dimanche, mars 31, 2019

Une bonne initiative Européenne

Aujourd'hui, à peine trois semaines après l'Amérique, les Européens passent à l'heure d'été.

Comme la plupart d'entre nous, la plupart d'entre eux détestent ce rituel de remise à l'heure des pendules, mais contrairement à nous autres américains, ils pourraient peut-être voir un jet de lumière à travers le tunnel de cette pratique idiote.

Tant mieux pour eux, nous n'avons maintenant plus qu'à en faire autant !

L'Union européenne vient en effet d'accepter le principe de la fin de cette pratique imbécile et ce sera désormais au tour de ses citoyens de décider s'ils veulent la mettre en œuvre et choisir entre heure d’été et heure d'hiver.

Dans certains pays, comme la France, une majorité semble pencher vers une heure d’été permanente. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, rien ne changera avant 2021 !

samedi, mars 30, 2019

Brexit, May et moi

Il est assez difficile pour la plupart des gens de bien comprendre et pouvoir suivre, l’opéra de quatre sous que sert en ce moment au monde entier le gouvernement britannique.

La catastrophe s'est déclenchée quand David Cameron a décidé, pour des raisons purement politiques, d'organiser le référendum sur le Brexit. Les résultats étant à l'opposé de ce que Cameron attendait, il n'a pas d'autre choix que de démissionner.
Toute contente, semble-t-il, Theresa May a sauté dans le siège du Premier ministre, désireuse de mettre en œuvre le Brexit et d'en faire sa plus grande réussite, mais il s'est vite avéré qu'elle n'était probablement pas à la hauteur d'un travail dont personne ne voulait.

Bien trop têtue et une mauvaise communicatrice, Madame May n'avait surtout pas le sens de la vente requis pour convaincre une majorité des membres de son Parlement de la suivre, même si elle avait promis qu'elle extrairait un maximum de la communauté européenne.

Cette dernière n'avait pourtant aucune raison d’être excessivement généreuse avec elle.

Résultat, elle a bien plus promit qu’elle n'a pu délivrer. La morale de cette histoire est qu'un bon chef d'État doit avant tout être un vendeur chevronné avant d’être juste intelligent ou d'avoir derrière lui (elle) une longue carrière politique.

vendredi, mars 29, 2019

Plutôt tendance, les sardines !

Hier soir, je suis tombé sur un documentaire de la télévision française racontant la merveilleuse histoire de cet humble met, qu'est la sardine, et comment celles-ci sont devenues un aliment prisé, servit et apprécié à la fameuse Brasserie Lipp, à Paris, sans parler des versions millésimées et des boites de collection.

L’histoire, était merveilleusement bien racontée, intéressante et a bel et bien éveillé mon appétit au beau milieu de la soirée. Ce jour-là, nous avions fait nos courses et nous nous étions amplement approvisionnés en ... sardines (!) qui étaient en solde.

Le simple fait de regarder ce petit film a ré-ouvert nos horizons et a focalisé notre intérêt pour ce petit poisson qui a toujours été l'un de nos préférés et occupera désormais une place encore plus importante sur notre table !

jeudi, mars 28, 2019

Est-ce difficile d'être positif ?

En fait ça dépend. C'est vrai, cela dépend de beaucoup de facteurs.

Si l'on est en bonne santé, riche et socialement heureux, il est assez facile de faire partie du club des gens « positifs ». Mais si un de ces importants éléments manque ou va mal, rester positif devient beaucoup plus difficile. Parfois, cela peut finir par être une impossibilité totale.

C'est donc une question de degré. Si j'essaie de me raconter à tous que je suis une personne positive, je n'ai pas beaucoup de mérite à cause de mes circonstances.

J'ai un très bon copain qui a eu un très grave accident de ski il y a presque une décennie de cela, qui l'a laissé tétraplégique et qui est pourtant la personne la plus positive que j'ai jamais connue.

Aujourd'hui, en dépit de ses énormes difficultés, son optimisme est resté intact. Comparé au sien, mon enthousiasme pour la vie a encore de gros progrès à faire !

mercredi, mars 27, 2019

Une technique de ski en constante évolution

Il semble que la technique de ski ne cesse de changer avec l'équipement que nous utilisons, l'évolution de nos goûts et de nos aptitudes au fil du temps, en fonction de la montagne et du terrain que nous préférons et sur lesquels nous évoluons.

Et bien sûr, cela change aussi à cause de touts les phénomènes de modes qui caractérisent la culture du ski. À titre d’exemple, le « carving » est une de ces tendances dont on parle beaucoup trop, même si elle ne constitue par une solution globale pour l'ensemble de la pratique du ski.

Tout cela signifie que les paramètres ci-dessus ont une influence constante sur les besoins du skieur et qu'il n'existe pas une seule vérité, simple et universelle. La technique du ski est en fait un assortiment de principes aussi difficiles à déchiffrer qu’à naviguer.

Mon ski a beaucoup évolué, mes objectifs ont autant changés, mes pistes préférées ne sont plus tout à fait les mêmes qu’il y a des décennies, alors voilà, la technique du ski est vraiment une cible qui ne cesse de bouger !

mardi, mars 26, 2019

Le cycle de lavage Muller est terminé !

Certains cycles de lavage sont plus longs que d'autres et celui-ci a pris 22 mois !

