Nouveau : Mon panier quotidien

Il y a à peine quatre jours, j'ai eu l'idée d'un panier imaginaire vide que je remplirais chaque jour d'actions positives et utiles, afin de bien utiliser mon temps qui s'amenuise et devient donc infiniment précieux. 

Ainsi, j’espère pouvoir m'émerveiller en fin de journée devant le trésor qui s’y sera accumulé. C’est en tout cas ce que j’espère. Je trouve cette métaphore facile à retenir, à visualiser et me servir aussi à agir mieux qu’à l’ordinaire. 

Je vois cela comme un guide bien tangible qui me fait réfléchir à deux fois avant de mettre des saletés dans ce panier magique, du moins c'est ce que j'espère. 

C'est aussi quelque chose qui cadre parfaitement avec ma technique « BPQ » (Bilan Personnel Quotidien ou DSD en anglais) que j'ai commencée fin 2020 et que j'ai poursuivis sans interruption, avec jusqu’à présent d’excellent résultats. 

Je prévois donc d’ajouter le « Panier » à cette procédure et d'en faire une autre habitude quotidienne capable de me maintenir dans une optique parfaitement positive. Espérons que celui-ci s’avère être aussi un succès !

D'avantage sur les mots qu’utilise le moniteur de ski …

La plupart des métiers de l'enseignement ne s'apprennent pas en classe, mais le processus commence lorsque l'enseignant doit fait face à ses élèves. Au début, cela peut être très gênant, difficile et horrible, mais finalement chacun semble trouver son rythme et une routine d'enseignement s’installe. 

Je ne dis pas que c'est toujours idéal, mais à force de répétitions, de réactions d’élevés et d’impressions, aussi grossières et inefficaces qu’elles soient une façon d'enseigner émerge. Ensuite, selon le degré d'engouement pour la matière enseignée, d'énormes différences de qualité peuvent être observées. 

Évidemment, l'enseignant doit se rendre compte qu'il doit se mettre à la place de ses élèves, à la fois physiquement et mentalement. Cette dimension variera énormément selon les individus et leur capacité d'empathie ainsi que la profondeur et la diversité de leur expérience personnelle. Ceci, en fin de formation de l'enseignant conduira inévitablement à d'énormes différences dans la qualité de l’enseignement. 

Ensuite, il y a la phase de routine, où la qualité de l'enseignement peut s'améliorer (à travers des révélations plutôt miraculeuses, des commentaires d’élèves ou de supérieurs) ou se détériorer au fil du temps (paresse, manque de motivation et de passion pour le travail). Cela nécessite évidemment des évaluations et des ajustements fréquents qui, parce qu’ils sont à la fois longs et coûteux, se produisent rarement dans des conditions idéales, voire pas du tout. 

En fin de compte, le résultat est un énorme coup de chance, où il est possible de tomber sur une poignée d’enseignants exceptionnels, une grande quantité qui vont de corrects à médiocres et à peu près le même nombre qui sont inutiles ou affreux. 

Bonne chance en choisissant le bon cheval !

Ces mots qu’on utilise pour enseigner le ski …

Le 16 août dernier, Bernard, dit "Dadou" Mayer, l'autre légende du ski de Taos, décédait à l'âge de 82 ans. Il avait été précédé par son autre frère Jean âgé de 85 ans, décédé le 16 octobre 2020. Tous deux étaient des personnages emblématiques de Taos Ski Valley, très connu comme moniteurs de ski et aubergistes de légende dans cette petite station de ski du Nouveau-Mexique.

Alors que je faisais un peu de recherche à leur sujet, je suis tombé sur quelques vidéos mettant en vedette les deux frères et montrant des extraits de leur technique d'enseignement. C'est alors que j'ai réalisé que ce que nous disons en enseignant le ski n'est pas toujours aussi clair qu'il le faudrait et, pire, n'est souvent pas du tout compris par ceux à qui on apprend à skier. 

Enseigner le ski, ce n'est pas tout à fait comme transmettre une simple recette de cuisine. C'est surtout immatériel et cela traite d'intensité, de vitesse, de pressions diverses et de sensations qui sont souvent inconnues et très difficiles à traduire précisément avec des mots, et encore plus difficiles à être compris correctement par le destinataire. 

Si l'enseignant ne se met pas à la place de son élève et n'expérimente pas en utilisant des analogies, des métaphores ou autres formes d'exemples simples et faciles à ressentir, l'apprentissage ne va pas passer. Le gros obstacle est que que la technique d'enseignement du ski est écrite et transmise dans un jargon technique crypté qui semble souvent dénué de sens pour le moniteur et encore bien plus pour l'élève. 

En même temps, la personne qui apprend à skier doit faire face à la peur de la pente, à une absence totale de contrôle en se retrouvant dans un environnement rude et hostile, où il fait froid, où d'autres skieurs filent de toutes parts, parfois à un doigt de la collision, alors qu'ils sont prisonniers de vêtements restreignant et trop épais, littéralement cloués au sol à des planches lourdes et impossibles à manœuvrer. 

Avant tout, je recommanderais aux moniteurs de ski de se faire vidéographier dans l'intégralité du cursus qu’ils enseignent à leur élèves, avant de s’assoit avec un échantillon de ceux-ci, des experts en communication et des moniteurs très expérimentés qui peuvent facilement différencier une mauvaise communication d'une excellente et, à partir de là, développer un protocole d’enseignement et de phrases adaptées que le moniteur peu alors apprendre à s’approprier. 

Et vous, qu’en pensez-vous ? 

Arriver à 75 ans !

Récemment, mes copains français de la vallée où j’ai grandi et qui ont mon âge, se sont réunis pour un bon déjeuner près d'un lac alpin particulièrement pittoresque et ont apparemment passé une très belle journée ensemble. 

J'ai vu les photos avec une certaine envie et j'aurais aimé être là avec eux pour fêter ces trois-quarts de siècle ! Bien sûr, la plupart d'entre eux n'ont plus exactement l’apparence que nous avions à 20 ans, mais ils avaient l’air d’être toujours dans le coup, de bien profiter de leur statut de seniors et étaient encore parfaitement capables de bien s'amuser ensemble.

Cela m'amène au sujet du jour qui consiste à profiter pleinement de la vie, peu importe à quel point nous en sommes, même si nous nous rapprochons dangereusement du précipice qui nous lâchera inévitablement de « l'autre côté ». 

Je pense à un panier vide que je retrouve chaque matin et qui attend simplement d'être rempli. S'il faut le remplir, autant y mettre de bonnes choses, disons de très, très bonnes choses dedans, d’accord ? 

C’est alors là que cela devient mon précieux projet quotidien. Je ne veux trouver rien que de bonnes choses à déposer délicatement dans ce panier, pour que lorsque la journée touche à sa fin, je puisse m'émerveiller de son contenu et faire partager mon émerveillement à tous ceux qui m’entourent. 

Je trouve cette approche super simple, toujours variée, remplie de recherche créative et tellement gratifiante que je crois vraiment que j’ai mis la main sur un petit trésor !

Vieux de la vieille à Park City …

Hier marquait notre 37e année à Park City. Comme j'ai (encore) 74 ans, j'ai donc passé la moitié de ma vie dans cette petite ville qui, malgré sa croissance explosive, est un lieu que je continue d'apprécier et oui, que j'adore !

Où pourrais-je bien aller s’il fallait quitter cet endroit ? Bon, si un monstre comme Trump n'est pas réélu comme je l'espère, et comme il a très peu de chances de regagner ce pouvoir absolu qu’il convoite, je n'ai aucune intention de quitter ce petit paradis. 

