lundi, avril 29, 2024

Qu'est-ce qui fait revenir Marcel Hirscher ?

J’étais surpris mais pas vraiment choqué d’apprendre que Hirscher, qui a pris sa retraite en 2019 alors qu’il était le meilleur skieur alpin masculin du monde, envisageait de revenir à la compétition la saison prochaine pour le compte des Pays-Bas. 

Comme beaucoup d’autres passionnés de ski, je doute qu’à 35 ans, ce soit facile pour lui, d’autant plus qu’il est classé 300e en slalom et 777e en slalom géant, donc ma principale question est pourquoi faire ça en premier lieu ? Il prétend que c’est sa passion pour le sport, quelque chose en quoi je peux croire jusqu’à un certain point. Serait-ce une question d'argent ? 

A la fin de sa carrière, Marcel Hirscher gagnait 2 millions d'euros par an, ce qui n'est pas une petite somme pour un skieur. Lorsqu'on arrête de courir au niveau qu'il avait, l'argent peut couler très rapidement dans la mauvaise direction, surtout si vous envisagez de créer votre propre marque de ski, d'acheter une usine pour les fabriquer et d'être confronté à des exigences financières sans fin. J’imagine que désormais Red Bull paie les factures, mais sa fortune personnelle s’est peut-être pas mal dégonflée, ce qui n'est jamais une sensation réconfortante.

Il y a aussi la nature addictive du show-biz qu’est devenu le sport de nos jours. La montée constante d'adrénaline, l'adulation des fans, le statut de célébrité et tous les avantages qui y sont attachés. Ensuite, il y a les problèmes familiaux. Il s'est séparé en 2021 de sa femme après treize ans de vie commune et après eu deux enfants, ce qui lui coûtera autant émotionnellement que financièrement. 

Rejoindre le ski de compétition pourrait être un bon moyen de combler ce vide important qui s’est produit dans la foulée de Covid. Quoi qu’il en soit, ce que je veux dire, c’est qu’il y a bien plus que la simple « passion » pour le sport impliquée dans la décision qu’a prise le grand champion. Je lui souhaite bonne chance et j’espère qu’il pourra atteindre à nouveau le sommet qu’il recherche !

dimanche, avril 28, 2024

Une chanson pour chaque matin !

Ce week-end, pendant que nous prenions notre petit-déjeuner, nous écoutions les Bee Gees et leur chanson disco de 1977 « Stayin' Alive » (Rester vivant), et cela nous a rappelé que cela devrait être notre première préoccupation matinale pour le reste de nos vies, alors que nous continuons à gravir les échelons du temps. 

Du coup, ma femme et moi avons décidé sur-le-champ d’en faire notre hymne quotidien tant que nous pourrons encore respirer. J’ai toujours aimé le groupe australien depuis que je l’avais entendu leur chanson « Massachusetts » quand j’étais troufion. dans l’armée de l’air. 

Les paroles de Stayin' Alive, comme celles des chansons de l’époque disco, ne sont peut-être pas de la haute littérature, mais celle-là revêtait un impact culturel qui transcendait ses simples paroles, avec des sujets comme l’appréciation d’être bien vivant et la consigne d’y rester, soulignant cet instinct de survie élémentaire qui nous habite tous. 

Il y avait aussi cette résilience par rapport aux épreuves endurées (« J'ai été malmené depuis ma naissance ») et la nécessité de persévérer. Enfin, la danse, cette évasion qui, dans cette chanson, est une métaphore pour une source de joie et d’expression en dépit des moments difficiles … 

Que tu sois un frère ou que tu sois une mère 

Tu restes vivant, tu restes vivant 

Même si la ville s’effondre et si le monde tremble 

Restons vivants, restons vivants. Ah, ha, ha, ha, 

Restons vivants, restons vivants. Ah, ha, ha, ha, Restons vivants (hé) 

samedi, avril 27, 2024

Cette année aux « Park City Follies »

Chaque année, nous ne manquons pas d'aller voir la satyre sur la vie de Park City au vieux théâtre égyptien sur Main Street. Les Follies mettent en vedette des acteurs locaux qui nous offrent une parodie de notre vie locale avec musique, chants, danse et courts métrages.

Cette année n’a pas fait exception et le spectacle était plutôt bon, sauf un segment que ma femme et moi n’avons pas vraiment apprécié. Il s’agissait d’une parodie de la culture française qui se moquait de tout ce qui était français, depuis l’accent, jusqu’aux attitudes et aux habitudes de nos compatriotes, et cela dans une caricature grotesque incarnée par un acteur se faisant passer pour un certain « Jacques-Jacques ». 

Cette partie n'avait aucune raison d'être là puisque la satyre était censée être « entièrement consacrée à Park City » selon son réalisateur, et il n'y avait rien de vaguement lié à la France qui s'était produit depuis des années et jusqu'à présent dans notre localité. Ce personnage français était présenté comme s'il était associé à Vail Resorts, l'entité propriétaire de Park City Mountain, qui constitue un élément plutôt négatif dans notre vie locale depuis qu'elle a reprit notre station de ski, suggérant implicitement que Vail Resorts et la culture française sont deux elements négatifs. 

Pourquoi ne pas faire de même en se moquant d'Allemands, d'Italiens, d'Israéliens ou de Maoris ? Il n’y a bien évidemment aucune justification pour ridiculiser l’un ou l’autre de ces groupes. Si « La Compagnie des Alpes » avait racheté Alterra ou Vail Resorts, ou si Rossignol, situé à l'autre bout de la ville, avait ouvert une succursale américaine des Folies Bergères, alors il aurait été compréhensible de faire un lien entre les deux. 

Dans le même ordre d’idées, le spectacle nous offrait aussi une parodie du Texas qui était logique car elle illustrait bien tous ces nouveaux venus « envahissant » notre communauté, mais nous n’avons pas vu l’impact que les Français ou leur culture auraient pu avoir sur la vie des gens de Park City pour justifier leur inclusion dans le spectacle. De ce fait, ma femme et moi avons eu l’impression que notre pays d’origine était rempli d’imbéciles. Qu'auraient ressenti les responsables de la ville jumelée de Courchevel s'ils avaient assisté aux Follies de cette année ? 

