jeudi, juillet 31, 2014

Ce qu'il faut pour être compétitif

Peu importe le domaine où vous voulez être compétitif, qu'il s'agisse du sport, de l'école, de l'entreprise, de votre milieu social ou tout simplement avec vous-même, votre avantage sera rarement mesuré en unités spectaculaires.

La plupart du temps, ce sera au poil près ou même au quart de poil, et ça suffira largement. Même si votre marge de supériorité reste toujours minuscule, il va falloir qu'elle demeure régulière. Vous allez devoir rester alerte, être en permanence à la recherche du défi et agir sans hésiter quand il se présente.

Avec ces préceptes tout simples, la compétitivité n'est pas une activité occasionnelle, mais un art de vie permanent ...

mercredi, juillet 30, 2014

Ce qui est dur pour moi ...

... c'est de maintenir mon bureau et ma table de travail propres. Objets et papiers semblent prendre plaisir à se réunir sur leur surface et je ne peux pas les empêcher. Cela ne manque pas de rendre ma femme folle, mais ce qui de mon coté me rend encore plus fou, c'est d'essayer de ranger tout ça.

Je trouve cet exercice à la fois inhumain et épuisant. Je peux ranger jusqu'au point où je me heurte à un mur et ne peux plus aller plus loin. C'est là que je me console en murmurant : « La vie est bien trop courte pour travailler comme un fou afin d'avoir un bureau propre ... »
Ce que je vous montre aujourd'hui est donc l'ultime état de propreté de mon coin de travail.

mardi, juillet 29, 2014

Ma solution à l'impasse israélo-palestinienne

Il est temps que je partage ma solution avec le reste du monde. Annulons immédiatement la théocratie sioniste, ré-ouvrons les portes de la Palestine à une diaspora de 6 millions d'individus déplacée aux quatre coins de la planète et que ceux-ci viennent s'installer dans ce qui est connu aujourd'hui en tant qu'Israël, Cisjordanie et bande de Gaza.

Bien secouer le tout, retirer armes nucléaires, frondes et Kalachnikovs, et demandez-leur de composer ensemble et en paix. Sans des imbéciles qui s’appellent Netanyahu et Hamas, je vous parie que Juifs et Arabes arriveront rapidement à coexister et à prospérer. Cette idée idiote de « solution à deux États » ne marchera jamais.

Bienvenue à un seul État qui constituera un creuset bien sémitique et cette fois ci, laissons-les se démerder seuls !

lundi, juillet 28, 2014

Isolé en Amérique ?

En tant que personne plutôt « senior », je lis les avis de décès avec une forme d’intérêt qui caractérise assez bien mon age. La plupart du temps, je lis ça sur le Dauphine Libéré, parce que vous savez, à l'époque des appels téléphoniques bon marché et des mail gratuits, personne, parmi tous ceux que je connais là-bas, aurait la délicatesse ou le bon sens de m'en faire part.

Je finis donc par être toujours bien informé, mais c'est juste parce que je fais des efforts surnaturel pour en arriver là. C'est ainsi qu'hier j’étais stupéfié de lire que Marie-Jo, l'épouse de Jean-Claude page, un de mes potes, venait de décéder à l'âge de 65 ans, deux jours auparavant.

Personne n'avait donc pris la peine de me le faire savoir et ceux qui auraient pu y penser ont probablement hoché les épaules en pensant ou en disant: « Pourquoi s'embêter, ce gars sait toujours tout avant nous, il a internet ... »

dimanche, juillet 27, 2014

États de grâce, moments chaotiques

Tout comme en ski, pas une seule sortie à VTT est jamais la même. Parfois, on se sent aux anges, mais à d'autres moments, tout devient chaos organisé ou chaîne d'incidents démantibulés qui empoisonnent la sortie.

