vendredi, avril 30, 2021

Prendrais-tu un pot avec ton président ?

Une bonne façon d'évaluer nos relations avec quelqu'un est de se poser la question: « Aimerais-je prendre un pot ou partager un repas avec untel ? » 

Cette question implique une élément d'affinité ou un aspect social et exclut les gens qui nous répugnent, sont asociaux, assez distants ou encore intimidants. 

Par exemple, parmi les présidents américains sous l’administration desquels j'ai vécus, je pense que je pourrais prendre une bière avec Biden et bien apprécier l'expérience. Quand aux autres présidents américains, le prochain auquel je pourrais penser serait George W. Bush, encore que je le considère comme un criminel de guerre et assez bête. 

Barack Obama arriverait en troisième position même si, peut-être à cause de mon âge et de ses discours parfaits, de son esprit un peu trop technocrate et pas assez pragmatiques, nous n’aurions pas grand-chose à nous raconter.

Ronald Reagan arriverait en quatrième position assez loin derrière, puis Bill Clinton (je n'ai jamais aimé ce type), George H.W. Bush (le père) pourrait suivrait et le pauvre Jimmy Carter fermerait la liste. 

Et Trump, alors ? 

Juste, j’avais totalement oublie cet idiot, Je suppose qu’il est tout à fait oubliable et en plus il ne bois pas une goutte d’alcool ! 

Et vous, quelle serait dans ce même contexte votre liste de classement avec vos différents chef d'États ?

jeudi, avril 29, 2021

Ce qui a rendu la pandémie supportable aux États-Unis

Le grand cauchemar américain a commencé le 8 novembre 2016, quand une majorité d’imbéciles sont tombés sous le charme de la harangue colorée, raciste et nationaliste de Donald Trump, faisant de lui le président des États-Unis. 

À l'époque, j'avais déjà vu venir la tentative de coup d'État du 6 juin 2021, par Trump et ses acolytes pour renverser notre démocratie. Pendant plus de quatre ans, nous avons dû subir ce dangereux dirigeant, dont le but était de devenir un autre Hitler, Franco, Pol Pot ou Poutine. 

La vie était soudainement devenue insupportable, voire carrément effrayante. C’est pourquoi quand au début mars 2020, la Covid-19 été classée pandémie, ce n'était qu'une souffrance supplémentaire à supporter avec celle que nous apportait Trump. 

La libération de cet affreux fardeau a commencé le 3 novembre 2020 lorsque Biden a été élu et ce n'est qu'après qu’il soit devenu président que nous avons été enfin rassurés que Trump finirait pas partir, lui le responsable de 360 000 décès dus à la pandémie. 

Après cela, les vaccinations ont commencé sérieusement, le coup de juin déjoué, et nous avons aperçu le début de la fin de cette pandémie. 

Cela dit, il faut reconnaître que l'anxiété causée par Trump à la Nation toute entière, a largement éclipsé les effets de cette pandémie, malgré toutes les victimes que celle-ci a créée et toutes les souffrances qu'elle a pu occasionner.

mercredi, avril 28, 2021

Ah ! Garder le contact ...

En ces temps de pandémie, nous avons tendance à cocooner et la communication, les commérages et autres formes d'interaction avec voisins, famille et amis ont tendance à dégringoler en quantité et qualité. 

Bien sûr, communiquer est toujours difficile, mais cela s'aggrave encore quand notre vie sociale se transforme comme elle l'a fait au cours des treize derniers mois. 

Il n’est pas rare que je sois plus informé que mes amis et ma famille en France au sujet des événements qui se déroulent là-bas, et ainsi c’est moi, qui les tiens souvent au courant de se qui se passe chez eux ! Je dois être un maniaque de l'information ou anormalement curieux, ou même seulement capable de mettre mon nez dans les affaires des autres ... 

Appelez ça comme vous voulez mais je n’en sais jamais assez. Au bout du compte, cette horrible pandémie nous a tous plus ou moins engourdit et il faut se faire violence prendre le téléphone, écrire une note à la main ou envoyer un message électronique à ceux qui comptent dans nos vies ... 

mardi, avril 27, 2021

Performance physique au fil des ans …

Je suis fasciné par l’observation et la mesure de la baisse des performances physiques liés au vieillissement et alors que je regardais récemment les mesures de VO2max, j’étais assez consterné de voir que la plupart des tables s'arrêtaient à 60 ou 65 ans. 

Alors que doivent faire les personnes plus âgées ? Sont-elles tout simplement mises hors-jeu ? C'est difficile à accepter, c’est pourquoi j'ai creusé un peu plus profondément et j'ai trouvé ce graphique sur le site Internet de Crossfit qui ose montrer ce qui se passe jusqu'à 80 ans ! 

Je suppose qu'après cela, il est temps d'arrêter et de mourir, ou quelque chose dans ce genre. Inutile de dire que je n’aime pas ça du tout et que je prévois tout faire pour changer cette façon de voire les choses. 

Vous trouverez ici deux tableaux. Le premier est un graphique qui parle de lui-même. Laissez-moi vous suggérer de l'agrandir, de l'imprimer et de l'afficher dans votre salle de bain ou votre bureau, afin que vous puissiez le consulter chaque jour et en profiter pour vous remonter le moral ! 

Le deuxième tableau tente de décomposer diverses activités physiques et de montrer leurs pertes respectives au fil du temps. Seule ma « force légère » est encore bonne, ce qui semble logique, et alors qu’à mon âge (73 ans) elle n’a baissé que de 34%, elle devrait s’aplatir lamentablement (- 46%) dans juste 7 ans.

Je suis maintenant tellement déprimé que je retourne me coucher !

lundi, avril 26, 2021

Solution dans les conteneurs !

J’ai toujours admiré ces petites maisons construites à partir de conteneurs en acier. Je pense que cette boîte en métal est une structure suffisamment solide pour être transformée en habitation. 

Si j'étais plus jeune et que je démarrais dans la vie, j'envisagerais certainement ce genre de solution pour ma première habitation. 

En fait, des milliers de conteneurs maritimes en acier arrivent chaque année dans les ports de la côte Pacifique en provenance de Chine et y sont abandonnés. Leur disponibilité a créée ce que l'on appelle aujourd'hui « cargotecture », c'est-à-dire la conversion de ces conteneurs rectangulaires en bureaux, commerces et espaces résidentiels. 

