mercredi, juin 30, 2010

Bien étrange, notre rue

Nous vivons dans une rue assez bizarre, qui forme une boucle sur elle-même et notre maison est située près son intersection. Lorsque quelqu'un atteint cet endroit, tout devient confus parce que les deux rues qui se croisent portent le même nom et il devient très difficile de savoir où aller.
La plupart des gens semblent souffrir de carences en matière de visualisation spatiale et n'arrivent pas à saisir tout ce qui se passe autour d'eux. Nous voyons cela au quotidien lorsque nous observons des camionnettes de livraison dépourvues de GPS, des visiteurs ou des piétons, atteignant tous ce carrefour sans ne plus savoir où aller.

Hier, après notre course à pied quotidienne, nous étions assis sur notre banc de pierre devant la maison, et regardions le monde tourner. Notre attention fut attirée par un jogger solitaire qui, après avoir atteint cette fameuse intersection, semblait visiblement embarrassé, tirait vite une carte de sa poche et se creusait la tête pour comprendre où il se trouvait et par où il devrait poursuivre sa route. Après 5 minutes de recherche frénétique et sans succès, il finit par renoncer et rebroussa chemin. Quand il arriva près de notre maison nous lui avons demandé s'il était perdu, "Oui" a t-il dit; en parlant un peu avec ce jeune homme, il s'avéra qu'il était un étudiant français travaillant sur son doctorat, qui suivait un stage de math organisé par Princeton et qui a lieu chaque été à Park City. Nous avons expliqué la particularité de notre rue, ce qu'il a paru bien comprendre - après tout, il était surement très fort en mathématiques - mais toute cette histoire est un peu pour montrer qu'il nous faut peu de choses pour nous divertir!

mardi, juin 29, 2010

Trop âgé pour piloter, trop âgé pour légiférer?

Le décès du sénateur Robert Byrd, à 92 ans, toujours dans l'exercice de ses fonctions, est l'une de ces situations déplorables dans lesquelles les gens s'accrochent à leur poste politique beaucoup trop longtemps et attendent que la mort les emporte. Ne vous méprenez pas, je pense que Byrd était un bon politicien, avait des idéaux et s'est battu pour ceux-ci, mais ceci étant, l'homme était désespérément accroché au pouvoir.

Comme les pilotes de ligne qui doivent aujourd'hui quitter la cabine de pilotage à 65 ans, nos politiciens devraient en faire autant et ne plus être en mesure d'être élu au delà de 65 ans, ce qui signifierait que, dans le cas de nos sénateurs, 71 ans serait l'age maximum de présence au pouvoir. Cela laissera la place à du sang neuf, limiterai la corruption et nous donnerai enfin une plus grande chance d'avoir des politiciens d'avantage en phase avec leur temps, plus énergiques et moins séniles.

lundi, juin 28, 2010

Mes jours de pédales automatiques seraient-ils comptés?

À peine la saison de ski finie que sans même retenir mon souffle je me retrouvais à cheval sur mon VTT. Hier était déjà mon troisième jour de pratique et ma femme et moi nous retrouvions à la station des Canyons pour nous y amuser. Comme je dévale les pentes un peu plus vite à cause de mon poids élevé et grimpe assez rapidement grâce à mes grosses cuisses, il m'arrive de m'arrêter assez fréquemment pour attendre mon épouse. Ce dimanche, pour des raisons assez étranges, je trouvais le moyen de tomber de mon vélo à plusieurs reprises alors que j'étais presque à l'arrêt et que je ne parvenais pas à me libérer à temps de mes pédales automatiques. Je basculais alors lourdement tout comme les statues de Saddam Hussein lors de la libération de Bagdad. Cela s'est d'abord produit dans une très forte pente, dans laquelle j'ai littéralement fait des tonneaux dans un mixture de rochers et de buissons, et une autre fois au beau milieu du sentier étroit.

Couvert d'égratignures, de bleus et de sang, avec des trous dans ma veste, mes cuissardes et mon caleçon, mon énergie s'est soudainement évaporée et m'a fait réfléchir à une meilleure façon de connecter pieds et pédales. Après avoir fait un peu de recherche, j'en suis venus à la conclusion que, compte tenu de mon âge, de ma fragilité croissante et de mon désir de vivre longtemps et en bonne santé, je devais me débarrasser de ces pédales automatiques et, tout comme ma femme, revenir à des pédales dites « classiques. » Ma performance sera sans doute moins fulgurante, mais ma sécurité et ma longévité s'en trouveront fortement accrues pour le bien de tous et le grand malheur des médecins!

dimanche, juin 27, 2010

Le foot et moi

Les sports d'équipe ne sont pas ma tasse de thé; quand j'étais adolescent, j'ai tenté de jouer au foot et au rugby, et j'y étais si mauvais que je ne m'y suis jamais attaché. J'ai légèrement plus d'intérêt pour le basket, moins pour le hockey et aucun pour le baseball et le football américain. Maintenant, sachant cela, comment puis-je vivre avec l'actuelle Coupe du monde de foot, la défaite de l'équipe française et les assez bonnes performances des Américains?

Je vais, pour ma propre gouverne, essayer de m'expliquer tout ça au beau milieu de cette folie qui, sauf pour moi, semble posséder la planète entière. Beaucoup a été dit, écrit et pensé à propos de la débâcle française à ces championnats de football et jusqu'à présent, je n'ai guère été motivé d'y ajouter mon grain de sel. Encore une fois, je me fiche totalement de ce sport et ne l'observe qu'à une distance très sécurisée pour éviter qu'il affecte mes petites émotions. Je voudrais simplement dire que l'équipe française, qui était donnée de toute façon perdante, s'est fort mal comporté en Afrique du Sud.
Domenech, leur entraîneur a montré qu'il n'était pas à la hauteur de la tâche; alors qu'il y a des tas de Français qui ne semblent vivre que pour le football, il en existe encore quelques-uns, comme moi, qui n'en ont strictement rien à faire. En tout cas, la vie en France continue et tout le monde se prépare aujourd'hui à suivre le Tour de France et ses cyclistes bariolés.