Il en faut peu : Un obstacle caché qui dépasse juste un petit peu trop, un manque temporaire d'équilibre qui exacerbe une situation déjà précaire qui, à son tour, etc, vous connaissez la suite et vous voyez le tableau. J'ai écrit plusieurs fois que le VTT est bourré de danger, vous ne savez jamais ce qui va passer en commençant une sortie.

Conclusion, en règle générale, « espérez que tout ira bien, mais préparez vous au pire. » , mais là je crois que je me répète

samedi, juillet 26, 2014

L'art du farniente

S'il y a une chose pour laquelle je suis nul, c'est de faire une pause et ne rien faire. Cela doit être la façon dont j'ai été élevé et la façon dont j'ai mené ma vie depuis des décennies, mais j'ai vraiment pris des habitudes désastreuses dans ce domaine.
Dans mes prochains blogs, je vais m'attaquer à cette « terra incognita » et trouver une méthode qui fonctionne pour moi et qui pourra enfin me donner accès à cet art de « décrocher » dont j'ai tant besoin !

vendredi, juillet 25, 2014

VTT: Voir, regarder, fixer

Un bon sens visuel est essentiel pour faire du VTT en toute sécurité. Bien sûr, il faut évidement être capable de bien voir ce qui se passe autour de soi pour savoir où on est et où on va, mais dès qu'on se mets à regardez à droite et à gauche, il vaut mieux garder l’œil près de la trajectoire prévue, car regarder un peu partout, trop souvent, peut créer pas mal de problèmes.
Enfin, le mieux et de garder le regard fixé sur la direction où se dirige le vélo. On peut voir ce qu'il faut, regarder un minimum de choses, mais être beaucoup plus assuré de rester debout sur le vélo!

jeudi, juillet 24, 2014

Mort d'un commis voyageur ..

Jonny Totten était l'agent immobilier qui nous a vendu notre première maison à Park City et deux terrains un peu plus tard. Elle m'avait trimbalé dans sa Toyota Tercel et fait découvrir le coin en Mars et Juin1985, puis a hébergé mon épouse au début de Juillet de cette même année.

Je me souviens que nous avions alors signé la transaction au moyen de Fedex depuis New York. Jonny était alors dans la quarantaine avancée. Hier, ma femme a lu son décès ce 21 Juillet à son domicile, en ville. Je crois qu'elle a plus ou moins continué de bosser jusqu'à la fin; elle n'avait que 77 ans. Repose en paix, Jonny!

mercredi, juillet 23, 2014

ABC pour me faire péter les plombs ...

Oui, il m'arrive de piquer des crises. Promettez-moi quelque chose, assurez-vous que je peux compter dessus et ne délivrez rien au dernier moment, vous serez assurés de m'avoir mis en colère.

Pour le meilleur ou pour le pire, l’intensité de ma rage est aussi liée à mon système de valeurs. Si je vois des gens qui ne font pas raisonnablement ce que j'attends d'eux quand ils devraient le faire, cela me laisse d'abord perplexe, puis cela me confond et avant que j'ai le temps d'intervenir cela me rend vraiment dingue. La seule bonne nouvelle est que ça ne dure jamais longtemps.

Et vous, comment sautez vous un câble ?

mardi, juillet 22, 2014

Bourse et Cholestérol

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais tout comme les marchés financiers, mon cholestérol monte et descend. La dernière mesure semble indiquer une légère détérioration mais ce n'est pas la fin du monde.
J'ai cependant l'intention de manger un peu moins de fromage, car je sais que c'est la raison principale pour cette poussée qui me déplaît !

lundi, juillet 21, 2014

Sales types

Poutine et Netanyahu se sont soudainement imposés comme les sales types de l'été ou les méchants du moment. Les deux sont possédés par la même maladie qu'on retrouve chez les Dick Cheney et autres Hitlers et Napoléons.

À différents degrés peut-être, mais toujours avec le potentiel de nous surprendre pour le pire. La communauté internationale devrait-elle les mettre hors-jeu ?

