samedi, mars 18, 2017

Pas fan du slalom parallèle ...

Hier, alors que je regardais l'épreuve en ski parallèle par équipe à Aspen, je me suis rendu compte qu'il m’était de plus en plus difficile d'aimer cette forme compétition à ski qui selon la FIS apporte un élément divertissant appréciable.

Il est difficile pour moi d'exprimer pourquoi j'ai du mal à m'enthousiasmer par cette discipline, mais je vais malgré tout essayer d'expliquer pourquoi.
  • Trop facile: Comparé aux autres épreuves alpines, celle-ci semble un peu trop facile en raison de sa longueur limitée, de la régularité du tracé et de l'uniformité de la pente; c'est assez décevant par rapport aux courses de coupe du monde de ski auxquelles nous sommes habitués. 
  • Trop court: Cette forme de sprint en matière de course de ski alpine ne dure pas assez longtemps pour permettre de bien d'apprécier la technique et le potentiel d'un skieur. 
  • Jeu de chance : La chance joue un rôle plus important ; sous la pression directe de leurs adversaires, les coureurs sont d'avantage susceptibles d’être disqualifiés ou de manquer leur départ. 
  • Bouche-trou: Cette épreuve reste marginale et n'est guère utilisée que pour boucher certains trous dans le programme ; c'est donc fondamentalement superflu ; de plus, peu ou peut-être aucun athlète ne s'y entraîne sérieusement et cela se voit ...
  • Mauvaise couverture télévisuelle: Les angles de tournage doivent être retravaillés, avec par exemple des prises de vue aériennes qui permettraient de mieux voir les différences entre skieurs. Les prises de vue de coté et les plans rapprochés ne s’avèrent pas télégéniques.
  • Conclusion: Après plusieurs décennies d’expérience, le World Pro Tour a échoué en utilisant ce format et a fini par jeter l’éponge. Peut-être il y a-t-il là une leçon pour la FIS à considérer …

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