Une chose qu'il faut bien comprendre, c'est que Raymond Domenech, l'entraîneur tant blâmé, a été mis en place par la fédération française de foot, un club bien typique de vieux bonshommes, qui de toute évidence a fait un très mauvais choix. Ce même entraîneur qui s'appuie sur toutes sortes d'outils bizarres, y compris l'astrologie, vivait dans le passé et a voulu s'accrocher à de vieilles formules dans l'espoir de reproduire la victoire de 1998 et la seconde place de 2004. Il n'a pas été capable de se remettre en question, et encore moins de s'adapter.

Comme beaucoup l'ont dit, les joueurs se sont comportés en prima donna, ont démontrés qu'il n'avait pas grand chose dans la tête, ne respectaient pas leur entraîneur, leur fédération, leur pays et étaient tout à fait incapables de créer un vraie une équipe. Bien sûr, je trouve tout cela regrettable, mais pense simplement qu'il s'agit là d'un recul temporaire et salutaire pour ce sport en France. Il offrira une excellente occasion de nettoyer la maison française de foot et de repartir à zéro.

Cette défaite humiliante n'a cependant rien à voir avec un déclin généralisé de la France, comme l'ont dit certaines mauvaises langues. Les français vont survivre, continuer à vivre pour manger et faire cette dernière chose particulièrement bien. Le football est juste un petit grain de sable dans la joie de vivre française. Quant à l'Amérique, le foot commence à rentrer dans les mœurs petit à petit, mais les autres sports professionnels ne sont pas encore sur le tapis. Il va falloir encore des tas de championnats du monde de foot pour commencer à faire une brèche dans les mentalités américaines ...

samedi, juin 26, 2010

L'arbre qui cachait la maison

Depuis que nous avons acheté notre petite maison, ma femme et moi étions en désaccord à propos de certains arbres et en particulier nos genévriers des Rocheuses (Juniperus scopulorum.) Au départ, nous en avions trois plantés devant notre résidence. Les deux qui se trouvaient de chaque côté de la porte du garage étaient tombés sous ma hache il y a déjà longtemps, après que je trouvais le moyen d'y introduire et de casser le rétroviseur extérieur de la voiture de mon épouse en faisant une marche arrière un peu trop rapprochée. L'arbre restant qui avaient été planté beaucoup trop près de la façade n'avait rien trouvé de mieux que de pousser à un angle de 45 degrés et n'avais jamais voulu corriger sa trajectoire. En cette fin d'hiver, de fortes chutes de neige avaient aggravé la situation en abaissant d'avantage cet angle. À part ça, cet arbre était tout à fait incapable de nous faire de l'ombre, de dissimuler notre maison ou encore d'étouffer les bruits de la rue, le rendant techniquement inutile.
C'est quelque chose que ma femme avait compris dès le départ; pas moi. Je ne peux pas me résoudre à couper un arbre, c'est quelque chose d'inacceptable, un peu une forme d'amputation. Je ne pouvais donc absolument pas me faire à cette idée, et encore moins l'exécuter, sauf bien sûr dans le cas des deux genévriers qui montaient la garde de part et d'autre de la porte du garage. Avant-hier, alors que je tondais la pelouse, mon outil de finition s'était prit dans les guirlandes électriques de Noël que j'avais laissé sur l'arbre et provoquait une brève colère de ma part qui condamnait ainsi le malheureux à ma grande surprise et à celle de ma femme. J'étais enfin arrivé à la conclusion que cet arbre était un cas désespéré et devait maintenant y passer. C'est ainsi que la plus grande partie de la journée d'hier fut consacrée à abattre ce conifère, qui ne sera désormais plus qu'un souvenir pour les quelques privilégiés qui lisent ce blog, tout comme pour moi et mon épouse.

vendredi, juin 25, 2010

Travailler, vieillir, souffrir

Chaque saison amène des tâches domestiques bien particulières qui ne manquent jamais de tester notre détermination et notre forme physique. Le seul problème est, qu'au fil des ans, nos corps commencent à se rebiffer de façon assez virulente contre ces rites saisonniers. Prenez tout ce qui demande à beaucoup se pencher, comme le jardinage par exemple, nos dos de plus en plus raides ne semblent guère apprécier ce genre de contorsions. Les disques de notre colonne vertébrale ne sont plus neufs et n'ont plus tellement envie de fléchir. Contrairement aux joints de Cardan de nos automobiles, ceux-ci ne peuvent plus être remplacés, aussi ils craquent, se coincent et protestent.

C'est vrai, nous accumulons le kilométrage et la plupart d'entre nous ne sont désormais plus couvert par une quelconque garantie. Nous ne sommes plus comme à notre sortie d'usine et commençons désormais à bien sentir chaque nid-de-poule et autre imperfection de la chaussée. Le problème est que nous n'avons qu'un seul corps qu'il convient de bien faire durer et nous ne pouvons plus nous permettre les excès dont nous nous rendions coupable il n'y a encore pas si longtemps. Tout ceci semble expliquer qu'il y a probablement une bonne raison pour laquelle la plupart des pays avancés offrent la retraite quand leurs travailleurs atteignent le milieu de la soixantaine. Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui saurait - de manière légale, bien sûr - remettre le compteur à zéro?

jeudi, juin 24, 2010

Je pense à toi ...

