lundi, décembre 31, 2018

Ma première année de septuagénaire

Alors que l'Organisation Mondiale de la Santé considère que l'âge à partir duquel on est considéré être « vieux » est de 60 ans et que certains sociologues poussent ce seuil à 65 ans, je suis un peu plus généreux et partial en m'autorisant à croire que cela ne commence officiellement qu'à 70 ans, ce qui aura été ma situation pour l'année écoulée.

J'étais un peu inquiet quand j'ai franchi cette ligne il y a 12 mois, mais je m'y suis depuis habitué et voici ce que j'ai pu observer. D’abord, je ne me suis pas complètement détérioré et j'ai pu mener mes activités quotidiennes sans trop de changements perceptibles.

J'ai quand même appris cette année que la guérison prend beaucoup plus de temps à cet âge, et c'est pourquoi je fais désormais bien attention à ne plus me faire mal. À titre d’exemple, je n'ai fait du VTT qu'une seule fois.

J'embauche maintenant quelqu'un pour laver nos fenêtres dont l’accès est difficiles et je ne soulève plus de lourds objets. À moins que je me fasse des illusions, il me semble que mon cerveau fonctionne toujours bien et que mon jugement reste solide. En ce qui concerne le ski, c'est une pratique qui m'est tellement naturelle que nous n'en parlerons même pas.
Y a-t-il de mauvais cotés ? Ma femme me dit parfois que mon corps a toujours l'air bien, mais cela implique que mon visage n'est plus tout à fait à ce niveau qualitatif et qu'elle a bien raison. Donc, en ayant toutes ces considérations (essentiellement) positives à l'esprit, je vous encourage tous à devenir septuagénaire, si vous n'avez pas encore commencé, et à y rester pour la décennie complète et au-delà.

Quant à moi, je me sens bien préparé et en sécurité pour continuer mon septuagénariat pendant ces neuf prochaines années si j'en ai le privilège !

dimanche, décembre 30, 2018

Attention à l'heure de fermeture !

Chaque liaison à ski par remontées mécaniques implique une heure-limite à ne pas manquer faute de quoi, il faut faire face à certaines conséquences. Si vous ratez celle-ci, vous n'avez généralement pas d'autre choix que de retourner à votre voiture ou à la maison en bus ou en taxi.

Cela ne m’était jamais arrivé jusqu'à ce que ma fille et moi-même soyons obligés d'en faire l'expérience ce vendredi dernier. Pour des raisons qui pourraient être imputées à mon âge avancé, j’ai perdu le sens du temps (ce qui n’était anormal quand le ski est excellent).

Bien que nous ayons réalisé trop tard que nous allions rater notre connexion, et que nous ayons foncé comme des fous pour prendre la télécabine qui allait nous ramener des Canyons à Park City, nous avons loupé l'heure de fermeture pour une misérable minute de retard, ce qui est débile, mais fait bien partie de la vie et de ses règles idiotes.

Nous n’avions alors pas eu d'autre choix que de skier jusqu'au pied des pistes des Canyons et d’attendre le bus qui nous ramènerait au pied des pistes de Park City où se trouvait mon auto. C'était la première fois que nous empruntions l'un des ces nouvelles navettes tout-électrique que nos transports en commun viennent d'acheter.
Même si nous avons eu la chance d'y trouver deux places assises dans cette énorme boite de sardines, il nous a semble t-il fallu une éternité pour nous rendre à notre destination à cause de l'affreuse circulation qui paralyse tout pendant les vacances et que nous appelons à Park City « carmageddon » pour emprunter un mot au vocabulaire californien.

Lorsque nous sommes finalement arrivés à l’arrêt du bus, nous avons non seulement dû rechausser pour skier jusqu’au parking où notre voiture nous attendait, mais nous avons du aussi nous battre comme des fous pour nous sortir de ce piège.

Sortir du parking à 17h00 était quasiment impossible et nous pensions être coincés toute la nuit dans cet embouteillage sans fin.

La morale de cette leçon est que plus jamais je ne raterai la dernière télécabine !

samedi, décembre 29, 2018

Une monitrice bien curieuse

Ceci est une autre histoire entendue sur le télésiège alors que je skiais avec ma fille. À côté de nous se trouvait une monitrice et deux fillettes âgées de 6 à 8 ans.

En moins des huit minutes que durait la montée, elle leur parlait de sujets allant de la peur comme par exemple : « auriez-vous peur d'un tigre ? », aux accidents, « J'ai une plaque métallique vissée dans ma main … », à des questions plus curieuses et un peu inappropriées qu'elle posait à ses élèves, telles que: « Que fais ton père ? »
« Il travaille! » (bonne façon d'esquiver la question ...)

La monitrice se tourna alors vers l'autre petite fille et lui demanda :
« Et toi, ton père, que fait-il ? »
« Il est docteur »
La monitrice poursuivi son interrogatoire :
« Et ta mère ? »
« Elle va au gym »

Excellente réponse !

vendredi, décembre 28, 2018

Minimiser le danger en profitant du frisson ...