Cependant, en y restant, je m'engage à ne ménager aucun effort pour améliorer ma communauté chaque jour et chaque fois que l'occasion se présentera, ne serait-ce que pour y apporter une amélioration des plus infimes qui soient. 

J'ai appris à être plus patient et à mieux répondre aux besoins qui crient d’être satisfaits dans un effort constant, afin que l'univers batte au meilleur rythme possible reste pointé dans la bonne direction. 

C'est si bon de vivre à Park City et de faire partie du tissu de cette communauté complexe, imparfaite, mais tellement fascinante !

Tête à tête avec mon élue locale !

Je n'ai pas voté pour notre mairesse actuel de Park City. Son programme ne me plaisait pas trop et j’ai donc voté pour notre ancien maire, une quantité connue. Pourtant, celle-ci a remporté le vote populaire et j'ai dû l'accepter en tant que notre nouveau chef de file. 

Dans le cadre de sa promesse d’être à l’écoute de ses constituants, notre mairesse a récemment invité les résidents de Park City et les propriétaires d'entreprise à se joindre à elle pour des conversations en tête-à-tête afin de partager idées et préoccupations ou tout simplement pour bavarder pendant 20 minutes. 

Je ne voulais pas laisser passer cette occasion sans partager certaines de mes vues avec elle, et nous nous sommes enfin rencontrés ce mercredi. Avant cela, son assistante m'avait demandé de quel sujet je souhaitais discuter, et j'avais dit que je voulais m’entretenir des problèmes de transit et de circulation autour de la ville. 

La mairesse ne savait pas qui j'étais et n'avait évidemment pas été préparée quant à ceux ou celles qu’elle allait rencontrer, ce qui aurait été une bonne idée. 

Je me suis ainsi présenté et dit que je voulais parler des problèmes de circulation, mais au niveau macro, puisqu'à 17 heures, ce même jour, une journée portes ouvertes était organisée pour recueillir nos suggestions à propos des transports public hivernaux à Park City, et j'avais prévu d’y assister. 

À ma grande surprise, elle m’a dit ne pas être au courant de cette réunion, ce qui m’a beaucoup surpris. Je me suis ensuite lancé dans l’explication de ma vision pour améliorer les transports et l’accès routier vers Park City en perçant un tunnel à travers les montagnes du Wasatch, et en utilisant les fonds mis à disposition lors d’un retour potentiel des Jeux Olympiques en 2030. 

Cette opportunité offrirait une merveilleuse vitrine pour Elon Musk et son entreprise de forage de tunnels « The Boring Company », mais quand j'ai eu fini, je n’étais guère que conforté dans mon vote de l’an passé et n'avais aucune illusion sur l’efficacité de ma suggestion à inspirer notre mairesse !

Mieux faire face à l'imprévu

L’imprévu dont je parle ici n’est pas d’avoir gagné 2 millions d’euros au loto, mais plutôt de toutes les mauvaises surprises qui nous tombent dessus à la dernière minute, quand on s'y attend le moins, et qui sont généralement de bien désagréables surprises. 

En général, je ne prends pas ces événements aussi bien que je le devrais et face à cette réalité décourageante, j'ai décidé de faire quelque chose pour changer cette donne. D'abord, je dois me rappeler qu’il me faut accepter ce genre de mauvaises nouvelles. 

Cela fait partie de la vie et c’est inévitable. Je dois aussi me rappeler que le changement est le tissu de la vie. C'est à ce moment que mon attitude positive devient le propulseur dont j’ai besoin. Parfois, une mauvaise nouvelle peut être avoir des conséquences positives et apporter des avantages imprévus. 

C'est aussi une bonne leçon pour apprendre à prévoir systématiquement un plan alternatif, au cas où le principal échouerait. Je dois aussi contrôler mes émotions, attendre suffisamment longtemps avant d’exploser de manière incontrôlée et dois prendre le temps d'examiner ce qui s'est passé et de relativiser.

C'est le moment de me demander si le mauvais résultat est irréversible ou s'il peut être corrigé et si oui, comment, puis réfléchir de manière constructive où vais-je me diriger à partir de là. 

J'ai aussi besoin d'être moins rigide dans ma vie et de m’entraîner à faire face aux changements, aussi petits qu’ils soient, pour en faire une habitude pour la vie. 

Je dois aussi me concentrer sur le moment présent, au lieu de penser à ce que j'ai perdu, au passé ou à m'attarder sur la gravité de la situation, même si cela nécessite plus de détachement émotionnel que ce dont je suis capable. 

Tous ces points ainsi qu’une méditation quotidienne devraient aider à effacer cette bosse qui ressemblait à une montagne et qui cause toute cette panique !

Prendre le temps de faire son deuil ...

Je ne suis pas religieux, mais selon Ecclesiates, l'un des livres de l'Ancien Testament, il y a un temps pour faire le deuil et un temps pour danser et c'est probablement vrai. 

Il y a deux ans, j'ai perdu mon frère et deux très bons amis et ce n'est guère que maintenant que ces deuils touchent à leur fin. Il m’aura donc fallu tout ce temps pour m'en remettre et effacer toute la tristesse et la perte que j’ai ressentis à leur égard. 

C’est bien vrai, le temps guérit tout, ou presque … 

Prêts pour l’édition 2022 du « Burning Man » ?

Le Burning Man (l’homme qui brûle) n'a jamais figuré sur ma liste de chose à faire avant de mourir, mais c’est une manifestation qui attire de nombreux habitants de Park City qui adorent passer une semaine dans la poussière du désert du Nevada, pour assister à cette série de fêtes axées sur l’esprit communautariste, l'art, l'expression personnelle et l'autonomie. 

Un peu comme un pèlerinage annuel à Lourdes.Tout se passe à Black Rock City dans le nord-ouest du Nevada, une ville temporaire érigée dans le désert du même nom, à environ 160 km au nord-nord-est de Reno, ou 760 km de Park City. 

Cet événement annuel a commencé en 1986 autour de San Francisco avant d’être relocalisé au Nevada en 1991. Le nom de la manifestation vient de sa cérémonie culminante, la combustion symbolique d'une grande effigie en bois, appelée l'Homme, qui se déroule deux nuits avant la fête du Travail, qui tombe, cette année, le 4 septembre. 

En raison de la pandémie, c'est le premier festival officiel depuis 2019, lequel avait attiré près de 80 000 personnes.

Comme tout doit commencer le 28 août, les participants de mon quartier se préparent déjà pour le voyage en chargeant vélos, glacières et provisions pour cette semaine à ne pas manquer. Allons-nous jamais y aller ? Peut-être l'année prochaine, comme on dit. 

Je sais, nos poumons risquent de ne pas apprécier, mais je présume qu’un peu plus de poussière ne va pas nous tuer quand on se baladera ou qu’on fera du vélo à poil parmi les tentes de ce festival emblématique !

Que reste-t-il d’approprié pour mon âge ?

Cela peut paraître une question ridicule, mais qui vaut la peine d’être posée car même en vieillissant, nous aimerions toujours faire des tas de choses, mais nous ne sommes pas tout à fait sûrs si nous pouvons encore nous y attaquer sans nous blesser, nous endommager à terme ou juste d’avoir l'air stupide d’échouer. 

Donc, pour commencer, je dirais qu'il faut oublier cette dernière raison, car nous ne devrions pas nous soucier de ce que peuvent penser les autres. Nous avons parcouru suffisamment de chemin pour ne pas avoir à tenir compte de ce que dit ou pense la galerie. 

Ce que nous faisons, bien ou mal, ne concerne que nous. Pour ce qui est des deux premières préoccupations, il convient de toujours bien faire attention dans à ce dans quoi nous nous engageons. 

