jeudi, février 29, 2024

Comment déprogrammer un trumpiste

Il ne fait aucun doute dans mon esprit que si le trumpisme est une secte, nous devrions tous nous efforcer de « déprogrammer » nos collègues trumpistes, mais cela semble être un projet bien difficile. En étudiant cette possibilité, j’ai appris que dans le passé, on croyait que l’emprise du lavage de cerveau sur les processus cognitifs des membres d’une secte devait être brisée par des moyens qui les choqueraient ou les effrayeraient pour remettre en question leurs convictions.

Pour cette raison, dans certains cas, les photos des chefs de secte ont été brûlées ou il y a eu des interactions très conflictuelles entre les déprogrammeurs et leur sujets. L’idée était de déclencher une réponse émotionnelle à partir du choc, de la peur et de la confrontation. De nos jours, on dit que l’accent doit être mis sur le processus suivant. 

D’abord, il est essentiel d’impliquer, plutôt que d’ignorer les partisans de Trump, ce dont je suis parfaitement convaincu. Ensuite, en posant des questions et en présentant des contradictions autour du comportement de l’ancien président, il devrait être plus facile de le discréditer. Par exemple, en demandant « Comment fait-il pour mentir à chaque fois qu'il dit quelque chose ? » 

Le point de rupture est censé être atteint lorsque le sujet commence à accepter la position du déprogrammeur et à douter de son idéologie. Souvent, cela conduit le sujet à commencer à exprimer des critiques et des plaintes contre le nouveau parti républicain. Le sujet commence à s'identifier aux déprogrammeurs et à penser comme un opposant à la secte plutôt qu’à un membre. 

Cette approche peut paraître trop simpliste à beaucoup, y compris à moi-même. Certains affirment qu'elle pourrait causer plus de mal que de bien au sujet. Pour que cette approche fonctionne, les sujets doivent être convaincus qu’ils ont rejoint le mouvement politique Trump contre leur gré. Ils doivent alors renoncer à leurs engagements et accepter, d'une manière mystérieuse, que leurs esprits soient contrôlés. 

Au lieu de cela, je crois que beaucoup aiment Trump parce qu'il a été capable de valider leurs côtés les plus sombres et cela va à l'encontre d'une violation de leur libre arbitre.

mercredi, février 28, 2024

Le Trumpisme est-il comme une secte ?

Parfois, je me dis qu’il doit y avoir plus que du charisme et de l’admiration pour Trump quand ses partisans inconditionnels continuent de rester fidèles en dépit de ses horribles agissements. Je me dis « C’est comme une secte », d’accord ? 

Tout comme Trump, les sectes utilisent la peur pour contrôler leurs membres. Cela peut impliquer des menaces de punition, des blessures physiques ou émotionnelles, de l'ostracisme et bien d'autres tactiques. Ensuite, il y a le contrôle de l’information au moyen de certains médias sociaux comme Truth Social, Newsmax et Fox News, limitant l’exposition à tout autres sources d’information ou aux points de vue alternatifs. 

Cela permet aux membres de garder le contrôle et de renforcer leur croyance dans l’idéologie du mouvement. Bien évidemment, Trump n’arrête pas de demander à ses partisans pour aider à payer ses frais juridiques et financer ses campagnes en créant un sentiment de contrôle sur la vie de ses fans. De la même façon, Trump a besoin d’un environnement de « pensée de groupe », où la pensée critique est découragée et la conformité aux convictions du trumpisme domine.

Cela rend les individus moins susceptibles de remettre en question le leadership de Trump. Il est également clair que cet homme sait exploiter les vulnérabilités de ses partisans, comme la jalousie, le racisme, les solutions faciles à des problèmes complexes et leur manque général d’éducation. 

Trump est considéré par ceux qui l’aiment comme une figure charismatique, inspirant confiance, autorité et une croyance inébranlable en son idéologie politique. Cela aussi attire des adeptes qui recherchent une direction et un but dans leur vie. Dans des circonstances normales, même des gens sensés, rationnels et bien adaptés peuvent être convaincus par des idées absolument insensées. 

Si les partisans de Trump sont en fait les membres d’une secte, nous verrons dans un prochain blog comment les déprogrammer …

mardi, février 27, 2024

La neige molle de Californie …

Alors que je regardais la coupe du monde de ski masculine en Californie le week-end dernier, j'ai été frappé par la difficulté que la plupart des coureurs avaient de s'adapter à la neige molle de l'ouest des États-Unis après une saison complète de compétitions sur des parcours de neiges super dures. 

Je n’en n’ai pourtant pas beaucoup entendu parler dans les reportages que j’ai vus ou lus dans les médias, mais c’était visible avec ces énormes panaches de neige poudreuse s’envolant dans le sillage de chaque coureur. Trop de carre, donc du freinage et des centièmes de secondes en plus ... 

Skiez plus à plat les gars ! 

Cela a dû être dur pour les athlètes moins expérimentés et moins adaptables. 

Le changement constant fait pourtant partie intégrante du ski ...

lundi, février 26, 2024

Comment peut-on être mortel, mais éternel ?

S’il y a quelque chose dont je suis tout à fait certain, c’est de ma propre mortalité, c’est-à-dire mon manque potentiel d’éternité. Je n’accepte pas l’idée selon laquelle le corps et l’esprit sont séparés et que l’un puisse flotter quelque part, pendant que l’autre se décompose. Je serais peut-être surpris si mon hypothèse était fausse, mais nous verrons cela plus tard !

Ceci dit, je crois aux paroles de mon compatriote Antoine Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », car mes cellules seront certainement recyclées pour un tout autre usage après ma disparition, et quoi que j'aie fait ou créé , bon ou mauvais, est susceptible de me suivre pendant longtemps si quelqu'un ne décide pas de tout détruire. 