Le ski, ou tout autre sport impliquant des sensations fortes, comme la vitesse, nous procure des sensations fortes capable de ravir la plupart d’entre nous tout en nous maintenir « accros » à cette activité.

Cependant, en vieillissant, ces sensations ne sont pas nécessairement compatibles avec notre sécurité, car elles sont souvent dangereuses.

Il existe donc une marge de manœuvre étroite entre ces deux éléments opposés, et le meilleur conseil que je me donne constamment est de bien faire attention à ma condition physique, à mes mouvements, à ma technique et à mon environnement.

Cela m'apporte une marge de sécurité supplémentaire, mais - je le sais trop bien - ne me mettra pas toujours à l'abri des mauvaises surprises.

Cela dit, que nous soyons jeunes ou vieux, nous sommes, à ce niveau, tous à la même enseigne ...

jeudi, décembre 27, 2018

L'art de « recycler » les cadeaux ...

Aux États-Unis, « recycler » un cadeau qui ne plaît pas en le refourguant à quelqu'un d'autre est assez commun, mais nous l'avions rarement fait, tout simplement parce que nous devions aimer les quelques présents que nous recevions ...

C'était jusqu'à ce que nous trouvions devant notre porte un gâteau que nos voisins de quartier avaient posé là, à notre intention. C'était la deuxième fois qu'il nous faisaient ce même cadeau pour Noël. Il s'agissait d'un gâteau aux Streusel (Streuselkuchen), que nous n’avions tout simplement pas pu manger l’année précédente, car c’était de « l’étouffe-chrétien ».

Donc, notre première réaction fut de dire : « Nous n'allons pas nous faire avoir deux fois ». Comme nous étions invités à une réception de Noël et devions apporter du vin, nous avons simplement ajouté ce fameux gâteau à notre contribution, en espérant qu’il se trouverait quelques amateur de gâteau super sec dans cette assemblée festive.

Notre idée était excellente, dans la mesure où le donneur du Streusel ne serait pas de la partie, ce dont nous étions à peu près sûrs.

Avec cette hypothèse boiteuse en tête, nous avons donc apporté ce gâteau. Au beau milieu de la soirée, un autre voisin qui vivait en face de la personne qui avait si généreusement donné ce gâteau nous a dit que lui aussi, tout comme nous, l'avait refourgué pour cette même occasion.

En dépit de toute l'angoisse que ce « recyclage » avait pu suscité, nous nous sentions soulagés de ne pas être les seuls à avoir utilisé cette méthode !

mercredi, décembre 26, 2018

Un mur ? Non, une cage au-dessus de l'Amérique

Alors que Trump pique une crise de colère quand on lui refuse le financement de son mur entre les États-Unis et le Mexique, il semble oublier que même avec le mur le plus formidable qu'il soit, un clandestin pourra toujours le contourner en entrant aux États-Unis par l’océan, depuis ses côtes à l'est ou à l'ouest, en survolant le mur avant de se rendre dans l'État de son choix ou au Canada, avant de rentrer par le nord.

Ce qui est donc nécessaire, c’est une cage grillagée, haute de 15 000 mètres (afin que les vols intérieurs puissent circuler en dessous), et s’étendrait jusqu’à la limite des eaux territoriales du pays pour complètement bloquer l’afflux d’illégaux.

Bien sûr, cela coûterait plus cher que le mur (environ 100 000 milliards de dollars selon mon estimation), mais cela vaudrait vraiment la peine. On en a toujours pour ses sous !

mardi, décembre 25, 2018

Rallumer la lumière

Dans un océan de mauvaises nouvelles, il s'en trouve aussi quelques bonnes. La principale est qu'après le solstice d'hiver, l’éclairage diurne augmente à nouveau et plus de soleil nous réchauffe la peau, plus la lumière revient, plus nous voyons beaucoup plus clairement où nous allons en skiant.
Cela nous libérera aussi des pensées déprimantes, nous rapprochera d'un monde sans Trump et d'un marché boursier qui se remettra à grimper.

Avant l’institutionnalisation de Noël, Yuletide était autrefois une fête païenne observée par les peuples germaniques avant d’être reformulée par le christianisme.

Alors, aujourd’hui il est temps de crier haut et fort: « Joyeux Noël! »

lundi, décembre 24, 2018

Bien vieillir en restant actif

Klaus Obermeyer a célébré son 99e anniversaire le lundi 3 décembre à Aspen, dans le Colorado. Ceci est devenu une occasion annuelle dans la société d'articles de ski, Sport Obermeyer, qu'il a créé en 1947.

 L'Aspen Times, le journal local, a interviewé son fondateur d'origine bavaroise.

