vendredi, mars 31, 2017

Dix ans de blogs !

Il y a tout juste dix ans aujourd'hui, je commençais ce blog alors que j’étais sur le point de me faire opérer pour réparer mon tendon d'Achille.

J'avais longtemps eu envie d'écrire régulièrement, mais je ne m'y étais jamais attelé sérieusement. J'aime bien écrire et je voulais aussi maintenir mon français de cette manière.

J'ai donc simultanément lancé ce blog en anglais et en français. Au début, je n’écrivais pas tous les jours. Ce n'est qu'en Décembre 2007 que ce blog est paru au quotidien.

À date, vous trouverez 3 651 blogs en anglais et 3 639 en français. J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire tout ça et j'espère que vous en avez également apprécié la lecture !

jeudi, mars 30, 2017

Skier solo

Il est assez juste de dire que je skie seul les trois quarts du temps. Ce n'est pas que je sois asocial, mais plutôt j'ai du mal à trouver un pote qui est disponible et prêt à chausser quand je le suis, sans même mentionner qu'avec l'âge, mes vieux copains skient bien moins souvent et préfèrent des terrain et des conditions plus faciles.

Mis à part les membres ma famille, avec lesquels je skie chaque fois que j'en ai l'occasion, je me suis habitué à skier seul et, ce faisant, j'en tire pas mal d'avantages. Je décide quand je vais skier, quand j’arrête et tout ce que je vais faire. Je n'ai personne à attendre – ou pire, je n'ai pas à m'accrocher derrière un skieur beaucoup plus fort que moi.

Je peux aussi explorer tous les passages scabreux qui m'attirent sans me gêner ou sans me sentir responsable d'une tierce personne. Skier en groupe est une affaire qui se défini souvent par le maillon le plus faible de la chaîne (ou le pire skieur de toute l’équipe).
Comme je suis un passionné du ski, je ne m'ennuie jamais et ne compte jamais sur quelqu'un d'autre pour me faire découvrir une nouvelle piste ou un passage inédit. De plus, quand je ski, je suis comme un gosse dans un magasin de jouets: J'ai toujours du mal à choisir ma prochaine descente ...

Je déborde aussi de curiosité pour explorer, revisiter des anciennes pistes et essayer de nouveaux itinéraires. Je n'ai pas l'impression de manquer quoi que ce soit quand je skie en solo, et cela fait tellement longtemps que je le fais que c'est devenu une forme d'automatisme pour moi !

mercredi, mars 29, 2017

Main-d'œuvre bon marché à tout prix ?

Le salaire horaire a une très forte influence dans les domaines à forte valeur ajoutée comme l’hôtellerie, la restauration ou l'agriculture et le programme de visa américains H-2B est bien commode pour les employeurs qui ne veulent pas casser leur tirelire et payer au ras des pâquerettes des travailleurs temporaires venus des Caraïbes ou du Mexique.

Hier matin, j’écoutais un reportage sur National Public Radio par Fred Bever, un journaliste et producteur pour la station de radio publique du Maine, qui disait que les employeurs des stations balnéaires de son état se plaignaient de la disponibilité de ces fameux visas pour travailleurs saisonniers.

J'ai immédiatement pensé que si les employeurs locaux payaient un peu mieux leur personnel, ils auraient suffisamment de gens qualifiés sans aller les chercher au diable vauvert. Je crois qu'en janvier dernier, le salaire minimum dans le Maine est passé de 7,25 à 9 dollars de l'heure, mais c'est 12, 13 ou même 15 dollars de l'heure qui feraient vraiment la différence et seraient à même d'attirer les gens du coin, ou mieux encore, des étudiants américains qui ont besoin de se faire un peu d'argent pendant les mois d'été.

Les vacanciers paieraient un peu plus pour leur logement, leur nourriture et leurs extras, les petites commerçants serreraient un peu plus leurs marges, mais au final, tout le monde y gagnerait. Alors, pourquoi pleurer à propos de la pénurie de ces visas H-2B, alors que la simple loi du marché et les américains peuvent remédier à cette situation ?

mardi, mars 28, 2017

Les Républicains et la Loi de Santé

Il me semble que depuis le temps que j'ai vécu aux États-Unis, les républicains se sont toujours moqué d'améliorer les soins de santé ou leur couverture afin d'aider la population active américaine.

Il aura fallu que le président Obama fasse aboutir son projet de loi sur les soins de santé (ACA) pour provoquer la colère du parti Républicain. Dès le premier jour, ceux-ci se sont promis d'abroger (mais surtout pas de remplacer) cette loi.

