samedi, août 31, 2019

Plus les choses changent …

Dans son édition internet automne 2019, le magazine américain SKI présente « Les 6 meilleures fixations de ski de 2020 » sous le titre « Si vous flirtez avec vos skis et êtes mariés avec vos chaussures de skis, vos fixations sont vos meilleurs alliées.»

Oui, les fixations de skis ont un important rôle à jouer, mais mis à part le fait que les principaux fabricants de fixations listés dans l’article ont un peu amélioré ou fait évoluer leurs produits, l'un d'eux est resté pratiquement inchangé depuis 1962, année de son introduction.

C’est vrai, à part une peinture inédite, un piston incliné, un prix très élevé et un frein à ski disponible en trois largeurs, la vénérable butée Nevada II et la talonnière N17 sont restés quasiment inchangées depuis plus de 55 ans.

Est-ce bien ou mal ? D’abord, j’aimerais dire qu’il est remarquable que l’invention de Jean Beyl reste toujours à la pointe de la technologie, comme elle l’était il y a plus d’un demi-siècle. Cela constitue l’héritage durable du fondateur de Look, tout comme nos timbres «Forever» aux États-Unis !

J’ajouterai ensuite que c’est assez décevant que la créativité semble avoir disparu de cette catégorie de produits, pourtant si importante en matière de sécurité. Cela en dit long sur la médiocrité de l'industrie du ski.

En d’autre termes, un autre exemple de sa stagnation technologique. Il serai temps que la branche du ski sorte de sa torpeur !

vendredi, août 30, 2019

De quoi je me mêle ?

Ces jours derniers, nous avons changé les pavés qui recouvrent l’entrée de notre maison.
Le travail a pris deux jours et demi et, comme notre demeure est située dans une rue très calme, très peu de gents ont vu ce qui se passait, à l'exception, semble-t-il, d'une dame que nous ne connaissions ni d’Eve, ni d’Adam et qui, hier soir, alors que nous nous promenions, s’est arrêtée près de nous avec son auto, a baissé sa vitre et m'a demandé :

«Pourquoi avez-vous changé vos pavés ? »

Du tac au tac, j'ai répondu : «Je suis allé à Lourdes, j'ai prié la Sainte Vierge et – miracle !- mes pavés ont été changés ! »

Elle semblait confuse car elle ne savait probablement pas où se trouvait Lourdes et ce qui pouvait s’y passer. Elle a quand mème persisté: « Avez-vous payé pour ce changement ? »

J'ai dit « Non, comme je vous ai dit, c'était un pur miracle ! »

Elle a poursuivi obstinément : « Vos pavés étaient-ils endommagés ? »

J'ai enfin répliqué : « Pas que je sache, pour ce qui est des nouveaux, ils tiennent remarquablement bien depuis trois jours ... »

C’est là qu’elle est repartie, restant sans doute sur sa faim, sa curiosité maladive toujours insatisfaite…

jeudi, août 29, 2019

Passage au solaire ?

Moi qui était autrefois un précurseur pour la technique de pointe, je ne me tiens pas la chandelle en matière d'énergie solaire.

Il n'y a toujours pas de panneaux photovoltaïques installés sur mon toit et si ce n'était pas pour mon intention d’acheter une voiture électrique, mon toit pourrait rester longtemps sans capteurs solaires.

C'est en partie à cause du très faible coût de l'électricité aux États-Unis par rapport au reste du monde. Par exemple, en Allemagne le kilowatt-heure se monte à 32 centimes d’euro, l’Italie n’est guère mieux lotie à 25, tandis que la France tombe à environ 18. Aux États-Unis, la moyenne est d'environ 12, alors que l'Utah est en dessous des 10 centimes d’euro par kWh.

Je peu aussi mettre mon hésitation à passer au solaire sur le compte de sur notre faible consommation ménagère, car nous notre maison est super-efficace avec éclairage LED partout, et ne sommes que deux occupants.
Cela dit, j’ai décidé de devenir un meilleur citoyen planétaire et de faire ma part d’efforts pour réduire notre empreinte carbone, tout comme beaucoup de mes voisins de Park City l’ont déjà fait.

En fait, je n’ai aucune excuse pour avoir attendu si longtemps; notre petit paradis montagnard reçoit quand même 250 jours de soleil éblouissant chaque année !

mercredi, août 28, 2019

Chaises musicales à Vail Resorts

Je viens d’apprendre une série massive de changement de postes à Vail Resorts (VR) et je me demande bien si ceux-ci sont aussi productifs que VR pourrait croire, particulièrement en ce qui concerne ces directeurs généraux de stations de ski qui doivent être bien ancrés dans leurs communautés pour faire un travail efficace, comprendre les particularités de chaque station et agir en harmonie avec la population locale.

Bill Rock qui dirigeait jusqu’alors Park City Mountain, est muté au siège social de VR à Broomfield, dans le Colorado, pour superviser les stations situées dans le Colorado et l’Utah. Ayant à peine fait quatre ans à Park City, Bill n’a guère eu le temps de s’intégrer à notre communauté et bien la comprendre, comme j’en ai fait l’expérience en tant qu’usager.
Il sera remplacé (Dieu merci) par Mike Goar, qui était le directeur des Canyons, à Park City jusqu’en en 2014 avant de se faire exiler à Keystone, puis à Heavenly en 2017. Une belle façon de boucler la boucle ! Bien sûr, ce n’est pas tout, le directeur général de Keystone Resort va s’installer à Whistler Blackcomb, au Canada.

Celui de Kirkwood ira à Heavenly et, en attendant que la transaction avec Peak Resorts soit clôturée, le directeur général de Mt. Sunapee, reprendra son ancien job de directeur général à Okemo; un autre boucle de bouclée !

Tout ce micmac ne fait pas beaucoup de sens pour moi et, ne présage rien de bon pour que tout fonctionne bien entre VR et ses employés sur place dans chacune des stations concernées. Est-ce que tant de remue-ménage dans la vie d'un directeur de station, sa famille et ses employés locaux est payant à terme pour VR? On pourrait en douter, et c’est bien mon opinion.

mardi, août 27, 2019

La diversité nous rend-elle plus forts ?