Comme je l'ai dit au directeur des Follies, la France est loin d'être parfaite, mais la nourriture y est bonne, son système de santé est l'un des meilleurs du monde, elle possède des trains à grande vitesse, un Tour de France, son ski est excellent, l'avortement est inscrit dans sa constitution, on n'y trouve ni un Trump, ni une Marjorie Taylor-Green et ces jours-ci, je préfère voler dans un Airbus de fabrication française plutôt qu'un Boeing. C'est dans cette optique que j'ai demandé à ce même réalisateur de cesser d'utiliser les Français comme un punching-ball un peu trop commode !

vendredi, avril 26, 2024

Le coût inacceptable de l’adrénaline

Mardi, je lisais un curieux article en première page du Washington Post relatant ce qui était arrivé le 21 mars 2023 à Emily Franciose, née au Colorado, qui était en dernière année de lycée dans un de ces internat suisse pour gosses de riches, « l’École d'Humanité », et qui est morte sous les decombres d’une énorme avalanche large de 500 metres sur le versant du Gstelliwang dans le canton de Berne en Suisse.

Les parent de cette fille unique avaient accédé à son souhait de passer sa dernière année de lycée dans cette École d'Humanité de grand renom plutôt que de rester dans l'environnement chic de Vail (Colorado) pour la modique somme de 55 000 euros par an en frais de scolarité et pension. 

On aurait pu croire qu'elle y serait en sécurité, mais ce qui ne fut pas le cas puisque les maîtres d'activités et le guide ont emmené l'adolescente et ses camarades de classe dans un endroit où le danger d'avalanche avait été annoncé, plus élevé que d'habitude, histoire d'offrir aux élèves une expérience unique.

J'évoque ce triste accident pour montrer qu'à notre époque, « l'expérience unique » semble être ce qui compte le plus, quel que soit le risque encouru et qu'il serait peut-être temps de ralentir un peu, de réfléchir à quel résultats désastreux peuvent se produire en poursuivant l'extrême et la folie de rechercher le flot d'adrénaline à tout prix. 

Que ce soit sur la neige ou ailleurs, réaliser des exploits héroïques, extrêmes et remarquables est devenu la règle du jeu pour avoir une vie bien vécue. C’est ça, oublions les alternatives banales et poussons de preference jusqu’à l’extrême et les marges de sécurité ultra-minces !

jeudi, avril 25, 2024

La Court Suprême tournera-t-elle en tribunal de pacotille ?

Aujourd’hui, la Cour suprême entendait la demande de Donald Trump qui protestait les accusations l’accusant de complot visant à renverser les élections de 2020, et demandait qu’elles soient rejetées parce qu’il devrait être à l’abri de tout poursuite pour tout acte officiel accompli tant qu’il était président.

J’en ai écouté une partie et après avoir lu les premiers avis de divers experts, je sens une grande sympathie pour Trump de la part de certains juges conservateurs de la Cour suprême. Bien que nous n'ayons aucune idée de la manière et du moment où cette décision sera rendue, je crains que nos plus hauts juges « jouent le temps » et rendent difficile le jugement de l'affaire du 6 janvier avant les élections de novembre. 

Pourquoi puis-je penser de cette façon ? Tout simplement, parce que la majorité conservatrice de notre haute court ne souhaite pas que sa décision sur l’avortement soit annulée suite à une victoire de Biden et des Démocrates dans les deux Chambres, ce qui pourrait amener à ce que les 9 juges actuels voient leur nombre dilué à 13 pour permettre un tel revirement. 

Ainsi, certains de ces juges pourraient secrètement espérer que Trump reste au pouvoir pour leur donner raison et maintenir la faible crédibilité qu’il leur reste devant la nation. Si j’ai raison, nous pourrions être, comme je le crains, face à un tribunal de pacotille à défaut d’un meilleur qualificatif …

mercredi, avril 24, 2024

La manière dont nous nous souvenons ...

Il y a 39 ans, ma femme et moi avions visité Park City ensemble afin de trouver une maison à acheter. C’était notre première visite ensemble dans ce qui allait devenir notre plus long lieu de résidence. 

Pour d'étranges raisons et au fil des années, j'ai toujours été convaincu que cette visite avait eu lieu vers le début du mois de mai, comme si un week-end aurait tombé juste autour du premier de ce mois. Nous nous sommes également souvenus tous les deux qu'il faisait particulièrement froid à cette époque de l'année et que le domaine skiable de Park City était toujours ouvert pour un ultime week-end. 

Nous avions confié nos deux enfants à une amie de New York et avions fait le voyage un samedi et un dimanche. Nous logions à l’ancien hôtel Yarrow, devenu aujourd’hui le DoubleTree, et n’avons pas trouvé de maison qui plaisait vraiment à tous les deux. J’étais pourrait assez content, alors que ma femme ne l’était pas trop. 

En réalité, cette visite ne s’est pas produite vers le 1er mai, mais plutôt les 13 et 14 avril, comme l’indiquent les photos que j’avais prises à cette occasion. J'aurais parié gros que c'était la date à laquelle je pensais… Encore une preuve qu'il faut toujours se méfier de certains de nos souvenirs, même les plus ancrés !

mardi, avril 23, 2024

Une autre saison de ski se termine …

Non seulement hier était le Jour de la Terre, mais c'était aussi la dernière chance de skier à Park City. Comme je ne suis pas du genre à manquer ce genre de clôture, j'étais là et j'ai effectué tous mes virages et quelques-uns de plus, pour conclure ma 71e saison de ski, légère en termes de jours skiés (91) et de dénivelé total (un peu plus de 488 milles mètres). 

Ce fut un hiver de ski « de qualité » plutôt que de « quantité », et au-delà de nos terribles mois de novembre et décembre qui n'offraient que très peu d'enneigement et un ski médiocre, le reste de l'hiver fut tout simplement fabuleux avec de nombreuses chutes de neige régulières et de qualité. Je suis resté en grande forme, j’ai skié toutes mes pistes préférées et je ne me suis pas blessé après ma glissade du 18 décembre

Pour cette dernière journée, j'ai fait des allers et retours couru sous le télésiège de Crescent et j'ai plutôt bien skié (du moins, c’est ce que j’ai cru), même si la neige a commencé à tourner en soupe très tôt alors que les températures nocturnes étaient restées au-dessus de zéro. Je suis rentré à la maison en parfait état, sans rien de tordu ni de cassé, tenant ainsi la promesse faite à ma femme en quittant la maison ce matin. J’en ai officiellement fini avec le ski pour 2023-2024 !

lundi, avril 22, 2024

Moins de plastiques en ce Jour de la Terre …

Aujourd’hui, c’est le Jour de la Terre et c’est pour moi l’une des fêtes les plus importantes de l’année. J'aime et apprécie la planète sur laquelle je suis, et je pense qu'elle mérite tout l'amour et tous les soins que nous pouvons lui apporter. J’aurais aimé que les dirigeants politiques de tous bords commencent à accorder plus d’attention à sa protection, mais ils ne le feront pas. Ils sont trop orientés vers le court terme avec leur horizon temporel limité, dans la plupart des cas, à leur prochain mandat.