C’est ainsi que nous avons aujourd’hui d’anciens conteneurs utilisés dans la construction de maisons familiales et de logements accessoires. Une petite entreprise de Salt Lake City appelée Little City propose par exemple des conteneurs d'expédition rénovés pour bureaux. 

Mais les empiler sur un autant d’étages pour en faire un immeuble résidentiel est du jamais vu. J'ai découvert ca hier soir en regardant les informations et j'ai appris qu'un complexe d'appartements de six étages, comprenant 83 appartements faits de studios et d’appartements d’une ou deux chambres est en cours de construction à Salt Lake City et sera disponible à la location dès cet été.

Comme de nombreuses autres régions métropolitaines, la vallée de Salt Lake fait face à une grave pénurie de logements et, par conséquent, à une flambée des prix locatifs. Avec un bois devenu tres cher et la pénurie d’autre matériaux en tous genres, les promoteurs chargés du projet affirment qu’utiliser ces conteneurs permettra aux locataires d'économiser des centaines de dollars chaque mois. 

Par exemple, le loyer mensuel d’un appartement de deux chambres à coucher se monterai à 950 dollars, un prix introuvable en Utah pour un logement tout neuf. La conception du projet a vu le jour en 2017 et les fondations étaient creusées début 2020. 

Les conteneurs en acier sont extrêmement robustes et résistent parfaitement aux tremblements de terre. Eco Box Fabricators est le maître d’œuvre et son propriétaire, Rod Newman, a déclaré qu'il avait été inspiré par des projets similaires qui se sont fait à Amsterdam, et espère que le sien permettra de repenser la façon dont les logements abordables sont construits. 

C’est agréable et rassurant de voir ce genre d’innovation !

dimanche, avril 25, 2021

En quête de l’âme sœur

La version anglaise de Wikipédia dit que « L’âme sœur est une personne avec laquelle on a un sentiment d'affinité profonde ou naturelle. Cela peut impliquer la similitude, l'amour, la romance, les relations platoniques, le confort, l'intimité, la sexualité, l'activité sexuelle, la spiritualité, la compatibilité et la confiance. » 

Au fond, cette définition, en essayant de tout couvrir, ne me dit pas grand-chose de très clair. Il me semble que, même si je devine intuitivement quelle est sa signification, j'ai beaucoup de mal à l’exprimer. 

C'est quelque chose d’insaisissable ; un peu comme le Tao de Lao Tzu, le nom qui ne peut être pas être prononcé, expliqué ou défini, selon le Tao Te Ching. 

En d'autres termes, le concept de l’âme sœur est une situation en harmonie parfaite avec l'ordre naturel. 

Ce genre de quête m'a toujours rendu perplexe ; comment repérer l’âme sœur et être certain que c’est la bonne ?

samedi, avril 24, 2021

Tondre à l'électrique

D'après ce que j'ai pu apprendre, les tondeuses à essence avec leur petits moteurs à explosion polluent énormément ! 

Ainsi, il semblerait que faire fonctionner une tondeuse à gazon à essence pendant une heure produit l'équivalent en pollution atmosphérique de conduire une voiture sur plus de 300 kilomètres pour une voiture moyenne américaine et 150 pour une voiture européenne. 

Je ne parle ici que de moteurs à 4-temps, les 2-temps sont bien pires ! Cette pollution a un impact sur notre santé, et particulièrement nos poumons et notre système cardiovasculaire, sans oublier, bien sûr, tout le CO2 qui est rejeté dans l'atmosphère. 

L’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) estime également que les tondeuses à gazon contribuent à elles seules à 5% de la pollution atmosphérique totale dans le pays ! 

C'est une excellente raison pour que j’envisage de passer à une tondeuse électrique et de faire un petit effort pour sauver notre planète. Pour remplacer mon coupe-bordure 2-temps, j'avais déjà acheté une version électrique il y a quelques années, qui elle fonctionne très bien. 

Maintenant, je vais devoir me débarrasser de ma vieille tondeuse Honda. Dois-je la donner à un organisation caritative ou le mettre complètement hors service ? Il me semble que cette dernière option est la seule solution intelligente ...

vendredi, avril 23, 2021

Temps de réparer les skis !

Bien que je ne rajeunisse pas, j’ai enfin décidé de prendre enfin soin correctement de mes skis et de ceux des membres de ma famille qui pratiquent encore ce sport. 

Toutes ces années, j'ai été particulièrement négligeant pour m'occuper de l’état et de l’entretien de mes skis, et malheureusement je ne me suis jamais bien équipée pour me permettre de rendre justice à mes efforts de réparation et préparation. 

Maintenant que mes virages sont comptés, j'ai quand même décidé d’agir vite. Non pas que l’équipement d’entretien des ski soit bon marché, ce n’est pas le cas, mais peut-être parce que je commence à réaliser qu’une paire de planches fraîchement réparée et bien préparée peut être un atout pour compenser ma diminution d’énergie musculaire. 

D'une part, mes besoins sont simples et facilement satisfaits. J'ai besoin d'une semelle plate et de carres bien affûtées. Je ne fais pas de compétition, donc je ne me soucie pas trop de biseauter mes carres à un degré de perfection optimum ou d'avoir la texture de semelle parfaite qui m'aidera à battre mes concurrents.

Pourtant, des goûts simples exigent un équipement décent et je suis en train de me procurer ce minimum de matériel nécessaire pendant que cette pulsion salutaire et bien intentionnée est à l’ordre du jour. Plus tard, si vous êtes gentils, je vous montrerai peut-être ce qu'il y a dans mon panier !

jeudi, avril 22, 2021

Aujourd'hui, Jour de la Terre, et alors ?

D'abord, si quelqu'un me demande si je me sens d’avantage américain ou français, après 44 ans loin de mon pays d'origine, je réponds sans aucune hésitation : « Ni l'un ni l'autre! Ma patrie est la planète Terre. Je suis terrien avant d’appartenir à tout autre pays ». 

C’est bien ça, je me sens citoyen du monde et c'est aujourd'hui la seule fete nationale que je reconnaisse et célèbre de tout mon cœur au cours de l'année. 

