dimanche, octobre 31, 2021

Savoir quand ça suffit

Au fur et à mesure que nous acquérons des choses, de la richesse et de la réputation, nous semblons généralement en vouloir toujours plus. 

Plus d'argent, plus de maisons, plus de voitures, plus de gloire, plus vous l'appelez. La progression est difficile à contenir et impossible à contrôler.

C'est toujours dévastateur et cela fait que les personnes âgées restent dans d'excellents emplois qui devraient être mieux exécutés par des personnes beaucoup plus jeunes et adaptables, ainsi que toutes sortes de manières absurdes de thésauriser et d'accumuler. 

Certes, crier « assez ! » est très difficile, voire impossible, pour ceux qui en ont déjà trop. Faire marche arrière est souvent impensable pour la plupart de ces gens car leur ego ne pourrait jamais affronter cet horrible concept. 

Devenir soudainement sans importance, plus pauvre ou moins puissant, serait pour beaucoup à la fois impensable et insupportable. Monter, monter et encore monter, cela semble être la seule voie dans une vie où la sortie va en sens inverse. 

C'est précisément là l'énorme problème qui surgit quand on gagne autant d'altitude: Il y a toujours un crash formidable qui est beaucoup plus difficile à supporter quand il fini par se produire.

samedi, octobre 30, 2021

Maintenir un esprit propre

Tout comme l'eau stagnante dans une maison provoque une moisissure envahissante qui finit par tout pourrir, les pensées négatives n’apportent que du malheur qui très vite se répand partout dans ce que nous faisons et finit par empoisonner nos vies. 

C'est pourquoi j'ai travaillé dur à chasser toutes sortes de négativité pendant es dernières années et j'ai le sentiment aujourd’hui que cela m’a beaucoup aidé à m’apporter joie et bonheur. 

Il est important de toujours bien écarter ce poison qu’est la négativité afin de maintenir une bonne santé mentale qui n’est pas constamment tiraillée ce démon pernicieux et omniprésent !

vendredi, octobre 29, 2021

Va-t-il neiger cet hiver ?

Jeudi dernier, l'administration météorologique nationale nous a dit que les États-Unis se dirigeaient vers un deuxième hiver consécutif marqué par La Niña. 

La vidéo ci-dessous (an anglais) explique ce que cela pourrait signifier pour nos température hivernale, nos précipitations, la sécheresse et bien sûr, la sacro-sainte neige. 

Pour nous en Utah, la température risque d'être plus chaude que la moyenne, ce qui n'est pas bon, alors que les chutes de neiges resterons égales à ce qu’elles étaient, c'est-à-dire les mêmes que l'an passé. 

Enfin, notre sécheresse exceptionnelle continuera de dominer la moitié ouest des États-Unis et les Rocheuse, ce qui est tout simplement une mauvaise nouvelle. 

De tout mon cœur, j'espère que cette prévision est complètement fausse. J'essaierai de comparer tout cela avec la réalité en avril prochain ! 

jeudi, octobre 28, 2021

Un malheureux coup de pinceau

J'ai un pote. Appelons-le Jim, et il doit faire repeindre un local commercial. En cette ère de post-Covid, il est difficile de trouver des artisans et même de la peinture pour faire ce genre de travail. 

Alors après avoir essayé de trouver des peintres et des bricoleurs disponibles, Jim se tourne vers Rob qui avait fait exactement le même travail pour lui, il y a juste six ans, en 2 ou 3 jours, avec toute son équipe à l'époque. 

Même si Rob vient de prendre sa retraite, il accepte le travail en disant : « Cela va te coûter 5000 euros, et je veux être payé en liquide ». Juste pour être sûr que Rob n’est quand même pas en train de le « rouler », Jim a pu se procurer un devis d'un entrepreneur pour 4900 euros. Cela le rassure sauf que cela représente plus pour Rob puisque c'est un paiement en dessous de table. 

N'ayant pas d'autre choix, Jim accepte et ne demande même pas de devis écrit car il fait confiance à Rob et reste satisfait du travail qu'il avait fait pour lui une demi-douzaine d'années plus tôt. 

Lorsque Rob se met au travail, il pense qu'il n'y a que la partie A du bâtiment à faire, mais Jim lui rappelle que la dernière fois, il y a avait aussi les parties B et C à repeindre. Rob prétend qu'il ne se souvenait pas que cela était inclus dans le prix, mais sans rien dire de plus, il se met au travail. 

Lorsqu'il arrive à la partie B, il conseille à Jim de changer des boiseries qu'il juge pourries. À contrecœur, Jim acquiesce même s'il ne pense pas que le bois doit être remplacé. Cette opération prend beaucoup de temps, mais à aucun moment Rob n'avertit Jim que cela coûtera plus cher... 

Jim rappelle ensuite à Rob qu’il reste encore la partie C à faire. Encore une fois, Rob nie se rappeler que cela fait partie du travail, mais le fait néanmoins. 

Lorsque le projet est terminé deux semaines plus tard et que c’est le temps de passer à la caisse, Rob dit à Jim : « Ne crois surtout pas que je vais me satisfaire des 5000 euros que veux me donner ! » Il se réunissent, discutent et finalement Rob annonce qu'il veut 7000 euros pour son travail. 

Comme ces montants sont en espèces et qu'il est fort probable qu'ils échapperons au fisc, les montants bruts seraient plutôt de l’ordre de 8000 et 11000 euros respectivement, si un entrepreneur payant ses impôts comme tout le monde avait fait le travail. 

Le temps passe, les discussions continuent, mais Rob ne baisse pas son prix d’un seul centime. À la fin, et afin de ne pas prolonger cette situation déplaisante, Jim paie Rob en totalité. 