Le linge est désormais sorti de la machine à laver le linge de marque « Muller », mais n'a pas l'air d’être immaculé comme on serait en droit d'attendre, après avoir prit connaissance d'un résumé de quatre pages (appelons cela un mouchoir), préparé par Mr. Barr, le blanchisseur.

Il est donc encore tôt pour de déterminer ce qui ne va pas, sinon il va peut-être falloir penser à foutre tout le linge en l'air. Cela semble en tout cas très difficile à décider sans qu'il y ait le moindre doute.
La machine à laver Muller a pourtant une excellente réputation ; elle est parfaitement silencieuse et ne vibre pas. La qualité du lavage devrait être resplendissante, mais ce n’était évidemment pas le cas, même si d’autres ont déclaré que le résultat était tout à fait propre et qu’il était temps de ranger le tout dans le placard.

Bill Barr aura-t-il la probité d’étendre tout ce linge sur le fil, en plein air, afin que chacun puisse le voir de près et inspecter tout ça ? Peut-être que cela pourrait mettre au grand jour certaines taches ou certaines traînées qui gâcheraient tout ?

En tout état de cause, je soupçonne toujours que Mr. Barr n'a pas vraiment envie de nous voir inspecter ce linge trop attentivement, et que son patron va vouloir remettre le tout dans le placard à linge, bien à l'abri des regards indiscrets et malveillants ...

lundi, mars 25, 2019

Le problème avec l’enseignement du ski ...

... c'est précisément la façon dont il est enseigné.

Laissez-moi vous expliquer; chaque fois que je vois un moniteur de ski et son élève arrêtés en bordure de piste, je constate que le professionnel consacre beaucoup trop de son temps et de ses ressources à expliquer comment les choses se passent lorsque tous les deux se tiennent comme deux statues sur la neige.

Le prof de ski parle de presque tout : position du corps, transfert de poids, pression musculaire et psychologie, mais - je présume – ne dit pas grand chose ou rien du tout à propos de la vitesse.

Pourtant, la vitesse est l’énergie que nous utilisons, non seulement pour que nos skis fonctionnent bien, mais aussi pour rendre le sport ludique et stimulant.

Je l'ai déjà dit, je le répète, si vous enseignez le ski, donnez à vitesse toute l'importance et la place qu'elle mérite ...

Parlez-vous « du coup ? »

Cela fait plusieurs mois que je remarquais – principalement à la télévision, mais aussi en parlant à certains de mes amis français – cette nouvelle expression « du coup », censée remplacer « donc » ou « par conséquent » entre autres expressions correctes.

Celle-ci bien entendu, ne l'est pas. L'utilisation de cette formule à la monde est devenue un véritable tic social, alors qu'elle ne devrait guère s'employer qu'au sens propre, comme par exemple: « Il fut frappé violemment et tomba assommé du coup » ou lorsqu'il s'agit d'exprimer la conséquence, comme dans cet autre exemple: « La voiture était dans le garage lors de l'explosion de gaz, et du coup elle a pris feu ».

Selon les linguistes, cette locution a pour équivalent sémantique la formule « aussitôt ». En dehors de ces deux sens, n'employez surtout pas « du coup », c'est de l'abus de langage !

dimanche, mars 24, 2019

Seule la pratique permet un ski « détendu » ...

Au cours des nombreuses heures que j'ai pu passer sur des skis, j'ai découvert les avantages d'un ski relaxe ou détendu, et j'ai essayé de l'incorporer le mieux possible dans ma technique.
Je trouvais cela assez facile dans de bonnes conditions, c’est-à-dire sur pistes damées, ouvertes et peu encombrées, mais dès que le terrain et les conditions devenaient plus difficile, cette forme de ski décontracté n’était pas si évidente que ça.

Pouvoir skier sans stress économise de l'énergie et permet donc d’évoluer plus facilement et sans fatigue. L'avantage est clair, moins de tension permet au skieur d'en faire plus, sans trop d'efforts.

Le problème avec cette théorie apparaît dès que les conditions deviennent plus difficiles et exigent davantage de concentration. Celle-ci induit alors un stress mental qui sollicite également les muscles et va à l'encontre cette légèreté que recherche le skieur.

J'ai constaté que seule une pratique disciplinée permet, au fil du temps, de minimiser les effets néfastes créés par la concentration et amènent ainsi à un ski bien moins stressé et beaucoup plus agréable.

Essayez !

samedi, mars 23, 2019

Peur de mourir ?

Les chiffres servent souvent à valider nos actions. Rappelez-vous l'habitude que nous avions de rationaliser nos désirs en disant: « Y font tous ça ! »

Pourtant, nous oublions presque toujours d'appliquer ce raisonnement à la mort. C’est pourtant vrai, dans le monde entier, environ 150 000 personnes meurent au quotidien, et à ce jour, on estime que plus de 100 milliards d’êtres humains ont disparu depuis le début de notre espèce.

En plus de la peur bien légitime de « passer à côté de la plaque », nous sommes tous assez inquiets de mourir seul, puisque nous le faisons rarement en groupe, mais les chiffres précédents devraient nous rassurer car nous sommes en très bonne compagnie au moment de « lever l'ancre ».

Ce point de vue devrait nous aider à traverser ce moment crucial autant que nous sommes capables de nous en rappeler. Je conviens qu'il y a beaucoup moins d'aventuriers qui la mort comme la grande sensation ultime, le saut dans l'inconnu, sans parachute.