Évitons de nous blesser, car le temps pris à réparer tout ça est désormais beaucoup plus long que lorsque nous étions jeunes, et avec un temps restant limité, nous ne devrions jamais le passer à guérir nos blessure ou payer pour avoir participé à trop d’activités usantes.

Nous devrions également établir une priorité pour maintenir ce qu’il nous reste afin de pouvoir en profiter jusqu'au bout, qu’il s’agisse du physique ou du mental. 

En un mot, il faut continuer à rêver et à planifier l'avenir, mais en laissant suffisamment de place pour une bonne discipline personnelle, ainsi que l’entretien de notre corps et de notre esprit, et de ne jamais oublier de bien réfléchir avant d'entreprendre des projets originaux, audacieux ou insolites. 

Donc, sans perdre une minute de plus, continuons à notre propre rythme d’exécuter tout ce que nous entreprenons et faire cela de notre mieux. afin que nous puissions retirer une fierté bien méritée !

Méditation et sentiments de culpabilité

Après plus de deux ans et demi de méditation quotidienne, j'ai remarqué que la pratique semble avoir un effet positif sur la culpabilité que je pourrais encore abriter en moi, en l’effaçant purement et simplement, ce qui pour moi est assez étonnant. J'étais à peu près sûr que c'était le cas après avoir observé ce changement à son début, mais maintenant c'est devenu suffisamment évident pour que cela soit aussi indéniable. 

Au début, je me suis dit « Super, je me suis enfin débarrassé de cette vieille saloperie qui m'a gênée pendant tout ce temps ! » Pourtant, je viens de lire qu'il pourrait y avoir un revers imprévu à ma pratique de méditation, selon une nouvelle recherche menée par la Foster School of Business de l'Université de Washington, et publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology. 

L'auteur Andrew Hafenbrack y dit : « La méditation peut réduire les sentiments de culpabilité, limitant ainsi des réactions comme la générosité qui sont importantes dans les relations humaines. Ce qui a initialement initié l'étude était le désir de savoir comment la méditation pouvait réduire les émotions négatives, comme la colère et la culpabilité. 

Les émotions négatives peuvent ne pas être agréables, mais elles peuvent nous aider à naviguer certaines situations sociales et à maintenir des relations. Bon, si quelqu'un se met vraiment en colère et crie après son patron, ou quelque chose comme ça, et qu'il se fait virer ou met les gens en danger, alors vous savez que c'est mauvais », a déclaré Hafenbrack. « mais toutes les émotions négatives ne sont pas les mêmes en termes de types de comportements qu'elles suscitent. »

Apparemment, lorsque les gens se sentent coupables, cela a tendance à les faire se concentrer vers autrui, ce qui peut favoriser des actions correctives. 

Pour moi, ce qui a causé la plus grande partie de ma culpabilité, sont des événements généralement totalement injustifiés et je crois que la méditation m'aide à ne pas offenser autrui sans avoir à faire amende, donc je prends cet avertissement d’avantage comme une exagération qui ne va pas pour l'instant de mettre un terme à ma pratique méditative. 

Si je fais ou j’ai fait quelque chose de mal, je ne le laisserai pas ça mijoter pour toujours, mais je résoudrai l’issue dès que possible. Franchement, je préfère dire adieu au poison collant qu'est la culpabilité, plutôt que de renoncer à la méditation afin d'avoir des relations sociales parfaites ! 

Feriez-vous comme moi, si vous étiez accro à la méditation ?

La patience du trappeur

Il y a un peu plus d'un an, fatigué de voir toutes nos fraises et laitues mangées par les cerfs et les lapins qui nous rendaient visite, je me suis d'abord attaqué à sanctionner les plus petites créatures en étudiant les différents types de pièges à lapins, et quand j'ai trouvé un concept qui m'a plu , j’en ai construit une copie pour la mettre en service. 

Depuis ce temps, le piège en bois monte la garde dans un coin de notre jardin, mais jusqu'à cet été, n'a pas réussi à attirer les petites bestioles qui pourraient entrer dans son étroit volume. Lorsque le signe révélateur que le long bâton se tient à la verticale, cela indique que j’ai attrapé quelque chose, mais dans la grande majorité des cas, ce n'était qu'une fausse alerte causée par le vent, un animal trop intelligent qui n'est pas entré complètement, ou pour d'autres raisons tout à fait mystérieuses et non élucidées. 

En juillet, cependant, nous avons attrapé un de ces écureuil qui sont nombreux à se balader autour de la maison mais s’abstiennent toutefois de manger nos laitues. C’est donc pourquoi ce premier prisonnier a été pardonné et libéré sur-le-champ. Et, puis, il y a juste deux semaines de ça, j'ai finalement attrapé un lapin qui, du fait de sa petite taille, a été relâché lui aussi à la demande catégorique de mon épouse. 

Avant-hier et une fois de plus, c'était le lapin numéro deux, un peu plus gros, mais toujours éligible à une forme de libération conditionnelle. C’est donc ma femme pleine de merci qui l'a libéré, comme le montre la vidéo ci-dessous… Nous sommes maintenant enfin devenus de vrais trappeurs remplis de compassion ! 

Fin de la belle vie à Park City Mountain !

Comme nous l'attendions avec peur et répulsion, Park City Mountain commencera à faire payer le stationnement au départ des pistes de Park City, dans la zone du « Mountain Village », pour la saison d'hiver 2022/23. 

C'est tout simplement dégueulasse ! S'il y a moins de 4 passagers par voiture, la station va demander 25 dollars par véhicule, et pour aggraver l’horreur, exigera également une réservation pour pouvoir stationner. 

Cela donne un parfum de fin du monde dans un endroit qui, jusqu’à présent, offrait un accès des plus pratique et cela me fait remettre en question ma sagesse de continuer de skier dans une station de cons comme sont les gens de Vail Resorts. 

Heureusement, après 13h00, je peux me garer gratuitement et sans réserver. Bien sûr, je pourrai me garer au pieds des pistes des Canyons, juste à coté, mais trouver une place ne sera pas facile, à moins que je ne me lève à 6 heures du matin et que j'attende patiemment.

Pourtant, afin de punir Vail Resorts pour la façon dont ils traitent leurs clients, il pourrait y avoir des solutions créatives pour se garer gratuitement sur l'espace payant, comme par exemple acheter trois mannequins articulés, les habiller en skieurs et les asseoir bien gentiment dans ma voiture. 

Je peux toujours en enlever un quand ma femme, ma fille ou mon petit-fils skient avec moi. Je suis sûr que d'autres idées me viendront en tête au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la saison de ski, donc restez donc à l'écoute !

Méga maison en puissance

Juste au-dessus de notre maison se trouvait une résidence achetée il y a dix ans et qui est restée inutilisée jusqu'au mois dernier, date à laquelle elle a été démontée pour faire place à une construction qui sera au moins deux fois sa taille d'origine et engloutira littéralement le terrain de 2 000 mètres carres sur lequel elle se trouvera.

Hier soir, alors que nous marchions à proximité du chantier, nous avons été stupéfaits par l'énorme amas de terre qui s'était accumulée à côté de la route pour faire place aux immenses fondations cette « McMansion » pour reprendre le terme utilisée pour ces énormes résidences. 

Là, nous avons rencontré son jeune propriétaire, émerveillé, regardant ce projet herculéen. Il avait l'air d'être un gars plutôt sympa. Lui et sa femme, sans enfants, vont télétravailler à partir de cet endroit quand tout sera terminé à l'automne 2023. 

