dimanche, décembre 30, 2018

Attention à l'heure de fermeture !

Chaque liaison à ski par remontées mécaniques implique une heure-limite à ne pas manquer faute de quoi, il faut faire face à certaines conséquences. Si vous ratez celle-ci, vous n'avez généralement pas d'autre choix que de retourner à votre voiture ou à la maison en bus ou en taxi.

Cela ne m’était jamais arrivé jusqu'à ce que ma fille et moi-même soyons obligés d'en faire l'expérience ce vendredi dernier. Pour des raisons qui pourraient être imputées à mon âge avancé, j’ai perdu le sens du temps (ce qui n’était anormal quand le ski est excellent).

Bien que nous ayons réalisé trop tard que nous allions rater notre connexion, et que nous ayons foncé comme des fous pour prendre la télécabine qui allait nous ramener des Canyons à Park City, nous avons loupé l'heure de fermeture pour une misérable minute de retard, ce qui est débile, mais fait bien partie de la vie et de ses règles idiotes.

Nous n’avions alors pas eu d'autre choix que de skier jusqu'au pied des pistes des Canyons et d’attendre le bus qui nous ramènerait au pied des pistes de Park City où se trouvait mon auto. C'était la première fois que nous empruntions l'un des ces nouvelles navettes tout-électrique que nos transports en commun viennent d'acheter.
Même si nous avons eu la chance d'y trouver deux places assises dans cette énorme boite de sardines, il nous a semble t-il fallu une éternité pour nous rendre à notre destination à cause de l'affreuse circulation qui paralyse tout pendant les vacances et que nous appelons à Park City « carmageddon » pour emprunter un mot au vocabulaire californien.

Lorsque nous sommes finalement arrivés à l’arrêt du bus, nous avons non seulement dû rechausser pour skier jusqu’au parking où notre voiture nous attendait, mais nous avons du aussi nous battre comme des fous pour nous sortir de ce piège.

Sortir du parking à 17h00 était quasiment impossible et nous pensions être coincés toute la nuit dans cet embouteillage sans fin.

La morale de cette leçon est que plus jamais je ne raterai la dernière télécabine !

Aucun commentaire: