lundi, février 28, 2022

Quand je me réveille chaque matin …

... c'est pour tirer le meilleur parti de cette nouvelle journée qui m'est offerte. 

Donc, comment je m’y prends ? En travaillant le mieux possible à m'améliorer, en apprenant de nouvelles choses, en affinant ce que je sais déjà faire, en prenant de bonnes décisions dans la mesure où mon savoir ou mes compétences me le permettent et en faisant un effort concerté pour rester sur la ligne que j'ai décide de suivre.

Est-ce une forme de perfectionnisme ? Non, pour moi, c'est une juste un effort d'amélioration constant, dans des directions qui me motivent et qui, à mon avis, en valent la peine. 

Je crois aussi que si l'humanité entière se disciplinait à suivre cette façon de faire, nous ferions de grands progrès, surtout dans l’ombre d'imbéciles comme Poutine, ou d'autres dirigeants comme ceux de la Chine, de l'Iran, de la Corée du Nord et aussi de l’ancien président Trump ...

dimanche, février 27, 2022

Devrions-nous demander aux amis de Poutine d'intervenir ?

Ce qui se passe en Ukraine est affreux, mais était parfaitement prévisible avec un dirigeant diabolique comme l’est Poutine. L'homme est un monstre, mais il est étonnant de constater à quel point certains politiciens ou certaines célébrités sont incapables de discerner le bien du mal et n’arrivent pas à percevoir qui est vraiment ce dictateur et qu’elle est sa détermination à s’attaquer à un peuple innocent. 

Peut-être devrions-nous demander à ces gens d'intervenir ou de négocier avec l'ancien chef du KGB, pour stopper les troupes russes en Ukraine, mais ces gars-là, à l'exception de notre ex-président, doivent être difficiles à joindre pour réponse ou juste commenter. 

Je pense bien sûr à l'ancien président George W. Bush qui, en 2001, avait regardé Vladimir Poutine dans les yeux pour sonder son âme : « J'ai regardé l'homme dans les yeux. Je l'ai trouvé très direct et digne de confiance », avait-il alors déclaré en regrettant ses propos un peu plus tard. « . . . J'avais pu me faire une idée sur son âme. » 

Trump ne regrette sans doute pas ce qu'il a dit quand Poutine a mis en branle son agression contre l'Ukraine : il l’a alors qualifié de « coup de génie » et l'a trouvée « très avisée » en considérant les troupes massées à la frontière ukrainienne comme des soldats venus là pour maintenir la paix. 

Ensuite, il y a aussi certains de mes compatriotes célèbres, comme l'acteur Gérard Depardieu devenu un grand fan de Poutine, après s'être fait prendre pour fraude fiscale en France, il n'a cessé de clamer que la vie est belle en Russie. 

Ce nouveau citoyen russe va même jusqu'à déclarer dans un article publié par Vanity Fair en juin 2015 : « Je suis prêt à mourir pour la Russie parce que les gens y sont forts ; je ne veux point crever comme un con dans la France de maintenant. » 

Et puis il y a Jean-Claude Killy à qui le journal Le Parisien demandait en février 2018 : « Êtes-vous toujours proche de Vladimir Poutine ? » ​​ Il n'a pas hésité un instant : « Oui, c'est un vrai copain. J'ai encore déjeuné avec lui le 10 janvier au Kremlin. Nous jouons au hockey, nous allons en montagne, en Sibérie, on fait du rafting… Il n'a pas bonne presse en France… 

Je ne suis pas de ceux qui vont dans le sens du vent. Il n'est pas du tout infréquentable. J'ai travaillé avec lui pendant sept ans pour Sotchi 2014, quarante-trois voyages là-bas où il était pratiquement toujours présent, c'était lui le patron des Jeux, plus de soixante rencontres au total. J'apprécie l'homme, on s'appelle souvent, je connais sa famille, sa fille. » ​​

Alors, existe-t-il une chance que ces deux Français révisent leur jugement erroné sur l'homme, ou mieux encore aient une emprise morale sur ce sanguinaire qu’est Poutine ? J’en doute hélas très fortement !

samedi, février 26, 2022

Juste content

Ce matin, alors que je méditais, je me sentais content. C’est ça, tout simplement content. 

Rien n'allait de travers dans mon esprit, mon corps ou ma vie et je ne ressentais pas la douleur, les angoisses, la souffrance, les doutes qui ont fait partie intégrante de ma construction personnelle. 

Tout était-il parfait ? Probablement pas, mais cela n'était pas un facteur important. Mon contentement du moment était ce qui comptait vraiment. J'avais oublié toutes les choses négatives et rien de tout cela n'avait d'importance pour moi. 

Ce qui comptait, c'était le sentiment que j'étais bien dans ma peau. Ni plus, ni moins.

Construire qui nous sommes n'est pas toujours joli, facile ou indolore, mais de temps en temps n'est-il pas agréable de s'arrêter, ne serai-ce qu’un instant, pour ressentir où l’on en est et se sentir bien ? 

Non seulement ça, mais n'est-il pas aussi gratifiant de réaliser que si l’on fait attention à ce qu'il faut faire, tout cela ne peut que s'améliorer ?

vendredi, février 25, 2022

Ai-je besoin d'une voiture électrique ?

Ces derniers, je me demande si j'ai vraiment besoin d'un véhicule électrique pour remplacer ma vieille Subaru. 

Oui, je VEUX une Tesla et j'en ai commandé une qui devrait être prête à être livrée vers mai ou juin prochain, mais la question est, ai-je vraiment BESOIN de cette voiture ? 