La diversité est un sujet particulièrement « chaud » ces jours, certains louant ses effets positifs et d'autres dénigrant ses coûts sociaux.

J’ai toujours considéré les avantages et les inconvénients de la diversité sans prendre tellement position dans un sens ou dans l’autre, mais comme je parlais de questions multiculturelles dans mon derniers blog, cela m’a amené en plein sujet de diversité.

Je me suis immédiatement rappelé ce qui se passait du temps de mes ancêtres qui vivaient dans un isolement parfait au fonds de leurs vallées de Haute-Savoie et qui devaient se marier entre eux pour que leur village survive. Cela amenait souvent des problèmes liés à la consanguinité qu’il s’agisse de troubles physiques ou mentaux. Je dois reconnaître que c’est une diversité accrue qui a en grande partie résolut cette situation désastreuse.

Ensuite, j’ai pensé aux « meilleures pratiques », qui résultent également de la variété de notre savoir-faire, dans la résolution des problèmes et dans le progrès en général. C’est la raison pour laquelle je suis devenu beaucoup plus malin et débrouillard depuis que j’ai accès aux vidéos YouTube, qui m’aident à résoudre une foule de situations pour lesquelles je n’ai pas de solution immédiate.

Enfin, il y a la « police d'assurance » que représente la variété. En tant qu'investisseur, je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier et préfère investir dans un paniers de titres représentatif du marché tout entier. Même si je ne m’enrichit pas très vite ainsi, je ne vais pas « bouffer la ferme ».

C'est précisément ce qu'on appelle la diversification; un excellent outil pour répartir les risques dans tous les domaines. Si un élément échoue, le reste est susceptible de résister. De même, une société fondée sur la valeur de l'individu plutôt que sur celle des groupes est infiniment plus diversifiée car il existe beaucoup moins de groupes que d'individus.

L’essentiel est qu’il nous est impossible de survivre les uns sans les autres. Cette vérité fondamentale n’a rien à voir avec la nationalité, la race, l’appartenance politique ou religieuse. Il me semble donc assez évident que plus nous sommes diversifiés, le mieux c'est pour tout le monde ...

lundi, août 26, 2019

Filtre culturel

Cela fait plus de 42 ans que je vis aux États-Unis, et mon éducation française continue d’influencer la façon dont je vois, interprète et agis dans mon pays d’accueil.

Parce que je m’efforce de bien contrôler ma façon de penser et mon sens critique, je crois que cette approche m’a très bien servi. Cela a façonné pour moi une culture personnelle qui est le résultat du mélange du « meilleur des mondes ».

Bien sûr, chaque pays a des domaines de supériorité par rapport à l’autre, et l’idée n’est pas d’adopter aveuglément la culture du pays l’accueil, mais de bien choisir et d’adopter les éléments les plus désirables dans chaque catégorie.

Évidemment, et lorsque cela était possible ou que je pouvais le contrôler, j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour rejeter les mauvaises habitudes américaines et éliminer celle que j’avais pu apporter depuis la France.

C’est donc la route que j’ai choisie et cela a très bien fonctionné. Au lieu de simplement « changer » de culture, j’ai fait de mon mieux pour mettre en synergie mes traits autochtones positifs avec les meilleures idées que m’a offert mon pays d’accueil ...

dimanche, août 25, 2019

Prêt pour 20 heures de vol ?

Il n’y avait pas que deux escales les premières fois que j'ai pris l’avion vers l'Australie. Je me souviens avoir commencé à Genève, puis fais escale à Vienne, Bahrain, Sri Lanka, Kuala Lumpur, Sydney et enfin Melbourne.

Ce voyage avait été long et fatigant, utilisant différentes compagnies aériennes et toutes sortes d’avions claustrophobes et tubulaires comme le DC8 et le 707. Combien de temps avait duré ce périple ? Je ne veux même pas essayer de m’en souvenir.

Les choses ont beaucoup changé depuis, et la dernière fois que je suis allé en Australie, le voyage s’est fait dans un avion spacieux et confortable, mais cela a quand même prit 15 heures de Sydney à Los Angeles.
La semaine dernière, j’ai appris que Qantas Airways avait l’intention de tester des vols directs d'une durée de 20 heures entre New York et Londres, à destination de Sydney, à partir d’octobre 2019, en utilisant ses employés comme cobayes.

À moins que la compagnie aérienne prévoit de bien occuper et distraire ses passagers pendant près d'un jour, ceux-ci risquent de devenir fous avant d'atteindre leur destination.

Quant à moi, s’il j’ai encore assez d’esprit d’aventure pour m’embarquer sur l’un de ces itinéraires directs, je veillerai à prendre « Guerre et Paix », l’œuvre de Tolstoï, que je n’ai pas encore lu. J’espère battre un autre record en parcourant « Guerre » à l’aller et « Paix » au retour !

samedi, août 24, 2019

Ravi d’être en vie …

J'ai toujours apprécié mon existence et je l'ai toujours considéré comme un cadeau inestimable. Ce privilège s’accompagne bien sûr de conditions, bonnes et mauvaises, de hauts et de bas ainsi que de joies et de peines.

Par dessus tout, nous devons toujours être conscients que nous sommes sacrement chanceux d'être en vie et d'avoir gagné à cette incroyable et improbable loterie qu’est la vie.

S'il n'y a aucune raison assez bonne de mettre fin à nos jours, nous n'avons pas d'autre choix que de vivre pleinement cette vie, en restant toujours positifs, en recherchant le meilleur plan qui nous apportera tout le bonheur qu’on peut souhaiter et maintenir le cap quand les conditions sont loin d’être idéales.

C’est tout simple, mais si difficile à maîtriser avec classe et constance !

vendredi, août 23, 2019

Mon autre station de ski imaginaire (suite…)

À cette même époque, j'étais toujours autant attiré qu’émerveillé par ce vaste champ de neige orienté au sud qui surplombe le lac de Montriond et se trouve encadré par les pointes de Nantaux (altitude 2 170 mètres) et Entre-deux-Pertuis (altitude 2 146 m).
Malgré l’exposition plein sud de se secteur, l’enneigement y a toujours été bon à partir d’environ 1800 m, là où aurait été situé le village d’Edenia, ma station de ski mythique. Les lieux auraient été dépourvus de voitures et aurait reçu une quantité illimitée d'UV par temps ensoleillé.