La chose que j'en ai retenu est que, selon Obermeyer, « [la vie] est comparable à une piste de danse qui bouge constamment, mais où l'on se retrouve toujours vers l'endroit où l'on voulait initialement se rendre. Aller là où l'on vise, ou le fait d'avoir un but est essentiel dans la vie. Si vous visez en direction des pistes de ski d'Aspen, vous n'allez pas vous retrouver dans la direction opposée, à savoir, sur le versant plein sud de la vallée, dans le quartier résidentiel de ' Red Mountain ' ».

Plus que jamais, Klaus Obermeyer trace pour moi l'exemple à suivre !

dimanche, décembre 23, 2018

Invitations de Noël à l'américaine

Quand j'ai grandi en France, nous n'avions pas d'invitation festives à l'occasion de Noël comme c'est monnaie courante en Amérique.

Ce phénomène social mérite donc d'être expliqué du point de vue d'un emigré comme moi.

Ce genre de manifestation contient de nombreux éléments que je n'aime pas beaucoup, comme rester debout des heures avec un verre à la main et également une assiette de nourriture indéfinissable, plus une fourchette coincée entre les doigts de l'autre main, ce qui est anathème pour un Français.

Manger ne peut être accompli que quand on s'assoit confortablement, du moins c'est ce que pensaient mes ancêtres !

La question évidente qui fait suite à ces observations, est de savoir à quoi servent ces fêtes ou « parties » comme on les appelles ?

Pour les hôtes, il s’agit de montrer leur belle maison avec ses vues sur les pistes de ski, son bel ameublement et un sapin de Noël surchargé de décorations. En d’autres termes, toutes les composants tangibles qui montrent le statut social qu'ont atteint ces hôtes.

Pour les invités, c’est une façon de s'en mettre plein la panse et de bien picoler tout en racontant leurs exploits à peine croyables.

Que peut-on alors en tirer ? Une bonne leçon en anthropologie!

samedi, décembre 22, 2018

Quand deux Français se rencontrent

En milieu de semaine, alors que je skiais sur Thaynes, à Park City, j'ai pris le télésiège avec un homme d'une quarantaine d'années et, en discutant, j'ai immédiatement détecté un accent français.

J'avais raison, Olivier était bien un compatriote qui vivait en ville depuis 5 ans après son arrivée à San Francisco il y a une vingtaine d'années. Je lui ai suggéré de skier avec moi sur Thaynes et dès le jeune homme est allé à fond la caisse, ce qui m'a obligé à le suivre.

En me voyant à ses cotés, il a accéléré, mais n'a quand meme pas pu me suivre jusqu'en bas. Nous avons fait une autre piste et il a dit: « Allons doucement, cette fois-ci ». J'ai acquiescé, mais il est repartit comme un boulet de canon et j'ai dû le battre une seconde fois.

Quand nous sommes remontés pour la troisième fois, il a dit qu'il devait partir chercher son fils à l'école. Dommage, on ne dit jamais deux sans trois !

vendredi, décembre 21, 2018

Que penser de Wall Street ?

Comme le type qui dirige les États-Unis est aussi incompétent que son comportement est imprévisible, le marché boursier est en chute libre depuis le début octobre.

La question qui vient immédiatement à l'esprit est de se demander si cela va s'arrêter et si c'est le cas, les marchés boursiers vont-il retrouver leur valeur réelle et quand. Le service financier Morningstar offre un outil assez juste mesurant la vraie valeur boursière.
Celle-ci est estimée à 89% de ce que devrait être sa valeur réelle. Une autre façon de voir les choses serait de dire que, à ce jour, le marché a perdu 11% de sa juste valeur.

Mon espoir et mon raisonnement vont en direction d'un rebond vers un niveau nominal, mais suis bien qualifié pour en être sûr ?

Bon, le fait est qu'en mars 2009, le marché boursier était en baisse de 36% et qu'il a fini par faire une remontée remarquable.

C'est pour cela que je reste confiant et c'est ce qui compte !

jeudi, décembre 20, 2018

Serait-ce reparti pour les J.O. à Salt Lake?

Le Comité olympique américain a préféré Salt Lake City à Denver comme ville candidate aux Jeux olympiques d’hiver de 2030.

Cette décision intervient à un moment où le Comité international olympique (CIO) voit l’intérêt pour recevoir les J.O. en chute libre en raison d’attentes toujours plus grandes de la part du CIO et d'une flambée des coûts qui avait explosés à Sotchi.

Les organisateurs de Salt Lake pense que cela ne coûterait que 1,5 milliard de dollars, mais je parie qu'en fin de compte, ce sera plus près des 10 milliards (en dollars d'aujourd'hui). Salt Lake City préférerait également avoir les J.O. En 2030, mais devrait peut être s'en contenter dès 2026 si l’intérêt pour cette année continue à chuter.

Déjà, les habitants de Calgary ont fermement voté contre le projet de candidature aux Jeux de 2026. Leur refus laisse donc Stockholm en Suède et une alliance italienne, comprenant Milan et Cortina d’Ampezzo, comme les seuls candidats restants.