Bien sûr, et beaucoup plus énergiquement que ce qui est fait en ce moment, mais comme toujours, l'indignation devra venir de nous, les gens du peuple ; ne comptez pas sur vos gouvernements !

dimanche, juillet 20, 2014

Le principe de Peter

Vous rappelez-vous du temps quand Microsoft dominait le monde et Nokia régnait en maitre sur l'univers des téléphones portables ? D'accord, cette comparaison est un peu mise en scene au moment précis où ces deux sociétés semblent avoir décidé de disparaître en concert !

La plupart des cycles économiques commencent par la naissance, l'épanouissement et finissent par la mort. Très peu d'entreprises sont totalement à l'abri de cette destinée. Toutes sont tellement concentrés sur leur propres identités, et sur le fait de continuer précisément ce qui les a amené là où elles ont atteint leur apogée qu'elles finissent toujours par oublier que le monde continue de tourner et que le changement continue son œuvre.

Pour paraphraser ces fameux principes de Peter, « Tout ce qui fonctionne va être utilisé dans des applications de plus en plus difficiles jusqu'à l'échec. » En d'autres termes, il y a une énorme tentation d'utiliser ce qui a fonctionné auparavant, même si cela risque de dépasser sa capacité effective. Ajouter à cela l'analyse de la valeur, des employés mal choisis, des « bénis oui-oui », la « grosse tête » et vous avez très vite une étoile filante qui va se volatiliser dans l'espace.

Merci pour ce principe et pour le nouveau souffle nouveau qu'il continue de nous apporter !

samedi, juillet 19, 2014

Jalousie: Poison caché qu'on trouve partout

Les américains sont-ils aussi jaloux que les français ? J'ai longtemps pensé que non, mais, au fil de temps, il me semble que ce trait négatif, soit bien présent, et peut-être un peu plus « refoulé » que dans mon pays d'origine. Il est bien là et se trouve un peu partout, mais tout le monde nie sa présence.

Comment vivre avec, si on est sain d'esprit ? Juste reconnaître sa présence et ignorer son aiguillon, car il ne peut nous affecter que si nous le lui laissons le champ libre. Il suffit d'y répondre par un sourire naïf et ignorant et passer son chemin ...

vendredi, juillet 18, 2014

Bienvenue au miel thérapeutique !

Le 8 Juillet, je me ramassais une très mauvaise gamelle à VTT et j'allais embrasser le goudron en me blessant aux genoux, aux mains et aux coudes. Toujours trop optimiste en espérant que mes blessures allaient se cicatriser comme une lettre passe à la poste, j'avais décidé de ne pas aller chez le docteur et de faire mes pansements moi-même.
 
Évidemment, rien ne s'est passé comme prévu et, au bout du compte, mon genou droit n’arrivait pas à guérir et me faisait très mal. C'est là que le 16 Juillet, je suis tombé sur cette vidéo de TF1 postée sur Facebook dans laquelle la chaîne de télévision française vantait les vertus du miel comme traitement efficace pour les grosses blessures et ouvertures chirurgicales.

C'était déjà connu, bien sûr, au début du 20e siècle, avant l'avènement de la pénicilline qui renvoya le miel sur les tartines. L’émission montrait que certains hôpitaux français se remettaient à utiliser le miel pour le traitement des plaies avec d'excellents résultats. Vendu sur le concept, j'essayais de suite et pendant 24 heures, après avoir enduré une douleur infernale, ma blessure faisais des progrès prodigieux et prenait le chemin de la guérison.

Hier, quand j'ai vu mon médecin pour mon bilan de santé annuel, il a examiné mon genou et m'a dit que tout était en bonne voie de guérison et que je n'avais pas à m'inquiéter ... Cela à suffit pour faire de moi un apôtre du miel thérapeutique !

jeudi, juillet 17, 2014

Contrôler, mais en douceur ...

