n'avons jamais souffert de files d'attente excessives aux remontées mécaniques, ni de congestion sur les pistes.

Après l’acquisition de notre station par Vail Resorts, tout allait changer. D’abord le bouleversement causé par Covid et la prise de conscience soudaine que Park City était d’une facilité d’accès imbattable, sans parler du fait que les détenteurs du forfait Epic commençaient se sont mis à découvrir systématiquement toutes les stations du réseau auxquelles ils avaient accès, 

C’est ainsi que tout a commencé à s’effondrer et à se détériorer. Le stationnement est devenu impossible, ensuite il est devenu payant, les pistes populaires sont devenues très surchargées et le danger a commencé à pointer son nez de tous les côtés, en haut, à droite, à gauche et même en contrebas. 

Tout cela nous amène à réaliser que la vie est une aventure évolutive avec une règle incontournable : s’adapter ou périr. Pour ma part, j’ai décidé de continuer ma descente à ski tout en m’adaptant …

mardi, décembre 26, 2023

Pause providentielle ?

Après ma chute et ma glissade incontrôlée il y a un peu plus d’une semaine, je n’ai pas encore rechaussé les skis. Voilà pourquoi aujourd'hui, je suis toujours dans le sud de l’Utah, en plein désert, à me soigner le haut du corps qui ne veut toujours pas vouloir suivre le rythme de mes membres vivaces. 

C'est la première fois depuis de nombreuses années que je ne passe pas Noël à la montagne, mais cela ne pourrait être plus propice car j'avais besoin d'une pause pour me reposer, me soigner et me protéger de toute tentation de retourner sur les pistes avant d’avoir retrouvé la forme.

Cela a donc été providentiel, bien que mon rétablissement est à la traîne et prend plus de temps que je ne l’avais imaginé. Ai-je mentionné le fait que le ski est plutôt nul en ce moment ? Cela dit, je reste à la fois stoïque, patient et confiant qu’un de ces jours, je remonterai sur les skis, donc rien n’est irrémédiablement perdu !

lundi, décembre 25, 2023

Joyeux Noël, vraiment ?

Joyeux et Noël sont deux mots qui sont vraiment faits pour être ensemble et s’ils sont séparés se mettent à sonner vraiment faux. Pourtant, avec ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui, il est difficile de dire « Joyeux Noël » en gardant la conscience tranquille et en croyant que nous pensons ce que nous disons. 

Le monde, en fait, est un état de chaos et de désarroi, avec des guerres qui font rage à Gaza, au Soudan et en Ukraine et des peuples déchirés à cause de chefs d’État devenus complètement déments. Nous et le reste des gens à peu près normaux faisant de notre mieux pour nous comporter décemment - pour la plupart du moins- alors qu’une poignée de fous furieux mènent une politique  insensée qui ravage la planète.

Alors, comment la population mondiale peut-elle tolérer cela alors qu’une majorité de nations font partie de la soi-disant communauté des nations démocratique ? Nous avons peut-être perdu le sentiment d’indignation ou de révolte et sommes désormais prêts à accepter l’inacceptable pour maintenir notre petit confort et notre tranquillité. 

A moins qu’on ne s’intéresse davantage à ce qui se passe avec Beyoncé et Taylor Swift. Cela me semble assez pathétique ! Ainsi, malgré notre manque quasi-total de réaction et de détermination, je souhaite à tous mes lecteurs un joyeux Noël, au moins dans le cadre de leur foyer, de leur famille et de leurs amis. Il va falloir oublier la souffrance du reste du monde, car d'après ce que nous voyons, c’est la seule chose dont nous sommes capables ! 

dimanche, décembre 24, 2023

Multitâche

Il y a cette expression : « Marcher et mâcher du chewing-gum en même temps » qui défini en Amérique le fait de faire plusieurs choses à la fois. 

Alors l'autre jour, quand ma femme et moi sautillions autour des crottes de chevreuils que notre faune locale avait abondamment répandues tout le long du sentier pédestre que nous empruntons lors de nos promenades quotidiennes, c'était pour nous une bonne occasion de dire « se balader et ‘pétoler’ (savoyard pour lâcher des crottes de biques) simultanément ». 

Mais cette activité relève-t-elle vraiment du multitâche ? 

D’abord, lâcher des crottes est une action réflexive pour les chevreuils, tout comme les humains clignent des yeux ou respirent. Il est automatiquement contrôlé par leur système nerveux, qui fonctionne de manière inconsciemment et indépendamment des actions volontaires de l'animal. 

J'ajouterais également que la marche est un mouvement consciemment contrôlé. Le chevreuil décide là où il va aller et déplaçant son corps en conséquence, ce qui indiquerait qu’il n’effectue pas plusieurs tâches à la fois car les deux actions sont contrôlées par des systèmes différents. 

En revanche, même si la chute des crottes est involontaire, elle nécessite tout de même une certaine coordination avec la mobilité du chevreuil. Les muscles impliqués dans la digestion et l'élimination doivent travailler en concert pour expulser les crottes, sans gêner la marche du chevreuil. 

De plus, la chute des crottes peut être influencée par l'environnement et le comportement de l’animal. Par exemple, un chevreuil lâchera davantage ses crottes en marchant s'il se sent menacé ou stressé. Nous pourrions donc dire que le cerf dans une certaine mesure multitâche, car il est capable d’effectuer simultanément deux actions qui sont toutes deux liées à sa survie. 

En fin de compte, toute cette discussion est une question de point de vue et de la facon dont le terme « multitâche » est défini. 

Joyeux Noël !

samedi, décembre 23, 2023

Macron et la communication

Mercredi 20 décembre, Macron, le président français, déclarait : «\Je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu (...) un immense acteur». «Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier (...) il rend fière la France ».

Cette déclaration a été faite alors que l'acteur français Gérard Depardieu fait l'objet d'une enquête pour viol et pour propos sexistes. Les féministes et les politiciens de gauche ont condamné les éloges de Macron à l’égard de l’acteur, car ils apportent un soutien massif à l’homme faisant l’objet d’une telle enquête. 

Interrogé par France 5 sur la possibilité de retirer à Depardieu sa Légion d’Honneur après qu'un documentaire ait montré des images de comportements sexistes et inappropriés de la star, Macro a répondu : « Il y a parfois des emballements sur des propos tenus. Je me méfie du contexte », « La Légion d'honneur est un Ordre dont je suis en effet le grand maître, qui n'est pas là pour faire la morale. Et donc ce n'est pas sur la base d'un reportage ou de telle ou telle chose qu'on enlève la Légion d'honneur à un artiste parce qu'à ce tarif là, on aurait enlevé la Légion d'honneur à beaucoup d'artistes ». 

Bon, le fait que Depardieu soit le plus grand acteur français est sujet à discussion, du moins à mon avis, et même si je conviens que la présomption d'innocence est un élément clé pour toute personne inculpée d'un crime, la présomption de dommage causé l'est aussi pour les victimes. Donc, une fois de plus, Macron s’est mélangé les pinceaux et a montré que la communication était clairement son tendon d’Achille. C’est un peu comme dire qu’Hitler était un excellent peintre quand il envahit la Pologne. 

Avant la fin de son mandat, Macron devrait un peu de temps à suivre un bon cours de communication. Sinon, il devrait engager et écouter un vrai conseiller qui lui expliquerai comment exprimer ses idées auprès de ses citoyens.

vendredi, décembre 22, 2023

Adieu quantité, bonjour qualité !