Cela dit, comment bien célébrer ce Jour de la Terre ? En faisant le bilan, je pense, de ce que j’ai fait et de tout ce qu’il me reste à faire, pour rendre justice à notre belle planète bleue. Tout d'abord, j'essaie de garder mon empreinte carbone aussi petite que possible, d'éviter de polluer quand je peux et quand je m’en souviens et de conduire mon auto avec parcimonie. 

Il y a un an et demi, j'ai placé des panneaux solaires sur mon toit et en un an, d'avril 2020 à mars 2021, ils ont produit 4 353 Kwh électricité contre seulement 2 000 dépensés ! Je prévois de remplacer ma vieille voiture ainsi que ma tondeuse à gazon par des électriques, mais j'ai encore beaucoup de pain sur la planche pour bien chauffer notre maison. 

Comme la plupart de mes voisins, nous utilisons le gaz naturel, car il est bon marché et pratique. Je sais, quand j'ai construit ma maison il y a plusieurs années, j'aurais dû opter pour la géothermie mais comme il n'y a pratiquement pas de demande pour celle-ci là où je vis, je n'ai pas eu le courage de faire le saut ! 

La pandémie a stoppé nos voyages et nous a surtout empêchés de voler et nous n'avons pas encore de plans spécifiques concernant nos voyages futurs, sauf que nous pouvons voir qu'il pourrait y aura moins de voyages aériens dans ceux-ci. 

Bien sûr, je continue de croire que l’humanité doit prendre des mesures radical pour lutter contre la surpopulation et je continuerai à travailler pour atteindre cet objectif et apporter toute la contribution dont je suis capable. 

Donc, comme vous pouvez le voir, nous avons encore un sacré long chemin à parcourir afin d’honorer notre merveilleuse planète comme elle le mérite.

mercredi, avril 21, 2021

Plus de fondue à Park City ?

Autrefois, tout ce qui venait des Alpes évoquait une certaine mystique et un cachet for désirable dans l'Amérique toute entière. 

Adolph Imboden, tout comme moi, a profité de cette perception pour venir y faire carrière. En 47 ans, le restaurant suisse Adoph était devenu une institution à Park City proposant des fondues ainsi que des wienerschnitzel et des roesti de son pays natal.

En fait, Adolph, qui a maintenant 78 ans, a mis les pieds à Park City en 1971 pour travailler pour la station de ski de Park City en tant que chef de ses services de restauration. 

En 1974, il s’est mis à son propre compte, a ouvert le restaurant qui portait son nom et pendant près de cinq décennies et trois emplacements plus tard, en a fait un sanctuaire non seulement pour la fondue, mais aussi pour le ski de compétition et ses champions. 

À l'intérieur de son établissement, les murs sont couverts de photos de coureurs de ski nationaux et internationaux ainsi que de célébrités qui s’y sont restaurées. Il y a des photographies autographiées de stars du ski comme les frères Mahre, Hermann Maier, Bode Miller, jusqu’à Ted Ligety, l’enfant du pays. 

Adolf n’était pas un francophile, et on ne trouvait pas dans son restaurant de photos de skieurs français. Cela allait jusqu’au drapeau tricolore qui était curieusement absent de l’extérieur de son établissement, où flottaient toutes les autres couleurs représentant l’essentiel du ski alpin. 

Début avril, n’ayant pu renouveler son bail, Imboden avait annoncé que le restaurant fermerait à la fin du mois, mettant fin à des décennies qui reflétaient largement la montée en puissance de Park City en tant que station de ski renommée. 

En plus de faire un peu de travail de traiteur à l'avenir, Adolph compte skier et passer plus de temps dans sa Suisse adorée. 

Auf Wiedersehen!

mardi, avril 20, 2021

Bulletin de note Covid-19, après 13 mois

Plus d'un an après le que le monde eut été confiné, les pays du monde ont démontrés leurs écarts en matière de performance face à la pandémie. 

Les chiffres ci-contre datent d'hier et proviennent d'une source dont la réputation n’est plus à faire, le Johns Hopkins Coronavirus Resource Center (CRC), qui fournit les données du Covid-19 constamment mises à jour accompagnées de commentaires d'experts. Le CRC recueille et analyse les données disponibles concernant les décès, les tests, les hospitalisations et les vaccinations pour aider le public, ses dirigeants et les professionnels de santé du monde entier à faire face à la pandémie. 

Bien que les chiffres que vous trouverez ici parlent d’eux-mêmes, j’aimerais ajouter quelques commentaires personnels. Si l'on regarde d'abord les décès par tête d’habitant, trois pays, le Brésil, le Royaume-Uni et les États-Unis, montrent ce qui se passe avec des dirigeants incompétents (Bolsenaro, Johnson et Trump) et donc incapables de prévenir un nombre énorme et inutile de décès. 

Certains pays comme la France ou l'Allemagne auraient pu faire beaucoup mieux aussi. Ce qui continue d'être remarquable, c'est que le Canada, pays qui partage notre culture, ne compte que 36% de nos nombreuses victimes, ce qui donne à penser que plus de 360 ​​000 décès auraient pu être évités aux États-Unis. 

Plus frappant encore, la Norvège ne représente que 6% des décès par tête d’habitant en Suède. Bien sûr, on a le droit de se méfier des chiffres fournis par la Chine et la Russie, mais Taïwan a été en mesure de contrôler la pandémie à un point tel que ses performances doivent être soigneusement analysées et comprises afin de jeter les bases de bonnes pratiques à adopter lors la prochaine pandémie. 

L'autre tableau montre les débuts difficiles des efforts de vaccination à travers le monde. 

Les petits pays comme Israël ont généralement fait mieux que les plus grands, mais grâce à Biden, qui a pris le taureau par les cornes, les États-Unis se débrouillent assez bien tandis que le reste du monde, y compris la Norvège, patine et n'a pas pu s'organiser assez vite et vacciner ses gens comme cela aurait du être le cas. 

Une autre belle opportunité de définir de « meilleures pratiques » dans ce domaine ! 

En terminant, je ne suis pas surpris de voir que la plupart des nations au bas de l’échelle et leurs dirigeants ne veulent pas trop voir exposer ces statistiques plutôt embarrassantes ...

lundi, avril 19, 2021

Les dangers des vols gratuits

Ayant beaucoup volé pendant une grande partie de ma vie et travaillé comme mécanicien sur avion pendant un an et demi, j'ai toujours été fasciné par les histoires de passagers clandestins, suffisamment désespérés pour prendre l'énorme risque de se cacher dans un train d'atterrissage, afin d'atteindre la destination de leurs rêves gratuitement, ou sans avoir à payer les services d'un passeur. 