Sans entrer dans des discussions ésotériques ou spirituelles, je voulais aborder aujourd'hui les avantages de penser à quelqu'un - disons, d'une manière positive - et de ses conséquences bénéfiques tant pour le penseur que pour l'objet de cette forme de communication. Mon instinct semble m'indiquer que c'est une bonne chose, même si le destinataire de ces bonnes vibrations a apparemment aucun moyen d'être au courant ou de détecter ce qui se passe. Cette pratique semble procurer beaucoup de plaisir à la personne qui génère la pensée.
Parallèlement, si la personne à qui la pensée est destinée est mise au courant de ce qui se passe, c'est à dire que quelqu'un pense délibérément et positivement à elle ou à lui, cela doit faire chaud au cœur, mais le problème reste qu'il faut avertir le destinataire de l'existence du processus. En l'absence de télépathie ou d'autre talent spécial qui échapperai encore à la communauté scientifique, cette pratique demeure malheureusement à sens unique, et en dépit de toutes ses mérites restent bien discutable. A moins que quelqu'un puisse prouver que ce n'est pas le cas; y a-t-il un volontaire?

mercredi, juin 23, 2010

Peut-on voir la preuve de votre revenu?

Un grand nombre d'individus dans le golfe du Mexique ont vu leur revenus partir en chute libre et en sont aujourd'hui à réclamer l'argent mis à disposition par le fond mis de coté par BP. Le problème est qu'il leur est nécessaire de fournir des justificatifs pour recevoir une indemnisation, et en l'absence de bulletins de paie, de dossiers bien ficelés ou de copies de déclarations d'impôts montrant les revenus gagnés auparavant, il est très difficile d'être indemnisé. C'est là un problème lié directement à la fraude fiscale, une arme à double tranchant.

Les petites et moyennes entreprises américaines jouissent d'un système parmi les plus laxistes au monde pour tricher sur leurs déclarations de revenu, et avec un contrôle fiscal quasiment inexistant, d'énormes sommes d'argent ne sont jamais imposées. C'est ainsi que cette économie de « dessous-de-table » se trouve toujours durement sanctionnée quand survient une crise comme cette marée noire qui s'avère aussi sévère que le percepteur ...

mardi, juin 22, 2010

Souhaiteriez-vous vivre ailleurs?

De temps en temps, je trouve qu'il est sain de se poser la question de savoir où nous aimerions vivre. Je ne défends pas ici le vagabondage tous azimuths, mais reconnais tout simplement que certains d'entre nous aiment constamment bouger, à la recherche d'un endroit idéal pour vivre, tout recommencer ou pour juste se la couler douce et bien profiter de la vie.

Pour rendre ce test plus efficace, je recommande que le choix d'un ce lieu soit tel que, si vous ne pouvions jamais en sortir, nous serions malgré tout satisfait, ce qui renforcerai le sens de la réponse obtenue. Je pense que nous devrions nous poser cette question à intervalles régulières, pour nous assurer que nous ne nous trouvons pas « au mauvais endroit et au mauvais moment » dans notre existence. Je viens de conduire ce petit examen la nuit dernière - silencieusement – tout en m'endormant. Ma conclusion fut très simple. Je suis très heureux là où je me trouve en ce moment. Mes envie de courir le monde se sont calmées et j'en conclus que je pourrais vivre à Park City pour toujours ...

lundi, juin 21, 2010

Pour en finir avec le ski

À un jour près, hier était presque le début de l'été, mais se trouvait être le dernier jour de ski de la saison par remontées mécaniques – tout au moins ici, en Utah. D'abord, je ne savais pas trop si j'allais y aller, mais il est bien difficile de lutter contre ce qu'il y a dans mon ADN, aussi j'ai fait les 63 kilomètres qui séparaient mon domicile des derniers virages d'une longue saison. Bien que le temps fut parfait, les conditions n'étaient pas superbes; vers 8h30 la neige était encore du vrai béton et rendait la vie assez difficile à la plupart des skieurs qui étaient arrives tôt. La neige était aussi généreusement parsemée de cailloux en tout genre et représentait un bon test d'agilité pour chacun.

Au début, il y avait peu de monde, mais quand la foule a commencé à apparaître, juste après 11 heures, c'était le signal pour moi de me préparer à partir. Tous le ski était concentre autour du télésiège « Little Cloud » et Snowbird décourageait aux skieurs et snowbordeurs de descendre jusqu'au pied de la station, mais en ce dernier jour, je ne voulais pas être une poule mouillée et reprendre le téléphérique pour descendre, aussi je décidais de skier tout en bas.

Les deux premiers tiers du parcours se passaient très bien, mais assez vite, ma descente tourna en une succession de déchaussage et rechaussage un peu trop fréquents, jusqu'à ce qu'il ne me reste littéralement plus de neige sur laquelle je puisse skier. Il m'a alors fallu descendre les 200 derniers mètres de dénivelé super raides parmi les arbres, les buissons et un sentier boueux jusqu'au parking et à ma voiture. Ce fut de loin la partie la plus difficile et la plus dangereuse de la journée, mais pour un skieur aussi « accro » que mois, cela en « valait encore la peine. » Rendez-vous à nouveau sur neige dans moins de cinq mois!

