lundi, novembre 30, 2020

Trump a-t-il un Guantánamo qui l’attend ?

Je ne sais pas ce que fera Biden, ou mieux encore, ce que décidera son ministre de la justice, en poursuivant Trump pour les nombreuses accusations fédérales dont il pourrait faire l’objet, comme par exemple son ingérence dans l'enquête menée par Robert Mueller, dans le cadre de sa destitution, pour déterminer si La Russie avait bien tenté de subvertir l’élection de 2016, sans parler d'une foule d’inculpations anciennes et potentielles qui pourraient le conduire en prison. 

Biden semble bien trop soucieux de vouloir réconcilier tous les partis. Sa main tendue ne devrait pourtant pas être illimitée dans le temps, et si le parti républicain ne l’accepte pas, alors son administration ne devrait ménager aucun effort pour poursuivre Donald J. Trump de toutes ses forces. 

Au cas où la prison attendrai notre 45e président, je n’ai qu’une seule proposition constructive à faire : l’envoyer à la base navale de Guantánamo, à Cuba. 

Le climat tropical devrait lui plaire et il n’est jamais trop tard pour lui d’apprendre l’arabe !

dimanche, novembre 29, 2020

Le dépôt de garantie de Trump

Commençons par nous mettre d’accord sur certains faits bien concrets. Donald Trump n'est qu'un locataire de la Maison Blanche. Cette maison emblématique est également la propriété indivise de tous les citoyens et contribuables des États-Unis d'Amérique. 

Donc, si vous êtes américain, vous et moi sommes les propriétaires auquel Trump devrait rendre des comptes. Lorsqu'un propriétaire loue une maison ou un appartement, après avoir vérifié les références du locataire, il est d'usage de demander un dépôt de garantie.

Dans ce cas, nous ne l'avons pas fait, car notre locataire a dit qu'il avait un patrimoine d’au moins 10 milliards de dollars. La réalité prouvera plus tard qu'il n’en n’aurait pu être qu’un cinquième, voire bien moins que cela. Nous sommes donc maintenant coincés avec un locataire qui se comporte mal, qui semble avoir des problèmes d’argent et dont le bail est sur le point d’expirer et tout cela m’inquiète. 

En tant que propriétaire, j’ai raison de craindre qu’il ne quittera pas les lieux, mais aussi qu’il endommagera cette propriété physique et laissera aussi la propriété morale de l’Amérique dans un état bien pire que ce qu’il ne l’avait trouvée. 

Bien sûr, il y a les avocats, le shérif aussi pour virer ce locataire devenu indésirable. Je me rends également compte aussi : « Où diable est notre dépôt de garantie ? » Comme nous ne l’avons pas exigé, nous n’avons aucun recours financier. 

La seule façon dont nous pourrions rentrer dans nos sous serait de demander aux 74 millions de gros malins qui ont votés pour renouveler le bail de Trump, de mettre la main au portefeuille et de payer tous les dommages de Trump, présents et futurs. 

Si mon estimation que les dommages causés par notre dictateur en herbe tient la route, soit 5 000 milliards de dollars, cela reviendrait à 68 millions par électeur. Bon courage ...

samedi, novembre 28, 2020

La moitie du pays « déplorable »

Je ne suis pas fan d'Hillary Clinton, mais je dois avouer que son choix du terme « déplorable » pour qualifier les partisans de Trump en 2016 tapait dans le mille. 

Cela lui du reste coûté pas mal de votes, car Trump savait comment retourner cette expression contre elle, mais il reste clair que « déplorable » signifiait bien ce que cela voulait dire : 

  • Qui afflige, qui mérite d'être déploré ; regrettable, attristant : Un déplorable oubli. 
  • Qui suscite la réprobation ; détestable, scandaleux : Une déplorable affaire. 
  • Familier. Très médiocre, désastreux, lamentable : Temps déplorable. Un élève déplorable. 

La mauvaise nouvelle est que si 80 millions d'Américains ont voté pour Joe Biden, près de 74 millions de « déplorables » ont voté pour Trump. 

Cela signifie que les démocrates ont peut-être gagné, mais que l’Amérique est divisé en deux avec une moitié non-négligeable composée d'individus idiots, crédules et malveillants ou composés d'une combinaison de ces trois défauts.

vendredi, novembre 27, 2020

Quel est le problème avec Macron ?

Mardi dernier, nous avons regardé Macron prononcer son discours télévisé sur la réouverture de la France après la résurgence pandémique, et que l’on soit d’accord ou pas avec ses mesures, nous pensons toujours qu’il y a quelque chose dans son style qui fonctionne mal.

Sa maîtrise de la langue française trop parfaite, tout comme sa diction sans faille, sans même parler de son bureau sanitairement vide d'où il adressait ses compatriotes, le feraient presque passer pour un robot perfectionniste. Même s'il essaie, il ne parvient pas à se mettre au niveau de ses électeurs et l’écart que cela crée avec eux, n’arrange rien. 

Il gagnerait énormément à être plus détendu, à paraître plus « normal », mais cela semble aller contre sa nature et reste sans doute la cause essentielle derrière sa faible cote de popularité de quarante-deux pour cent. 

Cela va certainement lui coûter cher, dans seize mois, quand sonnera le temps de sa réélection ...

jeudi, novembre 26, 2020

Chers chevreuils

À Ridgeview, le premier quartier où nous nous sommes installés quand nous sommes arrivés à Park City, il y a plus de 35 ans, se trouve une maison qui a récemment érigé une clôture grillagée autour de son jardin. 

Nous l'avons remarqué lorsque nous marchions dans la rue, un peu plus tôt dans la semaine. J’avais alors dis à mon épouse qu'une telle clôture était illégale dans notre ville. 

C’est là que notre attention s'est portée sur un note de deux pages qui expliquait pourquoi une telle « protection » avait été mise en place. Je vous laisse lire toutes ces raisons listées sur cette notice ... 

Chers chevreuils, 

La file d'attente du buffet self-service est fermée. Votre accès à la chambre à coucher et à la salle de bain sont eux aussi révoqués. Quand c’est trop c'est trop ! Cela fait plus de 30 ans que nous partageons cet espace. C'était bien d'avoir la visite surprise d’un ou deux d'entre vous qui s'arrêtaient au hasard des semaines. 

Mais les temps ont changé. Ce n'est plus une surprise. Maintenant, vous êtes un troupeau, souvent plus d'une douzaine, et en hiver, vous êtes là tous les jours. Le coût annuel de réparation des dégâts que vous causez dans le jardin dépasse maintenant nos factures d'eau estivales. En hiver, l’entrée de notre maison est recouverte par vos excréments. 

