jeudi, janvier 31, 2008

Que de neige!

La neige n’a pas cessé de tomber et il semble que cela va continuer dans les jours qui viennent. Ce mois de Janvier n’a compté que 7 jours ensoleillés contre 21 l’an passé. Les températures par contre sont restées à peu près les mêmes ces deux mois. Cette année, c’est chaque jour qu’il nous faut dégager la neige. Maintenant, peller la poudreuse fraîche est devenu difficile et peu efficace car il n’est guère possible de jeter la neige au dessus des buttes et c’est là que la fraise à neige impose sa supériorité, même les matins lorsque la couche est faible. Est-ce que je me souviens d’un hiver aussi enneigé pendant les 23 hivers passes à Park City ? Sans doute pas, à l’exception peut-être de l’hiver 92/93 pendant lequel l’épaisseur de neige avait atteint une hauteur impressionnante fin Janvier. Nous voici donc avec ce qui semble être une année record ; déjà, nous sommes fatigués et déprimés par ce temps enneigé qui persiste. Naturellement, nous ne sommes jamais contents ; l’an passé la couche blanche était mince et nous en voulions d’avantage... Il est certain que ces précipitations seront fort utiles car nous étions en pleine sécheresse, mais espérons simplement que le reste de l’hiver sera un peu plus ensoleillé !

mercredi, janvier 30, 2008

Pansement adhésif politique

Notre congres est en train de finaliser un projet de loi visant à aider l’économie ; il s’agit de donner respectivement à chaque contribuable et chaque ménage environ 400 et 800 Euro, tard ce printemps, dans l’espoir que ce pactole va relancer la consommation américaine. Ce train de mesures inclura également des dispositions pour les entreprises visant à accélérer la dépréciation de certains biens d’équipement. A mon humble avis, cet investissement coûteux d’un montant de plus de 100 milliards d’Euros ne va beaucoup se faire sentir, et sera, au mieux, un simple pansement adhésif bien temporaire. Pourquoi ne pas arrêter les frais en Irak, et rapatrier toutes nos troupes ? Cela enverrait un signal puissant à la communauté financière internationale et montrerait que les Etats-Unis ont finalement compris comment équilibrer leur budget en colmatant l’hémorragie à l’origine du déficit. Il est désormais temps que l’Irak se prenne en charge, en se sépare s’il le faut en plusieurs entités comme l'a fait l’ancienne Yougoslavie. Avec ses richesses minérales, l’Irak a tout pour mieux faire que l’Afghanistan et son gouvernement corrompu, semblable a un marchant de drogue que notre pays soutient à fond.

mardi, janvier 29, 2008

Une chute parfaite

Hier, il a neigé énormément. Nous avons reçu près de 45 centimètres de neige fraîche. Comme d’habitude, nous avons effectué notre travail de déneigement, d’abord à la maison et ensuite dans un local locatif situé dans la rue principale de notre petite ville. Ce dernier travail est assez simple et après avoir enlevé la neige, je mets en place une échelle pour inspecter le toit plat et vérifier que son système de dégivrage fonctionne bien. Je mets donc mon échelle de 5,50 mètre en place sur la terrasse, l’incline contre le mur et me mets a grimper. En atteignant le sommet, je réalise qu’il y a tant de neige qu’il m’est impossible de voir si le témoin électrique est bien allumée. Je redescend, empoigne une pelle à neige et remonte aussitôt. Quand j’arrive au sommet et que je suis prêt à enjamber le parapet qui donne accès au toit, il me semble que pendant un très court laps de temps l’échelle bouge un peu et soudain, je réalise que celle-ci est bel et bien en train de glisser en dessous de moi. Je me débrouille pour rester debout et comme par miracle j’accompagne l’échelle dans une chute de près de 5 mètres. A mi-chemin j’ai le réflexe de bien fléchir toutes mes articulations afin d’amortir l’impact et je m’en tire sans une égratignure ! Une fois de plus, j’ai eu beaucoup de chance, et me promet de ne jamais plus mettre en place une échelle sur un sol glissant sans avoir un quelqu’un prêt à m’assurer !

lundi, janvier 28, 2008

Funambule

Ce film est l’un des deux dernier que nous avons vu hier, alors que le Festival du Film de Sundance fermait ses portes. C’est l’histoire de Philippe Petit, le funambule français qui est devenu fameux lorsqu’il a marché dans le vide, entre les tours jumelles de New York, le 7 août 1974. Cette réalisation, qui reçut à la fois les grands prix du jury et de l’audience dans la catégorie des documentaires internationaux, est l’œuvre du cinéaste anglais James Marsh et à été jugée l’une des plus prenantes du festival avec ses prises de vues d’archives et ses reconstitutions montrant comment Petit a traversé un câble au dessus d’un vide de 411 mètres peu de temps après que soit achevée la construction du World Trade Center. Alors que nous étions émerveillés par la préparation, l’entraînement et l’incroyable courage qui ont rendus cet exploit possible, nous ne pouvions nous empêcher de remarquer que Philippe ne semblait pas exprimer beaucoup de sentiments positifs et de gratitude à l’égard de son équipe d’assistants franco-américains (Jean-Louis Blondeau, Annie Allix, Jim Moore, Mark Lewis, Jean-François Heckel, Barry Greenhouse et David “Donald” Foreman) qui rendirent ce projet possible. Cette réalité était très visible à travers les entrevues de ces individus qui jalonnent le film. C’est bien dommage et cela montre que l’immense vanité de Petit, son incroyable talent de concentration et d’équilibre ne laissent guère de place à des sentiments simples et bien terre- à -terre.