Certes, le dénivelé utilisable n’aurait pas été impressionnant car il n’aurait été que de 300 m sur le versant ensoleillé, mais aurait pu descendre jusqu’à 600 m de l’autre côté des crêtes, dans la vallée d’Abondance.
Un funiculaire aurait permis aux visiteurs s’arrêtant au lac de Montriond de grimper jusqu’à Edenia, et les skieurs auraient pu rejoindre les Portes du Soleil à l'est, par Châtel et les Lindarets.

Comme que je ne suis pas resté sur place pour développer tout cela, il est bien regrettable que cette immense étendue de neige ne soit d’aucune utilité à des skieurs aussi passionnés que moi, mais encore une fois, n’y a t-il pas déjà trop de remontées mécaniques sur les montagnes chablaisiennes ?

jeudi, août 22, 2019

Ma piste de descente imaginaire

Quand j'avais autour 20 ans, et bien avant qu'il y ait des remontées mécaniques dans la cette vallée des Lindarets qui m’avait vu grandir, j'avais imaginé plusieurs versions de ma station de ski idéale.

Aujourd’hui, nous allons parler de « Vorlaz », une toute petite station située au fond de la vallée des Lindarets et au pied de la pointe de Vorlaz. J’avais alors imaginé un parcours de descente très raide, rapide et sélectif.

Compte-tenu que la FIS autorise un dénivelé minimum de 450 mètres pour la plupart des descentes, les courses Coupe du monde doivent offrir au moins 800 mètres de dénivelé, mais 750 mètres peuvent être acceptés pour des cas « exceptionnels ».

Je suis donc parti sur la base de cette exception possible.

Le départ aurait été située juste à 20 mètres en dessous du sommet de la pointe (2 326 mètres) et l’arrivée se serait faite sur le plat, à coté de la cascade des Brochaux où se situent les chalets d’alpage du même nom (1 576 mètres). Cela m'aurait donné les 750 mètres de dénivelé requis.

En plus d’avoir gravit cette pointe à pied très souvent, je l’ai aussi skié en hiver d’assez nombreuse fois pour avoir une bonne idée sur la façon de developper un tracé coulant, intuitif et épousant de près les contours du terrain. Le topographie adaptée du massif aurait offerte des qualités exceptionnelles au parcours qui, mis à part un minimum de terrassement, n’aurait pas eu besoin des services d’un Bernhard Russi.

Cela aurait été super-rapide et sélectif, Johan Clarey aurait pu y faire le meilleur temps, mais bon, cela ne s’est pas fait et risque de ne jamais se produire car il n’y a toujours pas de remontée mécanique allant au sommet de la pointe et que je vis désormais en Amérique. Entre nous,c’est sans doute beaucoup mieux ainsi !

(à suivre ...)

mercredi, août 21, 2019

Dieu et le Savoir

J'ai toujours pensé que les personnes moins intelligentes ou moins éduquées risquaient davantage d'être la proie des religions et de la religiosité. Sans recherche pour appuyer mon hypothèse, je peux facilement tenter d'expliquer pourquoi.

D’abord, la croyance religieuse n’est pas vraiment ce que l’on pourrait appeler quelque chose de rationnel. Je pense que les personnes plus logiques ou analytiques sont moins attirées par les connaissances empiriques, les légendes, les ouï-dire ou les traditions qui sont les traits marquants de la religion.

Les gens plus instruits font davantage confiance à la science et ont tendance à se méfier des explications spirituelles de la vie et de ses phénomènes. De plus, les sociétés éduquées sont souvent moins susceptibles d’être victimes de conformité car elles ne veulent pas être dirigées, sont plus indépendantes et beaucoup moins crédules.

Paradoxalement, et dans la majorité des cas, les non-religieux ne sont pas majoritaires, car ils sont souvent surpassés en nombre par les superstitieux ou les religieux, ce qui confère à ces groupes une visibilité et un rayonnement bien plus importants.

Il est également vrai que la religiosité et l’intelligence remplissent souvent le même rôle en interprétant la nature et ses mystères. Les êtres humains ont soif d’explications pour leur environnement, leur histoire et leur destin, et utilisent surtout la religion et la science pour leur apporter les réponses qui leurs manquent.

Certains chercheurs prétendent que le QI permet de prédire si un individu appartient au premier ou au dernier groupe, ce qui voudrait dire que le niveau de QI va influencer la religiosité plutôt que le savoir, et pas l’inverse.

Cette relation entre le QI et la religiosité peut également être influencée par l'ouverture d'esprit qui permet d'expérimenter de nouvelles approches, comme des traits de personnalité caractérisés par la curiosité intellectuelle et un esprit d'ouverture. De même, une attitude anticonformiste semble également corrélée à un QI élevé.

Enfin, un QI et un niveau d'éducation faibles ou insuffisants pourraient être plus susceptibles d’attirer les individus vers la religion. C’est du moins ce que je crois…

mardi, août 20, 2019

Le Tour d’Utah arrive à Park City

Nous ne sommes pas trop attirés par le sport en tant que spectacle, mais nous avons fait une exception de plus en nous rendant dans la Grand Rue de Park City pour y assister à l’arrivée de la sixième et dernière étape du Tour d’Utah qui se termine traditionnellement par une montée spectaculaire le long de notre « Main Street » autant historique que pittoresque, sous les acclamations de milliers de spectateurs enthousiastes.

Cela fait 10 ans que Park City reçoit ce Tour et la septième fois qu’elle accueille la dernière étape de celui-ci. Nous faisons de notre mieux pour ne pas rater cet événement si nous sommes en ville.

L’atmosphère est festive, les sponsors ont des stands où ils distribuent généreusement les cadeaux promotionnels habituels, c’est bruyant et plein d’ambiance et nous avons trouvé un endroit idéal pour nous asseoir à l’ombre, tout en regardant la foule et en suivant la course sur un écran géant.