J'aurais tendance à croire que j'appartiens à ce groupe, à cause de ma curiosité insatiable et de ma soif d'adrénaline.  Certes, je ne m'attends pas à trouver grand chose de « l'autre côté », mais je reste néanmoins curieux ... 
Cela m'amène également à dire que plus les gens semblent être religieux, plus il paraissent terrorisées par cette sortie forcée, et cela soulève de nombreuses questions quand à leur foi, puisque la plupart des croyances promettent des tas de bonnes choses comme une résurrection et un paradis assortit du bonheur éternel ...

vendredi, mars 22, 2019

Le bonheur à travers le monde

Ce matin, j'entendais que le rapport mondial sur le bonheur pour 2019, une mesure du bonheur préparée par les Nations Unies, vient d’être publié.

Je m'attendais à voir l'Amérique de Trump en tête de liste, mais ce ne fut pas le cas. C’était plutôt toujours les « mêmes » bons élèves, c’est-à-dire la plupart des nations scandinaves qui se sont partagées cet honneur.

Ce rapport, publié il y a deux jours, est centré sur la relation entre le bonheur et les flux migratoires. Résultat, la Finlande est, pour la deuxième année consécutive, le pays le plus heureux au monde, devant la Norvège, le Danemark, l’Islande et les Pays-Bas, parmi plus de 150 pays.

Tous les pays classés en haut de la liste ont tendance à attribuer une valeur élevée aux éléments essentiels au bien-être, tels que le revenu personnel, l’espérance de vie en bonne santé, le soutien social, la liberté, la confiance et la générosité.

Les États-Unis sont passés de la 18e à la 19e place alors que la France, le pays où je suis né, n’était toujours pas dans les 20 premiers (je sais qu'elle était 23e l'an dernier ...)

Bien sûr, il y a toujours moyen de faire mieux l'an prochain, mais reconnaissons que Macron et Trump ont du pain sur la planche s'ils rêvaient de placer leur pays respectifs parmi les 10 premiers.

En ce qui me concerne, je suis parfaitement heureux ; non, je devrais dire, aussi heureux qu'un finlandais !

jeudi, mars 21, 2019

Solitude, la bien nommée

Hier, j'en ai enfin bien profité pour explorer la petite station de Solitude, en Utah, de A à Z et j'ai essayé de comprendre pourquoi, comparé à sa voisin d’Alta, dans la vallée d'à côté, il n'y avait presque pas de skieurs sur les pistes.

D’abord, un peu comme Jackson Hole, la piste de ski est allongée d’est en ouest, le fait d’aller d'un côté à un autre nécessite pas mal de travail et des dons de navigation spatiale. Le terrain, s’il est varié, ne coule pas aussi naturellement et harmonieusement qu’à Alta, et finalement, la superficie totale skiable n’est que le tiers de celle d’Alta, ce qui en dit aussi beaucoup.

Tout le terrain pour les très bons skieurs et amateurs de bonne poudreuse n’est disponible qu’au prix de longues traversées, ce qui n’est pas toujours apprécié par la plupart des skieurs qui ne veulent pas passer tout leur temps à atteindre les lieux les plus ludiques. Cela dit, j'ai beaucoup aimé Corner Chute, Navarone et Queen Bess.

On pourrait également dire que l’implantation de certaines remontées mécaniques ne sont pas toujour au bon endroit, mais cela est vrai de nombreuses stations de ski. Bien sûr, il y aussi très peu de logement disponible sur place, ce qui pèse également sur la popularité et la fréquentation de l’endroit.

Cette petite station trouve un marché en tant que la station familiale idéale pour les habitants de Salt Lake City qui recherchent un accès facile à un prix abordable et cela le restera probablement très longtemps.

Une solution consisterait pour Alterra, son nouveau propriétaire à la vendre à son voisin, Brighton, ou vice-versa, mais les synergies et les économies d’échelle potentielles pourraient encore être assez décevantes.

mercredi, mars 20, 2019

La magie d'Alta

Ces deux derniers jours, nous avons profité de nos forfaits Ikon pour skier à Alta et nous avons adoré. Cette station de ski a vraiment quelque chose pour toutes les catégories de skieurs, et nous avons promis d’y revenir avant la fin de la saison.

Le cadre est absolument magnifique, la neige excellente, les pistes intéressantes et variées et cette dernière expérience est une confirmation de ce que nous avions découvert il y a un peu plus d'un an. Alta, située à une altitude de 2600 m, a environ 10 ans de plus que moi, mais contrairement au vieil homme que je suis devenu, ne trahit pas toutes ces années.

La station s'étend sur plus de 1 000 hectares compte, n’offre peut-etre que 774 m de dénivelé, mais a suffisament de terrain difficile pour fatiguer vos jambes, qu'elles soient neuves comme les vôtres ou vieilles et tremblantes comme les miennes.

Même si tout comme sa voisine Deer Valley, cette station n’accepte pas les snowboardeurs elle a un charme et un potentiel impressionnants. Tout cela pour dire qu’une visitre à Alta devrait être incluse dans la liste de toutes ces choses importantes qu’il vous reste à faire avant de mourir!

mardi, mars 19, 2019

Ne comptez pas sur une rallonge !

Il y a bien assez de neige à Deer Valley et à Park City pour que nos deux stations restent ouvertes jusqu'au 1er mai, mais une telle extension ne leur rapporterai pas grand chose en terme de revenus supplémentaires, car la plupart des usagers auraient tous un forfait saison payé depuis bien longtemps.