Du côté pour, j'en veux un parce que c'est le véhicule qu’il faut conduire si je veux faire ma part pour réduire ma petite empreinte-carbone, de plus, cette voiture offre une expérience de conduite que je trouve assez unique après l'avoir testé plusieurs fois. En plus c'est cool, moderne et c'est le futur ou quelque chose dans le genre. 

Du côté contre, il y a beaucoup de problèmes qui continuent de me faire hésiter. Le prix élevé (environ 50% de plus que les voitures à moteur thermiques) en fait partie et est difficile à absorber avec des coût d'entretien réduits, des crédits d'impôt incertains, un faible coût de recharge, une usure plus élevée des pneus et des frais d'assurance plus importants. 

Ensuite, il y a qualité et finition qui laissent jusqu'à présent beaucoup à désirer, le confort de conduite des modèles 3 et Y n'est pas très bon. Il y a aussi d'autres problèmes pratiques, comme la recharge sur route, l'impact du climat pour ceux d'entre nous qui vivent dans un environnement froid et enneigé, l’espace intérieur assez réduit, l’absence de roue de secours, le lavage automatique de voiture un peu compliqué, les porte-skis allant contre l’efficacité du véhicule efficacité et surtout la batterie qui se dégrade avec le temps. 

Toutes ces considérations me rendent un peu hésitant alors que la Tesla que j'ai commandée sera livrée en fin du printemps, et je me demande si je ne devrais pas plutôt opter pour un hybride rechargeable, mais celles-ci, tout comme les Teslas, sont difficiles à trouver à des prix raisonnables ...

jeudi, février 24, 2022

Méga-sécheresse ?

Alors que la neige continue de briller par son absence dans l'Ouest américain, nous avons beaucoup entendu parler de « méga-sécheresse » ces derniers temps, sans être trop sûr de ce que cela voulait dire et à quoi cela pouvait être comparé. 

J'ai donc fait des recherches et j'ai trouvé qu’une telle calamite représente une période de 20 à 30 ans pendant laquelle les conditions sont plus sèches que la moyenne. Il peut y avoir des années humides qui s’intercalent, mais les conditions restent particulièrement sèches sur toute la période. 

Nous ne parlons pas de sécheresses passagères qui ne durent que quelques mois ou quelques années. Ce qui est donc important est que des recherches menées à UCLA ont révélé que les 22 dernières années sont désormais les plus sèches parmi les 1 200 dernières années, dans tout l'ouest des États-Unis. 

Ce type de statistique a donc valu à ces deux dernières décennies d’être classées comme « méga-sécheresse », et indique aussi que le phénomène est exacerbé par le réchauffement planétaire. 

Les chercheurs ont découvert que la sécheresse actuelle ne serait pas aussi grave sans le réchauffement climatique et ont estimé que 42 % de sa gravité est attribuable aux températures plus élevées causées par les gaz à effet de serre qui s'accumulent dans l'atmosphère. 

Dans leurs recherches, les scientifiques ont examiné les sécheresses majeures dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord depuis l'an 800 et ont déterminé que la dessiccation de la région au cours de ce siècle et à ce jour a désormais dépassé la gravité d'une méga-sécheresse qui avait été observée à la fin des années 1500. 

Les auteurs de l'étude ont également conclu que ces conditions sèches se poursuivront probablement en 2022 et, à en juger par le passé, pourraient persister pendant des années, alors n'espérons pas trop de poudreuse ces prochains hivers !

mercredi, février 23, 2022

Avez-vous passé un bon palindrome ?

Si, tout comme moi, vous n'avez pas fait attention, c’était hier le 22 février 2022.

 Comme on écrit cela en abrégé, cela fait 22/02/22, qui en fait un palindrome, ce qui signifie que cela se lit dans les deux sens de la même manière, tout comme la ville de Laval. Je pensais que c'était un palliatif fait dans la Drôme, mais cela n’a rien à voir ! 

Comme aux États-Unis cela tombait un mardi, les petits malins ont appelé ça « Twosday ». 

La numérologie étant désormais une discipline incontournable, y a-t-il une signification spirituelle du chiffre 22 ? Bien sûr ! Selon certains experts assez opportunistes, « Le chiffre 22 représente une quantité d'énergie doublée ... 

En numérologie, le nombre 22 représente l’accomplissement de grandes aspirations, ainsi qu'un sentiment de puissance et de satisfaction. Rappelez vous que 22 fait partie des nombres les plus puissants, alors si vous le rencontrez, ne soyez pas surpris ! », c’est ça, « 22 v’la les flics ! » 

Mais, revenons à notre histoire ; pour renforcer le palindrome représenté par cette date, cela marche qu’elle soit écrite dans le format américain (mois, jour, année), ou dans le format que le reste du monde utilise. 

Cela confirme, s’il le fallait, que les bonnes choses viennent en paires !

mardi, février 22, 2022

Élucider le mystère des bosses en ski

Je n'ai jamais cessé d'être étonné par la façon dont les bosses de ski se forment sur pratiquement toutes les pistes de ski qui ne sont pas damées. 

Pourtant, ces étonnantes formations géométriques ne sont pas intentionnellement planifiées ou construites ; elles s'organisent simplement spontanément lorsque les skieurs tournent et déplacent la neige. 

Cela commence par une série de virages en forme de S qui traversent de petits tas de neige laissés par d'autres skieurs. Au bout d'un moment, ces monticules de neige atteignent une hauteur critique ressentie et vue par les skieurs, qui les obligent à tourner du côté aval de cette bosse en train de se créer. Le paradoxe qui en découle est que les skieurs qui descendent une pente très bosselée ne peuvent en pratique plus tourner là où ils le voudraient.

Il est très difficile de tourner sur l’amont d’une bosse ou dans sa concavité, par contre cela devient très facile si l’on choisi la partie convexe ou le haut de la bosse, car les talons des skis en dérapage vont facilement chasser la neige vers le bas de la bosse. 