La ville suisse de Sion, ainsi que celles de Sapporo au Japon et Graz en Autriche se sont toutes retirées en début d'année, alors que la candidature turque d'Erzurum avait été éliminée par le CIO. Ce dernier devrait élire la ville choisie pour 2026 en juin 2019.

Maintenant, est-ce que je me soucie de savoir si mon patelin aura une fois de plus les J.O. ?

Pas vraiment, mais c’est une cible facile et une réalisation qui bluffe, pour les politiciens locaux et pour l’église mormone qui voit dans cet événement une occasion de montrer au monde sa théologie des plus exotiques ...

mercredi, décembre 19, 2018

Comment les autos se vendent encore ...

Récemment, j'ai reçu par carte postale une invitation me proposant deux forfaits journaliers de remontée mécaniques à Deer Valley Resort (d'une valeur équivalente à 295 euros !)

Pour les gagner, il me suffisait d'aller chez un concessionnaire Cadillac à Salt Lake pour tester un de leurs nouveaux modèles. J'ai donc sauté sur l'occasion et j'ai demandé à conduire la XT4, un nouveau 4x4 de luxe qui semblait le mieux correspondre à mes besoins dans une future voiture.

En arrivant, après avoir donné mon invitation, un nouveau vendeur est venu m'amener une voiture pour l'essayer. Après avoir d'abord tâtonné avec les commandes inhabituelles, je suis parti, et j'ai conduit pendant environ 10 minutes avant de revenir au bureau de ventes.

Là, ils ont traité mes bons de remontée mécaniques, le vendeur m'a demandé vers quelle date je pensais être prêt à considérer l'achat de ma prochaine auto et je suis rentré chez moi.
À aucun moment on m'a demandé quel type de voiture je conduisais, comment j'utilisais mon véhicule et ce que je recherchais. Cela m'a montré que les constructeurs automobiles traditionnels n'ont pas changé leur façon de vendre des autos et que cela n'est pas un bon signe.

mardi, décembre 18, 2018

Poisse à Park City ?

...Ou est-ce encore une rechute dans la mauvaise gestion ?

Les propriétaires précédents de la station de ski avaient perdu leur bail après avoir manqué de le renouveler à temps. Aujourd'hui, Park City Mountain (PMC), propriété de Vail Resorts, a dû fermer une partie de son meilleur terrain d'altitude, suite au refus d'un propriétaire foncier de renouveler son bail.

La société Silver King Mining Company est propriétaire de ce terrain. C'est en fait la société qui est derrière le developement immobilier de The Colony, aux Canyons.

Ses origines remontent au temps des mines d'argent, vers la fin du 19e et au début du 20e siècle à Park City. Son président est Jack Gallivan, dont la famille a des liens de longue date avec Park City. Gallivan, a déclaré que la Silver King Mining Company contrôlait plus de 400 hectares de terrain entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.

Le terrain impliqué dans le bail question couvre environ 47 hectares ; il est aussi partiellement situé sur l’actuel itinéraire utilisé pour effectuer la liaison commerciale entre entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.

En plus, Gallivan n'a pu s’empêcher d'ajouter qu'une partie de la propriété pourrait voir un futur développement immobilier, ce qui, à mon avis, est une impossibilité compte-tenu du fait que cette parcelle est enclavée.

Il semble donc que pour cette saison, les skieurs auront un peu moins de 3 000 acres de neige sur lesquels ils pourront s'amuser, si et quand le problème est résolu. Manifestement, PMC n'a pas l'air très doué pour s'occuper de ses problèmes de bail !

Le résultat est que les combes Scott et Scott Ouest, jusqu’au passage Constellation, qui se situe au début de l’arête de Pinecone, sont désormais fermés aux usagers. Les skieurs peuvent toujours accéder au terrain de Pinecone Ridge depuis la station supérieure de la télécabine Quicksilver.

Cependant, l’accès officiel au hors-piste depuis PMC ne peut se faire que par les sorties officiellement désignées qui sont situées au sommet des télésièges Ninety-Nine90 et Peak 5.

Cet incident embarrassant a de plus révélé que le reste du terrain de Jupiter est en réalité la propriété d'Alterra Mountain Company (le principal concurrent de la station) et est loué à Vail Resorts.

Un bon avertissement pour PMC de ne pas louper le renouvellement de cet autre bail !

lundi, décembre 17, 2018

Messages de fin d’année

Il n'y a pas si longtemps, le seul moyen de transmettre les vœux de Noël et de la nouvelle année était la poste, grâce à une carte qui restait le plus souvent à peu près identique, saison après saison.

Ensuite, ce fut le tour de l'internet et la facilité avec laquelle le courrier électronique a métamorphosé cette pratique.

