mardi, juin 30, 2020

Pourquoi mentir ?

Je viens de tomber une vidéo publiée par GBCTV.NET, dans laquelle un de mes anciens collègues de travail glorifie sa vie sans aucun soucis de véracité.

Ce clip ressemble à une interview, mais il est en fait produit par un site qui concocte des entrevues à la demande pour créer un espèce d’héritage vidéo pour la postérité. Cette production a été réalisée pendant le récent confinement.
Dans ce document, ce type que je connais très bien et qui est désormais septuagénaire, se remémore toute sa carrière d'une manière haute en couleur, et très « embellie ».

Même si Trump a maintenant « légalisé » l’usage du mensonge dans notre société, pourquoi existe-t-il encore des gens aussi âgés que ce type là, qui se sentent un besoin viscéral de mentir ou d’en rajouter afin de se faire valoir ?

Cela me laisse perplexe ... À son âge, il aurait dû atteindre une certaine maturité, cesser cette forme d’infantilisme et réaliser qu'au bout du compte, seul un récit objectif et dépourvu de mensonge est la seule manière capable d’intéresser le public ...

Dommage !

lundi, juin 29, 2020

Debout, on communique mieux

L’émission «The Late Show» de Stephen Colbert à CBS, est filmée en ce moment de sa maison et son jardin situés à Montclair au New Jersey, pandémie oblige, et nous trouvons que cela est bien loin d’égaler ce qui est produit en studio.
Tout comme son prédécesseure David Letterman, Colbert était parfois assis lui aussi derrière son bureau pour livrer sa routine de comédie de fin de soirée.

Cela dit la plupart de ses meilleures performances en studio étaient étaient faites en position debout, ce qui, à mon sens, ajoutait à la dynamique, la vivacité et l'intérêt du spectacle . À la maison, cependant, je pense qu'il devrait être tout le temps debout.

Aujourd’hui, sa position assise lui donne un air affaiblit, passif et dépourvu de contrôle. Debout, il augmenterait considérablement la qualité de sa prestation. Dans cette position, les poumons fonctionnent mieux, la voix se projette d’avantage et je suis convaincu que l’orateur est obligé d’être plus « présent », concentré et bien dans le moment.

J’ai un peu découvert cela depuis 6 ans, quand j'ai abandonné une position de bureau assise pour passer à une position debout. Mais tout ça n'est que mon humble avis ...

Qu’en pensez-vous ?

dimanche, juin 28, 2020

Concert de quartier

Juin est la période où les concerts publics en plein air explosent tout autour de Park City, mais ce n’est pas le cas cette année. Les concerts ont été victimes eux aussi du virus et ne feront pas partie de notre expérience estivale.

En dépit de cette triste réalité, un voisin qui vit en face de notre ancienne maison, a décidé d'organiser un mini concert et d’inviter un orchestre local sur une grande pelouse, pour divertir le quartier.
Nous nous y sommes arrêtés vendredi, alors que la production battait son plein entre 17 heures et 21 heures. L’audience n’était pas énorme, mais semblait bien apprécier l’effort, la moitié d'entre elle portait des masques et la musique était assez bonne.

Nous avons écouté quelques chansons et avons continués notre promenade en réalisant que l'été était désormais au rendez-vous malgré cette pandémie soudaine, bizarre et si déroutante ...

samedi, juin 27, 2020

Covid-19 pénalise la saison de ski en Utah

Il y a environ une semaine, on nous apprenait que le nombre total de journées skieurs dans les stations des États-Unis étaient en baisse de près de 14% par rapport à la saison précédente, avec 51,1 millions pour 2019-2020.

Hier, Ski Utah annonçait une réduction du même ordre de ses propres journées skieurs, soit 14,3 % pour 4 392 698 visites, mais tout en soulignant que la saison qui vient de s’achever était sa 4e meilleure saison jamais enregistrée, bien que considérablement écourtée.

Aux États-Unis, les domaines skiables n’ont été ouverts en moyenne que 99 jours cette saison 2019-2020, contre 121 jours la saison précédente, avec 93% de ses stations ayant fermé plus tôt que prévu.

Toutes ces mauvaises nouvelles ne m'ont pas empêché pas d'estimer la répartition de ces visites entre les diverses stations d'Utah. Cette année, nous sommes aussi passés de 14 à 15 stations avec l’addition de Westward qui vient d'ouvrir ses portes à Park City, ajoutant sa contribution à la performance totale.

Les stations qui ferment habituellement très tard dans la saison comme Snowbird, Alta, Brighton et Solitude furent encore plus pénalisées que toutes les autres.

Espérons que la saison prochaine sera quand même meilleure, et afin que cela soit le cas, suivons-bien tous les meilleures pratiques conseillées pour écourter la pandémie !

vendredi, juin 26, 2020

Achat de meubles en ligne

Il y a quelques jours, je commandais une paire de tables de nuit sur le site internet de Walmart que je recevais ce mercredi. Ce que je n'avais pas réalisé, c'est que le produit commandé n'était pas assemblé. Grosse erreur de ma part !

