mercredi, décembre 31, 2014

Une belle façon de finir 2014 !

Cette journée aura débordé d’événements en tous genres. D'abord, assez tôt le matin, des ouvriers sont venus pour rectifier un détail impliquant notre hotte de cuisine. Cette « retouche » a fini par être beaucoup plus élaborée qu'on aurait pu croire, a pris toute la matinée et a demandé que je mette la main à la pâte en grimpant dans le grenier et en nageant dans 60 cm d'isolation en fibre de verre.

En plus, avec une température extérieure de moins 26 degrés, un tuyau d'eau a gelé, et en passant sur des détails intermédiaires très cocasses, je n'ai pas trouvé mieux que d'éteindre le système de chauffage de l'eau chaude qui n'a plus voulu redémarrer.

Comme c’était la St. Sylvestre et que le plombier qui venait juste de faire le travail n’était pas disponible, Il faudra attendre le 2 Janvier pour réparer les dégâts !

mardi, décembre 30, 2014

Sur mon radar pour 2015 ?

Pour aller de l'avant, rester d'une intense vivacité et profiter pleinement de la vie, nous avons tous besoin d'une cause, d'un projet, ou d'une passion. C'est ma grande préoccupation en ce moment.

Ce n'est pas qu'il me reste trop de temps pour tirer un lapin de mon chapeau en 2014, donc je reste très réceptif à toutes sortes d'idées et autres formes d'inspiration ; jusqu'à présent, je ne ai rien trouvé d'assez stupéfiant pour que cela mérite toute mon attention.

Devrais-je compter sur des suggestions venant de l'extérieur ? Pas vraiment ; c'est juste de moi que doit jaillir cette idée. Donc, ce qui compte c'est que je reste bien conscient de ce qu'il me faut vraiment, de sorte que cela ne soit pas une juste une question de quelque jours, mais plutôt que cela réponde bien à ce que je veux et quand je l'aurai trouvé, pouvoir m'y atteler à fond !

lundi, décembre 29, 2014

Plus âgés, mais plus complets et plus riches

Quand on atteint le milieu de la soixantaine, les anniversaires prennent une tournure très différente et ne sont plus toujours aussi agréables et bienvenus qu'auparavant, mais pourtant, nous avons une sacrée chance de vivre à notre époque, par rapport à nos aînés.

Nous jouissons d'un confort incroyable, tout est facile, la bonne information est disponible de tous cotés si on fait juste l'effort de la chercher, nous sommes stimulés pour rester en forme, nous avons tous les outils pour ça, notre niveau de vie ne cesse de s’améliorer et il est de plus en plus accepté de continuer à faire des choses qui étaient autrefois réservés aux jeunes et aux gens très actifs.

De plus, notre âge nous inonde de sagesse et tout cela vaut bien quelques rides et beaucoup de cheveux blancs quand ceux-ci restent encore accrochés sur nos têtes. À moins d'une maladie ou d'une affliction débilitante, nous avons les clés en main pour profiter de notre âge d'or, nous faire plaisir et rester productifs.

Nous sommes en fait si comblés que nous n'avons pas d'autre choix que de nous lever le matin et attaquer une nouvelle journée remplie de projets, d'occasions pour nous améliorer et de nous faire plaisir. Joyeux anniversaire à ceux qui ajoutent ainsi un cran à leur bâton de pèlerin sur le chemin d'un vie qui n'en finit pas d’être belle !

dimanche, décembre 28, 2014

D'où êtes-vous ?

Hier matin, alors que je m'installait bien tranquillement dans la navette de Deer Valley qui amène les skieurs du parking aux bas des pistes, un passager fit un commentaire sur la froideur matinale (il ne faisait que – 15 degrés C) et je ai eu le malheur d'y répondre en sortant une banalité sans conséquence.

Remarquant mon accent étranger, une dame assise en face de moi m'a demandé avec une curiosité assez mal contenue : « D'où venez-vous ? » Sans hésiter une seconde, l'inspiration m’étant tombée au bon moment, j'ai répliqué : « Tout droit depuis le pôle Nord, et je dois dire qu'il fait beaucoup moins froid en région arctique qu'ici ! » Ma réponse a cloué le bec à cette brave dame et c'est dans un silence complet que s'est déroulé la minute restante du trajet. 
C'est ça, je suis juste fatigué d'avoir à répondre à ce genre de question, surtout quand elle est déclenchée par mon seul accent français et par pure curiosité. À chaque fois que je skie, il n'y a pas une heure qui se passe sur le télésiège sans que quelqu'un me demande mon pays d'origine. J'en ai marre !

samedi, décembre 27, 2014

Faire durer le ski longtemps

Je pense sincèrement que l’ère de mon ski à fond et sans souci est désormais derrière moi, bien que j'aime toujours skier très vite, descendre des terrains difficiles et continuer à me faire plaisir sur mes deux planches.

D'accord, que dois-je donc faire pour faire durer tout ça, alors que le temps passe et que ma carcasse est de moins en moins en mesure de se faire torturer par toutes ces bosses vicieuses, ces chutes qui vous sonnent et ces descentes à fond de caisse sur des pentes extrêmement difficiles ?
La réponse semble assez évidente: Baisser le volume et lever le pied. Ralentir un peu et en faire un petit peu moins. Autrement dit, réduire le dosage d’adrénaline au fur et à mesure que le temps passe.

L'idée est de faire durer ce merveilleux sport juste un petit plus longtemps en prenant proportionnellement mieux soin de soi et en évitant bien sagement la tentation de exploits stupides et irresponsables.

On laisse tout cela au moins de 25 ans. Inconsciemment, je suis bien au courant de ces préceptes, mais les mettre noir sur blanc m'aide simplement à mieux avaler la dragée !

vendredi, décembre 26, 2014

Il y a 20 ans: Mort des skis Pre

Mon dernier poste dans le matériel de ski aura été avec les skis Pre, et il y a exactement 20 ans cette semaine, juste à temps pour fêter mon anniversaire, Richard Rodstein, le PDG de K2, m’annonçait que le fabricant de ski Seattle avait finalement décidé d’arrêter la commercialisation des skis Pre pour se concentrer à fond sur ses VTT Pro-Flex et sur les patins en ligne K2, deux produits disparus depuis déjà bien longtemps !

Alors que je ressentais cette nouvelle comme un coup de poignard en plein cœur, cette décision discutable allait m'apporter des opportunités professionnelles auxquelles je n'aurais jamais songé. C'est vrai, parfois on gagne, parfois on perd, mais la loi du Karma s'applique dans la plupart des cas.

Aujourd'hui, je sais que tous les gros malins qui ont participé à cette décision n'ont guère avancé dans leur carrières respectives et je suis sincèrement désolé pour eux.

jeudi, décembre 25, 2014

Jésus skie-t-il ?