Je réfléchissais et me demandais, à quoi bien peu penser ce type à l'aube de ce qui devrait être l'âge de la frugalité ? Une maison comme celle-là n'est-elle pas totalement anachronique, gaspillant tant de ressources si rares et si chères ? 

C'est alors que je me suis souvenu que j'avais probablement son âge quand je me suis mis à faire construire ce que ma femme et moi étions arrivés à appeler notre « grande maison stupide » pour exactement les mêmes raisons. Soit, placer un marqueur tangible dans le sol pour montrer au reste du monde que nous étions « arrivés. » 

N'est-ce pas incroyable et désolant de voir que l'histoire ne cesse de se répéter ?

Park City et sa forêt urbaine

Il y a cinq ans déjà, je commençais à réaliser que Park City était envahie par des arbres de plus en plus grands. 

Cette situation n'a cessé de s'aggraver, au point que les arboriculteurs sont désormais les nouveaux rois des lieux, et en tant que profession, ils sont aussi omniprésents que les paysagistes, les peintres, les plombiers ou les chauffagistes. 

En réalité, le problème d’arbres démesurés continue de croître de façon exponentielle, tout comme note réchauffement climatique, et bientôt nous deviendrons les habitants d’un forêt profonde et inquiétante.

De nombreux arbres qui entourent notre maison atteignent maintenant 12 à 15 mètres de haut, et pour la plupart des maisons ceux-ci masquent totalement les vues sur nos montagnes.

Blâmez à la fois les paysagistes et les propriétaires de ces maisons qui n'ont pas eu l'imagination élémentaire de voir cet arbrisseau de 60 cm de haut, placé bien trop près de leur maison, finirait par exploser et devenir un géant ! 

Nous ne pourrons jamais contrôler tous ces arbres dont beaucoup continuent de pousser et devrons sans doute apprendre à devenir des Tarzans, chose qui, à mon âge, reviendraient à pousser un grand-père à bondir de branche en branche, terrorisé par un atterrissage de fortune qui pourrait mettre un arrêt brutal à une nouvelle carrière « d’homme des bois ! »

Croire sans preuves

La plupart d'entre nous apprécient l’importance de la pensée critique et comprennent que croire en quelque chose sans aucune preuve est de la crédulité pure et simple. En fait, la crédulité est notre volonté ou notre capacité à croire qu'une affirmation est vraie, avec un minimum de preuves souvent mal étayées. 

Bien que ce ne soit pas nécessairement une croyance en quelque chose qui puisse être faux ou, à la limite correct, c'est simplement qu'une personne crédule croira tout sans exiger de preuves satisfaisantes. 

Jusqu'à récemment, je n'avais jamais entendu parler de William Kingdon Clifford, ce mathématicien et philosophe anglais qui avait écrit en 1877 « The Ethics of Belief »,

Ce britannique, décédé à l'âge de 33 ans, explique pourquoi nous avons l'obligation morale de croire de manière responsable, à savoir de ne croire que ce pour quoi nous n’avons pas de preuves suffisantes après l’avoir étudié avec diligence. 

Cela implique que ce en quoi nous croyons est d'une importance pratique extrêmement importante. La réalité est différente, même si nous pensons naturellement que nos croyances sont sans conséquences pour la société et sa population. 

C'est particulièrement vrai dans un monde où nos croyances peuvent être partagées instantanément, sans frais, avec toute la planète, et si nous considérons à quel point les imbécilités qui sont légions sur nos médias sociaux ont une influence sur notre propre comportement. 

Dans le village numérique qu’est devenue notre planète, les idées fausses peuvent toucher absolument tout le monde, d'où la pertinence de l'argument de Clifford. C'est pourquoi une croyance en des faits « boiteux » fait de nous tous une proie facile pour tous ces colporteurs de fausses nouvelles, ces théoriciens du complot et ces charlatans qui cherchent à nous tromper en nous influençant. 

La véracité de nous croyances n’a jamais été aussi importante et précieuse qu’aujourd'hui. Cela va encore plus loin, sans même que nous ayons une addiction pour Twitter, Facebook ou Instagram. Tout ce que nous faisons est enregistré, numérisé, et à partir de là, des algorithmes sont créés qui peuvent facilement déduire ce que nous croyons avant même d'exprimer une opinion. 

À son tour, cet énorme réservoir de croyances est utilisé par des algorithmes créés pour décider à notre place. Donc, s'il y a jamais eu un moment où la pensée critique était un impératif moral, et la crédulité un péché capital, c'est bien aujourd’hui !.

Une maison de plus mord la poussière !

Démolir des maisons anciennes pour en reconstruire de nouvelles est devenu monnaie courante à Park City, où les terrains à bâtir vacants sont devenus presque introuvables. 

C'est un spectacle plutôt démoralisant à voir, car cela suggère un gros gaspillage et un mépris des ressources importantes nécessaires pour construire à neuf au lieu de réparer ou de moderniser un 'espace existant.

Ce qui reste du tas de gravats illustré ci-dessus était une maison de deux étages avec 4 chambres et 3 salles de bain vendue en juin 2021 pour environ 2 millions de dollars. 

Elle appartenait à deux habitants de Park City bien connus, Candace et Bruce Eriksen, décédés à dix ans d'intervalle en 2011 et 2021 âgés de 56 et 68 ans. La surface de la maison était de 225 mètres carrés habitables. 

Si vous regardez la photo de gauche, vous pouvez voir qu'elle a l’air tout à fait décente, même si elle a peut-être été construite au début des années 80. C'est dire que des terrains à bâtir similaires d’un millier de mètres carrés qui se vendaient entre 150 et 200 000 dollars en 2010, en valent maintenant dix fois plus, si l'on a la chance de trouver une maison assez bon marché qui peut être facilement démolie. 

Alors que les prix des maisons existantes sont en baisse d'environ 25 % par rapport à leur pic la fin d'hiver, le coût des terrains à bâtir n'a pas de limites apparentes, surtout si l'emplacement est attrayant. 

Ce n'est certainement pas le bon moment pour construire ou acheter des biens immobiliers car les prix continuent de baisser et personne ne peut prédire quand ils toucheront le fond.

Trump devrait-il fuir les États-Unis ?

Ces jours-ci, les choses ne se présentent pas trop bien pour Trump et si j'étais à sa place, je ferai tout mon possible pour trouver une « stratégie de sortie ». 

Oui, littéralement. Au fil des semaines, il semble de plus en plus probable que Trump soit inculpé, finalement reconnu coupable de crimes et soit condamne à passer du temps en prison. 

Encore une fois, s'il était aussi intelligent que certaines personnes le prétendent, il serait bien avisé de faire ses malles et de quitter les États-Unis avant qu'un juge détermine qu’il risque de fuir et confisque son passeport. 

Juste une pensée appropriée et un conseil opportun. 

Quant aux endroits où aller, je ne pense pas qu'il ait beaucoup de chance de pouvoir se cacher en Nouvelle-Zélande, mais il pourrait chercher à se faire oublier quelque part aux Caraïbes, au Brésil, en Corée du Nord ou... en Russie, bien naturellement !

Explorer les "lois légendaires" du karma …

Comme vous l'avez lu hier, je pense qu’on ne peut pas prouver la théorie du Karma et de ses lois. Cela ressemble davantage à une série de proverbes ou de règles de vie glanées au fil du temps, construisant ainsi cette philosophie orientale. 