Donc, me voici face à deux boîtes de carton contenant tous les éléments (bois, clous, colle, vis) que je n’ai aucune envie d’assembler, mais qu’il faudra quand même monter. Cela m’a pris 4 heures pour monter la première table, mais quelques pièces critiques manquaient dans les composants reçus pour me permettre de finir le travail.
De plus, et contrairement à l'image montrée, la table de nuit avait l'air fragile, sa peinture était de mauvaise qualité et comme je ne voulais pas attendre une semaine environ pour recevoir ce qui me manquait, je n’ai pas eu d'autre choix que de retourner le colis pas encore ouvert et le meuble presque achevé au magasin Walmart de Park City pour récupérer mes sous.

On n’en fini pas d’apprendre !

jeudi, juin 25, 2020

L'éducation du père de Trump le tuera-il ?

J’ai lu quelque part que le père de Trump l'avait élevé avec des principes assez étranges, du genre : « Si on te frappe, réponds en frappant trois fois plus fort », ou encore, « Ne t’excuse jamais ».

Sur la base des trois premières années de son mandat en tant que président, nous avons vu ces règles appliquées fidèlement et à maintes reprise, par Donald. Le problème avec de tels principes, c'est comme un encliquetage qui fini par coincer son auteur dans une situation d'où il n'y a aucune voie de sortie.

Cette stratégie à court terme, où on brûle constamment les points, fonctionne bien dans des transactions uniques, comme beaucoup de celles qui ont apporté à Trump un certain succès et une grande renommée, mais qui échoueraient lamentablement s’il fallait les répéter.

Si je ne me trompe pas, une réélection est l'essence même du principe de la répétition, et Donald Trump n'a pas encore pleinement réalisé que son modus operandi n'est pas compatible avec un succès à répétition ...

mercredi, juin 24, 2020

Quel espèce de con est John Bolton ?

À part le fait que ma question rime, John Bolton est à peu près de mon âge et a fait son lit dans la politique.

Successivement avocat, commentateur politique, consultant républicain et ancien diplomate, son dernier poste a été celui d’assistant de Trump pour les affaires de sécurité nationale (NSA) d'avril 2018 à septembre 2019.

C'est lui qui a appelé à la résiliation de l'accord nucléaire iranien, aboutissant finalement au retrait américain en mai 2018.

Il a été viré par Trump et a ensuite écrit un livre sur son expérience avec le grand blond dans lequel il dit que le président est incompétent, dangereux, croit que la Finlande fait partie de la Russie, ignore que le Royaume-Uni a une force nucléaire et affirme que Trump a demandé au chinois Xi d'acheter plus de céréales afin de l'aider à être réélu.
Enfin Trump a déclaré au même Xi qu’il soutenait les camps de concentration pour les Ouïghours chinois.

Avec toutes ses critiques à l'encontre de Trump, Bolton a toutefois refusé de témoigner contre lui pendant les procédures de destitution et l'a aidé à s'en tirer sans une égratignure. Maintenant, il va gagner des millions de dollars avec son livre.

Un autre vrai patriote américain !

mardi, juin 23, 2020

Coupez pas, s’il vous plaît !

Si votre gagne-pain dépend du téléphone, que vous soyez dans la ventes ou n'importe où dans la gestion d’une entreprise, vous voulez toujours ajouter, au tout dernier moment, cet appel si important pour achever une journée bien remplie.

C'est exactement ce que faisait Madame Beyl, mon ancienne patronne des fixations de ski Look, alors que son mari PDG était sur le point de faire un discours devant tout le personnel, avant de fermer l'usine pendant un mois complet à la veille des sacro-saintes vacances d'août 1976.

Elle était donc là, dans son bureau, en train de discuter avec un de ses détaillants de ski, alors que sa présence était exigée de toute urgence par Monsieur Beyl. J'étais assis en face d'elle, attendant patiemment qu'elle me donne des instructions sur je ne sais plus quel sujet, au terme de son entretien téléphonique.

Ne la voyant pas près d’elle alors qu’il était sur le point de faire son laïus, et devinant ce qu'elle était en train de faire, il se mis à courir dans le couloir avant de faire irruption dans son bureau, s’emparant d’une paire de ciseaux qui traînait et sans autre forme de procès coupa le fil du téléphone !

Une réaction surprenante, rapide, efficace et sans appel !

lundi, juin 22, 2020

En voyage avec Monsieur Beyl

J'ai commencé à travailler pour les fixations de ski Look à l'automne 1974.

En novembre, j'avais dû assister à une réunion organisée par Monsieur Jean Beyl, fondateur et propriétaire de Look, avec Gérard Rubaud, qui, à l'époque, était le directeur des courses du groupe Rossignol / Dynastar.

Nous nous dirigions vers Tignes, près de Val d’Isère, une station de ski où les équipes de skieurs professionnels Rossignol et Dynastar s’entraînaient avant la saison d’hiver. Je ne connaissais pas encore très bien M. Beyl, sauf que je savais qu'il pouvait parfois se montrer quelque peu excentrique.

Notre réunion était à 450 km de Nevers, là où se trouvait l’usine Look, et cela prenait entre 7 et 8 heures pour arriver à destination. Il n’y avait pas encore d’autoroutes à l’époque. Je conduisais une Peugeot 304 de la société, une assez petite berline, et M. Beyl était mon passager. À l'époque, il conduisait un coupé Maserati Indy.

Je n'étais pas trop enthousiasmé de l'avoir pendant si longtemps à mes cotés. En fait, j'étais un peu inquiet d'être coincé seul avec mon grand patron dans un habitacle exigu. Dès que nous que nous sommes partis, il s’est mis à bidouiller les réglages du chauffage de la voiture sans pouvoir à aucun moment parvenir à trouver une température acceptable.