Après tout pourquoi pas ? Peut-être tout comme Michel ou Jean-Pierre, Jésus, après tout à quand même bien le droit de skier. C'est l'autocollant que j'ai besoin de mettre sur mon auto afin d'affirmer ma foi inébranlable dans le ski. Joyeux Noël !

mercredi, décembre 24, 2014

Meilleure journée de ski de la saison !

Un de mes piste de ski préférée était ouverte pour la première fois aujourd'hui et je étais parmi les rares skieurs qui ont fait les première traces sur Thaynes, où le vent avait balayé la neige, la rendant dense, très dense, rapide et malgré tout, assez difficile à skier.

C’était littéralement « le pied » et après seulement 11 rotations, j’étais pleinement satisfait et suis rentré à la maison.

Cette 25e journée de ski allait être aussi la meilleure de ce début de saison.

J'en ai bien assez dit.

mardi, décembre 23, 2014

Trop tôt pour s'y faufiler ...

« Son of Rattler » est un de ces petits couloirs en foret bien sauvage qui se cache à la station de Deer Valley. J'aime ces pistes schizophréniques qui me font littéralement sortir de ma routine et de mon petit confort à ski.

Bien sûr, ce genre de ski en début de saison et truffé de surprises et d’embûches en tous genres, surtout lorsque la couverture de neige est aussi mince qu'elle l'est en ce début de saison. La neige y était très difficile à skier, croûtée, cassante et irrégulière.
Tourner les planches relevait plus de l'exploit que du ski tel qu'on le connaît et demandait un travail de forcené. Il y a eu de multiples arrêts, de longues pauses et des hésitations interminables, mais je suis quand même arrivé à descendre sans tomber, sans tuer un seul furet et sans passer sur les rochers les plus agressifs ou les troncs scélérats.

Ce genre de descente n'est certainement pas recommandé pour tous les publics, même accompagnés de leur parents, parce que la simple idée d'aller se perdre en foret dans ces conditions n'est jamais une bonne idée.

lundi, décembre 22, 2014

Rares conditions à Canyons

Voilà une journée de ski bien particulière : Trop de vent (plus de 80 km/h) et les télésièges du sommet de Deer Valley sont fermés. J'y fais juste quelques pistes et décide de me rendre à Canyons pour voir ce qui s'y passe.

Scène similaire ; le vent a forcé leur télésiège du bas à l’arrêt et seule la télécabine semble ouverte. Je saute dedans, mais dois prendre mon matos avec moi, afin de minimiser la prise au vent. J'arrive à mi-montagne et je réalise que les deux seuls télésièges ouverts sont prit d’assaut.

Je file vers « Shortcut » le télésiège qui m’emmène au sommet de celui qui est arrêté au pied de la station et une fois arrivé à destination, je dévale « Doc » la piste des idiots qui en fait, ce jour, est une véritable patinoire, ce qui mets du piment dans la descente ; du jamais vu et fait d'une rareté exceptionnelle !
Je skie jusqu'à un télésiège « passe-montagne » avant de dévaler Doc, une piste dont l'accès est restreint en fonction des conditions. Il s'agit en fait d'une véritable patinoire de glace, ce qui pimente la descente. Si pimentée, en fait, qu'à peine arrivé en bas, je répète l’opération en prenant ces deux mêmes remontées où il n'y a aucune queue.

Après ça, comme je trouve la routine un peu compliquée, je décide de rentrer à la maison ; j'en aurai eu pour mes sous ...

dimanche, décembre 21, 2014

L'hiver est enfin arrivé !

Nous avons souvent tendance à oublier qu'une saison ne dure que trois mois. Pour nous, en montagne, c'est encore tout autre chose car l'hiver pose ses valises en Novembre et nous ne va pas nous lâcher jusqu'en mai. Cela fait que l'hiver dure entre cinq et six mois au lieu d'un bref trimestre !

Cette saison, alors que le faible enneigement aura été décevant pour la plupart des skieurs d'Utah, je n'ai jamais autant skié autant avec si peu de neige. Aujourd'hui, premier jour d'hiver, comptera pour ma 22e sortie à ski, et avec la neige qui s'est enfin mise à tomber, ça devrait être une journée impeccable.

D'accord, tu es en retard, Monsieur Hiver, mais bienvenue quand même !

samedi, décembre 20, 2014

Les prévisions météo et moi

Nous avons tous nos petites marottes, et les prévisions météo font partie des miennes. Bien sûr, l’espérance d'une couche de neige fraîche supplémentaire est ma préoccupation constante pendant toute la saison d'hiver et, afin de me sentir plus en sécurité, je scrute plus d'une station météorologique.
J'ai tendance à préférer celle qui prédit ce que je veux voir se réaliser. J’interprète parfaitement les photos satellites comme si ma vie en dépendait (ce qui est encore vrai dans une large mesure) et je renonce à toute attente, espérant en permanence une surprise formidable, mais, la plupart du temps, hélas, je dois faire face à une réalité beaucoup plus décevante !

vendredi, décembre 19, 2014

Sony, Corée du Nord et les Chinois

Le piratage qui s'est produit récemment chez Sony semble provenir de la Corée du Nord. Vous pourriez vous demander: « Ce pays est-il suffisamment sophistiqués pour parvenir à ce genre d'exploit technique ? »

La réponse à cette question pourrait bien reposer sur la probabilité que Pyongyang se soit tourné vers leurs maîtres-hackers et alliées chinois pour effectuer ce sale boulot.

Après tout, Xi Jinping qui est juste une version extra-large de Kim Jong-un, n'apprécierait pas non plus qu'une comédie similaire puisse être produite sur lui-même et son régime; ce n'est du reste pas de grand amour entre les chinois et Sony, le Japonais !

jeudi, décembre 18, 2014

Mais où se cache Fidel ?

Je n'ai jamais été un fan de Fidel Castro, mais ces dernières années, j'avais quand meme un peu plus de sympathie pour lui depuis qu'il avait troquee sa tenue de combat pour une collection de survêtements Adidas. Je ne l'ai jamais vu porter des vêtements de marque Nike et je peux facilement comprendre pourquoi.

Ce qui est dramatique c'est qu'il ne va même pas être là pour marquer le rapprochement historique qui est en train de se dessiner entre Cuba et les États-Unis. Donc, ma cervelle cogite à fond et je me pose des questions du genre : « Fidel est-il mort ? » Le guérillero serait-il stocké au fond de quelque chambre froide industrielle ou aurait-il déjà subi une opération de taxidermie ?

Il ne s'agit pas là d'hypothèses farfelues mais bien la suite logique des opérations dans les régimes communistes. Rappelez vous simplement de Youri Andropov et de Konstantin Tchernenko qui sont tous deux morts au travail quand ils étaient encore à la tête de l'union soviétique.