dimanche, janvier 27, 2008

L’addition s'il vous plaît

Il est trop facile de pointer du doigt la situation crée par le « sub-prime » pour expliquer le marasme financier dans lequel les Etats-Unis se trouvent en ce moment. Tout en fait a commencé lorsque George Bush s’est emparé du pouvoir en 2000 et a fait de sa baisse d’impôt l’un des piliers de sa politique économique. Cette crise du « sub-prime » n’est qu’en fait l’un des résultats d’un programme économique dysfonctionnel. Dès cet instant, une consommation effrénée de la part de l’ensemble de notre population a été la principale priorité du gouvernement. Cette fuite en avant a encouragé chaque citoyen à acheter des écrans géants de télévision, des énormes 4 x 4 et des maisons d’habitation énormes alors que personne ne prêtait attention au coût exorbitant d’une guerre inutile en Irak qui n’a cessé de saigner nos finances fédérales. L’énorme déficit budgétaire créé par une guerre que nous ne pouvions guère nous offrir et pour laquelle nous ne voulions pas payer comptant, n’a cessé de saigner notre trésorerie à blanc, a déprimé la valeur du dollar et a littéralement bloqué la réserve fédérale américaine dans une situation inextricable. La décision prise la semaine dernière par Ben Bernanke de baisser les taux d’intérêts par quelques ¾ de points n’était qu’une autre rustine, juste un peu plus grande que les précédentes, qui n’aura fait effet que pendant quelques heures. Il ne nous reste maintenant plus de munitions pour nous sortir d’un gouffre entièrement planifié et excavé pour nous par le gouvernement Bush. Que fait on ? Cela me parait assez simple ; il va falloir que nous restions « terrés » ainsi pendant un long moment afin que nous puissions enfin faire l’expérience de toute la douleur qui nous attend ! Attachez vos ceintures, sortez votre carte de crédit et serrez les dents !

samedi, janvier 26, 2008

Français, bons et mauvais

Pendant le Festival du Film de Sundance, nous avons vu un documentaire sur la crise de l’eau potable qui affecte le monde entier. « Flow. For Love Of Water » (Le courant, pour l’amour de l’eau) est un film qui se concentre sur les problèmes liés à cette situation et pointe du doigt tous les « méchants » qui profitent de cette situation. Il y a entre-autres Coca-Cola, Nestlé, et deux sociétés françaises, Suez et Vivendi. Les présidents de ces dernières entreprises déclarent que leurs intentions sont tout à fait altruistes et qu’il ne font qu’aider les pays en voie de développement en mettant leur technologie et leur savoir faire à leur disposition. Le film indique l’opposé en montrant que ces sociétés se remplissent les poches aux dépens des villes et des pays du tiers-monde, sans même améliorer ou simplement entretenir l’infrastructure qui leur est confiée. Donc ces deux patrons sont présentés au demeurant comme de vrais méchants se cachant derrière des tas de bonnes intentions.
Un autre documentaire que nous n’avons pas eu encore la chance de voir est « Man on Wire » (le funambule) qui raconte l’histoire de Philippe Petit, le funambule français qui - entre autres exploits - avait traversé le vide entre les deux tours jumelles du World Trade Center à New York. Dès le départ, cet acte était tout à fait illégal et planifié comme un crime prémédité, mais le protagoniste finit par être follement apprécié et traité en héro par les foules. Le morale de ces deux histoires est simplement qu’un français plein de bonnes intentions peut finir comme le pire des brigands alors que celui qui semble possédé de desseins horribles peut devenir un saint. Allez-donc y comprendre quelque chose...

vendredi, janvier 25, 2008

Qui a choisi ta religion?

Dans la plupart des sociétés, il nous est possible de choisir nos vêtements, nos voitures, nos professions, nos compagnes et compagnons, ainsi que nos divertissements. Peu d’entre nous cependant ont un choix en matière de religion. Cela fait en général partie de l’environnement culturel qui nous est donné à notre naissance. Comme le fait que l’on ne choisi ni ses parents, ni ses frères et soeurs, nous n’avons pas eu d’options au sujet de notre orientation spirituelle. En y regardant de plus près, il faut bien constater que les religions ne peuvent durer aussi longtemps que par leur principe d’endoctrination systématique dès la plus tendre enfance ; s’il n’en était pas ainsi, seuls les superstitions et les croyances comme l’astrologie resteraient en circulation au sein de la culture populaire. De la même façon, et parce que la religion est tellement imbriquée dans la culture, il est très difficile d’en changer. Pour la plupart des gens, la croyance spirituelle fait partie de la vie de tout les jours, donc de leur routine ; ceci joue un rôle énorme en maintenant les croyants bien tranquilles dans leur camps respectifs. Le désir de changer de confession ne risque donc guère de se produire si ce n’est que chez des individus particulièrement préoccupés par les sujets spirituels, que ceux-ci soient déçus par leur propre religion ou encore qu’il subissent des pressions prosélytes. Contrairement au choix d’une carrière ou à l’achat d’un téléviseur, sélectionner une religion est truffé de subjectivité, de manque de preuves rigoureuses et rend toute comparaison difficile, voire impossible. Pourquoi devrait-on alors passer d’une croyance ancienne à une autre toute aussi vieille et tout aussi léthale ? Pourquoi ne pas créer quequelchose de mieux, peut-être une croyance « hybride ? » Il doit bien exister une voie intermédiaire, comme dirait le Bouddha ; celle-ci consisterait à assembler des éléments qui nous plaisent, en les mélangeant, comme le font les japonais avec le Bouddhisme, le Christianisme et leur croyances locales. Le nouveau cocktail résultant serait peut-être alors capable de rendre la religion un peu plus intéressante...