dimanche, juin 20, 2010

Valeurs changeantes

Je crois que nos valeurs personnelles sont souvent comme des girouettes. Elles changent un peu au gré du vent, et sont souvent influencées par nos différentes dispositions, nos bonnes et mauvaises fortunes, nos perspectives sur la vie et sont aussi le reflet de toutes nos joies et de nos tribulations quotidiennes. Peut-être qu'une minorité d'entre nous peut se targuer d'avoir des valeurs inébranlables, mais je présume que dans la plupart des cas, nos valeurs ne sont pas insensibles à nos cycles de vie, avec leurs hauts et leurs bas, et que si nos celles-ci ne changent pas toujours radicalement, elles se nuancent au fil de nos humeurs ...

samedi, juin 19, 2010

Les bons choix d'Apple

N'étant qu'en possession d'un iPod, Je ne suis qu'un client marginal de cette marque. Pourtant, j'admire cette entreprise ainsi que Steve Jobs, son fondateur, et suis devenu un fan de tout ce qu'ils sortent.
Ce fournisseur de produits de haute technologie est l'incarnation de tout ce qui est bien dans le monde des affaires, avec en particulier son obsession incessante pour l'innovation. Elle reste largement en tête de sa concurrence et on peut parier que les seuls qui s'en rapprocheront ne seront guère que des entreprises chinoises.

Apple montre qu'une culture qui cherche en permanence à rendre ses propres produits obsolète, qui s'engage généreusement dans la recherche et le développement et qui applique une discipline rigoureuse, est seule capable de se développer et de devenir particulièrement difficile à battre dans notre société moderne. Ce qui est le plus étonnant, c'est que le reste des entreprises dans nos pays dits développés, assiste impuissant au développement effréné d'Apple, sans trop rien faire, en restant apparemment pétrifiés et bouche bée ...

vendredi, juin 18, 2010

Pas impressionné par Tony Blair!

« Charlie Rose » est l'une de mes émission de télévision préférées. Hier soir, Blair y parlait de sa nouvelle responsabilité d'envoyé officiel du Quatuor sur le Moyen-Orient, regroupant les Nations Unies, l'Union européenne, les États-Unis et la Russie. Je n'ai jamais été un fan de Blair, mais cette entrevue l'a fait ressortir comme un « chien dans un jeu de quilles » par rapport aux réalités du conflit israélo-palestinien qu'il ne maîtrise pas du tout, contrairement à Charlie Rose qui conduisait l'entrevue. Il y a bien sûr deux éléments évidents contre Blair.

Tout d'abord, l'homme a de profondes préférences pour Israël, nées en partie de sa foi religieuse, et aussi parce qu'il a été un membre de longue date d'un lobby Pro-Israël au parti travailliste. D'autre part, comme la plupart des anciens dirigeants politiques, il est trop occupé a faire des gros sous en faisant des allocutions, des apparences spéciales et d'accepter des contrats de consultant; il n'a donc plus aucun temps à consacrer à sa mission officielle. Enfin, cela montre que certains hommes politiques ne sont bons qu'à se faire élire et ré-élire et pas grand chose d'autre. Je pense qu'il n'existe aucune étincelle imaginative chez Tony Blair, qu'il constitue en fait un obstacle dans ce processus de paix, et la meilleure preuve de cela restera son soutien inconditionnel à la guerre en Irak!

jeudi, juin 17, 2010

Lorsque l'inattendu devient priorité

Nous menons tous une existence qui est un panaché de bon et de mauvais moment. Nous faisons de notre mieux pour faire face à nos problèmes, exploiter les quelques joies qui saupoudrent notre existence et mélangeons tout ça pour mener une vie aussi plaisante que possible. C'est toujours à ce moment qu'un événement totalement imprévu tombe comme un cheveu sur la soupe et détraque tout. Il nous faut alors assimiler cette nouvelle réalité, l'accepter et continuer d'aller de l'avant, en prenant bien soin que cette nouvelle priorité (que celle-ci soit bonne ou mauvaise) soit bien intégrée à notre quotidien.

Être en mesure d'accepter cette toute nouvelle situation avec toutes ses injustices, ses bons cotés, ses aspect inattendus ou la perturbation qu'elle occasionne, est de loin le plus difficile, mais le plus tôt elle est digérée, le plus vite nous sommes prêts à l'intégrer le plus harmonieusement possible dans nos petites vies ...

mercredi, juin 16, 2010

Quelle est votre excuse?

Dans mon blog d'hier, j'ai découvrais que les excuses sont souvent au centre de notre vie et constituent la principale source de nos problèmes. Au fur et à mesure que le temps passe, nous devenons très doués pour nous appuyer sur des excuses de plus en plus douteuses quand nous sommes incapables de planifier, quand nous sommes incapables de rappeler nos correspondants, oublions nos rendez-vous, ne lisons pas ou n'étudions plus, ou manquons encore à l'entretien de toutes sortes de choses. Nous avons une excuse pour tout; pour ne pas apprendre l'espagnol, ne pas trouver le temps de faire notre déclaration d'impôts, ne pas faire d'exercice physique, reprendre un morceau de gâteau ou une autre bière. L'excuse est devenu notre pansement adhésif universel sans lequel nous ne pourrions pas vivre. Alors, pourquoi êtes-vous encore en train de regarder Facebook? Excusez-moi, je n'y avais même pas ... pensé!

mardi, juin 15, 2010

Dire et faire

Nous avons tous des grands projets, des idées uniques et des solutions originales à un moment ou un autre dans notre vie, dans l'espace d'une année, d'un mois ou même d'un jour. Pourtant, la plupart d'entre elles semblent sombrer très vite dans l'oubli, la procrastination ou l'indifférence. Ces initiatives se meurent car elles n'ont été ni testées, ni développées, et encore moins réalisées. Elle me font penser à une clinique d'avortement conçue sur les principes des chaîne de montage Ford. Nous aurions du agir pour chacune de ces initiatives, mais nous ne l'avons pas fait pour une foule de raisons et avons tous des tas d'excuses pour cela. Nous étions tout simplement trop en avance, trop pressés, trop limités, trop jeunes, trop pauvres ou n'avons pas pu les concrétiser à cause d'une personne, d'une famille, d'une entreprise ou d'un système de gouvernement qui nous empêchait d'arriver à nos fins.