Ai-je mentionné la petite partie de moi qui a créé ma progéniture ? 

Alors, sur ces aspects infimes, je peux me consoler en pensant que je laisse une traînée d'éternité dans mon sillage, peut-être pas aussi durable que celle de Mozart ou de Spinoza, mais peu importe ! Corps et esprit mortels, mais héritage éternel ...

dimanche, février 25, 2024

Mauvaises nouvelles au quotidien

Chaque jour, au réveil, j’aime découvrir ce qui se passe dans le monde en écoutant NPR, notre radio publique nationale, ma source d’information préférée et ce que j’entends me rappelle rapidement à quel point notre monde est devenu terriblement pourri. La mort de Navalny, notre abandon de l’Ukraine, le génocide de Gaza, les mensonges insensés de Trump et l’âge avancé de Biden.

Rien que des signes qui disent que rien ne va plus et en plus, une absence flagrante de bonnes nouvelles réconfortantes. Que puis-je faire pour naviguer dans cet univers sombre et quotidien ? Comme on le fait à d’autres, on me conseille de mieux gérer ma consommation d’actualités en limitant mon exposition à celles-ci. 

C’est vrai, au lieu de rechercher les informations toute la journée, une portion matinale pourrait bien me suffire. À la place, je devrais rechercher des nouvelles qui mettent en évidence des développements positifs. Ensuite, pour chaque mauvaise nouvelle, je devrais rechercher activement autant de bonnes nouvelles et les partager quand je peux, tout en recherchant activement le contact avec mon entourage afin d’améliorer mon humeur et de partager mes vues positives. 

Je dois aussi m’efforcer de trouver le bien ce que je peux faire autour de moi et apporter un peu de joie aux personnes qui en ont besoin au lieu de me replier sur moi-même. Même s’il est normal de se sentir découragé par l’état de notre monde, il est important de ne pas laisser la négativité nous envahir. En nous concentrant davantage sur le positif et en agissant dans ce sens, il est possible de ramener un sentiment d’espoir et un sens de contrôle dans nos propres vies.

samedi, février 24, 2024

Poutine doit-il craindre pour sa vie ?

On pourrait penser qu’après la mort de Navalny, les ennemis de Poutine sont sur le pied de guerre et complotent pour éliminer le dictateur russe. Heureusement pour ce dernier, il est à la fois extrêmement prudent et bénéficie d’une protection sans précédent. Personne ne sait avec certitude ce qui pourrait bien se tramer contre lui. 

Alors que certains auraient pu appeler à la violence contre Poutine ou ses partisans, d’autres se sont concentrés sur des méthodes plus indirectes, comme les manifestations et les boycotts. Il est clair que les militants anti-Poutine représentent un large éventail de points de vue et d’opinions. 

Certains ont en effet appelé à la violence contre Poutine car ils considèrent que la violence est le seul moyen de le sortir du pouvoir, mais beaucoup d’autres sont attachés à des plans plus pacifiques qui pourraient conduire à un changement politique. 

Il se peut que la meilleure façon de répondre à cette question est de la retourner sur nous. C’est bien ça, que penseriez-vous et que feriez-vous si vous viviez en Russie et n’approuviez pas la dictature de Valdimir Poutine ?

vendredi, février 23, 2024

La Terre va-t-elle bientôt se refroidir ?

Un de mes bons vieux potes, qui n'est plus un bébé, mais qui est tout nouveau sur Internet et qui est à la merci de nombreuses informations douteuses, m’a récemment dit qu'il avait entendu de différentes sources que notre planète allait bientôt se refroidir en raison de l'évolution des certains courants marins comme le Gulf Stream. entre autres raisons.

Il m'a demandé si j'en avais entendu parler. J'ai dit que non et il m'a alors demandé de vérifier pour lui. Je l’ai fait, et ma réponse a été négative car il n’existe actuellement aucun rapport scientifique sérieux prédisant une tendance vers un refroidissement climatique notable dans un avenir proche. 

En fait, le consensus écrasant au sein de la communauté scientifique est en faveur du contraire : un réchauffement climatique continu. La grande majorité des éléments qu’ont les scientifiques indiquent que le réchauffement climatique constitue une menace réelle et actuelle. 

Même si des phénomènes de refroidissement temporaires peuvent survenir localement, la tendance à long terme va vers une planète plus chaude, avec des conséquences environnementales et sociétales importantes. Il est essentiel de s’appuyer sur des sources scientifiques crédibles et d’éviter la désinformation pour comprendre le changement climatique. 

J’ai ensuite dit à mon ami que ce qu’il avait lu ou entendu faisait sans doute partie des vastes campagnes de désinformation émanant des industries extractives de combustibles fossiles qui luttent contre les nouvelles du réchauffement climatique causé par l’homme, les voitures électriques, etc. 

Ces « fausses nouvelles » sont ce qui nous a donné, grâce à Poutine, Trump et son influence dévastatrice sur les États-Unis, et qui a contaminé sans espoir de retour, entre 30 et 50 millions d’Américains qui croient que ses mensonges sont vrais et sont devenus les nouvelles victimes du « trou noir » que peuvent être l’Internet et les médias sociaux ...

jeudi, février 22, 2024

Que se passe-t-il quand on n’y voit rien ?

Aujourd’hui, je parle du ski en temps que sport et de l’importance de la vue lorsque quand on évolue sur les pistes. La situation idéale étant bien sûr une belle journée ensoleillée avec un ciel d’azur où chaque relief de terrain est parfaitement discernable et nous prépare bien à ce qui va suivre. 

