lundi, août 05, 2019

Économiser le « reste »…

Il ne se passe pas un jour sans que des joueurs de football américain meurent prématurément, que des pratiquants de sports extrêmes se tuent ou se mutilent en essayant de se surpasser, ou de battre leurs compétiteurs, et la liste ne s’arrête pas là.

Les sports et l’exercice physique sont aussi bons que salutaires, mais où se trouve la limite du raisonnable ? Bien qu’il s’agisse d’un élément assez difficile à ressentir lorsqu’on n’est pas sexagénaire, celui-ci devient encore beaucoup plus préoccupant au-delà de 70 ans.

À ce stade de leur vie, la plupart des gens adoptent une vision plus défensive et sont beaucoup moins enclins à se mettre dans des situations dangereuses. Des affections simples mais toujours inquiétantes, comme les blessures au genou ou à l'épaule, les douleurs aux hanches, etc., résultent d'un stress continu ou d’abus cumulés.

Bien sûr, les résultats varient considérablement selon les individus, leur niveau d’entraînement, la génétique, les accidents passés ou une foule d’autres circonstances variées, mais tout comme nos chères automobiles, peu d’entre-nous échappent aux conséquences d’un « kilométrage élevé ».

Le VTT ou le cyclisme sur route continuent de m'attirer, mais toutes les chutes que j’ai pu accumuler ces dernières années m'ont particulièrement rendu conscient de ma fragilité croissante et du temps nécessaire qu’il faut pour réparer os brisés et tissus déchirés.

Résultat, je deviens de plus en plus difficile quand aux choix de mes autres activités, car je veux économiser tout ce qui me reste pour ces nombreuses années – j’espère - pendant lesquelles je compte savourer encore le plaisir du ski !

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