Moralité, obtenez toujours un devis écrit et une mise à jour si la situation l’exige !

mercredi, octobre 27, 2021

Quand la science dit « prouver » l'existence de Dieu ...

Deux hommes d'affaires français. Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies viennent de publier un livre affirmant avoir désormais des « preuves » sur l'existence de Dieu. 

Le livre intitulé « Dieu - La science Les preuves » s'inscrit parfaitement dans une ère de « fake news », de théories du complot et de mensonges purs et simples. 

Peut-être que ces circonstances offriront à cet ouvrage toute l'attention qu'il mérite, parce que prétendre avoir une "preuve" de l'existence de Dieu semble quand même tres audacieux dans une société éclairée où il n'y a aucune « preuve » de l'existence d'un être suprême comme Dieu ou de son absence. 

Dans leur livre, les deux auteurs expliquent que de Copernic à Galilée, ou de Darwin à Freud, les découvertes scientifiques semblaient capables de donner une réponse à l'univers sans avoir recours à un Dieu-Créateur, expliquant ainsi le triomphe du matérialisme au XXe siècle. 

Maintenant, prétendent-ils, ce même ce matérialisme devient une croyance irrationnelle, en particulier grâce, entre autres, aux découvertes de la relativité, de la mécanique quantique et de l'expansion d'un univers complexe. 

Dans un langage qu'ils disent accessible à tous, les auteurs de ce livre ont refondu une nouvelle façon d'interpréter ces dernières avancées scientifiques et offrent de nouvelles preuves de l'existence de Dieu. 

J'espère que s'ils sont vraiment capables convaincre le monde entier de leurs « preuves », ils pourraient peut-être obtenir le prix Nobel de … Divinité !

mardi, octobre 26, 2021

Arbres tombés dans mon jardin ...


C’est le 12 octobre que la neige s’est mise à tomber sérieusement cette saison alors que la plupart des feuilles étaient encore accrochées aux arbres. 

Feuilles et neige ne vont jamais bon ménage et, par conséquent, il y a eu une soudaine épidémie d'arbres et de branches cassés un peu partout à Park City. Notre jardin n'y a pas échappé car deux trembles appartenant à mon voisin s'y sont retrouvés à plat ventre quand je me suis levé ce matin-là … 

J'ai alerté celui-ci et j’ai envoyé une photo à mon fils, un « spécialiste » des arbres déracinés (il avait eu deux énormes arbres arrachés sur sa propriété lors d'une tempête qu ressemblait à un ouragan. en septembre 2020 à Salt Lake City. 

Connaissant les « règles » pour ainsi dire, il m'a rappelé que si l'arbre de mon voisin tombait dans ma propriété, c’était ma responsabilité d'enlever tout le bois, pas celle du voisin. Inversement, si mon arbre était tombé sur la propriété de mon voisin, cela deviendrait immédiatement son problème de procéder à son enlèvement. 

Un mauvais entretien ou une facon négligente de manipuler un arbre ne tombent bien sûr pas sous cette règle. Cela peut paraître illogique, mais c'est pourtant la loi, tout du moins dans l'Utah, mais aussi dans ma France natale ! 

De ce fait, il n'est pas rare que des voisins soient en désaccord sur ce qu’il faut faire après ce genre d’incident. Dans mon cas, mon voisin a été super, il m’a simplement dit : « T'inquiète pas, mon fils et moi allons nous en occuper ! » 

J’ai pourtant proposé de l’aider, mais après mon retour de promenade matinale en compagnie de ma femme, les arbres n'étaient plus là ! Une bonne bouteille de vin et du chocolat l'ont récompensé de sa bonne action !

lundi, octobre 25, 2021

Un Géant masculin super serré

La course messieurs de Sölden a montré qu’une douzaine de skieurs pouvaient arriver à finir dans la même seconde. Dans un Géant de Coupe du Monde GS, cela semble quand même un espace un peu trop serré pour accommoder autant de talents ! 

Cela suggère également que c'est l'aboutissement logique d'une superbe préparation de piste et d'un souci de tracé fluide et bien rythmé, sans parler d'un nivellement des talents vers le haut. 

Ne serai-t-il pas temps pour la FIS de commencer à réfléchir aux moyens qui peuvent exister pour espacer les écarts, en modifiant peut-être certaines règles afin de créer plus de différences entre les coureurs ? 

De cette manière, le ski de compétition serait moins en danger de tomber dans une espèce d’activité robotique où tous les skieurs se ressemblent ? 

Pour y parvenir, les officiels pourraient allonger le parcours, le rendre plus tournant, plus difficile et d’agir sur une multitude de facteurs qui ne devraient pas être impossibles imaginer. 

Qu’en pensez vous ?

dimanche, octobre 24, 2021

Pour l'amour du ski

Hier, j'étais debout à 5h15 pour assister à la première coupe du monde de ski, en direct de Sölden, en Autriche. Les filles ouvraient la saison en courant sur le fameux glacier de Rettenbach. 

Bon, je n'ai regardé que la deuxième manche mais j'ai été récompensé par la victoire américaine que nous a offert Mikaela Shiffrin.

Certes, la Suissesse Lara Gut-Behrami lui a donné du fil a retordre en prenant la deuxième place sur ses talons, mais le talent de Shiffrin était toujours là pour régaler les spectateurs. 

Regarder une belle course de ski m'a donné une folle envie de rechausser les planches, mais je me console en pensant que dans moins d'un mois, ce sera enfin mon tour !

samedi, octobre 23, 2021

Progressivement lâcher prise

Vieillir c’est aussi apprendre et commencer à maîtriser « l'art de lâcher prise » et de libérer avec panache les choses et les idées auxquelles nous nous accrochions. 