Pourtant, ce n’est là qu’une situation idéale qui est loin d’être toujours la règle. Parfois, il faut se battre contre « le jour blanc » où tout semble uniforme et bien d'autres situations où l'éclairage naturel laisse plutôt à désirer, ensuite il y a le brouillard, un phénomène nouveau à Park City qui est un cadeau empoisonné des rivières atmosphériques qui sont maintenant beaucoup plus fréquentes qu'auparavant, si elles existaient même autrefois.

Le brouillard est affreux et donne une sensation « à retardement » de ce qui se passe dans le corps, de la colonne vertébrale, aux vertèbres, à la tête, aux hanches, genoux et chevilles quand on s’y attend le moins. C’est ce que arrive quand nous skions sans visibilité. Cela fait mal, peut nous faire chuter, nous blesser, et c’est très dangereux. 

Que pouvons-nous faire? Faire travailler notre imagination, restez sur les pistes parfaitement damées ou, mieux encore, restez bien gentiment à la maison !

mercredi, février 21, 2024

Sommes-nous adaptables ?

Alors que l’âge nous impose ses limites, on peut se demander si ceux d’entre nous qui savent s’ajuster quand il faut sont plus intelligents ou sont davantage en phase avec leur connaissance de soi et leur environnement ? 

L'âge joue-t-il un rôle dans notre capacité à s’adapter ? Évidemment, lorsque nous sommes encore jeunes, nous excellons dans des tâches qui nécessitent une bonne rapidité d’exécution, une excellente mémoire de la gestuelle du travail et une prise de décision sans délai. Cela s’avère très utile dans des environnements en évolution constante qui nécessitent des ajustements constants. 

En vieillissant, nous avons acquis de nombreuses connaissances et une réflexion plus stratégique qui nous aident à prendre des décisions éclairées, fondées sur l’expérience et à bien prévoir leurs conséquences. 

Cependant, quel que soit l'âge, ceux d'entre nous qui connaissent très bien un domaine spécifique ou qui ont dû faire face à des changements fréquents peuvent faire preuve d'une capacité d'adaptation accrue. 

Ensuite, il y a les gens curieux qui, quel que soit leur âge, aiment naturellement apprendre de nouvelles approches et s'adapter au changement, tandis que d'autres préfèrent s'en tenir à ce qu'ils savent et trouvent les ajustements plus difficiles. 

La peur naturelle joue également un rôle ; l’anxiété face aux situations changeantes ou aux conséquences négatives potentielles entravera l’adaptation quelque soit l’âge. 

Pour moi, l'adaptabilité est comme un muscle, plus on l'utilise, plus il se développe et s’avère utile. Quelle est votre astuce pour rester adaptable au fil des ans ?

mardi, février 20, 2024

L’art du déneigement

En hiver, le ski et le déneigement font partie de notre quotidien. Certains hiver plus que d’autres, mais en tous cas, les deux activités ne sont pas encore mises au rencart, tant que la neige reste présente au rendez-vous. 

Mon épouse et moi adorons ainsi déneiger chacun avec ses épaisseurs de prédilection, ses outils favoris (la pelle pour les deux et la fraise pour moi quand l’épaisseur dépasse 10 ou 15 cm) et sa technique propre (mon épouse pousse la neige contre la butte en face de la maison et mois sur les cotés en la projetant sur des talus de plus en plus hauts). 

Nous semblons trouver notre compte dans cet exercice très tangible ou le résultat de notre bon travail est toujours impossible à ignorer !

lundi, février 19, 2024

Comptes gelés russes pour l’Ukraine

Face au refus de notre majorité MAGA-Républicains à la Chambre des Représentants d'autoriser un vote sur l'aide à l'Ukraine, il semblerait que la prochaine étape logique, ou « Plan B », consiste pour le gouvernement américain et ses alliés d’aller puiser dans les avoirs de la Banque Centrale Russe gelés afin de financer la défense de l'Ukraine.

Bien que le montant total de ces actifs ne soit pas totalement clair, ils sembleraient s'élever à environ 300 milliards de dollars, plus quelque 30 milliards de dollars concernant les personnes sanctionnées, en juin 2022. Apparemment, cependant, il y aurait des raisons pour lesquelles le gouvernement américain et ses alliés n’osent pas se servir de ces actifs gelés, pour financer les besoins en défense de l’Ukraine, malgré la logique de cette stratégie. 

Il y a d’abord des considérations juridiques, comme le droit international protège généralement les actifs souverains de la saisie par des pays tiers. Leur confiscation pourrait créer un dangereux précédent et décourager d’autres pays de garder des réserves de change en dollars ou en autres devises. De plus, même si les avoirs gelés appartiennent à la Banque Centrale Russe, l’origine légale de ces fonds n’est pas nécessairement connue. 

D’un point de vue politique, la saisie d’actifs russes pourrait être considérée comme un acte agressif, augmentant encore les tensions et poussant potentiellement la Russie à adopter des mesures plus extrêmes, comme l’utilisation de ses armes nucléaires pour riposter. 

Ces actifs contrastent fortement avec les dommages qu’aurait subis l'Ukraine, et qui étaient estimés à 600 milliards d'euros (environ 640 milliards de dollars) en novembre 2022, comme l'avait déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Avec le temps supplémentaire et les dégâts encore plus importants il est probable que le seuil de 1000 milliards de dollars est désormais franchi. 

En fait, saisir ces avoirs gelés ne parviendrait même pas à compenser les dégâts créés par Poutine, et parfois, des situations désespérées exigent des mesures extrêmes, et si cela n’est pas fait assez tôt, cela risque entraîner des conséquences à la fois plus coûteuses et plus graves à l'avenir. 