En poussant ainsi la neige vers le bas et en l'entassent sur l’amont de la bosse suivante, chaque bosse perd de son volume sur le côté aval qui se voit transféré sur son côté amont. L'effet total est une illusion d’optique qui montre une « montée » des bosses dans la pente, alors que la masse globale de neige continue de descendre étant poussée inexorablement vers le bas, tirée par les forces de gravité. 

Les skieurs pourraient être comparés à des fluides se déplaçant sur des sédiments dans la mesure où les bosses seraient analogues aux ondulations qui se forment lorsqu'une rivière coule sur du sable. D'autres modèles pourraient indiquer la création de dunes de sable, de stries transversales (washboard) produites par des véhicules sur des pistes ou d'autres situations qui constituent des ondes cinématiques se propageant vers l'arrière. 

En matière dimensionnelle, l'espacement des bosses dépendrait du rayon du virage, de la vitesse d'un skieur ainsi que de son accélération gravitationnelle et de l'inclinaison de la pente. Cela explique pourquoi les bosses sont généralement plus longues à la fin d'un champ de bosses, car les skieurs ont tendance à aller plus vite à l'approche du terrain damé, car ils s’enhardissent et ont beaucoup moins besoin de se contrôler. 

Tout comme pour d'autres phénomènes d'auto-organisation, le coté incontournable, la présence fréquente et la régularité géométriques des bosses de ski en font un phénomène assez unique. 

Quant au tracé géométrique régulier des bosses de ski, une fois qu'une bosse est alignée, elle le reste, car les skieurs n’ont pas d’autre choix que de tourner au mème endroit, ce qui explique qu’en très peu de temps, le peu de bosses qui sont mal alignées se remettent vite dans le rang, tout comme une fanfare qui commence à défiler en pagaille, s'organise progressivement en rang plus serrés, avant que tous ses membres tombent enfin en parfaite synchronisation. 

Mythe ou illusion d'optique: les bossent semblent monter mais la neige descend dans la pente ...

lundi, février 21, 2022

Un univers de bosses

Les bosses n'ont jamais été aussi abondantes, aussi grosses et aussi profondes que cette saison. Vous pourriez demander, pourquoi alors cette invasion bosselée ? 

La réponse est simple, sans chutes de neige importantes depuis maintenant six semaines, les champs de neige se sont creusés de manière intense au passage des skieurs et rien n'a pu combler les énormes trous dans les champs de bosses et le vent n'a eu aucune chance de répandre une nouvelle neige sur cette surface cahoteuse afin de ramener les pentes ainsi reformées à un des conditions plus normales.

Bien sûr, il y a toutes ces dameuses, alors que font-ils ? Eh bien, assez peu. Les bosses en terrain raide sont constituées de neige vieille de plusieurs mois et qui est maintenant mince et aussi super sèche, manque d'humidité, et donc de cohésion, qui la rendrait normalement « malléable » pour la plupart des dameuses. 

Si cette vieille neige est dérangée, cela risque au mieux de déloger les cailloux près du sol et les de amener sur la surface finie et damée. Donc il est clair que ces bosses tellement affreuses et inskiables sont là pour rester jusqu'à ce qu'une quantité importante de neige se remette à tomber, mais à mesure que nous nous rapprochons de mars, le temps va probablement faire défaut ! 

Au moins, cela donne aux skieurs dont les genoux suffisamment costauds l’occasion de se mesurer à ces méga bosses inhabituelles jusqu'à ce que le domaine skiable ferme des pistes devenue trop dangereuse à cause de toutes ces bosses si profondes et si pointues. 

Bien sûr, sur de nombreuses pistes très fréquentées comme Apex, Mercury ou Copperhead, pour n'en nommer que quelques-unes à Park City Mountain, auraient pu être enneigées artificiellement si notre station n’était pas si radine et n’avait pas compté que sur la générosité de Mère Nature. 

Seulement à cette condition, ces pistes populaires auraient pu être correctement entretenues avec le matériel de damage. Dans un prochain blog, nous approfondirons ce monde de bosses (il n’en à guère besoin en ce moment) s'il reste encore un peu neige …

dimanche, février 20, 2022

Épreuve parallèle par équipes mixtes aux JO

L'épreuve par équipes mixtes alpines n'a pas réussi à m'exciter et à retenir toute mon attention. 

C'est une course faible et cette fois ci, elle se trouvait encore plus déroutant que d'habitude car un des parcours (le bleu) était nettement plus rapide que l'autre.

Les ajustements des temps réalises n'est pas non plus facile à comprendre pour les spectateurs, et au final, ceux qui ne sont pas proche du ski de compétition n’arrivent pas à comprend ce qui se passe, ont du mal à suivre et à rester intéressés par parcours apparemment inégaux. 

À moins que l’épreuve ne puisse être rendue plus sélective (pourquoi n’y a-t-il arrivé aux sauts ?), elle devrait être retirée des jeux. 

Bien évidemment, cela reste une opportunité relativement facile d'obtenir une médaille supplémentaire pour certains athlètes, mais si l'épreuve ne tient pas debout, elle devrait être purement et simplement éliminée, comme je l'ai déjà proposé …

samedi, février 19, 2022

Un truc des JO qui a « grabbé » mon attention ...

Les Jeux olympiques d'hiver sont une merveilleuse occasion de se mettre au courant sur ce qui est « cool » sur nos pistes et d'avoir la chance de mettre à jour sa garde-robe, ses éléments de mode, ses mouvements sur la neige ou ses expressions cool. 

Un élément qui n’a pas manqué d’attirer mon attention lors de ses JO et pendant les épreuves de « freestyle » est le fait de tenir son ski ou sa planche à la main pendant qu'on est en l'air (en anglais, « to grab »). 