jeudi, janvier 24, 2008

Faire travailler son instinct

Il semble évident que le monde animal ne peut guère survivre qu’en comptant très largement sur l’instinct. Une qualité que nous avons malheureusement perdu depuis notre enfance, dès qu’a commencé notre éducation et notre assimilation culturelle. Notre instinct s’est alors replié dans un recoin de notre esprit et depuis, il nous a fallut utiliser toutes les règles de conduite et de raisonnement qui appartiennent à la société dans laquelle nous vivons. D’un point de vue de sexes, il semblerait qu’en général les femmes soit d’avantage capable d’utiliser leur instinct que les hommes, mais dans l’ensemble, les humains sont peu enclins à compter sur cette puissance ressource programmée dans chacun de nous. Comment est-il alors possible de ré-apprendre à capter notre instinct avec suffisamment de confiance pour s’en servir au quotidien afin de résoudre nos dilemmes, répondre à nos questions, esquisser nos desseins et atteindre nos buts ? Je suis assez convaincu qu’une façon d’y arriver consisterait à comptabiliser les résultats de nos intuitions et de nos inspirations, que nous les écoutions ou que nous les ignorions. Cela peut paraître fort difficile à mettre en pratique, mais je ne vois pas d’alternatives. A partir de ce suivi, où succès et échecs seraient scrupuleusement enregistrés, il conviendrait alors de bien reconnaître les signaux reçus sous forme d’images mentales ou d’inspirations subconscientes pour pouvoir s’en servir de façon pratique. Si quelqu’un a suivit une telle approche, j’aimerai bien en connaître les résultats et voir comment il est possible de retrouver et de conserver cet instinct animal qui sommeille en nous. Comme ce sujet me passionne, attendez vous donc à lire bien d’avantage à son propos.

mercredi, janvier 23, 2008

La branche française du ski en déclin?

Depuis que Jean Vuarnet avait établit la crédibilité de Rossignol en 1960 en remportant l’Or Olympique à Squaw Valley et qu’en 1968 Jean-Claude Killy allait, sur une très longue période, assurer la domination des marques française après sa triple victoire Olympique de Grenoble, toutes les marques qui semblaient jusqu’alors imbattables dirigent aujourd’hui leurs spatules vers... le bas. Lors des récentes cessions de Salomon et de Rossignol à Adidas et Quiksilver, cet héritage doré à amorcé son déclin. Dans les deux cas, Adidas - plus tard Amer - et Quiksilver ont acquis des usines, des marques, des brevets et des organisations commerciales mais n’ont pas reçu la vision et la passion qui habitaient Georges Salomon ou Laurent Boix-Vives, leurs fondateurs et patrons respectifs. Une fois l’affaire conclue, ces éléments si essentiels se sont vite taris et immédiatement des fissures sont apparues un peu partout sur l’édifice. Le caractère saisonnier de la branche du ski en fait un domaine à la fois dysfonctionnel, difficile à gérer et en l’absence d’une passion sans limites, la survie et le succès d’une entreprise sont peu probables. Faire de l’argent ne peut en aucun cas être la seule motivation ; il faut également qu’existe une compréhension complète du secteur d’activité et une passion sans bornes pour le sport si l’on veut réussir à long terme. Ce dont on besoin les sociétés comme Rossignol et Salomon, ce sont d’avantage de gens de terrain passionnés et beaucoup moins de cadres obsédés par le court du titre sur les places boursières...

mardi, janvier 22, 2008

Dépêches-toi d’attendre!

Pour la deuxième année consécutive j’ai choisis de faire du bénévolat à la station voisine de Deer Valley pendant la coupe du monde de ski acrobatique. Alors que l’administration de ce programme est excellente, il est difficile d’en dire autant de l’organisation du travail sur les pistes. Mon travail consiste à transporter et mettre en place le matériel qui doit être amené à pied d’œuvre pour cette série de manifestations. J’ai fait un peu de ça, mais en fait j’ai d’avantage pellé la neige et attendu de longues heures avant de savoir ce qu’il allait falloir faire (parfois, il était impossible d’être informé et le reste du travail était annulé.) Les taches à accomplir restent à peu près les mêmes d’une année sur l’autre, mais personne ne semble s’en souvenir et ne sais pas par quel bout commencer. De plus la personne responsable du travail des bénévoles est nouvelle chaque année et ne semble avoir aucune idée de ce qu’il faut faire. Une procédure écrite serait fort utile pour éviter tous ces temps morts, mais tout deviendrait alors si parfait que les volontaires risqueraient de trouver le travail beaucoup trop ennuyeux !

