mercredi, octobre 31, 2018

Les trois dimensions du ski

Chaque fois que je lis un article sur la technique ou l’enseignement du ski, je suis toujours frappé par l’absence du rôle que joue la vitesse en tant qu'élément fondamental de ce sport. En fait, le ski alpin n'est le résultat que de trois éléments capitaux :
  1.  La vitesse et les forces de gravité qui sont essentielles au ski alpin. Celles-ci fournissent non seulement l’élan nécessaire pour glisser sur la neige, mais procurent également la majorité des sensations de plaisir que ressentent les skieurs. 
  2. La position du corps est un autre composant de base, impliquant essentiellement les pieds, les jambes et, dans une moindre mesure, le haut du corps et les bras. Celle-ci permet les changements de direction et le contrôle de la vitesse. C'est l’élément qui fait partie intégrante de la technique de ski.
  3. L'effort musculaire enfin, principalement de type passif, est le travail demandé aux cuisses et aux abdominaux pour résister aux pressions exercées par les forces centrifuges et supporter les secousses du terrain ainsi que les pressions en tous genre qui agissent sur le skieur. 

De ces trois éléments, la vitesse est évidement le plus important, dès lors que le skieur a acquit les rudiments techniques requis.

Je ne peux donc pas m'empêcher de me demander pourquoi on en parle jamais ou bien trop peu ?

mardi, octobre 30, 2018

A voté!

Hier, j'ai déposé deux bulletins de vote à l'hôtel de ville en avance des élections de mi-mandat, ce 6 novembre.

Au-delà d'avoir voté pour des candidats qui méritent notre confiance, nous nous sommes prononcés CONTRE Trump et ses complices du parti républicain.

Les seules contributions de cet ego-maniaque sont de semer la division pour régner, dire n'importe quoi pour arriver à ses fins et transformer le pays en dictature.

Nous sommes fiers de le rejeter et tout ce qu'il représente.

lundi, octobre 29, 2018

Comptons les skieurs ...

Dans le numéro courant de Skiing History, John Fry tente de dénombrer le nombre de skieurs aux États-Unis.

Il ressort de son analyse approfondie qu'il pourrait y en avoir entre 10 et 11 millions, entre skieurs alpins et snowboardeurs. Ces chiffres semblent s'accorder avec ceux contenus dans le « Rapport international sur le tourisme de montagne et de neige 2018 » publié en Suisse par Laurent Vanat.

Bien que ces chiffres soient extrapolés à partir de journées-skieurs annuelles, on peut s'interroger sur la manière d'atteindre ce ratio. Peut-être que Vail Resorts et Alterra, avec leur énorme bases de données, pourraient apporter un éclairage plus précis sur ce nombre d'usagers.

Bien sûr, les petites stations de ski indépendantes qui ne font pas partie de ces deux grands groupes pourraient affecter ces chiffres car la plupart d'entre elles n'attirent qu'une clientèle locale.

Alors que la neige reste l’élément clé qui fait ou défait une saison, au cours du quart de siècle dernier, le nombre de journées-skieurs a stagné aux États-Unis, s’établissant en moyenne à 55 millions avec un minimum de 50 et un maximum de 60.

De la même façon, la durée moyenne de séjour a considérablement diminué dans les stations de ski, passant d’une semaine, il y a 50 ans, à seulement 3 à 4 jours aujourd’hui.

La révolution qui est en train de s'amorcer avec les forfaits de ski saisonniers du type Epic et Ikon, les journées de ski qui fluctuent énormément et une durée moyenne de séjour en baisse sont devenus un obstacle de taille pour tout algorithme destiné à calculer ces chiffres.

John devra se tenir prêt à procéder à de sérieux ajustements ...

dimanche, octobre 28, 2018

Art routier

L'art original est parfois tout simplement créé par des circonstances propices et un bon timing.

Pendant notre absence, l’une des rues proches de notre maison avait vu son asphalte tout fissuré, réparé par de bandes de goudron.

Alors que le travail était en cours, des feuilles de tremble atterrissaient sur la route, mais celles qui sont tombées sur le goudron frais, sont restées en place, formant un motif ressemblant à une frise de fossiles.

Les circonstances naturelles et inattendues avait ainsi créé une forme d'art originale aussi bonne, sinon meilleure, que si elle avait été développée par un artiste renommé. Merci, nature!

samedi, octobre 27, 2018

Frugalité financière revisitée ...

Il ne se passe pas un jour sans qu'on nous rabbate les oreilles au sujet de FIRA (qui veut dire Retraite Anticipée pour les Financièrement Indépendants) et qu'on appelle « frugalité » en France ; ce concept nous est présenté comme la nouvelle façon idéale de vivre.
Nous applaudissons la frugalité et apprécions une retraite relativement précoce, mais nous restons sceptiques quant à prendre celle-ci à seulement 40 ans ou même plus tôt.  Cela doit être terriblement dévalorisant et ennuyeux pour se couper du côté productif de la société.

De plus, nous n'arrivons pas à croire qu’environ 1 million d'euros mis de coté peuvent durer toute une vie, surtout si la longévité moyenne continue de croître; C'est une proposition très dangereuse sans marge de sécurité.

Nous n'aimons pas non plus le fait que, pour survivre avec un revenu limité, les jeunes retraités doivent planifier et prendre des raccourcis qui sont coûteux pour certains éléments de la société; dans un certain sens, cette stratégie d'indépendance financière est batie pour tromper certains segments de la société.

Enfin, si tout le monde adoptait ce mode de vie, notre économie, telle que nous la connaissons, s'effondrerait puisque 70% de notre PIB est constitué par la consommation de biens et de services.

vendredi, octobre 26, 2018

Un oubli surprenant

D'habitude nous recevons toujours un avis par courrier pour le renouvellement annuel de notre « carte grise » ou plutôt de nos plaques d'immatriculation, mais cette année, nous n'en avons pas reçu pour l'auto de mon épouse, qui expire à la fin du mois (l'immatriculation, pas mon épouse!)

Comme nous étions absents pendant une bonne partie du mois d’octobre, j’ai pensé que cette notice s’était perdue dans le courrier que la poste nous avait mis de coté.

