La plupart d'entre nous apprécient l’importance de la pensée critique et comprennent que croire en quelque chose sans aucune preuve est de la crédulité pure et simple. En fait, la crédulité est notre volonté ou notre capacité à croire qu'une affirmation est vraie, avec un minimum de preuves souvent mal étayées.
Bien que ce ne soit pas nécessairement une croyance en quelque chose qui puisse être faux ou, à la limite correct, c'est simplement qu'une personne crédule croira tout sans exiger de preuves satisfaisantes.
Jusqu'à récemment, je n'avais jamais entendu parler de William Kingdon Clifford, ce mathématicien et philosophe anglais qui avait écrit en 1877 « The Ethics of Belief »,
Ce britannique, décédé à l'âge de 33 ans, explique pourquoi nous avons l'obligation morale de croire de manière responsable, à savoir de ne croire que ce pour quoi nous n’avons pas de preuves suffisantes après l’avoir étudié avec diligence.
Cela implique que ce en quoi nous croyons est d'une importance pratique extrêmement importante. La réalité est différente, même si nous pensons naturellement que nos croyances sont sans conséquences pour la société et sa population.
C'est particulièrement vrai dans un monde où nos croyances peuvent être partagées instantanément, sans frais, avec toute la planète, et si nous considérons à quel point les imbécilités qui sont légions sur nos médias sociaux ont une influence sur notre propre comportement.
Dans le village numérique qu’est devenue notre planète, les idées fausses peuvent toucher absolument tout le monde, d'où la pertinence de l'argument de Clifford. C'est pourquoi une croyance en des faits « boiteux » fait de nous tous une proie facile pour tous ces colporteurs de fausses nouvelles, ces théoriciens du complot et ces charlatans qui cherchent à nous tromper en nous influençant.
La véracité de nous croyances n’a jamais été aussi importante et précieuse qu’aujourd'hui. Cela va encore plus loin, sans même que nous ayons une addiction pour Twitter, Facebook ou Instagram. Tout ce que nous faisons est enregistré, numérisé, et à partir de là, des algorithmes sont créés qui peuvent facilement déduire ce que nous croyons avant même d'exprimer une opinion.
À son tour, cet énorme réservoir de croyances est utilisé par des algorithmes créés pour décider à notre place. Donc, s'il y a jamais eu un moment où la pensée critique était un impératif moral, et la crédulité un péché capital, c'est bien aujourd’hui !.
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