Cela dit, ce serait un très beau geste si nos deux stations restaient partiellement ouvertes, disons une semaine de plus, pour remercier les gens du coins qui ont subit un afflux de visiteurs tant sur leur routes que sur les pistes que compte Park City, avec tous ces skieurs supplémentaires venus du diable vauvert avec leurs forfaits Ikon et Epic.
Nos deux stations n'auraient pas besoin de maintenir leurs deux massifs entièrement ouverts, mais juste offrir l’accès à quelques remontées ainsi qu' à quelques pistes.

Cela créerait un élan d’appréciation particulièrement bienvenu à un moment où nos boîtes de mail et nos boites à lettres sont bourrées de sollicitations pressantes pour acheter les forfaits de ski pour la saison prochaine.

C'est ça, vendre est une noble entreprise noble, mais dire « merci » en restant ouvert une semaine de plus constituerait un geste fort apprécié et de nature à engendrer des retombées positives en provenance de la communauté toute entière !

lundi, mars 18, 2019

Itération de trop ?

En 2006, Boeing avait prévu de remplacer son vieux 737, sortit en 1968, par un design complètement nouveau, inspiré de son avion révolutionnaire, le 787 Dreamliner.

Cette décision avait toutefois été remise en question en 2010, quand Airbus avait lancé sa famille de A320neo à faible consommation de carburant et qui avait alors suscité un énorme intérêt de la part des compagnies aériennes.

Craignant de perdre au marché aussi lucratif, au profit d’Airbus, Boeing a alors décidé de laisser tomber son projet de nouvel avion pour modifier rapidement son 737. Une fois de plus, le problème de rajeunir un vieil avion nécessitait des compromis qui n'auraient jamais été tolérés dans le cadre du développement d'un nouveau produit.

Les conséquences de ce raccourci pourrait bien être tout ce qui crée les problèmes qu'a le constructeur aujourd'hui.

Les moteurs beaucoup plus économes en carburant utilisés par Airbus avaient des entrées d’air de diamètre énorme qui fonctionnaient bien avec une importante garde au sol, mais le Boeing Max avait un espace limité sous ses ailes, ce qui l’obligeait à raccourcir les pylônes retenant les moteurs.
Cela s'est donc fait au prix de modifier sérieusement le comportement en vol de l'appareil en lui faisant dangereusement lever le nez, créant ainsi un sérieux risque de décrochage.

C’est là qu’un logiciel est venu à la rescousse pour résoudre ce problème potentiel, sans même que les pilotes se rendent comptent que celui-ci fonctionnaient à leur insu.

Tout le reste de cette histoire est désormais bien connu et, aujourd'hui, Boeing n'aura peut-être pas d'autre choix que de mettre la main dans son portefeuille et d'investir enfin les millions nécessaires pour concevoir entièrement un nouvel avion afin de remplacer une fois pour toutes son 737.

dimanche, mars 17, 2019

Cinq ans dans notre nouvelle maison

Le temps passe si vite ; cela fait déjà cinq ans que nous emménagions dans notre nouvelle maison et jusqu’à présent, notre expérience a ete excellente.

Le quartier est plus calme, le plan d'étage où nous vivons, beaucoup plus fonctionnel, les vues tres bonne et la bonne taille d'habitation.
J'espère simplement que nous pourrons en profiter pendant encore de bien nombreuses années !

Nouvelle-Zélande, Trump et ses supporters ...

Durant sa présidence, Donald Trump a fait de son mieux pour légitimer la suprématie de la race blanche et, avec l'aide d'individus comme Steve Bannon et Roger Stone, il a donné d'avantage de visibilité et de validité à cette horrible philosophie.

Même si les partisans de Trump ne semblent guère s'en soucier, les mots haineux ou les insinuations venant de notre président ont un impact dévastateur sur la société en habituant le public à leur forces corrosives.

Au bout du compte, Trump, le plus grand diviseur à la tête du pays, ses assistants et tous ses partisans portent sur eux les éclaboussures de sang des victimes néo-zélandaises.

samedi, mars 16, 2019

Bière en Utah version 4.0

Finalement, l’Église mormone, par le biais de notre assemblée législative tout à fait théocratique, a mis clôturé sa session annuelle en cette mi-mars, et entre autres nouvelles lois, a décidé de faire passer l’alcool de la bière vendue dans les supermarchés de 3,2 à 4,0 degrés.

C’est vrai, c’est une question de bon vieux degrés, nous ne parlons pas d'une version de logiciel quelconque, bien qu’une version 4.8 plus « normale » ait été initialement envisagée, mais rejetée par les « mollahs » mormons.

À la place, ils ont décidé de « couper la poire en deux ». Si cette approche scientifique vous déplaît, peut-être serait-il temps pour vous de quitter notre bel État ou encore, si vous aviez envisagé de venir vous y installer, d'aller tout simplement ailleurs.

À votre santé!

vendredi, mars 15, 2019

Chers forfaits de ski!

Il y a quelques jours, l'indice des prix à la consommation de février affichait une augmentation plutôt faible à seulement 1,52%, tandis qu'Alterra et Vail Resorts publiaient à peu près au même moment leur prix de forfaits de ski pour la saison prochaine.

Leurs augmentations n'était pas tout à fait alignée sur l'indice des prix. En fait, elles étaient trois fois plus élevés pour le forfait Epic de Vail et se montait entre 5,56% et 8,35% pour l'Ikon d'Alterra.