Un article paru dans le numéro du 15 avril du journal The Guardian (en anglais), par Sirin Kale, explique longuement les terribles conséquences associées à ce genre de tentative. Je veux juste récapituler certains des points de cet article qui m'ont le plus touché. 

D'abord, cette pratique de passage clandestin aéronautique à débuté à Cuba, pays qui compte neuf cas recensés depuis 1947. Là encore, son origine est liée au désespoir, à la persécution ou à une abjecte pauvreté. 

Le fait de se cacher à l'intérieur de la soute du train d’atterrissage d'un avion de ligne pose en effet de gros problèmes. Selon la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, de 1947 à février 2020, il y a eu 128 incidents de ce type, tous sauf un, impliquant des hommes, dans lesquels plus de 75% des passagers on trouvés la mort. 

Celle-ci peut prendre différentes formes ; le passager clandestin peut tomber de l'avion au décollage, en ne s'accrochant pas suffisamment bien à la soute, ou en ne pouvant pas résister au effets du vent et des turbulences intenses, ainsi que du bruit insuportable rencontrés lors du décollage. 

Si l'individu survit à tout cela, il peut alors être alors écrasé par le train d'atterrissage au moment où celui-ci se rétracte et se replie à l'intérieur de sa soute. 

Si tout se passe bien, il reste des problèmes encore bien plus graves. Environ 25 minutes après le décollage, la plupart des avions atteignent une altitude de croisière de 10 000 mètres, où la température extérieure chute autour de -54 degrés qui peut être ramenée à -34 une fois les trappes fermées et avec la faible chaleur dissipée par les conduites hydrauliques traversant l’espace, mais suffisamment froide pour causer une hypothermie mortelle. 

Ensuite, il y le manque d’oxygène lié à la faible pression atmosphérique en haute altitude qui n’est que le quart de ce qui existe au niveau de la mer, rendant la respiration quasi-impossible, entraînant hypoxie et mort cérébrale. Il existe également un risque de décompression dangereuse, avec formation de bulles de gaz dans tout le corps, entraînant aussi une foule de problèmes pouvant être mortels. 

Mais ce n’est pas tout, si nos passagers clandestins survivent à la majeure partie du voyage, ils seront inconscients au moment où l’avion commencera sa descente. Ainsi, lorsque les trappes s’ouvrent et le train d’atterrissage sort lors de l’approche finale, à moins de dix kilomètres de la piste, le passager clandestin souvent inconcient, tombera probablement de sa cachette à des centaines de mètres plus bas. 

Dans l'article du Guardian, Stephen Veronneau, un expert mondial sur cette forme de passage clandestin, aurait déclaré: « La température interne de ces gens peut tomber jusqu’à 27 degrés ou même plus bas, contre 36,1 à 37,2 normalement.»

« À l'atterrissage, un réchauffement progressif se produit, ainsi qu'une ré-oxygénation. Si l'individu n’est pas tombé et a eu la chance d'éviter des lésions cérébrales ou la mort par hypoxie et hypothermie, un arrêt cardiaque ou une défaillance lors du réchauffement, ou des complications graves de la décompression neurovasculaire, une récupération progressive de la conscience peu alors se produire. » 

Cette théorie d'hibernation est assez étonnante, mais lorsqu'une personne est presque gelée, ses besoins en oxygène et en énergie diminuent, ce qui la rend moins vulnérable aux lésions cérébrales induites par l'hypoxie. Lorsque la personne est progressivement réchauffée, elle se réveille, comme si elle venait de faire un rêve agité. 

Cela semble être le seul élément positif lié à cette forme de voyage gratuit. Quant à moi, je compte plus que jamais acheter un billet la prochaine fois que je reprends l’avion !

dimanche, avril 18, 2021

Cafard de fin de saison de ski ?

Cela fait déjà une semaine entière sans que j’ai mis les pieds sur mes skis et je suis étonné de pouvoir durer si longtemps sans souffrir d’une douleur aiguë et prolongée. D’accord, j’ai bien skié cette saison et la qualité de mes activités sur neige aura sans doute été parmi la meilleure et la plus diversifiée que je n’ai jamais ressentie.

Vendredi, je me suis surpris à regarder les sites internet d'Alta et de Snowbird, ces stations de ski voisines qui sont encore ouvertes, et je me suis demandé « Pourquoi pas ? » même si je m’étais promis qu'après le 11 avril, j'allais tout simplement arrêter le ski d’un coup, sans plus y penser, jusqu'à ce que je répare, affûte et farte les skis de la famille au cours de l’été, et que je rechausse en novembre prochain. 

En fait, je pense que cette dépendance est souvent difficile à surmonter, surtout après les abondantes chutes de neige qui nous immobilisés la semaine dernière, quand je vois que nous avons encore assez de neige à Park City pour durer jusqu'au 1er mai, ou quand je reçois des courriels m'exhortant d’acheter les forfaits pour l’hiver prochain. 

Que faire ? 

Évidemment, la réponse tarde à venir car je suis encore un peu déprimé et paralysé dans ma réponse, et ça doit être le résultat de vivre plus d'un an sous le régime terroriste de la Covid-19 ...

samedi, avril 17, 2021

Un travail pour moi ?

Appelez-moi naïf ou inculte si vous voulez, mais je n'avais jamais entendu parler d'un Death Dula (Doula de la mort) jusqu'à hier matin, quand c’est devenu le sujet de la journée sur NPR, la radio nationale américaine. 

Aussi appelée thana doula or sage-femme de la mort, la doula de la mort est une personne qui assiste dans tout ce qui touche à la fin de vie, tout comme une sage-femme aide à l’accouchement d’un nouveau né. Une idée qui, à mon avis, rempli un besoin profond. 

Ce rôle peut compléter voire même aller au-delà des soins palliatifs traditionnels, car les doulas peuvent s’occuper d’une large variété de fonctions, comme planifier la mort tout en fournissant un soutien spirituel et psychologique et inclure en même temps une assistance logistique pour les services funéraires. 