Cette dernière étape a été difficile, avec une température de 30 degrés et 3 000 mètres de montées réparties sur quelque 125 km, avec une montée à près de 3 000 mètres pour franchir le col d’Empire, juste au-dessus de Park City.

En fin de compte, Joseph Dombrowski, un américain, a remporté l’étape tandis que Ben Hermans, un belge, gagnait le classement général devant le Canadien James Piccoli. Il y avait même deux français, Nicola Debeaumarché, 58e et Antoine Leplingard, 77e.

Nous sommes rentrés à maison heureux et comblés et c’est très bien comme ça !

lundi, août 19, 2019

Pourquoi Woodstock ne pouvait pas être répété

Le festival commémoratif « Woodstock 50 », prévu du 16 au 18 août 2019, au Merriweather Post Pavilion, à Columbia, dans le Maryland, a été annulé pour diverses raisons, notamment à cause de refus de permis et de problèmes de production, de changement de lieux et d’annulations d'artistes.

En réalité et à mon bien humble avis, la magie d’antan était impossible à recréer pour une raison toute simple et un outil moderne des plus pervers, le smartphone.
Cet outil essentiellement individualiste aurait fait obstacle aux esprits de communion, de générosité, de paix et de fraternité qui avait créé le miracle de Woodstock il y a un demi-siècle de cela.

Qui pourrait être en désaccord avec cette vue ?

dimanche, août 18, 2019

L'adieu aux longues planches !

J’aurai 72 ans cet hiver et j’aimerais optimiser mes chances de me faire plaisir à ski le plus longtemps possible.

Dans cet optique, je vais arrêter de skier sur mes « longues planches », c'est-à-dire tout ski mesurant de plus de 180 cm. Aussi, vendredi dernier, j'ai démonté mes Rossignols de 188 cm et mes Scotts de 184 cm.

En plus d’être trop longs pour mon âge, ces deux paires étaient aussi excessivement larges pour mon goût et particulièrement lourdes. Cela ne me laissera plus que deux paires de Dynastars ultra-légers, chacun de 180 cm en longueur, dont l’une sera officiellement promue « skis de caillasse ».

Plus que deux paires devraient amplement suffire à mes besoins. En tout cas, c’est ce que je prévois jusqu’à ce que j’atteigne les 75 ans.

À ce stade, je pourrais envisager de passer à une taille de 175 cm. S'ils ne correspondent pas parfaitement, ces deux chiffres auront au moins le mérite de rimer …

samedi, août 17, 2019

Que faisais-je du temps de Woodstock ?

J'ai commencé à entendre parler du fameux festival au début des années 70, mais j’en y ignorais tout quand c'est arrivé. Exactement comme l'alunissage des astronautes américains.

À l’époque, j’étais au travail et je n’avais guère le temps ni les moyens de m’intéresser à la musique et au rock and roll. Pendant cette période, je n'avais aucune idée qui étaient Santana, Jimmy Hendrix et les Grateful Dead et peu d’intérêt non plus pour leur prestations.

Les événements qui se produirent seulement 50 ans auparavant, ont lentement fait leur chemin dans ma petite tête au cours des années 70, alors que je découvrais la culture et la musique qui avaient engendrées ce fameux festival en plein air.

Vous pouvez donc toujours essayer de me demander ce que je faisais quand les 3 jours de « Peace and Music » se sont produit, mais ma réponse n’aura pas grand-chose à voir avec ce qui s’est passé dans ce grand champ de Woodstock, près de New York !

vendredi, août 16, 2019

Ma décision d’être interne à Cluses

Jeune garçon, ma transition de la classe de 6ème et au-delà n’a pas été facile du tout. Après quelques années plutôt bonnes à l’école élémentaire, je suis allé dans ce qu'on appelait encore un « Cours Complémentaire » où la structure était beaucoup moins rigide, les professeurs plutôt médiocres, le tout aggravé par le chantier de construction du nouveau « Collège d’Enseignement Général », les locaux ayant été entièrement reconstruits pour accueillir un nombre croissant d’élèves.
Je suis resté dans cet établissement jusqu'en fin de 4ème. Pendant les trois années passées dans cet établissement, je ne parvenais pas à me concentrer, à faire mes devoirs, bref à trouver ma place, car je n’avais aucun intérêt et aucune motivation pour apprendre.

La seule chose que je pouvais faire assez bien devant ma classe, c’était le clown, mais c'était à peu près tout. Je ne pouvais tout simplement pas trouver mon rythme et m’épanouir dans ces lieux. Littéralement, je me sentais pris au piège entre mes très mauvaises notes, mon manque d’aspirations et sans aucune échappatoire apparente.

C’est ainsi, qu’un jour, vers la fin de l'année scolaire, alors que j'étais assis dans le bus scolaire, en rentrant chez moi en fin de la journée, que mon voisin, qui n'était autre que Marcel, le fils de l’instituteur que j’avais auparavant, m'avait confié qu'il allait s'inscrire à l'examen d'entrée à l'École Nationale d'Horlogerie, un pensionnat très strict, une sorte d'établissement technique, situé à Cluses qui bien qu’assez proche, était une ville d’un accès peu pratique.

J’avais trouvé que c’était là une idée originale, sur le moment, j’étais intrigué pas les mécanismes horlogers et tout autant par l’inconnu, et j’avais alors pensé que cela résoudrais tout mes problèmes. Quelques jours plus tard, juste avant la date limite d'inscription, ne réalisant toujours pas ce que je pourrais bien faire dans cette école, j'envoyais ma demande par la poste.

Plus tard, je passais l’examen que mon camarade Marcel allait échouer, et sans que je m’en rende compte, cette réorientation totalement impulsive allait avoir des conséquences extrêmement importante sur mon avenir.

J’allais non seulement beaucoup mieux travailler dans cette école, apprendre énormément en matière de structure personnelle et de discipline, et en plus rencontrer des camarades de classe qui allaient influencer mon avenir de manière décisive.

À ce jour, il m’est quasiment impossible d’imaginer les choix alternatifs que j’aurai pu faire et les conséquences qu’ils auraient pu avoir sur ma vie !

jeudi, août 15, 2019

Entre Extell et Deer Valley, je m'y perds

Depuis le début août, Extell, un promoteur immobilier annonce, à qui veut bien l’entendre, qu’il va s’attaquer au domaine de Mayflower, qui jouxte Deer Valley, a Park City, pour y construire une nouvelle station.