Le thème de cette année est entièrement consacré aux plastiques, à leur propagation fulgurante et aux dangers qu'ils entraînent. J’ai toujours adoré le plastique, mais ce qui se passe aujourd’hui me prouve que j’avais complètement tort. La question est de savoir par quoi remplacer durablement la pléthore de plastiques que l’humanité utilise en ce moment ? Peut-être davantage de matériaux de ce type dérivés de sources de biomasse renouvelables comme le maïs ou la canne à sucre ? 

Bien qu’ils ne soient pas parfaits (ils doivent encore être transformés et ne vont pas se bio-dégrader partout), ils pourraient être compostés dans des installations industrielles sous certaines conditions. L’acide polylactique (PLA) qui en fait partie et qui est fait à partir d’amidon de maïs, peut être utilisé pour les emballages, les ustensiles et même les filaments d’impression 3D. 

Il existe également des matériaux à base de cellulose dérivés de la pâte à papier ou d'autres sources végétales qui peuvent être moulés en plateaux d'emballage, tasses et divers articles. Enfin, il existe des solutions à base de champignons : à mesure que les réseaux de fibres à base de fongus se développent, ils pourraient être utilisés pour créer des matériaux d'emballage, voire des alternatives au cuir. 

Ces solutions ne sont pas encore bien développées et en attendant, nous devrions nous concentrer sur la réutilisation de récipients, bouteilles, et sacs, réduire autant que possible les matières plastiques, concevoir le démontage facile de produits plastiques composés et améliorer les technologies de recyclage. 

Pour les recherches futures, il faudra s'inspirer de la nature (soie d'araignée, coquillages...) ou imaginer des matériaux inédits. Souhaitons-nous une bonne déplastification ainsi qu’un bonne Journée de la Terre 2024 !

dimanche, avril 21, 2024

Températures et confort en chaussures de ski …

Ma femme adore skier mais déteste porter ses chaussures de ski. Sa relation avec celles-ci n'a jamais été idyllique. Des raisons du genre d’avoir froid aux pieds, auxquels les femmes sont plus sujettes que les hommes. 

Leur pourcentage de graisse corporelle plus élevé que chez les hommes fournit moins d’isolation que des muscles, qui génèrent aussi plus de chaleur. Les niveaux d’œstrogène peuvent aussi affecter la façon dont le corps distribue la température et contribue à la sensation de froid. Ceci est bien sûr exacerbé par la plus petite taille féminine et le rapport surface/volume plus grand qui en résulte. 

Enfin, au froid, le corps donne la priorité au maintien des organes vitaux en température, en resserrant les vaisseaux sanguins des extrémités. Les femmes ont souvent une réaction plus prononcée à ce phénomène, ce qui entraîne des mains et des pieds froids. Nous avons finalement vaincu la situation des pieds gelés il y a deux ans, quand j'ai équipé les chaussures de mon épouse du système chauffant Hotronic

Cela a cependant ouvert la voie à un autre problème, une forme d'œdème thermique, qui dans le contexte des chaussures de ski est causée par le port prolongé de chaussures de ski creant une accumulation de liquide dans les tissus en gonflant leur volume. 

Dans le cas des chaussures de ski, ce gonflement peut survenir au niveau des pieds et des chevilles en raison d'une circulation et d'une pression restreintes. Les chaussures de ski vont également emprisonner la chaleur, en particulier lors d'activités intenses ou sous des conditions de ski printanières. 

Cela peut contribuer à une transpiration accrue et à une accumulation supplémentaire de liquide. Nous avons également commencé à résoudre ce problème en formant des bosses dans la coque extérieure des chaussures de ski de ma femme (photo), et il me reste encore à faire de la place sous ses os dans la partie supérieure du cou-de-pied, là où la langue est attachée au chausson. 

On pourrait dire que c’est un travail de réglage permanent. Mais qu’est-ce qui ne l’est pas ?

samedi, avril 20, 2024

Mes efforts pour capter l’énergie cosmique …

Ces jours, quand je médite, je pouvoir me connecter à chaque fois à l’énergie cosmique. Les résultats, en termes d'intensité et de bénéfices perçus varient selon chaque séance individuelle. Il faut toujours du temps pour se mettre dans le rythme, ce qui varie également considérablement chaque jour. 

Pour y parvenir, je suis un processus difficile à décrire et qui continue d’évoluer, séance après séance. Le jour où je me sentirai plus assuré dans la maîtrise de ma démarche et pourrait l’expliquer en totalité et avec précision sera le moment où elle pourra être expliquée de manière publique.

Pour l’instant, ma méthode pour y arriver est loin d’être pleinement comprise, systématisée et maîtrisée. C’est encore un chantier en cours, c’est le moins qu’on puisse dire. Lorsque je me connecte, je ressens quelque chose d’agréable et de puissant qui suggère que je gagne en énergie, en clarté mentale et en créativité.

 Pourtant, j’ai encore un très long chemin à parcourir, mais je continue de croire que je suis sur quelque chose de bon, puissant et bénéfique, et cette conviction semble se renforcer au fur et à mesure de ma pratique. Comme je le dis toujours : « Pour en savoir plus, restez en contact …

vendredi, avril 19, 2024

L'énergie cosmique existe-t-elle ?

Personnellement, je crois qu'il existe une sorte de force ou d'énergie dans l'univers ou le cosmos. Je n’ai aucun fait ni preuve pour étayer ma conviction, mais l’activité intense, tumultueuse et continue de l’univers me suffit pour voir qu’il est animé par une abondante énergie. Bien sûr, pour prouver cela, ou quoi que ce soit d’autre, la science s’appuie sur des preuves qui peuvent être observées, mesurées et testées à plusieurs reprises.

Il existe certainement des phénomènes scientifiques que personne ne comprend encore pleinement, ce qui a amené d’autres que moi à croire qu’ils pourraient être la preuve d’une force cosmique. Des éléments comme la matière noire et l'énergie noire, ces substances mystérieuses qui constituent la majeure partie de la masse et de l'énergie de l'univers. Bien que nous ne puissions pas les observer directement, leurs effets gravitationnels sont bien réels et leur mystère a conduit certains à proposer des théories sur les forces qui dépassent notre compréhension scientifique. 

De plus, la nature de l’univers doit être constamment ajustée pour que la vie existe. Par exemple, si la force de la force électromagnétique changeait, les étoiles ne pourraient pas survivre et leur capacité à s'ajuster conduit à croire en l’existence d’une force spéciale. Enfin, la nature de la conscience reste encore un mystère scientifique. Comment la matière physique donne-t-elle naissance à une expérience subjective ? Certains scientifiques pensent que la conscience pourrait être une propriété fondamentale de l’univers, suggérant une réalité plus profonde. 