Êtes-vous impressionné par toutes ces excuses? Vous ne devriez surtout pas, et si vous donnez le bénéfice du doute à celui ou celle qui n'a pas agit, vous avez tort, car il n'y a jamais de raison valable pour l'inaction! Afin de bien tirer profit de ce triste constat, je propose que nous réformions cette épidémie de paralysie et que nous apportions d'avantage de mouvement dans nos vies, appelons ça une bonne dose de dynamisme. Si nous mettions enfin la plupart de nos idées en pratique, nous lancerions une vraie révolution!

lundi, juin 14, 2010

Voteriez-vous pour ce type?

Il n'y a qu'un seul panneau d'affichage géant à Park City. Pendant un mois ou deux, il était utilisé pour promouvoir le dépistage médical, avec les lettres PROSTATE occupant tout l'espace disponible. Cette publicité bien singulière a été remplacée par une annonce politique, mettant en vedette Mel Brown, le député républicain sortant de notre 53ème circonscription en l'Utah. Non seulement M. Brown est républicain ce qui n'est pas mon truc, mais sa photo est particulièrement peu flatteuse et, franchement, je ne peu pas me résoudre à voter pour quelqu'un d'aussi moche. Peut-être que le message « prostate » demeure coincé dans mon esprit, mais je pense qu'il aurait du utiliser l'éléphant, symbole de son parti, à la place de sa bobine. D'accord, je le préfère quand même à Tony Hayward, le PDG de BP, mais là je plaisante et vais de toute façon voter pour son adversaire démocrate Glenn Wright; je l'ai vu et lui ai parlé quand je me promenais en ville hier et je peux vous assurer qu'il a une bien meilleure tête!

dimanche, juin 13, 2010

Le Japon hier, la Chine aujourd'hui?

C'est donc ça, la Chine est en passe conquérir le monde? C'est vrai, nous pensions exactement la même chose à propos du Japon dans les années quatre-vingt et voyez ce qui s'est passé; après des années pendant lesquelles les japonais achetaient tout ce qui était vendre, y compris la dette américaine sous Reagan, le pays du soleil levant s'est bel et bien effondré quand la bulle du Nikkei a soudainement éclaté.  À ce jour, ce pays n'a plus jamais été en mesure de se rétablir complètement. Ce scenario de montée en chandelle suivit par une chute retentissante pourrait-il se reproduire aujourd'hui avec la Chine? Qui sait; certains experts prédisent qu'une bulle massive centrée sur la spéculation immobilière, elle-même alimentée par le programme de relance massive organisé par la Chine, est de nature à faire tomber ce château de cartes.
Ma position est un peu plus nuancée en ce sens que je perçois d'avantage un danger venant de la corruption des valeurs traditionnelles chinoises entrant en collision avec une forme d'hédonisme à occidentale, le tout assortit d'une consommation débridée. Nous allons bien voir, mais au lieu de compter sur la chute du géant, nous ferions peut-être mieux de réfléchir à des démarches concrètes pour réécrire, réorganiser et redémarrer notre propre système économique ...

Victoire à la bataille de Lumbago

Après 19 jours de lutte acharnée, la bataille de Lumbago a été gagnée par ... injection! C'est vrai, ce bon docteur Zaman m'a vu lundi dernier, a examiné les films de mon IRM et a décidé que j'avais besoin d'une aide bien chimique pour terrasser le monstre qui avait pris possession du bas de mon dos. Le coup décisif était ainsi tiré, et deux ou trois jours plus tard, le dragon était terrassée pour de bon, du moins je l'espère ...

samedi, juin 12, 2010

Valeurs de dénivelé changeantes

Alors que je viens récemment de me pencher sur les records de dénivelé à ski, j'en suis venu à m'interroger sur la valeur de ce genre d'exploits. En fait, leur signification est assez faible lorsque les descentes sont effectuées sur des pistes faciles et bien damées. Dans la plupart des cas, la prouesse athlétique est mince, voire inexistante; il n'y a qu'à rester debout sur les skis et attendre que « cela se passe ... ». Par exemple, lorsque nous avons battu le record de dénivelé pour l'Utah en Janvier dernier à Deer Valley, je n'ai pratiquement éprouvé aucune fatigue, mais quand, huit semaines plus tard, il m'est arrivé de skier 25 fois sans arrêts sur « Ninety-Nine-90 » à la station voisine de The Canyons, j'étais presque sur les genoux. C'est juste pour dire que tous les « dénivelés » sont loin d'être tous les mêmes. La différence entre ce qui est facile et difficile peut se résumer a des variations allant du simple au double ou même au triple!

Les paramètres qui se cachent derrière cette énorme marge sont nombreux. Si nous commençons par la qualité de neige, on peu distinguer entre des pistes damées ou non (influence énorme!) La neige peut aussi être profonde ou peu profonde, poudreuse, lourde, fondante ou glacée, sans parler de tas d'autres nuances. À un moindre degré que la qualité de neige, le terrain joue également un rôle important. Si la pente est très raide, cela rajoute à la difficulté; même histoire si le terrain est irrégulier ou si il y a des obstacles comme des arbres, des rochers, et des barres rocheuses rapprochés. Ensuite, il y a des facteurs extérieurs comme la visibilité qui peut rendre les conditions infernales avec des conditions du type « jour blanc, » quand il neige en tempête ou par temps de brouillard.