On a eu droit à des cartes de Noël électroniques, des lettres électroniques relatant tout ce qui s’était passé au fil de l'année, des courriels en tous genres, et comme la qualité du message s’était considérablement détériorée, une majorité de gens ont cessé de faire quoi que ce soit, se sentant exonérés de cette corvée annuelle.

L'écriture s'est mise à disparaitre et nos services postaux américains se mirent à sombrer dans un océan d'encre rouge. Comme certains auraient pu s'y attendre, nous avons pris une approche différente avec la vidéo.

Nous avons commencé en 2010, donc nous en sommes déjà à notre 9e saison de vœux cinématographiques. D'accord, ce ne sont ni les effets de Bollywood, ni la qualité Hollywoodienne, mais cela a malgré tout fonctionné. En tout cas, c'est ce que croyons.

Beaucoup auront le droit à un avis très différent, mais nous leur souhaitons quand même de merveilleuses fêtes de fin d'année!

dimanche, décembre 16, 2018

Poussée pelvienne approfondie

Cette saison, il m'aura fallu environ 15 sorties pour retrouver ma confiance sur les planches. Mettez ça sur le compte des conditions de neige en début de saison, ou de mon âge, mais cela est tout à fait normal.

Par contre, j’ai redécouvert ces derniers jours ma théorie de « poussée pelvienne » expliquée ici en mars dernier, comme moyen d’initier les virages en terrains difficiles et en pentes raides. J'ai pu ressentir ce phénomène l'an passé sans bien comprendre son fonctionnement.

Aujourd'hui, après en avoir expliqué le principe à mon épouse, je comprends mieux ce qui se produit.

La poussée pelvienne vers le haut et dans la direction du virage relaxe le bas du corps qui se trouve normalement tendu en terrain difficile, détend et allège les fémurs, amenant les deux jambes dans le nouveau virage en position optimum et de manière à la fois naturelle et rapide.

Cette impulsion constitue un déclic utile dans tous les virages difficiles et une bonne façon d’éliminer le « ski paresseux » !

samedi, décembre 15, 2018

Comment l'audience de Woodstock a-t-elle voté ?

L'été prochain marquera le 50e anniversaire du festival de musique de Woodstock et, quand je regarde les photos, je ne peux m'empêcher de me demander, qui parmi les festivaliers encore en vie et pouvant voter en novembre 2016 a bien pu voter pour Trump.

Je pense qu'il y en a eu beaucoup plus que nous pourrions penser. Voila, je donne un chiffre ; 35% des électeurs éligibles.

Qu'en pensez vous ?

vendredi, décembre 14, 2018

Poudreuse, « lubrifiant » magique !

En Utah, quand nous pensons « pouf », cela évoque le plus souvent une neige profonde et légère. Pourtant, rien que 10 cm de neige fraîche sont suffisants pour changer la donne !

Une nouvelle couche de poudreuse efface les irrégularités du terrain, améliore le glissement, absorbe les chocs, amortit les bruits, nous donnant ainsi ce brin de confiance supplémentaire qui fait de nous bien meilleurs skieurs.

C'est juste comme un bon lubrifiant qui est capable de nous faire skier comme de véritables dieux. Comme on le dit toujours à Park City, chaque centimètre de neige fraîche aide, et il est bien difficile de dire le contraire.

Cela transforme ce qui pourrait être un jour où l'on en bave sur les planches en expérience divine.

Il n'y a pas d'aussi bon lubrifiant qu'une couche supplémentaire de neige fraîche!

jeudi, décembre 13, 2018

Relier les stations d'Utah, c'est fini ...

Lundi, nous avons skié Solitude, une petite station de ski nichée dans le Big Cottonwood Canyon. Celle-ci se trouve à presque une heure de route de notre maison de Park City et pourtant, elle n'est qu'à deux pas des remontées de Park City Mountain.
Jusqu'à récemment, j'espérais qu'un jour, il serait possible de relier les trois canyons voisins situés autour de Salt Lake City, mais ce n'est ni Alterra, ni Vail Resorts, qui ont divisé le gâteau en alliances et en acquisitions qui concrétiseront cette vision.

Ce rêve s'est évaporé et, j'ai peur de le dire, à tout jamais !

mercredi, décembre 12, 2018

Mieux vaut bien s'assurer !

Les soins de santé américains ne sont pas bon marché, mais ils peuvent devenir carrément inabordables si l'on n'est pas bien assuré. Il suffit de regarder le relevé de facture ci-dessous :
Il s'agit des détails de ma facturation pour une journée et demie à l’hôpital Park City, y compris une nuitée, un scanner et quelques autres procédures médicales, en mai dernier à la suite de mon accident de vélo.

L'hôpital a facturé mon assurance à 13 494,20 dollars, mais n'a pu recevoir que 2 349,25 dollars de mon assureur. Cela signifie que le prix réclamé par l’hôpital était presque six fois plus que raisonnable, si nous pouvons appeler « raisonnable » le montant remboursé.