Tout comme pour les questions religieuses, les scientifiques ont leur propre point de vue sur ces points. Leur compréhension de l'univers ne cesse de s'élargir, mais ce qu'ils ignorent aujourd'hui pourrait s'expliquer par de futures découvertes scientifiques. Ils préfèrent également les explications fondées sur la nature et ne vont accepter l’existence d’une force cosmique qu’en dernier recours, quand toutes les autres explications auront été épuisées. 

Cela signifie que l’existence d’une force ou d’une énergie cosmique ne peut pas être prouvée ou réfutée à ce stade par les scientifiques. Cependant, à mesure que nous continuons à explorer les mystères de l’univers et à découvrir de nouvelles perspectives, l’avenir nous apportera d’avantage de réponses …

jeudi, avril 18, 2024

Moments difficiles chez Scott …

Depuis 1958, à Sun Valley, Idaho, quand Ed Scott lançait ses bâtons de ski en aluminium pour remplacer le bambou, le changement a toujours été à l'ordre du jour chez ce qui est devenu aujourd’hui Scott Sports. 

En 1970, ce qui s’appelait encore Scott USA était entrée sur le marché du motocross avec des lunettes bien spécifique à cette activité, avant d'introduire bottes, poignées et accessoires pour celle-ci. L'année suivante, venait s’ajouter la chaussure de ski la plus légère au monde ainsi que les premières lunettes de neige offrant une ventilation efficace. 

En 1981, Ed Scott était remplacé à la tête de l'entreprise par Chuck Ferries, ancien membre de l'équipe américaine de ski qui avait participé aux JO de 1960 et 1964 et etait devenu le premier Américain à remporter le célèbre slalom du Hahnenkamm. Entre-temps, en 1978, Scott établissait son siège européen près de Fribourg, en Suisse, où Tom Stendahl devenait l’associé de Chuck Ferries. 

Progressivement, la branche européenne de l'entreprise prenait non seulement le relais, mais aussi l’ascendance au fur et à mesure qu'elle s'est se lançait dans le cyclisme. Assez vite le bernois Beat Feugg devenait le grand patron tandis que Ferries et Stendahl prenaient leur retraite après avoir cédé leurs intérêts et empochaient leur part d’argent. « Scott USA » devenait « Scott Sports » indiquant une direction basée en Suisse et focalisée sur l’Europe.

Entre-temps, l'entreprise ajoutait vêtements de sport, skis et vélos électriques avec plus ou moins de succès, car elle s'éparpillait probablement beaucoup trop, laissant le champ libre à Leki, Oakley et les vrais pros du vélo. 

C'est du reste ce qui a conduit la société coréenne Youngone à racheter 50,1 % du capital de l'entreprise en 2015, tandis que Beat Zaugg conservait les 49,9 % restants mais perdait le contrôle financier. Youngone emploie 90 000 personnes dans le monde en fournissant des marques comme Patagonia, Adidas, Lululemon, Outdoor Research et North Face, avec des usines en Corée, au Bangladesh, en Chine, au Vietnam et en Thaïlande. 

Youngone est également actionnaire majoritaire d’Outdoor Research. Il y a quelques jours, le conseil d'administration de Scott Sports a remplacé son PDG Beat Zaugg pour « Rafraîchir le développement de Scott afin de devenir un fabricant de classe mondiale dans le domaine des vélos et d'autres catégories de sports de plein air ». 

Les ventes n'ont pas été bonnes pour Scott qui a été victime de sa diversification tous azimuts et de sa perte de concentration. Cela n'a pas plu à Zaugg, 66 ans, qui affirme que ce changement n’a pas été fait dans les règles et ne se sent pas bien à l'idée de devoir vendre ses 47 % de participation restante dans l'entreprise, mais c'est ce qui finit par se produire lorsqu’on cède des intérêts majoritaires contre des espèces sonnantes et trébuchantes ...

mercredi, avril 17, 2024

Tesla chante le blues

Alors que Tesla vient d'annoncer le licenciement de plus de 10 % de ses effectifs mondiaux, Elon Musk explique qu'il « prépare l'entreprise à sa prochaine phase de croissance, et qu’il est extrêmement important d'examiner tous les aspects de l'entreprise pour réduire les coûts. et augmenter la productivité, et dans le cadre de cet effort, il a procédé à un examen approfondi de l'organisation et pris la décision difficile de réduire ses effectifs de plus de 10 % à l'échelle mondiale »,.

Le fait est que son comportement d’imbécile au cours des deux dernières années a eu un effet repoussoir auprès de sa clientèle principale, qui est instruite, progressiste et n’apprécie pas les déclarations politiques de Musk. En conséquence, ces clients potentiels ont décidé de cesser d’acheter leur voiture électrique chez Tesla. 

C’est aussi simple que cela, mais aucun analyste de Wall Street n’a ni l’imagination ni le courage de dire ce genre de vérité qui fait mal. Ce n’est certainement pas le public « médiéval », de l’extrême droite républicaine et partisan de Trump, qui achètera des véhicules électriques, ils aiment trop respirer les vapeurs d’essence et de diesel ! 

Est-ce que j'achèterais une Tesla aujourd'hui ? Non, j’irai acheter une auto électrique chez un autre fabricant. Est-ce que j’aime toujours ma Tesla ? Absolument! J’aimerais simplement que Toyota achète cette belle entreprise et fasse sortir Elon Musk et sa grande gueule de ma réalité !

mardi, avril 16, 2024

Une opportunité gâchée ?

Comment les stations devraient-elles promouvoir le ski ? Apparemment en attirant des clients qu’elles n’ont jamais pu atteindre car ceux-ci sont effrayés par la perception – également la triste réalité – que le ski est un sport pour ultra-riches ainsi que pour les gens costauds qui n’ont pas peur du froid extrême ni des intempéries. 

De plus, les débutants n'ont probablement pas besoin de passer 7 heures par jour sur les pistes puisque 2 ou 3 heures leurs suffiraient amplement pour leur apprendre les rudiments du sport et épuiser. 

Au lieu de cela, les stations prolongent leur saison parce qu'il y a encore beaucoup de neige (en général) et quand elles le font, personne ne se pointe, simplement parce que la clientèle établie en a assez de skier et que les skieurs potentiels ne savent pas pourquoi ils devraient venir.

Le ski de printemps était un gros truc dans les années 70 et 80, mais il a été largement oublié, parce qu’il n'a jamais été promu comme il l’aurait dû, ça a été un ajout peu réfléchi et qui n’a jamais fait partie d'un plan marketing cohérent et bien pensé. 

Quelque chose que les exploitants de stations de ski devraient revoir au lieu de perdre de l'argent en restant ouverts juste pour plaire à quelques détenteurs de forfaits saisonniers encore motivés de faire quelques virages de plus sur la neige. Du moins, je le crois, si cela était bien fait, avec un engagement total, pas juste un vœu pieux comme cela a toujours été le cas d'aussi loin que je me souvienne. 