C'est ainsi qu'aujourd’hui, je me suis rendu à notre bureau d'immatriculation des véhicules, et j'ai demandé pourquoi je n’avais pas reçu le formulaire de renouvellement et en les avisant bien sûr que je voulais renouveler l’immatriculation de cette voiture.

L’employée m'a alors expliqué que si je n'avais pas reçu d'avis de renouvellement, c’était tout simplement parce que je n'avais pas renouvelé l'immatriculation l'an passé. Elle pivota son écran d'ordinateur vers moi pour me montrer que rien n'avait pas été payé en 2018.

J'ai répondu « impossible! » Je suis certain que l'autocollant placé en ce moment sur la plaque est bien 18 (pour 2018), et je serai heureux de l'apporter à cette dame dès que j'aurai remplacé par le nouveau autocollant marqué 19 ... »

Comme elle ne semblait pas me croire, j'ai donc payé le montant nécessaire pour 2019 et me suis ensuite dirigé vers la voiture. C'est là que j'ai réalisé que l'autocollant indiquait bien 17, et non 18 comme je le croyais. 
Au bout du compte, ma femme a conduit sa voiture toute l'année avec une immatriculation expirée sans qu'elle, ni moi, en ayons la moindre idée. Souvent, moins on en sait, mieux on se porte !

jeudi, octobre 25, 2018

Leçons japonaises

Je connais le Japon depuis les années soixante-dix, j'y suis allé une douzaine de fois et j'ai beaucoup travaillé avec les japonais tout au cours de ma carrière.

Nous avons également accueilli une étudiante japonaise participant à un programme d'échange à l'étranger pendant une année, chez nous à Park City.

Toute cette expérience a fait de moi un fan du Japon.

Bien sûr, je ne prétends pas être un expert de ce pays, mais aujourd’hui, je voulais d'abord vous présenter tous les éléments positifs que ce voyage m'a permit d’éclaircir au sujet de ce pays (du sérieux au trivial):
  • Les Japonais sont très gentil et extrêmement polis 
  • Priorité du bien-être collectif par opposition à l'individualisme 
  • Honnêteté 
  • Ponctualité 
  • Propreté 
  • Beauté simple, sans superflu 
  • Infrastructure impressionnante (batiments, autoroutes, tunnels et ponts
  • Excellente cuisine 
  • Système d’éducation rempli de bon sens
  • Enfants adorables
  • Bon système social (santé, etc.) 
  • Faible natalité (semble aller contre ce que l'on dit, mais fondamentalement souhaitable)
  • Transports en commun exemplaires 
  • Cuvettes de WC « intelligentes » 
  • Petites voitures sympas 
Pour ce qui est de l'envers du decor, voici l'autre visage du Japon, coté inconvénients, suivant mes propres observations :
  • Langage incroyablement complexe 
  • Difficultés de communication et de compréhension 
  • Surpopulation
  • Manque d'espace 
  • Embrigadement extrême 
  • Société profondément machiste 
  • Manque d'efficacité dans la communication commerciale 
  • Urbanisation excessive
  • Mauvais temps fréquent 
  • Tremblements de terre, tsunamis et typhons 
  • Petit-déjeuner japonais 

Cela dit, difficile de dire si le Japon est le pays idéal, mais il n'a certainement rien à envier à l’Amérique du Nord ou à L'Europe. Si vous connaissez le Japon ou avez une certaine expérience avec ce pays, dites-moi si vous êtes d'accord avec mon analyse ?

mercredi, octobre 24, 2018

Voyage au Japon, 10e jour

Mardi, nous avons quitté Osaka en pensant que nous allions rentrer à la maison le même jour et à la même heure que notre départ …

C'est bien là l’avantage de franchir la ligne de changement de date en se dirigeant vers l'est. Comme de bien entendu, les choses ne se sont pas passées ainsi, car cela était sans compter sur les retards fréquents rencontrés quand on prend l'avion ; ceux-ci allaient ajouter environ cinq heures à notre heure d'arrivée en nous faisant manquer notre correspondance à Los Angeles.

Avec un temps magnifique tout au long de notre séjour, nous avons été extrêmement chanceux et nous avons profité d'un séjour exceptionnel. Nous avons trouvé les Japonais tellement hospitaliers que je suis fermement convaincu qu'ils devraient gérer toutes les écoles hôtelières du monde entier.

Cela dit, le Japon est un pays assez compliqué, à commencer par son langage très difficile, son obsession en matière de perfection et sa discipline très stricte. Ce pourrait être un cas d'école sur ce qu'il ne faut pas faire pour laisser libre court à la créativité et à l'innovation.

Il ne fait aucun doute qu'une discipline et une réglementation rigide étouffent la créativité et, à terme, encouragent la stagnation.

Est-ce une des raisons pour lesquelles le Japon ne semble pas avoir retrouvé un second souffle après la crise qui l'a tellement secoué en 1990 ? Bien sûr on peut toujours opposer à cette approche progressiste en faveur d'une innovation à tout va, l'argumentation qu'une planète qui ne cesse de se détériorer n'a que faire d'un progrès à brides rabattues …

mardi, octobre 23, 2018

voyage au Japon, jour 9

Notre périple prends fin ce Lundi ... Après le petit-déjeuner, nous avons prit la direction de la gorge d'Oboke.

Cette vallée est située en amont de la rivière Yoshino-gawa. « Boke » signifie, « marche dangereuse », et Oboke (grand « boke ») est dérivé du fait que les rochers qui se trouvent au pied de la gorge sont en forme de V et sont particulièrement accidentés, de telle sorte que le chemin étroit qui se trouve là, rend la marche très dangereuse, quelle que soit la vitesse à laquelle on peut y cheminer.

La visite de la gorge se fait dans de grandes barques motorisées à fond plat et permet d’apprécier pleinement la vue ainsi que la topographie unique des lieux.

Un peu plus tard, et après un délicieux déjeuner, nous nous retrouvions à Kotohira-gu, en train de gravir les quelques 1 368 marches de pierre menant au sanctuaire shinto qui domine la colline. De notre petit groupe de 13 personnes, nous étions les seuls a avoir atteint le sommet et il nous a fallu nous démener comme des forcenés pour reprendre notre bus à temps !