Cela dit, et aussi peu prouvée soit-elle, j'aime bien cette philosophie, et c’est pourquoi j’explore les « lois » qui s’y rapportent pour mieux comprendre ce que les gens en attendent quand ils les suivent. En sanskrit, Karma signifie littéralement « action ». Mais la véritable définition peut varier selon chaque individu. Certains adhèrent à sa signification issue des religions orientales, tandis que d'autres l'interprètent d'un point de vue « bien et mal » à l’occidentale. 

Encore une fois, au départ, le Karma est la vision hindoue de la causalité dans laquelle bonnes pensées, actions et paroles peuvent avoir des effets bénéfiques, tandis que mauvaises pensées, actions et paroles apportent exactement le contraire. Les experts modernes et occidentaux disent que ce sont ces situations ou interactions qui nous aident à naviguer vers nos objectifs supérieurs, ou mieux encore, de nous défaire ce qui ne nous ressemble pas pour devenir qui nous sommes vraiment. 

De même, d'autres disent que le Karma est un guide qui nous permet de vivre nos vies afin que nous puissions vraiment devenir le meilleur de nous-mêmes et vivre la vie la plus épanouissante qui soit, un peu comme considérons notre règle d'or, ce qui me semble plutôt bien. 

Il y a 12 lois du Karma. Pourquoi 12 ? Parce que 12 ressemble à un nombre magique et que sur le papier cela à meilleure allure que disons 4, 5, 6, 8 ou 11, vous voyez où je veux en venir ... Considérez donc bon nombre de ces lois comme du simple « remplissage » alors que la règle n°1 reste celle qui est essentielle. Examiner chacune des 12 loi constitue une excursion ludique, ni plus, ni moins ... 

1. La grande loi ou la loi de cause à effet 

En bref, “On récolte ce que l’on sème”. Nous sommes responsables de nos actions, et donc, de leurs conséquences. Si nous semons des graines de positivité autour de nous, il y a de grandes chances que de bonnes choses nous arrivent en retour. C'est vraiment le concept essentiel de cette philosophie. 

2. La loi de la création 

Celle-ci est également basés sur le bon sens; Afin de faire bouger les choses dans nos vies, nous devons agir, au lieu d'attendre que quelque chose se présente comme par magie ou fasse le travail pour nous. 

3. La loi de l'humilité 

Basée sur le principe que nous devons être assez humbles pour accepter que notre réalité actuelle soit le résultat de nos actions passées. Il nous revient donc de nous entourer de personnes qui nous tirent vers le haut et de cesser de blâmer les autres ou les circonstances tout le temps ! 

4. La loi de la croissance 

Le véritable changement ou la croissance personnelle commence par ce sur quoi nous avons le contrôle, c'est-à-dire nous-mêmes, pas les autres. C’est en changeant intérieurement que notre vie changera. Aimer la vie revient donc, dans un premier temps, à s’aimer soi-même. Cette loi semble raisonnable aussi, sauf que nous ne recevons pas tous les mêmes bonnes cartes à la naissance. 

5. La loi de la responsabilité 

Ce qui nous arrive est à cause de nous. Cela élimine la possibilité pour nous de regarder vers l'extérieur et de blâmer des éléments tiers pour trouver la cause de nos problèmes. Avec des pensées saines et positives, nous pouvons transformer notre quotidien.Même chose ici, même si nous ne sommes pas créés égaux, nous ne pouvons que nous taire ! 

6. La loi de la connexion 

Tout est lié dans l’univers, passé, présent et futur sont connectés Nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui est le résultat de vos actions antérieures. Je ne suis pas totalement convaincu par celui-là non plus, surtout s'il implique le concept d'existence antérieure. 

 7. La loi de concentration  

La loi de concentration nous dit de nous concentrer sur une chose à la fois. Chaque chose en son temps. Je suis tout à fait d'accord, faire 36 choses à la fois n’amène à rien de bon et c'est du reste mon excuse pour ne pas pouvoir suivre toutes ces lois ! 

 8. La loi du don et de l'hospitalité 

Nous devons tout faire pour aider les gens, la cause et les choses auxquelles nous croyons. L’altruisme est une qualité essentielle. Il ne suffit pas de dire « je veux aider », il faut le faire réellement. 

9. La loi du « ici et maintenant » 

Pour vivre en toute tranquillité d'esprit, nous devons embrasser le présent et cesser de fouiller dans le passé ou de fuir vers le futur. Seul le moment présent nous appartient vraiment. Se concentrer sur le passé et l’avenir nous empêche de vivre réellement l’instant présent. Je suis bien d’accord avec cette idée. 

10. La loi du changement 

Selon ce principe, à moins d’être changée, l’histoire se répète… ce choix est entre vos mains. Chacune de nos erreurs est une leçon de vie. Il est important d’en prendre conscience et de changer ce qu’il faut pour que cela ne se reproduisent pas infiniment. Vrai à mon avis dans la mesure ou cela n’implique pas l’idée de réincarnation qui n’est guère plausible. 

11. La loi de la patience et de la récompense 

Nous devons être cohérents dans nos objectifs, et ils se concrétiseront. En fait, les plus belles récompenses sont celles qui nous ont demandé beaucoup de patience et de gros efforts. Patience et persévérance sont les clés d’une vie plus heureuse. 

12. La loi de la valeur et de l'inspiration Ce que l’on accompli est la conséquence directe de l’énergie et de l’intention que l’on y met. Nous sommes nés avec un don, une mission et un objectif spécifiques que nous seuls pouvons offrir au monde avec nos talents pour le bien de tous. Probablement. 

Pour moi, et en majeure partie, les lois du Karma ressemblent à des règles de bon sens et même si elles ne peuvent pas être scientifiquement prouvées, je pense qu'elles constituent une bonne feuille de route à suivre tout au long de notre vie. J'espère que dans l’ensemble cela va m’aider à vivre la vie que j’ai choisi …

Peut-on croire au Karma ?

J'ai lu quelque part que s’il faut croire en quelque chose pour que cette chose nous aide, alors celle-ci n'est pas réelle. C'est se forcer à croire à quelque chose qui n’existe pas. 

Si les lois du Karma étaient réelles, si elles affectaient effectivement régulièrement et systématiquement la vie des gens comme elles le prétendent, nous aurions alors des mesures factuelles pour savoir si elles fonctionnent ou pas. 

Je répète, s’il faut croire en quelque chose pour que cela puisse nous aider, nous nous faisons des illusions. C'est comme croire en la vie après la mort; c'est apaisant, mais c'est juste un rêve auquel trop de gens croient naïvement. 

Bien que j'accepte l'argument ci-dessus et que je sois convaincu qu'être un adulte implique la capacité de faire la différence entre réalité et imaginaire, je suis d'accord pour considérer le Karma comme une philosophie de « confort », ni plus, ni moins. 

Pour être clair, j'aimerais que les lois du karma soient prouvées, même si je reconnais très bien que ce n'est pas le cas et qu'elles ne sont que des sucreries pour l’esprit concoctées pour que nous, pauvres humains, nous sentions tous un mieux dans notre peau. Demain, nous approfondirons la « légende » qu’est le Karma ...

Souvenir d'un guide de haute montagne

Il y a juste 50 ans, alors que j'enseignais le ski en Australie pour une seconde saison, j'ai reçu un télégramme m'annonçant le décès de Dominique Mollaret. Je me souviendrai toujours qu'un mélange de neige et de pluie tombait ce jour là dans brume assez habituelle de Mt. Buller. 

Là-bas, c'était déjà samedi, le jour suivant. J'étais abasourdi d’apprendre cette nouvelle après tout ce que nous avions vécu avec Dominique, qui fut, pendant une très courte période, notre directeur de l'école de ski d'Avoriaz ... 