J'ai toujours été compétitif et, malgré des années de retraite, je le reste toujours, essayant de battre des records, de me surpasser, de dépasser les autres et c’est seulement maintenant que je mesure cette folie. En d’autres termes, que puis-je faire pour passer d’une position « quantité » à un niveau « qualité » ? 

Cela est bien sûr visible sur mes skis, mais s'applique également à des tas d’autres domaines. Bon, je réalise que transitionner d'une façon de vivre quantitative à un style qualitatif entraîne un énorme changement à partir de mesures externes vers une dimension plus émotionnelle sans boost d'adrénaline. 

Il s’agit davantage d’épanouissement interne et d’une appréciation approfondie des expériences et des relations qui peuplent ma vie. À bien des égards, j’en suis arrivé là en raison de ma manière de skier et de mon désir de passer à un coté beaucoup plus qualitatif de mon hobby préféré.

Cela dit, rien ne m’empêche d’étendre cette transition à tous les domaines de ma vie, à l’exclusion bien sûr – je rigole – de mes revenus ! Pour atteindre cet objectif, je vais devoir redéfinir mes valeurs en réfléchissant à ce qui compte vraiment pour moi. Ensuite, je vais aussi re-prioriser certains objectifs afin qu'ils m'apportent satisfaction et épanouissement et soient davantage axés sur ma croissance personnelle, mes relations et mes expériences. 

Bien sûr, je compte poursuivre activités et passe-temps qui m’apportent joie, épanouissement et qui correspondent à mes valeurs. Quand tout marchera bien, je fêterai petites victoires et moments positifs et j’éviterai de sombrer dans l’autocritique. 

Quand l’occasion se présentera, j’envisagerai de faire des choses au-delà de mon savoir faire courant pour poursuivre mon développement personnel. En me souvenant que passer de quantité à qualité est un processus graduel, je travaillerai pour atteindre mes objectifs, mais jamais au détriment de mon bien-être et de mon bonheur en général. 

Voilà, j’ai maintenant une résolution claire et nette pour ce Nouvel An !

jeudi, décembre 21, 2023

Analyse comparative ?

L’analyse comparative est un processus consistant à comparer ses propres performances à celles des autres, généralement de ceux considérés les meilleurs dans leur domaine. Ce n’est pas quelque chose qui nous plait trop en Amérique, parce que nous sommes un peu individualistes et, ce faisant, nous aimons parfois réinventer la roue. 

Cela dit, en tant que nation, nous sommes bien pires, car nous croyons, entre autres absurdités, en « l’exceptionnalisme américain », ce qui veut dire que nous avons toujours été, sommes et serons toujours la MEILLEURE de toutes les nations. Nous n’essayons donc même pas de les observer ! Pourtant, en ignorant cette analyse comparative, nous nous tirons une balle dans le pied. 

En tant que pays, nous n’avons pas envie de mesurer nos propres produits, services et méthodes par rapport au reste du monde et, ce faisant, nous passons à côté de nombreuses bonnes opportunités car nous avons du mal à identifier tout ce qui pourrait être adopté pour améliorer les performances de notre pays. Je ne dis pas que nous sommes mauvais, mais nous pourrions faire beaucoup mieux, au moins pour nous maintenir, car nous sommes en déclin dans de nombreux domaines.

Considérez par exemple le système métrique, certaines méthodes européennes d’éducation des enfants, les systèmes de santé publique plus efficaces, et même notre propre Constitution ! L’analyse comparative pourrait être utilisée pour améliorer n’importe quel aspect de notre pays, de l’efficacité administrative au système électoral, en passant par la satisfaction des citoyens. 

Cela nous aiderait également à identifier de nouvelles opportunités et maintiendrait une bonne longueur d’avance sur nos concurrents mondiaux. Au lieu de cela, nous disposons du plus grand budget de défense mondial, qui ne fait probablement pas bon usage de tout son coût, ni le plus agile ou efficace (regardez le Vietnam, l’Irak et l’Afghanistan). 

L'adoption de l'analyse comparative nous permettrait aussi d’améliorer nos performances et nous aiderait à identifier les domaines dans lesquels nous pouvons faire mieux, comme la réduction des gaz à effet de serre et le développement de sources d'énergie renouvelables. Cela réduirait également les coûts, en adoptant de meilleures pratiques sur des éléments comme les matériaux, la main-d'œuvre et l'énergie. 

Cela permettrait également d’améliorer la satisfaction des citoyens en améliorant la valeur et la qualité de nos vies, ce qui pourrait nous rendre tous beaucoup plus heureux. Qu'attendons-nous alors?

mercredi, décembre 20, 2023

Tomber … d’en haut !

Il y a presque un an, je m'étais engagé à ôter l’aspect compétitif de ma façon de skier et de me concentrer plutôt sur sa qualité et sa finesse, mais je ne sais guère pourquoi, j'ai oublié de me tenir à cet engagement et j'ai fini la saison dernière en battant trois records personnels. 

C'était bien sûr jusqu'à ce lundi, lorsque j’allais être la victime de mon mauvais jugement personnel et d'une faute – je ne peux blâmer personne ! Pour l'occasion, j'avais pris ma paire de Head Monsters qui, je trouve, ne skient pas particulièrement bien et sur lesquels je crois avoir positionné la fixation beaucoup trop en avant, rendant les skis survireurs au-delà du raisonnable.

                                        Image de l'hiver dernier

Là, il y avait d'énormes bosses sur la partie supérieure de la pente très raide et au troisième virage, ma spatule intérieure s’est plantée dans la neige poudreuse assez pourrie, me faisant tomber vers l’aval et partir en glissade sur la pente très raide. J'ai eu la chance de ne pas me tuer, de ne pas devenir paraplégique ou pire encore. 

Je suis tombé la tête la première, je portais un blouson lisse qui m’a bien accéléré sur la pente de plus de 40 degrés et je n’ai pas pu retourner mes skis pour arrêter la dégringolade. Au fur et à mesure que j'accélérais, les secondes me semblaient des minutes. Je passe sur les détails de ce qui s'est passé ensuite, car cela ne regarde personne ! 

J’étais totalement abattu, mais avec l'adrénaline qui inondait mon corps, il était difficile d'établir ce qui n'allait pas, alors toujours agité et encore en chaleur, j'ai repris le télésiège de McConkey une fois de plus pour exorciser le choc, comme je fais cela régulièrement quand je subis ce genre de revers. 

Je suis redescendu tant bien que mal jusqu’à mon auto, heureux d'arriver, mais souffrant le martyre en enlevant mes chaussures de ski qui sont tres rigides. Ensuite, je suis allé au poste des pisteurs, et là, j'ai parlé à un patrouilleur pour me rassurer personnellement. 

Des fesses aux pieds, tout allait bien, c’était juste le haut de mon corps me semblait terriblement meurtri sans toutefois que je puisse déceler la moindre fracture. Je suis alors rentré chez moi pour raconter mon aventure à mon épouse en jurant que cette saison, je passerais enfin du ski de quantité au ski de qualité !

mardi, décembre 19, 2023

Le problème avec les voitures électriques ...

Il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive un message m'informant à quel point les voitures électriques peuvent être néfastes pour les gens, l'environnement et la vie en général. Parfois, ceux qui m'envoient ces messages savent que je possède un véhicule électrique (VE), mais elles ne font cela que « pour mon bien » parce qu'elles se soucient intensément de mon bien-être. 

Alors, que fais-je ? J'y réponds, tout simplement. Généralement en disant que les véhicules électriques ne sont pas pour tout le monde et certainement pas pour les gens qui ont peur, ou qui ne comprennent pas encore le progrès et la modernité. 