Bien sûr, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, et c'est plus un processus qu'une série d'actions éparses et conscientes, ce qui signifie qu'il y a une courbe d'apprentissage qui comprend quelques erreurs, beaucoup d'adaptation et d’études avant de pouvoir maîtriser cette nouvelle façon de vivre. 

Cet acte de lâcher prise peut s'appliquer à plusieurs domaines, tout comme il peut s'appliquer à l’abandon d’éléments positifs ou négatifs qui font partie de notre vie. Pour aujourd'hui, je vais me concentrer sur les aspects physiques du vieillissement qui nous obligent à abandonner ou à réduire un certain nombre d'activités que nous aimions, quand nous entrons dans notre septième décennie. 

Au fur et à mesure que le vieillissement nous envahit, cette forme d'acceptation se manifeste généralement lentement et peut prendre une multitude de formes. Il est facile de sentir que notre force physique n'est plus ce qu'elle était, notre Vo2max diminue, on se fatigue plus facilement et on dort moins profondément. 

Il y a aussi des éléments qui nous alertent instinctivement. Nous ne sauterions pas capricieusement d'une hauteur de un mètre cinquante. Instinctivement, nous savons qu’il s’agit là d’une idée stupide ; nos cartilages, tendons et tissus ne sont plus aussi souples qu'ils l'étaient lorsque nous avions 20 ans. 

Nous avons également tendance à éviter les accidents et les blessures qui les accompagnent, car nous savons aussi que le temps de réparation devient beaucoup plus long et délicat. 

Alors progressivement, nous nous adaptons à ces nouvelles réalités et avons le luxe du temps pour les accepter. Nous relâchons ensuite lentement notre emprise sur toutes ces choses que nous chérissions et aimions faire autrefois, et si nous y réfléchissons, nous devrions nous sentir extrêmement reconnaissants d'avoir pu les faire sans contraintes ni limitations. 

La bonne nouvelle est qu'il y a encore beaucoup d'autres choses que nous pouvons faire et apprécier, alors préparons bien pour celle là et sentons-vous très privilégiés et bien chanceux que toutes les issues ne nous soit pas encore fermées !

vendredi, octobre 22, 2021

Temps enfin de préparer les skis ...

Étant donné que le temps s'est subitement dégradé comme s'il penchait vers l'hiver, depuis environ une semaine, j'ai réparé, affûté et farté mes skis et ceux de ma famille proche. 

Ainsi, personne ne puisse utiliser un manque de « préparation de l'équipement » comme excuse valable pour ne pas faire une sortie à ski lors l'ouverture des remontées mécaniques, fin novembre !

Cette année, j'ai investi dans d’avantage d’outils plus performants, et ce qui était une vraie corvée s'est transformé en un travail beaucoup plus satisfaisant et nettement meilleur. 

J'ai encore quelques outils supplémentaires à acheter et plus d'améliorations à apporter à mon travail. 

Cela dit, il me semble que c'est l'une des seules activités où je semble encore progresser !

jeudi, octobre 21, 2021

Trop de monde !

Ceux qui ont fait du tourisme dans les années précédent Covid ont pu facilement s’apercevoir que notre planète était pleine à craquer. 

Des parcs nationaux américains à Budapest ou à Bali, les lieux recherchés débordaient de visiteurs et la tendance aurait explosé sans cette pandémie dévastatrice. Aujourd'hui, l'ONU tire le signal d'alarme sur le fait que l'humanité est sur le point de rendre irréversible un changement climatique dévastateur. 

Mais pourtant pas un mot, pas un seul, n’est mentionné pour s'attaquer à la cause profonde de cette terrible situation : la surpopulation planétaire. Préparez-vous donc à voir une explosion touristique sans précédent lorsque Covid disparaîtra dans notre sillage ! 

Pendant des années, j'ai essayé de discuter ce concept, mais il semble qu'il n'y ait absolument aucun appétit pour cela, que ce soit de la part des gouvernements et des entreprises avides de croissance ou des religions cherchant à gagner plus fidèles à tout prix. 

Alors, que pouvons-nous faire pour sensibiliser l’opinion publique à cette réalité ? D'une part, aborder le sujet avec des amis, des parents et des personnes que nous connaissons. 

Planter la graine, en quelque sorte ! 

Ensuite, développer une approche qui part du désir de voir la population mondiale se stabiliser le plus rapidement possible, cesser d'encourager les familles nombreuses et éduquer, éduquer, éduquer sur l'impact réel que les humains ont sur la planète, sur le coût que représente élever des enfants et les moyens à mettre en œuvre pour contrôler les naissances. 

Lorsque cette partie sera terminée, il sera peut-être temps de diminuer lentement les chiffres, mais s'il vous plaît, soyez très patient car cela va prendre beaucoup de temps ...

mercredi, octobre 20, 2021

Le bébé gouvernemental et l’eau de son bain

Selon les continents, des mandats de 4 ou 5 ans sont souvent de mise pour les politiciens, sauf pour les régimes despotiques comme la Chine ou la Russie. 

Pourtant, en ces temps d'insatisfaction généralisée, d'impatience totale, de théories du complot canalisées dans des torrents déchaînés par les médias sociaux, les électeurs exigent une forme de perfection idéalisée, croient en d'énormes mensonges, s'en prennent à des peccadilles et veulent du changement juste pour le plaisir de changer. 