Cela a duré pendant tout le voyage. Il commentait également ma conduite en disant: « Vous auriez dû doubler cette voiture ... » ou « N’avez-vous pas abordé ce virage un peu trop vite ? » « Accélérez-donc ! » et encore et encore « Bon alors, ce sacré chauffage, ça marche pas ! »

Je commençais à peine à travailler dans l'entreprise et j'avais trouvé que cette expérience était une véritable torture d’initiation, mais nous ne nous sommes pas battus et sommes arrivés à Tignes vivants. Monsieur Beyl n’avait pas l’air trop en colère et je n'ai pas été viré de chez Look.

Il n'a cependant pas choisi de faire le voyage retour avec moi ; il n’était probablement pas trop impressionné par ma conduite et ne pouvait sans doute plus souffrir l’horrible chauffage de la petite 304 Peugeot !

dimanche, juin 21, 2020

Préjugés, sectarisme et racisme …

Ces derniers temps, nous avons beaucoup parlé et réfléchi sur le racisme. Je pense qu’il s’agit essentiellement d’une question culturelle liée aux préjugés et au fanatisme.

Selon la théorie, les préjugés se manifestent lorsqu’on a des a priori négatifs sur des individus sans connaître leur culture, leurs croyances, leurs pensées ou leurs sentiments.

Le sectarisme est plus intense que les préjugés, car il s'accompagne souvent d'un comportement discriminatoire plus arrogant et mesquin.

Enfin, je vois le racisme comme une exacerbation des deux autres comportements fondées sur des différences visuelles (raciales) qui devient souvent violent et hors de contrôle.

Pourtant, au bout du compte, tous ces comportements sont intégrés dans nos cultures et proviennent essentiellement de l'éducation parentale et sociale ainsi que de la scolarisation.
Les parents ont tendance à transmettre trop facilement leurs préjugés à leurs propres enfants lors de conversations anodines et informelles.

Les écoles censurent les « vérités qui dérangent » de leur programme d'études et construisent de fausses histoires auxquelles souscrivent des générations entières. Celles-ci empoisonneront alors le puits culturel et social.

Oui, à divers degrés, nous avons tous des préjugés et portons des formes de racisme dans nos cœurs aussi infimes que celle-ci puissent être, et cette triste culture est principalement le sous-produit de la façon dont nous avons été élevés.

Il est temps de s’y atteler pour changer tout cela !

samedi, juin 20, 2020

Laurent Boix-Vives, 1926-2020

Président emblématique de Rossignol depuis près d’un demi-siècle, Laurent Boix-Vives est décédé le jeudi 18 juin à l'âge de 93 ans.

Né en 1926 à Brides-les-Bains en Savoie, il avait racheté Rossignol en 1956 pour transformer la petite entreprise en faillite en un leader mondial du ski.

J'ai eu l'honneur de travailler pour lui pendant mes années chez Lange de 1982 à 1986. Indirectement, non seulement M. Boix-Vives a contribué à nourrir ma jeune famille, mais avait facilité ma transition vers les Montagnes Rocheuses et m'avait aussi beaucoup apprit et m’a aidé à devenir ce que je suis aujourd'hui.

Il ne peut pas non plus être dissocié de son concurrent, à peu près du même âge, l’irrépressible Georges Salomon qui nous a quittés 10 ans plus tôt. Le discret Salomon était obsédé par le produit, sa commercialisation et les détails du boulot,

Boix-Vives était d’avantage à la recherche de son image publique, aimait tout ce qui touchait à la finance et avait tout misé sur la promotion à travers la compétition. Il adorait aussi côtoyer les meilleurs patrons et politiciens français du moment.

Lui et Salomon étaient radicalement différents mais parfaitement accomplis, et constituaient les deux piliers de l'industrie française du ski.

Avec le départ de Laurent Boix-Vives, ce duo ne sera pas remplacés de si tôt ...

vendredi, juin 19, 2020

Impact comparé des effets de Covid-19…

Hier, je regardais le nombre de décès, à travers le monde, sur le site Johns Hopkins.

Bien sûr, ces chiffres sont soumis à un grand nombre de variations dans leur précision, en particulier avec des gouvernements tyranniques qui pourraient volontairement truquer leurs données ou dont la comptabilité est très médiocre, comme le Brésil, la Chine, l'Iran ou la Russie.

Cela dit, après avoir étudié les chiffres, j'ai été frappé par le fait que le plus grand nombre de décès pour 100 000 personnes se trouvaient dans les pays riches comme la Belgique, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie, la France, la Suède, les États-Unis, la Hollande et l'Irlande.

Ce sont des sociétés qu’on dit « avancées », mais ne représentent-elles pas aussi une forme de démocraties défaillantes ? Trump aime dire que sa responsabilité ultime est de protéger les Américains, mais sa performance n’a rien de particulièrement brillante contre le petit virus.

Si on compare cela à l'Allemagne, la Norvège, le Japon, la Corée du Sud ou à Taïwan, on est en droit de se demander pourquoi ces pays ont-ils eus de bien meilleurs résultats ?

L’expérience suédoise de refuser tout confinement est également choquante par rapport aux performances exceptionnelles de sa voisine, la Norvège.

Moins de politique et beaucoup plus d'efficacité, je présume.

jeudi, juin 18, 2020

Une nouvelle journée inestimable ...