Je leur dis aussi que j'ai acheté la voiture pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (quel concept !) et que je suis prêt à faire cet effort pour accepter les petits sacrifices qui pourraient être liés aux véhicules électriques avec lesquels des millions de personnes ont déjà appris à vivre (anxiété d'autonomie, entre autres). 

Je leur dis aussi que pour réduire leur empreinte carbone, les pays développés devront faire bien plus de sacrifices (Pas vrai ? Pourquoi donc ne pas commencer par celui-là ?). Mais je n’oublie jamais de dire que, dans l’ensemble, comme des millions d’autres propriétaires de véhicules électriques, je suis totalement enchanté par ma voiture. 

Je conclus toujours en disant que ces rapports anti-VE sont concoctés et diffusés par les intérêts des producteurs de combustibles fossiles dans le but d’effrayer les gens crédules, et je souligne qu’il faut toujours ben chercher la source de ce que l’on veut envoyer à ses amis, avant de cliquer sur le bouton d'envoi ...

lundi, décembre 18, 2023

Équilibrer joie du ski avec l’horreur en Ukraine et à Gaza

J'adore skier et même si en pratiquant mon sport préféré je ne me gêne pas pour critiquer une foule de choses qui me déplaisent, comme le manque de neige cette saison, la mauvaise préparation des pistes en début de saison ainsi que le nombre de pistes ouvertes très limité. 

Pourtant, en même temps, je me rappelle que mes préoccupations du premier monde ne sont rien en comparaison de ce qui se passe aujourd’hui dans des lieux comme l’Ukraine et Gaza, et je trouve que tout cela est dur à jongler mentalement, car cela amène un conflit entre plaisir personnel et soucis planétaires. 

Je reconnais aussi qu'il est normal d'éprouver de la joie tout en faisant preuve d'empathie à l'égard des problèmes mondiaux et que la pratique de mon sport préféré ne diminue pas ma préoccupation pour ceux-ci. Évidemment, la question qui se pose après cela, est « Que puis-je faire ? » 

En plus de soutenir les organisations œuvrant pour la paix et l’aide humanitaire, je dois également lancer des appels à mes dirigeants politiques de tous bords. Sachant cela, nous pouvons peut-être faire une minuscule différence sachant que c’est mieux que rien, et atténuer ainsi notre sentiment d’impuissance. 

S'il est essentiel de rester informé, une exposition exagérée aux informations en boucle est sûrement destructrice et il nous faut fixer des limites à notre consommation de média pour éviter la déprime totale. De même, nous devons rechercher la compagnie de personnes partageant nos préoccupations et nos valeurs. 

Nous devons également rechercher des informations objectives et de qualité afin de bien comprendre les raisons de tous ces conflits. Nous serons ainsi mieux à même d’en discuter avec d’autres personnes qui comprennent et apprécient une vision équilibrée et raisonnable. 

Enfin, c'est l'occasion pour nous de prendre le temps au quotidien de réfléchir et d'apprécier les aspects positifs de nos vies, y compris les activités qui nous apportent un peu de joie. 

Si vous avez d’autres bonnes idées sur le sujet, partagez-les !

dimanche, décembre 17, 2023

Quand on skie mal …

N'adorez-vous pas cette merveilleuse sensation de skier « comme un dieu », quand chaque virage s'enchaîne harmonieusement avec le suivant, que chaque obstacle, chaque changement de terrain s'intègre parfaitement dans une trajectoire de rêve et que le résultat final est une interprétation aussi simple que coulée, et que tout cela a du paraître parfait aux quelques privilégiés qui regardent ? Eh bien, c’est ce que j’appellerais skier divinement, mais ce n’est pas toujours le cas. 

Vendredi dernier, lorsque j'ai skié Ninety-Nine-90, mon télésiège préféré à Park City, j'ai dû rassembler et utiliser toute la technique de ski apprise au cours de mes 71 saisons d'hiver, et chacun des descentes que j'y ai faites non-stop sur les 460 mètres de dénivelé, m'ont coûté beaucoup en concentration et en efforts physiques. 

Je n’ai surtout pas eu l’impression d’avoir bien skié du tout ce jour-là ! À la fin, je me suis vraiment senti épuisé et rempli de doutes. Doutes sur ma forme physique actuelle, mon statut de senior et mon futur à ski. Presque immédiatement pourtant, des tas d’observations sont venues à ma défense. 

Cette partie du massif venait juste d’être ouverte la veille sur de vieilles neiges non damées datant d'octobre et novembre, qui n'avaient pas été compactées du tout, qui se brisaient en bloc sans prévenir, résistaient au passage et au glissement des skis à chaque virage. 

Cela également invitait les coups de spatules un peu trop agressifs à s’enfoncer et à bloquer les skis avant que l'on puisse se rendre compte de quoi que ce soit. J'avais enfin une excuse valable, ma réputation et ma confiance en moi étaient une fois de plus sauvées ou tout au moins excusées !

samedi, décembre 16, 2023

Durer sur les planches …

Le ski a toujours eu pour moi de multiples attraits qui ont évolué au fil des années. J'ai commencé par des petits sauts suivis d'un christiana-arrêt il y a 69 ans, puis d’une descente sur une piste à travers les arbres se terminant sur un grand pré. J'ai ensuite continué à apprendre à mieux skier en travaillant comme employé de remontées mécaniques. 

Quand j’ai pu skier parallèle, je m'entraînais au slalom sur une pente derrière la maison de mes parents où le parcours était tracé avec des branches de noisetiers et où je remontais en escaliers. Je suis finalement devenu moniteur de ski pour transmettre mon savoir, d’abord à des enfants, puis à des débutants et enfin à toutes sortes de skieurs. 

J'ai traversé de longues périodes où j'étais presque totalement privé par le ski et dès mon retour à la montagne, j'ai rattrapé ce temps perdu avec une vigueur difficile à comprendre. Durant toutes ces années - jusqu'à très récemment en fait - j'ai continué à apprendre et à m'améliorer sur les skis. 

Depuis 2 ou 3 ans, j'ai peut-être stagné et maintenant la prochaine étape, inévitable celle-ci, verra mon audace, ma vitesse, mon équilibre et ma technique diminuer, mais quand ?

En ce début de saison, alors que j'ai désormais plus de 75 ans, ce changement qui me guette ne s'est pas encore manifesté avec assez de force pour que j'y prête attention ...

vendredi, décembre 15, 2023

Américains, retraites, santé et impôts

Avec notre déficit budgétaire actuel approchant les 34 000 milliards de dollars, en 2022, la sécurité sociale et l'assurance-maladie représentaient plus de 45 % du budget fédéral total, et ce pourcentage est susceptible de continuer à augmenter à mesure que davantage de personnes deviendront éligibles à ces programmes. 

Pourtant, dans le même temps, un sondage réalisé en avril par l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research révèle que les Américains sont clairement opposés aux changements négatifs qui pourraient être apportés aux retraites et à l’assurance-maladie vieillesse, comme la réduction des prestations ou le relèvement de l’âge d’éligibilité à ces programmes. Voici les chiffres : 

79 % des Américains sont opposés à la réduction des prestations de retraite. Même chose pour le relèvement de l’âge d’éligibilité à celle-ci de 67 à 70 ans, auquel 75 % des Américains s’opposent. En ce qui concerne l’assurance médicale vieillesse, 67 % sont opposés à l’augmentation des primes et concernant le relèvement de l’âge d’éligibilité de 65 à 67 ans, 70 % des Américains y étaient opposés. Cela signifie que la seule façon de satisfaire ces attentes est d’augmenter les impôts. 