Bien sûr, avec le succès retentissant que ces deux forfaits à usage multiple et une cette saison hivernale exceptionnellement enneigée, les deux groupes pensent que les prix peuvent grimper en toute impunité et que les skieurs sont d'excellentes vaches à lait.

Cette approche semble s'appuyer sur la these qu'un idiot nait toutes les minutes, et, comme le dirait Trump, « on verra bien en allant ! »

En attendant, si vous n'avez pas l’appétit pour dépenser autant d'argent, j'ai trouver le tout nouveau forfait « Indy Pass » offert à 199 dollars et qui vous permettra de skier dans environ 11 stations de ski moins connues de l’Ouest des États-Unis et du Canada.

Je ne vais pas vous citer leurs noms car vous n'en n'avez probablement jamais entendu parler …

jeudi, mars 14, 2019

Forfaits de ski mélangés !

Imaginez ça : Il est 13 heures, il y a plein poudreuse toute fraîche, je me dépêche d'aller skier, je me prépare et prends la route en direction de Park City Mountain, là je trouve la seule place de stationnement libre, juste à côté du télésiège.

Comme je suis m'apprête à prendre la remontée suivante, le type qui scanne les forfait ne me laisse pas passer car il ne peut pas lire ma carte d'abonnement. J'ouvre ma veste juste assez pour me rendre compte que j'ai l'Ikon au lieu du forfait Epic sur moi. La veille, j'avais skié à Deer Valley et j'avais laissé la carte en haut de la pile ...
Découragé, je retourne à l'auto, j’enlève mes chaussures de ski et je passe à l'épicerie pour récupérer quelques bricoles que je devais rapporter à la maison lors de mon retour.

Une fois à domicile, même s’il c'est déjà 14 h 15, je réalise que c’était un trop beau jour de poudreuse pour ne pas skier. Je décide de repartir, je répète la routine précédente avec le bon forfait et je passe une après-midi absolument fabuleux !

mercredi, mars 13, 2019

Quand les panneaux solaires hibernent

Bien qu'habituellement précurseur en tout genre, je n'ai toujours pas de panneaux solaires autour de ma maison. Il y a plusieurs raisons à cela.

D'abord, notre consommation d’électricité est minime. Notre nouvelle maison est équipée de lampes LED et d'appareils électroménagers efficaces, de sorte qu'il n'y a pas beaucoup à économiser – une assez mauvaise excuse, en fait.

De plus, les pans de notre toit sont orientés du mauvais cote et enfin il nous serait difficile de les mettre à même le sol dans le jardin.

 Enfin, jusqu'à présent, nous avons eu beaucoup de neige tout l'hiver et cela m'a permis de constater combien de temps de neige restait sur les panneaux photo-voltaïques montés sur le toit de mes voisins.

Le résultat est que, pratiquement de novembre jusqu'à ce jour, la neige les a recouverts, donc pendant quatre bons mois. Bien que les panneaux solaires produisent plutôt mieux par temps froid et quand il y a de la neige aux alentours, ils cessent de fonctionner quand ils sont recouverts de neige.

Dans mon cas, ils seraient totalement inaccessibles, même si je voulais nettoyer la neige avec une perche munie d'un balai ou d'une pelle spéciale à son extrémité.

Il est certain que nous n'avons pas toujours des hivers aussi enneigés que cette saison et que nous devrions penser aussi aux huit autres mois de l'année.

Affaire à suivre ...

mardi, mars 12, 2019

Changer l'heure en vaut-il la peine ?

Dimanche matin, j’ai suivi cette routine qui consiste à changer nos horloges tous les six mois dans toute la maison, à l’exception des téléphones portables, de nos thermostats et de ma montre qui font ça eux-mêmes.

Comme des millions de personnes, je déteste faire cela et ne comprends pas pourquoi notre gouvernement continue cette pratique imbécile.

Je me suis toujours demandé quel en était le coût et, après avoir fait quelques recherches, j’ai trouvé une étude de Chmura Economics & Analytic qui affirme que ces changements d’heure coûtent plus de 385 millions d'euros par an aux États-Unis.

J'ai même découvert qu'un rapport de 2008 en provenance de l'Independent Institute affirmait que les coûts annuels d'un tel changement d'horloge pourraient atteindre 1,5 milliards deuros.

L’étude de Chmura a également affirmé que cette pratique fort coûteuse pouvait aussi entraîner une augmentation du nombre de crises cardiaques, de blessures sur le lieu de travail et même une perte de temps importance dans les bureaux où les employés passent encore plus de temps sur Internet qu'ils ne le devraient.

Bien entendu, cela affecte également notre sommeil et nos rythmes circadiens, en nous rendant somnolents et en stressant notre système cardiovasculaire.

L’heure d’été a été introduite aux États-Unis au cours de la Première Guerre mondiale et on y est retourné lors de la seconde guerre mondiale où elle s’appelait « Temps de guerre ». Elle n’a été officialisée qu’en 1966, avec l’adoption de la Loi Uniforme sur le Temps.

Si je ne tombe d'accord avec Trump que sur un seul point, c'est qu'il est maintenant temps de nous débarrasser de cette stupide habitude !

lundi, mars 11, 2019

Tirer une leçon des accidents de ski

Comme cela se produit presque chaque saison de ski autour de Park City, je viens d’apprendre qu'un skieur vient de se tuer en percutant un arbre.

Ce n'est une nouvelle facile à diffuser pour une une station de ski, car cela ne donne jamais une image saine de ce sport que nous adorons. On l'a communique donc en catimini afin de ne pas effrayer ni de décourager les participants.