Je parle de cet 'équilibre délicat dans les descentes en VTT, entre contrôle et relaxation. Lors de mes premières sorties de la saison, j'étais comme à l’accoutumée, assez tendu en serrant sur le guidon bien trop fort, les doigts trop appuyés sur les poignées de freins et mentalement assez crispé, au point que j'en avais des crampes aux mains.
Parfois, trop de contrôle peut être créer des problèmes, comme c'est le cas quand on conduit sur des routes glissantes ou qu'on pilote un avion dans les turbulences. Lâcher juste un petit peu de « lest » peut parfois sauver la mise si on sais maintenir un contrôle suffisant sur l'ensemble des opérations tout en restant présent, mais en s'abstenant d’être trop tendus.

Bien sûr, tout cela est plus facile à dire qu'à faire et la maîtrise de ces gestes opposés ne vient qu'après de longues heures de pratique, mais montre une fois de plus, qu'en VTT ou dans la vie de tous les jours, en faire un peu moins est souvent préférable à en faire beaucoup trop !

mercredi, juillet 16, 2014

Erreurs, oublis ? Non, apprentissage !

Ces derniers temps, j'ai commis ma part d'erreurs, et, ce faisant, j'ai beaucoup appris. À chaque fois cependant, j'en ai pris note mentalement, de la manière la plus indélébile qui soit. Ces erreurs me permettent d'accumuler savoir et sagesse.

Résultat: En analysant bien sur chaque erreur et en les mémorisant, je continue d'apprendre. D'un seul coup je transforme les passifs de mes erreurs en actifs sous forme de formation continue !

mardi, juillet 15, 2014

Un souffle d'air chaud !

Hier après-midi aura été un bon exemple d'une journée chaude à Park City. Nous avons atteint un peu moins de 32 degrés à l'ombre, sur la terrasse de notre maison, tandis que Salt Lake passait la barre des 39 degrés !

Cela semble être le record de chaleur dans nos montagnes, même si j'ai vu le mercure monter jusqu'à 32,5 les années précédentes. Nous pourrions retourner à ce niveau caniculaire la semaine prochaine et si c'est le cas, nous devrions bien en profiter pendant que ça dure ; car après le 10 Août, des températures plus fraîches reviendrons bien trop vite pour nous faire regretter cette bonne chaleur !

lundi, juillet 14, 2014

L'art de perdre ...

Hier, j'étais un ardent supporter de l'Argentine ; d'abord parce que j'adore les couleurs de leur drapeau, ensuite parce que nous partageons le même hémisphère et enfin parce que je suis un fan du Pape François.

Eh bien, mes argentins n'ont rien trouvé de mieux que de perdre contre les Allemands ! J'étais donc un peu déçu, mais je vous le jure, je n'ai pas pleuré.

Je suis resté stoïque et je me suis rappelée que dans ce genre de duel, il faut un perdant et un gagnant ; alors, quand les carottes sont cuites et que vous perdez, autant être vraiment très, très gracieux et prendre les choses avec un beau sourire et beaucoup de fair-play. En fait, vous ne pouvez jamais être trop aimable.

Pour moi, c'est une façon détournée mais très astucieuse de voler un gros morceau de la victoire au vainqueur. L'inverse est tout aussi vrai, car être un mauvais perdant a toujours pour effet de donner des ailes au parti victorieux. De cette façon, quand on perd, on limite la casse en pêchant par un débordement de bonté et de fair-play !

dimanche, juillet 13, 2014

Israël et le nettoyage ethnique arabe ...

Depuis 1948, les efforts d'Israël ont porté sur l’élimination des palestiniens arabes qui vivaient sur ce qu’Israël estimaient être son territoire. A cette époque, environ 720 000 Arabes palestiniens sur les 900 000 qui y vivaient, ont fui ou ont été expulsés.