Pas facile non plus, car les impôts ont été constamment diabolisés dans la culture américaine, principalement par la droite politique, de sorte que le dilemme qui en résulte demanderait un véritable miracle venant de Dieu lui-même. 

Attendez-vous donc à ce que, en fin de compte, il faudra (comme toujours) une crise épouvantable pour que nos incompétents aux Congrès fasse enfin ce qui est nécessaire !

jeudi, décembre 14, 2023

Le Fed maîtrise-t-il l'inflation ?

Mardi dernier, nous recevions une nouvelle mesure de l’inflation aux États-Unis pour novembre 2023. Je n’ai pas été impressionné par les progrès faits, surtout au vu d’une baisse spectaculaire du prix de l’essence le mois dernier. 

La question est donc de savoir quand notre économie pourra-t-elle enfin atteindre l’objectif d’inflation de 2 % fixé par la Réserve fédérale ? 

De la même manière, quand les taux d’intérêt vont-ils passer de leur niveau actuel de 5,4 % à un niveau plus favorable pour les consommateurs et qui ne coûtera pas non plus 800 milliards de dollars par an au pays pour financer sa dette ? 

Peut-être avons-nous atteint le niveau des rendements décroissants ? Personnellement, je pense qu’il sera difficile de revenir à ce seuil magique de 2 % ou moins. D’une part, avec la guerre en Ukraine et à Gaza, les marchés mondiaux de l’énergie continueront d’être perturbés et leurs prix resteront volatiles. 

Même si certains goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement se sont atténués, les tensions géopolitiques, telles que les confinements en cours et la crise immobilière en Chine, pourraient créer de nouvelles perturbations, susceptibles de faire monter les prix de certains produits et services, ainsi que des guerres commerciales ou des mesures protectionnistes qui pourraient perturber davantage le commerce mondial et pousser l’inflation vers le haut. 

Aux États-Unis, notre marché du travail reste solide, avec un faible taux de chômage et des salaires en hausse, et cela maintient également une pression sur les prix vers la hausse. D’un autre côté, les optimistes pensent que l’inflation va poursuivre sa baisse progressive vers l’objectif de 2 %, dans l’espoir d’une croissance économique continue et d’un ralentissement des perturbations géopolitiques, une vision optimiste dont je ne suis pas convaincu. 

Au lieu de cela, je crois que l’inflation restera obstinément au-dessus de l’objectif fixé en raison d’un monde chaotique qu’il nous faudra subir encore pendant longtemps. Je n’ai pas inclus dans ce scénario les coûts croissants de toutes sortes apporté par toutes ces catastrophes provoquées par le changement climatique, mais encore une fois, je suis un skieur, pas un économiste !

mercredi, décembre 13, 2023

Rechercher la difficultés pour s’améliorer

Je crois personnellement que rechercher la difficulté me rend plus fort, m'apprend beaucoup et élargit les possibilités. Ainsi, lorsque je skie, si j'ai le choix entre une piste facile et un terrain plutôt difficile, je choisis toujours ce dernier. Je ne le fais pas pour tout, mais pour les domaines que je vise à améliorer, le ski en faisant partie. 

Je ne le fais aussi que pour des difficultés constructives, celles qui me poussent hors de ma zone de confort et me forcent à m’améliorer. Je trouve ces défis bénéfiques car j'essaie toujours de les aborder avec un état d'esprit positif. Par exemple, entreprendre un projet exigeant ou acquérir une nouvelle compétence sont des efforts que je considère comme des difficultés constructives. 

Ces incursions dans le challenge n’ont pas besoin d’être absolument nécessaires pourvu qu’elles finissent par m’être bénéfiques. 

Il se pourrait que ma personnalité soit naturellement plus résiliente que d’autres et bien adaptée pour gérer le stress et la tension liés aux difficultés. Il est également vrai que les personnes dotées de solides mécanismes d’adaptation sont également plus susceptibles de tirer profit d’expériences difficiles. 

Bien sûr l'épuisement et tout type d'impact négatif dans n'importe quel domaine de ma vie sont les limites que je m’impose dans ma quête de difficultés. Trop de difficultés ou des difficultés excessives peuvent conduire au « burn-out » et à des accidents. Finalement, je fais bien attention de toujours trouver un équilibre entre dépassement personnel et bien-être mental et physique. 

Je pense que cela a fonctionné pour moi, alors si vous êtes curieux et intéressé, essayez-cette technique !

mardi, décembre 12, 2023

L'ere de l'entretien et des améliorations

Parfois, je me demande quelle sera ma prochaine aventure. Est-ce que je recherche encore l’exploit ou une réinvention totale ? D’accord, je n’ai pas dit « quel que soit mon âge » avant de poser cette question, mais ce facteur pourrait colorer différemment la réponse. En fait, au-delà d’aller toujours plus haut et plus loin, ce qui nous reste souvent à faire quand l’âge avancé est là n’est guère que l’entretien personnel et les légères améliorations. 

Commençons par maintenir ce que nous avons. La médecine nous dit que maintenir un mode de vie sain et s'engager dans des activités qui stimulent l'esprit et le corps pourra aider à vivre plus longtemps et en meilleure santé, à mieux maintenir notre indépendance et notre participation dans les activités quotidiennes et, en fin de compte, à améliorer la qualité de nos vies. 

Ensuite, il y a coté amélioration de la réponse. Quel que soit notre âge réel, apprendre encore, poursuivre des activités créatives et de développement personnel nous donnera un grand sentiment d’accomplissement, surtout si cela correspond à nos intérêts et à nos passions. En même temps, cela nous mettrait en contact avec d’autres personnes partageant les mêmes idées, favorisant ainsi d’importants liens sociaux. 

Bien sûr, tout dans nos vies ne restera jamais tout beau et tout rose, car le déclin physique lié à l’âge peut rendre difficile ou impossible la pratique de certaines activités. Je dois également mentionner les changements cognitifs qui peuvent affecter notre quotidien, notre mémoire et notre capacité à résoudre les problèmes, ainsi que tout ce qui touche à la santé mentale, l’isolement et autres problèmes affectifs. 

Enfin, pour beaucoup, il y a les contraintes financières et un accès limité aux transports ou aux soins spécialisés, qui peuvent constituer des obstacles à tout ce que nous voulons entretenir ou améliorer. 

Ainsi, même si la vision que nous avons de notre avenir peut être sujette à d’importants changements, il nous faut quand même planifier comme si tout allait bien se passer et attendre « le moment venu » pour ajuster le tir. Du moins, c'est ainsi que je vois cela ...

lundi, décembre 11, 2023

Il y a cinquante ans, virés aussi à Val d’Isère !

L'année 1973 s’était déjà mal terminée pour moi et deux de mes collègues quand nous avons été virés de l'école de ski d'Avoriaz, mais elle avait été encore pire pour six skieurs français très prometteurs qui avaient été licenciés le 9 décembre par les dirigeants de l'équipe nationale de ski, dont Jean Vuarnet (le héros de mon patelin natal), Maurice Martel, Georges Joubert (le fameux gourou du ski), Roger Chastagnol et Pierre Mazeaud.

Contrairement à nous trois qui allions être réintégrées à notre école de ski dès le 16 décembre, les sœurs Lafforgue, Augert, Russel, Duvillard et Rossat-Mignod avaient toutes et tous été bannis à jamais de l’équipe de France au grand damne de la communauté du ski de leur pays. 