Pourtant, chaque accident mortel offre une leçon à retenir qu'il faut absolument expliquer au public afin que celui-ci puisse en bénéficier.

Cette prise de conscience commence bien sûr par le fait qu'une préparation parfaite de la plupart des pistes offre un faux sentiment de sécurité et encourage la vitesse.

Ensuite, use technique d'apprentissage plus rapide et un nouveau matériel performant permettent aux débutants de progresser très rapidement, sans acquérir toutefois l’expérience qui s'obtenait autrefois sur des périodes beaucoup plus longues.

Tout cela contribue à de fortes vitesses qui peuvent avoir un effet désastreux dès que survient l'impact.

Tous ces problèmes sont également exacerbés par un élément supplémentaire, à savoir une densité de skieurs croissante sur nos pistes.

Ainsi, lorsqu'une collision avec un autre usager devient presque inévitable, la voie de sortie ultime est souvent la bordure de piste, qui est souvent délimitée par des des arbres qui eux ne plient jamais, ne s’écartent pas ou ne font rien pour atténuer le choc.

Qui en parle aux skieurs ?

dimanche, mars 10, 2019

Peut-t-on critiquer Israël ?

Cela ne devrait pas être si difficile que ça. Je crois pouvoir le faire.

Je n'ai rien contre les Juifs, mais je suis en désaccord avec la politique d'Israël concernant son occupation continue des territoires palestiniens, le mur qui a été construit pour séparer ses populations et sa réluctance évidente à vouloir négocier un règlement avec les Palestiniens.

Je ne peux pas non plus soutenir son gouvernement théocratique, comme je ne soutient pas non plus ceux de l'Iran ou de l'Utah.

Enfin, je suis également en profond désaccord avec le gouvernement américain qui soutient financièrement Israël à la hauteur de 3 milliards de dollars par an.

Voila ma position sur le sujet.

samedi, mars 09, 2019

Epic & Ikon: Résultats préliminaires ...

Park City est uniquement placé en ayant deux stations qui offrent les fameux forfaits Epic (Park City Mountain) et Ikon (Deer Valley), et il en résulte que les deux produits attirent beaucoup plus de visiteurs.

Le mauvais coté de la chose est que nos routes sont plus encombrées, les parcs à voitures plus remplis avec plus de skieurs sur les pistes et aussi d'avantage d'attente à certaines remontées. La question est de savoir qui profite réellement de cette fréquentation accrue ?

Il semblerait que ce soit surtout l’hébergement et les restaurants, peut-être aussi les loueurs de matériel, et encore ... Mais cette clientèle est-elle aussi bonne que d'habitude et utilise-t-elle les services offerts par les écoles de ski ? 
Début février, je skiais à Jackson Hole et j'ai été très choqué par les foules que j'ai vues dans ce coin plutôt isolé. J'ai demandé aux employés des remontées mécaniques si cela était du à une forte proportion de forfaits Ikon, et ils m'ont dit que c’était bel est bien le cas.

De son coté, la station de Jackson Hole affirme que jusqu'à présent, 14 pour cent de ses journées-skieur sont attribuables au forfait Ikon.

Un article de presse récent cite un habitant de Jackson qui déclare : « Je n'ai jamais vu autant de skieurs à Jackson depuis plus de 30 ans et il est clair que cela est du au forfait Ikon. » Cette station du Wyoming semble bien partie pour atteindre les 700 000 journées-skieur cette saison.

Si la tendance actuelle se maintient, le même article affirmait que 100 000 d’entre elles proviendraient du seul forfait Ikon, alors que seulement 300 000 représentent les skieurs du coin.

À mon avis, ces forfait Epic et Ikons pourraient bien contribuer à augmenter le nombre visites sur toute l'Amérique du Nord tout en profitant à certains commerces locaux, mais mise à part l’avance en trésorerie que ces forfaits apportent aux stations, ils n'apportent finalement à celles-ci qu'assez peu d'avantage par rapport à l'usure et l'entretien de leur infrastructure.

Il est donc prématuré de tirer des conclusions hâtives, mais l'on peut se demander si la baisse de la qualité de l’expérience des visiteurs sera compensée par suffisamment d’avantages économiques pour que tout cela en vaille la peine ...

vendredi, mars 08, 2019

Tout peut-être « art » mais à différents niveaux ...

Il ne se passe pas un jour sans que je vois une forme d 'art poussée par les médias.

Il y en a qui me plaît, et il y en a plein de bon et de mauvais. Je suppose que l’appréciation de l'art réside dans notre œil, notre oreille ou tous nos autres sens, et que sa qualité varie énormément du néant jusqu'à la perfection.

La nature à bien des égards est une artiste talentueuse. Certains oiseaux construisent des nids absolument magnifiques. Pourtant, l'art que crée l'homme varie énormément, depuis la médiocrité jusqu'à la beauté divine.

Lorsque l’art est promu, il reçoit d'avantage d’attention et, si cette mise en valeur est bien faite, peut rapidement devenir surévalué. C'est la miracle de la vente et du marketing sophistiqués. Alors, que pouvons-nous retenir de tout cela ?

Tout simplement, que si nous apprécions quelque chose, si cela nous touche et communique bien avec qui nous sommes, cela peut devenir de l'art pour nous-mêmes.