À l’heure actuelle, contrairement aux sages-femmes, il n’existe pas d’organisation nationale aux États-Unis qui réglemente cette profession, c’est donc un peu le grand n’importe quoi. 

Seules quelques mesures ont été prises çà et là pour organiser cette activité, comme celles introduites par la sénatrice de l'État de l'Oregon, Vicki Walker, qui a proposé une législation visant à réglementer les doulas de la mort en 2009. 

Sa loi exige que ces doulas soient autorisées. par le conseil mortuaire et des cimetière de l'Oregon. Aujourd’hui, il semblerai que la plupart des doulas soient des bénévoles qui offrent leurs services par pure bonté, mais ce n’est pas tout à fait clair et la source de financement de cette activité est reste grande partie invisible. 

Devrais-je envisager ce genre de travail ? Peut-être pendant les mois d'été, mais m’y mettre à l'année pourrait m’écarter du ski pour toujours !

vendredi, avril 16, 2021

Prendre ses chaussures quand on est pressé

Tôt hier-matin, j'ai dû emmener mon voisin Rich à sa coloscopie dans l'une des cliniques de Park City. Après l'avoir déposé, je suis rentré à la maison pour prendre le petit-déjeuner et j'ai presque oublié que je devais le reprendre, une fois la procédure terminée. 

La clinique m'a appelé et j'ai dû me dépêcher pour le récupérer à temps. J'ai attrapé une paire de chaussures en vitesse avant de sauter dans mon auto et d’aller le chercher. Quand je suis arrivé, je suis sorti de la voiture et j'ai senti que quelque chose n'allait pas bien dans ma façon de marcher. 

En regardant mes pieds, j'ai réalisé que j'avais un sabot Dansko avec sa très haute semelle dans un pied, et une chaussure Timberland dans l'autre ! Je suis quand mème entré dans la réception de la clinique pour récupérer mon voisin et à mon grand soulagement, personne n'a rien remarqué. 

Cela m'a rappelé un incident similaire qui m'est arrivé lorsque je m’étais rendu au Salon des Sports d’Hiver de Tokyo en 1994. Quand j’ai quitté la maison, j'ai attrapé une paire de mocassins que j’ai fourré dans ma valise (je voyageais toujours avec des chaussures de sport), 

Le lendemain, alors que je m'habillais et que je me préparais pour aller au salon, je me suis rendu compte en déballant que j'avais 2 mocassins différents ... 

Heureusement. l'un était pour le pied droit, l'autre pour le gauche et tous deux étaient noirs. J'ai juste eu à enlever les petits pompons sur l'un des deux pour qu’il ressemble un peu mieux à son homologue. Je m'en suis également bien tiré ce jour là, et je pense que personne n'a rien remarqué. 

Même si je sais qu’on ne dit jamais deux sans trois, à partir de maintenant, j'essaierai de faire un plus attention pour éviter ce genre d’incident !

jeudi, avril 15, 2021

Chute de neige inattendue

Hier, nous devions avoir de la neige, peut-être une chute qui blanchirait juste un peu les champs, comme on en a souvent en avril, avec une très faible accumulation, mais quand il s’est mit à neiger ce matin-là, cela ne s'est jamais arrêté. 

Les routes sont devenues si mauvaises que j'ai dû conduire ma femme à son rendez-vous chez le médecin, l'après-midi, et lorsque j'ai utilisé ma fraise à neige pour la deuxième fois de la journée, nous avions reçu plus de 30 cm de neige ! 

Il faut dire que je n’étais pas préparée du tout pour cette tempête de neige. J'avais vidangé l'essence de la fraise et rangé mes pelles. J'aurais dû être juste un peu plus malin. À Park City, l'hiver n'est pas fini avant le début mai. 

Où avais-je donc la tête ?

mercredi, avril 14, 2021

Quand le changement s'accélère

L'autre jour, alors que je bavardais avec un autre expatrié français, nous déplorions le fait qu'il soit devenu de plus en plus difficile de bien se comprendre quand nous communiquons avec nos anciens copains qui sont restés en France. 

En quatre ou cinq décennies, tellement de changements ont fait tant ravages que plus rien n’est pareil, même si Covid-19 pourrait constituer un élément unifiant, du fait que nous partageons tous cette pandémie partout dans le monde et devons tous vivre avec.

Pourtant, dans nos vies, comme le disait si bien Héraclite, le changement est la seule constante, et il n’y a rien de mieux que d’être un expatrié pour s’en rendre compte et apprécier à quel point le changement noie nos vie et nos souvenirs. 

Depuis 44 ans que je vis hors de France, j’ai vu mon ancien pays d’origine, sa langue, sa culture changer progressivement tandis que les États-Unis et Park City ont tout autant changés de leur coté et que moi, je continue de changer tous les jours. 

Il n’est donc pas étonnant que dans cette tempête de changements qui ébranle nos vies, beaucoup perdent leurs repères et aspirent à un retour au « bon vieux temps » quand les choses semblaient certaines, familières et confortables, mais en fait pas vraiment. Bien sûr, avec 7,8 millions d'humains sur terre, bien plus qu’auparavant nous sommes submergés par toutes les nouvelles idées, inventions et miracles modernes. 

La recherche est également beaucoup mieux organisée et accumule connaissances et performances à un rythme sans précédent, et tous ces facteurs placent le changement sur une trajectoire exponentielle en flèche vers le haut et nous ferions mieux de bien attacher nos ceintures pour tenter de suivre ce tourbillon fou de changement que nous réserve notre avenir immédiat !

mardi, avril 13, 2021

Belle fin de saison

Ce dimanche, une belle saison de ski se terminait quand je faisais mes derniers virages à ski de 2020-21 dans la bonne soupe qui baignait le pied des pistes de Park City, à Canyon Village. 

C'était ma 117e journée de ski pour l'hiver (un record personnel !) et sans doute une de mes meilleures saisons depuis que je sais skier. 

Dans le contexte assez difficilu de Covid-19, j'ai dû me contenter d’un tout petit peu moins de dénivelé comparé à mes quatre meilleures hivers, sans doute à cause d'un système de réservations compliqué, d’une capacité réduite au niveau des remontées mécaniques et des queues souvent plus importantes qu’à l’accoutumée. 