Leur licenciement a laissé une cicatrice qui ne sera peut-être jamais totalement guérie, étant donné qu'ensemble, ces athlètes avaient remporté 2 titres de champion du monde, 49 victoires en Coupe du monde et 9 petits globes !

dimanche, décembre 10, 2023

Foi et sentiments

Aucune foi religieuse ne m’est jamais venue naturellement, même en ayant été élevée religieusement dans une famille catholique. J’ai entendu dire que la foi était une grâce, mais je n’ai jamais pu comprendre comment cela fonctionnait, ou du moins, rien de tout cela ne faisait de sens pour moi, c’est pourquoi aujourd’hui, je spirituel, mais pas du tout religieux. 

J’en suis arrivé à la conclusion que la foi n’était pas seulement un sentiment de bonheur ou de colère, mais un autre animal – pardonnez le jeu de mots – qu’on pourrait à la rigueur dresser. La définition de la foi est la croyance en quelque chose située au-delà du tangible, souvent une puissance supérieure, une doctrine religieuse ou un ensemble de valeurs. 

Cela peut provenir d’une preuve, d’une confiance toute simple, d’une expérience personnelle ou d’une combinaison de ces éléments. Cela se complique évidemment lorsque la foi concerne quelque chose de profondément irrationnel, comme une religion par exemple, et à moins qu'un miracle ne se produise, ce qui est rare, cela peut se produire avec une répétition incessante, tout comme un lavage de cerveau.

Cette technique est utilisée avec les jeunes enfants dans le cadre de l’éducation religieuse pour planter les graines et finalement ancrer leur foi à long terme. Les sentiments, tout au contraire, sont constitués de divers états d’émotion, comme la joie, la tristesse, la colère ou la peur. 

Tous les sentiments sont subjectifs et influencés par divers facteurs, notamment nos expériences personnelles, notre état physique et des événements extérieurs. Ils fluctuent fréquemment et seront probablement éphémères. 

Même si la foi et les sentiments sont différents, ils peuvent s’influencer mutuellement. Par exemple, croire en quelque chose de positif peut susciter des sentiments d’espoir et de joie. De même, les sentiments peuvent influencer la foi, tout comme les émotions fortes, telles que l’amour peut inspirer et renforcer la foi. 

À l’inverse, les sentiments peuvent contredire la foi, car certains peuvent ressentir du doute ou du désespoir, même s’ils croient profondément en Dieu. À bien des égards, la foi agit comme une attente et rappelons-nous l’équation : le bonheur est égal à la réalité moins l’attente… ou la foi !

samedi, décembre 09, 2023

Nouvelle saison de ski, Jour 3

Difficile d’être satisfait en ce début de saison après une saison d’hiver d’anthologie l’an passé, la meilleure depuis les 39 ans que je vis à Park City, donc mercredi, ce n’était que le troisième jour pour moi.

J’ai toujours l’impression de bien skier et je ne vois pas beaucoup de différence par rapport à avril 1974, date à laquelle, à l’âge de 25 ans, j’ai mis fin à ma carrière de moniteur de ski. Cette saison connaît donc un début difficile avec un temps capricieux et des températures trop élevées, bien insuffisantes pour produire toute la neige nécessaire pour durer jusqu'au printemps. 

C'est de mauvais augure et un avant-goût de l'avenir qui attend le ski si l'on considère le tableau ci-dessous, attribué à Exxon et créé au début des années 1980, peut-être en 1981. Il avait été présenté à la direction d'Exxon en 1982. Les scientifiques de ce groupe pétrolier avaient été parmi les premiers à prédire avec précision l’effet de réchauffement des gaz à effet de serre. 

Le graphique montre qu’Exxon était déjà conscient des risques de changement climatique il y a des décennies, mais l’entreprise a continué à investir dans les combustibles fossiles et à faire pression contre l’action climatique. 

Ce document a été publié publiquement pour la première fois en 2015, lorsqu'il a été publié par InsideClimate News sous le titre : « Exxon : The Road Not Taken » (Le chemin qu’Esso n’a pas pris). 

L’enquête a révélé qu’Exxon était au courant des risques du changement climatique depuis les années 1970, mais avait publiquement nié les données scientifiques et financé des groupes de détracteurs pour nier le futur climatique planétaire.

 Ce graphique montre que les températures sont en passe d'augmenter de façon exponentielle, raccourcissant d'abord les saisons de ski telles que nous les connaissons, puis les reléguant peu après aux livres de l'histoire des sports d'hiver …

vendredi, décembre 08, 2023

Primaires présidentielles : de mal en pis

Même si nous ne voulions pas perdre notre temps précieux à regarder ce quatrième débat entre les quatre candidats républicains restants (sans Trump), en compétition pour la Maison Blanche, nous l’avons fait, principalement pour nous divertir et ce fut clownesque, donc nous ne l’avons pas regretté.

Alors que Christie semblait être le seul adulte sur scène, Ramswamy était tout simplement grotesque, se comportant comme un singe hystérique, attaquant Haley et DeSantis et montrant son besoin d’être vu en urgence par un psychiatre pour se faire soigner. 

DeSantis continuait sa spirale descendante dans la médiocrité tandis que Haley n'était pas aussi réactive qu'elle aurait dû l'être, elle aussi, accusant une baisse après sa montée relativement régulière. 

Lorsqu’elle a été attaquée par Ramswamy, elle aurait dû s’adresser à la modératrice et lui demander : « Sortez moi cet imbécile du débat maintenant, ou je m’en vais » et elle aurait dû partir séance tenante, mais ce n’était que ma recommandation, pas sa réponse paralysée. 

out cela signifie que, à moins d’une mort fortuite de Trump ou l’accélération de l’un de ses prochains jugements et de son emprisonnement, le monstre orange sera le candidat du GOP.

jeudi, décembre 07, 2023

Comment commencer une bonne journée

Aujourd’hui, alors que je savourais la dernière gorgée de mon premier café, je me demandais « Quelle est la meilleure façon d’envisager, de commencer et d’attaquer une nouvelle journée ? » Cette question pourtant banale se justifie avec le temps qui passe et qui nous laisse de moins en moins de nouveaux matins dans nos vies, il est donc essentiel pour moi de tirer le meilleur parti de chacun d'eux. 

Certes, chacune de mes journées commence toujours par un temps de méditation précédé d'un moment de gratitude pour ce que j'ai et ce que je ressens. Cela me met dans l’ambiance appropriée pour imaginer ce qui suit, mais souvent, avant que je m’en rende compte, mon esprit est détourné par des épisodes imprévus, des urgences et des nouvelles qui me détournent des yeux de ce qui devrait être mon objectif principal pour la journée. J’essaie déjà de faire de mon mieux dans ce domaine, mais comme toujours, il y a toujours des progrès à faire. Voici quelques-uns des domaines sur lesquels je dois encore travailler.

Les deux questions les plus évidentes que je devrais me poser sont les suivantes : « Qu’ai-je l’intention d’accomplir et quel type d’état d’esprit vais-je conserver tout au long de la journée ? » Je dois également m'assurer que mon environnement mental est positif, qu'il soit fait de choses joyeuses, de musique inspirante, de blagues drôles, d'apprécier les vue depuis ma fenêtre, toute une série d’actions positives doit être définies et conservées tout au long de la journée. 