Bien sûr, le fameux révolutionnaire pourrait souffrir d'une maladie débilitante et être caché de la vue de son peuple. Je crois quand même qu'il est bien mort et que son petit frère se démène pour trouver un moyen d'expliquer sa fin tragique auprès de la population cubaine. Il pourrait toujours mettre ça sur le dos de Poutine !

mercredi, décembre 17, 2014

Solution contre terrorisme et extrémisme

Nous sommes tellement concentrés sur les massacres perpétrés par des groupes comme les talibans ou l’état Islamiste que nous ne pensons jamais à affaiblir ces organisations en coupant leur financement et leur approvisionnement en armes.

Par rapport à l'intervention militaire traditionnelle et toujours bien trop chère, il semblerait que l'espionnage, le piratage, l'interception de fonds et l'utilisation de la technologie de pointe devrait représenter la stratégie prioritaire pour asphyxier tous ces groupes.
La raison pour laquelle j'en suis convaincu est tout simplement, qu'aux États-Unis, l'agence NSA a démontré qu'elle était parfaitement capable de prouesses surprenantes, malfaisantes et illégales contre sa propre population, et que nous avons donc certainement toutes les ressources disponibles pour mettre un fin à ces illuminés.

Nous manquons juste de bon sens et de volonté pour actionner tout cela.

mardi, décembre 16, 2014

Faire la guerre à la peur

C'est quoi le pire ? L'annihilation nucléaire ? Le terrorisme ? Sûrement pas. Je pense que c'est la peur, celle qui est inutile, pas comme celle qui nous empêche de sauter d'une falaise sans parachute ou sans « jet-pack ».

C'est la peur qui nous rabâche que nous ne sommes pas assez bon, qu'il faut garder notre rang, que nous n'avons pas la bonne réponse ou que nous ne sommes pas assez intelligents, forts, ou compétents.

C'est la peur qui réside entre nos deux oreilles et nous maintient en bas, silencieux et inactifs.

Il n'est jamais trop tard pour déclarer la guerre à la peur, parce que si nous le faisons, il y aura plus de lumière, plus de joie et d'action autour de nous et dans nos vies !

lundi, décembre 15, 2014

Dix-sept, c'est mieux que zéro !

Il y a quelques jours, des voisins se promenaient devant chez nous et je leur ai demandé s'ils avaient déjà skié cette saison. Ils m'ont répondu : « Non, nous attendons les conditions s'améliorent ... » J'ai répliqué : « Pas moi, j'ai déjà skié 16 fois déjà (hier c'était ma 17e sortie) et s'il ne neigeait plus, ce serai certainement mieux que zéro ! » 
 La neige va-t-elle enfin tomber ?Je n'en suis pas sûr du tout, mais ce que je sais, c'est que j'ai déjà suffisamment skié pour avoir amortir mon forfait saisonnier et j'ai fait beaucoup plus de virages que tous ces skieurs qui font la fine bouche. Si vous avez lu jusqu'ici, vous serez d'accord avec moi qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Donc, je vous en prie, allez-donc skier aujourd'hui, comme si demain c'était la fin du monde !

dimanche, décembre 14, 2014

Racisme en Amérique

Nous avons bien vu le racisme à l’œuvre pendant toute la présidence d'Obama, alors pourquoi devrions-nous feindre d'être choqué que cette plaie soit encore ouverte dans l'Amérique d'aujourd'hui? Que faudra-il pour l'éradiquer?

Des générations (c'est bien ça, au pluriel) et, surtout, que la majorité blanche actuelle devienne une minorité absolue – dans les 40 pour cent, pas plus. Donnez donc au processus encore au moins un autre bon demi siècle.

samedi, décembre 13, 2014

Ma relation entre télé, temps et sport

En matière sportive, je suis un très mauvais spectateur.

Je regarde quelque épreuves lors des J.O. d'hiver et d'été (surtout le ski), un peu de golf en Avril quand mes yeux sont fatigués de ne voir que de la neige, et quelques courses de ski quand elles sont transmises à des heures raisonnables, c'est à dire quand elles se déroulent en Amérique du Nord ou en Europe, en soirée.

En fait, je suis très content de vivre en Utah, car je ne ai pas à souffrir de ma dépendance pour toutes ces courses de ski. Ça prends beaucoup trop de temps et je préfère pratiquer le sport que j'aime plutôt que de le regarder en gaspillant mon temps si précieux ...

vendredi, décembre 12, 2014

Réflexions sur le message de fin d’année

Traditionnellement, à l'occasion des fêtes, je produis une vidéo que j'envoie à ma famille et à mes amis pour marquer l'année qui se termine et le début de celle qui suit.

À ce jour, je ne sais pas encore ce que je vais faire et si ce sera même une vidéo, quelle forme mon message pourrait bien prendre et ce qui va y être inclus.

Je veux que l’idée reste simple, concise et amusante. Surtout, j'aimerais créer quelque chose à la fois réconfortant et chaleureux pour tous mes destinataires. Dans le pire des cas, je ne fais rien. Vous êtes donc avertis ; restez à l'écoute ...

jeudi, décembre 11, 2014

Doit-on souffrir aujourd'hui la douleur de demain ?

J'ai déjà beaucoup écrit sur l'inutilité de l'inquiétude et bien que j'ai parfaitement assimilé ce concept, je me inquiète encore bien trop souvent à propos de sujets incertains sur lesquelles je ne ai absolument aucun contrôle. Une perte totale de temps, matière grise et énergie.

Ensuite, il y a cette inquiétude lancinante portant sur des événements qui se produiront à coup sûr, comme la fin du monde, la mort, la neige, de pluie et le beau temps. Ces instances, importantes ou triviales, se produiront à coup sûr et pour la plupart, il n'y a strictement rien que l'on puisse faire.

Pourtant, ces perspectives me tracassent, volent ma concentration et s'installent dans mon esprit en le polluant partout. Cela m'agace tellement qu'aujourd'hui j'ai décidé de chasser ces démons de mon esprit, faire de mon mieux pour apprécier le moment présent et ne me concentrer que sur ces éléments, petits et grands, je peux encore contrôler et changer.

Pourquoi n'y avais-je jamais pensé ?

mercredi, décembre 10, 2014

Où se cache l'innovation dans le ski ?

S'il existe un secteur où l'innovation n'est pas exactement monnaie courante, c'est bien la branche du ski. Le béaba du marketing nous apprend que son art est de résoudre les problèmes et de faciliter les choses, lorsque cela est possible.

Certes, les skis ont subi une évolution positive, mais que dire des chaussures de ski où les lacunes sont grosses comme des maisons : Facilité de chaussage et déchaussage, facilite de marche, entre autres problèmes...

Quelqu'un a t-il essayé de résoudre ces problèmes ? Partiellement, mais avec peu ou pas de succès. Hanson avait inventé la chaussure à entrée arrière et Salomon avait continué à l'améliorer jusqu'à ce que ses efforts aient été mis à mal par une petite clique d'initiés très vocale.

Les fixations Look, grâce à une alliance assez brinquebalante avec Nordica avait conçu une système fixation-chaussure intégrées qui avait été déraillé par la faillite de la Look et l'apathie de Nordica. Conclusion, il y a beaucoup à faire pour améliorer le matériel, mais ils semble que les innovateurs soient partis à la plage !

mardi, décembre 09, 2014

Park City : La plus grande station de ski des USA ...

Hier, Vail Resorts a annoncé que les deux stations que la firme possède désormais à Park City vont être reliées pour l'hiver 2015-2016, et fusionner sous le nom de « Park City Mountain Resort » dans le cadre d'un investissement se montant à 50 millions de dollars.

Cette liaison va créer le plus grand domaine skiable des États-Unis avec plus de 3000 hectares de terrain skiable et l'amener très près des 3300 hectares que compte Whistler Blackcomb, la plus grande station d'Amérique du Nord.

Si Deer Valley décidait de se relier avec la station de Park City et d'offrir un ticket commun, cela amènerait l'ensemble du seul domaine skiable de l’agglomération de Park City devant Whistler Blackcomb avec 3775 hectares.

Même une liaison (tout à fait possible) avec la petite station de ski voisine de Brighton suffirait à devancer la grande station de Colombie-Britannique avec 3380 hectares, mais - une fois de plus - je rêve !

lundi, décembre 08, 2014

Une course difficile

Bien que j'aime regarder la descente, c'est le slalom géant que je préfère à Beaver Creek. C'est peut-être un peu parce Ligety a l'habitude de le gagner ? En tout cas, et même si cela n'a pas été largement rapporté dans les médias, les conditions de neige, vers la fin de la deuxième manche, était assez mauvaises et ont rendu l’épreuve extrêmement difficile.
La neige semblait molle et la piste se détériorait très vite, ralentissant ainsi les meilleurs, dans le dernier tiers du parcours. Ligety a dû aller chercher au fin fond de ses ressources pour nous offrir une petit miracle afin reprendre le contrôle de la situation et de grimper en haut du podium.

Une autre course légendaire de en mon héros de Park City ainsi que de Pinturault et d'Hischer, les deux autres «abonnés ... »

dimanche, décembre 07, 2014

Jour d’ouverture à Deer Valley Resort

Cela me semblait être une éternité depuis la dernière fois que j'ais tourné et monté une vidéo de ski, et j’étais quelque peu appréhensif quand il a fallu partir filmer le jour de l'ouverture de la saison d'hiver à Deer Valley. Mes craintes étaient injustifiées, car j'ai eu le métrage que je voulais et j'ai pu compléter une bonne vidéo. Désormais, je devrais quand même me rappeler que je ne ai plus besoin de peur dans ma vie !

samedi, décembre 06, 2014

Un cadeau vieux de 25 ans

Comme cela arrive tout le temps, je suis tombé tout à fait par hasard sur un ancien collaborateur alors que je me trouvais en train de skier à Deer Valley Resort le jour d'ouverture de la station. Il s'agissait d'un de mes ancien représentants quand j'étais le distributeur des produits Koflach pour les États-Unis.

C'était alors un excellent vendeur, et je suppose qu'il l'est resté, car il est toujours dans la branche et n'a pas l'intention de prendre sa retraite de sitôt.

En 1989, j'avais organisé un concours entre mes représentant pour pousser les ventes et il avait gagné avec un autre représentant. Le prix était une montre Rolex qu'il portait encore hier et qui lui rappelle tous les jours le bon temps qu'il avait quand il travaillait pour moi. Merci Tom!

vendredi, décembre 05, 2014

Le jeu Ikos

Vous rappelez vous du cube de Rubik ? Mon jeune voisin Mike Wong vient de développer et de commercialiser Ikos, un jeu d'assemblage qui rappelle un peu ce fameux cube, bien qu'en beaucoup plus simple et caractérisé par une forme sphérique plutôt que cubique.

Le concept qui était à l'origine celui d'un réservoir d'eau montable a évolué vers ce jouet, mais qui peut dire que cette petite invention sera capable de capitaliser sur l'originalité de son design ?

jeudi, décembre 04, 2014

C'est quoi un « grand jury » ?

Après tous les récents incidents entre policiers et noir américains, une grande majorité des gens ne savent toujours pas ce qu'est un grand jury, donc aujourd'hui, je vais essayer de combler cette lacune et vous dire aussi ce que je pense de ce système. Un grand jury sert à enquêter sur une conduite potentiellement criminelle et à déterminer si des accusations sont appropriées en effectuant simultanément un travail d'accusation et d’enquête.

Techniquement, le processus est destiné à éliminer toute poursuite injustifiée ou malveillante. Il est intéressant de noter que les États-Unis est le seul pays qui utilise encore ces grands jurys et seulement dans la moitié des États de l'Union. Le nom « grand jury » vient du fait que ceux-ci sont généralement composés de 23 citoyens, contre seulement 12 personnes dans un jury traditionnel.

Un des plus gros problème avec ces grands jurys est que les jurés ne constituent pas nécessairement un échantillon représentatif de la communauté et ne sont pas non plus toujours qualifiés pour comprendre ce qu'on attend d'eux.

De plus, contrairement à ce qui se passe avec les jurés traditionnels, les membres des grands jurys ne sont pas sélectionnés sur leur critères d'impartialité. Enfin, toute la procédure entourant ces grands jurys est tenue secrète ; aucun juge n'est présent; seul un procureur conduit la procédure et l’accusé n'a pas non plus le droit de défendre sa cause.

Tous ces détails me chiffonnent suffisamment pour me faire dire qu'un révision de cette pratique assez bizarre semble urgente pour mener éventuellement à son abolition. En tout cas, c'est tout que ma recherche m'inspire ...

mercredi, décembre 03, 2014

Quand la patience des skieurs est mise à l’épreuve ...

C'est presque devenu une routine; très tôt dans la saison, tous les skieurs ont le regard fixé sur le firmament et la météo dans l'espoir d'y trouver l'assurance d'une chute de neige toute proche. Nous aimerions tous avoir un mètre neige au début Novembre, mais l'hiver et l'enneigement sont en règle générale un processus lent et progressif, à tel point qu'il n'est pas rare de voir des conditions de ski marginales à Noël et même au début Janvier.
Dans une certaine mesure, la neige artificielle masque souvent cette réalité, mais l’épaisseur de neige, tout comme le reste de notre quotidien, n'est jamais garantie. Alors que je continue de gagner ma croûte grâce au ski, je connais bien l'incertitude, l'angoisse et l'inquiétude constantes liées à ces chute de neige providentielles. Est-ce que j'aimerai que la réalité soit différente ? Probablement pas, ça ne sera pas marrant.

mardi, décembre 02, 2014

Un autre outil pour skier ...

Hier, alors que je bavardais avec mon frère, en France, il m'a dit que sa petite fille de 2 ans allait bientôt dévaler les pentes en utilisant un engin de glisse dont je ne ai jamais entendu parler, appelé le Babysnow. Il s'agit d'un monoski équipée d'un guidon permettant a un petit enfant de se maintenir, tandis que le tout est guidé par un parent ou un moniteur de ski comme on conduirait une poussette.

La personne qui contrôle l’équipage n'a alors plus qu'a faire basculer l'ensemble vers la droite ou vers la gauche et amorcer ainsi un virage pendant que le bébé n'a qu'a profiter de la balade et peut ainsi s'habituer à la glissade sur neige. Pour remonter, le bébé et son accompagnateur peuvent soit utiliser un tapis roulant, soit un téléski à perches, mais la remontée en télésiège n'est pas vraiment une option.

En plus du ski alpin, ce matériel peut être utilisé pour le ski de fond ou la ballade sur neige à ou en raquettes. Inventé par Eric Arnold, un moniteur de Ski des Deux Alpes, ce produit unique semble être un peu « étouffé » par son créateur (ou un manque de moyens financiers) et souffre d'un manque de marketing qui limite sa distribution et son développement.

Bien que le concept ait un potentiel certain, il me semble encore trop compliqué, et en plus de l'effort marketing nécessaire, ce projet a besoin d'un gros effort en matière de recherche et développement pour obtenir le succès qu'il mérite.

lundi, décembre 01, 2014

La voiture idéale pour l'hiver ...

Comme les achats de Noël ont officiellement commencé en Amérique, je suis déchiré entre mes choix de cadeaux. D'un coté, j'aimerais avoir une petite voiture de sport pour satisfaire une crise de milieu de la vie à retardement, et de l'autre, ma vieille fraiseuse à neige a besoin d'être remplacée.

J'ai communiqué mes désirs à mon épouse qui, toujours très pragmatique et disciplinée, m'a repondu: « Tu peux avoir un cadeau, mais pas deux », sachant très bien que j'allais devoir me contenter de l'outil de déneigement.
C'est alors qu'est intervenu Luigi Tuttofari ; un pote qui s'y connaît en voitures de sport italiennes (il a travaillé toute sa vie sur des Fiats) et m'a offert de modifier la bagnole que je convoitais pour qu'elle puisse répondre à la fois à mon rêve et à mon besoin.

Il a donc monté une fraiseuse à neige à l'avant de cette petite Lamborghini Huracán, qui non seulement va me servir au déneigement autour de la maison, tout en compensant s'il le fallait pour la faible garde au sol du véhicule, mais va aussi fournir une traction supplémentaire sur les roues avant quand les routes sont glissantes.

Certains n'aimerons peut être pas la taille et l'apparence de la cheminée d'évacuation, mais je pense personnellement qu'elle donne un peu plus de caractère à cette auto, et en plus, il n'y a que moi qui m'en sers !

dimanche, novembre 30, 2014

Redoux hivernal

S'il y a quelque chose qui me démoralise, ce est un jour d'hiver trop doux, quand il pleut presque où que tout en a l'air. Ça me déprime ; c'est aussi simple que cela. En fait, je pense que se sont les seules conditions extérieures qui me baissent le moral. Pourtant, je me souviens de ces circonstances depuis que j'ai commencé à skier.

Cela fait donc une « paye » et ce n'est pas un sentiment tout neuf. C'est tout à fait ça; un sentiment que je ne crois que beaucoup de skieurs partagent et qui se retrouve au fin fond de leur « cercle du bonheur. » Cela dit, j'ai décidé de rester calme pendant cette période déplaisante, je continue de penser de façon positive à la neige mais sans toutefois manifester aucune attente particulière.

C'est ma façon d'envisager le pire scénario hivernal !

samedi, novembre 29, 2014

La saga du serpillage (suite)

Serpiller à l'américaine ne s'est pas révélé être un succès et sera donc abandonné. Le système d'essorage qui fait partie intégrante du système récupérant l'eau s'est cassé le premier jour d'utilisation. Je suis retourné immédiatement au magasin pour rendre le produit défectueux et récupérer mon argent.

Désormais, je vais serpiller mon garage à la française, avec ce qui ressemble à des serpillières. Plus simple, peut être plus salissant, mais très efficace. J'ai fais ça pendant des années, en France, et je sais de quoi je parle. C'est donc avec un immense espoir qu'une fois de plus, je révise mes plans et repars de plus belle !

vendredi, novembre 28, 2014

Porgy and Bess, pour la seconde fois

Il y a quelques semaines nous assistions, une fois de plus, au spectacle de « Porgy and Bess ». La première fois, c'était il y a tout juste 30 ans sur Broadway, à New York, et alors que nous avions déjà bien apprécié le spectacle, nous avions quand même du mal à comprendre toutes les paroles et, par extension, le sens profond de l'histoire.

Cette fois, le spectacle était sous-titré et la différence en matière de compréhension était totale. Nous avons enfin tout saisit. Bien sûr, la trame du récit était un peu tirée par les cheveux, comme c'est souvent le cas dans ces comédies musicales, mais au bout du compte notre deuxième impression est allée beaucoup plus loin que le souvenir de la fameuse chanson « Summertime ... »

jeudi, novembre 27, 2014

Changement de culture : De Park City à Vail

J’étais parmi ceux qui se sont réjouit quand Vail a reprit la gestion des Canyons et de Park City, pour la simple raison que j’espérai qu'ils relieraient enfin les deux massifs (chose qui va se faire l'hiver prochain) ouvrant ainsi la voie à « One Wasatch » notre future réseau de stations de ski reliées en Utah.

De plus, je compte sur Vail pour moderniser les vieilles remontées mécaniques de Park City et pour enfin résoudre l'accès dysfonctionnel des Canyons. Cela dit, et depuis que j'ai recommencé de skier cette saison à Park City, j'ai été déçu par le fait que Vail a retiré les portiques de lecture de forfaits pour les remplacer par des scanners manuels.