Mais peut-être aussi que les stations de ski n’ont plus besoin de chercher de nouveaux clients !

lundi, avril 15, 2024

Mes impôts tuent-ils les Gazaouis ?

Aux États-Unis, aujourd’hui est la dernière limite pour payer les impôts accompagnant les déclarations de revenus des particuliers, et ce jour depuis 1955 tombe toujours autour du 15 avril. 

Contrairement à la plupart des Américains, cela ne me dérange pas de payer des impôts, en fait. , j'adorerais devoir payer un million de dollars chaque année, car cela signifierait que je bénéficierais d'un revenu énorme. 

Cela dit, ce que je n’arrive pas à accepter, c’est qu’une partie de cet argent soit utilisée pour financer Israël sous forme d’armement dans sa quête visant à l’anéantissement du peuple palestinien et je me sens totalement justifié de ressentir cette incongruité. 

Le Fonds monétaire international (FMI) estime le PIB par habitant d'Israël à 50 060 de dollars pour 2024, un chiffre comparable à celui d'autres pays très développés, et même devant le Royaume-Uni et la France. 

Cela à lui seul est une raison suffisante pour ne pas donner un centime à un gouvernement qui n'écoute pas la communauté internationale, ignore ce que dit l'Amérique et nous rends tous complice de ses crimes génocidaires.

Elan en sens interdit

Le vendredi 14 avril 2024, alors que je n’embêtais personne et skiait tranquillement sur la piste White Pine, sur le secteur Canyons de Park City, je me suis retrouvé nez à nez avec une femelle orignal. 

Elle était de taille adulte, la piste était étroite et je n'ai donc pris aucun risque et me suis arrêté. À ma grande surprise, mon arrêt soudain a effrayé l'animal qui s'est retourné et a couru dans la direction opposée. 

Je l'ai suivie sur mes skis, j'ai ensuite pris le télésiège et rapidement l'orignal s'est retrouvée sous ma chaise, montant la pente à contre-courant de la circulation skieurs. 

À un moment donné, vers la fin de la vidéo, un skieur qui descendait la piste Copperhead a vu l'orignal venir vers lui et s'est arrêté. De nouveau effrayé, l'animal fit un virage rapide vers sa gauche dans les arbres. 

Pauvre orignal ! 

dimanche, avril 14, 2024

Salut voisins, puis-je vous vendre quelque chose ?

L'autre après-midi, alors que nous étions devant la maison et nous nous apprêtions à rentrer, un voisin qui passait en auto s’est arrêté, m'a demandé combien de jours j'avais skié cette saison et nous a dit qu'il avait passé une excellente journée à faire du ski de poudreuse à Deer Valley le dimanche précédent. 

Il a alors demandé : « Quels sont vos projets de vacances pour l'été ». J'ai répondu que nous n'avions pas encore fait de plans bien precis et que nous préférions l’entre-saison aux mois d'été toujours chargés. 

Il a ensuite continué : « Êtes-vous jamais allé à Redfish Lake, dans l’Idaho, à une heure de Sun Valley, dans la Sawtooth National Recreation Area, c’est tellement beau ? » J’ai dit que nous avions passé dans cette region à de nombreuses reprises, mais que nous ne connaissions pas ce lac.

Puis il est revenu à la charge et a essayé de conclure (il est agent immobilier) en disant : « Nous avions deux semaines réservées pour juillet et nous ne pouvons pas y aller, alors vous pourriez prendre cette réservation et en profiter, c'est juste 1 300 dollars pour les quatre nuits. ! » 

Du tac au tac, j’ai répondu : « Désolé, mais comme je te l’ai déjà dit, nous ne voyageons pas pendant la haute saison, merci quand même ! » Certains personnes sont incapables d’écouter.

Que vois-tu?

Que vois-tu? 

Un télésiège en route avec deux passagers assis sur leur sièges ? 

Comment cette vidéo a-t-elle été filmée ? 

Que vois-tu réellement ? 

Partages tes réponses dans la section « commentaire », merci ! 

samedi, avril 13, 2024

Bergère de chevreuils à Park City

Il existe en anglais cette expression : « Like herding cats » qui veut dire littéralement « être berger d’un troupeau de chats » et en fait signifie : « Mission impossible ». 

La même situation pourrait sans doute s’appliquer à faire paître des chevreuils, car il n’est pas facile de contrôler la direction d’une harde qui court dans tous les sens, surtout après qu'elle ait passé un long hiver à Park City. 

Ces bestioles adorent traîner autour des maisons pour se régaler à notre insu d'arbres ou d'arbustes inhabituels et laisser aux propriétaires le soin de ramasser les restes ainsi que leurs crottes. Il faut des compétences hors-normes pour les diriger dans la bonne direction. 

Mon épouse Evelyne semble avoir ce don et peut guider ces créatures à quatre pattes là où elle veut. C’est peut être sa courte expérience aux Lindarets (le fameux « village des chèvres » près d’Avoriaz) qui lui a donné ce talent. 

Elle devrait se faire embaucher à la Division des Ressources de la Faune en Utah, s'impliquer dans la prise en main des cervidés afin de les extirper de nos quartiers résidentiels et de les ramener en pleine nature, là où ils devraient être. 

Je devrais probablement lui en toucher mot avant et voir si elle serait intéressée, mais c’est elle la candidate parfaite pour ce genre de travail ! 

vendredi, avril 12, 2024

Sur la piste d'une fuite

Cette semaine aura été presque entièrement consacrée à la recherche de l'origine d'une fuite qui a sévit à l'intérieur du placard situé sous notre évier de cuisine. Rien de glorieux ni d'excitant dans une quête qui m'a presque rendu fou. 

Si vous pouviez voir ce qu’il y a sous l’évier de notre cuisine, vous seriez d’accord ; Comment est-il possible de localiser une fuite dans cet espace confus et encombré où un système de filtration complet par osmose inverse (OI) doit cohabiter avec un compacteur de déchets, un robinet extractible et quelques autres accessoires techniques.

Vous aurez peut-être du mal à savoir par où commencer. Un peu comme ouvrir vous-même le ventre d’un patient et jeter un coup d’œil au travail qui vous attend si vous n’êtes pas un vrai chirurgien. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'une fuite de notre OI. 

J'ai appelé Paul, notre plombier en qui nous avons entière confiance et il m'a gentiment guidé par SMS sur la marche à suivre alors qu’il m’avait inscrit sur sa longue liste d'attente. J'ai fait ce qu'il m'a suggéré, puis encore un peu plus, au point que j'ai rapidement tout compris sur l’entretien et le dépannage de notre système OI. Pourtant, les jours passaient et la fuite persistait obstinément. 