Donc, même avec sept ans pour trouver une meilleure solution, ils n'ont pas pu, car cela n'a jamais été leur intention. Il aura fallu que les promesses de campagne de Trump forcent le parti Républicain à concocter un plan de remplacement pour l'ACA.

Ce plan s'est révélé être une catastrophe parce ses auteurs n'y avaient jamais pensé auparavant et n'avait aucun intérêt pour cela. Ils étaient forcés par Donald Trump de faire quelque chose ; c'est tout.

À ce stade, seuls les Démocrates peuvent agir pour améliorer l'ACA et, pour ce faire, il leur faudra retrouver une forte majorité au Congrès ...

lundi, mars 27, 2017

Le premier livre de Trump

Je n'ai pas encore lu « The art of the deal » (l'art des affaires) que notre nouveau président-vendeur Donald Trump avait demandé à Tony Schwartz d'écrire pour son compte en 1987.

J'ai pourtant bien l'intention de le lire dès que possible, parce que je ne peux pas comprendre qu'un super vendeur ou gourou des affaires auto-proclamé comme M. Trump ne soit pas parvenu à abroger et à remplacer la loi de santé d'Obama comme cela s'est produit y a quelques jours.

Peut-être que quand je lirai enfin ce fameux bouquin si célèbre, je vais changer d'avis sur ce qu'est la vente en général.

C'est vrai, j'ai toujours pensé que la bonne vente (ou le génie des affaires) commençait d'abord par savoir écouter ses clients, toujours faire de son mieux pour être poli et attentionné avec eux, bien faire le maximum pur établir un rapport solide et durable tout en tentant, autant que possible, de dissimuler le mieux possible son propre ego et son arrogance.

Pour moi n'importe quel autre comportement serai celui d'un imbécile, mais encore une fois, comme je n'ai pas lu le chef-d'œuvre en question, je pourrais encore me tromper !

dimanche, mars 26, 2017

Les amis de Poutine

Au fil des ans, de nombreuses personnalités ont déclaré publiquement leur confiance, leur admiration et leur amitié pour Vladimir Poutine, ancien chef du KGB, devenu aujourd'hui dictateur de la Russie.

La liste est impressionnante, à commencer par des politiciens comme Donald Trump ou François Fillon, des acteurs comme Steven Seagal, Gérard Depardieu ou Pamela Anderson et des musiciens comme Steven Tyler d'Aerosmith.

Pire, même Jean-Claude Killy, le skieur que j'admire le plus, est tombé aussi pour le petit tyran. Un personnage que beaucoup de gens raisonnables voient comme un oppresseur impitoyable et un tueur quand il le faut.

Bon, je peux seulement espérer que chacun de ces fameux individus a reçu une contrepartie qui justifie parfaitement bien cette relation et que M. Poutine ne va jamais planter un couteau dans le dos à ses « amis » occidentaux !

samedi, mars 25, 2017

Le problème des États-Unis

Nous savons tous que notre pays a pas mal de problèmes.

En fait, notre problème principal n'est pas tellement avec les Mexicains, pas avec les musulmans non plus, mais c'est plutôt avec le Parti Républicain, qui est obsédé par la démolition de tout ce qui se trouve sur son chemin au lieu de réparer ou de construire ce dont nous avons besoin (pas de mur à la frontière mexicaine, s'il vous plaît!)

Les membres républicains de notre congres doivent finalement comprendre qu'ils travaillent pour nous et qu'il est temps pour eux soulever leur arrière-train et de se mettre à travailler d'une manière plus collaborative bien avec les Démocrates!

vendredi, mars 24, 2017

Dépenses militaires et éducation

Le programme PISA (acronyme pour « Program for International Student Assessment » en anglais (Programme international pour le suivi des acquis des élèves en français) est un ensemble d'études menées par l'OCDE visant à mesurer la performances des systèmes éducatifs dans la majorité des pays.

L'enquête de 2015 a été publiée le 6 décembre 2016 et montre que Singapour a surpassé le reste du monde. Les autres pays dans le peloton de tête sont le Japon, l'Estonie, la Finlande et le Canada.

Maintenant, comparez cela les dépenses militaires mondiales. Près de 1.700 billions de dollars sont dépensés chaque année dans le monde pour les dépenses de défense nationales ; En termes plus prosaïques, pour tuer des gens.

Il s'agit d'une catégorie où les États-Unis sont de très loin en tête. En fait, nous dépensons pour notre défense plus que la somme totale des 7 autres pays suivants (soit près de 600 milliards de dollars, soit environ 5% de notre PIB).