Au printemps, des centaines de kilos de déchets doivent être ôtés du jardin avant que nous puissions l’utiliser. Vous avez mangé nos pin de montagne (Pinus mugo) jusqu'aux troncs, endommagé encore davantage le genévrier et cassé les branches inférieures de l'épinette. Il a fallu 30 ans pour faire pousser ces plantes. Vous avez détruit des décennies de croissance en quelques jours l'hiver dernier. 

Nous soupçonnons que votre nombre s’est mis a augmenté lorsque quelques voisins ont mis de la nourriture pour vous encourager vos visites chez eux. Ils ont peut-être commencé modestement, mais un voisin m’a dit que ses efforts n’ont cessés de croître jusqu'à ce qu'il arrive à vous servir cinquante kilos de nourriture par jour. Au fur et à mesure que l’apport en nourriture augmentait, vos chiffres ont augmentés eux aussi. 

Alors que la nourriture semblait illimitée, vous avez cessé de vous déplacer et avez élu domicile dans notre jardin de manière permanente. Si les voisins qui vous nourrissent veulent un troupeau de chevreuils dans leur jardin et acceptent les dégâts que cela implique, c'est leur choix. Nous n'acceptons plus les frais que leurs actions nous ont imposent. 

Cette protection a pour but de vous aider à perdre vos mauvaises habitudes et à protéger notre végétation. Lorsque vous avez besoin de dormir, de faire vos besoins, de vous battre ou simplement de goûter à nouveau à une vraie plante au lieu de manger de la nourriture contenue dans un sac, descendez dans la rue et faites-vous plaisir dans le jardin des voisins. 

P.S. Nous avons eu un soucis similaire avec les canards il y a quelques années et nous nous en sommes débarrassé. Les canards ont appris très vite. En quelques semaines, ils ont cessé de fréquenter notre jardin. Comme vous avez un cerveau beaucoup plus gros que les canards, vous devriez comprendre cela. Montrez-nous avec quelle rapidité vous pouvez apprendre ! 

P.P.S. Nous préférerions ne pas avoir cette protection, mais c’est devenu nécessaire de protéger notre végétation des attaques d’ongulés voraces. Il y a deux ans nos genévriers du bas ont été dévorés. Un arrosage abondant en a ressuscité quelques uns, mais cela nous a été laborieux et nous a coûté cher.. Le pin de montagne que vous voyez a été mangé jusqu’à plus de deux mètres de haut. Il ne reviendra jamais. Un autre pin de montagne qui mesurait trois mètres, à l'est du jardin a été complètement dénudé et a dû être abattu. Nous avons remplacé les pins de montagne par des Thuyas ce printemps car les chevreuils n'aiment pas les Thuyas. Eh bien, ils ne les ont pas mangés, mais en ont détruit plusieurs, il y a deux semaines, en y frottaient le velours de leurs bois. Nous en avons assez. Nous protégeons la végétation. 

P.P.P.S. Nous avons parlé à nos voisins de leur manie de vouloir nourrir la faune. Plusieurs personnes nous ont dit avoir appelé la protection de la nature. Après quelques mois ou quelques semaines, nos voisins semblent se remettre à nourrir les chevreuils. Cette alternative semblerait à la fois plus polie et plus efficace que de porter plainte auprès de la protection de la nature.

mercredi, novembre 25, 2020

Première (vraie) journée de ski

Après avoir finalement réussi à faire une réservation pour Park City Mountain, je suis allé skier pendant environ une heure ce mardi. 

J'ai fait trois pistes, la neige était passable, la foule assez mince et la distance sociale avec trois autres passagers, sur une chaise pour six personnes, semble avoir assez bien fonctionné.

J'ai fait des virages pour ceux qui m’étaient chers et qui sont décédés cet été : Mon grand frère Gaston, Jean-Pierre mon copain qui était aussi un peu comme un frère pour moi, et mon cher ami François de Neuchâtel. 

Ces virages n’étaient pas les meilleurs que je n’ai jamais produit, mais je les ai faits aussi ronds que possible. Espérons que le vraiment bon ski sera pour bientôt …

mardi, novembre 24, 2020

Vail Resorts et son système de réservations

Pour faire face à la Covid-19, Vail Resorts (VR) a décidé d'opter pour un système de réservation afin de limiter le nombre journalier d'usagers sur ses pistes, en fonction de sa capacité de remontée fortement réduite (de 75% à 30 %, dans la plupart des cas) et par la distanciation sociale dans les queues. 

Cette idée n’a pas été sélectionnée par la plupart des autres stations de ski, pour des raisons assez évidentes et que vous découvrirez au cours de votre lecture. De prime abord, cette idée semblait l’air séduisante, mais n’a pas été trop recherchée, et comme vous le savez tous, le diable est toujours dans les détails! 

En août, j’avais déjà essayé – sans succès - de comprendre les règles du programme. J'avais demandé à VR des éclaircissements en avait fait part au directeur général de Park City Mountain (PCM). Je n'ai jamais reçu de réponse. Mi-septembre, j'avais regardé une vidéo dans laquelle le PDG de VR, Rob Katz était censé expliquer ce fameux système de réservation. Rebelote, c’était toujours à n’y rien comprendre ! 

La veille de l'ouverture de la station, j'ai une fois de plus essayé de comprendre ce système et j'ai vu que je ne pouvais faire aucune réservation pour le reste du mois, y compris le vendredi 20 novembre, le lendemain. La grille n'autorisant pas de réservations avant le 7 décembre. Donc, j'ai assumé que les réservations n’étaient pas nécessaires en avant-saison. 

Donc, vendredi, je me suis allé skier vers 12 h 15, la gueule enfarinée et après avoir été scanné dans la file d’attente on m’a gentiment demandé de rentrer à la maison car je n'avais pas de réservation, ce que j’ai fait. Rentré chez moi, j'ai essayé d'appeler Vail Resorts et on m'a que le système était surchargé et j’ai été automatiquement raccroché. Excellent service ! 

Pas du genre à abandonner facilement, j'ai essayé le service de chat et après avoir attendu un bon moment, on m'a dit que j'obtiendrais une réponse dans 233 minutes (traduction: presque 4 heures!) J'ai ensuite envoyé un e-mail incendiaire au directeur général de PCM, dans lequel J'ai expliqué mon expérience. 

Il a clarifié certaines des choses que je n’ai jamais comprises dans le système de réservations, s’est excusé pour mes problèmes en me disant que « PCM avait enregistré une forte demande, qui associée à une capacité réduite en raison du terrain limité, a rendu difficile la sécurité des réservations pour la semaine… » 

Il a également ignoré mes commentaires sur le terrible service à la clientèle de Vail Resorts (téléphone et chat). Au bout d’un moment, j'ai commencé à mieux comprendre à quel point le système de réservation de VR était désastreux. Ce qui a commencé par une idée qui semblait bonne, a tourné en un programme mal conçu, mal expliqué, pas discuté à fond, et en plus, pas testé ! 