Dominique, alors âgé de vingt-sept ans était originaire de Grenoble mais résidant dans ma vallée, trouvait la mort alors qu'il escaladait en solitaire le Mont Blanc par l’itinéraire de l’Aiguille Noire de Peuterey (couse connue sous le nom de la Super Intégrale de Peuterey ou trilogie Frêney). 

Personne n’a jamais vraiment bien su ce qui a causé sa mort (il aurait pu entre autres hypothèses être frappé par une pierre, trahis par son matériel ou tout simplement épuisé).

Le compte-rendu parut dans les journaux en provenance de l’agence AP, explique que l’accident s’est produit en descendant la brèche sud. Il aurait basculé, lâchant son rappel mais son pied resta pris dans un nœud de la corde. 

Dominique avait gardé casque mais son sac pendait au-dessous de lui alors qu'il était retenu par un pied, la tête en bas au dessus d’un abîme de près de six cent mètres. Ne pouvant faire un seul mouvement pour se dégager, il a dû connaître une agonie épouvantable, qui s’est prolongée plusieurs heures. 

La Super Intégrale de Peutèrey,, sera finalement vaincue en 1982 par l'alpiniste italien Renato Casarotto. Cet accident tragique mettait un point final à la courte carrière de guide de Dominique.

La clim est-elle si mauvaise ?

En France, mes compatriotes ne sont pas des amoureux de la climatisation ou « clim » comme ils disent, du moins les médias. 

En Amérique, cette facilité est largement acceptée et personne ne semble s'y opposer. Certes, contrairement à la France, les panneaux solaires résidentiels sont très répandus et par exemple, notre production domestique d'électricité dépasse largement notre consommation ! 

Alors que le continent européen connaît un autre été très chaud, les scientifiques européens craignent qu'à mesure que le climat se réchauffe, la demande d'énergie va augmenter. 

Selon différentes projections, il semblerait que d'ici á 2050, le changement climatique devrait augmenter la demande d'énergie nécessaire pour la clim de 11 à 27 % en cas de réchauffement modéré, et de 25 à 58 % en cas de réchauffement « fort », perturbant ainsi davantage le climat en augmentant les émissions de gaz à effet de serre si aucune énergie alternative n'est utilisée.

La climatisation est déjà responsable de 10 % de la consommation mondiale d'électricité, selon l'agence internationale de l'énergie. Le tout avec des conséquences bien réelles : en ville, la climatisation provoque une augmentation moyenne de la température comprise entre 1 et 1,5 degrés par rapport à celle de la campagne environnante. Cependant, son utilisation mondiale est en plein essor. 

Aux États-Unis et au Japon, le taux d'adoption de la climatisation est proche de 100 %. Mais dans les économies émergentes comme l'Inde, l'Indonésie, le Mexique et le Brésil, les taux d'adoption sont en moyenne encore inférieurs à 10 %. 

Avec le réchauffement climatique, la climatisation devrait aussi augmenter dans les pays européens, comme la France, l'Espagne ou l'Italie. L'Agence internationale de l'énergie estimait l'an dernier que le nombre de climatiseurs dans le monde pourraient passer de 1,6 milliard d'unités à 5,6 milliards en 2050 et consommerait autant d'électricité que la Chine en consomme aujourd’hui toutes activités confondues. 

Gourmande en énergie la clim réchauffe également l'air extérieur. Comme une pompe à chaleur, les équipements de refroidissement puisent la chaleur de l’intérieur de l’habitation et la transfèrent à l'extérieur. Certains disent que l'augmentation de la température de la rue est proportionnelle à la puissance de climatisation. 

Des chercheurs du Centre national de recherche météorologique français affirment que si la chaleur émise par les climatiseurs parisiens devait doubler d'ici 2030, l'augmentation de la température augmenterait de 2°C dans la rue. 

Bon, si c’est comme ça, j’irai au bar ...

Ma vision du futur ?

J'adore imaginer ce que sera l'avenir et même si j'ai souvent mené cet exercice au fil des ans, je n'ai jamais pris de notes sur ce que ce j’imaginais, donc je suis incapable de faire des comparaisons. 

Cette énorme question ne devrait pas être abordée en quelques phrases, mais pour cet exercice, j'essaierai de la formuler du mieux que je peux en peu de mots et de temps possibles. 

Pour des raisons pratiques, cette question s’étend à toute notre petite planète, et pour donner aux gens de mon âge une chance de voir ces prédictions se dérouler, visons un horizon de fin 2035. 

Surpopulation, pollution, approvisionnement alimentaire et changement climatique : 

• La population continuera de croître pour atteindre 9,5 milliards, y compris guerres et pandémies. 
• La pollution continuera de s'aggraver car les gouvernements n'auront pas la volonté de mettre en place les changements nécessaires 
• L'approvisionnement alimentaire et en particulier en eau potable deviendront difficiles et très chers. 
•  La montée du niveau des océans forcera 2 milliards de personnes à quitter les lieux où ils vivent. 

Politique de la planète, migrations :

• La fausse information restera difficile à contrôler et à contenir, les gouvernements deviendront plus autocratiques. 
•  La guerre se poursuivra sans relâche et la migration sera un problème central alimenté par l'économie et le climat 

Mode de vie, éducation, travail, loisirs, qualité de vie :

• Le coût de la vie continuera de grimper et survivre sera inabordable pour la plupart des habitants de la planete 
•  La technologie tentera d'améliorer une qualité de vie de plus en plus difficile mais ne profitera qu'aux plus riches. 
• L'éducation fera d'énormes progrès grâce au développement de la technologie. 
• Le travail deviendra un privilège pour la plupart et continuera de favoriser les inégalités économiques 
• Les loisirs deviendront plus difficiles et seront mis à mal par les maladies mentales et le coût de participation. 
• La qualité de vie sera considérablement réduite sur une planète devenue trop chaude pour la plupart. 

Durée de vie, santé, médecine, technologie :

• La faim, la pauvreté auront un effet décimant sur les populations ainsi que les pandémies 
• La santé continuera de progresser pour certains mais, avec les médicaments, sera inabordable pour beaucoup 
•  La technologie continuera de s'accélérer et de nous éblouir 

C'est à peu près tout ce que je peux dire. D'habitude je suis très optimiste. Aujourd'hui mon compte-rendu est bien déprimant comme vous pouvez le lire. J’espère que je me trompe totalement. 

Quelle est votre vision ?

Les « textuels » de la Bible sont-ils prêts à détruire la terre ?

Ceux qui prennent à la lettre tout ce qui est écrit dans la Bible, sont souvent les pires individus face à des problèmes comme la surpopulation et l'environnement, en se basant du récit de la création trouvé dans la Bible, et en particulier dans Genèse 1:28, qui dit : 

« Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, rendez-vous en maîtres, et dominez les poissons des mers, les oiseaux du ciel et tous les reptiles et les insectes... » 

Pour certains , cette référencer aux sainte écritures religieuses pourrait sembler ridicule, mais dans un pays comme les États-Unis où la religiosité est la plus forte parmi les pays développes, cette précision donne a beaucoup trop de fidèles « carte blanche » pour détruire et tuer tout ce qui se trouve sur le passage. 

Heureusement, la récente encyclique du pape François, Laudato Si, s’attaque à l’interprétation selon laquelle la Genèse accorde aux humains le droit d'exploiter le monde naturel sans aucunes limites. 

Il dit que l'accent doit être mis sur la conservation et la compassion pour tout ce qui vit est agir comme un contrepoint important à la notion de domination et d’exploitation, en précisant qu’il est possible de prendre de la Terre que ce dont nous avons besoin pour subsister, mais que cela doit être fait en préservant celle-ci pour les générations futures. 