D’un autre côté, toute politique a besoin de cohérence et d'une application à long terme pour réussir. Parlons d’au moins 10 ou 15 ans qui sont souvent nécessaires pour produire des résultats et faire une différence. 

Donc, à moins que le politicien dont on veut se débarrasser est absolument incompétent, complètement débile ou un est un voleur avéré, nous ferions mieux de laisser ses programmes prendre racine, mûrir et porter leur fruits plutôt que de jeter, encore et encore, le bébé avec l'eau du bain. 

Nous devrions nous examiner attentivement chaque matin alors que notre propre image se reflète dans ce miroir proverbial, et convenir que, tout comme un chacun, personne n'est parfait. 

De cette façon, au lieu d'expulser de leur poste des entités connues, peut-être imparfaites, mais qui ont commencé à travailler sur quelque chose qui a du sens, nous installons à leur place de parfaits inconnus dont l'expérience de gouvernance est totalement impossible à prédire et les plaçons dans un environnement strictement nouveau et inconnu pour eux en espérant naïvement qu'ils feront mieux. 

Si cela n’est pas de la folie, donnez moi votre définition ...

mardi, octobre 19, 2021

Animaux de compagnie au paradis ?

Compte tenu du statut sacré accordé aux animaux de compagnie et en particulier aux chiens, la suite logique de l’attachement qu’ont les propriétaires d'animaux de compagnie qui croient en Dieu pourrait ressembler à cela : « Mon adorable petite Fifi me rejoindra-t-elle dans l'au-delà ? » 

Comme le disent souvent les cyniques : « Voici là un bonne question ! » Quant à moi, ma réponse est un peu plus nuancée et inclut des questions pragmatiques comme « Qui va ramasser les crottes au paradis ? » ou encore « Va-t-on me laisser amener mon pit-bull agressif là-haut ? »

Ces interrogations très terre-à-terre devraient suffire, à mon sens, à disqualifier toute cette discussion, même si un certain nombre de religions établies et leurs fidèles parcourent les livres saints à la recherche de réponses et de justifications. 

En plus, je ne parle même pas d'animaux de compagnie « exotiques » comme les pythons ou les tigres. 

En supposant que nous soyons tous d'accord pour dire qu'il existe une sorte d'au-delà (une étape déjà énorme en soi), mon attention reste obstinément bloquée sur l'espace disponible pour accueillir toute cette création au sein d’un autre plan cosmique, et ne semble pas tout à fait se justifier selon ma compréhension humaine d’espace et de mesure, sans parler du fait que, sauf pour les chats, je ne suis pas un fanatique des animaux de compagnie. 

En conséquence, je m'en tiendrai à ce que le paradis reste sans animaux et je suggérerais aux humains qui s’y rendent de faire le plein de photos et de vidéos rappelant à leur bon souvenirs ces petits amis à fourrure adorés !

lundi, octobre 18, 2021

Quand l'inflation se réveille !

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l’inflation qui se manifeste à nouveau aujourd’hui me fout une sacrée trouille et je m'inquiète sur la capacité de la Réserve Fédérale à faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard et que le monde qui nous entoure s'effondre en s’embrasant. 

Le rapport de l’indice des prix à la consommation du 13 octobre et celle des prix en gros le lendemain devrait tous nous alarmer, mais ce n'est pas tout, la surchauffe du marché de l’immobilier, la hausse des loyers, celle des prix du pétrole et de l'essence, avec en plus, une chaîne d'approvisionnement toujours en panne, avec une Réserve Fédérale qui continue d'acheter des obligations, sont des signes que nous sommes sur la voie d’une confluence catastrophique majeure.

Lors d'une récente conférence d'investissement du groupe bancaire Citi mercredi dernier, l'ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers a, une fois de plus, tiré la sonnette d'alarme en déclarant que « le rôle traditionnel de la Fed est de retirer le saladier de punch juste avant le début de la fête, et que maintenant que le la fête est bien lancée, la Fed n'a plus le courage d’enlever ce dangereux saladier avant d’avoir les preuves concluantes que tout le monde va se planter ». 

Eh bien, à moins que Summers soit complètement dans le cirage, ce dont je doute, il y a de quoi se faire du mauvais sang !

dimanche, octobre 17, 2021

Un premier tour du monde, 76e partie

L'arrivée dans le tout nouvel aéroport de Paris Charles de Gaulle sonna donc ce réveil brutal signalant que la grande aventure était désormais clôturée. 

Je pense avoir pris un bus pour rejoindre la gare de Lyon, avant de sauter dans un train qui a bien prit son temps pour m’emmener jusqu'à Thonon-Les-Bains (c'était bien avant que les TGV sillonnent le pays) et j’arrivais en fin d'après-midi dans la capitale du Chablais où mon frère Gaston m'attendait. 

Je ne l'avais pas vu depuis quatre mois et demi. Je crois bien que j'étais aussi heureux de le revoir que lui de me retrouver. 

Il m’a rapidement donné des nouvelles de ce qui se passait dans la haute vallée de la Dranse et avions rapidement parlé ma maison qui était en construction. Je n'y avais pas beaucoup pensé depuis que j’avais quitté les lieux en mai dernier. 

Demain, nous irions travailler sur le toit qui devait encore être couvert. Le rêve était maintenant terminé. J'avais enfin atterri dans la dure réalité quotidienne !

samedi, octobre 16, 2021

Un premier tour du monde, 75e partie

Après être descendu du bus le tôt matin, je laissais mes bagages à la consigne de la gare routière de Montréal et me sentais plutôt bien malgré une nuit de sommeil en dents de scie. 

C'était l'une de ces superbes journées d'octobre qui caractérisent la côte est de l'Amérique. 