Le système permet en effet aux usagers de remplir tout l'espace disponible avec des réservations « bidon » (favorisant ainsi des grandes quantités de « no-shows »). De plus, une unité journalière ne fait aucun sens. Nombreux sont les skieurs locaux (comme moi) qui ne skient que pendant 1, 2 heures, la plupart du temps et parfois juste une demi-journée, et pourtant, leur réservation compte pour une journée complète ! 

Le système RFID devrait pouvoir facilement fractionner ce temps, optimisant ainsi le nombre d'usager sur les pistes. Ce que j’ai proposé à VR est à la fois facile et simple: avec 7 heures de ski par jour (de 9 h à 16 h). Il serait possible de réserver 2, 3 ou 4 heures par jour. 7 heures réservées compteraient pour une journée. 

Les réservations doivent être annulées 24 heures à l'avance ou bien, elles seraient considérées comme no-shows si le skieur ne les utilise pas. La pénalité pour ne pas utiliser la réservation pourrait être un jour de moins sur les sept de réservation flottante, et cela pour le reste de la saison. 

Cela dit, je suis toujours très préoccupé par le fait que Vail Resorts et Park City Mountain sont en train de ne pas donner à leurs clients le ski qu’ils sont en attente de recevoir compte-tenu de prix payé pour nos chers forfaits. 

Comme on dit chez nous : « Satisfait ou remboursé ! »

lundi, novembre 23, 2020

Parfait idéalisme, imparfaite réalité

Nous aimerions tous vivre une vie parfaite avec des gens parfaits, dans un monde parfait, mais soyons honnêtes, la réalité nous rappelle que ce n’est pas tout à fait ce que nous trouvons au quotidien. 

Nous sommes condamnés à vivre dans un monde d'imperfection, et si nous voulons être heureux, ou au moins bien survivre, nous ferions bien d'accepter des circonstances pas toujours parfaites. 

En fait, l'imperfection est comme un vaccin, si nous acceptons l’inoculation, cela nous rendra plus forts et beaucoup plus résilients !

Cela ne veut pas dire que nos buts et nos objectifs doivent être médiocres ; loin de là ! Pour obtenir quelque chose d’assez bon, même si c’est un peu imparfait, nous y parviendrons mieux si nous visons le plus haut possible. 

Si nos attentes sont médiocres, nous passons délibérément à côté de ce que la vie peut nous offrir. Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que j’ai toujours vu les choses : faisons de grands rêves et si les résultats sont un peu en dessous de la vision originale, estimons-nous quand même heureux. 

Vous pourriez vous demander pourquoi viser l’absolu et n’obtenir qu’une fraction de ce que nous attendons ? C’est simple, d'abord cela consiste à réduire l'écart, nous fait apprécier la vie en nous améliorant, tout en développant un esprit combatif et en oubliant ces petites frictions qui peuvent freiner nos grands progrès !

dimanche, novembre 22, 2020

Premier jour de ski de la saison !

Ce vendredi 20 novembre était journée d'ouverture à Park City Mountain (PCM). Bon sang, que j’étais content ! 

Après avoir garé mon auto, comme j’ai vu qu’il y avait une longue queue à First Time, le télésiège qui amène les skieurs au rond point des pistes, j'ai décidé de marcher, skis sur l’épaule, jusque là.

Arrivé sur place au pied de Payday, le seul grand télésiège ouvert ce jour là, la queue était assez impressionnante, espacée selon les règles de la Covid, et quand est venu mon tour d'être scanné, j'ai été rejeté car je n'avais pas fait de réservation ! 

Je pensais qu'une telle chose n'était nécessaire que pendant ce que PCM ou Vail Resorts appellent la haute saison. J'ai donc rebroussé chemin, et j'ai skié jusqu'au parking et suis gentiment rentré chez moi. 

Ces quelques précieux premiers virages étaient, comme vous l'avez peut-être deviné… précieux, et j'étais passablement en colère après Vail Resorts et leur stupide système de réservation qui est totalement disfonctionel

samedi, novembre 21, 2020

Qu'y a-t-il dans la tête de Trump ?

Certains pensent que Donald Trump est stupide, d’autres affirment qu’il est intelligent et beaucoup pensent qu’il est fou. Cela soulève donc la question de savoir ce qu'il y a vraiment dans sa tête. Il ne lit pas mais regarde beaucoup la télévision et radote quand il parle. Cela ne l’aidera pas à se faire élire la personne intellectuelle de l’année! 

Pourtant, l'homme semble extrêmement rusé et le plus souvent méchant et cruel. Tout comme les sourires n'appartiennent pas à son visage, il n'y a pas non plus de bons mots qui sortent de sa bouche, pourtant certaines de ses tactiques ont fonctionné à merveille et toujours à son avantage. 

Bien sûr, il a Steve Bannon et Steve Miller en coulisses, pour tirer les ficelles de la marionnette que nous avons à la Maison Blanche. Cela dit, Trump a été élu sur la base qu'il était un homme d'affaires fantastique et pour preuve, un homme se targuant de posséder un patrimoine de 10 milliards de dollars ! 

C'était bien sûr un autre mensonge. Notre homme n’a très peu de sens des affaires, voire pas du tout, et sa fortune ne représenterait au mieux qu’un quart de ce dont il se vantait. Il a eu la chance de surfer sur la reprise économique d’Obama, alimentée par une réduction d’impôt sur les sociétés, qui a propulsé Wall Street à des niveaux records et s’est assuré que Steve Munchin garderait ce ballon bien gonflé jusqu’à ces dernières élections. 

Pourtant, lorsque Covid-19 est apparu, il était suffisamment malin pour comprendre que cela allait torpiller l'économie et couler Wall Street. Donc, en conséquence, Trump a choisi d'ignorer la pandémie, tuant ainsi 100 000 personnes de plus qu'un pays comme l'Amérique aurait dû perdre, se retrouvant ainsi avec beaucoup de sang sur ses mains. 

Ensuite, il y a eu le mensonge systématique, la marque de fabrique de Trump, que personne n'a trouvé tellement répréhensible, et maintenant il y a son refus d’accepter les résultats de la dernière élection qui me fait parfois penser que l'homme pourrait vraiment croire en ses propres conneries, à moins qu’il soit totalement dément. Revenons donc à la question initiale: "

Qu'y a-t-il dans la tête de Trump?" la réponse pourrait être « De la crotte, purement et simplement ».

vendredi, novembre 20, 2020

Prêt à monter dans le Boeing 737 Max ?

Mercredi, la Federal Aviation Administration (FAA) a annoncé que le 737 Max de Boeing pourrait voler à nouveau, quelque 20 mois après avoir été immobilisé pour deux graves accidents et une multitude de problèmes techniques. 