Par contraste, nous n'arrivons pas du tout à ce niveau de performance avec nos scores PISA, domaine dans lequel nous sommes en retard sur tous les points.

Ne serait-ce pas bien que nous dépensions un peu moins avec nos militaires et d'avantage avec nos étudiants? Si nous jamais nous parvenions à faire un demi-tour dans ce domaine, nous pourrions soudain renverser notre déclin et revenir à l'excellence ?

Quelque chose à méditer ...

jeudi, mars 23, 2017

Coiffures bizarres et maladies mentales

Je me demande s'il existe des études sérieuses à propos d'individus portant des coupes de cheveux anormales et les conséquences désastreuses que celles-ci peuvent avoir sur leur santé mentale.

Étant donné que la chevelure humaine est située extrêmement près du cerveau, la fonction mentale de l'individu en question se trouve affectée chaque fois que sa coiffure s'éloigne de la norme établie. Elle crée une confusion à la fois profonde et irréversible parmis les synapses, provoquant des comportements erratiques sur le sujet arborant la coiffure hors-norme.

Pour ceux qui l'ignorerait, une synapse est une structure qui permet à une neurone (ou cellule nerveuse) de transmettre un signal électrique ou chimique à une autre neurone. Il est donc facile d'imaginer le désordre qui résulte lorsqu'un réseau tout entier de synapses est martelé par des pannes électro-chimiques continues, causée par des coiffures désordonnées.
Aussi, la prochaine fois que vous vous trouvez à proximité d'une personne comme celles illustrées sur ce blog, changez de trottoir immédiatement.

mercredi, mars 22, 2017

Premier débat présidentiel français

Avant-hier soir, nous avons courageusement investi trois heures de notre temps si précieux pour regarder le premier débat présidentiel français de 2017.

Les Français doivent avoir des qualités de concentration extraordinaires, car nous étions sur les rotules à la fin de ce marathon intellectuel. Ce qui suit sont mes réactions :

J'ai trouvé que Mélanchon et LePen étaient les meilleurs raconteurs et communicateurs du quintette. Ils semblent savoir ce que c'est qu’être populiste.

Pour moi, le candidat que je veux oublier est Hanon, le socialiste, qui comme Mélanchon, est un utopiste de première et probablement un peu trop en avance sur son temps. Son programme est aussi mauvais que ses compétences en matière de persuasion. 
Macron représente à merveille le Technocrate français. Il empile des tas de mots les uns sur les autres pour ne rien dire au bout du compte. Comme il n'a pas de programme en soi, il est quand même assez malin pour approuver presque tout ce que dit Fillon, et comme ce dernier est le seul qui a une plate-forme qui tient la route, Macron fait preuve de clarté intellectuelle.

De toute évidence, l'attitude passive de Fillon lors du débat montrait qu'il était sérieusement blessé et n'avait plus le mordant dont il avait fait preuve tout au long des primaires.

Alors, compte-tenu de tout ça, que devraient faire les Français ? 

Tout comme nous l'avons fait pour Clinton, ils devraient se pincer le nez et voter quand même pour Fillon, en priant qu'il arrive au second tour pour bloquer LePen.

Cela dit, quel est le résultat probable ? 

À ce stade, je prédis que LePen et Macron survivront le premier tour. Pendant les débats précédents le vote final, LePen écrasera Macron, des tas de Français s'abstiendront, beaucoup de gens de la droite voteront LePen et elle sortira vainqueur.

mardi, mars 21, 2017

Finale de la Coupe du Monde de ski

Comme beaucoup de téléspectateurs, j'ai apprécié les dernières courses de ski à Aspen, et bien que je n'arrive pas à savoir qui avait réglé le thermostat si haut, je ne suis pas près d'oublier la qualité du spectacle sous l'ardent soleil du Colorado ...

Qu'en ai-je retenu ? Pas mal de choses, en fait :
D'abord, j'ai beaucoup apprécié toutes les victoires surprises qui ont quelque peu bouleversé l’ordre établi et je n'oublierai surtout pas la formidable performance de l'équipe féminine italienne, la qualité de l’équipe autrichienne masculine, l'ascension de certains skieurs slovènes et slovaques et la force des techniciens suédois.

Ensuite, bravo pour les nouveaux venus prometteurs en provenance de Suisse et les vainqueurs des différents globes de cristal. Enfin, je me désole un peu à propos de la faiblesse d'ensemble de l'équipe américaine (sauf Shiffrin, naturellement) ainsi que celle des françaises (sauf Worley, bien entendu) ...

