Un peu par un caprice, quand j'étais encore un jeune adolescent, j'avais décidé de passer le concours d’entrée de l'école d'horlogerie de Cluses, en Haute-Savoie, et bien que cela m’ait donné ce que je pense a été une bonne éducation, ce n'était pas tout à fait la voie que j'aurais dû choisir.
À l'époque, j'avais un talent évident: dessiner et deux passions, dessiner (encore) et skier. La possibilité de faire carrière dans le ski comme plan de carrière n'étaient pas vraiment évidente pour moi, à part de devenir moniteur de ski, un travail qui n'emballait pas mes parents.
En même temps, et parce qu'ils avaient des soucis beaucoup plus pressants, mes parents avaient en quelque sorte ignoré mes talents artistiques et ne savaient pas trop quoi faire de moi.
Pourtant, mes deux passions me dévoraient et, le ski étant celle qui était la plus accessible, elle émergeait la plupart du temps dans mon univers mental.
Mon rêve était aussi d'aller en Amérique, et Michel, un bon copain, me passait ses copies du magazine Skiing qu'il avait acheté à Genève et j'ai rapidement fait la liaison entre l'Amérique et le ski.
Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai trouvé un travail de technicien-dessinateur chez Odo qui fabriquait des pendules électriques, mais j’ai vite découvert que ce n’était pas mon truc et j’ai décidé de prendre une année « sabbatique » avant mon service militaire pour me mettre à enseigner le ski.
Je n'avais pas de diplôme, mais cette activité m'a conquis. Je venais de me mettre sur une pente très glissante !
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