Les variations de température extrêmes peuvent aussi contribuer à influencer la performance d'ensemble s'il fait trop froid ou trop chaud. Enfin, le trafic sur piste doit être nul ou le plus faible possible pour minimiser les risques de collision et pour permettre une vitesse maximum. Comme vous pouvez le voir, établir un record n'est possible que si toutes ces difficultés sont réduites à un minimum. Quand les conditions se corsent, un dénivelé de 34.366 mètres bien « tranquille » peut se réduire à la moitié ou au tiers, tout en demandant beaucoup plus d'efforts que pour obtenir le gros chiffre impressionnant!

vendredi, juin 11, 2010

La bonne nouvelle à propos de BP ...

Eh oui, il y a même une bonne nouvelle à propos de cette marée noire catastrophique et c'est tout simplement que cette sur-dose de folie va finalement pousser notre gouvernement à enfin faire quelque chose à propos de notre dépendance sur les combustibles fossiles qu'il soient extraits ici ou à l'étranger.

Nous avons la chance que ce désastre sans précédent se produise alors qu'Obama est président à la place de Cheney, et après toutes les photos de pélicans dégoulinant de pétrole – image bien plus puissante auprès de l'opinion publique que le tuyau coupé crachant des tonnes de pétrole dans la mer - même les plus bornés des américains vont peut-être comprendre qu'il est grand temps de se mettre à explorer autre chose que des gisements de pétrole ou de gaz. Peut-être même que nos républicains les plus entêtés seront enfin enclins à rechercher une alternative à la stupidité. Ce serait là un sacré changement, ce serait en fait une véritable révolution!

jeudi, juin 10, 2010

S'accrocher à mort

Certains d'entre nous sont déjà à la retraite, d'autres rêvent d'y arriver un jour, si possible plus tôt que jamais, mais beaucoup continuent à s'accrocher à tout prix, même si ceux-ci ont suffisamment mis de côté pour leurs vieux jours. Ces mêmes personnes semblent cependant terrorisées par la simple idée d'envisager un mode de vie différent. Alors dites-moi, pourquoi refusent-elles de lâcher prise? Une des raisons pourrait être que leur emploi actuel est leur vie et le quitter serait un peu comme de pénétrer dans un grand vide « spatial » sans ne rien savoir faire. Certains peuvent éprouver une peur d'échec personnel ou une crainte diffuse de devoir apprendre quelque chose de nouveau ou d'adopter de nouveaux comportements.

Enfin, il y tous ceux qui veulent continuer de faire de l'argent dont ils n'ont pas vraiment besoin, de s'accrocher au pouvoir et à une position dominante sur des individus, des idées et des biens matériels. Ces gens ont besoin d'être constamment reconnus en tant que notables ou célébrités et sont absolument convaincus qu'ils sont irremplaçables. Avec un marche du travail tellement amaigrit, prendre sa retraite quand vient son tour ne devrait-il pas devenir la décision la plus responsable qui puisse être prise?

mercredi, juin 09, 2010

Peur et probabilité

J'examine souvent la notion de peur et trouve qu'elle directement liée à notre expérience, notre manque de contrôle et nos niveaux de certitude ou de probabilité. Lorsque la probabilité de danger est clairement définie et demeure bien quantifiable, j'ai rarement peur et je peux clairement cerner mes limites ainsi que la marge de manœuvre à ma disposition. Lorsqu'au contraire, rien n'est bien clair ou discernable, que l'incertitude brouille
les cartes et laisse entrevoir un résultat improbable, c'est alors que j'éprouve la plus grande peur. Je peux vivre avec des risques important tant que je peux bien voir la bordure du chemin mais je me sens beaucoup moins sûr quand celle-ci devient floue, peu visible ou se met soudainement à bouger de manière imprévisible ...

François « Michigan » Rulland, 1936-2010

La station de ski d'Avoriaz a sa légende et ses héros, et François était l'un d'eux. Surnommé « Michigan » par l'engin de terrassement et déneigement sur pneumatiques du début des années soixante, il a piloté son impressionnante machine au tout début de la station; c'était l'homme à tout faire en matière de terrassement, de déneigement ou de convoyage des matériaux amenés sur la longue route enneigée reliant Morzine à Avoriaz; c'était lui aussi qui avait taillé les pistes de la nouvelle station, la plupart d'entre elles en pleine roche; toujours là pour aider et prêter main-forte, François est une importante page de l'histoire d'Avoriaz qui s'est tournée quand il nous a quitté brutalement ce 5 Juin.

mardi, juin 08, 2010

Liberté d'expression?

Fin Mai, Helen Thomas, correspondante et chroniqueuse de longue date à Maison Blanche, était congédiée par son agence ce dimanche et a du prendre sa retraite à l'âge de 89 ans. Dans un clip vidéo filmé le 27 mai dernier lors d'une manifestation sur le patrimoine Juif à la Maison Blanche, le rabbin David F. Nesenoff, a demandé aux journalistes présents ainsi qu'à Madame Thomas, de faire des commentaires sur Israël. Du tac au tac Helen Thomas a déclaré, « Dites-leur de foutre le camp de la Palestine. » Le rabbin lui a alors demandé,« Où faudrait-il qu'il aillent? » celle-ci a répondu: « Qu'ils retournent chez eux, en Pologne, en Allemagne, aux États-Unis et partout ailleurs. »
Helen Thomas venait de dire, ce qu'un grand nombre de gens pensent à propos d'Israël et de son occupation autant illégale qu'immorale de la Palestine. Ses propos n'étaient ni racistes, ni extrémistes ni encore antisémites, ils étaient juste un peu grossiers, mais cela en dit long sur la liberté d'expression aux États-Unis et à propos d'un sujet comme Israël où il est fort dangereux de s'aventurer. La différence entre la Chine, l'Iran, la Corée du Nord et les États-Unis, c'est qu'elle aura peut être des chances de ne pas être incarcérée pour ses propos. Encore une autre situation où la queue (Israël) remue le chien (notre pays). Espérons qu'Helen Thomas sera la première dans une future série de journalistes courageux qui oserons petit à petit à s'attaquer à petit à notre plus grand tabou politique!

lundi, juin 07, 2010

Où est le plaisir?