Ma femme m'a demandé pourquoi les compétiteurs faisaient ca et comme je n'ai pu y répondre du tac-au-tac, j'ai du rechercher cela et j’ai pu confirmer ce que je soupçonnais, à savoir que saisir sa planche venait du skateboard, car il faut bien retenir celle-ci pour la garder sous les pieds chaque fois qu'on se retrouve dans les airs, comme n'y a pas de fixation qui la retient aux pieds. 

Alors que snowboardeurs et skieurs dans les épreuves acrobatiques ont tous leurs planches solidement attachées à leur pieds aux moyen de fixations, cette tradition se transfère (idiotement) aux sports de neige, car si l’on en croit les experts du freestyle : « Ce tenues (grab) donnent d’avantage de contrôle à l’athlète quand il est dans les airs et une ajoute un élément de style aux sauts. On dit aussi qu'ils rendent les « spins » et les « flips » avancés plus faciles à exécuter… » 

Eh bien, pour moi, c'est une vaste connerie ou un archaisme aussi stupide que totalement inutile, mais allez dire ça aux types chargés de juger un sport n'a plus de rapport avec le skateboarding et que de surcroît la grande majorité des hivernant ne pratiqueront probablement jamais ...

vendredi, février 18, 2022

La défaite de Shiffrin …

… montre bien plus qu'une athlète qui n'est pas mentalement dans son assiette pendant un longue période qui tombe en plein milieu des J.O. 

Cela souligne le fait que la fédération de ski des États-Unis est une organisation trop souvent composée d'un seul skieur doué à la fois (Miller, Vonn, Ligety, Shiffrin) et non d’une équipe cohésive et profonde, comme le sont l'Autriche, l'Italie, la Norvège et la Suisse.

Jusqu'à ce que cela change et que quelque chose se passe dans l'organisation pour qu’elle devienne plus inclusive et collective, préparons-nous à plus de ce genre événements plutôt tristes. 

Ce qui arrive à Mikaela Shiffrin de l'équipe américaine de ski, est parallèle à ce qui est arrivé à Alexis Painturault de l'équipe de France, lors de ces JO, et leur traitement particulier par rapport au reste des athlètes, sans parler des pressions médiatiques excessives qui leur sont imposées. 

Pourtant, un passage à vide pour un athlète n'est pas toujours évitable et, tout comme en bourse, la diversification, sous la forme d'une écurie de coureurs profonde et cohérente, porte toujours ses fruits. 

C'est quelque chose que Sophie Goldschmidt, la nouvelle dirigeante de la fédération américaine, devra prendre en compte, et espérons le en main, dès qu’elle sera de retour de Chine ...

jeudi, février 17, 2022

Quand les conditions de ski sont mauvaises ...

Sur 37 saisons d'hiver passées à Park City, cette saison s'avère être l'une des pires que j'aie jamais connues. 

Sans même mentionner la performance lamentable et irritante de Park City Mountain sous la direction de Vail Resorts, la neige qui est tombée à Noël est maintenant en train de disparaître, la couche s’amincit, devient dure, les bosses explosent en démesure et c’est pourquoi lorsque je me retrouve seul en montagne, je commence explorer des endroits où je ne suis jamais allé auparavant dans le but de ne pas mourir idiot et d'élargir ainsi ma connaissance des lieux. 

Vous pourriez appeler cela «  formation continue ». Cela me permet de bien connaître tous les coins et recoins dont j’ignorais encore l’existence, et ça me montre, une fois de plus, qu'on n'a jamais fini d'apprendre et que « je m’embête à en mourir » ne peut qu’appartenir au vocabulaire d'un adolescent, mais absolument pas à celui d'un septuagénaire. 

Alors, si vous vous demandez encore ce que je fais quand pars skier tout seul, et bien c’est tout simplement que je continue à explorer !

mercredi, février 16, 2022

Improvisation à ski

Il y a quelques jours, ma femme m'a demandé « Toi qui aimes tant skier, pourquoi n'as-tu pas fait des courses de vétérans après ta retraite ? » 

Après avoir bien réfléchis à sa question, je me suis trouve pris de court ; c’est ça, je n'ai pas pu lui répondre sur-le-champ, et me suis demandé pourquoi j’éprouvais si peu d'intérêt pour le ski de compétition. Progressivement, cependant, la réponse m'est venue. 

Tout est en fait une question de règles, de régimentation et de chronométrage rigoureux qui font partie intégrante du ski de compétition. Celles-ci créent des limites strictes dont je ne veux pas et qui ne me plaisent pas quand je skie. 

J'adore skier partout, sur toutes sortes de neiges, de terrain, dans la foret, et je savais que la discipline de la course qui demande un entraînement continu, beaucoup de tension et le fait d'être coincé dans cette discipline compétitive n'étaient pas du tout mon truc. 

En fait, la réponse est que je tire beaucoup plus de plaisir à improviser sur des terrains difficiles qu'à être sommé de suivre une ligne spécifique autour de piquets, avec des règles strictes et un régime répétitif. 

Après avoir approfondi le sujet, j'ai découvert que plusieurs études avaient montré les avantages de l'improvisation pour les artistes musiciens et des avantages qu'avaient les improvisateurs sur leurs pairs qui ne l'étaient pas. Vous pourriez dire que comparer le ski à la musique est un peu exagéré, mais restez suivez-moi. 

Une étude menée par des chercheurs de l'Université de Columbia montre que les improvisateurs peuvent plus facilement détecter des nuances différentes au sein d'accords interchangeables et que leur cerveau distingue mieux les différents types de structures musicales. 