Cela dit, globalement ma saison aura été excellente, sans blessures ou accidents, avec des tas de nouvelles pistes que j’ai encore pu découvrir pour la première fois, et de belles journées de poudreuses qui sont arrivées fin janvier. 

Je suis maintenant fin prêt pour l’an prochain qui verrra ma 69e saison d’hiver sur les planches et fera aussi sauter le plafond des 15 millions de mètres de dénivelé depuis que je skie. Bien entendu, il faudra que Dieu soit d'accord !

lundi, avril 12, 2021

Premier voyage autour du monde, 1ere partie

C'est le début d'une série marquant le 50e anniversaire de mon voyage en Australie pour y enseigner le ski et par revenir en bouclant pour la première fois le tour de la planète. 

Vers la fin de mon stage de formation de cinq semaines à Chamonix pour y passer mon « auxiliaire », j'avais dû entendre quelque part qu'Alexis Saudan, un des professeurs de l'ENSA, était à la recherche de moniteurs de ski pour l'accompagner en juin ou juillet à Mt. Buller, une station de ski australienne, située dans l'État du Victoria. 

Je ne me souviens plus comment j’ai eu connaissance de cette opportunité, mais j’ai immédiatement sauté sur l’occasion. 

Gérard, l'un de mes futurs coéquipiers dans cette aventure, lui-même nouveau professeur à l'ENSA, avait été sollicité par Saudan pour rejoindre son équipe. Du reste il s’en rappelle bien : « Comme je ne parlais pas un mot d'anglais, au départ j'étais un peu interrogatif. Alexis n'avait rassuré en me demandant d'apprendre la base et que sur place tout devrait bien se passer, sachant qu'un des objectif qu'il m'avait fixé était d’'entraîner les coureurs du Victoria Ski Association. » 

Marcel, un autre moniteur de ski qui venait justement de suivre le même stage que moi, se rappelle aussi qu’en cours de session, il avait apprit qu’Alexis recherchait des moniteurs pour enseigner en Australie. Marcel n'avais pas hésité « Je m'étais donc proposé pour ce job ! J’avais eu quelques entretiens avec Alexis....suivit par une confirmation peu après ». 

Quant à moi, je me demande encore comment j'ai entendu parler de ce job et comment j’ai postulé. La seule hypothèse que je retiens est que Maurice Jaun, le prof qui m’avait fait passer mon test d’anglais, avait du penser que je me débrouillais assez bien et en avait soufflé mot à Alexis. 

Je me souviens simplement qu’Edmond Denis, le directeur de l’école de ski d’Avoriaz, m’avait dit: « Tu n’es pas encore prêt à enseigner à l’étranger ! » mais j'avais simplement ignoré ce commentaire que je n’avais pas trouvé bien gentil, voire même un peu injustifié …

dimanche, avril 11, 2021

Se concentrer sur ce qui compte

Trop souvent, je ne suis pas assez vigilant et perds mon temps à des activités ou des projets qui ne sont vraiment pas importants pour moi et mes objectifs de vie. 

Pourtant, je continue obstinément dans ces poursuites infructueuses parce que cela semble satisfaire mes frustrations inachevées ou de vieilles obsessions qui n’ont plus raison d’être. 

Franchement, il m’est très difficile d’ignorer ces distractions et de passer à ce qui compte vraiment tant pour mon avenir que mon bien-être. 

Je suppose que je ne suis pas le seul à être la victime de ces impulsions rétrogrades – pas que cela puisse le justifier - et je dois apporter plus de discipline dans mes pensées et mes actions afin d'éliminer tous ces éléments triviaux. de ma vie !

samedi, avril 10, 2021

Pourquoi suis-je si fou du ski ?

Pour comprendre ma passion pour le ski, il faut comprendre les nombreux moments de ma vie où celle-ci a été terriblement frustré et réprimé qu'elle a développé un appétit refoulé qui s'est transformé en une véritable obsession dans ma tête. 

Voyez un peu les événements liés au ski qui ont émaillé ma vie : 

Petit, j'avais envie d'un bon matériel car je trouvais que les skis que mon père avait fabriqués pour moi n’allaient pas bien et que j’en avais honte, par rapport à ceux qu’avaient les autres enfants. 

Plus tard, mes parent m’ont quand même acheté de « vrais skis », des Durets, ce qui allait dans la bonne direction, mais en termes d'image, ceux-ci ne pouvaient pas tout à fait rivaliser avec les Rossignol 41, Soupless ou skis Dynamic des enfants d’hôteliers, beaucoup plus fortunés. 

Juste après cela, alors que je travaillais aux remontées mécaniques pendant les vacances scolaires, j'étais extrêmement envieux des gamins du ski club qui s'entraînaient avec du beau matériel, allant des skis, aux fuseaux et blousons à bandes stretch aux premières chaussures à crochets. 

Quand je me suis retrouvé pendant cinq ans, interne à Cluses, je ne pouvais non plus aller skier avec les quelques gars qui avaient le privilège de passer leur jeudi après-midi à skier pendant que je devais rester au Lycée. 

L'armée, elle-aussi, allait être une catastrophe pour moi et mes rêves de neige. Je me suis retrouvé près de Marseille, loin de ma montagne, ratant deux hivers de ski, et pour aggraver les choses, j’ignorais que si ma date d’incorporation était intervenue deux mois plus tôt, j’aurai eu la possibilité d'enseigner le ski aux pilotes à Méribel. 

Après cela, pendant cinq ans, les choses se sont beaucoup améliorées jusqu'à ce que ma recherche désespérée d'une carrière à l'année me chasse de mes montagnes à partir de 1974, vers des lieux où le ski n'était pas une option facile (Nevers et New York) et cet exil devait durer jusqu'en 1985. 

Pendant tout ce temps, je me suis toujours promis qu'un « jour », je skierais d’avantage et même beaucoup, « quand j'en aurais enfin la possibilité ». Ce jour-là, qui je suis heureux de dire que est enfin arrivé, est ce qui continue de me consommer aujourd’hui !

vendredi, avril 09, 2021

Que vaut le ski de printemps ?

Pendant des années, j'ai fermement cru que le ski de printemps était une merveilleuse opportunité de prolonger la saison, d'exposer facilement beaucoup plus de nouveaux skieurs au sport, aussi à moindre coût, et que son potentiel était largement sous-estimé.