... comme toutes celles, du reste, qui nous restent encore à vivre ...

La réalité est que nous tenons tous ces jours pour acquis et ne les apprécions pas comme ils le faudrait.

Si nous sommes en assez bonne santé, libres de profiter de la vie, financièrement à l'aise et à peu près capables de prendre nos propres décisions, nous devrions tous être excités à l'aube d'une nouvelle journée.

Nous ne devrions jamais être de mauvaise humeur, grincheux, déprimés ou hésitants à mordre dans l’occasion de vivre une nouvelle aventure quotidienne remplie de projets, de découvertes et d'accomplissements.

Si nous ne le faisons pas, nous perdons une occasion d’enrichir ceux qui nous entourent ainsi que nous-mêmes. Trop souvent, nous ne sommes pas capables d’apprécier la chance que nous avons d’être de ce monde, d’y avoir survécu si longtemps en bonne santé et d’en être arrivés là où nous sommes aujourd'hui.

Chaque matin, et en fonction des circonstances du moment, est l’occasion parfaite de se demander ce qui compte vraiment pour nous, ce que nous aimerions et voudrions faire compte tenu de nos possibilités, et nous préparer à exécuter des actions satisfaisantes qui nous emmèneront dans cette direction.

En faire moins serait tout simplement pathétique !

mercredi, juin 17, 2020

Mon cerveau est en train de frire !

J'ai besoin de meubles et j'essaie de faire une sélection rapide et intense en faisant tout ca en ligne.

Il y a vingt ans, nous aurions sauté dans l’auto, filé dans le quartier des marchands meubles de Salt Lake City et aurions du nous décider à acheter quelque chose qui ne nous aurait plu qu'à moitié, mais que nous avions choisit après avoir visité trois magasins et nous être retrouves littéralement « sur les genoux ».

Pour éviter de renouveler ce genre d’expérience, j'explore le Web depuis 10 jours et, même si j’apprends des tonnes de choses, je trouve que cela me court cher en dépense cérébrale. Au bout du compte, mon cerveau est comme si il était complètement frit et je n’en peux plus.
Trop de choix, d'options et d'idées, mais beaucoup plus de confusion et de paralysie qu'au bon vieux temps, quand on allait au magasin …

Que faire ?

mardi, juin 16, 2020

Où se cachent les bons futurs présidents ?

Une fois de plus, cette année, comme en 2016, nous nous retrouverons avec deux mauvais candidats à la présidentielle. Ceux-ci ont été sélectionnés par ce processus de sélection discutable, que l’on appelle élections primaires. Bien sûr, un des deux candidates est bien pire que l'autre, mais l'autre n'est pas l'étoile la plus brillante de notre firmament bien malade.

Il doit y avoir une bien meilleure façon de nous trouver de bons candidates sans à passer par ce concours truqué rempli de candidats si incompétents. Certaines personnes diront que les partis politiques sont coupables de vouloir contrôler le processus de trop pres et de nous offrir un choix remplis de couillons.

Peut-être que ce contrôle beaucoup trop strict qu’ont les partis sur le processus devrait céder la place à un système plus sélectif qui priorise le type de talent essentiel à diriger la pays. Pas la notoriété, une grande gueule ou un statut de vedette (Trump). Pas juste l'ancienneté, un sourire forcé ou une « réputation » (Biden).
Alors, qu’est ce que cela devrait être: Capacité à mener des gens et des équipes, à écouter, à résoudre des problèmes, capacité d'énergie exceptionnelle, imagination active et don de savoir motiver et unifier.

De plus, le bon candidat devrait être choisi parmi les 60 millions de personnes qui ont entre 45 et 60 ans, celles capable de penser de manière agressive et de chercher à faire avancer les choses, pas juste le maintient du statu-quo ou le retour au « bon vieux temps ».

J'espère que nous devrions pourrions trouver 50 000 personnes ou un dixième d'un pour cent dans ce groupe, qui soient super talentueuses et choisir quelques bons éléments parmi celles-ci.

Ces nobles qualités dont je parle et les candidats dont je rêve se situent très, très loin de nos deux options nationales actuelles et leur médiocrité décourageante !

lundi, juin 15, 2020

Qui est parfait ?

Lorsque vous demandez aux gens ce qu'ils pensent de leur vedette, de leur politicien, écrivain ou mentor préféré, ils répondent généralement, cette personne est géniale, merveilleuse, hors-pair, etc., ce qui pour moi veut dire que cet individu vaut vraiment « 10 sur 10 ».

La réalité est tout à fait différente cependant, car, malgré toutes nos qualités exceptionnelles, nous restons des individus fondamentalement bourrés de défauts.

C'est pourquoi, lorsque mes amis me disent: « Biden est un vrai con, et je ne voterai jamais pour lui ; moi, je suis obligé de voter pour Trump ».
Je leur réponds: « Je suis d'accord que Biden ne casse pas des barres, je ne lui donne lui que 5 sur 10, mais Trump est un tas de merde qui ne mérite même pas 1 sur 10 ! »

dimanche, juin 14, 2020

Qui tire les ficelles de Wall Street ?

La volatilité actuelle du marché pendant la crise de Covid-19 et les manifestations anti-raciales ne devrait pas être une surprise, même s'il semble assez évident que certaines entités font tout ce qui est en leur pouvoir pour faire monter la Bourse.