À Takamatsu, nous avons visité le parc Ritsurin, un chef-d'œuvre en matière de jardins japonais construit il y a 100 ans et un quand même nettement plus beau que notre propre jardin dont nous sommes déjà très fiers !

Ce parc tentaculaire se pare de plans d'eau magnifiques ainsi que de délicats pavillons, avec le mont Shiun en toile de fond. De là, notre bus nous a emmené à travers l’île Awaji grâce à une série de ponts assez spectaculaires.

Dans la soirée, nous avons continué sur Kobe, où nous nous sommes régalés avec le dîner incontournable de viande de boeuf Wagyu ...

lundi, octobre 22, 2018

Voyage au Japon, 8e jour

Dimanche, nous avons sauté sur un ferry à destination de l'île de Miyajima. À marée haute, la célèbre porte torii de couleur vermillon du sanctuaire d'Itsukushima semble flotter au milieu de la mer. 
Cet important sanctuaire est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et Miyajima a été sélectionnée comme l'un des trois lieux les plus pittoresques du Japon.

Après un déjeuner aussi insolite que délicieux, du nom de d'okonomiyaki, nous sommes retournés à Hiroshima et avons visité le parc du mémorial de la paix ainsi que le musée de la bombe atomique.

Toute cette zone et le musée en particulier ont eu un impact émotionnel profond sur l'ensemble de notre groupe et devraient constituer une destination obligatoire pour tous les Chefs d’État, du monde entier, en particulier avec des dirigeants imprévisibles comme Poutine et Trump, avec leurs mains sur les manettes nucléaires.

Dans l'après-midi, nous traverserons le Shimanami Kaido jusqu'à l'île de Shikoku. La Shimanami Kaido est une route à péage longue de 60 kilomètres qui relie Honshu, l'île principale du Japon, à celle de Shikoku, en passant par six petites îles que compte la mer intérieure de Seto.

Cette autoroute est également connue sous le nom de Nishiseto. Nous nous sommes arrêtés au belvedere de Kirosan d'où nous avons pu admirer les ponts de Kurushima Kaikyo, parmi les centaines d'îles éparpillées sur la mer intérieure de Seto. 
La plate-forme d'observation a été intelligemment conçue et a ete parfaitement bien intégrée à mi-pente pour minimiser son impact sur l'environnement.

dimanche, octobre 21, 2018

Voyage au Japon, 7e jour

Comme notre groupe s'est réduit de 20 à 13 participants ce samedi, nous sommes passés d'un grand bus confortable à un bus plus petit et inconfortable dans lequel nous étions serrés comme des sardines, et où le GPS qui ne marchait pas avait été remplacé par une carte routière dont le pauvre chauffeur ne savait guère se servir.

Notre première destination a été le château de Himeji, surnomme le « château du Héron Blanc » à cause de son extérieur d'un blanc éclatant, faisant penser à un oiseau prenant son vol. Le château de Himeji est le plus grand et le plus visité des châteaux japonais.

C'est également l'un des rares châteaux d'origine au Japon.

Ce magnifique exemple d'architecture traditionnelle a été le premier site sélectionné pour faire partie du patrimoine mondial de l'UNESCO au Japon. Des ninjas redoutables nous attendais même au coins des portes, apportant ainsi un certain piment à notre visite.

Celle-ci fut suivie d'une visite à Kurashiki. À l'époque des marchands, cette ville pittoresque était un port prospère d'où le riz était expédié. Il reste encore plusieurs anciennes gaineries à riz et des constructions autant typiques qu'historiques comme le canal bordé de pierres.

Dans l'après-midi, nous avons pris une route très longue (rappelez vous, pas de confort) et très pittoresque en direction d'Hiroshima.

samedi, octobre 20, 2018

Voyage au Japon, 6e jour

Vendredi, la journée a commencé par une visite du quartier pittoresque et historique de Fushimi, l'un des centre les plus fameux pour ses brasseries de bière et de sake.

D'abord, nous avons visité le magnifique sanctuaire de Fushimi Inari avec ses couleurs vermillon et son tunnel long de 4 km, dont les portes en torii écarlates figurait dans le fameux film « Mémoires d'une geisha ». Ce complexe assez unique se fond dans une nature sauvage de foret de bambous, de montagnes, de ruisseaux et d'étangs, offrant le décor parfait pour une randonnée pittoresque.

Après cela, nous nous sommes rendu au musée du Gekkeikan Okura Sake, ou une grande collection d’outils de brasserie traditionnels, ainsi que toute l’histoire fascinante de la fabrication du saké nous attendait dans d'anciens bâtiments, le tout se concluant, comme il se doit, par une dégustation de sake.

Quand même toujours assez sobres, nous avons continué notre visite à Uji où nous avons eu droit à la cérémonie du thé japonaise traditionnelle qui fut un test sans précédent sur ma souplesse défaillante. Si s’asseoir était difficile, se relever l'était encore beaucoup plus ; essayez de faire cela avant d'avoir 70 ans !

De là, nous avons continué jusqu'à Nara, la plus ancienne capitale du Japon. J'y étais déjà allé, en 1984, lors d'un voyage d'affaires. Nous avons vu le fameux temple Todaiji, le plus grand bâtiment en bois au Japon qui abrite également la plus grande statue de Bouddha en bronze du pays, d'une hauteur de 16,3 mètres.

Le parc environnant fourmille avec plus d'un millier de chevreuils Sika qui mendient tout comme les chèvres de mon village natal des Lindarets en Haute-Savoie. Enfin, dans l'après-midi, nous avons continue en direction d'Osaka où nous avons terminé la journée en visitant la rue marchande de Dodonbori, qui suit en parallèle le canal de Dotonbori.