Aujourd'hui, cette reconquête territoriale continue avec la poussée des colonies et ce qui se passe en ce moment démontre bien que la politique conduite par l’état Hébreux est de rendre la vie des arabes si misérable qu'ils n'auront pas d'autre option que de fuir, partir en fumée ou mourir.

Il semble peu probable qu'Israël croit encore à la « solution à deux Etats », mais plutôt à une nation homogène, une espèce de Palestine unie sous le drapeau israélien. Israël va-t-il y parvenir ? Très probablement, tant que la communauté internationale continue à ne rien faire et sunnites et chiites continuent de s'entre-déchirer ...

samedi, juillet 12, 2014

L'interminable bagarre entre PCMR et Vail

Même si un juge déclarait récemment Park City Mountain Resort (PCMR) avait tort dans le conflit qui l'oppose à Vail, le perdant qui n'arrive toujours pas à confronter cette réalité vient de déposer une demande d'appel auprès de la Cour suprême de l'Utah.

Indépendamment de ce que cette haute cour décide, John Cumming, le président de PCMR, devrait suivre la recommandation que j'ai lu récemment dans la gazette locale : « Tu n'a qu'à acheter Vail Resort ! »

Au cas où M. Cumming ignorerai ce bon conseil, les résidents de Park City - en bons citoyens d'une petite ville du Far-West – devraient se rappeler que le goudron et les plumes n'ont pas été créés pour des prunes ...

vendredi, juillet 11, 2014

À propos de négociation

Si vous avez déjà été impliqué dans des transactions d'affaires, dans des processus qui s’étalent dans le temps ou même si vous êtes employé par quelqu'un, vous devez toujours négocier. Certains disent qu'il faut être durs ou en demander beaucoup plus afin de laisser quelque chose pour transiger, d'autres vous conseillent de prendre une approche « gagnant-gagnant. »

Après avoir bien considéré toutes ces approches, je m'en tiens à une méthodologie qui fonctionnent assez bien pour moi: 
  • D'abord, je me fixe un objectif à atteindre. 
  • Je reste ensuite concentré sur cet objectif. 
  • Il est très important d’être juste. Je ne vais pas profiter de mon adversaire. 
  • Je ne me laisse distraire ni par des mots, le style de communication ou tout comportement étrange ou hostile. 
  • Je reste super-organisé, prends les notes sur les points clés au cas j'en aurai besoin plus tard. 
  • Je pense et j'agis de façon à la fois stratégique et tactique. 
  • Si je ne peux pas réaliser mon objectif, je suis prêt à tout laisser tomber. 
  • Je prends bien mon temps pour que les choses suivent leur cours, mais je ne freine rien, et suis prêt à trancher au moment opportun ! 
Et vous, comment vous y prenez-vous ?

jeudi, juillet 10, 2014

Remonter la pelle mécanique ?

La ville historique de Park City est encaissée dans un canyon, et non seulement sa rue principale est en pente assez forte, mais la plupart de ses rues latérales n'ont rien à envier à celles de San Francisco pour leur raideur.

Un bon exemple est l'avenue Ontario (nous y avons presque acheté une maison il y a douze ans). Elle domine le centre-ville, les pistes de ski et jouit d'une exposition plein-sud, mais ce qui plus frappant est que cette rue ressemble au schuss d'arrivée d'une course de descente à ski. Au fil des ans, cette voie a occasionné toutes sortes de problèmes à un grand nombre nombre d'autos, même celles équipées de la dernière technologie en traction intégrale.

Aujourd'hui, une entreprise d'excavation du coin est en train de creuser les fondations pour une maison qui va occuper un des rares terrains constructibles dans le coin, sans la moindre issue de sortie dans sa partie inférieure ou sur ses cotés. Hier, alors que je rendais visite à un ami qui vient de se faire reconstruire le genoux, j'ai vu une grande pelle mécanique Hitachi dans la partie supérieure de la rue et la même, apparemment coincée à 20 mètres de dénivelé en contrebas.