On sait que les marchés boursiers mesurent le futur, pas la situation courante, et on sait que les deux ne sont pas du tout dans une situation très enviable.

Alors que se passe-t-il? Personnellement, je pense Trump que demande à son secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, de trouver des moyens créatifs et efficaces afin d'influencer les marchés boursiers, qui pour Trump sont le seul critère par lesquels il pense que la nation mesure le succès économique de son administration, et reste à ce titre la clé de sa réélection.
Mnuchin connaît toutes les ficelles de la finance et tous les gens qui comptent sur Wall Street. Après tout, il était banquier d'investissement et gestionnaire de fonds spéculatifs. Entre autres emplois, il a siégé au conseil d'administration de Sears-Kmart avant la faillite de ce groupe et a été finalement poursuivi pour « dépouillement d'actifs ».

Pendant la crise financière, il a également été impliqué dans des poursuites judiciaires supplémentaires lorsqu'il a vendu OneWest Bank au groupe CIT. Donc, l'homme n'est pas ce que l’on pourrait appeler un saint.

Maintenant, la manipulation des titres boursiers a lieu plus souvent qu'on ne le pense. Y parvenir de manière parfaitement légale n'est pas non plus nécessairement difficile, selon la puissance commerciale de l’entité financière qui veut influencer le marché.

Il existe de nombreuses façons de faire bouger les prix, mais cela ne fonctionne que si un ou plusieurs grands investisseurs travaillent sur des actions qu'ils possèdent et se mettent à les vendre. Dans ce cas, les prix plongeront naturellement et paniqueront les autres investisseurs qui se mettrons à vendre eux aussi, créant ainsi un cercle vicieux.

L'inverse est également vrai si ces mêmes investisseurs institutionnels peuvent être convaincus d'acheter un panier d'actions pour des tas de raisons, en particulier s'ils proviennent de dirigeants financiers qui en savent long sur les tendances du marché.

Lorsque d'autres investisseurs s’aperçoivent que les cours se mettent à monter, ils veulent également acheter des actions pour pouvoir profiter de la tendance à la hausse et faire des profits, créant ainsi un cercle vertueux, qui ne peut malheureusement guère durer.

Mnunchin et ses amis de Wall Street seraient-ils à même de faire monter le marché de cette manière ? Pourquoi pas ? C'est du moins ainsi que j'explique le manque de logique derrière la montée actuelle du marché après son repli record, le 23 mars dernier.

Nous en saurons plus en juillet quand les résultats du deuxième trimestre ramèneront à une triste réalité, Trump et Wall Street ...

samedi, juin 13, 2020

L'ours volé est de retour !

Il y a moins de 18 mois, je déplorais le vol d'une charmante sculpture extérieure dans notre quartier de Park City.

Celle-ci, bien qu’assez petite, représentait un ours à croquer, assis sur un rocher, en train de siroter son café tout en regardant les lignes de crêtes en face de lui.
La semaine dernière, alors que nous marchions près de la même maison, à notre grande surprise, l'ours avait reprit son poste d'observation.

Cette fois, la couleur de la tasse à café avait était passée de noir à rouge. Nous avons présumé que ses propriétaires ont du ouvrir leur portefeuille et s’offrir une copie identique de leur ours en pleine pause-café.

Plaisantes retrouvailles !

vendredi, juin 12, 2020

Trump « unplugged » (débranché)

La dernière calamité dont Trump n’avait pas besoin aura été le meurtre de George Floyd qui est venu s’ajouter à tous ses problèmes de Covid-19.

Il semble que si notre président n’a pas son pareil pour insulter et humilier ses adversaires, il est horriblement incompétent quand il s’agit de gérer n’importe quelle crise.

Lorsque vous ajoutez ses milliers de mensonges, ses actions mesquines et toutes ses bévues en série, je me demande comment, en leur for intérieur et honnêtement (?), ses partisans peuvent faire face à ses avalanches d’imbécilités en tous genres sans se tirer des balles.

Je pense qu’ils étaient peut-être sincères quand ils ont élu cette andouille en 2016, et tous les humains peuvent parfois faire des erreurs de jugement, surtout les plus jeunes qui ont moins de 45 ans.

Cela dit, tout ce que Trump fait et dit aujourd’hui rend très difficile de pardonner l’individu, ou de faire passer ses constantes idioties sous l’estampille : « C'est du Trump tout craché, que voulez-vous, il est comme ça », car ce faisant, il fait maintenant passer tous ses anciens et actuels supporters pour des « trou ducs ».

Je préférerai être mort plutôt que de survivre et souffrir en tant qu'électeur de Trump en 2016 !

jeudi, juin 11, 2020

Le téléphérique de Snowbird a rétréci !

Les 1000 hectares de terrain skiables qu’offre la station de ski de Snowbird sont accessibles au moyen de 10 télésièges en plus de son téléphérique emblématique.
Celui-ci accueille normalement 125 passagers dans sa grande cabine, avant de les monter 950 mètres plus haut en sept minutes.

Cet été et cet hiver aussi, si rien ne change dans le monde du Covid-19, seuls 25 passagers, munis d’un masque, pourront s’installer dans la cabine !

Nous parlons ici d'une grosse baisse de capacité … Aujourd'hui, toutes les remontées de Snowbird offrent un débit horaire de 17 400 usagers, mais le débit du téléphérique va ainsi chuter de 1 000 à seulement 200 passagers à l’heure.