C’est un énorme quartier fait de magasins, de restaurants et de divertissements en tous genre qui attirent les foules de badauds et de touristes. Une autre particularité de Dodonbori est la présence de centaines de panneaux lumineux qui bordent le rue secteur et ajoutent encore à l'excitation des visiteurs.

vendredi, octobre 19, 2018

Voyage au Japon, 5e jour

La journée de jeudi s'est poursuivie d'abord par une visite du château de Nijo, construit au début du XVIIe siècle. Le château, qui s'appelle Ninomaru-Goten, fut rénové en 1626, et reste un bâtiment représentatif du style architectural de cette époque.

Ensuite, nous sommes allés au centre textile de Nishijin, où nous avons pu admirer visionné des kimonos de tous les styles et de toutes les époques avant d'assister à un défilé de … kimonos !

Nous avons également visité le temple Kinkakuji (pavillon d'or) couvert de feuilles d'or 18 carats. Cette structure de trois étages a été construite par le shogun Ashikaga Yoshimitsu en 1397.

Nous nous sommes ensuite rendus à Arashiyama pour voir le temple Tenryuji où nous avons eu un aperçu de la conception d'un jardin paysager zen traditionnel, avant de nous promener dans une épaisse foret de bambous, en passant devant des petits sanctuaires, des salons de thé et des maisons individuelles avant d’arriver au pont Togetsukyo sur la rivière Hozu.

Enfin, pour rigoler, nous avons visité Gion, le vieux quartier des Geisha et Pontocho, mais moi et mon nouvel ami Dave les avons loupées car nous nous sommes précipités dans un pub pour siroter une bière pendant que ces dames déambulaient dans la rue !

jeudi, octobre 18, 2018

Voyage au Japon, 4e jour

Mercredi, la journée a commencé par la visite du musée d’art Sagawa qui n’avait pas grand chose à nous montrer, sauf peut-être une exposition d’aquarelles sur le thème de la «Route de la soie», une série de sculptures en bronze et une collection de dessins et arts plastiques amusants qui m'ont permit de contribuer à l'exposition en affichant mes propres dessins réalisés sur place.

Nous avons ensuite continué sur Kyoto. Cette ville historique épargnée par les raids aériens américains et de la bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de son caractère culturel et historique.

Nous avons visité le célèbre temple Kiyomizu, surtout connu pour sa estrade en bois qui se projette de son hall principal, à 13 mètres au-dessus de la colline où il est situé. Cette situation offre aux visiteurs une vue spectaculaire sur la ville de Kyoto au loin.

Pour une seule fois, nous avons enfin pu déballer no bagages car nous sommes restés deux nuits à Kyoto.

mercredi, octobre 17, 2018

Voyage au Japon, 3e jour

Alors que le temps était couvert les jours précédents, le 16 octobre fut marqué par un éclaircissement progressif qui allait s'accentuer et durer pendant tout notre voyage.

C'est ce jour là qui fut choisi pour monter au point culminant de la route menant aux sentiers se dirigeant vers le sommet du Mont Fuji. J’étais déjà monté jusqu'à cet endroit, à près de 2 300 mètres d'altitude, en compagnie de mon copain Gérard Bouvier, en octobre 1972.

Les feuillages commençaient à changer, et après les prises de vue habituelles, nous avons poursuivi notre route vers Hakone et ses fameuses stations thermales, où se situe aussi le Parc national de Hakone.

Nous avons pris une télécabine pour monter Togendai à Owakundani, petit entourée de fumerolles, comme on peut en voir chez nous autour du parc national de Yellowstone. La majeure partie de la région est encore une zone volcanique active et à travers les nuages, nous avons pu profiter de quelques belles vues du mont Fuji.

Nous avons finalement eu droit à un trajet à très grande vitesse à bord du Shinkansen pendant 15 minutes où avons fait une pointe à 275 km/h lors du petit trajet qu'il nous a été possible d'effectuer, avant de nous enregistrer à l’hôtel Onsen de Hamanako Kanzaiji Onsen, où nous avons pu plonger dans le eaux thermales après un festin traditionnel japonais appelé Kaiseki.

mardi, octobre 16, 2018

Voyage au Japon, 2e jour

Hier, nous avons quitté l'hôtel de Narita, récupéré le reste de notre groupe de 20 personnes qui se trouvaient déjà dans un hôtel à Tokyo.

Notre équipe for diverse comprenait des Indiens, une Japonaise, une famille de Singapour, un couple du Royaume-Uni et un couple de Canadiens, le reste étant constitué d’américains.

Nous avons commencé notre circuit en visitant le temple Asakusa Kannon, célèbre pour sa grande lanterne en papier géante, la plus grande du Japon.

Au même moment, nous avons débuté une routine de « shopping » quasiment quotidienne, en commençant par le au marché de Nakamise, situé juste à côté du temple en question.

Le moment le plus amusant de la journée s'est produit lorsque nous avons eu l'occasion de préparer notre propre sushi avec un chef aussi chevronné que sympathique, et de déguster notre propre production !

Pour bien digérer le tout, nous nous sommes allés nous balader dans le marché ouvert de Tsukiji, remplit lui aussi de restaurants et de magasins. Ensuite, ce fut la visite du Palais Impérial, ancien site du château d'Edo, et résidence actuelle de la famille impériale japonaise, où nous avons fait des tas de photos. C’était ma seconde visite. La première avait eu lieu en 1972.

Notre journée bien remplie s'est terminée par la visite de la Tour de Tokyo, une réplique de la Tour Eiffel de 333 mètres de haut, soient 13 mètres de plus que son aînée parisienne, mais dont le charme n'est pas du tout du même niveau !

lundi, octobre 15, 2018

Bienvenue au Japon!

Cela faisait 24 ans que je n’étais pas retourné au Japon quand nous nous sommes posés à l’aéroport de Narita, près de Tokyo ce dimanche. Au fil des ans, je me suis rendu une douzaine de fois dans ce pays et principalement pour mon travail.

Mon épouse n'y était encore jamais allée. Notre voyage s'est bien passé, jusqu'à notre arrivée, quand nous nous sommes rendus compte que le guide qui devait nous accueillir manquait à l'appel.

Un moment de panique nous a saisit dans la zone d'arrivée encombrée comme toujours. Je n'avais pas encore installé ma carte SIM japonaise dans mon portable et je n'ai pas pu joindre cette sacrée guide qui n’était pas là.