La question qui m'est immédiatement venue à l'esprit était de savoir comment cette grosse machine pourrait remonter cette pente raide. L'entrepreneur étant sur place, je lui ai posé la question. Il m'a répondu « Je n'en ai pas la moindre idée ... Faudra bien qu'on trouve une solution ! » Ceci montre bien que même lorsque les engins les plus lourds sont coincés au fond d'un trou, on prends tout à la légère à Park City !

mercredi, juillet 09, 2014

Quand confiance, optimisme et curiosité sont mauvais conseillers

Hier, j'ai pris ma première gamelle de la saison en VTT. Non, cela ne s'est pas produit sur quelque sentier escarpé, mais sur de l'asphalte civilisé. La seule section goudronnée qui me ramène à ma maison était en train d’être fraisée avant de recevoir une nouvelle couche d’enrobé.
Alors que j’étais de retour à la maison, j'ai choisi de rouler sur la partie fraisée et texturée de la chaussée, et au moment où je croyais béatement que je pourrais faire sauter mes gros pneus sur le rebord lisse, ma roue avant n'a pas du tout apprécié le rebord de 5 cm m'a envoyé au tapis. J'ai atterris sur mes deux genoux, mes coudes et mes mains. J’étais bien éraflé et tout ensanglanté.

Qu'est-ce qui m'a prit pour me comporter ainsi ? D'abord ma curiosité; je voulais expérimenter la sensation que m'offrirai cette structure grossière sur laquelle je roulais. Ensuite, ma confiance surdimensionnée m'a dit à l'oreille que tout irait bien. Enfin, mon optimisme têtu a assené le coup de grâce en télégraphiant à mon cerveau que mes pneus n'auraient aucun mal a franchir le seuil de 5 cm. Résultat, mes trois bons conseillers se sont tous fourvoyés.

Aujourd'hui, j'ai mal et je me souviendrai de cet accident pour lors de mes futures sorties en VTT !

mardi, juillet 08, 2014

Se remettre de nos erreurs ...

Je ne parle pas d'erreurs irréparables, mortelles ou encore d'accidents tragiques, je parle d'erreurs de nature matérielles, qui peuvent être réparées, remplacées ou compensées d'un certaine manière. Du genre, accident de voiture stupide ou lâcher son smart-phone dans la piscine.

Le genre d'incidents qui nous rendent fou et nous rongent pendant le reste de la journée, de la semaine ou parfois même du mois selon l’intensité de la bêtise ou le montant de son coût. La plupart du temps, quand cela m'arrive, je passe beaucoup trop longtemps à commisérer avec mon manque de chance et à tenter de remettre la pâte de dentifrice à l’intérieur du tube, tout en pestiférant: « Comment ai-je pu être aussi stupide ! » ou encore d'essayer de trouver une excuse boiteuse ou un bouc émissaire commode.

Rien de tout cela est productif et ne nous ramène à un état d'esprit normal. Donc, la première chose est de faire face aux conséquences, bien réfléchir aux options pour réparer, remplacer ou encore indemniser, ensuite complètement faire face à la situation et accepter « l'addition à payer ». Il est également important de retracer honnêtement ce que nous avons fait, d'en tirer les enseignements, et graver tout ça dans notre mémoire à long terme afin de ne jamais plus recommencer.

Quand tout cela est réglé, on se pardonne sur le champ. C'est ça, le pardon est la sanction qui clôture le processus de deuil et c'est le feu vert pour revenir à ce que nous faisions auparavant. De plus, le pardon c'est comme l'amour ; si nous ne sommes pas capable de nous pardonner, comment pouvons-nous pardonner aux autres?

lundi, juillet 07, 2014

L'entretien d'embauche qui change tout !