Cela montre aussi qu'une personne sans assurance maladie serait responsable du montant total facturé. Il y a quelque chose qui cloche avec cet état de choses !

mardi, décembre 11, 2018

Retrouver ses jambes de skieur

En début de saison de ski, l’éternelle et classique question est la suivante : « Vais-je encore me rappeler comment skier ? »

Instantanément, nous découvrons que celle-ci n'est pas du tout fondée, surtout quand nos premiers virages se font sur une bonne neige fraîche, sur des pistes assez bien préparées ou généralement faciles.

Ce qui est plus subtil et plus insidieux, est que nous avons tendance à nous comporter un peu « paresseusement » dès que l'on s'attaque à ski plus difficile.

C’est là que tout s'enraye et que nous pensons « je n’ai pas encore mes jambes de ski », alors qu'en fait, nous avons tendance à tourner en nous penchant vers l’intérieur ou à prendre des tas de raccourcis techniques au moment où l'on retourne sur un terrain plus difficile.

Nous devons alors simplement nous rappeler que, quand les conditions sont plus difficiles, la technique redevient reine et il faut, une fois de plus, bien se concentrer !tions deviennent plus pointues, la technique devient reine et qu’il vaut mieux bien faire attention – de nouveau !

lundi, décembre 10, 2018

Le mormonisme est-il un culte?

Lors d'un soirée festive chez des amis, je parlais à deux anglais qui ont emménagé à Park City il y a une quinzaine d’années.

Après avoir discuté notre président et ses multiples problèmes, nous sommes passés à la religion et bien sûr au mormonisme qui est tellement proche de notre vie quotidienne. Ils ont traité ça de « culte ».
 
J'avais oublié cette étiquetage, mais après y avoir réfléchi, je dois admettre que notre « religion » locale est pareille à ces nombreux mouvements qui ont prit racine en Amérique ces deux derniers siècles, comme la scientologie, et tout le reste.

Le mormonisme s'appuie sur des révélations métaphysiques impossibles à avaler à l'ère des lumières. Bien sûr, le succès de la recette nécessite un fondateur charismatique et assez culotté pour prêcher un message absurde, tout en gardant son sérieux.

De plus, quand les dirigeants continuent de maintenir un contrôle absolu sur leurs fidèles en procédant systématiquement au lavage de cerveau, à la fois chez les jeunes enfants et leurs parents, en intimidant au maximum et en n’hésitant pas à obtenir et à conserver un contrôle total par tous les moyens.
En se permettant aussi de s’immiscer directement dans la vie personnelle, sociale et professionnelle des fidèles, jusqu'à dispenser des recommandations ayant trait à leur garde-robe.

Pour que tout le monde y croie, l'endoctrinement est intense, n'autorise aucune dissidence et ceux qui sont en désaccord ou qui menacent l’intégrité du mouvement, ne sont pas juste des apostats, mais des individus dangereux qui doivent être éloignés.

Cela conduit souvent à des divisions au sein des familles, y compris des séparations, voire parfois conduire jusqu'au suicide. Compte tenu du caractère envahissant de cette vie spirituelle, ceux qui osent quitter le groupe ont trop à perdre et la majorité reste là, bien tranquille.

Tous ces symptômes montrent assez clairement que le mormonisme est un véritable culte, et non pas une religion. Comme je le dis toujours: « Si la religion est irrationnelle, le mormonisme est absurde. »

dimanche, décembre 09, 2018

Les arbustes on bien grandit ...

À la fin de l'hiver dernier, je me plaignais du fait que trop de pistes à Park City Mountain étaient envahies par des arbustes et autres végétaux, ce qui gênait considérablement le ski de debut de saison.
J'avais suggéré qu'ils soient coupées à l'automne, mais bien entendu, rien n'a été fait. Cette végétation n'a fait que grandir un peu plus, ce qui la rend encore plus dangereuse pour les usagers.

Cela veut dire quoi ? Tout simplement, que Vail Resorts se fiche complètement du ski et des skieurs et ne pense guère qu'en horribles comptables grippe-sous.

samedi, décembre 08, 2018

Une citation à retenir

Aux funérailles de Bush, l'ancien sénateur américain Alan Simpson du Wyoming a fait une éloge originale et pleine d'humour.

Entre autres commentaires, et en visant bien Trump, assis dans l'audience, il a dit que l'ancien président Bush « n'a jamais détesté personne. Il savait ce que sa mère et ma mère savaient depuis toujours : la haine corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».

J'ai adoré ces mots et je pense qu'ils s'appliquent parfaitement à toutes sortes d'émotions négatives comme l'envie, la jalousie ou le ressentiment.

En fait, plus généralement, cette citation devrait être ainsi formulée : « La négativité corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».