De plus, la gare Greyhound était à quelques pas du Parc de Mont Royal, ce qui m'avait offert une première impression magique de cette grande ville du Québec. 

J'ai passé la majeure partie de ma journée dans le parc, à me promener, à observer les gens et à bien apprécier ce chaud soleil d’été indien. 

En milieu d'après-midi, il était temps de monter dans un bus pour me rendre à l'aéroport de Dorval, et prendre mon vol de retour à Paris. 

Je me souviens très bien de ces instants. Pour la première fois de ma vie, je montait à bord de ce gigantesque 747 d'Air France et je n'avais pas assez d'yeux pour être impressionné par cette énorme machine volante. 

Je pense que j'ai du dormir la plupart du temps qu'il a fallu pour traverser l'Atlantique. 

Au réveil, j'ai ressenti des sentiments contradictoires alors qu’il était désormais clair que ce long voyage touchait à sa fin et que la vrai réalité n’allait pas tarder à me tirer de ma rêverie.

vendredi, octobre 15, 2021

Un premier tour du monde, 74e partie

En 1971, la gare Greyhound était située dans ce qui était à l'époque le quartier le plus affreux de New York, avec des gens faisant la manche dans les rues, des prostituées de partout et des cinémas pornos de toutes sortes. 

C'étais à la fois horrible et effrayant, et situation allait durer jusqu'au milieu des années 1980, huit ans après mon retour dans se pays et mon installation à une heure au nord de ce centre-ville en pleine décrépitude. 

Bien sûr, les vues impressionnantes étaient tous ces gratte-ciel. Marcher dans les rues ou les espèces de « canyons » en dessous de ces tours et tendre le cou pour regarder les cieux était en fait un exercice bien fatigant. 

Je me souviens avoir pris les ascenseurs pour accéder à la plate-forme d'observation de la plus haute tour de Manhattan, à l'époque, l'Empire State Building (le World Trade Center ne serait achevé qu'en 1973 - voir la vidéo). 

J'ai marché, marché et marché ce jour-là et j'étais sur les genoux lorsqu'il fut temps de rejoindre la gare routière et m’apprêter à passer une dernière nuit inconfortable dans le bus Greyhound en direction de Montréal, Canada ! 

jeudi, octobre 14, 2021

Tapie et Trump, mode d’emploi

Il y a juste quelques jours, après que Bernard Tapie, l'équivalent de Trump en France, fut décédé après une longue bataille contre le cancer, j'ai regardé un certain nombre de documentaires sur cet homme plutôt célèbre, et à chaque fois, je n'ai pas pu m'empêcher de le comparer à Trump. 

J'ai déjà assez couvert ce bonhomme en essayant de décrire son côté pervers, mais ce que j'ai surtout observé dernièrement était la loyauté à la fois intense et constante qu'il était capable de passer à sa base et à ses partisans convaincus. 

Tout comme Trump, Tapie était le prototype parfait d’un charisme dévastateur et de sa capacité remarquable à convertir des millions de gens simples d'esprit à sa « secte » de populisme en offrant des solutions naïves pour régler d'énormes problèmes, toujours en prenant de puissants raccourcis : la grande gueule, les mensonges et la supercherie. 

Les deux sont incroyablement intelligents, entêtés et rusés et cependant tellement narcissiques qu’il ne sont capable que de penser à eux avant tout. 

Parfois, je me demande même si les leurs croyances dévoyées et destructives qu’ils emploient depuis si longtemps ne se transforment pas dans leurs esprits en vérités absolues. 

Les deux hommes sont effrayants, car ils montrent clairement qu’il est possible de séduire des nations tout entières et de déraper très vite vers la tyrannie et la disparition de la démocratie.



mercredi, octobre 13, 2021

Un premier tour du monde, 73e partie

Après avoir bien visité Chicago, j'ai sauté dans le prochain bus pour Détroit dans le but d'atteindre les chutes du Niagara et m'émerveiller devant ses eaux en cascade. 

C'était pour moi plus intéressant que d'entrer et d’errer dans une grande ville où je ne connaissais personne. 

Parce que j’avais pas mal de temps à « tuer » j'ai passé assez longtemps à faire des allers-retours entre les frontières canadienne et américaine et à observer toute cette eau qui tente de changer de nationalité en passant du Canada aux États-Unis. 

Bien sûr, après tous ces jours et ces nuits à « traîner » dans ces merveilleux bus Greyhound, j'avais rencontré une foule de gens en tous genre qui voyageait à mes cotés ; la plupart venaient d’horizons différents, plusieurs d'entre eux étaient récemment sortis de prison et un grand nombre semblaient peu fortunés et n'avaient sans doute pas les moyens de voyager en train ou en avion. 

Beaucoup de personnages étranges ou assez bizarres, certains rendant visite à leur famille ou à des amis, d’autres à la recherche d’un emploi, et une foule d’entre eux semblaient juste errer dans cet immense pays. 

Cette nuit-là, je suis monté dans un autre bus qui m'emmenait dans la « Big Apple », la ville légendaire de New York, celle qui selon la chanson de Sinatra « ne dort jamais… »

mardi, octobre 12, 2021

Un premier tour du monde, 72e partie

Après avoir passé environ 5 jours à San Diego chez son cousin, Gérard prenait comme moi le départ pour sa traversée de l’Amérique à bord des bus Greyhound. Son cousin, qui n'était pas trop sûr des chances qu’avait Gérard d’arriver sur la Côte Est, l'avait pourtant bien aidé à planifier son itinéraire, depuis la Californie jusqu'à New York. 