En Juillet 1974, il y a juste 40 ans, j'ai sautais dans mon R12 Break pour parcourir les 405 km qui séparaient la maison de mes parents à Montriond et la ville de Nevers, au beau milieu de la France, pour une entrevue d'emploi avec les fixations de ski Look.
Le travail était super cool, car il s'agissait de pourvoir le poste de directeur du services de course de la firme nivernaise et d'administrer et gérer l'important programme de course international de cette petite entreprise familiale dans la branche du ski.

A cette époque, les meilleurs skieurs du monde, comme Gustav Thöni et Annemarie Moser-Pröll courraient sur ​​le produit. Le boulot payait bien, environ 7000 euros par an, y compris une voiture de fonction et quatre semaines de vacances, ce qui était un progrès par rapport aux 3250 euros que je gagnais pour « vendre des virages » pendant 5 long mois, sans un seul jour de congé.

Les qualifications que j'apportais à ce poste étaient ma connaissance de la branche du ski, ma passion pour le sport, et mes compétences linguistiques ; je considérais en effet parler couramment l'anglais, l'allemand, l'italien et bien sur, le français. Mes compétences en affaires et en « sport-marketing » étaient un peu plus mince, sauf si on compte une peu d'expérience dans la comptabilité de notre l'école de ski.

Pour me donner un peu plus de crédibilité et faire bonne impression, j'avais mis le seul costume que je possédait, un complet vert en velours côtelé, une cravate assortie et une coupe de cheveux rafraîchie. Mme Beyl, l’épouse du propriétaire, avait conduit l'entrevue et après avoir passé par mon CV en revue, m'avait posé la question clé de cette rencontre ; ma date de naissance. Je lui ai donné, elle a sourit et m'a demandé de commencer début Septembre.

Cet emploi allait littéralement métamorphoser ma vie. À mon insu, j'avais du faire une forte impression sur Madame Beyl, le plus important étant que je sois né sous le bon signe astrologique !

dimanche, juillet 06, 2014

Descentes à vélo: risque, adrénaline, plaisir !

Je ne peut pas le nier ; du moins pour moi, la meilleure partie d'une sortie VTT est la descente, quand je laisse aller. Bien sûr, je suis tout à fait conscient du danger, je sais que tomber n'est pas du tout une bonne option et c'est peut-être ce qui me rends d'avantage attentif et se cache derrière cette poussée d'adrénaline qui me concentre au maximum et me permet d'effectuer les bons gestes pour rester en équilibre sur mon vélo.
Cette sensation ressemble au ski, mais est quand même assez différente. Aucune descente sur un même parcours n'est jamais la même, chaque centimètre d’écart engendre une autre trajectoire, des impacts caractéristiques, des expériences et des situations en tous genres - bonnes et mauvaises. Bien sûr, quand tout cette chimie et cette bio-mécanique s'optimisent, quel plaisir !

samedi, juillet 05, 2014

Côte-Rôtie à VTT

Tout bon Français qui se respecte devrait savoir qu'une « Côte-Rôtie » est l'un des crus les plus prestigieux du vignoble de la vallée du Rhône.

Ces vignobles sont caractérisés par des sols en pente et des murs en pierre très ensoleillés. En termes purement cyclistes, ce nom se traduit pour moi par la « grimpette qui rôtis » et c'est justement comme ça que notre sortie habituelle en VTT commence, par une côte raide, aride et ensoleillée qui est juste le prélude d'une montée longue de 4 kilomètres jusqu'au point culminant du parcours, pour un dénivelé d'à peu près 100 mètres.

Comme j'ai horreur de ce chemin, je me motive en m'imaginant qu'une bouteille bien fraîche de Côte-Rôtie m'attend au retour. Dieu merci, ce n'est qu'un fantasme, sinon mon foie serait déjà hors-course 

vendredi, juillet 04, 2014

Où en est votre patriotisme ?

Ce 4 juillet est notre fête nationale. Aujourd'hui, nous célébrons donc l'anniversaire de notre pays et dans 10 jours, ce sera le tour, pour ma femme et moi, de fêter le 14 Juillet, la commémoration de la prise de la Bastille.