Une pensée à conserver !

vendredi, décembre 07, 2018

Un enterrement très coûteux

La plus grande partie de la semaine aura été consacrée aux cérémonies funéraires de l'ancien président Bush. C'est enfin terminé et j'ai appris hier, par le Washington Examiner que le coût de tous ces événements coûte plus d'un demi-milliard de dollars aux contribuables américains.
Une analyse réalisée en 2008 par l’association nationale des contribuables a révélé qu’un jour férié, payé par le gouvernement fédéral coûtait 450 millions de dollars.

Ensuite, il y a le reste, comme transporter l'ancien président George W. Bush et ses proches dans « Air Force One », l'avion présidentiel, qui a effectué un vol aller-retour sur Houston estimé à 2 millions de dollars, ou d'autres frais, tel que le survol des cérémonies par 21 avions de chasse estimé à 126 000 dollars.

De plus, ces manifestations ont occasionnées d’autres coûts cachés encore plus importants, comme ceux liés à la fermeture des marchés boursiers mercredi, ou à la perte de chiffre d'affaire subie par le service postal américain en pleine saison de fêtes de fin d'année.

Bien que j'admette qu'un ancien président des États-Unis ait droit à un enterrement exceptionnel, je pense personnellement que ces dépenses sont excessives, alors que peut-être 80% de celles-ci aurait pu allouées pour aider les victimes des récents feux en Californie, mais encore une fois, quand notre gouvernement est plus de mille milliards de dollars dans le trou, quelle différence un milliard de dollars de plus peut-il bien faire ?

jeudi, décembre 06, 2018

Facebook, « Gilets Jaunes » et ce qui doit changer

Il est assez évident que Facebook a été un outil puissant pour canaliser la rage du mouvement des Gilets Jaunes et que cette houle sociale se préparait bien avant que les manifestations n’aient envahi la France.

Qu'il soit vrai ou faux, le contenu de Facebook a « éduqué » la France profonde sur l'injustice sociale qui fait partie intégrante du système français, comme les salaires énormes des politiciens, leurs retraites dorées encore plus importants et tous les immigrés ou citoyens marginaux qui profitent d'un système de protection sociale laxiste.

Cette situation, conjuguée aux bas salaires, à une croissance anémique, un chômage énorme, à d'importantes réductions d’impôts pour les très riches et à un filet social qui est devenu insoutenable, a fait sombrer mes compatriotes dans le désespoir, appelant le gouvernement actuel à « dégager » ou même à inviter un type du style Donald Trump à prendre les rennes du pays.

De toute évidence, il sera fort difficile pour la France de se libérer de cet enlisement. De mon point de vue éloigné, je pense que le gouvernement français devrait commencer à agir dans de nombreux domaines.

Par exemple en luttant contre les abus généralisés de son système social si généreux, en cessant d'encourager les familles nombreuses (dans les pays développés, un enfant unique devrait être la norme, sans se soucier des besoins en main-d'œuvre au moment où un raz-de-marée robotique est prêt à envahir le lieu de travail).

Faire payer d'avantage pour les visites médicales de routine, décourageant ainsi les abus, augmenter les impôts que devraient payer les super-riches et supprimer les lois stupides telle que la semaine de travail de 35 heures.

Cela résoudra-t-il tous les problèmes? Probablement pas, mais cela préparera mes compatriotes à faire les vrais sacrifices que toutes les nations développées devront accepter de mettre en œuvre plus tôt que prévu.

Quoi qu'il en soit, la dernière chose dont les Gilets Jaunes ont besoin, est un leader comme Trump!

mercredi, décembre 05, 2018

Neige en Californie et en Utah

Il y a quelques jours, j'ai reçu ce message de Mike, un pote qui vit près de Mammoth Mountain, une autre station de ski en Californie: « J'espère que cette tempête de neige ne vous épargnera pas, nous allons en prendre plein la gueule cette semaine, nous avons déjà 1,80 mètre sur nos sommets ... »

J'ai répondu : « Nous avons un peu de neige, mais quand même pas 1,80 mètre. En Utah, l’église mormone nous restreint dans la quantité de précipitation que nous recevons ».

Eh bien, comme certains d'entre-vous s'en doutent peut-être, ma réponse n'était pas si tirée par les cheveux que cela aurait pu paraître. Non seulement les mormons interviennent quotidiennement dans nos affaire d'État, en oubliant ainsi la séparation qui doit exister entre église et État, mais en plus, ils aiment se mêler de tout.

Par exemple, vous savez peut-être qu’en Utah, nous avons ce qu’on appelle « La meilleure neige du monde » .

J'avais expliqué l'origine scientifique de cette caractéristique unique il y a six ans dans ce blog, mais rétrospectivement, je soupçonne qu'en étant tellement doués pour la magie et les phénomènes extra-sensoriels, l'église mormone a du avoir un contrat pour purifier la neige qui arrive en Utah depuis la Californie, en l'asséchant tellement qu'elle devient finalement la meilleure du monde.

Ils en tirent probablement des sous, car ils sont maîtres en matière de séparer les gens de leur argent. Il doit donc en aller de même pour cette neige chargée d'eau en provenance de la Californie qu'on appelle du reste « ciment des sierras » et l’humidité qu’on en dégage.