La question suivante qu’il convient de se poser est de savoir si on peut encore faire confiance, une fois de plus, à des menteurs comme Boeing et la FAA. C’est en effet le gros problème qui existe avec le mensonge, une pratique douteuse qui laisse des taches permanentes, même si ce style de communication a été largement légalisé par Trump au cours des quatre dernières années. 

Dans une tentative de briser le scepticisme du grand public, Stephen Dickson, le patron de la FAA, a déclaré, alors qu'il levait officiellement l’interdiction de vol: « Je ne vois aucun problème à que toute ma famille vole dans cet appareil. » La pensée qui m'est immédiatement venue à l'esprit fut celle-ci : « Cet homme aime-t-il vraiment sa femme et ses enfants ? » 

Nous avons tous eu affaire à des mises à jour de logiciels qui n'étaient pas toujours des réussites, que celles-ci nous viennent d'Android, d’Apple ou de Microsoft. D'après ce que j'ai pu apprendre, cet avion modifié ne peut pas voler sans une « béquille » logicielle complexe. 

À mon avis, ce modèle d’avion devrait être carrément stoppé et envoyé à la casse. Pourquoi Boeing et la FAA mériteraient-ils à nouveau notre confiance après ce qu’ils nous ont dit et fait ces deux dernières années ?

Faut-il même ajouter que le PDG de Boeing, David Calhoun, s’attend à empocher un bonus de 7 millions de dollars dès que le 737 Max volera de nouveau, et je suis bien certain que Boeing va graisser la patte aux agences de sécurité aérienne du monde entier pour qu’elle ré-autorisent l’appareil elles aussi. 

Je crois que j'attendrai quelques années après la remise en service de l'avion et l’absence de tout problème, pour m'aventurer à l'intérieur de sa carlingue !

jeudi, novembre 19, 2020

Comment les républicains ont perdu le contrôle de Trump

Tout cela a commencé pendant les primaires de 2015, quant Donald Trump s’est mis à se comporter comme un goujat pendant les débat, et que personne n'a osé protester, y compris ses 16 adversaires qui se trouvaient sur le plateau avec lui, sans parles des médias qui ont trouvé ce genre d’exhibition plutot marrant au lieu de le dénoncer en tant que manque de civilité carrément inacceptable.

D’un « Jeb sans énergie » à un « Ted, le menteur », ou encore « Le p’tit Rubio », personne n'a vu venir la grande machination de Trump, et a eu le cran de dénoncer la manœuvre, ou mieux encore, les candidats n’ont pas eu la présence d’esprit de se mettre d’accord pour dénoncer la tactique et mettre Trump en demeure de bien se tenir s’il voulait continuer de débattre.

S'il avait persisté, le groupe l’aurait alors expulsé et il n'aurait jamais pu devenir président. Tous ont été tellement choqués par le comportement de Trump, qu'ils n’ont pas eu l’intelligence de penser clairement et, ce faisant, de se protéger contre cet intrus virulent. 

En choisissant de ne rien faire, le groupe a donné le feu vert au monstre et lui a ainsi permit de normaliser son comportement et faire en sorte que le public américain l’accepte. À la fin de la primaire, Trump avait bien établi son rôle de grande gueule et d'iconoclaste, et un segment substantiel de la population s'est retrouvé en lui et a bu sa potion magique à pleine gorgée. 

De la mème façon, Donald Trump a ensuite continué a incendier les candidats de la Primaire du Parti démocrate avant de démolir Hillary Clinton et l’affaire était dans le sac. Quelque petits détails dont il faudra se souvenir la prochaine fois qu'un tyran en herbe pointera son sale nez.

mercredi, novembre 18, 2020

Plutôt… précaire !

Les illuminations de Noël sont extrêmement importantes à Park City, ce qui montre les priorités triviales et superficielles de notre affluente communauté. 

Non seulement les propriétaires mettent ainsi en valeur les silhouettes de leurs toitures et de leurs maisons, mais ils transforment également leurs arbres en spectacles illuminés et animés. 

Certains, du reste, laissent les ampoules LED en place toute l’année, un geste qui ne peut pas être très bon pour l’arbre, mais pire que cela, la sécurité des travailleurs qui mettent ces lumières en place ne semble pas être une priorité. 

Du moins, c’est ce que nous avons pu observer au crépuscule, lorsque nous marchions dans notre quartier et que nous avons vu ce qui semblait être quatre travailleurs latino-américains se cramponnant précairement au sommet d’énormes échelles posées sur un tremble très haut, assez fragile et squeletique. 

Ma femme m'a demandé s'ils pouvaient se rattraper une à une branche au cas où ils perdraient pied, et je lui ai dit que ce genre de bois est extrêmement fragile et qu’il se briserait sur le coup. 

Voici l’illustration d’une petite entreprise totalement irresponsable et un bien dangereux moyen pour ces hommes de gagner quelques dollars !

mardi, novembre 17, 2020

Qu'ai-je appris de Covid-19?

Alors que nous attaquons notre neuvième mois sous la menace Covid, nous pourrions nous demander ce que nous avons fait de tout ce temps précieux qui aurait pu être mis à profit pour faire une foule de projet, comme apprendre quelque chose de neuf et différent, continuer de grandir en tant qu’individu, voire nous réinventer et ajouter quelque chose d’important à nos vies ? 

Dans de nombreux cas, beaucoup de gens ont été complètement pris au dépourvu, juste paralysés sur place. Je me suis posé la question et j’ai eu bien du mal à trouver quelque chose de concret en matière de réalisations tangibles qui avaient été faites. 

J'ai commencé à méditer sérieusement, mais cela avait déjà commencé en janvier, avant même d'entendre le mot « pandémie ». Nous avons également fait quelques améliorations autour de la maison, mais celles-ci se seraient faites tôt ou tard, épidémie ou pas. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé, à quelle vitesse et avec quelle spontanéité nous avons très vite appris à accepter et à nous adapter à la nouvelle donne. 

Si quelqu'un m'avait demandé en décembre dernier, si l'humanité tout entière pourrait soudainement changer sa façon de vivre et s'adapter aussi vite à une nouvelle réalité, j'aurais dit « Absolument impossible ! », mais aujourd’hui nous y sommes. 

Mis à part pour quelques fanatiques et incorrigibles bornés, tout le monde a suivi les règles et s'est ADAPTÉ à la nouvelle situation sans trop de résistance, comme moi et des tas d’autres l’avons fait. Un démenti puissant de l’expression « On n'apprend pas un vieux singe à faire la grimace ! » 

Et oui, nous avons ici la preuve que l'être humain est merveilleusement adaptable. La peur de mourir est un motivateur irrésistible !

lundi, novembre 16, 2020

Faut-il une autre marque de ski ?

Récemment, on m'a envoyé un podcast à propos d’un athlète français qui vient de créer sa propre marque de ski à partir de rien. Il s’agit d’Antoine Dénériaz, qui avait remporté la descente olympique de 2006 à Sestrières, en Italie. 