Le processus est essentiellement personnel et ne laissez pas les critiques d'art ou autres experts essayer de vous persuader du contraire.

jeudi, mars 07, 2019

L'effet d'événements hors de notre contrôle

Dans mon blog précédent, j’évoquais le fait qu'un accident de voiture aurait pu changer le cours de ma carrière et de ma vie.

Le mot « aurait » est important, car il aurai d'abord fallu que je réussisse l'examen du « Capacitaire », ce qui n’était une certitude ; dans mon cas, les probabilités étaient, je pense, de l'ordre de 65 pour cent.

Donc, en supposant que j'ai bel et bien réussi cette épreuve de ski, j’aurais pu commencer à enseigner à l’école de ski de Morzine où j’avais obtenu le certificat confirmant que j’avais le niveau technique suffisant pour me présenter à cet examen sur la base de l'obtention du « Chamois d'Argent ».

Morzine, comptait deux écoles de ski distinctes, Avoriaz et Morzine, et j'aurai donc du enseigner à l’école de ski de Morzine, comme c’était là que j'avais décroché cette attestation.

Le « Capacitaire » en poche, je ne serais jamais entré à l'école de ski d'Avoriaz comme cela a été le cas un an plus tard, mais bel et bien à Morzine. Ce résultat aurait accéléré l’obtention de mon diplôme de moniteur de ski « Auxiliaire » un an plus tôt.

Avec cela, j'aurais probablement pu - comme je le désirais – obtenir un travail quelque part en Amérique du Nord et le reste aurait ouvert la voie à une multitude d'options alternatives qui auraient pu m'engager vers une carrière totalement différente.

Est-ce que je le regrette ? Pas du tout, parce que cela reste tellement incertain et spéculatif, comparé à ma situation d'aujourd'hui, mais ma vie aurait certainement pris un chemin radicalement différent. Il est donc fort probable que cette brutale collision aura été pour moi un développement salutaire ...

mercredi, mars 06, 2019

Il y a cinquante ans : Quelle belle échappée !

En mars 1969, j’avais décidé de rejoindre mes amis Michel Duret, Pierre David et Borolli (je ne me souviens plus du prénom de ce dernier) pour aller de la Haute-Savoie vers les Pyrénées afin d'y passer l’examen de « Capacité à ski ».

Il s'agissait là du sésame incontournable pour entrer dans la carrière de moniteur de ski. L’examen, que l'on ne pouvais passer que trois fois seulement, consistait essentiellement en un slalom chronométré dans lequel les candidats devaient terminer dans une fourchette de temps établie par un ouvreur sélectionné pour l'occasion.

Il leur fallait ensuite démontrer un belle aisance à ski dans l’épreuve « toutes-neiges, tous terrains » qui consistait à dévaler une pente raide en mauvaise neige, et enfin pour exécuter aussi, en toute perfection, une série de « virages avals » qui étaient la représentation du virage idéal parfaitement représentatif de la technique du ski français de l’époque.

Nous avions prit place tous les quatre dans la Peugeot 404 du père de Michel, avions bien ficelé nos skis sur le toit du véhicule et étions partit pour parcourir les 800 km environ qui nous séparaient du lieu de l’épreuve (je ne me souviens plus exactement vers quelle station de ski des Pyrénées nous nous dirigions).

Nous avions d’abord fait une brève escale à mi-chemin pour dormir à Montpellier, dans l’Hérault, et après une courte nuit de sommeil, avions repris la route à 5 heures du matin le lendemain.

Ce qui reste clair dans mon esprit, c’est qu’il avait beaucoup plu la nuit précédente et que 20 kilomètres seulement après avoir quitté notre hôtel, à Gigean, l'ancienne Route Nationale 113 à deux voies était littéralement inondée et comme elle se trouvait en léger dévers, les roues gauches de la voiture partirent en aquaplaning et l'auto fut violemment projetée contre un des nombreux arbres qui bordaient la route.

Comme nous ne portions pas nos ceinture de sécurité au moment où les quatre portes de la berline s'ouvraient sous le choc, nous nous sommes retrouvés assis ou allongés au milieu de la route, parmi nos skis éparpillés, l'un d'entre se noyant presque dans un profond fossé qui bordait la route. Nous avons eu une chance de ne pas être tués tant l'impact fut sévère !

Je crois me souvenir que la gendarmerie et l'ambulance sont venus et nous ont emmenés à l'hôpital de Montpellier où, heureusement, que des fractures mineures n'avaient été diagnostiquées.

Malheureusement, c'était aussi un point final à notre examen et nous sommes rentrés à la maison en train, meurtris et profondément déçus. Je ne parle que pour moi, mais cet accident allait avoir d'importantes conséquences sur mon avenir, que je détaillerai dans un prochain blog ...

mardi, mars 05, 2019

Prier ou concevoir des logements adéquats ?

Suite à une autre tornade meurtrière dans l’Alabama dimanche dernier qui a fait plus de 20 morts, j’ai été frappé par un responsable local qui déclarait que la seule chose que les gens pouvaient faire, c’était de « prier. »

Priez qui et pour quoi ? Ceci, à mon avis, ne fera pas grand chose. Il serait préférable de tirer certaines conclusions au sujet des logement inadéquat et du manque de conceptions en terme de maisons résistantes aux tornades, qui pourraient à l'avenir atténuer les terribles conséquences d'un phénomène météorologique dévastateur qui ne fera que s'intensifier au fur et à mesure que le climat change.
Dans le passé, j'avais déjà suggéré que les normes du bâtiment dans ces régions exposées aux tornades devrait évoluer rapidement pour offrir une protection accrue contre ce fléau, mais il semble que la prévention ne soit pas une si grande priorité après tout.