Cela dit, il reste du sacré boulot sur la planche cet été pour de nombreux athlètes !

lundi, mars 20, 2017

Un miracle de plus ...

Le 26 décembre dernier, mon ligament collatéral du genou gauche s'est mis à me faire mal alors que je skiais avec ma fille qui était à la maison pendant les vacances de Noël.

Je ne sais guère ce qui pu causer cette douleur, mais après avoir fait un peu de recherche sur internet, le Docteur Go11 a déterminé qu'il s'agissait d'une inflammation du ligament nécessitant assez de repos pour pouvoir guérir. Pas de visite chez le médecin, ni à la clinique orthopédique et pas non plus de rééducation.

J'en suis simplement venu à conclure que patience, modération et temps de repos résoudraient le problème. C'est ainsi qu'en Janvier, alors que nous avions ces quantités phénomenales de neige poudreuse, j'ai volontairement manqué 17 jours de pur plaisir.

J'ai repris le ski en février, d'abord en douceur et toujours avec une genouillère. Bien vite j'ai retrouvé mes pentes et mes conditions de neige de prédilection. Peu à peu la douleur a diminué et finalement, depuis d'hier, je ne sens plus rien, ce qui prouve qu'il est toujours possible de guérir soi-même !

dimanche, mars 19, 2017

Déjà soixante-dix jours de ski ...

Samedi, c’était ma 70e journée de ski de la saison. Si je me base sur mon expérience récente, ce n'est guère brillant et cette contre-performance est entièrement attribuable à un problème avec mon genou gauche.

Il est désormais très probable que je ne pourrais plus atteindre les cents journées quand l'hiver touchera à sa fin, mais j'aurai quand même eu la satisfaction de skier plus que mon âge pour un dénivelé total excédant 300.000 mètres. Combien de temps pourrais-je faire durer ce petit manège ?

J'espère bien aller dans mes années 80, mais rien n'est garantit, et au fil du temps, skier mon âge quand je suis nonagénaire me semble de plus en plus incertain, mais je ne baisse pas les bras !

samedi, mars 18, 2017

Pas fan du slalom parallèle ...

Hier, alors que je regardais l'épreuve en ski parallèle par équipe à Aspen, je me suis rendu compte qu'il m’était de plus en plus difficile d'aimer cette forme compétition à ski qui selon la FIS apporte un élément divertissant appréciable.

Il est difficile pour moi d'exprimer pourquoi j'ai du mal à m'enthousiasmer par cette discipline, mais je vais malgré tout essayer d'expliquer pourquoi.
  • Trop facile: Comparé aux autres épreuves alpines, celle-ci semble un peu trop facile en raison de sa longueur limitée, de la régularité du tracé et de l'uniformité de la pente; c'est assez décevant par rapport aux courses de coupe du monde de ski auxquelles nous sommes habitués. 
  • Trop court: Cette forme de sprint en matière de course de ski alpine ne dure pas assez longtemps pour permettre de bien d'apprécier la technique et le potentiel d'un skieur. 
  • Jeu de chance : La chance joue un rôle plus important ; sous la pression directe de leurs adversaires, les coureurs sont d'avantage susceptibles d’être disqualifiés ou de manquer leur départ. 
  • Bouche-trou: Cette épreuve reste marginale et n'est guère utilisée que pour boucher certains trous dans le programme ; c'est donc fondamentalement superflu ; de plus, peu ou peut-être aucun athlète ne s'y entraîne sérieusement et cela se voit ...
  • Mauvaise couverture télévisuelle: Les angles de tournage doivent être retravaillés, avec par exemple des prises de vue aériennes qui permettraient de mieux voir les différences entre skieurs. Les prises de vue de coté et les plans rapprochés ne s’avèrent pas télégéniques.
  • Conclusion: Après plusieurs décennies d’expérience, le World Pro Tour a échoué en utilisant ce format et a fini par jeter l’éponge. Peut-être il y a-t-il là une leçon pour la FIS à considérer …

vendredi, mars 17, 2017

L’évolution des skis monocoques ...

Il y a 27 ans, Salomon lançait un pavé dans la mare du marché mondial du ski en introduisant le premier ski avec une surface supérieure formée en relief. Fondamentalement, le changement était purement cosmétique, mais avait été commercialisé de manière magistrale.

En fait, il ne s'agissait rien de plus qu'un ski avec un partie supérieure plastique formée d'une seule pièce, remplaçant les champs verticaux et la surface plates des skis tels qu'ils étaient connus jusqu'alors. En même temps, un peu comme par télépathie, le fabricant slovène Elan lançait sa propre version du même ski appelé le MBX « Monobloc » (les skis de Salomon étaient appelés « Monocoque », pour rappeler les châssis des voitures de course ...)