Après avoir lu mon blog relatant l'exploit du skieur de 67 ans qui vient d'accumuler 1,8 million de mètres de dénivelé à ski à la station de Snowbird, Patrick Wahle, de Toronto au Canada, a été lui aussi très impressionné par tout ce ski, en s'interrogeant sur les aspects techniques ayant contribué à cette performance comme les descentes sans arrêts, le fait de devoir se faufiler à travers les usagers et de devoir négocier au mieux les queues aux remontées mécaniques, mais le plus important est qu'il ait soulevé une question essentielle, en demandant simplement « où est le plaisir dans tout ça? »

En vérité, c'est quelque chose auquel je n'avais même pas pensé et c'est effectivement une excellente question de découvrir ce qui motive certains à battre des records juste pour le plaisir. Parmi ce genre d'individus, je ne pouvais guère m'empêcher de penser à Reinhold Messner ce fameux alpiniste italien, célèbre pour avoir fait la première ascension solo de l'Everest sans oxygène et pour avoir été aussi le premier à gravir quatorze « huit-mille » dans la région himalayenne.

Ces exploits étaient-ils juste motivés par le plaisir de grimper ou plutôt pour collectionner des records sans précédents? Il existe un passage bien étroit entre plaisir et obsession, souvent le premier amène au second sans trop de préavis et avant qu'ils puissent s'en rendre compte, ces athlètes exceptionnels deviennent esclaves de leurs propres rêves. C'est ainsi que si notre passion est le ski, le vélo ou l'escalade, il nous faut rester bien conscient de ce qui nous motive vraiment et se garder de devenir un robot en nous demandant bien régulièrement « où se trouve le plaisir dans ce que j'accomplis? »

dimanche, juin 06, 2010

Changer notre modèle économique planétaire

Alors que BP et l'industrie pétrolière sont accusés - comme il se doit - pour le triste sort de tous ces pélicans englués de pétrole dans le golfe du Mexique, il nous faut une fois pour toutes bien comprendre quelle est la cause fondamentale de nos problèmes d'environnement que nous nous sommes créé: Ce n'est pas tant le réchauffement climatique ou le manque de ressources en soi, c'est la surpopulation de notre belle planète. Nous devons sans tarder mettre en place un processus de réduction de population, et commencez plus tôt que plus tard par réformer notre façon d'envisager la croissance économique.

Vous m'entendez souvent parler de passer d'une croissance quantitative à une croissance qualitative comme un moyen de neutraliser notre taux galopant de natalité planétaire (et la surpopulation, son corollaire). Mon choix de terminologie est sans doute innaproprié. En fait, il n'y a que deux, et seulement deux façons de faire croitre toute économie. Nous pouvons soit augmenter la population, soit la productivité et cette derniere est précisément ce que je qualifiais de « croissance qualitative; » prenez en donc bonne note. Le symbole « delta » est utilisé pour marquer une différence ou un changement; si nous voulons changer le PIB d'un pays ou celui de la planète tout entière, nous pouvons considérer l'équation suivante:

Δ de PIB = Δ de population + Δ de productivité 

Cela place le défi bien à sa place, à savoir que si nous comprenons la cause de tous nos problèmes environnementaux, nous voulons d'abord stabiliser la population terrestre au lieu d'accepter bon gré mal gré qu'elle va dépasser les 9 milliards en 2025 et continuer sur sa lancée. Cela voudrait dire que si notre population se stabilisait tout d'un coup, puis diminuait ensuite, comme c'est actuellement le cas pour le Japon, nous devrions accroître notre productivité encore plus et c'est le genre de défi qui nous amène en pleine innovation scientifique et ne peut que pousser notre civilisation à se dépasser et à s'extraire du piège que lui pose tous ces conservatistes et ces créationnistes. Mais tout comme l'alcoolique chronique, nous devons d'abord admettre que nous nous avons un énorme problème de surpopulation, et qu'il est désormais grand temps d'agir!

samedi, juin 05, 2010

Une incroyable quantité de ski en une saison!

Il y a juste deux jours, j'apprenais qu'un skieur de 67 ans (son anniversaire tombe justement aujourd'hui) a accumulé un impressionnant dénivelé de 1.831.286 mètres en 122 jours de ski à Snowbird dans l'Utah, entre le 20 Novembre dernier et ce 28 mai 2010. C'est un dénivelé moyen de plus de 15.000 mètres par jour! Pour de très bons skieurs, cela peut sembler difficile à croire, même pour moi qui était tout fier d'avoir franchit les 600.000 mètres de dénivelé pour la première fois cette saison, un tiers seulement de ce qu'à accomplit ce brave homme.
Bien sûr, avec une excellente forme physique, une passion pour le sport et une forte détermination, cette performance est tout à fait possible, mais ce qui est vraiment exceptionnel est le fait que son auteur soit presque septuagénaire. Alors que je suis en train de soigner mon lumbago, me voilà maintenant impatient d'interroger ce remarquable personnage aux jambes d'acier, et tout cela ne fait que stimuler mes objectifs personnels!