Quelque 2 250 hectares de terrain appartenant à des particuliers ont été achetées ces dernières années pour construire environ 1 500 unités résidentielles, comprenant maisons individuelles, chambres d’hôtel et appartements. Ceci inclura également une zone commerciale comprenant magasins, restaurants et autres services.

Ce projet, du nom de Mayflower Mountain Resort, devrait étendre le domaine skiable de Deer Valley, en y ajoutant six remontées mécaniques et l’ouverture de 370 hectares de terrain skiable. Alors que la premier remontée mécanique devrait être construite l'été prochain, le projet se faire sur 15 à 40 ans, de sorte que beaucoup d'entre nous ne verront jamais le produit fini.

Comme les remontées mécaniques existantes de Mayflower et Sultan se trouvent sur le terrain de cette future station, un bail de 199 ans a été signé avec Deer Valley, sans qu’il existe d’accord pour exploiter les nouvelles remontées qui vont être ajoutées, sans parler de nombreux autres détails qui semblent encore en suspens, vu que les gens de Deer Valley n’était guère préparés pour ce communiqué de presse tonitruant.

On peut se demander comment les skieurs pourront glisser jusqu’au pied des pistes à faible altitude en cette ère de réchauffement climatique, et le genre de congestion auquel il va falloir s’attendre quand tout ce mode sera lâché sur les pistes de Deer Valley. Une nouvelle qui certes fait bien du bruit, mais pose des tas de questions à la fidèle clientèle de Deer Valley ...

mercredi, août 14, 2019

Vail Resorts sait-il ce qu’il fait ?

Fin juillet, Vail Resorts a pratiquement doublé sa collection de stations de ski en annonçant l’acquisition du groupe Peak Resorts, Inc. pour 11 dollars l’action, soit environ 240 millions d’euros, sous réserve que la fusion soit autorisée par les autorités compétentes et que les actionnaires de Peak Resorts soient d’accord.

Comme le prix de l’action ne se montait qu’à 5 dollars au moment où l’achat a été annoncé, cela va être une excellente affaire pour les actionnaires de Peak Resorts.

Ces stations supplémentaires sont toutes petites et sont situées près de grands centres urbains, comme New York, Boston, Washington, Baltimore, Philadelphie, Cleveland, Columbus, Saint-Louis, Kansas City et Louisville, où l’enneigement est totalement à la merci des canons à neige et donc de températures suffisamment basses.

Quand cette transaction sera consommée, Vail Resorts contrôlera ou exploitera 37 stations de skis dans le monde entier. Beaucoup de gens vont s’émerveiller devant cette opération stratégique de Vail Resorts, en pensant que Katz, son PDG « doit savoir ce qu’il fait », mais les plus malins peuvent s'interroger sur la sagesse d’acheter ces stations marginales alors que le changement climatique se manifeste sérieusement en prenant de plus en plus d’ampleur.

Même si Rob Katz est censé connaître les métiers de la neige, un seul de ses administrateurs de société a une expérience dans le secteur des loisirs, c’est pourquoi on peut se demander si les sept autres ne suivent pas comme des moutons de Panurge.

Cela me rappelle, à bien des égards, Theranos, avec ses célèbres membres du conseil d'administration comme Henry Kissinger, James Mattis et George Shultz, qui n’ont même pas été fichu de voir que « la reine était nue ». Comme pour beaucoup d'autres sujets, qui vivra verra ...

mardi, août 13, 2019

Trop de visiteurs ?

Les pistes de skis Park City ont été extrêmement encombrées l’hiver dernier et il en aura été de même sur nos pistes piétonnières et cyclables ainsi que sur nos sentiers de randonnée et de VTT, suite à un très bel été. 
Cela en est arrivé au point que les accrochages de justesse et les collisions entre usagers ne sont pas rares et que les tempéraments s’échauffent rapidement, laissant place à des prises de bec épiques. Avons-nous atteint un niveau de saturation de la part des visiteurs qui viennent à Park City et que devrions-nous faire pour régler ce problème ?

Hier, je discutais de ce sujet avec le directeur des sentiers et chemins non motorisés, « Park City Mountain Trails », qui m’avait alors suggéré que « La Chambre de commerce et Ski Utah (l’organisme qui promouvoit le ski en Utah) devraient cesser ou en tout cas réduire leur publicité, afin d’offrir une pause salutaire à cette densité incontrôlée ... »

Pas vraiment une mauvaise idée, alors que, je pense, les économies ainsi réalisées pourraient être investies dans l’améliorant notre réseau de sentiers et de pistes. Cette idée mérite au moins d'être débattue et explorée.

Pourquoi continuer à attirer plus de touristes dans des lieux déjà saturés ? Faire une pause dans les dépenses promotionnelles et investir la différence afin d’améliorer l'expérience de nos visiteurs pourrait être une approche à envisager sérieusement. Parlons-en !

lundi, août 12, 2019

Apprendre de ses bourreaux (suite ...)

Le fait que l'adversité apporte souvent de précieux enseignements, si ce n'est pas le succès que tout le monde souhaite, les souffrances que les difficultés sont souvent bénéfiques. Chaque action entraîne une réaction et certaines personnes ont une propension innée à transformer les gifles en gains positifs.

Bien sûr, l’inverse est tout aussi vrai. Certains, lorsqu’ils se sentent battus, baissent les bras, abandonnent et végètent dans leurs misère pendant longtemps, voire parfois même toute une vie. L'astuce consiste à pouvoir se servir du mauvais traitement reçu comme un carburant qui servira à son propre développement personnel.

De toute évidence, cette transformation est rarement un savoir-faire inné, car il faut souvent parvenir à ce choix au travers d’un processus de décision volontaire et logique.

Nos vies ne sont pas linéaires mais sont plus souvent marquées par une succession de hauts et de bas, où souffrance et joie se suivent, et il semblerait qu'il y ait souvent une symétrie entre l'intensité de ces deux éléments, où la plus intense la douleur est aussi capable d’engendrer la plus grande joie .

