Il y a environ cinquante ans, cette semaine, j'avais été invité - en qualité de moniteur de ski - à visiter l'usine de fixation de ski Salomon. À l’époque, en 1970, pas encore de chaussures, ni de skis ! Les seuls modèles de fixations fabriquées étaient la S505 et la S404, mais l'entreprise revendiquait déjà une position prépondérante sur le marché mondial.
Ma copine, à l'époque, m’avait rencontré à Cluses, où je travaillais et nous avions fait route ensemble dans sa Dyane Citroën jusqu'à Annecy, dans l'usine d'origine, rue de la prairie prolongée. Je ne me souviens plus du nombre de moniteurs de ski qui se sont présentés à la visite et je ne me souviens pas non plus de l’individu nous avait accueillis là-bas, cela devait être un type du service commercial.
Ce dont je me souviens, c'est l’atelier de production et ses presses autant impressionnantes qui bruyantes qui poinçonnaient et emboutissaient la tôle d’acier utilisés pour la fabrication des talonnières. Nous avons vu la chaîne de montage, mais je ne me souviens pas si quelqu'un nous a fait un discours sur la qualité des fixations Salomon.En fait, celles-ci étaient assez médiocres en matière de la sécurité qu’elles offraient aux skieurs, mais étaient beaucoup plus pratiques que leurs concurrentes, qualité que les présentateurs auraient dû souligner longuement devant des prescripteurs potentiels, comme des moniteurs de ski.
Je ne me souviens pas non plus que Salomon nous ait offert quelque chose à boire ou à manger, un modeste autocollant, ou mieux encore, une paire de fixation de ski gratuite. Ils voulaient juste nous faire une très forte impression sur nous avec leur impressionnante gamme de presses (pardonnez le jeu de mots !)
Une occasion manquée pour eux et globalement, une visite peu impressionnante dans une entreprise qui allait devenir mon concurrent direct et redoutable trois ans et demi plus tard...
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