J'avais pourtant bien essayé sans succès de la contacter via Skype en utilisant le service Wi-fi de l'aéroport. Finalement, nous l'avons trouvée, ou plutôt, c'est Kim qui nous a repéré au tout dernier moment.

Nous avons également rencontré deux compagnons de voyage et, ensemble, soulagés, sommes montés dans le bus qui nous a conduits à notre hôtel, tout près de l’aéroport.

Gérard Rubaud, 1941-2018

Je n'ai jamais été très proche de Gérard, ce savoyard originaire d'Aix-les-Bains, qui a occupé des postes clés chez Rossignol.

D'abord au service des courses de la société, puis aux États-Unis, en qualité de président, responsable du marketing et des ventes de 1979 à 1982, sous la direction de Jean Pierre Rosso, chargé de l'ensemble des opérations américaines de Dynastar et Rossignol.

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Tignes en novembre 1974 et je l’avais trouvé plutôt intimidant, voire condescendant. Certes, je débutais à peine chez Look à l’époque, et ne connaissais pas grand chose à la branche du ski ; nous partagions alors une équipe de skieurs professionnels avec Rossignol dans laquelle le fabricant de ski contrôlait tout le programme.

Plus tard, j'ai rencontré Gérard à propos d'un programme publicitaire commun et je continuais de le trouver toujours assez distant, voire un peu hautain. Cela dit, ce que je dois reconnaître à son crédit aura été sa capacité de survivre au régime « Médaille Podium – Médaille Poubelle » qui était encore la façon de procéder chez Rossignol.

Le fabricant de ski devait virer Gérard assez durement avant d'y avoir été porté aux nues, avant de se réinventer complètement et de passer de cadre de haut niveau à entrepreneur, puis de redevenir boulanger dans un pays qui n'y connaît pas grand-chose en matière de bon pain.

Son adaptabilité mérite d’être soulignée et c'est bien triste qu'il nous ait quitté à l'age de 77 ans seulement, après une maladie cardio-vasculaire prolongée. Un personnage haut en couleurs qui va nous manquer.

dimanche, octobre 14, 2018

Boursicoter n'est pas pour les froussards !

Que vous négociez des titres boursiers en petites ou en grandes quantités, attendez-vous à beaucoup de stress, de visions à posteriori et de regrets. Parfois, il y a aussi des récompenses, mais, dans l’ensemble, spéculer en bourse n'est pas un jeu facile et exige beaucoup de résilience ainsi qu'une forte dose d’autosuffisance.
L'essentiel est que vous ne pouvez jamais savoir ce que l'avenir vous réserve. Seule le recul peut expliquer tout, valider ou condamner vos opérations et vous doter à terme d'une bonne expérience.

C'est tout cela qu'il faut pouvoir accumuler afin de survivre à ce sport extrême ! Je le pratique régulièrement depuis le début du siècle et au fil des ans, j'ai pu voir mon approche évoluer énormément, à tout point de vue.

J'ai toujours eu beaucoup de chance et j'ai appris beaucoup de choses importantes, comme le fait qu'il est beaucoup plus facile de vendre que d'acheter, que personne ne sait rien qui va pouvoir vous aider, et qu'en fin de compte, vous ne pouvez compter que sur votre propre jugement, vous féliciter ou accepter le blâme si c'est ce que vous méritez.

Si vous n'avez pas encore commencé à boursicoter, commencez avec des petites sommes d'argent que vous avez en poche (n'empruntez surtout jamais), observez, restez ouvert, honnête avec vous-mêmes, absorbez bien tout ce qui vous entoure et je vous garantis que vous deviendrez très bons au bout de quelque temps !

samedi, octobre 13, 2018

En désespoir de cause, cognez !

Cela fait une douzaine d’années qu'une horloge atomique Sharp, règle le temps dans notre cuisine, et jusqu'à présent, elle a toujours bien fonctionné, sauf lorsque ses piles ou celles du capteur de températures extérieures étaient à plat, ou que ces deux éléments n’étaient pas bien synchronisés.

Jeudi, cette chère pendule murale a soudainement bipé pour nous annoncer qu'elle en avait marre de travailler. J'ai pensé que c'étaient peut-être les piles qui avaient besoin d'être remplacées, ce que j'ai fait sur le champ, mais à ma grande consternation, l'écran n'a pas voulu se rallumer.

En vain, j'ai vérifié les polarités, essayé un autre jeu de piles, et j'ai finalement conclu qu'après douze ans de bons et loyaux services, l'horloge avait compté suffisamment d'heures. Étant donné que je ne perds jamais de temps, je me suis mis à chercher sur tous les sites internets pour trouver un remplacement. J'ai recherché la même marque, ou une version plus au goût du jour.

D'abord, j'ai trouvé que la marque Sharp n'offrait plus rien dans cette catégorie, et j’ai alors cherché d’autres marques sur tous ces sites, appelés les magasins du coin, mais au final, je n’ai pas pu trouver exactement ce que je voulais.

Un peu plus tard, en remarquant cette horloge morte sur le comptoir, je décidais de la jeter à la poubelle, mais dans un ultime instinct de conservation, je la secouais violemment, puis la frappais assez fort, et tout d'un coup l'écran s'est allumé.

La pendule atomique venait de ressusciter ! Ce qu’il faut retenir de ce miracle, c’est qu’en cas de panne, après avoir tout essayé, il est essentiel de toujours donner un dernier coup de grâce sur le produit défaillant avant de l’abandonner. La résurrection se produit souvent  à l'issue de cette procédure ultime.

Maintenant, je commence à comprendre pourquoi tant d’hommes battent leur femme!

vendredi, octobre 12, 2018

Wilson contre Romney

Mardi soir, nous avons regardé le seul débat télévisé opposant Mitt Romney à Jenny Wilson pour le siège de Sénateur de l'Utah, libéré par Orrin Hatch.

Nous n'aimons pas Romney, nous ne voterons pas pour lui car nous le considérons comme un opportuniste et un hypocrite, mais nous pensons que son adversaire était mal équipée et mal préparée pour faire une différence marquante dans ce débat, alors que les sondages actuels sont de 55 à 64% en faveur de Romney contre 26 à 29% pour Wilson.