Cela exige bien sûr un minimum de courage qui n’est pas monnaie courante chez la plupart de nos dirigeants politiques. Il faut juste que quelqu'un suffisamment fort sorte des rangs ...

dimanche, février 18, 2024

Eternellement jeune ?

Hier, je montais en télésiège avec ce qui me semblait être un assez jeune homme (peut-être entre 30 et 40 ans) et il m'expliquait comment il maniait son snowboard à travers des arbres serrés et en était assez fier. 

Il m'avait alors montré une partie de la zone boisée qu'il venait de descendre et l’espace entre les arbres était en effet très restreint et seul un snowboardeur pouvait passer, certainement pas un skieur avec des skis beaucoup trop longs pour évoluer dans un espace aussi limité. 

Il a ajouté que ses amis ne croyaient pas qu’il pouvait faire ça et il m’a montré sa caméra Gopro sur son casque, avant de dire qu’il disposait désormais la preuve en vidéo pour remettre les pendules à l’heure. 

Plus surprenant cependant, alors que nous atteignions le sommet de la remontée mécanique, il a déclaré : « C'est génial de voir une personne aussi âgée que vous encore sur les skis, je trouve ça plutôt inspirant ! » 

Malgré mon casque, mes lunettes de neige et mon masque, il avait été suffisamment observateur et perspicace pour se rendre compte qu'il était assis à côté d'un dinosaure. 

C’était la toute première fois que je réalisais que si j’étais désormais un vieil homme, je ressemblais aussi à un vieux skieur !

samedi, février 17, 2024

Je vous présente Bérengère !

Nous avons décidé d’appeler la chevrette (femelle du chevreuil) qui vit à côté de notre jardin, « Bérangère ». Ce nom vient de l'allemand « Beringari », dont les racines « ber » et « gari » signifient « ours et lance.

Nous l'avons nommée ainsi parce que nous étions intrigués par ce prénom porté par une animatrice de radio française dont le nom de famille est Bonte. Ce prénom était couramment utilisé durant le Moyen Âge avec les trois reines de Castille et Bérangère de Navarre, épouse de Richard Cœur de Lion qui partageaient ce nom. 

Nous pensions que notre Bérangère était née près de chez nous et qu’elle y resterait pour toujours, mais cela ne semble pas être vrai. En fait, les chevreuils s’établissent dans des domaines qui leurs sont familiers, mais les jeunes finissent toujours par se disperser pour trouver les ressources dont ils ont besoin et éviter la concurrence. 

Nous aimons bien Bérangère, mais nous aimerions la voir rejoindre l’environnement beaucoup plus sauvage dont elle doit faire partie !

vendredi, février 16, 2024

Avion gros porteur, bons lits …

Il y a quelques nuits de cela, j'ai fait ce rêve fascinant de me retrouver à l'intérieur d'un avion où je venais de découvrir une section de l’appareil équipée de vrais lits confortables. Comme il semblait s'agir d'un vol long-courrier, j'avais eu la chance de trouver un lit vide, de me glisser à l'intérieur et de m'endormir instantanément.

Ce rêve semblait avoir duré longtemps dans ma nuit et finalement je me suis réveillé (toujours dans mon rêve) parce que j'avais envie d'aller faire pipi, mais j'avais peur d'abandonner le lit car je devais aller jusqu’aux toilettes et ainsi risquer de perdre ce précieux lieu de repos. 

J'ai donc résisté du mieux que j'ai pu et ce rêve a duré, me semble-t-il, toute la nuit. Au cours des deux nuits suivantes, j'ai utilisé l'image et les sentiments dont je me souvenais de ce rêve (sauf l'envie de faire pipi) et j'ai senti que cela améliorait nettement la qualité de mon sommeil. 

J’ai peut-être ainsi découvert un bon remède pour mes insomnies, qui sait ?

jeudi, février 15, 2024

Maintenant, dites « ouistiti » !

Chaque fois que nous allons à Salt Lake City, nous aimons faire des achats chez Trader Joe's et souhaiterions avoir un magasin d’alimentation comme ça à Park City. Nous apprécions particulièrement leur rayon de fromages, à la fois variée et incroyablement abordable comparé aux autres épiceries, à l'exception peut-être de Costco, mais qui manque définitivement de variété. 

Alors hier, quand la caissière du Trader Joe’s a enregistré nos emplettes, elle a remarqué la quantité impressionnante de bons fromages que nous avions acheté, a exprimé son admiration et nous a demandé ce que nous allions en faire. 

Un peu à ma grande surprise, j'ai lâché : « Je suis un photographe professionnel qui prend des photos de groupe et je mets toujours un morceau de fromage bien en vue avant d’appuyer sur le déclic en demandant à mes sujets de crier « Cheese ! » (qui veut dire fromage et qui corresponds à la commande correspondante « Ouistiti » en français) 

L’employée a ri et même et a trouvée ma réponse plutôt drôle… Au-delà de sa réaction, c'est bien connu que nous utilisons souvent « Cheese » en anglais, « Ouistiti » en français, pour provoquer des sourires chez les gens pris en photo et bien qu'il n'y ait pas d'origine définitive pour l'expression, voici quelques théories : 

Le son en question nécessite un léger engagement des dents ainsi qu’un étirement des lèvres, provoquant naturellement une forme de sourire. Certains pensent que cette connexion est imparable. Il se pourrait également que les premiers appareils photo qui nécessitaient de longs temps d’exposition, rendaient difficiles le maintient du sourire pendant longtemps. 