Cela voudra dire, en exagérant les choses, que lors des grands week-ends chargés, la queue couvrirait les 10 km de la route d’accès depuis Salt Lake City à la station de ski !

Si le débit total de la station devait être réduit, disons, de deux tiers ou de moitié, il ne resterait alors qu’une capacité horaire totale comprise entre 5 800 et 8 700 personnes.

À moins que quelque chose ne soit fait pour permettre de remplir complètement un télésiège avec des passagers portant un masque, la patience sera une qualité qui l'emportera désormais sur l'audace quand quelqu'un décidera d’aller skier dans la station de skieurs confirmés qu’est Snowbird !

mercredi, juin 10, 2020

Quel symbole pour la reprise économique ?

Aujourd'hui, tout le monde se demande quelle forme pourrait bien prendre la reprise après le Covid-19.
Les plus optimistes prédisent que celle-ci prendra la forme d'un « V ». Dès que l'économie rouvrira, les affaires retourneront à la normale presque aussi vite qu'elles s’étaient effondrées.

Les plus réalistes penseront qu'il faudra beaucoup de temps pour développer un traitement à court terme contre le virus ainsi qu’un vaccin efficace. De plus, ceux-ci croiront qu'il faudra aussi beaucoup de temps avant que les usagers ne retournent dans leur restaurant, bar, théâtre préféré, dans un hôtel qu'il les rassure, ou de remonter dans un avion. Ils envisagent une reprise longue et progressive en forme de la célèbre « virgule » qu’est le logo Nike.

Les pessimistes craindront un retour du virus qui va couper l’herbe sous les pieds d’une reprise de courte durée et prendra plus de temps et de ressources pour revinir à la normale. Leur version de la reprise suivra les contours de la lettre « W ».

Enfin, il y a ceux qui sont encore plus pessimistes et ne voient aucun moyen de sortir du marasme économique dans lequel nous nous trouvons. Ceux-là ne sentent aucune reprise possible et leur futur prends la forme d’un « L » …

Vous êtes en droit de vous demander où j’en suis dans ce jeu de devinettes alphabétique ?

Facile. Je suis fan de Nike et je vais opter pour le fameux logo qu'on appelle « swoosh » en anglais !

mardi, juin 09, 2020

Wall Street serait-elle manipulée ?

Je ne suis pas le seul à penser que le comportement de la Bourse américaine semble totalement déconnecté de la terrible situation économique du pays.

À la source de tout cela, est la réélection de Donald Trump en novembre. Sur la base des élections présidentielles précédentes, Trump est convaincu que l'état de l'économie est la principale préoccupation des électeurs.

Cela aurait pu être vrai autrefois, mais avec la confluence de Covid-19 et du mouvement « Black Lives Matter », l'attention se déplace désormais très rapidement vers une toute autre direction.
Donc, avec l'aide de Steven Mnuchin, son Ministre des Finances et ancien cadre de Goldman Sachs, le président a tiré sur toutes les ficelles qui pourraient influencer la performance de Wall Street, y compris la manipulation des derniers chiffres sur le chômage qui exagéraient la réalité par un bon 3%. .

Certains affirment également que Trump et son entourage seraient à même de manipuler le marché boursier pour leur propres gains personnels. Les mêmes sources estiment aussi que ces manœuvres pourraient impliquer des centaines de millions, voire des milliards de dollars.

Le Parti républicain, Fox News et le reste des médias de droite, aident le président dans un effort de propagande généralisée. Ils lui ont juré une totale loyauté et sont tous lancés comme un énorme train vers son second mandat, donc aucune preuve du contraire ne risque de faire dérailler leur plan.

Ce qui risque cependant d’enliser le rêve de Donald Trump, sont les chiffres économiques du deuxième trimestre qui sont garantis d'être catastrophiques, et pourraient bien aplatir les portefeuilles d'actions et remettre l'économie américaine à sa juste place ...

lundi, juin 08, 2020

Quand père et fils travaillant ensemble

Pendant plus de la majeure partie du week-end dernier, j'ai aidé mon fils à reconstruire une terrasse devant sa cabane de montagne et je me suis régalé !

Ce n'est pas souvent que j'ai la chance de passer du temps en tête-à-tête avec lui, et nous devrions faire ça plus souvent. Même s'il partage la moitié de mon ADN, mon fils est totalement différent de moi tant par ses goûts que par sa manière d'aborder ou de résoudre les problèmes.
Pourtant, en fin de compte, ses résultats de travail sont là pour montrer que ses méthodes fonctionnent parfaitement et que le travail est bien fait.

Cela démontre, s’il le fallait, qu'il y a plus d'une façon d'accommoder un lapin, et c'est une vérité rafraîchissante à une époque où les meilleures pratiques sont souvent en train de noyer nos cotés autant spécifiques qu’uniques ...

dimanche, juin 07, 2020

Course Inter-écoles de ski à Planachaux

L'école de ski d'Avoriaz, près de Morzine, a toujours entretenu des relations très étroites avec ses voisins et ses homologues suisses aux Crozets et à Champéry.

La saison précédant mon arrivée à l’ecole d’Avoriaz, une course de ski avait déjà été organisée en fin de saison entre les trois écoles de ski, côté français.

L'année suivante, il y a à juste 50 ans aujourd'hui, un slalom géant avait eu lieu juste au-dessus du village de Champéry. Je me souviens que nous avons parcouru les 150 kilomètres entre Morzine et Champéry avant de prendre le petit téléphérique situé au pied de cette station.