Cela doit absolument changer si nous ne voulons pas répéter l'avertissement d'Einstein : « La définition de la folie, c'est de refaire toujours la même chose, et d'attendre des résultats différents. »

lundi, mars 04, 2019

Dur de choisir une carrière !

Un peu par un caprice, quand j'étais encore un jeune adolescent, j'avais décidé de passer le concours d’entrée de l'école d'horlogerie de Cluses, en Haute-Savoie, et bien que cela m’ait donné ce que je pense a été une bonne éducation, ce n'était pas tout à fait la voie que j'aurais dû choisir.

À l'époque, j'avais un talent évident: dessiner et deux passions, dessiner (encore) et skier. La possibilité de faire carrière dans le ski comme plan de carrière n'étaient pas vraiment évidente pour moi, à part de devenir moniteur de ski, un travail qui n'emballait pas mes parents.

En même temps, et parce qu'ils avaient des soucis beaucoup plus pressants, mes parents avaient en quelque sorte ignoré mes talents artistiques et ne savaient pas trop quoi faire de moi.

Pourtant, mes deux passions me dévoraient et, le ski étant celle qui était la plus accessible, elle émergeait la plupart du temps dans mon univers mental.

Mon rêve était aussi d'aller en Amérique, et Michel, un bon copain, me passait ses copies du magazine Skiing qu'il avait acheté à Genève et j'ai rapidement fait la liaison entre l'Amérique et le ski.

Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai trouvé un travail de technicien-dessinateur chez Odo qui fabriquait des pendules électriques, mais j’ai vite découvert que ce n’était pas mon truc et j’ai décidé de prendre une année « sabbatique » avant mon service militaire pour me mettre à enseigner le ski.

Je n'avais pas de diplôme, mais cette activité m'a conquis. Je venais de me mettre sur une pente très glissante !

dimanche, mars 03, 2019

Deux vues sur le travail

Un de mes anciens camarades de lycée en France m'a récemment envoyé deux vidéos illustrant les bons et mauvais cotés de la modernité.

Ces deux clips étaient séparés, ce qui les rendait assez difficiles à visionner, et je les ai rassemblés pour illustrer ce blog.

À bien des égards, ces deux mini-films illustrent ce que j’ai toujours appelé « croissance qualitative » par opposition à une croissance purement « quantitative », celle que l'on nous sert désormais au quotidiennement.

La première partie du clip montre une approche, que je qualifierais de constructive, améliorant et enrichissant la richesse et le confort dont nous bénéficions déjà. Bien sûr, son coût est beaucoup plus élevé et nécessite d'avantage de temps, de recherche et de développement.

La seconde partie du clip montre une approche beaucoup plus risquée, souvent motivée par l’appât du gain et basée sur des raccourcis en tous genres, potentiellement destructeurs et coûteux. C'est aussi malheureusement l'aspect emblématique du monde dans lequel nous vivons.

Il me semble qu'il y ait beaucoup de place et de richesse potentielle dans une croissance qualitative !


samedi, mars 02, 2019

Coup d’éclat rapide ou négociations compliquées ?

Notre président se dit être un champion pour traiter les affaires, mais le résultat de sa rencontre très coûteuse pour les contribuables, et sans succès, au Vietnam, face à Kim Jong-un, a démontré qu'il est totalement incapable de négocier à un haut niveau international.

Une réunion comme celle-ci aurait dû être préparée avec soin par des négociateurs compétents des deux côtés, mais M. Trump n'allait pas s’embêter avec tous ces détails sans importance.

De plus, il n'avait pas la patience requise pour laisser ses collaborateurs faire leur travail préparatoire sur le terrain et ne voulait pas non plus investir son temps à étudier les détails de ces discussions fort complexes. Il préférait regarder Fox News et CNN.

Dans sa tête, il allait juste faire un triomphal aller-retour en impressionnant la galerie. Cela n'a tout simplement pas marché comme il se l'imaginait. En fait, le tyran-poupin nord-coréen a gagné le débat.
À un niveau de Chef d'État, ce qu'a fait Donald Trump trahit une énorme incompétence et montre que si il était peut-être bon à la télé-réalité, il n'a tout simplement pas l’étoffe d'être président des États-Unis.

vendredi, mars 01, 2019

Ce que j'ai retenu du témoignage de Cohen

Je n'ai rien appris de bien nouveau pendant le témoignage de Michael Cohen devant la Chambre des Représentants, mais j'ai été marqué par ses commentaires adressés aux Républicains sur les conséquences néfastes de leur soutien en faveur de Trump comme cela a été le cas.

Il a déclaré: « Je suis responsable de votre stupidité, car j’ai fait la même chose que ce que vous faites maintenant. Pendant 10 ans ». Il poursuivit en ajoutant: «Je ne peux que prévenir les gens… qui suivent M. Trump, comme je l'ai fait aveuglément», a-t-il ajoutée, « que ceux-ci vont au devant des mêmes problèmes que j'ai en ce moment. Voyez ce qui m'arrive. Je suis le parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire. »

Ces propos prophétiques constituait en fait une excellente illustration de la loi du Karma qui peut frapper n'importe qui aura été assez naïf pour avoir soutenu un pareil mégalomane, que ce soit parmi nos membres du Congrès ou en tant que simples électeurs ...