La raison pour laquelle il s’est lancé dans cette entreprise commerciale est résumée dans sa philosophie, qui se concentre sur ses authentiques origines savoyardes, son appréciation pour le matériel et les objets bien manufacturés et conçus avec beaucoup des soins. 

Ces qualités sont celles qui caractérisent la plupart des produits de luxe. Tout est dans la présentation et pas nécessairement dans le domaine de la fonctionnalité tangible du produit et des avantages offerts aux usagers. 

Les produits de luxe voguent au gré des « phénomènes de mode » et peuvent disparaître beaucoup plus vite qu’ils ne parviennent à se créer une place sur le marché. Des exemples? Les skis Lacroix ou les skis Volant. 

De plus, les skis tombent dans une catégorie de produits difficile à différencier. Ils sont presque des denrées uniformes, car ils sont pour le ski ce que les pneus sont pour la conduite automobile. Hormis la légèreté et la stabilité, deux qualités opposées qui n'ont pas encore été réunies en un seul produit, il ne semble pas y avoir beaucoup de place pour l'innovation dans une paire de planches. 

On ne peut pas en dire autant des chaussures de ski ou des fixations qui présentent toutes deux des lacunes très ennuyeuses et irrésolues, telles que le poids, la facilité d’entrée et de sortie, la chaleur, la capacité de marcher avec, pour les chaussures, ou une plus grande commodité d’emploi et une sécurité améliorée pour les fixations. 

Ces objectifs pourraient être considérés comme impossibles à atteindre, mais je suis convaincu qu’un jour, quelqu'un intelligent les résoudra de manière significative. Le produit innovant est ce qui rend durable une société qui se lance. 

Le simple fait de créer un produit à la mode peut faire démarrer une marque, mais ne la soutiendra pas longtemps. Du moins, c'est mon humble « opinion de quatre sous ». 

En attendant je souhaite à Antoine Dénériaz une solide patience, une créativité fertile et une généreuse capitalisation !

dimanche, novembre 15, 2020

Comment Park City a-t-il voté ?

Comme à l’accoutumée, Park City a voté massivement pour le parti Démocrate, donc pour Biden. Bien sûr, nous n’avons pas de statistiques spécifique pour notre petite ville, car tout est regroupé pour notre comté. 

Summit County compte 42 145 habitants, dont 27 850 qui vivent dans la partie ouest de son territoire et ont une adresse postale à Park City. Cela signifie qu'environ les deux tiers de la population du comté vit dans la grande agglomération de Park City. 

La municipalité de Park City, où nous vivons, ne compte que 8 488 habitants, ce qui signifie que les 19 362 autres « Parkites » (comme on nous appelle) vivent dans la partie non incorporée qui délimite le district scolaire de Park City. 

De retour aux élections, sur 28 785 électeurs inscrits dans le comté de Summit, 25 790 d'entre eux ont voté (89.6 % de participation!), avec 14 497 ou 56,21% votant pour Biden et 9 928 ou 38,5% pour Trump. Nous devons nous rappeler qu'en dehors de Park City, le tiers restant du comté est en grande majorité mormon, donc ces gens sont pour la plupart des partisans de Trump. 

Cela m'amènerait à estimer que dans la grande agglomération de Park City, les électeurs ont choisi Biden à 3 contre 1 pour Trump ! Cela s'applique également aux stations de ski situées dans les autres états Républicains comme l'Idaho, le Montana et le Wyoming. 

Notre État de l'Utah et ses 3,2 millions d'habitants, qui est en fait une théocratie comme l'Iran et Israël, a soutenu Trump, à 58% contre 37,8% pour Biden. Seuls deux autres comtés, Salt Lake et Moab ont voté pour Biden ! 

Nous avons encore du pain sur la planche pour ouvrir une brèche démocrate dans ces États ultra-conservateurs ...

samedi, novembre 14, 2020

Anti-Covid ?

Je suis ravi que nous ayons beaucoup de neige en ce début novembre, et encore plus d’aller skier vendredi prochain quand Park City Mountain ouvrira ses pistes aux skieurs. Bien sûr, Covid-19 pose un grand nombre de problèmes et de questions qui vont faire de cette ouverture un événement hors du commun. 

Pour bien me préparer, j'ai fait une marche de 8 km aujourd'hui pour tester une cagoule toute neuve que j'ai portée avec un masque de ski, afin d'évaluer si je pouvais supporter pendant une heure et demie, un couvre-chef que les gens utilisent d’habitude pour voler les banques,

J'ai trouvé que c’était possible et suis encouragé par le fait que cette barrière anti-germes sera non seulement capable de me protéger contre le froid vif du début d'hiver, mais devrait également filtrer cet horrible virus qui peut nous rendre très malade, voire nous occire purement et simplement. 

Après avoir conduit un test approfondit sur neige, je vous ferai part des résultats complets dans un prochain blog !

vendredi, novembre 13, 2020

Politique: programme et idéologie

Pendant toute la campagne électorale, ma femme m’a souvent demandé: « Pourquoi n’y a-t-il pas plus de partisans de Trump qui sont mécontents de son style et de sa façon de diriger le pays ? Qu'a-t-il fait pour eux ? »

Franchement, je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait me dire, mais je ne parvenais pas à trouver ni les mots ni les arguments pour répondre à ses questions. Tout cela, c’était avant le vote de 2020. Aujourd’hui, Biden est crédité de 77 millions de votes, Trump 72. 

La différence est loin d'être négligeable, pourtant, plus de 70 millions de personnes sont restées fidèles à Trump malgré ses mensonges, son racisme, sa cruauté et sa mauvaise gestion du pays. Une telle loyauté est à la fois illogique et difficile à comprendre ou même à expliquer.

Pourtant, la réponse m'est finalement venue hier soir alors que je pensais à cette méprisable créature qu'est Donald Trump. J’ai ainsi réalisee que dans la politique telle que nous la connaissons habituellement, il y a toujours un mélange entre le programme du candidat ou une plate-forme donnée, et une certaine idéologie. 

Je dirais que dans le cas de Biden, cela pourrait être un programme à 60% contre 40% d'idéologie. Trump, en revanche, n’a aucun programme, donc nous sommes face à une présidence est faite à 100 % d’une idéologie créée à partir de rien. 

Pas très différent de ce que proposait Jim Jones, ce chef de culte américain qui avait organisé un suicide en masse de lui et de ses partisans à Jonestown en pleine jungle guyanienne, en 1978. 

Pour la plupart, les adeptes de Trump adorent les solutions toutes simples - je devrais dire grossières et infantiles, comme le mensonge et la tricherie institutionnalisés, le racisme à l'ancienne, l'autosuffisance, la religiosité et la suprématie blanche, pour n'en citer que quelques-unes. 