Le voyage à travers les villages de Châtel et Morgins nous avait prit environ deux heures et une fois installés dans la vieille cabine de 18 places, nous nous retrouvions vite à Planachaux, un plateau situé à 1860 mètres d’altitude, et tout près de la nouvelle station des Crozets.

La raison pour la date très tardive de cette course de ski était que nous venions juste de rentrer d'un voyage en en Turquie et que l'enneigement avait été tellement exceptionnel cette année là, qu’il restait bien assez de neige pour pour skier dans d’excellentes conditions.
La course consistait en un slalom géant d'une seule manche, précédée par d’innombrables coups de Fendant, le vin blanc local, qui avait eu pour effet d’assommer la plupart des participants non habitués à une consommation matinale d’alcool.

Je me souviens que j’avais raté ma course et que bien sûr, j’en avais fait porter toute la responsabilité sur tous ces petits verres de Fendant. La course fut suivie par une délicieuse raclette « Chez Coquoz ». C'était la première fois que je dégustais cette spécialité et ce fut le coup de foudre.

L'après-midi s'est poursuivi avec un déluge de boissons de toutes sortes, suivi d'un autre repas et conclu par d’interminables tournées de Williamine et d’Abricotine, ces digestifs valaisans incontournables.

Le voyage de retour s’était avéré si long et si dangereux (en raison du volume d'alcool ingéré), que cette course iconique n’a plus jamais eu lieu pendant mes quatres autres saisons à Avoriaz

samedi, juin 06, 2020

Comment éradiquer racisme et préjugés

À mon avis, la recette existe et est parfaitement capable de fonctionner, mais celle-ci doit être habilement orchestrée. Cela nécessite également des efforts de tous cotés et particulièrement de la part des éléments les plus radicalisés.

Cette recette doit être présentée de telle manière qu'elle rende l'ancienne façon de penser à la fois rétrograde et « pas cool du tout ». Tout comme la campagne anti-tabac qui a si bien fonctionné en Amérique depuis sont début officieux dans les années 70 avant de culminer à la fin du siècle, rendant le tabagisme socialement inacceptable.

Une voie similaire doit être ouverte pour catégoriser le racisme et les préjugés sociaux comme étant en total décalage avec notre époque. Cela commence à la maison, à l'école, au travail, au sein de nos institutions, dans le monde du divertissement, via les médias sociaux et doit faire partie de notre culture actuelle.

De plus, chaque individu doit apprendre à répondre positivement et sans ambiguïté envers toute suggestion, commentaire ou insinuation raciste, et ce genre de réponse doit être constamment entretenue et développée pour devenir un véritable réflexe.

Nous devons garder à l’esprit que le comportement de la police n’est qu’une expression de la communauté qui existe derrière et en aucun cas nous avons le droit de nous dissimuler derrière celle-ci. Notre police est notre visage, peu importe notre manière de tenter de la justifier.

Enfin, des efforts sont nécessaires de la part de ceux qui se sentent lésés en arrondissant les angles qui nous séparent, en offrant une main tendue au travers de comportements et d’efforts d'assimilation conciliants, même si ceux-ci doivent parfois être dirigées vers le courant dominant ou majoritaire de la société afin de fournir une preuve de bonne foi, un effort d’aplanir les montagnes de méfiance, et de vouloir améliorer l’équilibre social ...

vendredi, juin 05, 2020

Le racisme est un symptôme

Commençons par quelques définitions, car il faut savoir appeler un chat un chat.

Cela devrait beaucoup nous aider à mieux cerner le problème du racisme. Littéralement, c'est une forme de préjugés, de discrimination ou d'antagonisme dirigés contre une personne d'une race différente, basée sur la conviction que la propre race du raciste est supérieure.

Ce comportement ne se limite pas qu’au racisme. Le système des Castes Indienne tombe aussi sous cette définition, comme la plupart des Indiens se ressemblent physiquement. Cela s'applique également à ce qui différencie celle ou celui qui vit dans une enclave fortunée par rapport à quelqu'un qui vit dans un quartier pauvre, quelqu'un qui peut revendiquer un statut de classe social supérieur ou un sexe différent.

Il existe donc de nombreuses manières de se servir de préjugés pour dominer les autres. Cela dit, tout comme les émissions de CO2 sont l'un des symptômes de notre surpopulation, le racisme ou la discrimination est le symptôme d'une foule de conditions qui incluent l'hypocrisie, la jalousie, la peur de l’autre et l'insécurité, entre beaucoup d’autres.

La proportionnalité et la distribution de ces éléments varie bien entendu considérablement selon les individus. Maintenant, il me semble que si l’on veut s’attaquer au racisme, il sera essentiel de lutter avec succès contre les tendances que j’ai évoqué auparavant afin d'éliminer ce terrible fléau social.

Comme je l’ai dit précédemment, je soupçonne que le racisme est universel et que, à des degrés divers, nous faisons tous partie du problème, mais les expressions ou manifestations du racisme sous les formes les plus flagrantes devrait constituer des priorités pour son éradication.

Comme pour tout changement de comportement, cela ne peut se faire que par une campagne d’éducation et de sensibilisation systématiques, et à la fois les parents et les écoles sont ceux qui doivent déployer le plus d’efforts dans ce contexte. Toute action corrective doit également être continuellement renforcée afin qu'elle devienne une vraie habitude de vie.