Le reste des fabricants se mirent alors à s'affoler pour répondre à cette nouvelle coqueluche, beaucoup en y laissant des plumes et en lançant des copies assez pathétiques du produit original afin de sauvegarder la part de marché qu'ils leur restait encore ...
De nos jours, quand je regarde les courses de ski, tous les skis Salomon ou Rossignol, quelques Atomic et bien d'autres, ont retrouvé leur section rectangulaire d'antan et même les produits de ces marques destinés aux consommateurs y sont revenus. Tout cela montre encore une fois que plus les choses changent, plus elles restent les mêmes ...

jeudi, mars 16, 2017

L'avantage des skis légers

Il m'a fallu plus de soixante saisons de ski pour enfin découvrir les avantages qu'offrent les skis légers.

J'aime skier en mauvaise neige, en traces poudreuses croisées et me promener dans les arbres. Il me faut donc avoir quelque chose à la fois de facile a manœuvrer, sensible et agile sous le pied.

Trop souvent et trop longtemps, j'ai utilisé des skis métalliques, ou un mélange de skis métal et fibre de verre, et tout le travail supplémentaire que leur poids excessif m'a imposé m'a fait vieillir prématurément.

C'est pourquoi aujourd'hui je redécouvre ce qui me convient le mieux et me fiche pas mal si mes planches vont dans toutes les directions et sont parfois difficiles à contrôler quand il m'arrive de skier vite.

Je sais par expérience que les vitesses les plus excessives se terminent toujours par l’arrêt complet du skieur !

mercredi, mars 15, 2017

Toutes les remontées en une journée

Pour des raisons que je n'arrive même pas à comprendre, je me suis mis dans ma tête de skier toutes les remontées mécaniques que compte Park City en une seule journée.

Notre station dit avoir 41 remontées mécaniques, mais cela inclus une demi-douzaine de tire-fesses et autres tapis roulants pour enfants, mais je ne peux comptabiliser que 32 télésièges, 3 télécabines, 1 fil-neige et avec un télésiège à l’arrêt aujourd'hui (Eaglet), il ne me restait que 35 remontées à me mettre sous mes dents.

J'ai d'abord bien étudié la carte et j'ai préparé un itinéraire me permettant de faire mon tour dans la limite des heures d'ouverture (de 9 h à 16 h) et au bout du compte, je me suis retrouvé avec une demi-heure en plus.

J'ai réussi à accumuler 11,490 mètres de dénivelé, je ne me suis pas fais mal, j'ai pris deux remontées qui m’étaient totalement inconnues et j'ai eu une merveilleuse journée.

Essayez donc de faire pareil chez vous !

mardi, mars 14, 2017

Skieurs âgés : Restez concentré !

Plus on vieillit et moins la chute devient une une option attrayante, surtout quand on est sur les skis. La priorité Numéro Un est tout simplement de rester debout sur ses planches quoi qu'il arrive, en faisant d'avantage attention, en ouvrant toujours l’œil et surtout en se concentrant au maximum.

Tout comme le font nos amis Mikaela Shiffrin et Marcel Hirscher quand ils gagnent des courses. Simple, facile et efficace. Si vous avez l'âge requit, bienvenue donc dans le club de la concentration !

lundi, mars 13, 2017

La fameuse « moustache » Dynastar

Si vous êtes un skieur aguerrit, vous connaissez sans doute les skis Dynastar et peut-être avez vous remarqué la célèbre moustache qui sert de logo à la marque. De plus, si vous êtes un peu curieux, vous avez pu vous demander pourquoi une moustache avait été choisie pour l'occasion ?

La réponse est compliquée et se trouve liée à l'endroit où cette fabrique de ski a été fondée et maintient toujours son siège. Il s'agit de la ville est Sallanches, en Haute-Savoie, une petite bourgade de 16.000 habitants, faisant face au Mont Blanc et avec un blason qui représente la réunion de deux de ses ruisseaux, l'un appelé la Frasse et l'autre la Sallanche, tous deux formant un «V» au point de confluence.

Ce blason est aussi interprété comme le «V» de la victoire ou encore une représentation du Mont-Blanc (à l'envers) qui sert de toile de fond à la vallée.  En fait, le terme « moustache » a été remplacé par « cime » au début du siècle. Ce terme est une évocation des montagnes qui entourent Sallanches et encore une fois, du fameux Mont Blanc.
Cela peut paraître « tiré par les cheveux », mais je soupçonne tout simplement que M. Claude Joseph, l'un des fondateurs de l'entreprise qui était par ailleurs très créatif en matière de marques (comme Dynastar = Dynamic + Starflex), avait retourné ce «V » pour en faire la célèbre moustache Dynastar que beaucoup d'entre nous reconnaissent !

dimanche, mars 12, 2017

Le ski, une découverte sans fin

Actuellement, les conditions de ski sont assez horribles avec des températures passant au dessus des 10 degrés l'après-midi.