De plus, des études menées par Charles Limb, un chirurgien et oto-rhino-laryngologiste passionné de musique, montrent que pendant l'improvisation, les parties du cerveau associées à l'expression de soi sont très actives tandis que les parties impliquées dans l'autosurveillance se calment, ce qui permet d'atténuer les inhibitions et donne ainsi un bien meilleur accès à la créativité.

J'ai trouvé ça bien, et comme pour les musiciens, c'est dans cette direction que va mon ski et c'est pourquoi on me retrouve souvent perdu dans la foret quand je suis sur mes planches...

mardi, février 15, 2022

Aller aux J.O. sous « pavillon de complaisance »

Pendant ces Jeux olympiques d'hiver, il semble y avoir de plus en plus d'athlètes vivant et s'entraînant dans un pays, par exemple les États-Unis, et choisissant de représenter un autre pays sur la fait de leur statut de double nationalité.

Pour la plupart (à l'exception d'Eileen Feng Gu, skieuse acrobatique en halfpipe, slopestyle et big air), ces athlètes ne feraient jamais partie de l'équipe nationale de leur pays de résidence mais arrivent quand même à arracher un billet pour les Jeux olympiques en concourant pour un autre pays, comme les Philippines par exemple, où les exigences sont suffisamment basses pour y parvenir. 

Je pense que c'est une autre façon de brouiller les cartes et de nuire un peu plus à la crédibilité déjà médiocre des jeux. Ce que je propose, c’est que si Haïti ou la Thaïlande n'ont pas de skieurs locaux parce qu'il n'y a pas de neige chez eux, il faut accepter cette réalité car ils n’ont pas à peller de neige ! 

C'est ainsi que fonctionne la planète, et ses nombreux pays devraient embrasser leurs réalités respectives ... 

De manière pratique, j'exhorterais le Comité international olympique à ajouter une condition de résidence afin de décourager ce genre de manipulations. 

Qu’en pensez-vous ?

lundi, février 14, 2022

Choisir la case « Difficile » me garde jeune !

Dans la vie, il y a toujours la manière facile et la manière difficile de faire les choses. 

Les deux options offrant généralement leurs propres avantages et inconvénients. 

Parce que je crois que la difficulté est souvent un merveilleux professeur et que je suis toujours curieux d’explorer l’inconnu, je suis, par nature, adepte de la voie la plus difficile, ce qui me conduit à la rechercher systématiquement là où elle peut se cacher.

Bien sûr, je m’embarque dans cette voie quand j'ai le temps de le faire pour pouvoir mesurer à quel point je réussis dans celle-ci.

Le résultat net est que je vais inévitablement apprendre quelque chose auquel je ne m'attendais pas nécessairement. Je trouve l’approche très enrichissante car elle me maintient en alerte constante et doit finalement contribuer à me maintenir à la fois alerte et jeune !

dimanche, février 13, 2022

Le Super-G et moi

Je n'ai jamais été fan de cette épreuve alpine appelée super-G, un hybride entre la descente et le slalom géant, mais plus proche du premier. 

Le super-G avait été concocté en 1988, alors que le slalom géant, véritable hybride en slalom et descente, remonte à 1952. Contrairement à la descente, il ne peut être qu’inspecté avant la course et contrairement au slalom géant, il n'offre qu'une seule manche. 

Au cours de ces Jeux olympiques, j'ai observé les courses de super-G hommes et femmes, et voici quelles sont mes observations.

Tout d'abord, tout est dans la ligne qu'un coureur suit est de loin l'élément le plus difficile à bien assimiler pour un skieur, après avoir reconnu la piste, mais surtout à appréhender dans dans le feu de l’action. 

Le tempo est rapide, les virages arrivent encore plus vite et avec eux la ligne de course est souvent une conséquence des gestes précédents plutôt qu'une ligne étudiée et préméditée. 

Cela crée d'énormes surprises (bonnes et mauvaises) et de grosses différences de chrono. Bien sûr, les coureurs doivent positionner leurs virages bien avant que la porte n’arrive sur eux. 

Ils doivent aussi savoir ajuster leurs carres en fonction de l'inclinaison de la pente et de la qualité de la neige, mais les éléments (virages et changements de pente) arrivent souvent beaucoup trop vite pour être intégrés dans une tactique cohérente. 

Cela signifie que beaucoup vont manquer la victoire et que les quelques-uns qui y parviennent auront peut-être plus de chance, et c'est en partie pourquoi, à mon humble avis, cet épreuve reste un « rajout » qui n’est pas vraiment justifié ...

samedi, février 12, 2022

Les top skieurs peuvent-ils encore s’assumer ?

Les grands coups de théâtre ne sont pas nouveaux aux Jeux olympiques, mais il semble que les célébrités comme Shiffrin ou Pinturault, qui sont si importantes aux yeux du public, soient plus sujets que jamais à d'énormes désillusions. 

Est-ce parce qu'ils sont à l'intérieur d'une bulle avec des membres de leur famille, des entraîneurs dévoués à leurs moindres caprices et une attention médiatique intense ? À tel point qu'ils se retrouvent dans un univers qui pervertit leurs meilleurs instincts ou devrait leur octroyer le droit de gagner quoi qu'il arrive ? 

On est bien loin du bon vieux temps où les skieurs préparaient eux-mêmes leurs skis et étaient tous égaux au sein d'une même équipe. 

Les superstars d'aujourd'hui sont si isolées et si personnellement assistées qu'elles semblent moins capables de gérer leurs problèmes matériels et psychologiques quand ceux-ci leurs tombent sur la casquette, ce qui les rend tellement plus vulnérables que leurs plus modestes pairs quand les choses tournent mal. 