Pour moi, le problème semble être que les catholiques américains et leurs homologues évangélistes ne lisent pas les encycliques comme celle-là, mais préfèrent de loin écouter Fox News et d'autres harangues d'extrême dro

 

Le rêve que je n'ai jamais fait

Comme toute personne de mon âge, j'ai eu ma part de rêves, certains merveilleux, d’autres assez médiocres, et un bon nombre carrément affreux (ce que j’appellerai des cauchemars), dans toutes sortes de contextes, de situations ou de périodes. 

Beaucoup de ceux dont je me souviens sont venus me visiter à cause d'un excès de stress dans ma vie professionnelle et ont continués de me hanter pendant très longtemps. C'est seulement maintenant qu'ils s’estompent et sont devenus beaucoup moins angoissants. 

Pourtant, durant toutes ces années et aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais rêvé d'être sur une paire de skis, de skier réellement et de me faire plaisir ! Ceci, en dépit du fait que le ski a toujours été ma grande obsession et ma passion dans la vie. 

Bien sûr, j'ai rêvé de mon activité professionnelle dans la branche du ski, au bureau ou dans les foires, mais pendant mon sommeil, je n'ai jamais eu l’occasion de rêver que j’étais sur des skis. Naturellement, je me pose des questions sur l’aspect bizarre de cette absence de rêve assez exceptionnelle. 

C'est là où je me dit que lorsque je skie, ma réalité et si bonne et si parfaite qu'il n'est absolument pas nécessaire qu’elle soit gâchée par des rêves en dessous de la perfection !

Temps pour les bernaches de retourner au Mexique …

J'ai remarqué que les bernaches semblent revenir du Canada beaucoup plus tôt cet été et je me demandais s'il s'agissait d'un signe saisonnier, comme peut-être que ces oiseaux nous prédisaient un hiver précoce. 

J'ai vu et entendu les premiers retour vols d’oies dès la fin juillet et cela a continué cette semaine, toutes faisant de courtes escales à Park City pour se reposer et faire le plein, avant de continuer vers le sud.

Je me pose donc la question si les oies peuvent-elles nous aider à prédire le genre d'hiver que nous allons avoir ? Si cela était vrai, ce serai un peu folklo et nous rappellerai les légendes d’antan. 

« Pas si vite », nous dit Jonatah Isacoff, professeur d'études environnementales à l'Université de Gonzaga, « Vous pouvez dire que les saisons changent, mais vous ne pouvez pas dire précisément si l'hiver sera long ou court », contrairement à la croyance populaire, ajoute Isacoff, les oies n'essaient pas de fuir le froid lorsqu'elles migrent vers le sud. 

« La raison principale c’est la nourriture », ajoute-t-il. « Ce n’est pas non plus une question de températures. Beaucoup d'oiseaux qui migrent vers le sud peuvent tolérer le froid mais ils ont tous besoin de manger. Il n'y a pas de lumière en hiver, il fait noir et même s'il y avait de la nourriture disponible, tous les oiseau doivent migrer vers le sud. » 

La plupart des oies se nourrissent dans les lacs et les étangs. Dans des endroits comme le Canada et l'Alaska, les plans d’eau peuvent geler tôt, ne leur laissant d'autre choix que de repartir vers le sud. À manger, à manger, encore à manger ! 

Cela me donne un creux à l’estomac et je suis prêts pour le petit-déjeuner !

Peut-on se fier aux prévisions météo du Farmer's Almanac ?

Alors que l’été s’avance, on nous sert déjà des prédictions pour la prochaine saison hivernale. 

Le « Farmer’s Almanac » version américaine du Messager Boiteux d’antan, qui est une institution traditionnelle dont la publication remonte à 1818, vient de publier ses prévisions météorologiques pour l'hiver 2022-2023.

Celles-ci prévoient une saison hivernale avec beaucoup de neige, de pluie et de verglas, ainsi que des températures froides battant tous les records ! D’accord, c'est pour les États-Unis dans leur ensemble, mais l'Utah, où se porte toute mon attention, chevauche une zone « Doux, plus sec que la normale » avec une qualifiée de « Temps hivernal, marqué par une neige glaciale ... » 

L'hiver devrait arriver plus tôt que l'an passé. Décembre 2022 s'annonce donc tempétueux et froid dans tout le pays, avec d’actives tempêtes de neige qui devraient se développer et persister pendant la majeure partie de la saison, sur la moitié Est du pays (qui est sans intérêt pour moi). 

Alors que l'Almanach dit que ses prévisions sont d’une précision d'environ 80 %, une étude de l'Université de l'Illinois n'est pas tout à fait d'accord avec cette assertion, affirmant que l'Almanach en question n'est précis qu'à 52 %, ce qui est essentiellement la probabilité d’un pile ou face. 

Ses détracteurs, pour la plupart des scientifiques, disent que ces prévisions ne sont pas aussi blanches que neige, mais plutôt « pleines de merde », et il y a une chance sur deux qu’elles soit justes car la précision de l’exercice relève de celle de tous les jeux de hasard. Nous mesurerons donc leur justesse quand la neige fondra au printemps prochain. 

En attendant, ce genre de prophétie devrait probablement être relégué au niveau de la « fake news ... »

Trouver un destin à notre mesure

Ce sujet, pour moi, est le point de départ de toute recherche sur soi au cours d’une vie et peut aider à déterminer la qualité de notre existence. Cela devrait également nous permettre de ne jamais « travailler » un seul jour jusqu’à notre dernier souffle. 

Donc, même à mon âge, il n'est jamais trop tard pour se mettre à rechercher et à trouver ce talent secret que nous avons tous mais que nous n'arrivons pas à percevoir. Cela est vrai pour tout ce que nous faisons dans la vie, de nos activités professionnelles à nos activités personnelles ou à nos loisirs.

La clé est de trouver ces talents cachés qui sont ce savoir-faire fondamental dont nous ignorerions l’existence. Évidemment, en tant qu'adultes, beaucoup d'entre nous pensent que nous avons une bonne idée pour ce en quoi nous sommes doués - et pas si bons -, mais nous ne sommes peut-être pas si capable pour percevoir nos ultimes talents ; en fait, ils pourraient être juste là devant nous, et nous serions toujours incapables de les repérer.

Même si cela peut sembler un peu gênant, l'une des meilleures façons de découvrir ces talents cachés est de demander aux gens qui nous entourent bien, comme notre famille, nos amis et nos collègues. Ils devraient tous pouvoir nous dire ce qui nous rend uniques en soulignant certaines de nos forces s'ils nous sommes incapables de les voir nous-mêmes. 

Pour cela, nous devons choisir des individus susceptibles de nous fournir des commentaires honnêtes sur ce qu'elles pensent être nos talents cachés. Ne les limitons pas à un seul talent en particulier, mais demandons-leur de nous donner deux ou trois éléments qui se dégagent de notre personnalité. 

Évidemment, il devrait également être facile d'identifier quelles sont déjà nos meilleures compétences, comme les choses que nous trouvons extrêmement faciles à faire alors qu’elles donnent du fil à retordre aux autres… 

Enfin, la piste la plus importante devrait être de bien examiner tout ce qui nous plaît le plus, que ce soit professionnellement, personnellement ou juste pour nous distraire. S’il a quelque chose qui nous attire tout particulièrement, cela pourrait être un talent caché. 

Dans le cas peu probable où tout ce qui précède échouerait, il ne nous resterai alors plus qu'un seul recours, c'est-à-dire faire un grand saut dans l'inconnu et faire quelque chose en dehors de notre zone de confort. 