C’est seulement après le 5ème jour que j’ai eu la brillante idée de filmer avec mon téléphone ce qui se passait à l’intérieur du petit placard. 

Alors que nous faisions la vaisselle manuellement ce soir-là, la caméra tournait et en fin de compte, nous avons visionné notre enregistrement et découvert que la fuite insaisissable provenait du tube flexible du robinet principal extractible qui était effiloché et, lorsque celui-ci était tiré, il projetait de l'eau tout autour du placard et dans les différents composants de notre OI. 

Lorsque le plombier est finalement venu cet après-midi pour changer le tuyau défectueux, il a été accueilli comme un sauveur. Eh oui, il était vraiment notre sauveur !

jeudi, avril 11, 2024

Ski pour nostalgiques à Jupiter

À Park City Mountain, en Utah, l'ancien télésiège de Jupiter et son terrain intact restent emblématiques du ski d’autrefois. 

La remontée est bien trop lente, le domaine isolé et même s'il se situe au sommet de notre station locale, très peu de skieurs y ont jamais mis les pieds. 

Pendant de nombreuses années, je me suis plaint de télésiège à deux places et à pinces fixes, et Dieu sait si j’aurais aimé qu’il soit remplacé par un système moderne. 

Aujourd’hui, cependant, alors que les infrastructures de remontées mécaniques modernes nous ont envahis avec une foule de skieurs, je me surprends à changer radicalement d’avis et à sembler préférer la façon d’autrefois. 

Lent, authentique et naturel me conviennent maintenant bien. L’âge, la maturité ou peut-être une vue mieux équilibrée … 

mercredi, avril 10, 2024

Juste un (tout petit) peu TOC …

Récemment, nous avons subi une fuite à l'intérieur de notre système de purification d'eau, qui, bien qu'il s'agisse d'un incident mineur, a créé des bouleversements majeurs dans notre maisonnée depuis le moment où il s'est produit samedi, quand ma femme l'a remarqué.

Au moment où j’écris ces lignes, rien n’est pas encore résolu. Considérant l’aspect mineur du problème dans le grand ordre des choses, j’attribue le chaos à mon trouble obsessionnel compulsif (TOC), un comportement caractérisé par des pensées et des inquiétudes obsessionnelles qui conduisent à des comportements compulsifs. 

Les symptômes de ce trait commencent généralement progressivement et varient tout au long de la vie. Je n’en suis pas encore au point où mon état nécessite une thérapie, des médicaments ou les deux, mais cela me rend agité et inquiet en continuant de chercher une solution qui puisse tout régler. 

Pour le moment, notre plombier nous a mis sur ce que je crains être une longue liste d'attente. En attendant, mon esprit bouillonne de réflexions, d’idées ou de solutions visant à raccourcir le temps d’attente que nous impose cette mini-crise. 

Cette situation hautement instable pourrait m’offrir une occasion unique de me débarrasser de ma compulsion avant que la fuite qui n’en fini pas de suinter soit enfin stoppée !

mardi, avril 09, 2024

Vieux : corps raide et esprit souple ?

En vieillissant, nos membres deviennent beaucoup plus rigides et pour les skieurs, c’est souvent plus difficile de se pencher pour mettre et enlever les chaussures de ski, sans parler de la force à exercer pour boucler celles-ci, du moins pour moi. 

Tout semble devenir plus difficile. Depuis ramasser les skis au sol après le ski et bien sûr, se relever après une chute ? Passé l'âge magique de 70 ans, cela peut devenir une tâche impossible et de nombreux septuagénaires choisissent de déchausser (s'ils le peuvent) afin de tenter de se relever. 

C’est l’aspect orthopédique et très physique du vieillissement qui touche les skieurs. En vérité, nous ne pouvons pas faire grand-chose à part essayer de faire quelques étirements et assouplissements pour contenir la situation. 

Ensuite, il y a aussi notre esprit qui n'est lui non plus pas exempté de se raidir, et là, je vois plus d'opportunités, car garder des pensées adaptées et fluides à mesure que nous vieillissons nous oblige à nous concentrer sur certaines importantes stratégies, comme s'engager dans l'apprentissage de nouvelles techniques, comme le « carving », emprunter des pistes un peu plus difficiles, skier un peu dans les bosses à l’occasion, quoique plus lentement. 

On peut aussi essayer du nouveau matériel comme des skis plus courts et plus larges, des accessoires plus sécuritaires comme l’échange du bonnet en laine pour un casque chaud et confortable, essayer de s'arrêter moins souvent sur des pistes faciles, enfin vous voyez le genre ... 

If faut également continuer de skier avec des jeunes, ne pas laisser passer une invitation à skier avec des membres juniors de la famille, visiter un « snow-park » pour débutants et rouler sur quelques bosses ici et là pour garder le cerveau engagé et adaptable. Se rendre également dans une station de ski inconnue et découvrir ses pistes et ses remontées mécaniques pour essayer quelque chose de différent. 

Évidemment, garder un état d’esprit positif, avec une vision optimiste, un sentiment de curiosité et une ouverture d’esprit permettant de faire des choses que nous n’avons jamais faites auparavant et qui peuvent être bénéfiques à la fois pour notre bien-être physique et mental. 

Apprécions pleinement ce que nous pouvons encore faire et en intégrant ces stratégies simples pour le reste de nos vies afin de stimuler notre souplesse mentale, améliorer nos fonctions cognitives et conserver un esprit vif et adaptable au fil des années …

lundi, avril 08, 2024

C’est l'éclipse !

C’était aujourd’hui un grand jour en Amérique avec une éclipse totale sur une bande étroite du Maine et la côte mexicaine. 

L’événement a attiré des milliers de personnes qui se sont déplacées pour se trouver sur son passage, a contribué aux bénéfices des entreprises locales, ce qui a été compensé par la perte de salaires et de production de ceux qui voulaient voir cet « événement unique dans leur vie ». 

Je ne l'ai pas fait. J'avais eu une fuite dans notre système de filtration d'eau sous l'évier de la cuisine que j'ai dû réparer, et en plus, Park City n'était que dans la zone où juste 40% du soleil était caché par le passage de la lune. 

Dommage. Je me console en pensant que nous aurons plusieurs autres éclipses totales de Soleil d’ici au 12 août 2045, qui sera la grosse éclipse visible dans la majeure partie des États-Unis contigus si je suis toujours là ! 