lundi, janvier 21, 2008

Les grands magasins de bricolage

Les grandes surfaces sont-elles toutes aussi mauvaises en matière de service, coté pratique, formation du personnel et de système informatique ? Pas nécessairement si je me base sur mon expérience avec Costco (un magasin de super-gros, style Carrefour,) mais toutes ne sont pas les mêmes. Ce qui suit relate mon expérience lors d’un récent achat à Home Depot (aménagement maison en tout genres.) Pour commencer, il n’y a pas suffisamment de personnel disponible et les quelques individus qui y travaillent semblent totalement égarés. Dans de nombreux cas, les chefs de rayons sont des hommes âgés qui luttent avec un système informatique pas pratique du tout, et qui de plus semblent démunis de tout sens pratique. En somme, ils ne semblent ni recrutés, ni formés comme ils le devraient. Au lieu d’avoir offert une prime de licenciement de 140 millions d’euro à son ancien PDG, Home Depot aurait du investir cet argent dans une informatique moderne afin d’augmenter la productivité de ses employés. De plus leurs offres promotionnelles sont très compliquées à satisfaites et sont présentées de façon trompeuses (le magasin fait tout pour que consommateur baisse vite les bras et laisse tomber,) la philosophie semblant être qu’il faut rendre la vie difficile au client. Juste parce que ce magasin est près de chez nous, nous venons juste de faire une commande importante en appareils ménagers pour notre nouvelle cuisine, mais le processus fut horrible et mon conseil est d’éviter Home Depot autant que faire se peut !

dimanche, janvier 20, 2008

Fête prénatale

Aux Etats-Unis, il est coutumier de célébrer la venue prochaine d’un bébé en invitant la future maman et ses amis à se réunir quelques semaines avant l’heureux événement. C’est ce qui s’appelle un baby shower. Samedi dernier, pour la circonstance, des amis de Thomas et Juliette avaient tout organisé et ont invités à leur maison de Salt Lake City toutes les bonnes connaissances de ces derniers pour fêter le futur événement. La nourriture était excellente, l’ambiance festive, et pour clôturer le tout, la future maman ouvrit des tas de cadeaux en présence de tous.

samedi, janvier 19, 2008

Bénévoles

Cette année, pendant le Festival du Film de Sundance à Park City, mon épouse et moi-même sommes bénévoles et vendons de la nourriture et des boissons au profit du cinéma d’art et d’essai que nous avons la chance d’avoir en ville. Notre travail commence tôt à 7 heures et fini trois heures plus tard. Là, sous une tente, nous vendons café, thé, soda, eau minérale et pâtisseries aux festivaliers qui pour la plupart sont encore endormis et se débattent pour trouver un bon fauteuil à la première représentation de la journée qui débute à 8 heure et demie. La tache est facile, divertissante et débute notre journée d’une manière très active qui continue souvent avec des films que nous voyons pour notre propre plaisir. En somme, le bénévolat idéal...

vendredi, janvier 18, 2008

Le festival du film de Sundance

Enfant chéri de Robert Redford, le festival a ouvert ses portes hier soir à Park City. Une tradition qui dure maintenant depuis plus de vingt-ans, cette manifestation fait une grande place à la nouveauté et à l’inattendu tout en constituant une occasion unique pour quelques 50 000 artistes, mordus du cinéma et professionnel de la branche qui viennent dix jours durant se plonger dans ce qu’il se fait de mieux en matière de cinéma indépendant. Cette foule massive crée des embouteillages inextricables et apprécie pleinement l’atmosphère de Park City, à la fois détendue et électrique.

jeudi, janvier 17, 2008

Sapins de Noël recyclés

En Janvier, notre petite ville nous offre l’option de recycler les arbres de Noël. Comme il est impossible de s’en débarrasser au travers des ordures ménagères, à moins bien sur de débiter l’arbre et de loger dans nos énormes poubelles de 190 litres, ou simplement de les brûler, on peut les amener à un point de collecte central. Là, prés de 1000 arbres attendent d’être transformés en particules minuscules par le personnel municipal au travers d’un broyeur industriel loué pour l’occasion. Je me suis livré à un calcul rapide et j’ai conclus que cette opération coûte aux contribuables entre 10 et 20 Euros par arbre, un prix bien lourd pour nos décoration festives. La municipalité devrait sans doute songer à lever une surcharge fiscale pour tout sapin vendu dans les environs autour des fêtes de fin d’année et ainsi absorber cette dépense considérable. Un autre aspect de la discussion est bien évidemment de choisir un arbre en pot, qui sera replanté après Noël, ou encore un sapin en plastique et, pourquoi pas, se passer tout simplement de conifère. Tout autant d’alternatives à considérer…

mercredi, janvier 16, 2008

Un regard frais sur le ski

Mon expérience de skieur en a vu de toutes les couleurs. Ce que je veux dire est qu’après avoir appris le sport lorsque j’étais enfant et adolescent, je l’ai enseigné de manière intensive jusqu’à l’âge de 26 ans et n’ai pratiquement plus skié pendant les huit ans où j’ai vécu à New York. Des mon retour dans les montagnes, il y a maintenant plus de vingt-deux ans, je me suis remis à skier avec un appétit féroce and avec une optique totalement transformée. J’ai alors pratiqué le sport exclusivement par plaisir et, ce faisant, j’ai vraiment cherché à comprendre ses principes fondamentaux sans m’encombrer de dogmes et d’idées reçues. J’ai pris beaucoup de recul et j’ai pu dégager ainsi un nombre d’approches que j’ai testé avec succès et qui je crois sont à la base d’une technique essentielle du ski. Si vous êtes intéressés, vous en saurez plus très bientôt !

mardi, janvier 15, 2008

Coïncidence !