Nous pourrions tous être agréablement surpris, du moins c'est ce que j'espère !

Différencier entre buts et objectifs

Je viens de finir de lire « Illogique » d'Emmanuel Acho. Un best-seller d'auto-assistance destiné aux jeunes (comme moi ?) qui essaient de trouver leur chemin dans la vie. 

Parmi quelques «pépites» contenues dans cette lecture autrement «satisfaisante», j'ai atterri sur ce que devrait être la différence entre les buts et l'objectif, mais comme le nœud de celui-ci n'était ni bien expliqué ni développé par l'auteur, j'ai été forcé pour approfondir le sujet. 

Tout d'abord, je dois admettre que j'ai utilisé les deux mots de manière interchangeable sans même prendre la peine de savoir s'ils étaient nettement différents, c'était donc une bonne occasion de me renseigner sur leur signification. 

J'ai commencé à avoir un aperçu de la définition du manuel des deux actions: Un objectif est un résultat réalisable qui est généralement large et à long terme, tandis qu'un objectif définit des actions mesurables pour atteindre l'objectif global. 

Pour le dire simplement, une série d'objectifs peut être un moyen d'atteindre un but. Comme la plupart d'entre nous le savent, l'établissement de buts et d'objectifs aide à atteindre certains résultats souhaités. 

C'est loin de la définition que j'ai déduite du livre auquel je faisais référence, donc je suis content d'avoir vérifié! Bien que les deux soient importants, les buts et les objectifs diffèrent en ce qui concerne les actions spécifiques à entreprendre. 

Pour commencer par les objectifs, ils se déclinent en trois types principaux : limités dans le temps, pour définir des actions opportunes, axés sur les résultats et axés sur le résultat final, et axés sur les processus pour déterminer la manière dont nous devrions les réaliser. 

Parfois, lorsque le temps est compté, un objectif peut incorporer les trois types. Les objectifs sont également de trois types, ils peuvent être de nature stratégique et axés sur un objectif, ils peuvent également prendre une forme tactique axée sur les livrables à court terme et leurs résultats, et enfin, ils peuvent être opérationnels en contribuant aux objectifs quotidiens, hebdomadaires ou mensuels.

Cela semble un peu compliqué alors qu'en fait c'est assez simple, mais nous avons fait en sorte que toute l'histoire ressemble à cela en mélangeant les buts et les objectifs comme de la ficelle emmêlée...

La différence entre certitude et convictions

En octobre 2011, nous avions eu une réunion des anciens élèves de lycée avec mes copains qui étudiaient la micro-mécanique à Cluses, en Haute-Savoie, à mi-chemin entre Genève et Chamonix. 

Ce fut pour moi une merveilleuse occasion de revoir beaucoup de mes anciens camarades que j’avais un peu perdu de vue et j'avais même réalisé une vidéo pour marquer cette importante rencontre. Dans ce clip, certains de mes anciens camarades de classe répondaient à des questions du type "Qu'as-tu appris à Cluses qui t'as le plus servi dans la vie?" 

L'un d'eux, Michel Deletraz, avait déclaré à plusieurs reprises : « J'ai abandonné mes certitudes et les ai troquées contre des convictions… » À l'époque, je n'avais pas trop approfondit ce commentaire jusqu'à ce que j'y ai repensé ces dernier temps. 

La certitude reflète la nature exacte des choses. Par exemple : on sait que 2+2=4 ; que la terre est ronde, etc. La certitude est simple et les idées sont souvent présentées sous une forme binaire du genre, bien ou mal, noir ou blanc, comment quelque chose doit être fait, ou encore comme un fait irréfutable.

Il n'y a pas de nuance, c'est comme l’évangile de Saint Luc, 11:23, qui déclare : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. » Cette affirmation n'est absolument pas ouverte au débat. La certitude n'offre aucune place à l'interprétation et quelqu’un contrôle toujours le résultat. 

De son côté, la conviction est plutôt une croyance, une zone plus nébuleuse, pas vraiment définie, ni totalement vraie, ni totalement fausse, quelque chose auquel on croit. Cela relève de nos idées, de notre culture et cela peut faire débat. 

Par exemple : « Je pense que le système de santé français est un peu trop généreux... » La conviction exprime une position dans laquelle « je défends quelque chose que je ressens fortement, mais je reste suffisamment ouvert d'esprit pour écouter d’autres opinions ». 

Pour ceux qui sont convaincus de quelque chose, il est normal de remettre en question une idée, de contester une interprétation ou d'inclure son propre point de vue. La conviction n'a pas besoin d'être considérée comme un fait, mais comme un point de vue ou une croyance qui a fait ses preuves pour l'individu qui y croit. 

Peut-être que mon ancien camarade de classe Michel est passé d'une position dogmatique précoce, avec sa croyance en une certitude totale, à une vision beaucoup plus fluide des choses de la vie qui lui a donné la flexibilité dont il avait besoin pour naviguer beaucoup plus efficacement à travers son existence. 

C'est du moins ce que j’en conclus ! 

Dans la tête d'un gourou de la chaussure de ski …

Les vélos, les skis et nombre d’articles de sport peuvent être mesurés de long en large afin d'être compris, améliorés et davantage développés en tant que produits. Si les chaussures en général peuvent également être mesurées en deux et trois dimensions, les chaussures de ski sont rarement développées de manière rationnelle, en raison de la nature subjective de leur confort et du nombre sans limite de paramètres liées à l'anatomie, allant des perceptions dimensionnelles aux sensibilités de chacun. 

Alors qu’un technicien s’occupant de skis a des règles à suivre, des angles à respecter et des dimensions à affiner, son homologue dans les chaussures de ski finit par être plutôt un magicien, ou un gourou, comme on appelle généralement ces gens là, car il n'y a pas deux pieds pareils, pas de sensibilité à la douleur ou de transmission de puissance similaires sur notre planète du ski. 

Aujourd'hui, je lisais un article de Peter Lange, dans le magazine Ski Racing, à propos d’Hubert Immler, un Autrichien qui a commencé sa carrière en tant que testeur de ski pour Kästle et est ensuite passé chez Lange en tant que technicien de service chaussures pour l'Équipe Autrichienne de 1994 à 1996. Cette année-là, il avait été embauché par Atomic pour s’occuper du développement de la Tritech qui a été assez réussie, mais qui n’allait pas à tout le monde. 

Pour y palier, Immler a donc développé une chaussure plus universelle, la RT, qui à ce jour reste la base des chaussures Atomic. En 2002, Immler est allé chez Technica / Nordica pour travailler sur le Technica Diablo, avant de passer chez Head, pour s'occuper de Bode Miller et de Didier Cuche en travaillant sur le modèle Raptor. Selon l'article, Immler était sur le point de développer une nouvelle chaussure pour 2019 quand il est parti travailler pour l'équipe de ski allemande, et récemment, notre gourou de la chaussure a été invité à rejoindre Van Deer, la nouvelle entreprise de ski de Hirscher. 

Même si, selon l’article, Hubert Immler semble avoir révolutionné le créneau du « boot-fitting » dans la branche du ski, je ne trouve nulle part un compte-rendu des caractéristiques ou améliorations tangibles qu'il a apportées aux différentes chaussures sur lesquelles il a travaillé. 

Existe-t-il même une documentation à cet égard ? Je présume que cela a dû être gardé secret comme c'est toujours le cas avec de pareils gourous, un peu « tout dans la tête – rien d’écrit » ou une tradition orale de tours de magie. Maintenant, y aura-t-il une chaussure de ski pour aller avec les skis Van Deer ? Qui sait? Seul un gourou comme Immler pourrait être en mesure de nous le dire...