Au milieu de toutes ces fêtes où en est mon patriotisme ? Difficile à dire ; d'accord, j'ai désormais tous mes «œufs» dans le même panier de ce côté de l'océan et j'ai naturellement tendance à préférer les États-Unis d'Amérique, mais au fond, je suis encore et serai toujours français.

Pourtant, j'ai voyagé beaucoup et vu tellement d'endroits dans le monde, qu'au plus profond de moi-même je ne me sens vraiment ni français, ni américain. Je me sens d'avantage « terrien » et ne peux pas visualiser notre monde sans être subjugué par cette belle sphère bleue, sans frontières visibles et conflits apparent sur ​​toute sa surface.

Voici en fait la façon dont les choses devraient être. Vive notre planète bleue!

jeudi, juillet 03, 2014

Musique à boire ?

Depuis maintenant une bonne semaine, les concerts d’été sont de retour, et alors que nous continuons d'en profiter, nous sommes assez surpris de voir comment la musique donne soif à 2100 mètres d'altitude.

Pas tellement soif d'eau, mais de vin, de bière et de cocktails. Chaque fois, nous sommes surpris par les capacités d'absorption des spectateurs pour qui une bouteille de vin par personne semble être la nouvelle norme.

La musique doit avoir la vertu de rendre l'audience surnaturelle et insensible aux effets de l'alcool. Si ce n’était pas vrai, notre police locale fermerait les yeux car nous n'avons pas beaucoup de place dans notre prison municipale !

mercredi, juillet 02, 2014

Enquête suite à une chute mortelle

Quand nous avons emménagé dans notre nouvelle maison, nous avons loué un élément de charpente, juste sous le faîte du toit, à un couple de rouge-gorges. Après avoir construit leur nid assez rapidement, ils pondirent leurs œufs et bientôt un couple de poussins faisaient leur apparition.

Pendant ces derniers jours, nous nous rendions sur notre patio après le déjeuner pour y siroter notre café, prendre un bain de soleil et observer les allées et venues de parents en train de donner la becquée à leurs rejetons. Les deux rouges gorges alimentaient leurs poussins à tour de rôle et laissaient rarement le nid sans surveillance.

Hier, nous avions remarqué que le nid était assez souvent déserté par les adultes, ce qui n'a pas manqué d’inquiéter mon épouse. Je n'y avait pas particulièrement prêté attention jusqu'à une heure plus tard, quand j'ai vu un bébé-oiseau mort qui s'était écrasé sur ​​le patio en ciment, 9 mètres plus bas.

Le poussin se serait-il aventuré hors du nid et aurait-il perdu pied avant de chuter, ou aurait-il été poussé par son frère ou sa sœur ? S'agirait-il d'un infanticide ou d'un meurtre par quelque prédateur? Je n'en sais rien ; je suis simplement chargé de l'enquête et prévois d'interroger les parents, les autres merles, les pies et les faucons qui vivent dans le quartier ...

mardi, juillet 01, 2014

Station de travail debout, un mois après ...

Cela fait maintenant un mois que je travaille tous les jours debout au bureau et j'aime vraiment ça. Tellement, en fait, que je n'ai pas encore baissé mon plan de travail en position assise !

Je pianote sur le clavier sans aucun problème, le fait d’être debout me maintient alerte en permanence et, en prime, je vois tout ce qui peut se passer dans notre rue très calme, à travers mes carreaux ...

Existe-t-il une ombre à ce tableau parfait ? Peut-être, de par le fait que je me sens beaucoup plus fatigué en fin de journée et dors dès que je me mets au lit, et ce, toute la nuit. Pas vraiment un inconvénient pour un senior qui se paye encore le luxe de dormir comme un bébé !

Bilan : J'adore travailler debout et compte bien continuer sur cette voie jusqu'à ce que je sois si fatigué, que je vais devoir baisser ma table pour « souffler » quelques instants ...