Hier, nous avons reçu deux cartes de voeux en provenance de France. Cela serait fort banal si ce n'était que :
• Chacune venait de notre famille (notre nièce et cousin)
• Elles avaient été postées ensemble (le 9 Janvier)depuis le même bureau de poste
• Elles nous sont parvenues exactement à la même date (le 14 Janvier)
• Les deux cartes étaient absolument identiques !
Maintenant dites-moi, quelle sont les chances pour un tel concours de circonstances ; une sur un million ?

lundi, janvier 14, 2008

Coup de pouce: Skis Scott

Avec notre superbe poudreuse, j’ai pris plaisir à étrenner mes nouveaux skis Scott Mission et pas simplement pour quelques virages, car cela fait maintenant trois jours que je skie avec. Les skis qui sont cinq centimètres plus courts que mes planches habituelles sont très stables et se sont comportés à merveille dans l’abondante neige que nous venons de recevoir. Maintenant, je n’ai plus qu’à faire huit virages là où il me fallait en faire dix auparavant. Les semelles sont très rapides et les skis si faciles à manœuvrer qu’il font maintenant partie de moi. Bon travail Scott !

dimanche, janvier 13, 2008

Pas de temps pour tout skier!

La pratique du ski me déchire. J’adore ce sport, mais trouve que celui-ci dévore tout mon temps. Le ski est une activité prisonnière de sa logistique qui demande beaucoup de préparation (s’habiller, se rendre sur les pistes et s’équiper) avant d’embarquer sur la première remontée mécanique. Après le ski, c’est la même chose, mais à l’envers. Je ne parle même pas ici de trouver un endroit pour se garer (si l’on part un peut tard) ou du forfait, des gants et du bonnet que l’on découvre avoir oublié une fois rendu sur place. Après ma rupture de tendon d’achille la saison dernière, j’avais décidé de réduire le nombre d’heures skiées au cours de l’hiver, tout comme un alcoolique repentant réduirait sa consommation quotidienne. Vais-je y parvenir ? Peut-être bien, car il y a tellement d’autre choses qui me passionnent que j’ai la sensation que le ski me les vole. Comme de travailler sur mes investissements, d’écrire mon blog et d’autres projets, de m’informer, de lire, et enfin de travailler autour de la maison. Devrais-je considérer mon dilemme comme un signe que je suis un gros gâté bien décadent ? Cela se pourrait bien...

samedi, janvier 12, 2008

Se forger une opinion

Nous vivons et mourrons avec nos opinions, mais comment les adoptons nous et comment celles-ci germent-elles en nous ? Il me semble qu’il existe deux façons d’acquérir ses propres opinions ; une manière facile (et paresseuse) et une autre, beaucoup plus difficile. La première consiste à adopter certaines idées parce que nous les aimons bien, qu’elles nous ressemblent ou qu’elle nous touchent très spécialement. La seconde pourrait inclure ces mêmes idées et y ajouter certains concepts qui nous intriguent. Si l’on est alors prêts à rechercher et étudier l'ensemble, et si nous adoptons le résultat, celui-ci fera de nous des experts en la matière. Les expériences vécues et en particulier celles qui sont chargées en émotions fortes vont aussi contribuer à façonner les opinions qui nous habitent. Il semble évident que les positions que nous développons ainsi vont rester avec nous plus longtemps et vont nous êtres très utiles. Ainsi seront nous prêts à prendre des risques pour les défendre et bien capable de nous en servir pour convaincre. Les opinions faciles et superficielles sont généralement difficile à défendre car il est quasiment impossible de connaître leur véritable substance si celle-ci existe. Cela peut paraître simple mais c’est cependant fondamental. Si vous voulez que vos opinions vaillent la peine d’être défendues, assurez-vous qu’elle contiennent toute la substance requise !

vendredi, janvier 11, 2008

Accros du ski

Mon épouse croit que je suis tombé dans la dépendance par rapport au ski. Je pense que cette dépendance est moyenne ; tout du moins c’est ce qu’a déclaré le docteur lors de mon dernier bilan de santé. D’accord, si vous voulez parler de vrai accro, j’en connais un ; il s’agit de mon ami Dave S. Voyez un peu : L’homme a son bureau au sommet de Jupiter, le point culminant de Park City, à 3000 mètres d’altitude. Pas simplement un bureau avec vue dans deux directions, mais sur 360 degrés ! Si vous le cherchez vous le trouverez en train de conclure une brève réunion à West Face ou en train de retourner une situation à War Zone. Il pourrait tout aussi bien surgir des arbres de Silver Cliff ou prendre un petit déjeuner virtuel à Main Bowl en avalant de généreux jets de poudreuse. Si vous voulez éviter ou encore aggraver ce genre de dépendance évitez tout contact avec cet homme. Il inspire les faibles comme moi et si vous êtes enceinte, changez vite de trottoir, son influence pourrait affecter le fétus du skieur que vous portez. La dernière fois que nous avons skié ensemble, il ne cessait de répéter « c’est la dernière, c’est la dernière » mais il refaisait une piste en dépit de mes supplications amicales. Évidemment, Dave ne peux rien entendre, il va bien trop vite ! Il a même l’audace de me traiter de « fou de français » quand c’est lui le « fou de canadien. » Maintenant, ça suffit ; quelqu’un a-t’il le numéro de téléphone de Skiholiques Anonymes ?