C'est sans conteste un pas en arrière et je me demande pourquoi une organisation aussi puissante que Vail n'ai pas adopté ce système qui a fait ses preuves et qui économie de la main d’œuvre. Comme quoi il ne faut jamais présumer hâtivement !

mercredi, novembre 26, 2014

Serpiller à l'américaine

Pour nettoyer un sol, il convient d'utiliser une serpillière mouillée et la passer partout afin de dissoudre et d'absorber toutes les saletés qui peuvent s'y trouver. Mon expérience avec le serpillage me vient de France où nous utilisions un morceau de tissu plat enveloppant une brosse à l’extrémité d'un manche en bois. Il fallait ensuite tordre la serpillière dans un seau et poursuivre l’opération.

Bien qu'élémentaire, la serpillière n'existe pas en Amérique et, jusqu'à ce jour, nous l'avons tout simplement importée de France. C'était jusqu'à hier, quand j'ai courageusement pris le taureau par les cornes et décidé de faire la transition en direction du balai serpillière (appelé « vadrouille » au Québec) et inventé il y a des siècles par l’américain TW Steward, avec un seau spécial muni d'un bac d'essorage qui permet de sécher la serpillière sans trop de peine et sans se salir les mains.

Le sol de notre garage constituera le théâtre d'opérations pour ce matériel d'avant-garde. Je suis impatient d'entrer enfin dans l'ère du nettoyage moderne !

mardi, novembre 25, 2014

E-mails scabreux

L'internet est un reflet de tout ce qui est bon et de tout ce qui est abject dans le monde où nous vivons. Beaucoup de mes contacts ne peuvent toujours pas s’empêcher de faire circuler des information mensongères et remplie de haine qui, ils semblent l’espérer, devraient à leur tour être largement circulées par leur destinataires ; c'est en tout cas ce qui est demandé au bas de ces messages.

Je m'oppose avec véhémence à cette pratique car je pense qu'envoyer ou transmettre ce matériel répréhensible. Ce n'est pas que je ne l'ai jamais fait dans le passé, mais je peux désormais voir clairement tout le mal que cette pratique représente et je ne veux pas de cela dans ma vie.

lundi, novembre 24, 2014

Le livreur

Il y a quelques jours, juste avant nos récentes chutes de neige, j'ai recu la visite de Nathan Rafferty, le directeur de Ski Utah, l'association des stations de ski d'Utah, qui est venu m'offrir un magnifique poster créé à l'occasion du lancement de « One Wasatch », le projet de liaison entre nos sept stations de skis les plus proches et qui va nous faire passer à la vitesse « Alpine. »

Comme toutes les bonnes actions sont soumises à la loi du Karma, ce cadeau a provoque des chutes de neiges providentielles. Alors que le poster de style « rétro » est en train d’être encadré avant de trôner fièrement dans mon bureau, je ne peux qu'espérer que la gestation de « One Wasatch » sera très courte et sa vie aussi longue que le temps pendant lequel il continuera de neiger sur nos montagnes d'Utah !

dimanche, novembre 23, 2014

Début d'une nouvelle saison de ski

Ça y est, une autre saison de ski a commencé hier, mais quel boulot ! Il y d'abord fallu tout prévoir. Où se trouve le « matos », le forfait et toutes ces bricoles indispensables que que nous prenons généralement pour acquises dès qu'on va au ski. J'avais réussis à tout rassembler mais n'arrivait plus à retrouver mes clés de voiture que je avais égaré dans une de mes poches.

C'est ainsi que 30 minutes plus tard, je me retrouvais sur le parking en train de mettre mes chaussures de ski. Au début, mes malléoles ne reconnaissait plus les chaussons et celles-ci ne se sont pas gênées pour me télégraphier douloureusement la nouvelle. Mes premiers virages étaient encore bien timides tandis qu'à la fin tout allait parfaitement bien, un peu comme si ma dernière sortie ce 16 mai, à Snowbird était juste hier.

Vivement que je rechausse cet après-midi !

samedi, novembre 22, 2014

Le « bon vieux temps »

Il ne se passe pas une semaine sans que je tombe sur une photo nostalgique supposée de rappeler des bons moments d'antan et suggérant que notre vie actuelle n'est plus si amusante que ca.

C'est là où je ne suis plus d'accord, car dès que je me réveille, chaque matin, je me prépare à créer « du bon vieux temps ».

La vie continue et ce qui compte vraiment, c'est le temps présent, pas le passé. Bien sûr, nous gardons tous un « frigo » mental rempli de souvenirs, mais cela ne devrait jamais supplanter nos expériences positives d'aujourd'hui. Tout comme l'alcool, c'est bien de se remémorer, mais il ne faut pas en abuser.

Concentrons nous plutôt à « laisser les bons temps rouler » comme le disent si bien nos cousins Cajuns. D'accord?

vendredi, novembre 21, 2014

Un bon résultat

Construire notre maison aura été un travail énorme et un défi permanent, mais tout cela est oublié aujourd'hui car nous adorons le résultat final. C'est ainsi que lorsque nous nous sommes réunis hier avec le maître d’œuvre pour finaliser les tous derniers détails et régler nos comptes, nous avons pratiquement obtenu tout ce que nous voulions et sommes maintenant prêts à tourner la page sur cette aventure.

Tout s'est parfaitement bien terminé car, dès le départ, nous savions exactement ce que nous voulions, nous avons travaillé très dur à chaque étape du projet, nous n’avons jamais assumé que les choses se dérouleraient comme prévu, nous avons suivit le dossier avec un œil de faucon, passé énormément de temps sur les lieux et maintenu la pression jusqu'au bout.

Une excellente leçon et un résultat splendide. Serions-nous prêts pour une autre aventure de ce genre ? Pourquoi pas !

jeudi, novembre 20, 2014

L'importance de faire le point au quotidien

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais quand je jette un œil dans le miroir le matin, l'image qu'il me renvoie me rends perplexe, effrayé et inquiet. Je vois mon reflet comme je regarderais une vieille guimbarde que je continue de conduire alors que j'aurais du la changer il y déjà bien longtemps.

Si la carrosserie est en mauvais état, l'intérieur est pire, sans mentionner se qui se cache sous le capot ou le bas de caisse, lieux que je n'ai aucune envie de visiter. Voilà le moment où il convient de se poser la question clé. Cette vielle auto affiche déjà 200,000 km au compteur; comment vais-je bien pouvoir l'amener à 300.000?

Cette question existentielle amène généralement plus de questions et de préoccupations, ainsi qu'une feuille de route assez vague, pour naviguer les 100,000 km qui restent théoriquement à parcourir. Comme d'envisager l'entretien et la gestion du vieux tacot, sans trop accélérer, en économisant les freins, en évitant les surcharges et en changeant l'huile encore plus souvent, pour ne citer que quelques-uns des soucis qu’entraîne cette prolongation qui n'en fini pas.