L'idée suivante, simple, mais pas si facile à réaliser, est de diviser les tâches en portions faciles à manipuler, de manière à ce que chaque portion soit plus digeste, moins écrasante et plus réalisable. Chaque jour est aussi l’occasion de découvrir et de grandir, en gardant à tout moment un état d’esprit d’apprentissage. 

Je fais cela assez bien, mais j'ai encore des progrès à faire, en considérant les obstacles comme des occasions d’enrichissement et en considérant chaque expérience, bonne ou mauvaise, comme une autre chance d'enrichir mes connaissances et mon expérience. 

Enfin, je ne dois jamais oublier de prendre le temps de communiquer avec les personnes qui comptent pour moi, mes proches, ma famille toute entière et mes amis, en créant ces liens positifs qui vont me maintenir de bonne humeur. 

Si vous avez des suggestions que vous trouvez les plus efficaces, ne soyez pas timide, partagez-les en postant un commentaire !

mercredi, décembre 06, 2023

Skier comme un zombie ?

Hier, en nous promenant dans le cimetière de Park City, nous avons remarqué qu'un petit tremplin de saut à ski avait été construit, semblable à ceux que les enfants font habituellement pour s’entraîner. 

Mais évidemment, il s'agit de notre cimetière municipal, pas d'une zone faite pour que les enfants puissent y jouer, et j’ai pensé qu'avec nos hivers à Park City, on s’ennuie vite quand on doit rester sous terre pendant des mois, surtout si on est actif. 

Je pensais bien sûr aux nombreux zombies du ski qui peuplent notre nécropole et qui, s'ils en ont l'occasion, aiment toujours faire une petite glissade pour faire une pause bienvenue et prendre un bon bol d'air rafraîchissant après une longue journée passée dans une tombe sombre et humide. 

Je ne les ai pas vu utiliser ce saut pendant la journée, car il est à la vue des voitures et des piétons, et si j'étais un zombie maigre et un peu raide, je préférerais sortir la nuit. 

Ainsi, personne ne serai là pour juger. ma forme plutôt maladroite et ankylosée, ainsi que mon style hésitant sur une paire de skis, sans parler de mes vêtements de ski en lambeaux, si je n'étais pas encore un squelette bien séché, ce qui me dispenserait bien sûr de m’habiller ! 

Amusez-vous chers zombies, faites de jolis sauts, il y a assez d'espace en bas pour faire un beau christiania-arrêt et surtout faites bien attention de ne rien vous casser !

mardi, décembre 05, 2023

Coupe du monde de ski ratée à Beaver Creek

Quelque chose ne tourne pas rond à la FIS. Sa haute direction amène des coureurs de ski, leurs entraîneurs, officiels, support technique et journalistes après leur faire traverser un océan et la moitié d'un continent, les organisateurs sur place consacrent un temps et un argent précieux à préparer les pistes avec l'aide de bénévoles et en engageant d'énormes dépenses logistiques, puis la météo ne permet pas que les courses se déroulent aux jours prévus, et tout est perdu. 

J’allais presque oublier de mentionner aussi toute cette empreinte carbone pour rien ! Je sais, il y a les sacro-saints contrats avec la télévision, l'argent que tout cela rapporte et puis il faut tout de suite que les coureurs soient à Val d'Isère, mais il devrait y avoir une meilleure façon de gérer un calendrier de compétitions internationales !

Pour commencer, les événements devraient être regroupés par continents. Un seul voyage en Amérique du Nord ou en Asie au cours d'une saison, le reste devrait rester dans les Alpes, peut-être en plus que la Scandinavie soit comme une autre région un peu à part. Alors si le « cirque blanc » se retrouve dans une zone aussi reculée, retarder les événements jusqu’à ce qu’il soit possible de les conduire et au diable les contraintes télé ou trouver un moyen pour que ceux-ci soient plus adaptables ! 

Après tout, le ski nécessite des conditions météorologiques idéales et dépend tellement des conditions naturelles que d'autres sports ! Aussi, organiser moins d’événements, alléger considérablement le calendrier pour que les athlètes puissent souffler un peu et recharger leurs batteries. À l’ère de l’Intelligence Artificielle et de la planification assistée par ordinateur, cela ne devrait pas être trop compliqué de ramener le ski de compétition au temps au vieux bon sens d’antan !

lundi, décembre 04, 2023

Israël, l'occupant

Parlons d’abord de ce qu’est un occupant, et de ce qu’il peut et ne peut pas faire. Revoyons également si Israël agit comme un occupant en Palestine ? Comme il est question d’Israël, personne n’ose prendre position au risque d’être traité d’« antisémite ». 

Cela rend toute réponse délicate et ambiguë, donc, essayons de démêler ce qui pourrait être la bonne réponse à cette question. Comme le savent la plupart des gens bien informés, le conflit israélo-palestinien est autant complexe qu’ancien puisqu’il remonte à la fin du XIXe siècle. 

En 1948, Israël, après s'être installé en plein territoire palestinien, déclara son indépendance et l'année suivante, comme on pouvait s'y attendre, éclata la guerre israélo-arabe de 1948. Suite à cela, Israël capturait la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, territoires qui étaient auparavant sous le contrôle de la Jordanie et de l'Égypte. 

À la suite de ce conflit et en tant qu’OCCUPANT militaire, Israël ne s’est jamais complètement retiré de ces territoires et a continué à exercer un contrôle sur eux à divers degrés. L’Autorité palestinienne, créée dans les années 1990, disposait de pouvoirs d’autonomie limités en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, mais Israël a toujours maintenu le contrôle sur la sécurité, les frontières et autres aspects de la vie palestinienne. 

Il est donc juste de dire que sous ce régime d’après-guerre, les Palestiniens ne sont pas libres et sont sous contrôle israélien. Maintenant, si nous regardons comment ce statut joue dans le cadre des traités et conventions de droit international, nous pouvons voir que la Quatrième Convention de Genève, qui s'applique aux territoires occupés, stipule qu'une puissance occupante doit « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour restaurer et maintenir, dans la mesure du possible, les conditions normales de vie de la population civile. » 

Cependant, la convention stipule également qu'une puissance occupante n'est pas tenue d'accorder l'autonomie gouvernementale à la population occupée. Cela dit, la Cour internationale de Justice (CIJ) a statué que les colonies israéliennes dans les territoires occupés sont illégales au regard du droit international. Cependant, Israël a refusé de se conformer à la décision de la CIJ, et se moque donc du droit international. 

Discutons maintenant si Israël est un occupant de la Palestine. Les Palestiniens soutiennent qu’Israël est une puissance occupante illégale et que cela a provoqué le déplacement de millions de Palestiniens, la destruction d’habitations et d’infrastructures palestiniennes ainsi que le déni des droits palestiniens fondamentaux. 

D’un autre côté, Israël prétend qu’il n’est pas une puissance occupante, mais plutôt une puissance souveraine qui a le droit de contrôler les territoires conquis en 1967 et que sa présence en Palestine est justifiée pour sa propre sécurité, et que les Palestiniens ont rejeté à plusieurs reprises la proposition de solution à deux États. Cela paraît logique puisque le règlement initial avec Israël avant la création d’un État n’a jamais été accepté par les Palestiniens. 