jeudi, janvier 10, 2008

Honorons les dieux des neiges

Pendant les vingt-trois hivers que nous avons passé à Park City, la neige n’a jamais manqué au rendez-vous et à une exception près a toujours été fort abondante. En dépit de ne commencer qu’en décembre au lieu de novembre comme à l’habitude, cette nouvelle saison ne fait pas exception à la règle. Cette dernière semaine a vu l’arrivée d’une tempête, qui après avoir transité en Californie, nous a frappé très fort et a répandu sur tout l’Utah une épaisse couche de neige. Au sommet des remontées mécaniques de Park City, on mesure maintenant près de 2 mètres de neige et j’en compte au moins 75 centimètres dans notre jardin. Le long des rues, les murs de neige grandissent et cela est d’autant plus spectaculaire dès que l’on se dirige vers le coeur de la vieille ville où déneiger est un véritable cauchemar, particulièrement à quelques jours du Festival du Film de Sundance. C’est ainsi qu’en dépit de nos soucis bien légitimes de réchauffement planétaire et nos craintes que la neige risque vraiment de devenir un sujet « d’antan ,» les dieux des neiges sont restés bienveillants avec nous. Sans doute est-ce la une preuve, que le culte quasi-quotidien que je leur voue sur les pistes est entendu en haut-lieu et réussit faire tomber une multitude de flocons !

mercredi, janvier 09, 2008

À table!

Dehors il neige, il fait un froid de canard, et cela doit être affreux d’être une pie à Park City. Pour soulager la souffrance de ces oiseaux locaux, Evelyne aligne des portions de pâtisserie sur la main courante du balcon et nous assistons à un véritable pont aérien de pies qui atterrissent sans arrêt pour prendre livraison de leur déjeuner. Il parait évident qu’un bon nombre d’entre-elles outrepassent le territoire de celles qui se considèrent légitimement chez elles autour de notre maison, mais la nourriture est trop tentante. Tout finit donc par un jeu de « chat et de souris » et en quelques minutes tous les morceaux sont emportés par ces habiles pilotes. Les plus ambitieuses embarquent parfois deux portions dans leur becs ce qui rend leur décollage un peu plus précaire, mais que voulez-vous, cela fait partie de la vie en altitude!

mardi, janvier 08, 2008

Mon président idéal

Quand je regarde les candidats présidentiels en lice pour les élections primaires, je me gratte la tête ; où est le président idéal ? Il me semble en effet impossible de le, ou la trouver.

Il nous faut un président moins influencé par la religion mais d’avantage capable de nous guider tous et de nous inspirer fortement afin de reconstruire ce pays. Un meneur qui peut engager de manière constructive notre congrès tout entier, bien articuler ses attentes et faire travailler nos parlementaires pour le bien commun. Un président dont l’ordre du jour doit commencer par ré-équilibrer le budget, absorber la dette extérieure et s’attaquer aux « trous » qui vont très vite se manifester avec le financement des retraites et des soins médicaux qui y sont liés. Nous avons également besoin d’un président prêt à s’attaquer au financement des campagnes électorales et capable de minimiser l'influence des lobbies à Washington, d’éliminer les faveurs excessives concédées par les parlementaires à leurs élus locaux, de s’attaquer aux subventions agricoles et d’entreprendre une vraie reforme de la fiscalité. Pendant que le président y est, pourquoi ne pas éliminer le collège électoral et faire en sorte que nous puissions élire son successeur au suffrage universel ? Il nous faut également un président qui ait le courage de prendre en main tous nos problèmes de santé et faire l’effort d’aller dans la direction de ce que font les autres nations développées dans ce domaine. Il est tout aussi important que ce nouveau président s’assure que les agences fédérales de contrôle telles que le FDA ou le FTC soient proprement financées, avec le personnel nécessaire, afin de pouvoir remplir leur rôle. L’immigration est plus qu’un problème national, c’est en fait le résultat de tensions qui existent entre pays pauvres et pays nantis, et pendant qu’il doit être résolut pour répondre à nos priorités nationales, il doit aussi être envisagé en concertation avec le reste du monde.

Sur le front international, nous devons avoir un chef capable et disposé à engager les autres pays sous la forme d'un dialogue positif. Cela commence par les Nations-Unies, Israël, l’Iran, la Russie, la Chine et l’Inde, parmi d’autres. La résolution de la crise israélo-Palestinienne doit être la priorité absolue de ce nouveau mandat. Le président doit être à même d’exiger des résultats et si Israël fait obstruction, mettre toute la pression nécessaire et s’il le faut, couper toute subvention. Au même moment il lui faudra quitter l’Irak aussitôt qu'humainement possible, rectifier le tir en Afghanistan et exiger d’Hamid Karzai qu’il diversifie son petit commerce de pavot en une activité plus durable et moins dommageable pour le reste du monde. Il faudra alors qu’il exerce pleinement son influence et mette toute la pression pour dénucléariser Israël, le Pakistan et l’Inde, et s’acheminer vers une réduction importante de l’arsenal nucléaire des autres nations impliquées. Bien sur, il lui faudra arrêter de soutenir les régimes tyranniques et s’il reste un peu de temps, engager Cuba de manière à ce que l’île-nation retombe enfin dans le concert des nations-amies.