Une phrase rapide comme « Ouistiti » permettait alors de capturer un sourire instantané au bon moment. Bien sûr, « cheese » ou « ouistiti » marchent bien en anglais et en français, mais les autres cultures ne sont pas en reste et utilisent « patata » (pomme de terre) en espagnol ou « kimchi » en coréen, suggérant une adaptabilité et, évidemment, un manque d’origine des termes en question.

mercredi, février 14, 2024

Qu'ai-je appris, cette saison de ski ?

Comme je prétends apprendre de nouvelles choses et des astuces tant que je continue de skier, et que nous sommes à mi-saison, cela constitue une bonne occasion de faire le point sur ce que je pourrais avoir appris de neuf. Il y a essentiellement deux éléments qui me viennent à l’esprit. 

Premièrement, je me rends compte que skier à son âge devient beaucoup plus difficile à mesure que l’on vieillit. Au début, avec une saison de ski qui avait très mal commencé, j'avais même de sérieux doutes sur ma capacité à y parvenir, et encore aujourd'hui, comme je n'ai que 40 jours de ski à mon actif, les 36 restants restent encore à décrocher, donc en ski comme pour tout le reste dans la vie, il n'existe aucune garantie.

Deuxièmement, et même si je ne suis pas un fan du « carving », j'ai découvert deux petites « pédales » à l'intérieur de ma voûte plantaire qui, lorsqu'elles sont actionnées, me permettent de réaliser un carving facile, en particulier sur un terrain relativement plat, et c'est une belle sensation qui qui mérite d'être observée et analysée au fil du temps. 

Et avec ça, ce sera tout pour ce tour d’horizon de mi-saison !

mardi, février 13, 2024

Park City, Après-ski Style

Aller au ski est une chose, mais en revenir est une toute autre aventure, même un vendredi après-midi, surtout pour sortir des aires de stationnement de Park City Mountain. 

Cet épisode vidéo qui comporte quelques longueurs (c’est normal, vu l’attente) ne dure que 3 minutes mais condense un bon quart d’heure pris pour sortir de cet enchevêtrement d’autos. 

Contrairement à ce que chantait Sheila dans « L’heure de la sortie », ce n’est pas le meilleur moment de la journée quand on revient du ski ! 

Heureusement, les Américains sont à la fois civils et disciplinés et c’est pourquoi tout marche à peu près bien dans ce pays si on exclut des personnages comme Musk et Trump. 

Une autre observation intéressante est que de nos jours moins d’automobilistes semblent utiliser des porte-skis ou boîtes pour leur matériel ; à la place, ils fourrent tout dans leur 4x4 ou à l'arrière de leur camionnette. 

Bien que prendre mon auto pour aller skier constitue un excellent exercice pour parfaire ma patience, la prochaine fois, je prends la navette !

lundi, février 12, 2024

Netflix nous offre enfin Raël !

Nous avons dû vivre cachés dans une caverne depuis que nous nous sommes installés en Amérique en 1977 pour ignorer la secte imaginée par Claude « Raël » Vorilhon, qui vient de fêter ses 50 ans en devenant une série de Netflix. 

Alors que ce type doit être rongé par un narcissisme similaire à celui de Trump, Jones, Tapie et tous les autres, il a réussi à éviter la prison et en a profité pour parcourir le monde et infecter davantage de pays et de cultures avec sa néfaste philosophie. 

Nous avons trouvé la série décevante dans le sens qu'elle a évité le lien sacro-saint entre croyances religieuses et pognon, mais nous a obligé à faire plus de recherches et trouver d'autres émissions de télévision qui nous montraient bien cet aspect pourtant crucial. 

A moins que vous soyez aussi ignorants que nous sur Monsieur Vorilhon, ignorez cette série ! 

dimanche, février 11, 2024

Taylor Swift, présidente ?

Notre prochaine élection présidentielle américaine est prévue pour le 5 novembre 2024. À cette date, Trump aura 78 ans et Biden 82. Cela ne me convient pas du tout. 

Bien sûr, je préfère Biden à son adversaire, n'importe quel jour de l'année ou du siècle, mais je crois que tout homme politique ne devrait plus être en fonction le jour où il atteint 70 ans. À n’importe quel poste et dans n’importe quel pays. Il est alors facile pour n'importe qui, en fonction de la durée du mandat, de voir la date maximale de ce dernier.

Maintenant, permettez-moi de proposer que la célèbre chanteuse Taylor Swift, et non les deux grands-pères, devienne notre prochaine présidente. Même si je ne suis pas un fan à proprement parler de l'artiste, je respecte son talent musical, ses capacités vocales et son savoir-faire technique dans ce qu'elle fait, y compris sa capacité à évoluer vers différents genres. 

Ce qui m’impressionne encore plus, est son sens des affaires, sa compréhension de l'industrie musicale et des règles de propriété intellectuelles ainsi que du marketing qui ont tous contribué à sa réussite financière. Elle a été également très douée pour créer sa propre marque et en plus, fait sa part de philanthropie. 

Elle aussi est une « dure à cuire » est capable d’affronter critiques et controverses tout en pouvant toujours rebondir et rester authentique, de grandes qualités pour une présidente, sans parler de son dévouement, de son sens méticuleux du détail ainsi que de ses dons pour connecter avec son public et influencer son industrie. 

Finalement, elle semble bien meilleure que nos deux candidates trop âgés qu’on nous demande de départager en novembre prochain. Elle n’a hélas qu’un seul problème, c’est d’être trop jeune pour le poste car elle n’atteindra les 35 ans requis qu’un mois après les élections. 

Quel dommage!

samedi, février 10, 2024

Suis-je prêt pour l’auto-brainstorming ?