Il n’est guère possible de raisonner contre la plupart des idéologies et il reste à voir comment la société américaine pourra anéantir ce fléau en dehors d’une bonne vieille éducation et beaucoup de bon sens, mais ces médicaments ne sont pas toujours des plus faciles à administrer !

jeudi, novembre 12, 2020

Attention, lion blessé !

En début de mois, j'avais prédit que Trump perdrait, mais aussi qu'il y aurait une vicieuse bagarre et un horrible chaos entre l'élection et le moment où il devra être retiré par la force de la Maison Blanche, le 20 janvier 2021. 

Comme on dit : « Un lion blessé est toujours cruel ». Profondément blessé et ne pouvant accepter l’échec, ce roi des animaux ainsi touché va se lancer dans un un combat désespéré pour porter un coup terrible à son ennemi. 

Comme Donald Trump ne se soucie que de lui-même, il adoptera une politique de la terre brûlée pour trouver un peu de réconfort, en se moquant complètement s’il fera autant de mal aux fidèles qui l’ont soutenus dans l’élection qu’à ses adversaires. 

Attendons-nous à ce que ce prédateur vindicatif fasse beaucoup de dégâts, dont certains seront sans doute irréparables, avant que le rideau ne tombe sur sa triste saga !


mercredi, novembre 11, 2020

Visite de l'usine Salomon

Il y a environ cinquante ans, cette semaine, j'avais été invité - en qualité de moniteur de ski - à visiter l'usine de fixation de ski Salomon. À l’époque, en 1970, pas encore de chaussures, ni de skis ! Les seuls modèles de fixations fabriquées étaient la S505 et la S404, mais l'entreprise revendiquait déjà une position prépondérante sur le marché mondial. 

Ma copine, à l'époque, m’avait rencontré à Cluses, où je travaillais et nous avions fait route ensemble dans sa Dyane Citroën jusqu'à Annecy, dans l'usine d'origine, rue de la prairie prolongée. Je ne me souviens plus du nombre de moniteurs de ski qui se sont présentés à la visite et je ne me souviens pas non plus de l’individu nous avait accueillis là-bas, cela devait être un type du service commercial. 

Ce dont je me souviens, c'est l’atelier de production et ses presses autant impressionnantes qui bruyantes qui poinçonnaient et emboutissaient la tôle d’acier utilisés pour la fabrication des talonnières. Nous avons vu la chaîne de montage, mais je ne me souviens pas si quelqu'un nous a fait un discours sur la qualité des fixations Salomon. 

En fait, celles-ci étaient assez médiocres en matière de la sécurité qu’elles offraient aux skieurs, mais étaient beaucoup plus pratiques que leurs concurrentes, qualité que les présentateurs auraient dû souligner longuement devant des prescripteurs potentiels, comme des moniteurs de ski. 

Je ne me souviens pas non plus que Salomon nous ait offert quelque chose à boire ou à manger, un modeste autocollant, ou mieux encore, une paire de fixation de ski gratuite. Ils voulaient juste nous faire une très forte impression sur nous avec leur impressionnante gamme de presses (pardonnez le jeu de mots !) 

Une occasion manquée pour eux et globalement, une visite peu impressionnante dans une entreprise qui allait devenir mon concurrent direct et redoutable trois ans et demi plus tard...

mardi, novembre 10, 2020

Appeler un pote et se faire engueuler

J’attache beaucoup d’importance à la communication, et comme je vis éloigné de nombreux amis d’enfance et de jeunesse, je fais tout en mon pouvoir maintenir un contact que j’estime beaucoup. C’est pourquoi c’est moi qui souvent prends l’initiative de communiquer. 

J'ai un copain que j’apprécie beaucoup, qui vit dans la vallée de l'Arve, en bas de Chamonix et que j'appelle donc assez souvent. Je l'aime bien et j'apprécie sa bonne nature remplie d’un bon sens toujours rafraîchissant. Hier, je l’ai appelé et c’est sa femme qui a prit la communication. Je dois dire que je ne la connais pas trop bien. 

 Elle s’est mise à me harceler, me demandant pourquoi nous avions élit quelqu'un d'aussi vieux que Joe Biden. J'ai répondu: « Parce qu'il était la seule bonne option que nous avions, face à un fasciste, un menteur et un incompétent comme Trump. » 

Implacable, elle a poursuivi « Mais Biden est bien trop vieux! » J'ai essayé de nous justifier: « C'était tout ce que nous avions. Vous, les Français, au moins vous avez de la chance d’avoir un Macron qui est à la fois jeune et intelligent… » 

Elle me coupa la parole en disant,« Non, il est absolument affreux ! » Nous avons poursuivit cet échange négatif pendant environ cinq minutes et j'ai dû enfin lever le ton et dire à cette brave femme que je n'avais pas appelé me faire engueuler, mais pour dire bonjour à son mari. 

Elle me l’a alors passé et je ne me suis pas gêné pour lui faire part de mon mécontentement après m’être fait attaqué de cette manière, alors que je voulais juste lui dire bonjour et m'enquérir de sa santé en ces temps de pandémie. 

Tout cela a refroidit notre échange, nous avons eu une conversation écourtée et quand j'ai raccroché, je me suis demandé si cela valait la peine de rappeler ce pote. Réflexion faite, je ferai cet effort.

lundi, novembre 09, 2020

Revivre !

Il y a quatre ans, je me réveillais avec la réalité du cauchemar Trump. Souffrances et frustrations allaient devenir mon quotidien.Je peux comprendre la douleur que ressentent aujourd’hui les supporters de celui-ci, bien que je ne puisse pas justifier la raison de leur soutient. 

Cet horrible personnage n'a jamais été mon président ! Le seul point positif, pendant ces 48 mois, aura été un coup de frein sur le temps qui a ralentit comme s’il s'était passé en fait douze ans, ce qui est remarquable au vu de la vitesse vertigineuse à laquelle le temps s’écoule ! 

Aujourd'hui, 75 millions d'entre nous ont finalement viré cette créature toxique. Il nous restera sur les bras, en tant que bien mauvais perdant, jusqu'au 20 janvier, mais sera ensuite libre de se défendre devant les tribunaux et, espérons-le, de mettre en œuvre son savoir-faire hors de la politique. 

J'avais bien suggéré qu’il s’embauche comme vendeur d’autos d'occases, mais nous vivons dans monde tellement grand, pourquoi ne tenterai-t-il pas une seconde chance au Brésil, en Corée du Nord, aux Philippines ou même en Russie? 

Aujourd'hui, je me sens renaître, j'ai hâte de revivre et je suis plus que fatigué de cette élection …

 

dimanche, novembre 08, 2020

Trump, Biden et une règle cardinale de vente

Le duel Trump-Biden nous rappelle une stratégie essentielle de vente qui consiste simplement à savoir quand se taire. C'est un fait que les meilleurs vendeurs n'oublient jamais qu'ils ont deux oreilles et une bouche et, par conséquent, qu’ils faut les utiliser en fonction de ce ratio ! 