Plus important encore, je me demande comment les autres membres de leur équipe voient ces prima donnas et arrivent à les supporter au sein d'un groupe qui devrait être homogène et soudé et comment la direction de l'équipe jongle avec ces individus exigeants et diriger tant bien que mal un semblant d'équipe si nous pouvons encore appeler ainsi une collection d'athlètes aussi hétéroclites ?

vendredi, février 11, 2022

Snowbasin : Ce que le ski devrait être

Lundi, nous sommes allé skier à Snowbasin, une expérience vraiment fabuleuse. Le massif est grand, impressionnant avec de longues pistes très ouvertes, pas de cailloux ou de gravier dans la neige, pas d’horribles bosses, très peu de monde ! 

Nous y avons skié la majeure partie de la journée et avons eu une superbe expérience qui, pour nous, était un contraste bienvenu avec le ski de merde que nous offre Vail Resorts à Park City. 

Nous sommes même monté dans la télécabine avec un résident de Park City qui nous a expliqué qu’il s’offrait plus de deux heures par jour de trajet aller-retour (190 km), pour skier à Snowbasin au lieu de rester sur Park City. Cela ne nous a paru ni trop pratique ni bien écologique ! 

Comme cet homme devrait y songer, tout cela nous a donné envie de déménager à Huntsville ou Eden, des communautés proches de Snowbasin, et d'oublier notre cet opérateur autant incompétent que désagréable qui nous a été imposé. 

Bon, il peut y avoir une autre solution pour réparer le travail destructif de Vail Resorts sur Park City Mountain : demander à la société du Colorado de vendre sa station de ski d'Utah à un opérateur bien établi et équipé d’un minimum de bon sens ; ce serait le paradis !

jeudi, février 10, 2022

Après tout, Shiffrin n'est pas un robot

Après sa deuxième sortie consécutive au début de ses deux meilleures épreuves, lors des jeux olympiques de Pékin, Mikaela Shiffrin a montré au monde qu'elle n'était pas un robot, mais simplement un être humain, avec tout ce que cela comporte en matière de contrôle mental, de doute de soi et d'émotions.

Personne n'est totalement à l'abri de ces impulsions, ou peut trouver un coach mental qui peut réussir à les neutraliser en totalité. 

Il y a aussi le fait incontournable que nous apprenons tous plus de nos échecs que de nos victoires, donc au final, elle pourrait bien sortir de cette série d'incidents encore plus forte en tant que personne et encore plus solide en tant qu’athlète. 

Pour ceux d’entre-nous qui sommes plus âgés, à la fin d’une vie, il semble presque que les joies du succès sont en quelque sorte payés, en cours de route, par une quantité égale d’échecs, de chagrins et de souffrances, à travers les obstacles qui sont inévitablement jetés sur notre chemin. 

Au bout du compte, Mikaela est peut-être la personne la mieux préparée pour rebondir et retrouver son vrai talent.

mercredi, février 09, 2022

Regard d'initié sur le travail de création

Je viens de terminer la lecture du livre qui accompagne le récent documentaire « The Beatles: Get Back » produit et réalisé par Peter Jackson en 2021. 

Le livre est raconté par les Beatles eux-mêmes et est illustré par des centaines d'images inédites et de qualité parfois variable, comprenant les photos d'Ethan A. Russell et de Linda McCartney. 

Il couvre la réalisation au début 1969, de l'album Let It Be des Beatles sorti en 1970 (auquel avait initialement été donné le titre provisoire de Get Back) et aussi d’une partie de l'album Abbey Road, et est composé de séquences et de matériel audio inutilisés initialement enregistrés par Michael Lindsay-Hogg. 

Je n'ai pas vu la très longue docu-série (8 heures) diffusée sur Apple TV car je n'y suis pas abonné, mais j'aimerais éventuellement regarder. 

Dans ce livre, les Beatles montrent le processus créatif plutôt laborieux de composition de chansons et, avec lui, l'étrange façon dont la créativité fonctionne malgré les meilleurs efforts, la volonté et la coopération de chacun. 

Pour faire court, la créativité ne se gère pas bien du tout. Plus que toute autre chose, ce livre montre que malgré ce qu'on nous a dit et répété, les tensions entre les quatre artistes du groupe ont été largement éclipsées par une atmosphère optimiste venant de tous les membres et cela fait chaud au cœur. 

Le livre de l'album photo est plutôt trop lourd pour être lu confortablement, mais cela reste un petit trésor pour un fan des Beatles comme moi !

mardi, février 08, 2022

Mauvais cadre pour des Jeux d’Hiver

Je ne sais pas si vous êtes d’accord, mais pour moi, les Jeux olympiques d'hiver signifient un beau paysage enneigé et pas de sinistres amas de remblais comme ce à quoi ressemble le site de ski alpin de Xiaohaituo. 

Bien sûr, cet endroit, dans le district de Yanqing, est un quartier de banlieue au nord-ouest de Pékin, il est donc difficile de s'attendre à un paysage ressemblant aux environs de Megève ou de Kitzbühel dans ce qui est un tas de terre sillonné de bandes de neige artificielle. 

Ceci, bien sûr, rend toute cette « fausse neige » encore plus incontournable, car on dit que 225 000 mètres cubes d'eau ont étés nécessaires pour recouvrir les pistes de neige afin de permettre le déroulement des épreuves alpines, sans parler de l'énorme quantité d'énergie électrique générée au charbon nécessaire pour transformer cette eau en neige. 

Nous nous sommes donc bien éloignés des Jeux olympiques de Cortina ou de Squaw Valley, et nous sommes désormais passés à la version banlieusarde des sports d'hiver. Pas beau à voir ! 

Avec cette configuration, le Comité international olympique (CIO) est confronté la réalité embarrassante du coût environnemental des Jeux, sachant notamment que les pistes alpines ont été construites dans une réserve naturelle protégée. 