En ce moment, je suis confronté à une situation compliquée avec de nombreux éléments allant dans toutes les directions et qui me paraît bien difficile à régler. 

Je me suis d’abord dit : « Ne serait-ce pas bien d’avoir accès à un groupe de gens très qualifiés ou de personnes de confiance pour réfléchir à ce qui me semble difficile et ce qui est la meilleure marche à suivre pour traiter tout ça ? 

Il me semble qu’avec un peu d’imagination, et en définissant bien mes objectifs, je pourrais être aussi efficace, voire plus efficace, qu’un brainstorming de groupe tel qu’on connaît cela. 

Parmi les nombreuses techniques disponibles pour réfléchir et pour cette situation particulière, je choisirais l’approche « Et si ? » approche par opposition aux techniques de cartographie mentale, d'écriture libre, visuelle ou au SCAMPER (qui veut dire « Remplacer, Combiner, Adapter, Magnifier, 

Mettre à d'autres usages, Éliminer, Réorganiser »). Je ferai également de mon mieux pour faire taire mon « critique intérieur », privilégier la qualité sur la quantité, combiner et construire mes arguments. J'espère que cela fonctionnera et je dirai peut-être comment ça s'est passé !

vendredi, février 09, 2024

Enfin, de la belle neige !

Hier fut une courte journée de ski pour moi, mais quel plaisir ! Je suis sorti entre 13h30 et 15h30 et j'ai fait une multitude de pistes que j'avais particulièrement envie d’effectuer, mais je n'avais pas encore eu l’occasion de skier cette saison. 

Skier sous les pylônes des remontées mécaniques est quelque chose que j'adore faire et je n'avais pas encore skié sous la ligne de montée du Town Lift de Park City. Je l'ai donc fait dans 30 cm de neige fraîche, j'ai aussi skié sous toute la longueur des pylônes du télésiège de Crescent et je me suis vraiment éclaté. 

Comme le dit si bien Mark Twain : « Les rumeurs sur la mort [de l’hiver] ont été grossièrement exagérées. » J’ai hâte de répéter tout cela aujourd’hui avec encore 30 cm de « peuf » supplémentaires. 

Le rêve, quoi !

jeudi, février 08, 2024

Avenir du ski et rivières atmosphériques

Ces semaines semblent voir un retour à la série de rivières atmosphériques qui on prédominé l'an passé et je peux observer est que la vapeur d'eau contenue dans ces massives traînées d'humidité tropicale peut tomber en pluie même à une température locale en dessous de l’isotherme zéro alors que dans des circonstances normales il neige jusqu'à + 2 degrés Celsius. 

Ces rivières atmosphériques, souvent appelées « Pineapple Express » (Ananas rapide), trouvent leur origine dans les eaux tropicales du Pacifique, près d’Hawaï. Elles peuvent parfois transporter 15 fois le volume d’eau que contient le fleuve Mississippi, libérant la moitié des précipitations totales de l’ouest des États-Unis en moins de 15 jours. 

En général, le réchauffement climatique poussera les courants-jets plus près de l’équateur. Mais alors que la région arctique s'est déjà réchauffée d'environ 6 °C, soit cinq fois le réchauffement moyen mondial, la moyenne ouest-est des courants-jets s'est affaiblie, car c'est la différence entre les températures polaires et tropicales qui dynamise ceux-ci. S'il y a moins de flux d'air ouest-est dans les courants-jets, il y a alors plus de risques que les courants-jets s'éloignent de leurs latitudes traditionnelles. 

Ainsi, les poussées d'air polaire vers le sud et les courants d'air tropical vers le nord deviendront plus fréquents et amèneront des températures extrêmes dans des régions qui n'y étaient pas soumises. Les « dômes thermiques » comme celui sur l'ouest du Canada en juin 2021 et l'Europe de l’ouest en juillet 2022 contrastent fortement avec les « bombes de glace » comme celles qui avaient touché le nord et l'est des États-Unis et du Canada, ainsi que le Texas en février 2021, celles-ci pouvant devenir plus nombreuses. fréquents, mais pas forcément aux mêmes endroits. 

Dans l’ensemble, cependant, il semble que nos hivers, tant en Amérique du Nord qu’en Europe, suivent clairement une tendance au réchauffement sévère, et si l’on prend en compte le graphique « Hockey Stick » développé par Michael E. Mann, Raymond S. Bradley et Malcolm K. Hughes en 1998, reconstituant les températures moyennes mondiales ou hémisphériques des 500 à 2000 dernières années. 

Celui-ci montre une lente tendance au refroidissement à long terme qui se transforme soudainement en un réchauffement relativement rapide au 20e siècle, le record instrumental de température en 2000 dépassant les températures antérieures. 

Cela nous avertit que si cette tendance se poursuit, toute rivière atmosphérique pourrait se transformer en une mauvaise nouvelle si elle ne parvient pas à déverser la neige si importante pour le stockage de l’eau et le plaisir des skieurs !

mercredi, février 07, 2024

Arrêter une chute à skis en pente raide (suite)

Mon récent blog sur le sujet n’a laissé personne indifférent et beaucoup de lecteurs m’ont fait par de leurs expériences et observations. Pour résumer, il n’existe pas de méthode miracle pour stopper un dévissage à ski dans ces circonstances et la meilleure approche que je retiendrai est d’éviter les zones exposées, surtout si l’on est effrayé, un peu nerveux ou si l’on sent qu’on n’a pas le niveau technique. 