L'ancien gouverneur du Massachusetts et Président des J.O. de Salt Lake City en 2002, était bien habillé, dégageait une présence forte et était suffisamment habile pour éviter les questions difficiles, comme c'est vrai pour tous les politiciens chevronnés.

En revanche, la membre du conseil du comté de Salt Lake était vêtue comme une femme au foyer (un costume sobre aurait été préférable), avait très peu de charisme et, parfois, semblait se soumettre à son adversaire.

La seule façon pour elle d'avoir la moindre chance aurait été d'adopter un comportement fort, agressif et déterminé. Elle ne l'a pas fait et n'en était probablement pas capable. Qui peut-on blâmer ? Jenny Wilson ? Non ; tout simplement le Parti Démocrate de l'Utah qui voulait simplement participer en tant que figurant, sans la moindre intention de gagner l’élection.
Je suis convaincu qu'il devait y avoir de nombreux iconoclastes, hommes ou femmes, capables et désireux d'affronter Romney, mais les dirigeants du parti démocrate de l'Utah ne les ont pas retenus, ou ont été jugés « trop durs ».

L'argent pour la campagne de Mme Wilson aurait été beaucoup mieux investie à soutenir la candidature de McAdam vs. Love pour la chambre des représentants, entre autres candidats démocrates ayant une chance de l'emporter aux élections de novembre ...

jeudi, octobre 11, 2018

L'apogée des couleurs d'automne !

Les changement des feuillages d'automne en Utah sont toujours spectaculaires, surtout cette année.
D'abord, nous étions sur place (habituellement nous sommes ailleurs, en vacances) et, ensuite, nos couleurs automnales ont atteint leur apogée au moment même où les premières chutes de neige sont arrivées, créant ainsi le meilleur des mondes en réunissant des couleurs autant inhabituelles que naturelles pour créer un chef-d’œuvre impressionniste parfait !
Dommage que ce plaisir visuel soit si fugace et qu’il nous faille sans doute attendre très longtemps avant d’être à nouveau enchantés par une telle palette de couleurs !

mercredi, octobre 10, 2018

Les temps changeraient-ils à Park City ?

Souvent les plus grandes maisons de Park City sont ornées de sculptures d'animaux aux tailles impressionnantes, le plus souvent représentant un élan ou un cerf réalisés en matériaux et en styles variés.

Jusqu'à récemment, notre sculpture préférée était un charmant petit ours en train de siroter son café, assis sur un gros rocher et portant son regard sur les montagnes environnantes. Il était là depuis presque une décennie, s'occupait de ses propres affaires et n’embêtait personne.

Cette créature magique, nommée Oliver, pesait environ 32 kilos. On l'a déboulonnée et volée dans la nuit du lundi 1er octobre. Judy Epstein, sa propriétaire, manifestement mortifiée, rappelait que tous les passants appréciaient ce petit ours.

Lors d'une entrevue auprès de notre station de radio locale, elle a dit: « Presque chaque Noël, à notre insu, quelqu'un laissait toujours une livre de café près de sa tasse. Nous n'avons jamais su qui faisait cela, mais à chaque Noël, on retrouvait le sachet ... »

Comme on pourrait l'imaginer, Mme Esptein implore le voleur de rendre l'ours ; comment pourraient-il négocier une pièce aussi unique ? Jusqu'à présent, rien dans se genre ne se produisait à Park City, localité où vous pouviez laisser vos skis ou votre vélo devant votre maison sans vous faire de soucis.

Aujourd'hui, les temps semblent changer et c'est bien triste.

mardi, octobre 09, 2018

La chère photo-biographie de Killy

Récemment, Jean-Claude a rangé son grenier et y a trouvé un véritable trésor de vieilles photos qu'il avait accumulé au fil des ans.

Parmi celles-ci, pour la plupart inédites, il en sélectionné 351, et les a compilées en deux tommes de 616 pages, présentés dans un coffret pesant 14 kg, disponibles en tirage limité à 1000 exemplaires, et offert à 850 € la pièce.

Le thème de la publication est « Apprendre » et « Entreprendre », soient les deux éléments fondateurs de la vie de Killy. Le produit financier de cette opération sera reversé à des œuvres caritatives (on ne nous dit pas lesquelles).
À mes yeux, il est clair que seuls quelques individus très fortunés ou des entreprises très riches seront à même d'acheter un exemplaire pour décorer leur table basse ou leur réception, et qu'une toute petite poignée de gens ordinaires auront la chance de le feuilleter, renforçant ainsi l'image du ski en tant qu'activité exclusive et huppée.

En ce qui concerne les recettes, j'espère seulement qu'elles n'iront pas à l'association des veuves du KGB ou à quelque chose du genre !

Bon, je rigole ...

lundi, octobre 08, 2018

N'oubliez jamais le miel !

Ce week-end, j'ai du planter 150 oignons dans l'espoir d'augmenter le nombre de fleurs printanières qui devraient agrémenter notre jardin dans quelques mois.

Après la terrible sécheresse que nous venons de subir cet été, le sol était dur comme du béton. Ce travail était presque impossible et il m'a fallu utiliser une lourde barre à mine pour percer des trous suffisamment grands et profonds pour recevoir des oignons de jonquilles.

Ce faisant, je me suis fais une énorme ampoule près du pouce qui, sans trop que je m'en rende compte, s'est infectée et m'a réveillé au beau milieu de la nuit. Les douleurs étaient atroces, mais j'étais tellement fatigué que je me suis rendormi, avant de me réveiller à nouveau une heure plus tard, tant mes douleurs étaient devenues insupportables.

C'est n'est qu'à se moment que le mot « Miel ! », ce médicament miraculeux, a flashé dans mon esprit. Je me suis levé, suis allé chercher du miel dans la cuisine, en ai mis sur la plaie, ai recouvert tout d'un pansement, et me suis rendormi en même temps que la douleur a commençait à s'estomper.

Trente-six heures plus tard, non seulement ma souffrance avait disparu depuis longtemps, mais l'ampoule était totalement guérie.