Maintenant que j'ai décrit le dilemme, est-il bien nécessaire que je me lance dans une comparaison point par point entre cette auto et le personnage que je vois dans le miroir ?

mercredi, novembre 19, 2014

Naissance « accidentelle »

Et voilà, je suis ce genre d'enfant qu'on n'attendait pas. Je suis né bien après ma sœur et mon frère, quand mes parents croyait qu'ils en avait fini avec leur progéniture. C'est pourquoi que le jour où j'ai fait mon apparition ils ne devaient pas être très heureux.

Bien entendu, le chanceux c’était moi. Aujourd'hui, avec la contrôle des naissances et toutes les techniques disponibles, mes chances d'arriver sur cette planète auraient étés nulles, sinon très, très minces. Je m'estime donc infiniment heureux d’être de ce monde sans avoir eu à franchir trop d'obstacles.

Je suis également convaincu que si je n'avais pas réussi à faire mon apparition, l'humanité n'aurait pas souffert du tout. D'autres auraient eu mes jobs et mon épouse ; avec moi, les seuls autres perdants auraient étés mes deux enfants et mon petit-fils.

Donc, une fois de plus, je suis ravi d’être sur terre et regrette seulement d'en avoir fait si peu avec la chance extraordinaire qui m'a été donné, mais ça, c'est une toute autre histoire !

mardi, novembre 18, 2014

Aimer l'Utah à en mourir ?

Ce matin, je reçu un courriel d'un de mes amis, en France, qui m’alertait sur une étude que venait de publier Perry Renshaw, un neurologue à l'Université de l'Utah.

Ce que M. Renshaw soulignait, c'est que, bien que l'Utah soit l'état d'Amérique où les gens sont les plus heureux, notre état est également en tête du taux de suicides et des troubles mentaux du pays. Il ajoutait aussi que l'Utah était numéro un dans l'utilisation des antidépresseurs, chose que je savais déjà.

Ce paradoxe, généralement attribué à l'utilisation des armes à feu, la faible densité de population et la culture mormone est en fait, selon Renshaw, provoquée par l'altitude qui affecte notre cerveau en changeant ses niveaux de sérotonine et de dopamine, qui ajustent normalement nos humeurs. Ma réaction immédiate est que le Colorado, qui est en moyenne encore plus haut que l'Utah, devrait être numéro un, mais bien sûr, cet état compte beaucoup moins de Mormons dans sa population.

Ceci dit, à mon humble avis, la faute repose complètement sur la culture religieuse locale. Est-ce que tout ça me donne envie de me pendre ? Pas du tout, surtout quand le ski va commencer dans moins d'une semaine !

lundi, novembre 17, 2014

Quand les américains skient les Alpes

Pendant des années, je croyais qu'il était tout à fait logique pour des Américains de sauter dans un avion et de venir skier dans les Alpes. C'était avant que je voyage comme un fou, que je souffre du décalage horaire sous toute ses formes, et que je travaille dans l'industrie hôtelière.

J'ai depuis appris ce qu’était le décalage horaire « négatif » (celui que l'on subit en voyageant vers l'est) et que si une semaine est une durée minimum pour des vacances de ski en Europe, les skieurs américains n'ont plus guère que 3 à 5 jours à leur disposition pour aller au ski.

Voilà pourquoi, plus que jamais, des vacances de ski en Autriche, France ou Suisse pour des Américains qui vivent aux États-Unis, sont simplement devenues une utopie !

dimanche, novembre 16, 2014

Une évolution dans la technique de slalom ?

Je ne suis pas sûr que je vais me lever à 5 heures tous les matins pour regarder une deuxième manche de coupe du monde de ski cet hiver, mais je suis encore tombé du lit aujourd'hui, juste à temps pour voir la 2ème manche du slalom masculin de Levi. Le norvégien Henrik Kristoffersen a magistralement remporté cette épreuve et j'ai été frappé par cette nouvelle génération impressionnante de slalomeurs suédois et de norvégiens, ainsi que de leur style bien particulier dans lequel leurs mains semblaient être totalement dissociées de leurs pieds.
Je m'explique ; pendant des années, les bras du skieur semblent déclencher le jeu de jambes, pieds et mains s'animant en parfaite synchronisation. Aujourd'hui, les slalomeurs scandinaves semblent avoir rompu avec cette ordre des choses, et leurs bras s'agitent désormais indépendamment de leur jambes. Une impression beaucoup plus libre se dégage de cette nouvelle façon de skier dans laquelle les bras suivent le mouvement, alors que dans le passé, ils semblaient tout déclancher.

Avez-vous remarqué cela ? Êtes-vous d'accord avec mon observation ?

samedi, novembre 15, 2014

Tant à apprendre, si peu de temps !

Je voudrais élargir mes horizons et apprendre quelque chose de neuf, car de nos jours, toute cette technologie ne nous donne que l'embarras du choix. Il y a tant d'options en ligne qu'il y en a bien trop. Alors, où commencer ?

Programmation, technique cinématographique, science politique, architecture ou psychologie sportive ? C'est tout de même embarrassant d'admettre que je suis littéralement paralysé devant cet étalage d'options à n'en plus finir.
Ma fille m'a aussi suggéré de me pencher sur FLOT (formation en ligne ouverte à tous, MOOC en anglais) et je viens de me plonger dans ce contenu super-riche. J'ai intérêt à faire vite pour y réfléchir, m'organiser et m'y mettre avant que mon temps impartit sur terre s’évapore !

vendredi, novembre 14, 2014

Début d'expérience religieuse

Une vieille photo de ski a ravivé mes souvenirs à propos de mes premières expériences religieuses. Si je suis devenu « accro » du ski dès le départ, cela n'aura pas été le cas avec ma foi catholique. Je me souviens d'abord que la religion en famille, avec sa prière du soir, était particulièrement ennuyeuse.

De son coté et jusqu'à un certain point, je trouvais le Catéchisme plutôt amusant, car j'aimais bien l'histoire. Je ne me souviens pas si je croyais aux miracles de Jésus-Christ, mais j'ai du les absorber comme une quelconque particularité de cette histoire.

Évidemment, l'outil le plus efficace et le plus puissant utilisé par l'église pour nous convaincre, nous les petits enfants, était la peur et ca marchait merveilleusement bien. Donc, pour moi, la religion était caractérisée par une pratique extrêmement ennuyeuse, accompagnée par une liste d'interdictions impressionnantes le tout maintenus en place par le ciment de la peur.

Heureusement pour moi, tout ce colmatage précaire s'est émietté avant que je puisse trouver une bonne raison de devenir croyant.

jeudi, novembre 13, 2014

Douche très froide!