Que font donc les mormons avec ce qu'il reste ? De la bière à 3,2 degrés et bien sûr, ils vendent et expédient tout les déchets de cette neige dans le Colorado ...

mardi, décembre 04, 2018

Victoire: Foi et Détermination ...

Il semblait incroyable que Marcel Hirscher puisse être battu.

Eh bien non, il a fallu l'allemand Stefan Luitz pour mettre fin à une série de trois années de domination par l’Autrichien, occasionnellement interrompues par l’équipe de France (Pinturault huit fois, Fanara et Faivre une fois chacun).

Luitz nous a fait une démonstration époustouflante de ce qui arrive lorsqu'un coureur est déterminé de battre Hirscher dans des conditions de course pourtant autant bizarres que difficiles. Je ne mentionne même pas le fait que le coureur allemand montait pour la première fois sur un podium de Coupe du Monde, cela moins d'un an après avoir déchiré ses ligaments croisés.

Quel exploit !

lundi, décembre 03, 2018

Si était président des États-Unis ...

Trump est un fan des « Décrets Présidentiels » et si je devenais président des États-Unis, j'en ferai presque autant. Peu de domaines attireraient mon attention à ce sujet, mais deux seraient candidats d'office :
  • D'abord, le pays adopterait enfin le système métrique. 
  • Ensuite, nous éliminerions « In God We Trust » (Nous croyons en Dieu) sur tous nos instruments monétaires. 
Cela coûterait cher, mais constituerait un changement positif et transformateur, sauf que je ne serai jamais président car je ne suis pas né aux États-Unis !

dimanche, décembre 02, 2018

Pourquoi j'adore déneiger

Après seulement le ski, déneiger autour de la maison est mon activité hivernale préférée. J'aime cela pour plusieurs raisons.

D'abord, quand il y a de la neige à déblayer, c'est qu'il y a de la neige et qu'on peut skier et c'est un élément primordial pour un adepte du ski comme moi.

Ensuite, c'est là une tâche très concrète. Vous commencez avec un périmètre plein de neige et vous le libérez de cette matière blanche envahissante. Au bout du compte, vous pouvez voir et mesurer le travail que vous avez fait. Il reste peu d'emplois rémunérés dans ce monde que nous acceptons de faire et qui vous permettent d'obtenir ce genre de satisfaction.

Enfin, pour les perfectionnistes comme moi, c’est une autre chance d'exprimer mes trouble obsessionnel compulsifs en faisant le meilleur travail possible et cela en vaut vraiment la peine de chaque mètre cube de neige déplacé !

samedi, décembre 01, 2018

Le meilleur président

Depuis notre arrivée en Amérique, en 1977, nous nous sommes retrouvés sous le règne de sept présidents. Souvent, ma femme et moi discutons de cela en essayant de déterminer qui, de ces sept hommes, aura été le meilleur dirigeant et fait le meilleur travail.
  • Sans conteste, George H.W. Bush qui est décédé hier semble toujours le gagnant. Nous avons beaucoup apprécié son intégrité, son humilité et son bon sens. Il a su prendre des décisions difficiles (comme sa fameuse augmentation d'impôts) alors que cette seule démarche allait lui coûter un deuxième mandat. 
  • En second lieu, vient Obama avec ses brillantes capacités intellectuelles, ses discours exaltants, mais malheureusement son incapacité à faire ce qu'il promettait et à prendre des décisions difficiles et courageuses (la Syrie en est un triste exemple). 
  • Le troisième pourrait être Reagan, parmi la génération de présidents qui sont de véritable célébrités (ce groupe comprends aussi Clinton, Obama et Trump). Reagan avait une personnalité d'acteur mais une intelligence plutôt inférieure à la moyenne ainsi qu'un manque de leadership et de qualités fiduciaires. 
  • Le quatrième, à nos yeux, est Clinton. Nous n'avons jamais voté pour cet homme car nous ne pouvions pas lui faire confiance. Un guignol, un politicien retord et un individu pas si intelligent que ça. 
  • En cinquième position, nous retrouvons Carter et toutes ses bonnes intentions, mais qui n'avait aucune idée de ce qu’il faisait. Il a eu la chance de se battre contre Gerald Ford, qui n'avait pas inventé la poudre. 
  • Notre numéro six, c'est George W. Bush, le fils du père qui vient de nous quitter. À la fois un idiot et un criminel de guerre qui a déclenché la guerre en Irak, ne s'est pas occupé de l'Afghanistan et, à côté des milliers de morts dont il est responsable, a coûté des milliers de milliards de dollars à notre pays. 
  • Enfin, en septième place et à la queue du classement, nous trouvons Trump, à qui j'ai arbitrairement attribué une valeur négative. 
Toutes choses étant égales par ailleurs, en quoi votre classement serait-il différent du mien ?