Gérard se souvient très bien des villes les plus importantes qui allaient jalonner son parcours : 

« J'ai quitté San Diego pour Phoenix, puis Oklahoma City, Indianapolis, Washington DC et New York pour prendre mon vol retour sur Air France vers Paris à l’aéroport Kennedy. Heureusement, j'avais eu trois sièges rien que pour moi, je n'ai rien mangé et j'ai dormi pendant tout le vol jusqu'à ce que l'hôtesse de l'air me réveille et me demande de boucler ma ceinture de sécurité avant d'atterrir. Quand je suis arrivé à Paris le 10 octobre, je me sentais à bout de forces. Dieu merci, ma sœur travaillait à Paris à l'époque et j'ai passé la nuit chez elle avant de reprendre le chemin de ma chère Maurienne ! » 

Cela ne laissait pas à Gérard trop de temps pour se reposer et faire une transition confortable à son retour au travail à l'ENSA, à Chamonix, où il devait accueillir et animer une formation de moniteur qui devait débuter début novembre ! 

Au moment où Gérard était arrivé à Paris, j'étais enfin arrivé à Chicago, curieux de découvrir sa culture emblématique et ses histoires de gangsters. Au lieu de rencontrer Al Capone, j'ai découvert une grande ville américaine typique, sale et pas vraiment agréable. 

Pendant que je m'y trouvais, je me souviens avoir vu la fameuse Sears Tower en cours en construction...

lundi, octobre 11, 2021

Une meilleure façon de remonter les skieurs à Park City

Plutôt que de passer à un télésiège huit-places et d’augmenter la congestion à l’endroit déjà le plus encombrée de Park City Mountain (PCM), pourquoi ne pas chercher à réduire l’agglutinement des usagers, et éloigner les skieurs d’une zone de chargement déjà trop encombrée au pied des remontées Silverlode-Quicksilver, et les diriger vers la gare de départ abaissée du télésiège Motherlode, en passant autour de la crête de Prospector. 

Avec un télésiège Eagle qui passerait en six-places, voire même juste quatre-place, cette capacité supplémentaire amènerait encore plus de gens dans cette zone déjà hyper encombrée. La solution : une déviation vers un télésiège Motherlode déplacé et allongé, qui contournerait le restaurant Miner's Camp par le bas et permettrait aussi de rejoindre KingCon. 

Un tel contournement vers la gare de départ de Motherload réduirait l’encombrement qui existe aujourd’hui autour de Silverload, Quicksilver et Miner's Camp, et permettrait aux skieurs d'opter pour le Motherlode Express, ce télésiège dont le départ serait abaissé et l’arrivée se situerai beaucoup plus haut sur le bas de la crête de Puma, juste en dessous de Jupiter Peak. 

Cette arrivée située beaucoup plus haut permettrait aux utilisateurs d’accéder plus facilement aux télésiège de Jupiter, à ceux de Pioneer et de MacConkey, ainsi qu’au reste des pistes passant par le Summit actuel. Cela pourrait éliminer l’antique télésiège de Thayne tandis que celui de Jupiter pourrait au minimum recevoir l’ancien triplace d’Eagle à pinces fixes. 

En plus de déplacer et d'allonger Motherlode, l’utilisation d’une remontée rapide pour Eagle à quatre places pourrait peut-être simplement suffire, sans avoir à investir dans un six-places. Encore une fois, le choix de la taille des télésièges doit être faite en fonction des besoins de capacité connus et des données que PCM doit avoir à sa disposition. 

Ce plan créerait une bien meilleure expérience et ouvrirait une plus grande portion du massif plus rapidement à un plus grand nombre de skieurs...

dimanche, octobre 10, 2021

Un premier tour du monde, 71e partie

Comme je m'y attendais, Cheyenne était une ville de cow-boys, ce qui signifiait beaucoup pour un jeune Européen comme moi, mais très vite j’avais trouvé l'endroit était extrêmement ennuyeux et ma seule option fut d'aller acheter les bottes de cow-boy dont je rêvais depuis que Jean-Pierre m'avait montré leur capacité de glisse sur Bourke Street au petit matin, ainsi qu'une nouvelle paire de jeans Levi's. 

Une autre nuit et un autre long trajet en dormant tant bien que mal à l'intérieur du bus allait n’emmener vers Chicago. Le voyage de nuit avait semblé durer une éternité jusqu'à ce que la nuit se transforme en jour et que nous atteignions d'abord Lincoln au Nebraska, puis Des Moines en Iowa, où j'ai fait une courte pause avant un autre voyage de nuit vers Chicago où j’allai enfin arriver le 12 octobre.

samedi, octobre 09, 2021

Un premier tour du monde, 70e partie

Comme le reste de mon voyage, y compris date de retour et billets d'avion étaient finalisés pour une arrivée en France le 17 octobre, j'ai dû reprendre la route pour respecter ce planning. 

Après avoir passé une autre belle journée à San Francisco, je retrouvais ma place à bord du bus Greyhound où j'avais décidé de dormir pour me rendre à Reno.

Tôt le lendemain, j'ai découvrait ce monde du jeu comme il existait à l’époque partout dans le Nevada, et je me suis promené dans la ville où j’ai vite épuisé mes options de découvertes et c’est là que j’ai sauté dans un autre bus en direction de Cheyenne dans le Wyoming (c'est aussi la capitale de cet état de cow-boy par excellence). 

Fait intéressant, j'avais fait une escale à Salt Lake City, et en avait profité pour visiter le centre d'accueil mormon que j'avais du reste trouvé bien bizarre et j'avais continué vers l’est en soirée. 