Cela ne tenait bien évidemment pas compte d’une saison printanière qui se rétrécit progressivement à cause du réchauffement climatique et aussi à causes des conditions très variables, inhérentes à la fin de saison, qui passent d’une neige dure et glacée tôt le matin, à une neige presque parfaite et agréable entre 10 et 11 heures, et enfin une détérioration rapide qui affecte la glisse, les efforts que doivent faire les skieurs et leur conditions de sécurité en fin de séance. 

Bon,en suivant le soleil, il est possible de tirer 2 ou même 3 heures d’assez bon ski selon les cirsconstances.

En fait le ski de printemps tel que nous le connaissons et tel que nous nous le représentons est très volatile, varie énormément jour après jour et demande que toutes les conditions soient au rendez-vous (nuits assez froides, beau temps et températures modérément élevées). 

Bien sûr, il y a des exceptions, lorsqu'une tempête de neige rafraîchit les conditions et qu'une combinaison de ciel couvert et de températures froides maintiennent la magie de la poudreuse en vie pendant un jour ou deux, mais encore une fois, ces conditions sont toujours trop brèves et difficiles à saisir. 

Avec l’âge et une expérience bien plus profonde, j’en suis arrivé à la conclusion que le ski de printemps est bon pour bien bronzer, mais un peu trop limité pour faire du bon ski. 

Cela explique la baisse d’intérêt qui affecte le ski de printemps de nos jours ; le vélo, les activités nautiques, le golf et le jardinage sont autant de tentations trop difficiles à résister ... 

Du moins, c’est mon opinion de quatre sous en ce 9 avril!

jeudi, avril 08, 2021

Saison de ski : Le compte à rebours

Dans trois jours, notre saison de ski à Park City s'arrêtera brutalement. 

Le peu de neige que nous avions semble avoir bien tenu, jusqu’au dernier moment. 

En dépit de la pandémie et de tous ses problèmes qu’elle a provoqué, la saison aura été quand même bonne et j’ai maintenant hâte de passer à autre chose. 

Dieu merci pour le changement de saisons !

mercredi, avril 07, 2021

Apprendre à vivre

En plus d'apprendre aux jeunes à lire, à écrire et à savoir compter, nos écoles devrait aussi leur apprendre à vivre. Permettez-moi de vous expliquer là où je veux en venir. 

Pour autant que je sache, je ne crois pas qu'il y ait un seul pays sur terre dans lequel on apprend aux jeunes comment planifier leur vie personnelle, c’est à dire comment choisir un partenaire de vie plutôt que vivre seul, la responsabilité d'avoir des enfants ou les avantages de n'en avoir aucun, le coût du divorce, le défi que représente la vie de famille ou le fardeau d'une existence solitaire. 

C'est aussi vrai pour le choix d'une carrière qui plaît et qui a du sens et celui d'un endroit pour vivre qui soit convienne, tout fait tellement de sens !

Pourquoi l’humanité ignore-t-elle cela ? 

Réfléchissez-y et mettons-nous à discuter ce sujet si vital le plus tôt possible !

mardi, avril 06, 2021

Croyez-vous à la résurrection ?

Si je vous disais que Bill Gates, ce brillant entrepreneur qui est désormais un bienfaiteur de l'humanité, était décédé lundi, puis ressuscité ce matin, vous me diriez: « Arrête tes salades ; s'il est vivant aujourd'hui, c’est qu’il n'était pas vraiment mort lundi ! » 

En d’autres termes, cela ne passerait plus de nos jours, et on ferait tout pour trouver tout de suite un témoin de cet événement pour le moins incroyable, qu’on ne manquerait pas de triturer sous doutes les coutures pour voir si ce qu’il dit est vrai. 

J’amène ce sujet, parce qu’en fait, dimanche dernier c’était Pâques, la fête de la résurrection. En fait, la résurrection de Jésus a été relatée à travers les Évangiles, très longtemps après la crucifixion et la mort de celui-ci. L'Évangile de Marc remonte à environ 33-40 ans après les faits, Matthieu et Luc autour de 52 à 55 ans et Jean 67 à 75 ans après la crucifixion de Jésus-Christ. 

En cette ère du mouvement « Me-too », nous sommes toujours assez choqués lorsque les victimes de harcèlement sexuel attendent 20 ans pour se manifester, mais là nous d’encore plus de temps, ce qui rend le témoignage bien difficile à accepter ! 

En plus du fait que la provenance historique de ces Évangiles soit assez douteuse, aucun d'entre eux n'a été écrit par des témoins oculaires. Tout cela pour dire que quelques jours après la célébration de Pâques, un événement aussi essentiel à la chrétienne tout entière pourrait avoir été inventé de toutes pièces. 

Nous n'en n'avons certainement pas la preuve, mais nous n'avons pas non plus la preuve que ce miracle improbable s'est produit comme on le dit. Les seuls éléments tangibles dont nous disposons sont de délicieux œufs de Pâques en chocolat et un lapin de Pâques bien sympathique. 

Tout le reste pourrait très bien être un canular, des « fake-news » ou une avant-première d’anciennes théories de complot.

lundi, avril 05, 2021

Que faire à propos de la surpopulation ?

Ceux qui lisent régulièrement ce blog connaissent mon grand intérêt pour la surpopulation et son impact sur la pollution et le réchauffement climatique planétaire avec toutes les conséquences que cela comporte. 

Ceci, comme je le dis souvent, se voit pourtant comme le nez au milieu de la figure. Je ne préconise pas une annihilation totale du surplus d’humanité, mais d’abord une stabilisation avant d’œuvrer vers une réduction de notre population planétaire à un niveau durable. 

Pour que cela se produise, le problème doit d'abord être reconnu par nos autorités politiques et nous en sommes très loin, principalement pour des raisons liées à notre système capitalistes et au contrôle religieux. 

Cela dit, si nous continuons à ignorer cette situation et ne faisons rien pour la corriger, la Nature ne manquera pas d’intervenir et réglera tout cela par une éradication massive de la population humaine. 

On pourrait en voir quelques signes avant-coureurs dans la Covid-19, la montée du niveau des océans et toute autre catastrophe naturelle gigantesque. 