Merci cher Miel, tu dois devenir un réflexe chaque fois que je me blesse !

dimanche, octobre 07, 2018

Park City, encore une station de montagne ?

Avant-hier, je lisais un éditorial plutôt virulent dans le journal local de Park City. En quelques mots, l'auteur, en colère, se plaignait de la croissance folle qui s'est emparée de notre petite communauté.

Ce que l’auteur de cet éditorial ne comprend pas, c’est que la croissance des stations de montagne est devenue une réalité universelle ; d’Aspen à Whistler ou d’Avoriaz à Zermatt en Europe, la tendance est à peu près partout la même : D'avantage de construction et plus de congestion.

Auparavant, seuls les autochtones pouvaient trouver un emploi sur place, presque toujours lié au tourisme, mais aujourd'hui, avec les technologies modernes, beaucoup plus de gens choisissent vivre où bon leur semble, et le plus souvent, là où la qualité de vie est la meilleure.

L’autre particularité de Park City est que celle-ci se situe en plein milieu de terres privées qui peuvent être développées, contrairement à la plupart des autres stations de montagne nord-américaines qui sont essentiellement enclavées dans des terres appartement au gouvernement fédéral, donc avec beaucoup moins d'espace permettant une expansion importante.

Bien sûr, avec environ 27 000 personnes partageant l'adresse postale de Park City, nous ne sommes plus vraiment en face d'une petite station de montagne, mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Bend en Oregon, compte plus de 90 000 habitants, Lake Tahoe (Californie et Nevada) 60 000 et la Vallee de Vail au Colorado 45 000 !

De plus, l’élément le plus attrayant qu'apporte Park City est sa situation à seulement 35 minutes d'un aéroport aussi important que celui de Zurich et d'une grande métropole offrant toutes les ressources imaginables.

Ces raisons vont exacerber la croissance future de Park City et nous confronter encore plus aux problèmes de disponibilité d’eau et de circulation automobile, et tout dépendra de la capacité qu'auront nos autorités locales à minimiser tous ces défis.

Nous devrons simplement faire preuve de plus de créativité, de discipline et de savoir nous contenter, ces problèmes étant minimes par rapport à la merveilleuse qualité de vie qui nous est encore offerte.

Cela fait plus de 33 ans que je vis à Park City et, même si certains de ses charmes ruraux font désormais défaut, ils ont étés remplacés par d’énormes avantages supplémentaires que j'apprécie énormément, mais au final je trouve toujours cet endroit très agréable et, surtout, je ne me verrais pas vivre ailleurs et n'ai aucune intention de quitter les lieux.

Oui, j'ai failli oublier, pour ce monsieur si mécontent, il y a toujours Red Lodge au Montana s'il désire se réfugier dans une petite station de montagne basique ...

samedi, octobre 06, 2018

Prêt pour le ski ?

Hier, la neige a fait son apparition sur les crêtes sommitales de Park City et tous les gens que je connais ont voulu savoir si j’étais prêt ou impatient de skier.

Ma réponse fut brève et marqué par un « non » sans ambiguïté.
 
Même si je suis un vrai passionné du ski, j'adore les saisons en dehors de l'hiver et le changement que chaque mois sans neige apporte à ma vie quotidienne. Je serai prêt à skier quand la neige viendra en quantité suffisante pour couvrir cailloux et obstacles, c'est tout.

Je vis dans l'instant présent. J'aurai bien assez le temps de glisser, de m'amuser et de me frotter au froid. Pour le moment, je veux profiter de tout ce beau temps automnal que m'offre la nature !

vendredi, octobre 05, 2018

Voler le stationnement aux invalides

Comme dans la plupart des stations de montagne, trouver une place pour garer sa voiture est souvent un véritable casse-tête à Park City.

Cela explique pourquoi de nombreux habitants se procurent des badges normalement à l'usage d'automobilistes handicapés, sans de poser de questions quand à leur égoïsme flagrant et à leur manque de respect total envers ces vrais invalides.

Nous en connaissons malheureusement beaucoup qui vivent dans notre quartier et qui ont obtenus ces badges spéciaux d’amis ou de parents, et les ont constamment accrochés à leur rétroviseur.

En pratique, chaque fois que ces individus, parfaitement capables de se déplacer par leur propres moyens, peuvent se garer à un emplacement réservé aux invalides, ceux-ci n'hésitent pas une seule seconde, même si leur geste empêche un handicapé de stationner là où l'espace lui est réservé.

Ce sont souvent des personnes jeunes et actives qui se s'adonnent à cette pratique dégoûtante ; s'ils n'ont pas de handicap physique apparent, c'est plutôt leur mentalité qui est manifestement dégénérée et leur cerveau qui est irrémédiablement pourrit.

jeudi, octobre 04, 2018

Prix Nobel de quoi ?

Si vous vivez dans l'ouest américain et remportez un prix Nobel, attendez-vous à recevoir un appel téléphonique au beau milieu de la nuit.

C'est exactement ce que j'ai cru pendant la nuit de lundi dernier, quand le téléphone m'a brusquement réveillé alors que j’étais plongé dans un profond sommeil. J'ai tâtonné autour de ma table de nuit en essayant de saisir le combiné, mais n'ai réussi qu'à raccrocher la communication en me mélangeant les pinceaux, comme l'aurait fait un zombie.

Comme c’est la saison, j’ai d'abord pensé que c’était peut-être le Comité Nobel qui m’annonçait que j’avais gagné un de leur Prix, peut-être pour le bon sens, car je n’ai pas fait grand-chose en physique, chimie, littérature ou même paix.

J'étais presque désolée d'avoir manqué l'appel, mais comme la lumière du message vocal s'est mise à clignoter, je n’ai pas d'autre choix que d'allumer ma lampe et vérifier de quoi il s'agissait.

Quand j'y suis parvenu, j'ai entendu ceci : « Ceci est une alerte de la Municipalité de Park City. Un puma a été aperçu dans votre quartier. Prenez toutes les précautions nécessaires avec vos animaux domestiques et lors de vos sorties ... » ou quelque chose dans ce genre.