Je sais que cela s'appelle « ski de printemps », mais il me semble que c'est un peu en avance sur la saison. 
Même si je peux faire quelques pistes damées pour combler une partie de mon temps sur la neige, je n’arrête pas chercher des coins inédits, des passages inconnus, ou des itinéraire que je n'ai jamais eu la chance d'explorer quand les conditions sont normales ou exceptionnelles, ou encore parce que j'ignorais tout simplement que ceux-ci existaient.

Ainsi, je continue à enrichir mes connaissances, mon expérience et tout ce que je connais dan mon petit monde du ski. J'apprends toujours quelque chose de nouveau et je ne m'ennuie jamais sur mes planches ...

samedi, mars 11, 2017

Quand tout s’éteint sur la piste de ski ...

Park City est l'une des rares stations de ski qui offre du ski nocturne au quotidien presque toute la saison. L'infrastructure d'éclairage n'est pas limitée aux remontées mécaniques de Payday et de First Time, mais parfois c'est le stade de slalom et Payday (géant) qui est également éclairé pour permettre l'entraînement du matin ou du soir, des ski clubs locaux et des vétérans.

Pour la première fois depuis que nous habité Park City, soit en plus de 30 ans, mon épouse est tombée à pic sur le moment où les lumières s’éteignaient sur les pistes Park City, à 19h02 précises, pendant que nous dînions.

Un coup de chance ; juste un de ces moment fugace que nous n'avions jamais eu l'occasion de saisir. Comme c’était hors du commun, nous avons suivi avec intérêt la répétition de la scène pendant quelque soirs et la nuit dernière j'ai fait une petite vidéo pour immortaliser cette expérience !

vendredi, mars 10, 2017

Passeport perdu

Hier, alors que ma femme et moi nous promenions dans notre quartier, j'ai remarqué ce qui ressemblait à un passeport traînant dans la gouttière, non loin de chez nous. Il s'agissait en effet d'un passeport mexicain appartenant à un homme de 35 ans.

Au début, je me suis demandé où je pourrais bien le déposer compte-tenu des tensions actuelles en matière d'immigration. J'ai ensuite remarqué que le passeport avait été visé par le Consulat du Mexique à Salt Lake City, ce qui était un bon signe.

J'ai alors appelé la police de Park City et celle-ci m'a assuré que cette personne ne courrait aucun risque ; j'ai donc déposé le document au poste ce matin lorsque nous sommes partis skier, et j'espère que le passeport et son propriétaire seront réunis le plus rapidement possible !

jeudi, mars 09, 2017

Le secret du ski de compétition

Ces dernières années et surtout cette saison, les disciplines techniques alpines sont devenus la confluence de la légèreté, de la vitesse et de la concentration, parfaitement mise en évidence par des athlètes comme Mikaela Shiffrin et Marcel Hirscher.
Légèreté, parce que les skieurs qui gagnent doivent d'abord glisser au maximum et ne pas « blesser » la neige en attaquant trop fort ou en s’équilibrant de manière trop brusque.

Vitesse, parce que, bien sûr, aller plus vite est le moyen qui justifie la fin, c'est à dire la victoire.

Enfin, la concentration est essentielle. Elle doit être présent quelques instants avant le départ afin d'effacer quelque crainte ou appréhension que ce soit, et rester ininterrompue jusqu’après le passage de la ligne d'arrivée, sans le moindre petit « trou » tout au long de l’épreuve.

Juste un petit laps de concentration et la victoire peut passer à coté. Que ce soit en Géant ou en Slalom, cela veut dire en moyenne une minute de concentration complète et ininterrompue.

Cette concentration mentale est beaucoup, beaucoup plus difficile à maintenir que la plupart d'entre nous pourrions croire, mais c'est de loin l'ingrédient primordial du ski de haut niveau et en même temps un secret de polichinelle !

mercredi, mars 08, 2017

Casques de ski en Amérique ...

Cela fait déjà sept saisons d'hiver que je porte un casque. Aujourd'hui, je ne peux plus aller skier sans en avoir un.