vendredi, juin 04, 2010

Bien gérer douleur et difficultés

J'essaie de voir une lueur d'espoir dans tout ce qui m'entoure ou m'affecte, du moins c'est ce que je m'efforce de penser, car la présence d'un peu de soleil au beau milieu de l'adversité rend celle-ci beaucoup plus supportable. Je dois aussi que reconnaître que l'esprit de compétition que nous avons tous quelque part en nous aide beaucoup. Je m'explique: quand un alpiniste voit une montagne, il saisit la voie d'accès à son sommet, quand une skieuse extrême observe un couloir, elle envisage deja comment elle va négocier ses passages les plus étroits. La beauté subtile des difficultés, nous n'avons pas choisit ou qui ne nous attirent pas particulièrement, est qu'elle offre quelque chose de tout a fait différent qui contribuera à élargir nos compétences et approfondir notre expérience.

Le défi qui nous attend devient un jeu d'adresse et une autre occasion de nous mesurer à ce que la plupart des gens jugent impossible ou juste au-delà de leurs capacités. C'est exactement la façon dont j'essaie de voir la douleur et la souffrance. C'est un challenge qui a été placée au travers du chemin pour tester ma capacité à le transcender et faire beaucoup mieux que si j'agissais comme Monsieur Tout-le-monde. Je ne suis pas Monsieur Tout-le-monde, et pour moi, ce type de défi personnel, c'est la poudre à canon qui va me propulser, non seulement pour bien surmonter les difficultés, mais pour vivre beaucoup plus intimement avec celles-ci. J'y vois un trophée ou une forme de reconnaissance bien précieuse. C'est ma façon de gérer le côté désagréable de la vie; en tout cas, la façon dont j'essaie de faire les choses. Cette approche me procure une force énorme, me renforce énormément, va dans le sens que je désire et me permet de sourire tout en grinçant les dents!

jeudi, juin 03, 2010

Espoirs linéaires

Je crois dur comme fer dans les tendances et quand une chose est bien engagée, j'espère que cela va continuer et arriver à bon terme. Même situation si je suis malade et commence à me sentir mieux, je ne fais qu'espérer que la douleur s'en ira bien gentiment sans avoir trop à y penser. En d'autres termes, dans mon monde tout simple, je ne m'attends pas à des rechutes et à des tas de hauts et de bas. Pourtant, cette situation en dent de scie est précisément ce qui se passe avec ma lombalgie. J'espère seulement qu'il s'agit juste d'une crise passagère (aie, aie, aie!) qui me ramènera à une progression « linéaire » et bien vite à un niveau de douleur-zéro!

mercredi, juin 02, 2010

Un pas en avant, deux en arrière ...

Un des piliers de ma philosophie en matière de rééducation physique est de constamment repousser les limites du possible. Jusqu'à présent, cela à toujours bien marché jusqu'à ce ... dimanche dernier, lorsque j'ai décidé d'un seul coup de passer de la marche à pied thérapeutique à cinq kilomètres de course à pied. Cela devait s'avérer être une très mauvaise idée et aujourd'hui, je paie très cher pour celle-ci car je ne peux plus courir et que la douleur me rappelle ma limite de vitesse qui vient d'être remise à un niveau sensiblement inférieur. Face à cette évidence,
je ne peut qu'en tirer de bonnes leçons et mieux comprendre que pousser trop loin, trop vite, c'est jouer à la roulette russe et c'est quelque chose qui peut souvent mal tourner. Jusqu'à ce que je me sente suffisamment bien pour me remettre à la course à pied, je serai plus bien plus patient et bien plus prudent. Promis!

mardi, juin 01, 2010

Le moment de boycotter BP, la Chine, Israël?

Quand les politiciens ne font pas leur travail ou ne font tout simplement pas attention à ce qui est important, c'est là une indication très claire que nous devons prendre les choses en main, soit en tant que contribuables, que consommateurs ou encore les deux à la fois. Prenez la marée noire BP, par exemple, il me semblerait logique que s'il y avait une station de carburant BP dans mon quartier, je serai prêts à faire un important détour pour l'éviter et surtout ne pas le faire le plein avec cette marque de carburant. J'estime que tout bon américain ou bon citoyen du monde, qui a quelque peu suivi la débâcle dont à fait l'objet British Petroleum en improvisant pour stopper cette fuite monstrueuse, ne devrait jamais fréquenter les stations BP jusqu'à ce que cette entreprise réussisse à se disculper complètement de cette catastrophe environnementale.
En fait, cette démarche s'applique tout aussi bien s'il vous arrive d'être mécontent de la position de la Chine sur les problèmes de politique étrangère ou si vous n'aimez pas l'état de votre balance commerciale très déséquilibrée avec ce pays; Là aussi, il convient de cesser d'acheter des produits fabriqués en Chine jusqu'à ce que celle-ci ajuste ses positions sur toutes ces questions litigieuses. Si vous ne parvenez pas à voir "Made in China" sur les produits les aliments que vous achetez, laissez-vous alors guider par le code UPC ou EAN: Tous les codes à lecture optique commençant à partir de 690 jusqu'à 695 sont pour des produits fabriqués en République Populaire de Chine (471 s'applique aux produits fait à Taïwan.)

Même approche pour Israël; si vous pensez comme moi, que l'attaque de la flottille humanitaire a fait l'objet d'un usage excessif de force, abstenez vous d'acheter des produits dont le code UPC ou EAN commence par 729. Je pense qu'il est temps de revoir le boycott en tant que moyen effectif pour combler les lacunes de notre classe politique; N'attendons plus, commençons dès maintenant!