En tout état de cause, cette forme d’apprentissage est souvent le résultat de mal-traitance, que la douleur qui en résulte soit auto-infligée ou juste provoquée par un tiers.

dimanche, août 11, 2019

Apprend-on de nos bourreaux ?

Essayez donc de faire cet exercice simple à partir de vos souvenirs, pendant que votre mémoire est encore vive et bien active. Pensez à tous les gens qui vous ont fait beaucoup de tort tout au long de votre vie.

Pas des peccadilles, mais de vraies méchancetés. Vous devriez ressentir une large variété de sentiments allant du mépris à la rage, au désir de vengeance ou pire encore. Pour chaque souvenir, notez dans une première colonne exactement ce qui s’est passé et ce que vous ressentez aujourd’hui.

Dans la colonne suivante, indiquez ce que cette expérience douloureuse vous a apprise – si c’est bien le cas.

Si vous êtes comme moi, l’enseignement que vous en avez tiré de cette rencontre avec ces personnages malveillants devrait être très précieux. Si vous ne le percevez pas immédiatement, recommencez.

Remémorez vous la situation, je vous garantis que vous trouverez un avantage glané lors de ce mauvais épisode de votre vie, sauf bien sûr, si les faits soient encore si frais que vous en soyez encore tout retournés.

Une fois ce travail terminé, revenez et lisez l’ensemble de vos notes et, à votre grande surprise, vous découvrirez peut-être que tous les mauvais sentiments que vous éprouvez à l’égard de votre agresseur s’est transformée en une indifférence totale.

Assez étonnant et efficace, n'est-ce pas? (à suivre)

samedi, août 10, 2019

Le super riche peut-il s'intégrer à Park City ?

Comme le font la plupart des personnes d’âge mûr, il est facile de déplorer la façon dont les temps ont changé et comme c’était vraiment le bon temps il y a 30, 40 et même 60 ans de ça. Park City n’échappe pas à cette manière de voir les choses et cela pour de très bonnes raisons.

Depuis notre arrivée en 1985, notre petite ville a beaucoup changé. Non seulement il y a plus de monde et de circulation, d’avantage de restaurants gastronomiques, un choix de loisirs beaucoup plus étendu, une infrastructure de ski totalement transformée et plein d’autres choses encore, mais aussi parce que les habitants de la ville ont beaucoup changé.
D'abord, il n’y avait que des skieurs ou des montagnards comme nous, qu’ils soient pure-race ou pas, ensuite sont venus les pilotes de la compagnie aérienne Delta et leurs familles avant de laisser les multimillionnaires qui sont d'anciens PDG, de gros bonnets sur Wall Street ou d’Hollywood et ceux qui se sont instantanément enrichit à Silicon Valley.

Donc, sur toute cette période, il y a eu beaucoup de bon et et de moins bon ! Il me semble que tous ces gens riches doivent avoir pas mal de difficultés à se fondre parmi les autochtones avec leurs maisons gigantesques, leurs Ferraris, Maseratis ou Porsches dernier-cri.

Bon, au moins, ils peuvent prétendre passer du bon temps parmi un nombre de plus en plus réduit de locaux comme nous, qui ont pris racine dans le Park City d’autrefois, quand les gens étaient jugés sur leurs qualités propres plutôt que sur la taille de leur résidence ou celle de leur fortune.

Une fois qu’ils se seront habitués à leur nouvel environnement, ils devront supporter ceux d’entre nous qui avons choisi de rester et pour lesquels ils faudra supporter l’attitude insoumise, contrairement à l’habitude qu’ils avaient prise autrefois de diriger leur subalternes à la baguette.

J’espère qu’ils vont pouvoir se faire à cette nouvelle réalité, ou s’ils n’y arrivent pas, ils n’auront qu’à déménager dans un autre endroit d’où les derniers montagnards et les vieux skieurs auront étés éradiqués avec succès, car je peux vous garantir que nous ne sommes pas près de partir !

vendredi, août 09, 2019

Comment battre Trump à son propre jeu

Parfois, nous pensons à tort qu’il faudra un candidat Démocrate intelligent, plein de verve et bien culotté pour débattre contre Trump et trouver instantanément la réponse capable de le remettre à sa place, mais il me semble que cette approche n'est pas suffisante.
La stratégie de Trump est toujours de définir ses adversaires, d’attaquer en premier et de le faire vicieusement, même si cela nécessite des mensonges et les pires des manœuvres. Ses opposants ne peuvent que réagir, mais leur réponse est souvent faible et jamais aussi intense que les mots ou les images utilisés par notre Tyran-en-Chef.

En résumé, les meilleures réponses seront toujours trop faibles et beaucoup trop défensives pour avoir un impact suffisant et mémorable. Au lieu de cela, les adversaires de Trump devraient inverser les rôles et attaquer en premier, en montant des assauts bien plus outrageux que ce que Trump serai capable de concocter.

Son adversaire devrait d’abord le définir en termes injurieux, lui laissant aucun espace pour réagir car il ne s’y attendrait pas. Le ton devrait être si nocif que Trumps en serait assommé et paralysé sur place. Comme par exemple, dire : « Pas mal votre costard, Monsieur le Président, dommage que vous soyez si gras dedans ! ».

Cette approche nécessiterai une préparation approfondie ainsi que l’aide créative des meilleurs humoristes et stratégistes des États-Unis, mais c’est là le seul moyen de neutraliser ce monstre et d’assécher son venin une bonne fois pour toutes. Vous me suivez ?

jeudi, août 08, 2019

La lune, 1969 et moi

Il y a quelques semaines, l’attention de l’Amérique et du monde entier était portée entièrement sur le 50e anniversaire des premiers pas humains sur la lune.

Quel impression cet événement qui aura marqué l’histoire a pu avoir sur moi ? Je me gratte la tête et ne peux seulement me souvenir qu’à ce moment là, je travaillais pendant la saison d’été aux Lindarets,  et que je n’avais guère le temps de m’intéresser à l’actualité.