Au moment où nous sommes passés au niveau de Park City sur ce qui était la route 40, à l’époque, j'avais été réveillé par une espèce de rêve prémonitoire que j’avais trouvé un peu dérangeant à l'époque, mais que j’avais vite oublié avant qu’il ne me revienne en tête beaucoup plus tard ...

vendredi, octobre 08, 2021

Un premier tour du monde, 69e partie

Après m’être réveillé bien reposé le lendemain matin à Santa Monica, je me suis occupé de faire ce que je pouvais maintenant que je me trouvais aux États-Unis. 

J'avais écrit et posté quelques aérogrammes, dont un d’entre eux allait avoir une influence importante sur ma vie future, j'avais aussi localisé la station des bus Greyhound et j'avais l'intention de partir d’abord à la découverte de San Francisco. .

Dans ma tête, j'étais entiché de l'endroit, ayant entendu parler de « Summer of Love » et de sa culture sociale avant-gardiste. 

J'y suis arrivé le lendemain, et j'ai réussi à atteindre le fameux quartier d’Haight-Ashbury, qui était berceau du mouvement de la contre-culture pendant des années 60. 

Là après avoir acheté les souvenirs incontournables, j’étais tombé sur une bande de hippies qui avaient eu la gentillesse de m'inviter dans leur appartement pour y passer la nuit. 

Je pensais « L'Amérique est vraiment l’endroit auquel je m’attendais, quel pays formidable, quels gens merveilleux ! » 

Si cette affirmation s’était avérée vraie à San Francisco, assez vite, j'allais découvrir qu'elle ne s'appliquait pas tout à fait à toute l'Amérique...

jeudi, octobre 07, 2021

Un premier tour du monde, 68e partie

Quand je suis arrivé à l'aéroport international Fa'a'ā de Tahiti, je me suis promené dans Papeete et comme je ne voulais pas dépenser d'argent pour un hôtel, j'ai passé la nuit en position fœtale dans une barque. 

Je n'ai pas du tout apprécié, et cela m'a fait envisager comment j'allais devoir jongler avec mon budget limité et passer les nombreuses nuits qui me séparaient encore de la date prévue pour mon retour en France. 

Un peu comme pour mon ami Gérard, je n'ai pas tiré le meilleur parti de ma journée libre sur cette île romantique, mais après m'être réveillé indemne, j'ai fait le tour de la ville pour découvrir que ses rues n'étaient pas toutes pavées d'or et ombragées par de beaux hibiscus… 

Plus tard dans la journée, je suis retourné à l'aéroport pour prendre mon vol pour LA. Vol de 8 heures, dans lequel on ne pouvait guère voir que le ciel et un océan infini juste en dessous. Le vol était presque vide, ce qui m'a donné beaucoup de temps pour me détendre, dormir et parler aux hôtesses françaises.

La nuit était déjà tombée lorsque l’avion a entamé son approche de Los Angeles par le sud, au-dessus de San Diego, et observer depuis le hublot la mer qui rencontrait cette immense zone métropolitaine magnifiquement éclairée sur plus de 100 kilomètres, fut un spectacle dont je me souviendrai toujours. Quelle façon de découvrir l'Amérique pour la première fois ! 

À notre arrivée, je n'avais pas d'endroit où rester et l'une des hôtesses de l'air a eu beaucoup de compassion, m'a invitée à aller avec le reste de l’équipage à l'hôtel Miramar de Santa Monica, où elle m'a gentiment donné sa chambre. 

Encore une fois, j'étais une sacrée chance !

mercredi, octobre 06, 2021

Les tribulations de la Fédé américaine de ski…

En mars dernier, Tiger Shaw, PDG de l'US Ski & Snowboard, était obligé d’annoncer son départ car les résultats de l'organisation n'étaient manifestement pas à la hauteur des attentes du conseil d'administration. 

Shaw avait été mis en place quand Bill Marolt avait quitté le poste de direction en 2013. Avait-il été installé parce qu'il était très gentil, ne faisait pas de bruit, ou juste parce qu'il pourrait être blâmé pour les vices de gestion de Marolt, je ne suis pas tout à fait sûr, mais il n'a évidemment jamais été en mesure de prendre vraiment en main cette association très compliquée, malgré son salaire annuel de 700 000 dollars. 

Il sera remplacé par Sophie Goldschmidt le 18 octobre, quand elle quittera Los Angeles pour Park City. Son parcours est impressionnant, avec de nombreux postes de direction commerciaux et marketing, plus récemment celui de PDG de la World Surf League (WSL). 

Auparavant, elle avait occupé des postes de direction au National Basketball Association (NBA), à la Women's Tennis Association (WTA), au Rugby Football Union (RFU), à Chime Sports Marketing (CSM) et au PGA European Tour et à Adidas. Sait-elle skier ou faire du snowboard ? 

La Britannique d'origine prétend être une skieuse passionnée, même si elle sera la première non-athlète à assumer ce rôle depuis au moins 25 ans. J'espère qu'elle pourra transformer sa connaissance du ski en une véritable passion. 

Cela dit, son travail ne sera pas facile, car l'organisation est excessivement centrée sur les Jeux olympiques et ne prête guère attention aux résultats que tous les quatre ans et se concentre davantage sur des prima-donna (genre Shifrin) que sur le développement de la base de la pyramide. 

Il va falloir qu’elle rende visite à des tas de gens impliqués à tous les niveau de la Fédé, pose des tas questions, adopte une approche « base zéro » et qu’elle sache rester humble. Espérons simplement qu'elle soit à la hauteur !

mardi, octobre 05, 2021

Pas impressionné par Macron

Il y a deux jours, Bernard Tapie, le fameux homme d’affaires français nous quittait. 