Quand je parle à mes amis français, ils associent le port du casque avec avec une pratique du ski à grande vitesse et de manière généralement imprudente. Je ne partage pas cette opinion et, au contraire, vois de nombreux avantages à en porter un, mais je dois aussi ajouter que je n'ai pas adopté ce couvre-chef pour des raisons justifiables.

Quand je me suis « casqué », au cours de la saison 2010-11, c'était pour y « coller » ma caméra vidéo GoPro, mais j'ai vite découvert que cela me tenait chaud à la tête quelque soit la température et qu'il s'agissait là d'un réceptacle pratique pour réunir mon masque à neige, gants et cache-nez, de sorte que je n'ai jamais oublié aucun de ces objets en partant au ski. C'est vrai, la sécurité n'était pas sur ma liste.
Depuis, les casques ont gagné énormément en popularité parmi tous les pratiquants de sports de neige. Lundi, alors que je remontais en télésiège à Park City, je me suis livré à deux reprises à un sondage informel mais très révélateur.

J'ai simplement compté les gens qui portaient des casque par rapport à des bonnets (il faisait trop froid pour skier tête-nue) parmi la foule qui évoluait en au-dessous de moi. Mes deux observations ont révélé à chaque fois qu'un bon 90% des gens portaient des casques!

mardi, mars 07, 2017

François Bonlieu et ses skis ...

Il y a quelques années, j'évoquais sur ce blog ce célèbre champion du ski français, presque inconnu, qui âgé de 17 ans remporta pourtant une médaille d'argent, juste derrière Stein Eriksen, aux Jeux olympiques d'Åre en 1956.

Celle-ci fut suivie par une médaille de Bronze aux Championnats du monde de Bad Gastein en 1958 et une médaille d'Or Olympique à Innsbruck en 1964. Toutes ses médailles avaient été remportées en Slalom Géant.

C'était un skieur né qui pouvait skier n'importe comment sur presque n'importe quoi. C'est en 1973 la dernière fois que j'ai eu le privilège de skier en sa compagnie (juste quelques mois avant sa disparition) sur les champs de neige des Crozats de la Chaux à Avoriaz.

Il a dévalé la forte pente en neige vierge sans faire un seul virage et sur un seul ski (il avait pour l'occasion une paire de Fischer noirs avec l'avant de la chaussure monté exactement à égale distance entre le talon et la spatule). Il aurait pu s'agir de deux chevrons en bois brut et cela ne l'aurait pas dérangé pour autant.

Morale de l'histoire: Ce qui compte avant tout c'est bien le mec ou la nana sur les skis ; les planches sont juste secondaires ...

 

lundi, mars 06, 2017

Parquer son auto au ski

En début d'hiver, je skie principalement l'après-midi. Je me pointe sur le parking de la station et dans 98% des cas, je roule dans une place encore toute chaude, libérée par un skieur matinal, et cela me permet d'atteindre les remontées mécaniques en quelques enjambées.

Plus rarement, je repère des skieurs sur le chemin du retour et leur demande s'ils vont partir ; j'attends alors qu'ils se débarrassent de leur matériel avant de libérer l'espace. Certaines personnes font cela rapidement et très efficacement.

D'autres font preuve d'une lenteur désespérante comme s'ils faisaient exprès de me faire attendre le plus longtemps possible et de bien savourer tout le plaisir qu'ils en tirent.

Quand les rôles sont inversés, je ne peux pas dire que je me précipite, mais je fais de mon mieux pour ne pas perdre une seconde et quitter les lieux le plus rapidement possible.
Je pense que nous nous comportons tous différemment et juste comme dans la vie, ce qui se passe sur ce parking montre qu'il y a toujours des gens absolument merveilleux et d'autres totalement affreux !

dimanche, mars 05, 2017

Mon histoire de télésiège du jour ...

Hier, j’étais sur le télésiège en compagnie de deux gaillards dans la trentaine qui ne savaient pas où skier afin d'éviter les foules du samedi. Je leur ai dit où je pensais que les meilleurs endroits se trouvaient et ils m'ont alors demandé s'ils pouvaient me suivre.

Il est vrai que Park City était noir de monde et qu'en plus, avant la grosse tempête de neige annoncée pour aujourd'hui, de nombreuses remontées mécaniques étaient fermées à cause du vent.

J'ai emmené ces deux skieurs dans une piste étroite, raide et bosselée qui s'appelle « The Shaft » (le puit de la mine, en français), desservie par le télésiège de Crescent et les deux s'en sont bien tiré. Nous avons ensuite reprit Crescent et récupéré un homme de mon âge, qui s'est assis à côté de moi.