En plus, là-haut sur la montagne, nous avions qu’une radio à transistors et pas du tout de télévision. Plus tard, j’ai entendu parler de l’exploit, j’ai vaguement lu l’article dans le journal et ce n’est guère qu’au fil des années qui ont suivit que j’ai pu prendre connaissance des photos et vidéos qui avaient couvert cette grande première.

C’est peut être pourquoi je n’ai jamais été tellement marqué par cette incursion humaine sur notre satellite terrestre. Appelez cela « trop occupé pour réaliser ... » Donc, la prochaine fois que vous me voyez, ne pensez même pas à me demander: «Que faisais-tu quand Armstrong a marché sur la lune ? »

Je vais sûrement répondre: « Qu'est-ce que tu racontes ? »

mercredi, août 07, 2019

Rendez-vous manqué

Nous venons d’avoir de nouveaux voisins. Ceux-ci ont acheté une belle maison de 3 millions de dollars située juste en face, et au dessus de chez nous. La maison est assez grande et domine de façon impressionnante notre demeure qui est beaucoup plus modeste. En fait, c’est un peu comme le château médiéval typique qui domine les chaumières de ses serfs.
Les propriétaires viennent de Californie, le maître de maison a apparemment un très belle situation et tous les attributs qui mettent en valeur son statut social. Depuis leur arrivée sur les lieux il y a quelques mois, nous avons eu peu d'interactions avec eux. Toutes se sont tous produites lorsqu'ils sont apparus du haut de leur perchoir et qu'ils nous ont adressés la parole comme la famille royale le fait depuis l'un des balcons du palais de Buckingham, créant implicitement une relation « souverain à sujet ».

Il y a quelques nuits, un de leurs fils, âgé d'une trentaine d'années, ainsi sa femme, s’y trouvaient seuls en compagnie d’un autre couple. Il nous ont invités à escalader leur repaire pour boire un pot. Nous avons passés un excellent moment ensemble.

Dimanche soir, alors qu'elle était en train d'arroser ses arbres, la maîtresse de maison s'est adressée à ma femme et à moi, du haut de sa résidence et nous a invités à venir prendre un verre le lendemain à 18 heures. Ce n’était pas particulièrement ce que nous avions prévu pour cette soirée, mais par civilité et par souci de faire bon voisinage, nous avons acquiescé.

Ainsi, vers 16 heures, nous avons commencé à préparer un beau et délicieux plateau de hors d’œuvres avant de grimper les nombreuses marches qui mènent à l’imposante résidence. En sortant de notre maison, nous avons été stoppés dans notre élan par un autre fils de la famille qui a prononcé quelques mots en français et nous a souhaité une bonne soirée.

Ses dernières paroles étaient inquiétantes et impliquaient qu’il n’avait du tout prévu de nous voir dans l’immédiat. Ma femme et moi nous sommes regardés avec un mélange de confusion et de doute. Était-ce la bonne nuit, le bon moment ou nous serions nous tous les deux trompés ?

En dépit de cette petite phrase inquiétante, nous avons persévéré, grimpé jusqu’au sommet, sonné à la porte, attendu pendant de longues secondes et quand la porte s’est ouverte et que le maître de maison nous a vus tenant notre plateau d’amuse-gueule, celui-ci qui ne nous attendait pas du tout, nous a dit: « Désolé, mais nous avons une réservation au restaurant et nous devons partir immédiatement »

J'ai quand même réussi à placer: « Eh bien, hier soir, votre femme nous a invité à venir prendre un verre avec vous ce soir ... » Il a alors maugréé « Désolé ! » avant de nous fermer la porte au nez, et nous laissans comme seule option de faire demi-tour, humilié et ressemblant à deux chiens dans un jeu de quilles.

Nous sommes rentrés à la maison, avons bu un coup dans notre jardin pour nous remettre de notre choc, et nous sommes enfin posé la question de savoir si nous avions bien comprit l’invitation reçue la nuit précédente. Très vite, nous sommes tombés d’accord que c’était bien le bon jour et la bonne heure.

Nous avons ensuit dîné et puis sommes allés faire notre promenade habituelle de 3 km. Quand nous sommes rentrés à la maison, environ 90 minutes après l’incident, le maître de maison était en train d’arroser ses arbres et nous a alors dit: « Revenez jeudi pour prendre un verre ! » En cour, nous avons répondu « Non, merci ! » et j’ai ajouté: « Je ne compte pas me faire prendre à deux reprises ! Non, nous ne viendrons pas. »

C’est là qu’il a dit: « Nous avons juste fait une erreur! » et que j'ai répondu : « Quand je fais des erreur, je m'excuse tout de suite ». Nous sommes repartis en direction de notre porte d'entrée et c'est là que j'ai découvert, collée sur celle-ci, un post-it dans lequel sa femme s'était excusée, mais à ce moment-là, il était trop tard, le mal était fait et c'est la fin de mon histoire.

mardi, août 06, 2019

Survivre au quotidien

Certains jours sont bien meilleurs que d’autres, ce qui signifie que certains jours peuvent être carrement horribles.

Le problème, c’est que nous devons être prêts à tout affronter et la meilleure technique que j’ai trouvée pour ces situations consiste à choisir délibérément une attitude positive au début de ma journée et à faire de mon mieux pour m’y tenir, peu importe ce qui se passe autour de moi ou qui peut bien vouloir me pousser vers mes limites.

C’est bien entendu le genre de comportement beaucoup plus facile à recommander qu’à réaliser, et c’est pourquoi je dois systématiquement me rappeler d’adopter un bon comportement chaque matin au réveil, et de m’y engager sérieusement et consciemment jusqu’à ce qu’il soit temps de m'endormir la nuit suivante.

Exactement comme je vérifie le niveau de mon réservoir d'essence avant de prendre la route en auto.

N’est-ce pas là une bonne résolution de mi-année ?

lundi, août 05, 2019

Économiser le « reste »…

Il ne se passe pas un jour sans que des joueurs de football américain meurent prématurément, que des pratiquants de sports extrêmes se tuent ou se mutilent en essayant de se surpasser, ou de battre leurs compétiteurs, et la liste ne s’arrête pas là.

Les sports et l’exercice physique sont aussi bons que salutaires, mais où se trouve la limite du raisonnable ? Bien qu’il s’agisse d’un élément assez difficile à ressentir lorsqu’on n’est pas sexagénaire, celui-ci devient encore beaucoup plus préoccupant au-delà de 70 ans.