Juste une interruption dont je me serai dispensé et, bien sûr, pas de prix Nobel !

mercredi, octobre 03, 2018

Garibaldi Whistler Mountain

Enfant, j'ai toujours rêvé de l'Amérique. pas seulement des États-Unis, mais aussi du Canada. À la fin des années soixantes, mon ami Michel Duret me passait ses exemplaires de magazines américains Ski and Skiing.

En tant qu'aspirant moniteur de ski, j’ai toujours pensé que l’enseignement du ski pouvait être la clé qui me permettrait d'entrer en Amérique du Nord. À partir des annonces et des articles que j’avais trouvé dans ces publications, j’avais écrit aux « directeurs d’écoles de ski » des stations qui me semblaient les plus attrayantes; c'était en 1968.

Autant que je me souvienne, je n'ai reçu que deux réponses. L'une, de Curt Chase, en provenance d'Aspen au Colorado, qui était négative, tandis que l'autre qui était carrément plus optimiste, venait de Jim McConkey, père du skieur extrême Shane McConkey, et qui venait juste d’être nommé directeur de l’école de ski de « Garibaldi Whistler Mountain».

À l'époque, c'était encore le nom du futur Whistler Blackcomb. En 1965, ce qui allait devenir las plus grande station de ski d’Amérique du Nord s'appelait encore London Mountain, venait d'être rebaptisée Garibaldi Whistler Mountain en hommage, semble-t-il, aux sifflements des marmottes pendant la bonne saison.

Dans sa lettre, McConkey me faisait savoir qu'il y avait effectivement une possibilité d'emploi dans son école pour un aspirant moniteur de ski comme moi, pour autant que j'excelle en « toutes neiges – tous terrains ». Cela tombait à pic, car skier dans les pires des neiges était déjà mon point fort. Dommage que j'ai perdu cette merveilleuse lettre !

Le problème était que j'étais en plein milieu de mon service militaire et que j'avais encore aucun diplôme d'enseignement du ski. Sans vraiment pouvoir déserter et sans diplôme valide, je n’avais guère de choix, et j’ai du laisser passer cette occasion exceptionnelle. Au fond de moi, j’espérais qu'une seconde chance se présenterai.

J'avais raison.

mardi, octobre 02, 2018

Nos insécurités ...

Dimanche soir, Sharyn Alfonsi interviewait Paul McCartney dans l’émission d'actualité « 60 Minutes » sur la chaîne CBS, et à la fin de l'entrevue, elle lui a demandé: « Quelle est l'idée la plus fausse que les gens se font de vous ? »
Sir Paul a répondu: « Je ne sais pas vraiment. Je ne-- Je ne peux rien dire de spécifique. Je ne sais pas ce que les gens pensent de moi. Je peux-- je peux essayer et deviner. Je vais… je vais… je vais vous dire: 'Vous ne devez avoir aucune insécurité'. Comme n'importe qui d'autre, vous avez des insécurités. Parce que tout le monde en a. Et peu importe le statut que vous pouvez atteindre dans la vie, il y a toujours quelque chose qui va vous inquiéter. »

Sa réponse fut très révélatrice pour moi, dans le sens où le seul survivant des Beatles venait de mettre son le doigt sur un problème largement répandu en portant un grand coup à cette cible insaisissable qu'est le plus souvent, notre sentiment de sécurité.

N'avons-nous pas tous souhaité au fil de notre vie qu'un jour nous serions diplômés en quelque chose, de faire une belle carrière ou encore de réaliser ceci ou cela, ou le reste, en croyant toujours qu'une fois ce but atteint, nous ne serions plus touchés par l'insécurité - pour toujours ?

Si cela ne vous est jamais arrivée, j'en ai fait maintes fois l’expérience, en fait bien trop souvent pour pouvoir m'en souvenir, et pour, au bout du compte, découvrir que vivre sans insécurité ou sans inquiétude n'existe pas.

D'une manière ou d'une autre, nous semblons toujours avoir une épée de Damoclès prête à nous tomber dessus à tout moment. Et ce qui est encore plus remarquable est que ces insécurités ou ces soucis sont le plus souvent insignifiants, mal fondés et de courte durée. Comment peut-on alors les gérer sans se rendre fou ?

Je vais vous donner ma marche à suivre qui vaut ce qu'elle vaut : Nous devons d’abord commencer par identifier toutes ces insécurités, bien les mesurer, les regarder droit dans les yeux et, en même temps, se rendre compte qu'elles ne sont pas aussi mortelles qu'elles semblent, et qu'enfin, comme tout le reste, elles ne seront elles aussi que passagères ...

lundi, octobre 01, 2018

L'art de se souvenir

La mémoire d'une vie entière devrait être aussi impressionnante que riche en matière de toute l'information qu'elle est censée contenir, mais en réalité, cela n'est pas du tout le cas.

Encore une fois, je parle ici de souvenirs à long terme, pas des épisodes à court terme qui commence à nous jouer des tours dès que nous entrons dans la soixantaine.

Une chose est sûre ; la mémoire à long terme ne s'améliore pas non plus avec l'âge et semble au contraire se détériorer rapidement si nous ne faisons pas un effort conscient pour la maintenir ou la rafraîchir régulièrement.

Aujourd'hui, comme je suis visuel, quand je pense à ma vie, à partir du moment où j'ai pu me souvenir de quelque chose, mes souvenirs sont comme un film gravement endommagé dans lequel seules quelques images isolées et uniques restent encore intactes et la plupart du temps sont encore là mais restent à peine lisibles.

À partir de ces images fixes, je peux relier les points et recréer l'essentiel du souvenir en question, mais cela reste en grande partie un exercice d'imprécision. Les seules archives photographiques que j'ai conservé m'ont été d'un grand soutient pour rafraîchir certains de mes souvenirs passés, de même que certains témoignages de mes proches ou amis.

Tous sont les seuls éléments qui ont contribué à cet effort et parfois éclairé des souvenirs perdus. C'est aussi pourquoi je regrette aujourd'hui de ne pas avoir tenu un journal quotidien de tout ce qui m'est arrivé depuis que j'ai su écrire ...