Pour le moment, j’ai raté l’expérience d’aujourd’hui et je n’arrive toujours pas à réparer cette foutue fuite !

dimanche, avril 07, 2024

Hivers plus chauds qui coûtent plus cher

Récemment, j'ai lu cette étude (en anglais) faite par les chercheurs Daniel Scott et Robert Steiger qui quantifie les dommages financier causés par le changement climatique à la branche du ski aux États-Unis. Rien de bien surprenant puisque j’ai fait part de mon inquiétude à ce sujet dans de nombreux blogs. 

En se basant sur 226 stations de ski américaines, ces deux investigateurs ont découvert que les saisons de ski se raccourci en moyenne d'environ une semaine. Ce n’est ni une bonne nouvelle pour les skieurs, ni pour le secteur car cela lui coûte quelque 252 millions de dollars annuellement, car moins de gens de skient et il faut fabriquer plus de neige artificielle et ce n’est qu’un signe avant-coureur de ce que nous verrons dans les années à venir. 

En fonction de la réduction des émissions mondiales, ce qui semble très mal parti pour le moment, les saisons de ski pourraient être raccourcies de deux mois d’ici au milieu du siècle, avec des pertes financières augmentant de 657 à 1,352 milliards de dollars par an. Pour aggraver les choses, l'étude indique que la couverture neigeuse et la durée de la saison continuerons de diminuer à basse altitude. 

Depuis les années 1970, quand le changement climatique fait son apparition, la tendance est désormais réelle; depuis 1981, l’augmentation mondiale moyenne de température est d’environ 0,18°C tous les 10 ans. C’est un renversement de tendance par rapport au lent refroidissement observé au cours des 7 000 années précédentes, où les températures baissaient de 0,01°C chaque siècle. Dans son cinquième rapport, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), affirme que ces changements sont bel et bien causés par les activités humaines.

De toute évidence, le secteur du ski est à court de munitions et même les améliorations en matière d’enneigement artificiel ne suffiront pas. Aujourd'hui, certaines communautés du Colorado qui vivent du tourisme hivernal, comme le comté de Boulder, le comté de San Miguel et la ville de Boulder, ont poursuivi ExxonMobil et Suncor, les accusant de contribuer au changement climatique et de les léser. Ces communautés exigent des compensations pour dommages déjà causés et pour les coûts d'adaptation futurs. Même la Cour suprême conservatrice des États-Unis a décidé de ne pas intervenir, permettant ainsi à la juridiction de se poursuivre devant les tribunaux de l'État. 

Les pertes financières mentionnées ci-dessus dues au changement climatique reposent sur deux facteurs principaux : la diminution du nombre de journées skieurs et la hausse des coûts liés à la production de neige. De toute évidence, ces chiffres ne rendent pas compte du véritable impact économique, car les dépenses des skieurs vont bien au-delà des pistes de ski et incluent une variété de biens et services consommés sur place. 

À ce niveau, ces dépenses stimulent plus d’entreprises, renforcent les revenus personnels, créent des emplois et augmentent les recettes publiques. La prise en compte de ces effets économiques supplémentaires, en particulier avec un multiplicateur économique pour les dépenses liées à l’activité ski, augmente les pertes pour ces communautés. 

Je pense que cette étude sous-estime encore grossièrement l’impact du réchauffement climatique sur l'avenir du ski...

samedi, avril 06, 2024

Un autre record personnel ?

Certains diront que je suis vantard, mais que diable, j’estime qu’à mon âge, j’ai le droit de me faire mousser de temps en temps ! 

Jeudi, j'ai skié la zone Super Condor pendant environ trois heures et demie, j’y ais fait 25 rotations sans arrêt et j’ai accumulé 14 028 mètres de dénivelé (cela représente plus de 13 fois la combinaison 3S-Lac Intrêts à Avoriaz). 

La neige printanière était typiquement gelée au début, mais après une heure, elle s'est vite ramollie avant de tourner en soupe, particulièrement sur le bas. Le dénivelé de cette remontée est de 620 mètres, et amène les skieurs au sommet en moins de 8 minutes. 

J'ai skié chacun de mes 25 pistes en moins de 10 minutes. Le peu de skieurs qui se trouvaient là étaient tous très bons, donc pas de queue et il était possible de skier très vite en relative sécurité. Beaucoup faisaient du « carving » dans la neige molle, ce qui, en plus de creuser d'énormes rails sur la piste et de tout ravager, n'était pas le moyen le plus efficace et rapide de skier. 

Au lieu de cela, il valait mieux doser les carres en douceur pour bien laisser glisser les skis. Je me suis fait plaisir du début à la fin, il y avait beaucoup de skieurs qui allaient vite, mais personne n'a dépassé le pépé de 76 ans ...

vendredi, avril 05, 2024

« Je suis un skieur ! »

Qui sommes-nous vraiment ? Certains d’entre nous sont d’excellents menuisiers, d’autres des chefs de renom, de grands journalistes et pour moi, je ne suis qu’un skieur.

Oui, je suis un skieur, rien de plus, rien de moins. J'aurais pu tourner différemment. Enfant, j'adorais dessiner, imaginer, réfléchir et skier. 

J'ai choisi cette dernière voie parce qu'elle me paraissait beaucoup plus facile d’accès que les deux ou trois autres. Il était également beaucoup plus facile d’en tirer une gratification rapide avec beaucoup de plaisir dès le départ. 

C'est donc devenu mon sport de prédilection (en fait, à part la randonnée à pied, le seul que je connaissais et auquel j'avais été exposé étant enfant) et j'en ai fait ma vie, y compris ma carrière. Une manière facile et agréable de se construire, bien que cela n’a pas changé le monde et ne l’a certainement pas amélioré. 

Cela a simplement donné aux personnes les plus aisées qui peuplent les pays les plus affluents un prétexte supplémentaire pour profiter de leurs moyens luxueux, et c’est tout. 

Si nous avions un autre tour de piste ou une espèce de réincarnation, je deviendrai peut-être philosophe

jeudi, avril 04, 2024

Quand l’envie pour demain s’amenuise …

En contemplant l'avenir, je me rends compte que, pour la plupart d’entre-nous, vieillir n'est pas facile car les désirs, les projets d'avenir et l'envie de créer et d’entreprendre semblent diminuer à grande vitesse et je me demande parfois si nous devons baisser les bras et accepter cela, ou se battre pour tenter de renverser cette tendance. 

Êtes-vous d’accord avec cette réalité ? Si c’est le cas, où en êtes vous dans vos projets ? Je dois admettre que je n’ai rien de précis en vue et que je suis prêt à m’atteler à ce problème. 

Sans évoquer la transition radicale qui se produit lorsque la plupart d’entre nous prennent leur retraite, la motivation générale est l’un de ces marqueurs de déclin et elle est souvent causée par des limitations physiques ou des problèmes de santé chroniques qui drainent notre énergie et rendent plus difficile notre participation à des activités que nous aimions autrefois. 