À ce stade de leur vie, la plupart des gens adoptent une vision plus défensive et sont beaucoup moins enclins à se mettre dans des situations dangereuses. Des affections simples mais toujours inquiétantes, comme les blessures au genou ou à l'épaule, les douleurs aux hanches, etc., résultent d'un stress continu ou d’abus cumulés.

Bien sûr, les résultats varient considérablement selon les individus, leur niveau d’entraînement, la génétique, les accidents passés ou une foule d’autres circonstances variées, mais tout comme nos chères automobiles, peu d’entre-nous échappent aux conséquences d’un « kilométrage élevé ».

Le VTT ou le cyclisme sur route continuent de m'attirer, mais toutes les chutes que j’ai pu accumuler ces dernières années m'ont particulièrement rendu conscient de ma fragilité croissante et du temps nécessaire qu’il faut pour réparer os brisés et tissus déchirés.

Résultat, je deviens de plus en plus difficile quand aux choix de mes autres activités, car je veux économiser tout ce qui me reste pour ces nombreuses années – j’espère - pendant lesquelles je compte savourer encore le plaisir du ski !

dimanche, août 04, 2019

Oser demander …

Il y a juste 50 ans, alors que j’aidais mon frère à son magasin de souvenirs, dans le village des Lindarets, tout près d’Avoriaz, je venais juste de remarquer qu’ Edmond Denis, justement le directeur de l'école de ski d'Avoriaz, était en train de déjeuner dans le restaurant que tenait ma sœur, situé juste à côté de la boutique de mon frère. Sa Citroën Méhari rouge m’avait tapé à l’œil.

J'avais alors dit à mon frère que je devrais peut-être lui demander s'il y avait une possibilité de travailler dans son école de ski pendant la saison à venir. Mon frère m'avait alors fortement encouragé à y aller. J'ai rassemblé tout mon courage et je suis allé demander à Edmond que je ne connaissait pas du tout, s'il serait possible pour moi de travailler dans son école.

Je crois avoir dit que je parlais très bien l’anglais et comme je n'avais aucun diplôme pour enseigner le ski, il m'avoir dit qu’il me faudrait faire à l’automne un stage de formation de base en vue de recevoir une attestation me permettant de travailler, mais que mon acceptation à l'école serait basée sur ma présentation en personne et soumise à un vote de la part des autres moniteurs titulaires.

J’ai trouvé tout cela super-cool, et même si cela ne l’était pas vraiment, c’était un pas en avant dans la bonne direction et j’en étais absolument enchanté. Il faut toujours oser demander !

samedi, août 03, 2019

Trump se venge de Powell

À l’évidence, Trump n’a pas digéré la « maigre » réduction de 0,25% des taux directeurs qu’a offert Mr. Powell, le président de la Réserve Fédérale en ce dernier jour de juillet.  Dès qu’il a pu tweeter, Trump a écrit que Powell « nous laissait tomber » en ne signalant pas plus de futurs réductions de taux.
C’est pourquoi quand il s’est réveillé jeudi, son génie créatif a trouvé une bonne façon de se venger de ce que venait de faire Powell et, de faire une grosse vacherie aux investisseurs et à l’économie en annonçant que les États-Unis imposeraient un droit de douane de 10% sur 300 milliards de dollars supplémentaires en importations chinoises dès le mois prochain, crashant ainsi les marchés boursiers.

Je ne peux pas expliquer autrement cette saute d’humeur bien « Trompienne »… Mieux vaut se dépêcher de trouver un candidat capable de mettre fin à cette folie après 2020 !

vendredi, août 02, 2019

Un autre débat, une confirmation

Nous avons accordé autant d’attention au second débat, mercredi, qu’au précédent, et avons « mesuré » les performances de chacun avec notre jauge artisanale, assez élémentaire mais bien pragmatique.

En comparant les deux débats, nous avons remarqué que Sanders et Warren se situaient bien au-dessus de leurs 18 homologues, tandis que Buttigieg rejoignait les rangs des autres «bons» candidats comme Booker, Harris, Castro, Inslee et même DeBlasio. Sanders et Warren sont énergiques et passionnés.

Les autres sont loin d’être à leur niveau. Nous avons trouvé la performance de Biden bien terne et celui-ci nous a montré que, même s’il sait toujours garder le sourire, il n’a pas inventé la poudre. Jetez un œil à ma table pour comparer nos chiffres.

En raison de sa piètre allure de vendeur d’autos d’occasion, de son apparence de vieux grincheux et de son étiquette « socialiste », Bernie s’auto-disqualifie, ce qui laisse donc Warren, qui seule, a une excellente chance de remettre le Donald à sa place.

Le Parti démocrate disposera de suffisamment de temps pour affiner son message lorsque Warren recevra la nomination. Elle pourra faire son choix de vice-président et secrétaire d’État parmi les plus talentueux du groupe restant.

jeudi, août 01, 2019

Les débat Démocrates continuent ...

Mardi soir, nous avons regardé la deuxième série de débats en vue de l’élection présidentielle primaire et le premier groupe de candidats démocrates qui se se trouvaient en lice.

Nous en avons conclut que Sanders et Warren avaient dominé, et ce qui a fait toute la différence avec ces « vieux candidats » aura été la passion et l’énergie dont ils ont fait preuve par rapport à la mollesse des plus jeunes pour lesquels c’était la dernière chance de se démarquer du reste.
Alors que Sanders et Warren sont critiqués pour leur programme « d'extrême gauche », qui bien sûr est conditionné par l’élection d’un Sénat à majorité démocrate, ils ont bien montré qu'ils avaient l’énergie requise en vue de leur nomination.

Avant tout, battre Trump reste la priorité numéro un ! Tous les autres candidats sont restés trop intellectuels et trop timorés pour pouvoir compter anéantir le monstre qu’est notre président.

Encore une fois, il faut d'abord battre Trump. L'ordre des choses peu paraître décalé, mais ce n'est qu'après cela qu’il conviendra de mettre place un programme politique avec lequel tout le parti est d’accord…