Sur le front planétaire, il faudra que notre président prenne soin de notre bonne vieille terre et commence par donner le bon exemple. C’est là une merveilleuse occasion pour ce nouveau chef d’état de rallier tous ses concitoyens autour d’une noble cause, capable de capturer les imaginations et visant cette fois-ci le développement d’énergies nouvelles au lieu de retourner faire un voyage nostalgique sur la lune et d'aller jusqu'à convoiter Mars.

Maintenant que mon regard se tourne justement vers le ciel, je me demande où se cache ce candidat idéal ?

lundi, janvier 07, 2008

Ski facile

S’il existe un élément négatif à propos du ski c’est bien sa complexité et les logistiques qu’il faut mettre en œuvre avant d’être prêt à aborder les pistes. Le propos de ce jour a pour but de découvrir si certaines stations sont meilleures que d’autre en ce qui concerne leur facilite d’accès. Dans combien de stations de ski est-il possible de garer sa voiture, mettre ses chaussures et simplement marcher quelques mètres pour sauter sur un télésiège ? Et puis quand le temps est revenu de rentrer, faire juste l’inverse, et s’il y a assez de neige pour couvrir l’asphalte, glisser jusque vers son véhicule ? Je ne parle pas bien entendu de logement situé en bordure de piste. Dans très peu d’endroits, n’est ce pas ? Et bien, c’est encore possible à Park City, où cela fait partie de ma routine depuis maintenant vingt-trois saisons d’hiver. Pas moyen de faire cela aux stations voisines de Deer Valley ou des Canyons, encore moins dans des stations comme Aspen, Vail ou Whistler. Que représente cette facilité d’accès pour moi ? Un avantage énorme ; en fait c'est la raison essentielle pour laquelle je reste fidèle à Park City Mountain Resort.

dimanche, janvier 06, 2008

Combinaison recyclée

Que faire avec la vieille combinaison de ski des années 70 ou 80? On peut en faire don à une organisation caritative, mais je doute que beaucoup d’individus puissent vraiment l’utiliser en Afrique ou en Asie. D’abord, il y fait trop chaud et ensuite les couleurs discutables et rapiécées seront sans doute jugées d’assez mauvais goût par des populations qui n’on jamais entendu parler de sports d’hiver. À mon avis, il n’y a qu’une façon politiquement correcte de recycler ces ensembles sportifs ; s’en servir pour les activités de déneigement, qu’elle soit effectuées au moyen d’un simple pelle ou d’une fraiseuse. Dans tous ces cas, la combinaison de ski représente le vêtement idéal. Sa construction « monobloc » empêche toute infiltration de neige qui pourrait entrer en contact avec une peau humaine pas très bien réveillée en début de journée. De plus, parce que beaucoup d'entre nous ont acquis quelques kilos supplémentaire pendant les 20 ou 30 ans qui viennent de s’écouler, le port d’une combinaison devenue moulante va amplifier les formes corporelles et nous rendre ainsi très impressionnants. Ceci peut être utile si nous nous trouvons en présence d’un puma qui rode dans le voisinage au petit jour (ces derniers jours, un félin de ce genre terrorise justement notre quartier de Park City.) L’avantage principal cependant est que les voisins ainsi que les passants vont apprécier le professionnalisme d’un déneigeur ou d’une déneigeuse qui a fait l’effort d’endosser un uniforme fonctionnel pour faire son travail.

samedi, janvier 05, 2008

Parlons dénivelé!

Les spécialistes pensent que la meilleure façon de mesurer la quantité de ski pratiquée est de compter le denivelé accumullé. Je suis d’accord avec cette approche. Lorsque je skie, je tiens un compte de mon denivelé journalier ainsi que du total saisonier. Alors que skie plus de 300 000 mètres de denivelé par an depuis que je suis à la retraite, les occasions de battre un record journalier sont assez rares. D’abord il faut trouver une remontée mécanique à la fois raide et rapide, ce qui n’est pas toujours facile. J’en avais deniché une à Sunshine Village, près de Banff au Canada, ce 30 Mars 2003 lorsque je descendait 14 260 mètres en quatre heures et demie, ce qui représente 3 170 mètres à l’heure. C’était très dur car il fallait skier sur une pente fort raide et dans de mauvaises condition de neige, juste en dessous de Goat’s Eye, un télésiège débrayable. Le lendemain, je ne pouvais plus descendre les escaliers de l’appartement où je séjournais ! Le 10 Mars 2005, je battais ce record à Park City, sous le télésiège de Silverlode en totalisant 15 430 mètres. Cette piste était cependant dammée, pas vraiment raide et somme toute assez facile comparée à celle de Goat’s Eye. Cette année, je projete de m’approcher des 20 000 mètres pour fêter mes 60 ans. Cela devrait se produire ces prochains jours, à la station de Deer Valley, sous le nouveau télésiège rapide «Sultan» qui dessert 536 mètres de denivelé sur une massif très pentu. Mon record devrait alors tomber ; enfin je l’espère...

vendredi, janvier 04, 2008

Temps, argent, santé et amour

Comme je l’annonçais dans mon blog d’hier, voici l’analyse de tous ces éléments qui désormais incluent l’amour. Si nous commençons à partir de la pire des situations et remontons vers la perfection, ce qui suit représente ma façon de voir les choses :