Il était de Lucerne, en Suisse, et avait travaillé pour Swissair et Jacky Maeder Air Cargo, pendant de nombreuses années à l'aéroport de Kenedy à New York. J'ai tout de suite remarqué qu'il avait une belle paire de skis ornés d'une croix suisse en spatule, qui me semblaient parfaitement inconnus et je lui ai demandé si c'étaient des Stöcklis;
Il a répondu « Non, ce sont des skis 'Five Star' fabriqués à la main à Engelberg qui m'ont coûté 3 000 dollars ... » Du tac au tac j'ai projeté mes skis Dynastar Power Pack en avant pour que les trois autres passagers les voient bien, et je me suis exclamé « 250 dollars l'automne dernier à la foire aux skis de Park City ! »

samedi, mars 04, 2017

Ce qui me fait aimer le ski

Si quelqu'un m'avait demandé autrefois ce que j'aimais le mieux dans le ski, j'aurais eu cette brève réponse : « Le ski me libère de la pesanteur et me fait croire que je vole ... » Bien sûr, il existe bien plus de raisons pour skier que cette réponse assez superficielle.

Comme par exemple, le fait de se retrouver dans un environnement enchanté et totalement magique, dans des conditions météorologiques bien différentes de l'ordinaire, ou encore pour y trouver une forme facile, mais assez complète, d'exercice physique.

Aujourd'hui, je dirais que le ski est toutes ces choses, mais reste avant tout un moyen de se libérer des soucis et des tensions de la vie quotidienne.

C'est ça ; une forme de relaxation en mouvement ou une médiation active qui sont là les avantages les plus importants et les plus puissant que je puise désormais dans le ski !

vendredi, mars 03, 2017

Quand la politique me déprime ...

J'absorbe les mauvaises nouvelles, je les analyse et je verbalise ce qu'elles m'inspirent.

Quand je suis prêt, je décroche le téléphone, j'appelle mon Représentant, mes deux Sénateurs et leur fais part de mon message avec toute ma conviction et mon émotion.

Je me sens alors beaucoup mieux.

jeudi, mars 02, 2017

Cinq belles journées de ski

Ma fille avait prit une semaine raccourcie pour s'échapper de la grande ville et venir ski avec papa.

Mon dieu, quelle chance ! Il a neigé la plupart du temps, les températures étaient basses, la neige légère et poudreuse, peu de monde sur les pistes et hélas, un seul jour de soleil, mais cela ne nous a pas trop dérangé.

Pendant ces quelques jours de ski, nous avons parcouru les meilleures itinéraires que Park City peut offrir et avons bien apprécié le temps passé ensemble. J'ai bien pris soin de mon genou malade qui a bien résisté à toute cette poudreuse et comme personne ne s'est fait mal, c'était du ski de rêve !

mercredi, mars 01, 2017

La pouvoir du rêve

Il y a quelques jours, je suis tombé par hasard sur un vieille entrevue donnée par Jacques Brel en 1971 dans laquelle le chanteur belge partageait ses idées sur la vie en général. Certaines étaient excellentes, d'autres assez misogynes (la conversation datait de 45 ans !) et le reste un peu bizarre. Je voulais simplement partager avec vous quelques-unes de ses meilleures pensées.

Tout d'abord, en évoquant le succès, Brel a dit que pour lui c'était la simple réalisation de ses rêves. Il affirmait que le talent n'existait pas en soi, mais était bien le résultat de vouloir accomplir quelque chose de mal ... Pour lui, vouloir transformer un rêve en réalité était là où se trouvait le talent.

Il a continué en disant qu'en général, nous sommes tous en train de passer nos vies à raconter des histoires à propos de rêves irréalisés. Il a également affirmé qu'en fin d'adolescence, un individu a été exposée à tous ses rêves possibles.

Il affirmait alors, qu'un peu inconsciemment, à ce stade de la vie, chacun savait désormais ce qu'ils voulaient dans la vie, que ce soit la poursuite de la gloire, de la sécurité ou de l'aventure. Plus tard dans la vie, quand on remue ses souvenirs, les rêves non réalisés refont surface et comme le romancier frustré qui dit toujours qu'il va écrire un livre « un de ces jours », beaucoup trop d'entre laisser passer à jamais cette occasion de transformer leurs rêves en réalité ...

L'homme semble possédé par cette obsession à rêver, à toujours vouloir découvrir ce qui se passe de l'autre côté, jusqu'à ce qu'une femme l'arrête brutalement en lui demandant un bébé et en le retenant prisonnier malgré le fait qu'il restent un nomade toute sa vie, si ce n'est en action, pour le moins en rêve ...