Aujourd’hui, nous allons parler de « Vorlaz », une toute petite station située au fond de la vallée des Lindarets et au pied de la pointe de Vorlaz. J’avais alors imaginé un parcours de descente très raide, rapide et sélectif.
Compte-tenu que la FIS autorise un dénivelé minimum de 450 mètres pour la plupart des descentes, les courses Coupe du monde doivent offrir au moins 800 mètres de dénivelé, mais 750 mètres peuvent être acceptés pour des cas « exceptionnels ».
Je suis donc parti sur la base de cette exception possible.
Le départ aurait été située juste à 20 mètres en dessous du sommet de la pointe (2 326 mètres) et l’arrivée se serait faite sur le plat, à coté de la cascade des Brochaux où se situent les chalets d’alpage du même nom (1 576 mètres). Cela m'aurait donné les 750 mètres de dénivelé requis.
En plus d’avoir gravit cette pointe à pied très souvent, je l’ai aussi skié en hiver d’assez nombreuse fois pour avoir une bonne idée sur la façon de developper un tracé coulant, intuitif et épousant de près les contours du terrain. Le topographie adaptée du massif aurait offerte des qualités exceptionnelles au parcours qui, mis à part un minimum de terrassement, n’aurait pas eu besoin des services d’un Bernhard Russi.
Cela aurait été super-rapide et sélectif, Johan Clarey aurait pu y faire le meilleur temps, mais bon, cela ne s’est pas fait et risque de ne jamais se produire car il n’y a toujours pas de remontée mécanique allant au sommet de la pointe et que je vis désormais en Amérique. Entre nous,c’est sans doute beaucoup mieux ainsi !
(à suivre ...)
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