1. Rien du tout – Aucun Point
Pas de temps, de santé, d’argent et d’amour. La véritable catastrophe; cela ne peut pas être pire
2. Rien que du Temps – Un Point
Si le temps est long, cela ne peut qu’aggraver l’absence des trois autres éléments
3. Rien que de l’Argent – Deux Points
S’il y en a vraiment beaucoup cela permettra d’acheter un peu de temps et de santé (désolé, mais on n’achète pas l’amour !)
4. Rien que la Santé – Trois Points
Un bien qui est très tangible and qui nous permet au moins de survivre
5. Rien que l’Amour – Quatre Points
Une situation exclusivement romantique, mais cela suffira-t’il pour compenser les trois autres éléments manquants (désolé, on ne vend pas et on n’échange pas l’amour pour autre chose !)
6. Temps et Santé – Cinq Points
Peut-être très élémentaire, mais capable de fonctionner correctement pour la plupart d’entre nous
7. Temps et Argent – Six Points
Un ensemble un peu limité, mais cependant capable d’acheter un peu de temps et exceptionnellement un tout petit peu d’amour
8. Temps, Santé et Argent – Sept Points
Tout à fait fonctionnel, mais tout de même un peu froid et trop cartésien !
9. Argent et Amour – Huit Points
Bien conserver quelques Euros pour s’acheter une petite santé et un peu de temps perdu s’il s’en trouve
10. Temps et Amour – Neuf Points
Les parfaites conditions pour un amour sans fin si l’on peu se passer de santé et d’argent
11. Temps, Argent et Amour – Dix Points
Devrait pouvoir fonctionner sur une île tropicale ; éviter les contacts afin de ne pas tomber malade !
12. Santé et Argent – Onze Points
Cela peut fonctionner, mais le manque de temps aura du mal à contenir le manque d’amour
13. Santé et Amour – Douze Points
Pas si mal dans la mesure où il est possible de faire vite pour acheter et apprécier des tas de choses pour peu d’argent
14. Santé, Argent et Amour – Treize Points
Bien faire attention d’apprécier chaque élément dans une durée de temps restreinte, à moins qu’il soit également possible d’acheter un peu de temps perdu
15. Temps, Santé et Amour – Quatorze Points
Tout est proche de la perfection dans la mesure où tout ce qui peut, où doit s’acheter, peu se faire à très bon marché
16. Temps, Santé, Argent et Amour – Quinze Points
L’extase ? En tout cas une vie parfaite

Je suis bien conscient que tous les eléments discutés sont fort peu nuancés et que de ce fait il existe d’avantage de possibilités. Si toutefois vos vues différent des miennes, nous aimerions tous les connaître. Ne soyez pas timide, écrivez donc un commentaire et expliquez votre opinion en détail !

jeudi, janvier 03, 2008

La puissance de l’amour

Dans un blog précédent, j’effectuais de multiples combinaisons des mots « argent », « temps » et « santé ». Pour des raisons qui m’échappent, et malgré son universalité, je n’avais jamais songé à inclure « amour » dans cette analyse. Ceci m’est apparut alors que je pensais aux souhaits offerts pour le Nouvel An qui tournent typiquement autour de la santé et la prospérité sans jamais trop mentionner l’amour. Comme le chantaient autrefois les Beatles, « c’est d’amour dont on a tous besoin .» Quelle grave oubli ! Peut-être est-ce parce que je suis un gars manquant un peu de sentimentalité, mais il n’existe aucune excuse pour cette omission. D’accord, le fait d’inclure l’amour va compliquer l’équation, mais cela devrait amener des résultats fort intéressants car l’amour ou la passion - son équivalent - vont contribuer à humaniser le débat. Attendez-vous donc prochainement à lire la comparaison de ces quatre éléments et ses résultats.

mercredi, janvier 02, 2008

Skier avec les jeunes…

Le ski est un sport idéal pour les familles. Ceux d’entre-nous qui skient et ont des enfants, ont tous étés enchantés d’emmener leurs progéniture sur les pistes lorsqu’elles étaient encore petites, et les ont vu faire des progrès fulgurants jusqu’au moment où les parents se sont rapidement fait rattraper et les rôles se sont carrément inversés. Qu’il s’agisse de bambins, d’adolescents ou de jeunes adultes, ce plaisir reste le même. Pendant les vacances de fin d’année, j’ai eu le bonheur de skier avec ma fille et mon fils et à chaque fois nous avons vécus d’excellents moments. Se retrouver dans un cadre où la tension n’existe pas, où l’on peut parler de tout et de rien en remontant le télésiège est extraordinaire. Même si nos enfants ne skient pas très souvent, c’est un plaisir de les voir se replonger dans le sport et retrouver leur technique dès le premier virage. J’espère que ces rendez-vous sur neige continuent pendant longtemps, ne tardent pas d’inclure des petits-enfants, et demeurent une expérience pareille à celle de ces derniers jours...

mardi, janvier 01, 2008

Vol 2008: Embarquement immédiat!

Une nouvelle aventure et une année toute neuve nous attendent ce matin. Attachez vos ceintures et attendez vous à une expérience de qualité! La page est parfaitement blanche, et que nous y soyions prêts ou pas, il y toujours un peu de place pour quelques bonnes résolutions; la balle est tout simplement dans notre camp! Oh oui, c’est aussi une année bissextile, et nous récoltons donc un jour de plus pour effectuer des tas de choses supplémentaires; maintenant, assez bavardé, décollons...