« Ils pourraient être les Jeux olympiques d'hiver les plus insoutenables jamais organisés », a déclaré la professeur Carmen de Jong, géographe à l'Université de Strasbourg. Elle souligne que la neige artificielle demande de grande quantités d’eau et d’énergie, sans compter qu’elle détériore la santé du sol et en provoque de l'érosion. 

Pas étonnant que je ne sois intuitivement pas du tout impressionné, mais encore une fois avec le CIO si grippe-sous et tellement accommodant aux dictateurs, à quoi d'autre devrions-nous nous attendre !

lundi, février 07, 2022

Mes chaussures de ski cassées

Vous vous souvenez de mes chaussures de ski Nordica cassées ? 

Il aura fallu 13 jours après avoir rendu les bottes au magasin pour apprendre que Nordica n'avait pas de coques de remplacement moi et que le magasin voulait m'offrir un crédit pour celles-ci. 

J'ai dit que je n’étais pas d’accord, que j'avais du me passer de mes chaussures pendant 17 jours et j'ai donc demandé qu’on me rembourse, ce qu'il a été fait. 

Aujourd'hui, je suis de nouveau dans mes vieilles chaussures pour une sixième saison avec de nouvelles semelles, de nouveaux chaussons et en fait, je me sens beaucoup mieux dans celles-ci que dans les nouvelles que j'avais acheté, et mes pieds dans mes vieilles bottes sont au paradis car ils sont enfin de nouveau réunis comme deux fidèles copains !

Avec une technologie qui n’évolue plus depuis plus de trente ans dans la catégorie, cela confirme ce que j’aime à répéter « Les chaussures de ski sont les éléments les plus importants de votre matériel de ski ; donc, si vous trouvez une paire qui vous va comme un gant, entretenez-la avec soin et gardez-la le plus longtemps possible ! »

dimanche, février 06, 2022

Mise à jour Covid

Près de deux ans après le début de la pandémie, et avec toute la controverse sur le vaccin et le port du masque entre autres mesures de sécurité, il est fascinant de voir quels pays s’en sont bien tirés et lesquels ont carrément laissé tomber leurs citoyens, en matière de politique de santé. 

Je ne parle pas du Pérou, triste numéro un dans ce parade, mais du « pays le plus avancé du monde », en occurrence, les États-Unis d'Amérique, qui mène le cortège des soi-disant nations avancées en tant que numéro 21. Nous trouvons le moyen de battre à la fois l'Italie et le Mexique ! 

C'est horrible et c'est le résultat de Trump qualifiant le virus de canular, se moquant du port de masques et faisant tout ce qu'il a pu pour ignorer la pandémie. 

Le Canada, qui partage notre frontière au nord, notre mode de vie et notre culture, compte trois fois moins de victimes de Covid par habitant que les États-Unis et est en 83e position, obtenant en fait un score encore meilleur qu'Israël qui a pourtant fait un assez bon travail pour contenir le virus. En fait, si les États-Unis avaient fait aussi bien que les canadiens, ils auraient sauvé plus de 600 000 vies ! 

Pourtant, un tas de gens ne sont toujours pas satisfaits du leadership de Trudeau, allez donc comprendre… 

Les résultats du Royaume-Uni et de la France sont également assez déplorables et montrent que leur gouvernements on été particulièrement incompétents, et leurs chefs d’état d’avantage préoccupés par leur réélection que par le bien-être de leurs citoyens. 

Je ne mentionne pas la Chine ni la Russie car je ne fais pas confiance à l'intégrité de leurs chiffre, mais dois surtout souligner les performances de l'Australie, du Japon, de la Corée du Sud et de Taïwan qui devraient être pris en exemple et pour lesquels nous devrions étudier et adopter les meilleures pratiques pour la prochaine pandémie. 

C'est dommage que peu de gens regardent ces comparaisons et tirent les conclusions qui s’imposent ...

samedi, février 05, 2022

Uniformes olympiques

J'ai regardé une partie du défilé des équipes, lors de l’ouverture des JO 2022 et je n'ai pas particulièrement aimé les tenues françaises avec un « V » caractéristique aux couleurs nationales. 

Je n’ai trouvé cela particulièrement heureux et je trouve le symbole implicite de la victoire que cette forme représentait un peu tiré par les cheveux. 

Mes uniformes préférés étaient ceux des Finlandais et je n'ai pas non plus tellement aimé les uniformes américains fait par Ralph Lauren. 

Je suis sûr que beaucoup de temps improductif, bien des bagarres et un tas de politique sont impliqués pour décider de ces uniformes et des messages qu'ils sont censés représenter, mais je comme je dirais toujours : 

« Faites des vêtements seyant, propres et simples pour assurer au final la meilleure impression possible ! »

Knut Martinsen, 1942-2021

J'ai rencontré Knut quand je travaillais pour les chaussures de ski Lange. Il était représentant pour le Colorado, le Nouveau-Mexique et le Wyoming. Il aimait la branche du ski et était assez technique pour un représentant et connaissait bien les produits qu’il vendait. 

Né le 18 octobre 1942 en Norvège, sa famille s’était installé à Seattle en 1952 et Knut était devenu citoyen américain en 1958. Diplômé du lycee Ballard en 1960 et de l'Université de Washington en 1965 c’etait un fier fan des « Husky ». 

Il avait fait de l’aviron, du ski nordique et du saut à ski. Il est décédé le 14 décembre 2021 à Carson City dans le Nevada, à l'âge de 79 ans, des suites de la maladie d'Alzheimer. 