Cela dit, je voudrais partager quelques commentaires faits par Anselme Baud, skieur et guide de haute montagne, ancien professeur à l'ENSA de Chamonix et pionnier du ski extrême. Il a d’abord dit quelque chose de profondément important : « Pour commencer, je préconise toujours aux élèves d’apprendre et d’utiliser une technique efficace pour ÉVITER  la chute ! » Cela résume probablement tout et confirme que la plupart des skieurs devraient simplement rester à l'écart des pistes dangereusement exposées si leur technique et leur capacités individuelles ne sont pas suffisantes. 

Pour Anselme, tous les conseils, y compris ceux montré sur la vidéo d'arrêt avec bâton, reviennent un peu à « réinventer la roue » et, comme il le dit encore : « Lors d’une chute, si tu as la chance d avoir encore tes bâtons, il faudrait d’abord, comme démontré, n’en prendre qu’un seul pendant la chute, le tourner du bon coté tout en glissant. Le tenir ensuite d’une main contre la rondelle (sans qu il ne s’échappe de ta main, puis avec l’autre main, appuyer encore plus fort pour que la pointe pénètre dans la neige ( si celle-ci n’est pas poudreuse ou molle ) … Le but étant bien sûr de faire en sorte que la tête du skieur remonte vers le haut ! »  

Puis il a poursuivi en disant « C’est ce qu’on enseigne depuis toujours, surtout en alpinisme avec le piolet ; mais depuis pas mal d années les piolets ressemblent à des ’stylos’ très courts aux formes tordues, que l’on ne peut plus guère planter ou enfoncer dans la neige ... »

Bon, j'ai oublié de mentionner le « Whippet » de Black Diamond, un bâton de ski doté d'une poignée terminée dans sa partie supérieure par un pic à glace qui peut être utilisé, entre autres choses, pour stopper une glissade à ski sur pente très raide. Bien qu'il n'offre pas la puissance de maintien (ni la force ou la multifonctionnalité) d'un piolet, il peut être utilisé tout de suite après la chute pour empêcher un dévissage plus important et inquiétant. Personnellement, à première vue, je trouve cet outil un peu dangereux, mais je ne l'ai jamais essayé pour affirmer que c’est vraiment le cas. 

Voilà donc tout ce que je peux dire sur les différentes manières de stopper une chute à ski. Je ne crois pas que je vais m’y entraîner (je doute fort que beaucoup le fasse) et nous devrons tous nous rappeler de ne pas nous aventurer dans des pentes raides et sur des neiges dures si nous n'avons pas le savoir-faire nécessaires pour nous tenir debout sur les skis dans ces conditions, si nous avons des craintes ou si nous nous trouvons un peu trop âgés pour assumer ce genre de risque. 

Vous voyez ce que je veux dire …

mardi, février 06, 2024

Prendre le bus pour aller skier

Se garer près des remontées mécaniques de Park City est devenu très difficile et frustrant si l'on ne décide pas de partir tôt le matin. Ensuite, en devançant la foule, il y a beaucoup de temps d'attente dans la voiture ou au café voisin jusqu'à ce que des files d'attente commencent à se former autour du point de départ des remontées. 

Tout cela constitue une grosse perte de temps dont personne n’a envie, surtout le week-end. Cette nouvelle réalité m'a incité à utiliser notre service de navettes locales plus fréquemment cette saison. Pour commencer, je ne veux pas risquer d’avoir un accident avec ma voiture en faisant des tour du gigantesque parking pour repérer une place vide laissée par une automobile qui vient de partir, sans parler du risque que posent les nombreux nids-de-poule qui naissent tous les jours sur cette grande étendue d'asphalte.

C’est vrai, c’est à la fois un risque supplémentaire et une autre perte de temps ! La navette n'est pas non plus une option pratique là où se trouve ma maison, mais je peux l’utiliser en demandant par SMS l'heure de passage de la prochaine navette à l’arrêt de mon choix ; cela me permet d’avoir une bonne estimation de son temps de passage et de programmer ainsi. mon départ de la maison. 

Le retour n'est pas aussi simple, car le temps passé sur la remontée est beaucoup plus long que celui passé à descendre, et cela ne me permet guère de bien synchroniser mon arrivée à l'arrêt de bus pour le voyage retour. En plus, après avoir skié des heures, qui a envie d’attendre 10, 20 minutes voire même plus ? Cela est d’autant plus vrai qu’à mesure que la journée avance, les horaires des navettes dérapent et les embouteillages s’intensifient. 

Que puis-je dire de plus ? La fermer et bien profiter de la balade en bus ! 

lundi, février 05, 2024

Skier seul ou en groupe ?

Ceux qui me connaissent bien savent que je skie souvent seul et que cela me satisfait parfaitement. L'exception concerne bien sûr les membres de ma famille et les amis que j'apprécie beaucoup. Le ski, c'est compliqué. Cela implique un ensemble presque infini d’options. 

A commencer par les différents niveaux de chacun, mais aussi les pistes, la qualité de la neige, la nature du terrain, le type de lumière, le type de météo, la vitesse, l'inclinaison de la pente et bien plus encore. 

Ainsi, skier en groupe exige automatiquement un leadership clair, permanent ou par rotation, mais le plus souvent le meneur est en partie défini par le niveau à ski de l'individu en tête, surtout, par la connaissance locale des lieux. 

Il est facile de comprendre la complexité de la proposition et les conséquences exponentielles quand on ajoute un skieur de plus à un groupe compte tenu de l’impact que cela a sur sa dynamique. 

Tout cela fait que plus un groupe est diversifié et plus grand est le nombre de participants, la sortie va être beaucoup plus compliquée et c’est pourquoi en fin de compte, je skie souvent beaucoup et malgré ce qu'on pourrait croire, je suis toujours content au bout du compte. Traitez-moi d'égoïste si vous voulez.