À mesure que nous avançons en âge, nous perdons amis ou membres de nos familles, ce qui est souvent épuisant sur le plan émotionnel et nous empêche d’envisager l’avenir sans appréhension. Enfin, nous devenons aussi moins enclins à prendre des risques et moins disposés à relever de nouveaux défis. Nous tombons en fait dans une spirale descendante faite de routines et d'habitudes qui nous rendent moins enclins à rechercher l’inédit … 

Il est difficile de contester ces réalités, mais les experts suggèrent qu’il est possible de contrecarrer ces facteurs négatifs en priorisant des habitudes saines comme l'exercice, une alimentation équilibrée et un bon sommeil, car un esprit actif et engagé a besoin d’un corps sain. Nous devons également valoriser et cultiver notre vie sociale en entretenant des relations solides avec famille et amis, en joignant des organisations ou des groupes partageant des intérêts communs. 

Ensuite, il y a l’importance de se fixer de nouveaux objectifs, petits ou grands, pour s’orienter vers de nouveaux buts. Recherche aussi de nouveaux passe-temps, faire du bénévolat, suivre un cours ou planifier un voyage. La clé est de sortir de notre zone de confort et d’essayer quelque chose de neuf, d’acquérir de nouveaux savoir-faire ou de continuer de s’éduquer. 

Enfin, de toujours maintenir un état d’esprit positif, travailler sur des éléments que nous pouvons contrôler et rester reconnaissant pour ce que l’on a. N’oublions pas non plus de rester curieux, de trouver l’inspiration, de fêter nos succès aussi minimes qu’ils soient et de devenir un expert dans le changement et l’adaptation. 

Nous savons tous que vieillir fait partie de la vie. En restant en bonne santé, bien connectés, en relevant de nouveaux défis et en maintenant un état d’esprit positif, nous pouvons garder nos désirs, nos projets d’avenir et notre feu créatif brûlant pour toutes les années à venir.

mercredi, avril 03, 2024

Le livre de Greta Thunberg

Je viens de terminer « Le Grand Livre du Climat » qui n'est pas entièrement écrit par la jeune militante écologiste Greta Thunberg comme l’indique sa couverture, mais représente d’avantage un ensemble de pensées et d'opinions recueillies auprès de plus d'une centaine d'experts, allant de géophysiciens, océanographes et météorologues ; ingénieurs, économistes et mathématiciens ; historiens, philosophes et dirigeants autochtones qui se sont relayés pour partager à quel point il est vital pour nous tous de lutter contre le désastre climatique qui nous arrive dessus. 

Comme d’habitude, il manque dans cet ouvrage tout effort concerté visant à freiner une population humaine planétaire toujours croissante. En dehors de cela, ce que m’a appris ce livre, c’est que tout dépend de la volonté des pays riches et développés du Nord de faire d’énormes sacrifices afin d’atteindre les objectifs des accords de Paris et de mettre un terme à la détérioration climatique. 

Si, comme le dit le livre, 10 % de la population mondiale les plus riches produisent 50 % des émissions, nous n’avons pas besoin de chercher très loin d’où doivent venir les concessions. Cela dit, personne, parmi les plus riches d’entre nous, ne sera disposé à renoncer à ses avantages matériels qui se traduisent par des revenus élevés, un généreux confort personnel, des voyages tous azimuts et d’offrir à leur progéniture plus que ce qu’ils ont eus. L’absence d’une véritable volonté politique est un autre élément révélateur. 

Ce qui est plus probable, c’est que face à l’irréparable, quelque chose devra céder. S’agira-t-il d’une guerre ouverte entre pauvres et riches ? De ceux qui n’ont plus d’endroit où vivre, s’installant sur les hauteurs de la planète, ou de milliards de démunis essayant d’obtenir quelque chose de 800 millions d’individus plus qu’aisés ? 

Je ne sais pas exactement à quel point la situation va devenir impossible à vivre et nous forcer enfin à changer, mais ce qui est sûr c’est que de vilains jours attendent notre postérité et j’espère sincèrement que nous ne vivrons pas assez longtemps pour en être témoins …

mardi, avril 02, 2024

Test : Conduite autonome Tesla…

Samedi soir, j'ai reçu un message de Tesla m’indiquant qu'une autre mise à jour du logiciel était prête pour notre auto. Comme je le fais toujours, je l'ai aussitôt téléchargé et le matin de Pâques, j'ai reçu un message m'informant que je bénéficiais d'un essai gratuit de 30 jours de conduite autonome, jusqu'au 29 avril. 

Ce n'est pas une fonctionnalité bon marché ; on peut l’essayer pour 199 dollars par mois ou l’acheter pour 15 000 dollars (seulement 7 500 euros en France !), suite aux augmentations successives de Tesla allant de 10 000 à 12 000 dollars en 2022. 

Ce même jour, nous sommes allés à Salt Lake City pour célébrer Pâques avec mon fils et sa famille, et avons eu la chance de testez cette nouvelle fonctionnalité de conduite autonome pendant l’aller et le retour (conduite en ville et sur autoroute). 

Nous avons été très, très impressionnés par ses performances (l'intelligence artificielle conduit mieux que  moi !) et avons pensé qu'il serait précieux lorsque nous vieillirons d’avantage, deviendrons plus anxieux et beaucoup moins enclins à conduire. 

J’étais tendu et anxieux comme si mon enfant de 16 avait été au volant ! Cela dit, je pense que payer 3 500 $ ou peut-être 5 000 $ pourrait en valoir la peine, mais je dois reconnaître que les 15 000 dollars qu’Elon Musk demande revient à une forme d’extorsion. 

Nous verrons comment se déroulera notre évaluation d'un mois et vous dirons ce que nous en pensons et ce que nous déciderons à la fin ... 

lundi, avril 01, 2024

Trajectoires de collision entre ski et forme physique ?

Avec malgré tout une bonne année de neige à Park City, des signes d’aggravation des conditions hivernales apparaissent, ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir du ski.

Les « rivières atmosphériques » fréquentes ainsi que les effets d’El Niño ne sont pas bon signe et la neige très humide en haute altitude avec de la pluie en bas, ainsi qu’un hiver battant des records de chaleur entrent en collision pour fragiliser les conditions hivernales que nous connaissions. 

En même temps, mon corps qui prend de l’âge n’est plus tout à fait ce qu’il était. Ce n’est pas du tout un poisson d’avril ! Le niveau de neige augmente et, en même temps, ma force physique diminue. 

Les deux sont clairement sur une trajectoire de collision, lequel l’emportera ? J'espère sincèrement que c'est la neige qui prévaudra pendant assez longtemps, mais je n'en suis plus si sûr ...