De plus, avec le rétrécissement du territoire palestinienne et sa nature dispersée, une solution à deux États n’est plus possible aujourd’hui à moins que nous ne revenions aux frontières d’avant 1967, et encore. Pourtant, et de manière assez hypocrite, Israël se contente d’un statu quo qui lui permettra d’expulser progressivement la population non israélienne privée de ses droits dans un processus inexorable d’empiétement territorial, de manque de liberté, de violence meurtrière et de génocide à petit feu.

dimanche, décembre 03, 2023

Chiffres jetés sur la crise au Moyen-Orient

Depuis 1947, entre 700 000 et 900 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays, y compris pendant la Nakba, cette guerre israélo-arabe de 1948, mentionnée dans un blog précédent. Depuis, ces expulsions se sont poursuivis en raison des conflits militaires en cours, des confiscations de terres et d’une politique favorisant l’expansion des colonies juives dans les territoires palestiniens occupés. 

Selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), il y a actuellement plus de 5,7 millions de réfugiés palestiniens enregistrés, dont la plupart résident en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. 

Bien sûr, ces chiffres représentent les personnes expulsées hors de la région et ne tiennent pas compte des personnes déplacées à l’intérieur des territoires palestiniens. Il est également utile de garder à l’esprit les chiffres suivants pour avoir une meilleure idée d’ensemble de la situation.

La population palestinienne est concentrée sur un espace beaucoup plus petit qu’Israël (28%), avec des colons empiétant continuellement sur la Cisjordanie. Le PIB israélien par habitant est 15 fois supérieur à celui des Palestiniens et égal à ceux de la Belgique, du Canada et de l’Allemagne. 

Ce qui m’amène à questionner les 3 milliards de dollars que les contribuables américains donnent à un pays aussi riche pour massacrer les Gazaouis. Ceci dit, avoir une population tellement pauvre (niveau Bolivie ou Égypte) parquée et ségréguée racialement dans des ghettos au milieu de son territoire, est une recette désastreuse sur le plan social et constitue la source de l’envie, la colère et l’humiliation qui ont explosé le 7 octobre. 

Ce fossé économique et cette injustice sont les ferments qui ont créé Hamas et Hezbollah, et démontrent clairement que le gouvernement Netanyahu est déterminé à affamer les Palestiniens, les faire mourir et, à terme, à s’en débarrasser complètement. Un exemple frappant peut être trouvé dans le kibboutz israélien qui embauche et fait venir des travailleurs thaïlandais pour 1 500 dollars par mois, alors que le chômage est énorme en Palestine. 

Tout cela me semble être un euphémisme pour un génocide à petit feu !

samedi, décembre 02, 2023

A-t-on consulté les Palestiniens quand Israël a été créé ?

Toute discussion sur le conflit israélo-palestinien devrait être précédée de cette simple question, à savoir si les Palestiniens ont été consultés ou non lors de la création de l’État juif. La réponse à cette question permet une compréhension approfondie des raisons pour lesquelles nous en sommes là aujourd’hui. 

Alors que le mouvement sioniste émergeait à la fin du XIXe siècle, prônant la formation d'un État juif en Palestine, le fondateur du mouvement, Theodor Herzl, affirmait que les Juifs avaient besoin d'un État qui leur soit propre pour échapper à la persécution et à la discrimination. 

Lorsqu’en 1917, le gouvernement britannique a présenté la Déclaration Balfour dans laquelle il déclarait qu’il considérait favorablement l’établissement d’un État pour le peuple juif en Palestine, il a oublié de mentionner les Palestiniens, la population majoritaire en Palestine à l’époque. 

Excusez du peu, mais d’un point de vue simple et poli, s’emparer ainsi la propriété d’autrui sans même demander leur avis, au début du 20e siècle, est autant cavalier que totalement inacceptable ! En 1947, le plan de partition de la Palestine de l’ONU (sous forte influence des États-Unis, de l’Angleterre et de la France) avait adopté la partition de la Palestine en deux États, un juif et un arabe. 

Bien entendu, les 1,9 millions de palestiniens qui vivaient sur le territoire n’ont pas eu droit à la parole et 440,000 d’entre eux ont été chassés de leur terre pour faire de la place aux juifs qui venaient s’installer. Pour les raisons évoquées ci-dessus, le plan fut rejeté par les États arabes et l’année suivante, en 1948, la guerre israélo-arabe commença. 

L’issue de ce conflit devait permettre au voisin irascible qu’était le gouvernement israélien de saisir davantage de territoires qu’il en avait initialement obtenu sous le plan de partition de l’ONU, y compris le désert du Néguev, des parties de la Galilée et la zone autour de Jérusalem. L’Égypte conservait le contrôle de la bande de Gaza et la Jordanie, celle de la Cisjordanie.

Le pire, cependant, a été que des centaines de milliers de Palestiniens ont été chassés de leurs foyers et restent encore aujourd'hui réfugiés. Je ne suis pas un fan des arabes, mais les pauvres ont été horriblement maltraités ! Cet événement, connu sous le nom de Nakba, ou « catastrophe », en arabe, a eu un impact profond sur le peuple palestinien et a déclenché, à juste titre, la crise actuelle qui dure depuis lors.

vendredi, décembre 01, 2023

Le renard dans le poulailler

Il n’y a pas, à mon point de vue, de plus grand paradoxe, voire de caricature, que Dubaï en train d’accueillir la COP 28 alors que ces lieux affichent des richesses amassées en extrayant des combustibles fossiles et en ruinant la planète. 

Selon la division climatique de l’ONU, la COP 28 à Dubaï, prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023, est un moment décisif pour respecter les engagements climatiques et prévenir les pires impacts du changement climatique. Les Émirats Arabes Unis assurent la présidence de cette réunion, avec le Dr Sultan Al Jaber comme président cette année et, comme le monde l'a récemment découvert, avant tout un haut dirigeant du secteur pétrolier local. 

Qui se moque de qui et pourquoi diable cette conférence a-t-elle été attribuée aux Émirats Arabes Unis en donnant à ceux-ci une plate-forme pour nettoyer leur pollution gigantesque en termes d’émissions ? Est-ce aussi parce que cet État du Golfe Persique augmente sa capacité pétrolière comme jamais auparavant et a besoin de « blanchir » ses sales activités ? 

À l’heure actuelle, il met en place ses infrastructures en construisant des îles artificielles, en draguant du sable et en transportant des roches, pour continuer à pomper du pétrole brut à partir de certaines des plus grandes réserves pétrolières de la planète.

Son ambition est de fournir au monde du pétrole aussi longtemps qu’il y aura une demande. Soyons réalistes et ouverts : le renard devrait-il présider une réunion destinée soit-disant à protéger les résidents du poulailler ?

jeudi, novembre 30, 2023

J.O. de 2034 en Utah : où est le plan ?

Comme nous l'avons entendu hier, Salt Lake City vient d'être nommée « hôte privilégié » des Jeux d'hiver de 2034. Cette terminologie signifie que le Comité International Olympique (CIO) reconnaît que Salt Lake 2034 est sa ville hôte préférée pour ces J.O., sauf catastrophe. 

Le comité d'organisation peut donc finaliser les accords, s'assurer des soutiens gouvernementaux, et enfin signer formellement lors des Jeux de Paris cet été. Parfait. 

Maintenant, avons-nous besoin ou voulons-nous ces Jeux ? La réponse est probablement « on les veux », car personnellement, je n’aime pas trop le CIO et ne crois pas que nous ayons besoin d’encore plus de monde dans nos montagnes déjà surfréqentées et inaccessibles, y compris dans Park City où je réside.

La seule justification en faveur de ces Jeux, et pour Park City en particulier, serait d'obtenir des infrastructures financées par le gouvernement fédéral pour améliorer les transports en commun au sein de notre ville ainsi que pour s’y rendre et pour en sortir. 