Bien sûr, d’un autre côté, il y a la convivialité, les incidents cocasses, le bon gueuleton et la belle photo à la fin d’une sortie à ski en groupe !

dimanche, février 04, 2024

Pourquoi fais-je des cauchemars ?

Bien que je croie que ma vie est plutôt bonne, mes rêves semblent raconter une toute autre histoire. Ils sont généralement mauvais, stressants, me réveillent constamment en me laissant parfois assez déprimé. Qu’est ce que cela veut dire ? Bon, nous savons tous que la question de savoir si les rêves ont un sens a été débattue par les philosophes et les scientifiques depuis des siècles, et qu’il n’existe pas de réponse définitive à celle-ci.

Je présume donc que les rêves sont une forme hypothétique de « ménage mental » sans rime ni raison. En d'autres termes, une grande variété de composants de notre mémoire autant dissociés que disjoints sont lancés en l’air et retombent où bon leur semble, me laissant souvent avec un sentiment de malaise injustifié, et me réveillant malheureusement plusieurs fois au petit matin, ce que je n'apprécie pas du tout. 

Ajoutez à cela le ton déprimant de ces messages négatifs qui m'obligent à me réveiller complètement pour expliquer à mon cerveau que c'est de la pure bêtise que je dois ignorer, avant que j'ordonne au reste de mon corps de se rendormir, ce que bien entendu il refuse de faire. Comme je n'arrive pas à me rendormir, je m’énerve un peu plus, mais ce n’est pas grave, j’ai presque fini par m’habituer à cette routine insensée !

samedi, février 03, 2024

Le bon sens helvétique

Nous regardons pas mal télévision produite en Suisse, principalement des émissions d’actualités, et nous aimons bien ce que nous voyons, car cela nous fait découvrir une culture profondément basée sur le bon sens. 

C’est vrai, tout le langage faux-semblant et à la mode que nous entendons trop souvent dans d’autres programmes télévisés francophones ou même anglophones est visiblement absent. 

Il est vrai que la culture suisse est souvent associée à des caractéristiques telles que le pragmatisme, l’efficacité et une grande importance de la neutralité. Les Suisses sont connus pour l'accent qu'ils mettent sur la recherche du consensus, du fédéralisme et de leur système de démocratie directe. 

C'est aussi à mon avis une culture beaucoup plus ancienne, beaucoup plus stable, et moins en ébullition que celle des États-Unis qui est beaucoup moins mature, ou même celle de la France, qui compte nettement moins d'années d'unité culturelle et politique. 

Êtes-vous d'accord?

vendredi, février 02, 2024

Stopper une chute à ski …

Chaque fois que je me souviens de ma chute, suivie de ma glissade, en décembre dernier, je réalise qu'on ne se prépare et qu'on ne s'entraîne jamais assez bien pour gérer ce genre de situation en pente forte. 

Comme me l’ont dit certains de mes amis : « Tu aurais dû retourner tes jambes vers l’aval pour que tes skis t’arrêtent ! » Facile à dire certes, mais difficile à faire dans une pente de plus de 40 degrés, et d'ailleurs c'était la toute première fois que cela m’arrivait dans ma vie de skieur. J'aurais dû savoir à quoi m'attendre, car j'ai observé ce genre d'incident d'innombrables fois avec des élèves quand j’enseignais, des amis, des membres de ma famille ainsi que des tas d’inconnus. 

J'ai assez souvent skié des pentes dangereusement raides sans trop penser à ôter mes dragonnes, à bien considérer ce qui se trouvait en dessous, qu'il s'agisse de falaises, d'eau, de rochers ou d'arbres et à l'avenir, ces considérations ne manquerons pas de m’interpeller. De même, je ne me suis jamais entraîné à retourner mes skis vers lorsque je glisse la tête la première ou à utiliser mes bâtons pour m'arrêter. 

Je pense que les écoles de ski devraient intégrer cet entraînement dans leur programme destiné aux très bons skieurs, même si certains pourraient se sentir un peu stupides en pratiquant de tels exercices… 

Et vous, skieurs expérimentés, qu'en pensez-vous ? 

jeudi, février 01, 2024

Journée bien vécue …

Notre vie est bien remplie, débordant toujours de choses attrayantes à faire liées à nos besoins et nos désirs. C’est une mosaïque de moments privilégiés du quotidien que nous avons construits au fil des années pour en faire une expérience heureuse, remplie de surprises et de découvertes que nous attendons toujours avec impatience. 

Voici comment cela fonctionne; nous peuplons nos journées d’expériences dont on ne se lasse pas. Cela commence par la méditation au réveil, avant de préparer le café du matin et de rédiger un blog quotidien que j'essaie de terminer et de publier avant le petit-déjeuner qui suit et que l'on apprécie toujours pour sa variété. 

Ensuite, ma femme et moi faisons une longue marche, de plus de 8 km et il est presque l'heure du déjeuner à notre retour si nous ne passons pas un peu de temps à travailler dans le jardin quand il n'y a pas de neige. L'après-midi est consacré au ski ou à la réalisation de projets variés ou d'activités amusantes ainsi qu’une marche plus brève de 3 km un peu plus tard. En fin d'après-midi, nous regardons les informations à la télé tout en prenant un verre et plus tard, nous dînons. 

Nous choisissons un bon programme à regarder pour la soirée et vers 21 heures, nous nous couchons en lisant jusqu'à ce que nous tombions de sommeil. Juste avant cela, je passe mentalement en revue ma journée et repère erreurs, fautes ou péchés que j'ai pu commettre pour bien les faire entre dans ma petite tête afin de ne pas les répéter. 

Voilà ce qui pour nous conclut une journée bien vécue ...