Knut s'etait marié en 1964 avec Betty Christianson après l'avoir rencontrée lors d'une course de ski à Sun Valley en Idaho. Ils avaient eu trois filles : Kristin Robison qui vit à Carson City et deux jumelles, Janel Ulrich et Julie Broxson de Wenatchee au Washington. Il laisse aussi cinq petits-enfants : Jens, Andreas, Leif, Annika et Kyla, et deux beaux-fils : Josh et Jake. 

Knut a passé sa carrière dans l'industrie du ski, d'abord avec les skis Pre, puis avec Lange, et enfin avec Goode. Je me souviens avoir séjourné dans sa maison à Breckenridge. Il était plutôt frugal, et sa seule folie était sa Porsche 924. 

La dernière fois que nous nous sommes revus, c'était sur le télésiège d'Arrowhead, tout près de Beaver Creek, où il testait de nouveaux skis composites Goode.

vendredi, février 04, 2022

Mais où va tout mon temps ?

L'hiver n'est pas une si bonne saison que cela pour moi en matière de temps qui passe. Une grande partie de celui-ci est consacrée au ski. Mais il n’y a pas que du ski à proprement parler ! 

Il y a la partie « préparation », qui consiste à s'habiller, rassembler TOUTES les affaires, se rendre au pied des pistes, trouver une place pour se garer (désormais, une tâche impossible) et refaire tout cela à l'envers après le ski. 

Et puis il y a le reste de ma journée qui me prend du temps tout comme une éponge sèche absorbe l'eau sans qu’on s’en rende compte. 

J'ai atteint un point où il est difficile de trouver du temps pour des projets supplémentaires et de nouvelles activités et je m'en veux dans une large mesure. Là, se pose la question incontournable : « Devrais-je réduire mon ski ? » 

Cela, pour moi, est une question remplie de sacrilège et je pense qu’un peu plus de temps et de maturité s'occuperont automatiquement de ce soucis, avec le temps, de cette réduction. 

Comme on dit à propos de la pêche : « Le temps passé à skier ne peut pas être déduit d’une vie ! »

jeudi, février 03, 2022

Le prisme déformant de la vieillesse

Il est étonnant de voir comment un certain état d'esprit (optimisme ou pessimisme) peut affecter ce que nous voyons et comment cette vue peut transformer notre perspective si elle est affectés négativement par une influence indésirable. 

En vieillissant, nous sommes plus enclins à avoir peur de tout, à éviter le changement, à se sentir beaucoup plus faibles, sans défense et refusons souvent de nous adapter. 

Cette vision du monde fait souvent pencher notre propre perspective et assombri considérablement notre existence quotidienne, sape nos désirs, notre capacité de planifier à l'avance et nous fait remettre en question notre simple existence. 

Il est donc essentiel de faire un effort pour penser clairement, objectivement et voir ce qui est bon et toujours ouvert dans la vie. Il est donc crucial de continuer à faire des projets, raviver nos désirs, imaginer et rêver en permanence.

Parfois, des éléments comme les rêves que nous ne contrôlons pas peuvent nous perturber mentalement car ils contaminent notre esprit avec des images ou des sensations qui vont à l'encontre de ce dont nous avons besoin et de ce que nous désirons. 

On pourrait en dire autant de certains événements, des actualités ou des films qui nous affectent tout au long de la journée. 

Nous devons garder notre vision de la vie parfaitement limpide à tout moment et suivre celle-ci comme s’il s’agissait de notre boussole de vie, à savoir tout ce que nous croyons être réel, impartial et conforme à nos valeurs, et ne pas laisser la peur irrationnelle, la distorsion et les influences néfastes contaminer notre vision du monde.

mercredi, février 02, 2022

Revenir sur mes pas

Quand je skie, une mauvaise chute ou un passage raté n’est jamais permit de rester, sans que j'essaie tout de suite d'effacer l’accident en recommençant l’action de A à Z. 

Cela s'applique non seulement à mon ski, mais à mes échecs multiples et fréquents dans tous les autres domaines de ma vie. 

Simple superstition ? Peut-être, mais j'essaie systématiquement « d'effacer » l'erreur par un remake qui fini généralement par toujours fonctionner. 

Je ne veux sans doute pas laisser d’empreinte négative dans mon subconscient et c'est aussi, en partie, une bonne raison pour que peur ou regrets ne trouvent jamais un terrain fertile dans mon esprit. 

Je vois cette routine comme un moyen de me racheter et d’éviter tous ces mauvais goûts qui peuvent perdurer. 

Ai-je toujours suivi cette procédure ? Absolument pas. C'est assez récent, mais je trouve que ça marche à merveille pour moi. 

Essayez !

mardi, février 01, 2022

Un club auquel if fait bon adhérer

Chaque matin, quand je me lève, je suis ravi de savoir que je suis toujours membre de ce club très spécial qui comprend tous les humains vivants sur terre. 

Oui, il semblerai que mon abonnement est encore valable pendant ces prochaines 24 heures ! Bien que cette adhésion soit gratuite, son expiration est absolument garantie, mais personne, même la plupart de nos condamnés à mort, ici en Amérique, ne savent avec certitude quand celle-ci va tomber.

Quand cela arrive, c'est souvent une surprise, et elle est généralement mauvaise pour les proches, sauf pour le membre, qui une fois exclu, ne peut guère s'en rendre compte. 

Un de mes amis se plaint qu'il y a trop de membres, que 2 milliards, pas 8, seraient plus que suffisants, alors je lui réponds : « Résilie donc ton adhésion ! », mais il ne trouve pas ça drôle du tout. 

Mon plan est de tout faire pour maintenir cette adhésion aussi longtemps que possible. 

Qu'est-ce que cela veut dire ? C'est simple, rester en bonne santé, maintenir ma mobilité et garder un esprit clair et plein d'entrain. Ah, j’allais oublier ; ne perdez surtout pas cette carte !