Quand nous avons changé d'avion à Denver, hier matin, il faisait très froid ; moins 17 degrés C à l'aéroport. La veille, nous baignions dans une température douce de 20 degrés à Washington, et aujourd'hui le mercure n’était qu'à moins 17 quand notre journée Park City a commencé.
Pas facile de se faire à ce changement brutal, mais l'hiver est à nos portes et il va falloir nous y habituer. Je suis quand même allé courir ce matin et nous venons de terminer une promenade cet après-midi. Nous semblons avoir accepté ce nouveau état de chose. Encore six petit mois et ce sera le retour du printemps !

mercredi, novembre 12, 2014

Jeunes skieurs d'autrefois

Cette semaine, un camarade d’école primaire m'a envoyé une photo prise pendant l'hiver de 1957 or 1958, a l'occasion du « passage d'étoiles » un test de ski classique qui se manifestait par l'attribution d'une petite médaille en forme de cristal de neige décorée d'une, deux ou trois étoiles en laiton selon les capacités techniques du lauréat.

C’était le début de ce qui allait devenir un rite incontournable dans l'enseignement du ski auprès des petits français qui avaient soit la chance d'habiter près d'une station de ski, soit d'y venir faire un séjour en classe de neige. Tout ça se passait à Morzine, juste à 3 km de Montriond, mon village d'origine. Monsieur et Madame Losserand, nos instituteurs, avaient fait l'effort de nous y emmener pour passer cette épreuve et, ce qui est assez remarquable aujourd'hui, est le genre de matériel que nous utilisions:
Pas de protection des yeux (lunettes de soleil ou de neige), pas de casques, bien entendu, et peu de bonnet en laine mais plutôt des bérets, casquette, capuches pour les garçons avec des foulards pour les petites filles. Le tout avec des mitaines en laine tricotée.

Bien que je n'ai pas d'anorak, j’étais quand même en avance sur mon époque car je portais déjà des pantalons fuseaux... Les skis étaient très rudimentaires, les miens avaient étés fabriqués par mon père avec des spatules raplapla, et malgré tout nous semblions tous bien apprécier cette manifestation sportive. En tout cas, j'avais l'air très heureux (dossard No 18). Après avoir découvert cette photo, je me suis souvenu que j'avais obtenu ma deuxième étoile à cette occasion.

Il fallait être capable de faire des virages en stem, de traverser et de déraper. Suffisamment en tout cas pour que je me lance sur n'importe quelle piste. J'ai adoré le ski dès le départ ; je trouvais ça fabuleux et sans que je le sache, ce sport allait devenir ma véritable raison d’être. Pour moi cette photo n'a pas de prix car elle ouvrait la porte à ce qui allait définir toute mon existence et faire de moi un être humain heureux et satisfait !

mardi, novembre 11, 2014

Ma mesure du récent et du vieux

En prenant de l'âge, tout ce qui est encore récent pour moi est déjà ancien pour les plus jeunes. Prenons un événement qui s'est produit il y a 10 ans. Pour moi c'est quasiment hier, mais pour quelqu'un qui à la trentaine, c'est un-tiers de sa vie, donc c'est déjà de l'histoire ancienne. 
J'essaye bien d'ajuster cette perspective dans tout ce que je rencontre, qu'il s'agisse par exemple de mes choix musicaux ou cinématographiques, mais alors que je fais tous les efforts que je peux, le radeau de ma vie qui dérive continue de dépasser allégrement la date de péremption et de vieillir le moindre de mes souvenirs.

lundi, novembre 10, 2014

Assumer les petites déceptions

Si le succès semble toujours normal, l'échec est beaucoup plus difficile à avaler et encore moins à tolérer. Le but de notre voyage a Washington était de mener à bien un projet difficile dans l'appartement de ma fille et mes efforts intenses ne se sont soldés que par une réussite partielle (disons que les trois-quarts de la mission ont quand meme étés accomplis).

Le reste, qui n'a pas pu être complété, m'a forcé à admettre une défaite indéniable. J'ai d'abord essayé de m'inventer une série de bonnes excuses, mais ça ne m'a pas convaincu car aucune n'a été capable d'effacer la dure réalité de ce petit. l'échec. C'est la que je me suis repris et que j'ai embrassé a bras le corps cette situation, en ais ressentit toute la douleur, et que peu de temps après toute cette souffrance s’était évaporée.

Je ne sais pas où ces horribles sentiments sont allés se cacher ; peut-être dans quelque coin mal éclairée de mon âme, mais ils n'ont qu'a bien y rester. Quel est le prochain projet?

dimanche, novembre 09, 2014

Pirandello ; une première !

J'ai toujours entendu parler en bien du célèbre dramaturge Luigi Pirandello, mais n'avais jamais vu aucune des ses œuvres sur scène. Cette lacune était enfin comblée cette soirée et le spectacle m'a beaucoup plu.

Une autre belle soirée à Washington et un excellent divertissement. « Chacun sa vérité » est une adaptation de « Cosi è (se vi pare le) » qui explore le concept de la folie et nos réactions face à cet état de choses. 
La distribution était excellente, la production parfaite dans une petit théâtre « boutique » et bien sûr une bonne histoire délicieusement racontée. Je reprendrai bien du Pirandello dans un futur proche !

samedi, novembre 08, 2014

Violoncelle pour changer !

Serai-je allé délibérément à un concert de violoncelle? Je ne le pense pas. Mais comme notre fille nous avait trouvé des billets pour entendre Maya Beiser, nous y sommes allés et j'ai été fort surpris d'entendre et d'apprécier toute la richesse et la variété de musique qui pouvait sortir de ce violon grand format.

L'artiste était excellente et son programme a la fois contemporain et éclectique, avec des compositions de Janis Joplin, Pink Floyd et Jimmy Hendrix, pour n'en citer que quelques-unes. Nous avons ainsi passé une excellente soirée, mais je ne pas encore décidé de prendre des leçons de violoncelle !

vendredi, novembre 07, 2014

Course urbaine au coup-par-coup

Ces derniers mois, j'ai nettement baissé le rythme en matière de course à pied. J'en fais moins et j'ai bien ralentit ma cadence. Aujourd'hui, je me rends compte que courir dans les rues de Washington, notre capitale fédérale, n'est pas une partie de plaisir.

Je dois m'arrêter aux feux de circulation, attendre patiemment pour traverser et accepter ces arrêts à tout bout de champ. En vieillissant, je deviens plus difficile et préfère d'avantage de continuité, c'est pourquoi ce style de course à pied au coup-par-coup ne me convient plus tellement.

Heureusement qu’après toute cette traversée d'obstacles je peux courir de façon ininterrompue autour de la Maison Blanche ou sur l'esplanade avoisinante, mais il faut quand même faire l'effort d'y arriver. D'accord, je vais m'y faire, car après tout, cette course en milieu urbain ne m'arrive plus aujourd'hui qu'une ou deux semaines par an !