Mais pour cela, il serait bien de concocter un plan, de le proposer à la population, accompagné d’un budget, incluant des alternatives si les choses ne vont pas comme prévu, y compris bien sûr une liste d’améliorations signifiantes en matière d’infrastructure qui laisseraient nos sites dans de bien meilleures conditions qu’elles ne le sont en ce moment. 

Logiquement, ce plan devrait être créé bien avant la signature officielle prévue a Paris cet été ! Allons-nous voir quelque chose comme cela ? Est-ce trop demander ? 

 

 

mercredi, novembre 29, 2023

Cette expérience si précieuse …

Le grand avantage de vieillir est la richesse de l’expérience que nous pouvons accumuler au fil du temps. C’est presque comme si ce que nous perdons en flexibilité et en force physique était transmué dans une proportion encore plus élevée sous forme d’expérience utile dont nous pouvons profiter au quotidien. 

Bien sûr, l’expérience, tout comme un morceau de métal brut, doit être transformée en quelque chose d’utile et d’indéfiniment réutilisable. J'ai lu quelque part que l'expérience est comme un passe-partout qui ouvre une multitude de qualités et d'idées.

Elle est façonnée par nos rencontres, les leçons que nous apprenons en faisant des erreurs et la sagesse que nous acquérons au fur et à mesure que le temps passe. 

Nous devons simplement nous assurer que nous nous souvenons de ces leçons apprises ! Avec l'expérience, la qualité de notre jugement se renforce, nous devenons beaucoup plus fort à résoudre nos problèmes tout en acquérant un savoir-faire dans un grand nombre de sujets. 

Au-delà de notre capacité à réfléchir et à apprendre de ces rencontres, nous renforçons également notre résilience, développons notre empathie et découvrons une compréhension plus profonde de nous-mêmes et des autres. Bien sûr, l’expérience n’est pas toujours synonyme de sagesse. 

Si nous n’y prêtons pas suffisamment attention, nous pouvons accumuler des expériences sans en tirer des enseignements significatifs et les leçons qui s’imposent. C'est la réflexion et l'introspection sur ces expériences qui leur confèrent vraiment leur pleine valeur.

mardi, novembre 28, 2023

Ni Gaza ni l’Ukraine !

Imaginez que vous êtes au lit au beau milieu de la nuit et que soudainement vous entendez un bip perçant qui se répète toutes les 30 secondes ? Vous vous levez à contrecœur, essayez de vous repérer et surtout, arrêter la source de ce bruit. 

Oui, c'était bien l'un de nos détecteurs combinés de monoxyde de carbone et de fumée qui se trouve perché à 4,25 mètres au sommet du plafond de la salle de séjour. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive ! 

C’est là qu’il faut récupérer la plus grande échelle qui se trouve dans le garage, l’amener sur place, la déplier, grimper. étudier les causes possibles du problème et essayer au petit matin d'expérimenter avec les outils et les idées dont vous disposez. 

Une première solution a semblé fonctionner, et c’est alors que je suis retourné au lit pendant 15 minutes, avant que le détecteur se remette à biper. Je me relève et lutte pendant 30 minutes supplémentaires avant de trouver le moyen de déconnecter et de faire taire le tout afin qu’il nous soit possible de dormir encore quelques heures. 

Le lendemain, j’appelle le fabricant qui me signifie que l'appareil est mort et doit être remplacé. Bilan : Une assez mauvaise nuit, mais rien en comparaison avec celles que certains passent ces jours-ci à Gaza ou en Ukraine. Quand je suis arrivé à cette conclusion, je me suis dit que j’avais de la chance avec la nature de mes « problèmes… »

lundi, novembre 27, 2023

Retour en mode hivernale

Pour chaque nouvelle saison de neige, il est toujours difficile de se rappeler quand l’hiver commence vraiment, c’est-à-dire le moment précis où la neige colle au sol et reste avec nous pour de bon. 

Sur cette base, et pour nous, l’hiver a commencé le 24 novembre de cette année et nous sommes désormais passés en « mode hivernale ». Pneus à neige sur la voiture, chaussures offrant une meilleure traction, pelle à neige prête à l'action près de la porte d'entrée et fraise à neige dans le garage.

Nous entrons dans un état d’esprit totalement différent et changeons notre façon de faire. Gros changement vestimentaire également ! De gros anoraks bien chauds, des couches supplémentaires en dessous, des bonnets bien isolés et de bons gants retrouvent leur place dans nos placards pour un usage quotidien. 

Si nous avons un hiver normal, ce nouveau mode de vie devrait durer jusqu’en avril avec beaucoup plus de lumière la nuit et le matin, des soirées beaucoup plus longues et plus de temps passé à l’intérieur au fur et à mesure que nous nous habituons progressivement aux températures froides. 

C'est l'hiver en montagne, au cas où vous l'auriez oublié !

dimanche, novembre 26, 2023

Faut-il exorciser Trump ?

Cette très bonne question m'est venue à l'esprit après avoir regardé une émission d’actualité télévisée suisse, traitant de la possession démoniaque et de la manière dont les Églises catholique et évangélique semblent aborder cette condition. 

Comme je ne suis pas une personne religieuse, je rejette systématiquement la possibilité de possession satanique, mais dans le cas de Donald Trump, je m'accorde une exception. Si l’homme n’est pas totalement stupide, idiot ou malade mental, la seule condition qui peut causer sa pathologie pourrait être la possession démoniaque. 

Le problème est que l’exorcisme doit être souhaité par l’individu possédé, et la question qui en découle évidemment est de savoir si Trump souffre de son comportement bizarre, ce qui n’est probablement pas le cas.

À moins de kidnapper Trump, de l’attacher solidement sur une civière et de trouver un exorciste qualifié qui ne craint pas de perdre son travail, comme le font la plupart des politiciens qui sont du parti de Trump, nous ne parviendrons jamais à sortir l'énorme démon du ventre surdimensionné de l’ancien président.

Même si son énorme postérieur et son large anus devraient à la rigueur permettre un accouchement naturel, il se pourrait que l’exorciste n’ai aucun autre choix que de procéder à un extraction par césarienne pour ramener l'homme à la normale !

samedi, novembre 25, 2023

Une nouvelle chanson des Beatles ?

Après la séparation des Beatles, les quatre membres du groupe ont poursuivi des carrières individuelles assez différentes et après la mort tragique de John Lennon en 1980, tout espoir de réunifier le groupe s'est évanoui. Dès le début des années 1970, et jusqu’à ce jour, j’ai été un fervent fan du groupe britannique et, comme des millions de personnes, j’ai continué à regretter leur dissolution. 

En 1994, la sortie de « Beatles Anthology » avait permis l’accès aux archives personnelles des Beatles, y compris des enregistrements, des photographies et des séquences de films inédits. Cela a permis aux cinéastes de raconter l'histoire des Beatles de leur propre point de vue, plutôt que ceux des médias, et d'en extraire trois chansons créées par John Lennon à la fin des années 70, dont deux ont été remasterisées et ré-enregistrées avec les trois survivants du fameux groupe. 

Était-ce vraiment de la musique style Beatles ? Pas vraiment, à mon avis c’était d’avantage celui de John, très cohérent avec le style de sa carrière solo. De même, la sortie récente de « Now and Then » s’inscrit dans la même catégorie de musique pseudo-Beatles et constitue plus une opération commerciale qu’un moyen de ramener cette chanson dans la discographie et la cosmologie des Beatles. À mon point de vue, un exercice plutôt tiré par les cheveux …