Il est certain que les choses pourraient commencer à changer pour le mieux si l'humanité prêtait un peu plus attention à ce qui affecte vraiment son monde naturel.


dimanche, avril 04, 2021

Aller plus vite à skis

Récemment, mon blog sur les positions « fantoches » de recherche de vitesse aura été le résultat de mes efforts d’optimisation de ma vitesse à skis alors que nous traversons une période chaude sans précédent en cette fin de saison de ski.

J’ai également profité de mes sorties de ski quotidiennes pour tester certaines hypothèses et ce sont autant d’observations factuelles que j’aimerais ajouter afin d’apporter plus de vitesse à mon sport favoris quand les températures élevées nous collent sur place. Voici mes plus récentes observations et conclusions : 

  • Neige: sa qualité neige joue un rôle énorme, de neige fondante et collante à une glace super-rapide, mais ces conditions ont le même impact sur tous les skieurs. Cela inclus également l'exposition de la piste (soleil, ombre, etc.) 
  • Skis: la semelle et les carres doivent être aussi bien préparées que possible. Ajouter une certaine texture à la semelle améliorera la glisse sur certaines neiges. Le fart, bien sûr, joue un rôle essentiel. Les skis plus longs glissent mieux que les courts et bien sûr, ils doivent être positionnés bien à plat sur la neige, placement géométrique souvent compromis par une position corporelle trop raide ou un manque d’écartement des pieds. 
  • Poids: joue un rôle énorme et correspond à la somme du poids du skieur et de son matériel. y compris les skis. Généralement, il est juste de dire qu’un skieur plus lourd se déplacera plus vite. 
  • Vêtements: l'idée est de pénétrer l'air de la manière la plus efficace possible et de minimiser les turbulences, de sorte qu'une combinaison de ski de vitesse fournira la meilleure tenue pour atteindre des vitesses maximales. Au niveau extrême du Kilomètre Lancé, un casque spécial et une guetre inférieurs à profil d’aile d’avion amélioreront l'aérodynamisme. 
  • Bâtons: peuvent engendrer d’énormes ralentissements car ils créent d’importantes turbulences. Des bâtons de descente galbés devraient performer beaucoup mieux que des bâtons traditionnels droits. 
  • Position du corps: les tests en soufflerie semblent montrer que la position de recherche de vitesse traditionnelle (« Œuf ») est la meilleure qui soit et que le positionnement précis des mains, bras et jambes a une grande influence sur la réduction des turbulences et sur la performance aérodynamique du skieur. À ma connaissance, rien de ce que j’ai entendu ne montre que la position « Comète » est plus performante que celle de l’œuf actuel utilisé par les coureurs alpins. 

Si j’ai omis quoi que ce soit, faites moi signe. Donc, pour être sûr, et pour être aérodynamiquement correct, vérifions tout ça et testons-le à la soufflerie Audi !


samedi, avril 03, 2021

C’est quoi la religion ?

Peut-être vous êtes-vous déjà posé cette question. 

Si je vous la posais aujourd’hui, vous pourriez dire : « C’est à propos de Dieu », ce à quoi je répondrais sans hésitation: « Pas du tout, c’est un outil de contrôle. » 

Depuis le début de l'humanité, la religion a tenté de répondre aux questions inexplicables et a enrégimenter les humains. 

Au début, il y avait des tas de dieux impliqués, mais au fil du temps, il a été estimé qu'une autorité suprême et incontestable était préférable à une pléthore de divinités, et avec la création de l'enfer, il y avait un formidable pouvoir de dissuasion pour ramener les humains qui s’étaient égarés en essayant de contourner les règles.


La religion est donc devenue l'outil de contrôle ultime et comme elle était alimentée par la foi et que la foi était le moyen autant pratique que magique de traiter toutes les explications et de fournir toutes preuves, elle a merveilleusement bien fonctionné jusqu'à ce que l'humanité se mette à découvrir, à apprendre et à s'éduquer. 

Aujourd’hui, alors que les religions commencent à se heurter à la résistance des esprits frondeurs, des penseurs critiques et à un public éduqué, celles-ci commencent à s’effriter en perdant leur pouvoir de contrôle absolu. 

Du moins, c’est ce je crois observer à propos des religions et des croyances qui s’y rattachent.

vendredi, avril 02, 2021

Enfin vaccinés !

À la fin du mois de mars, ma femme et moi avions reçu les deux doses du vaccin anti-Covid. 

Maintenant que nous nous sentons protégés, nous comprenons toujours qu'il y a une petite chance que nous puissions encore être porteurs du virus et contaminer d'autres personnes, ce qui veut dire que le port du masque en public continuera d'être une précaution nécessaire. 

Ce que nous ne savons pas avec certitude, c’est à quel moment nous atteindrons l’immunité collective aux États-Unis et dans le monde, car cela aura un influence énorme sur notre capacité à reprendre une vie normale et à voyager à l’étranger

Nous ne savons pas non plus combien de temps cette vaccination sera efficace et si des variantes supplémentaires pourraient lui faire perdre sa protection. 

Autant de questions encore sans réponse mais un brin de lumière au bout d'un long tunnel !


jeudi, avril 01, 2021

Dernière piste ?

Ça suffit ! après 68 saisons consécutives sur neige, du ski « pandémique », des réservations obligatoires quotidiennes et de la distanciation sociale sur les remontées mécaniques, je suis désormais prêt à jeter l’éponge et à me débarrasser de mes planches! 

J'en ai juste assez du ski, qui consomme mon temps si précieux surtout à remonter la pente par opposition à mes brèves glissades que j’aimais tant, et je suis maintenant prêt pour me tourner vers une activité plus ludique et plus efficace, comme marcher sur la plage, jouer à la pétanque ou regarder beaucoup de télé. 

Fini les forfaits à acheter, les skis à réparer et les gants qui tombent du télésiège quand on prend son téléphone ! Je ne veux plus regarder avec anxiété le ciel de novembre pour essayer d’y voir le peu de neige qui n’arrive jamais et nous fait si souvent défaut.

C’est simple, nous allons vendre notre maison à Park City, notre matériel de ski et déménager en Californie ou peut-être à Hawaï. 

Nous prévoyons d'acheter un petit bungalow en bord d'océan, d'y installer des panneaux solaires sur le toit, et d'acheter une Voltswagen propre et toute électrique pour enfin réduire notre empreinte carbone. 

On se retrouve sur la plage !