Dans un prochain blog, je vais essayer de mettre l’accent sur les moyens qui pourraient être mis en œuvre afin de nous aider à éliminer cet horrible comportement qui freine le progrès de notre société.

jeudi, juin 04, 2020

Racisme et Culture Américaine

Ici, tout le monde s’accorde à penser que les habitants du Minnesota sont courtois, réservés et doux. C'est ce qu’on appelle du reste « Minnesota Nice » (Sympa comme au Minnesota).
Malgré cette réputation séduisante, ces qualités n’étaient pas de mise ce 25 mai dernier, lorsque George Floyd, un noir de 46 ans, est mort à Minneapolis, quand Derek Chauvin, un policier blanc, a écrasé le cou de M. Floyd avec son genou pendant près de neuf minutes, alors que le pauvre homme était sur le ventre, menotté, retenu par deux autres policiers, pendant qu’un troisième empêchait les badauds d'intervenir.

Naturellement, ce meurtre raciste a déclenché une série de manifestations, d'émeutes et de profondes discussions sur l'état du racisme aux États-Unis et l’outrage s’est propagé bien au-delà de nos frontières.

À mon avis, un tas de lois portant sur les droits civils ainsi qu’une législation sur le droit de vote, qui étaient toutes censées changer notre société et nous sortir du racisme se sont avérée ineffectives, et le racisme, tout en prenant un visage différent, a continué sans relâche.

Lorsqu'un crime horrible comme celui perpétré contre George Floyd se produit dans l’État américain le plus « sympa », on peut se demander si le pays tout entier n'est pas totalement rongé par cette maladie et il est alors logique de conclure que tous ses citoyens sont plus ou moins tous des racistes à différents niveaux et sur des bases variables.

Un auto-examen sérieux et honnête peut aisément conclure que personne n'est entièrement à l'abri de ce fléau, qu'il est ancré dans la culture générale et la façon américaine de penser et qu'il faudra une métamorphose phénoménale ainsi qu’une rééducation titanesque pour en venir à bout.

Dans les prochains blogs, j'expliquerai ma réflexion sur la question et développerai des solutions qui peuvent nous sortir de cette voie existentielle apparemment sans aucune autre issue.

mercredi, juin 03, 2020

Priorités américaines

Dans les écoles américaines, le sport y est roi et paraît toujours beaucoup plus important que l'éducation.

Ce matin, alors que nous marchions, nous avons aperçu l'équipe de « cheerleaders » (majorettes) du lycée, en train de s’entraîner en vue – nous le supposons - de la prochaine année scolaire, sans aucun souci apparent de distanciation sociale.
Il y a-t-il quelque chose que nous ne saisissons pas ou est-ce la « nouvelle norme » acceptable en l'absence d’un médicaments anti-Covid ou d'un vaccin efficace ?

Nous avions l'impression que les établissements scolaires étaient perplexes et assez angoissés à propos de la meilleure façon de rouvrir en août, mais l’entraînement que nous avons ainsi surpris ressemblait davantage à un retour total « à la normale ».

D’accord, nous avons probablement oublié que dans la culture américaine, le sport a priorité sur tout et le public est prêt à tuer pour ça !

mardi, juin 02, 2020

Un mois de mai bien trop chaud !

Depuis 2007, je note les températures à ma maison de Park City. Je n'ai jamais connu une période aussi chaude que ce mois de mai.
Alors que les températures diurne ont augmenté considérablement, les températures nocturnes ont littéralement explosé ; un bien mauvais signe pour le futur …

lundi, juin 01, 2020

Fin de la supériorité blanche ?

Pendant des siècles, la race blanche a bénéficié d'un contrôle presque total à travers le monde.

Tandis que l'Amérique a toujours été le « laboratoire du futur » avec sa communauté multi-raciale croissante, ses gouvernements fédéral et locaux ont fait de leur mieux pour maintenir un contrôle par les blancs et pour les blancs de leur société, par le biais de la police et d'une foule d'actions plus ou moins cachées, qui ont maintenues indigènes, noirs, bruns et asiatiques en marge de la société.

Après le meurtre qui vient de se produire à Minneapolis et que ses images horribles aient fait le tour du monde, la question est de savoir ce qu’il peut désormais se passer ? Pouvons-nous espérer entamer un dialogue constructif sur ce sujet qu’est la race, ou allons nous continuer d'ignorer la question raciale jusqu'à ce que le pays s'autodétruise ?
Alors que Trump a tout fait pour exacerber le racisme, le problème que nous avons dépasse largement le malade mental qu’il représente. De quel bord qu’elle soit, l'ensemble de la population blanche doit se retrousser les manches et s’impliquer afin d’anéantir le racisme.

Aura-t-elle le courage de procéder à son propre examen de conscience, de reconnaître les dégâts commis, de réparer ses péchés passés et de se mettre à renoncer à ses privilèges ? Cela sera difficile et douloureux, car cet examen de conscience devra impliquer chaque blanc qui qu’il soit.

Allons-nous avoir le courage de faire ce qu'il faut pour abandonner notre classement de numéro un dans une hiérarchie aussi répréhensible ? Combien de temps nous faudra-t-il pour accepter cette nouvelle réalité?

N'oubliez pas ceci: « White Silence = Violence » (le silence – ou l’indifférence – des blancs est une forme de violence).