Cela bien sûr, s’est vérifié au cours de notre récente campagne présidentielle et plus particulièrement lors des deux débats. De toute évidence, cela continue aujourd’hui, alors que Trump s’accroche désespérément à une Maison Blanche qui désormais lui échappe. 

Trump ne peut s’empêcher de baratiner, de mentir et de gueuler. Tout comme l'histoire proverbiale de la grenouille serviable qui accepte de laisser un scorpion monter sur son dos pour traverser une rivière, et se faire mordre à mi-chemin, parce que la méchanceté est dans la « nature » du petit être venimeux, la nature de Donald Trump est de dire n’importe quoi, et tout ce qui sort de son la bouche est généralement faux, méchant et absurde.

Biden, de son coté à toujours eu la réputation de sortir des bourdes régulièrement quand il s'emballait dans ses discussions, et a été bien préparé en conséquence, apprenant à appliquer le fameux ratio « deux oreilles - une bouche » pendant son toute la campagne, et est en sorti ressemblant à un saint et au leader décent dont l'Amérique a besoin aujourd'hui. 

Quant à Trump, je me demande si un stage comme vendeur d’auto d’occase ne serait pas une bonne manière de lui apprendre cette règle cardinale de la vente …

samedi, novembre 07, 2020

L'Associated Press et les élections américaines

Il n’existe pas de commission électorale nationale aux États-Unis ayant pour mission d’annoncer qui a gagné le scrutin. C’est pourquoi l’Associated Press (AP) intervient et nous aide à déchiffrer les résultats. Agence de presse américaine à but non lucratif, l'AP a été fondée en 1846. Les médias américains en sont ses membres.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'AP compte les votes électoraux depuis 1848, qu’il s’agisse d’élections présidentielles, du congres, des états et même des collectivités locales. En pratique, l'AP rassemble et vérifie les résultats dans chaque état, comté et ville à travers tout le pays, et déclare qui a gagné dans plus de 7 000 centres électoraux. 

Au moment des elections de novembre, dans tous les États-Unis, l'AP emploie quelques 4 000 membres de la presse, appelés « stingers », qui, au fil des ans, ont établi d’excellentes relations avec les greffiers de chaque comté et les responsables des élections dans chacune des localité. 

Ceux-ci arrivent dans les bureaux de dépouillement avant la fermeture des urnes. Le soir du scrutin, dans les bureaux d’AP, plus de 800 employés traitent les données qu’ils reçoivent au téléphone, prennent en note tous les chiffres et les saisissent dans la base de données électorale d’AP. 

Au fur et à mesure du processus, des contrôles automatisés sont à la d’écarts ou d’incohérences avec les données historique des votes précédents d'un comté ou d'autres delimitations politiques. Ensuite, les analystes et éditeurs basés au siège d'AP utilisent ces informations pour dire qui est en passe de gagner, sans faire ni projections, ni spéculations de quelque manière que ce soit. 

Par exemple, l'AP n'a pas pu se prononcer sur l’issue du duel Bush-Gore de 2000 en Floride, maintenant que la marge des votes étaient trop serrée pour annoncer un vainqueur. 

Assez étonnant de voir une agence de presse jouer un rôle de premier plan pour informer les Américains de ce qui se passe lors de leurs élections!

vendredi, novembre 06, 2020

Peux-t-on se fier aux classements de SKI magazine ?

Il y a quelques jours, j'ai recevais le dernier numéro du magazine Américain SKI, qui classe les 50 meilleures stations de ski d’Amérique du Nord, selon un sondage effectué auprès de ses lecteurs, pour la saison 2020-2021. 

Les résultats sont répartis entre 30 stations à l'Ouest et 20 à l'Est. Cette année, c’est Sun Valley, en Idaho, qui a pris la première place dans l’Ouest, tandis que Smugglers ’Notch, au Vermont, était numéro un pour l’Est. 

Ma petite ville de Park City en Utah, qui est une station de ski fière d'avoir sur son territoire deux importants exploitants de remontées mécaniques, a obtenu la deuxième place pour Deer Valley Resort et la 11e pour Park City Mountain. 

Ces deux massifs bénéficient bien sûr de la grande facilité d'accès, de l'excellente infrastructure et du charme de la vieille ville de Park City. Supprimez cela, et Deer Valley a beaucoup moins à offrir, juste ses pistes, ses remontées, peu de vie nocturne, d’activités et de shopping, pas non plus d’options pour ses visiteurs qui veulent faire du snowboard puisque cette pratique est interdite sur ses pistes. 

De la même façon, Park City Mountain, le massif qui partage le nom de notre communauté, bénéficie également d'une bonne synergie en ayant Deer Valley comme option supplémentaire pour ses visiteurs. 

C'est simplement pour souligner que Park City est la destination et que ses trois stations (si nous incluons le nouveau centre Woodward à Gorgoza) font partie des activités offertes aux visiteurs. C'est en fait ainsi que les stations qui ont un noyau central (tout comme Aspen) devraient être classées. 

Vail et Beaver Creek sont trop séparées par des massifs montagneux importants et la région du Lac Tahoe est beaucoup trop étendue pour se qualifier dans cette catégorie. 

Selon ces critères et pour ce genre de classement, une destination comme Park City devrait être numéro un avec plus de 3 800 hectares de terrain skiable. Cela ne répond bien sûr pas à deux questions très importantes que je me pose sur ces classements. 

La première est la méthodologie utilisée par SKI pour compiler ses résultats, et savoir si celle-ci peut-elle être auditée ou rendue publique ? Il est également assez évident que les stations qui ont fait de la publicité dans ce numéro de SKI ont été plutôt bien classées, ce qui en dit long sur la crédibilité du sondage ! 

La seconde question est liée à la diffusion du magazine, à savoir combien d’exemplaire sont payants, combien sont gratuits, et qui est le genre lecteur qui lit cette publication ? 

Ces magazines sont en voit d’extinction, comme en témoigne le sort de POWDER qui va disparaître en fin d’année, et leur pertinence est devenue bien discutable. 

Donc voila, les choses étant ce quelles sont, les mauvaises places de Park City 11e et de Vail 14e ne vont pas m’empêcher de dormir !

jeudi, novembre 05, 2020

Grosse déception électorale

Comme la plupart des gens « normaux », je m'attendais à un raz-de-marée démocrate et j'ai eu droit à beaucoup d'incertitude et d’anxiété. 

Je croyais que les Américains étaient fatigués de Trump et voulaient du changement, mais je ne comptait pas sur un électorat carrément pourris, composé d'individus crédules, idiots et abjects, avec une nette prédominance de ces derniers combinant racisme, fascisme, fanatisme religieux et hypocrisie. 

L'Amérique a encore un bien long chemin à parcourir avant d’accéder aux temps modernes, et il est tout aussi clair que Biden n'était pas le plus malin des candidats que nous aurions du aligner contre le monstre aux cheveux oranges. 

De plus il ne s’est pas trop foulé pendant toute sa campagne. D’entrée, il n’était pas qualifié et était bien trop vieux pour ce genre de mission. Comme moi, il a fait confiance aux sondages et s’est bien fait avoir car leur déroute a été magistrale et cela prendra beaucoup de temps avant qu’on puisse à nouveau leur faire confiance ! 

En fait notre démocratie a bien fonctionne : Une grand nombre de pourri a parfaitement soutenu un dirigeant pourris 

Cela laisse donc une merveilleuse occasion pour ceux qui souhaitent remettre les sondages sur les rails et réinventer un Parti Démocrate qui a cruellement besoin de nouvelles énergies, ainsi que de cadres et de candidats qui font le poids !

mercredi, novembre 04, 2020

Que ferais-je, si j'étais le prince Charles ?

Alors que je viens de finir de lire « Prince Charles », par Sally Bedell Smith, et apprendre beaucoup de choses très intéressantes tout au cours de cette lecture, j'apprends que sa maman, la reine Elizabeth, pourrait « démissionner » dès l'année prochaine et passer les pouvoirs royaux à son fils aîné, se retirant ainsi de ses fonctions officielles pendant le reste de sa vie. 

Cela permettrait ainsi à son fils de régner en tant que Prince Régent. Bien que je ne suggère pas que le néophyte qu’il serait alors se mette à transformer toute la culture de Sa Majesté et de la cour royale, si jamais sa mère décédait avant lui – ce que tout le monde souhaite, bien entendu, Charles deviendrait alors roi et aurait les coudées franches pour faire un sérieux coup de ménage. 

Il a déjà montré au monde entier qu’il avait une patience angélique à attendre son tour pour devenir roi, donc il n’y aurait aucun mal à cela. 

Après avoir pris des positions très radicales dans des domaines comme l'architecture, l'agriculture organique et le changement climatique, je m'attendrais à voir Charles III rester sur une voie plutôt réformatrice, voire révolutionnaire et enfin faire ce que bon lui semble. 

Pourrais-je me permettre de lui faire une petite suggestion ? Quel mal y aurait-il à cela ? 

Et bien, voila, ce serait tout simplement d’abolir l’institution de la royauté. Ce serait énorme, il aurait l’attention du monde entier, ce serait super audacieux et tellement « Charles » !

mardi, novembre 03, 2020

La négativité de Trump, son pire ennemi

Donald Trump n’est ni une personne positive, ni une personne tournée vers l’avenir. Il est certainement l’une des créatures les plus négatives que je n’ai jamais eu la chance d’observer. 

Pour accentuer cet horrible trait, il ne parvient pas à se défaire du passé. Selon lui et quatre ans plus tard, tout est toujours la faute de Barack Obama et d’Hillary Clinton. 

L'avenir, pas même le présent, n'a pas de place dans son intellect assez limité. Tout est concentré sur le passé, comme son fameux slogan « Make America Great Again » (Rendre son lustre à l’Amérique) est basé sur le retour de la nation tout entière au plus profond des années 1950. 


C'est bien vrai, Trump c’est Monsieur Rétroviseur. Je pense qu’il est temps pour l’Amérique de stopper sa marche arrière, et de repasser le levier de vitesse en position « Drive !»

lundi, novembre 02, 2020

Où se cachent mes meilleurs jours ?

Il y a quelques temps, je faisais un bilan rapide de ma vie, comme cela m’arrive de temps en temps. 

Quand j’eus terminé ma sélection, j'ai essayé de choisir quelle période de ma vie, déjà assez longue, se démarquait du reste et était ma préférée. 

Bien sûr, chacune de mes années a été soit bonnes, soit moyennes, soit encore franchement mauvaises, mais au bout du compte, quand je me suis mis à comparer tous moments, j’en suis arrivé à la conclusion qu’aujourd'hui sortait du lot et culminait comme le moment le plus resplendissant de mon passage sur terre.

Mon appréciation des autres, ma satisfaction pour ma vie, ma santé, ma paix mentale et tout ce que je peux encore faire et apprécier, m’a fortement convaincu qu’il n’y a jamais eu de meilleur moment pour moi que maintenant. 

J'espère seulement que cela durera encore longtemps !

dimanche, novembre 01, 2020

Un Halloween « léger »

Contrairement à toutes les autres années, nous n’avons pas organisé de distribution de bonbons et de gâteries hier soir, pour Halloween, à cause de Covid-19. 


Juste un message apposé sur la porte d'entrée invitant les visiteurs à se servir en bonbons, un panier avec tout ce qu’il fallait dedans et ça c’est arrêté là. 

Nous n'avons eu la visite d'un seul groupe d'enfants qui sont venus jusqu’à notre porte...

Mon pronostic présidentiel

Je sais, je déteste d’avoir à le faire, mais je le faire quand même. Comme la plupart des Américains, j’ai peur de trop m’avancer et porter la poisse à Biden avant même que l’élection soit conclue, mais encore une fois, qui ne risque rien n’a rien ! 

Jusqu'à présent, j'ai clairement indiqué ma préférence pour Biden par rapport à Trump, ce qui, si vous me connaissez, ne devrait surprendre personne. Comme nous ne connaîtrons les résultats avec certitude que vers la mi-novembre, je prends un peu d’avance et prédis qui va remporter la présidence des États-Unis. 

Je pense que Joe Biden va gagner celle-ci par une forte marge d’avance. Pourquoi ? 

D’abord pour des raisons qui sont faute de Donald Trump et de son horrible narcissisme, comme par exemple ses 25000 mensonges documentés, son mépris pour Covid-19 et l'impact dévastateur qu’a eu la mauvaise gestion de cette pandémie sur le pays et ses citoyens, sa concentration trop exclusive sur sa base, sa faible cote de popularité et son manque total de civilité. 

Bien sûr, il y a aussi le fait que Trump est à court d'argent, que ses rassemblements s’appuient sur cette même base et sont le produit des mêmes groupies qui vont de rallye en rallye, tout comme les fans des Grateful Dead. 

Certes, les sondages confirment la défaite de Trump, mais je prédis que la victoire de Biden sera bien plus grande que ce que les intentions publiques de vote semblent indiquer, à cause de la fatigue généralisée que ressent l’électorat par rapport à son terrible président et à une participation bien au-delà de ce que l’on voit d’habitude. 

On peut anticiper aussi que les choses se corseront en novembre lorsque Donald montrera qu’il est un mauvais perdant. Prévoyons donc que ce genre de spectacle traînera très tard, jusqu’au matin du 20 janvier 2021, lorsque Trump devra peut-être être déboulonné « manu militari » de son bureau ovale.