Héro pour certains, bandit pour beaucoup, l’homme était salué par le président Emmanuel Macron dans un éditorial paru dans la presse du sud, louant l’individu, là où il jouissait d’une certaine popularité, même s'il doit encore quelque 400 millions d'euros au gouvernement français, et a laissé dans son sillage un grand nombre de malheureux et de mécontents. 

À mon avis, son meilleur parcours aura été celui de chanteur (voir plus bas). Je ne parviens donc pas à comprendre cette réaction. 

Macron aurait-il si peur de ne pas se faire réélire pour faire de la démagogie en face d’un abuseur de biens publics ? 

Les raisons de son comportement m'échappent totalement et m'empêcheraient ainsi de donner ma voix à cet homme si je votais encore en France.

Un premier tour du monde, 67e partie

J'ai atterri à Nouméa le 4 octobre et j'ai eu la chance de séjourner avec une famille australienne qui y passait des vacances et qui faisait partie de mes clients du mont Buller. 

Je me souviens qu'ils avaient une fille assez entichée de moi et qu'elle m'avait offert un exemplaire de "Tea for the Tillerman", le dernier album de Cat Stevens, en guise de cadeau d'adieu. 

J’allais renouer avec ces gens quand ils étaient revenu skier à Avoriaz les hivers suivants. Ils étaient très gentils et extrêmement généreux avec moi ! 

Je suis resté quelques jours avec eux en Nouvelle-Calédonie et très vite je me retrouvais en route pour Tahiti, car mon itinéraire de vol était réservé sans que je puisse en changer mes dates de séjour à volonté. 

Je dois dire que je ne me souviens absolument de rien de la Nouvelle-Calédonie, sauf que c'était la première fois que j'entendais parler français tout autour de moi depuis que j'avais quitté ma chère France le 29 mai.

En partant de Nouméa, et tout comme Gérard et Marcel avant moi , j'ai eu la chance de vivre le 7 octobre deux fois, d’abord une fois là-bas, et plus tard à Tahiti après avoir franchit la ligne de changement de date !

lundi, octobre 04, 2021

Park City Mountain semble vouloir voir grand !

En fait, Park City Mountain voit grand seulement pour l’hiver d’après celui qui arrive … 

Il faut dire que ces dernières années, Park City Mountain est devenue hyper-congestionnée avec des queues, non pas juste à cause des restrictions de Covid, mais aussi au fur et à mesure que les visiteurs ont augmenté et que son infrastructure de remontées mécaniques vieillissante n’est plus à même de satisfaire toute cette affluence. 

C’est pourquoi pour l’hiver 2022-2023, la station vient d’annoncer il y a quelques jours qu'elle allait œuvrer à améliorer son débit de remontées mécaniques. En ce moment « Silverlode Express », un télésiège six-places, n’arrive plus à débiter suffisamment pour satisfaire les foules qui se retrouvent coincées autour de sa gare inférieure, elle-même située juste à coté de son plus grand restaurant d’altitude. 

Pour y parvenir, Vail Resorts va remplacer le télésiège actuel par un 8 places débrayable. Le problème est que l’exploitant n’a jamais été capable de s’assurer que ses places sont remplit, donc il faudrait qu’il fasse un sérieux ménage d’organisation pour s’assurer qu’il va y avoir 8 personne par chaise afin d’améliorer son débit en conséquence. 

En plus de ça, j'ai aussi remarqué que plus il y a de skieurs alignés sur une même chaise (les six-places sont un très bon exemple), plus ils ont tendance à se casser la figure à l’arrivée, car ils ne jamais de quel coté il doivent dégager et se rentrent dedans ou paniquent et tombent au sommet, ce qui entraîne des interruptions très fréquentes qui affectent le débit. 

Il est clair que 8 personnes vont aggraver le problème. Il faut aussi constater que plus les skieurs sont débutants ou moyens, plus le problème s’intensifie. Nous verrons comment tout cela va être traité … Ce télésiège six places remplacera alors « Eagle », un triplace actuel à pinces fixes, qui amènera ainsi beaucoup plus d’usagers au sommet de l’arrête qui surplombe Silverlode … 

Il ne s’agit là que d’une amélioration, mais cela ne vas pas faire une différence énorme car cela n’affectera que les départs matinaux. En janvier 2020, j'avais proposé une solution simple (bien que partielle) à ce problème d'embouteillages, mais elle a bien évidemment été ignorée… 

Dans un prochain blog, je développerai à nouveau cette idée de manière plus complète, et comme d'habitude, la soumettrai à la direction de Park City Moutain.

dimanche, octobre 03, 2021

Un premier tour du monde, 66e partie

Nous sommes descendus à Melbourne la veille et nous sommes restés chez cette nana surnommée « Liza Minelli » par certains, que JP et moi avions rencontrée à Mt. Buller et qui était une fan inconditionnelle, pour ne pas dire une « groupie » de l'école du ski français. 

C'était une petite brune, très maquillée et mariée à un mec qui, m’a-t-on rappelé, vendait toutes sortes de vêtements à Mt. Buller. C’est affreux, je n’arrive pas à me rappeler de son nom, donc nous nous contenterons de « Liza », mais quelle personnage que cette fille là ! 

Elle aimait taquiner tous les gars de l’école de ski avec ses strophes : « Les roses sont des roses, etc. » inspiré du poème de Gertrude Stein « Sacred Emily ». 

Pendant que nous étions dans la capitale du Victoria, nous en avons profité pour visiter le zoo de Melbourne et voir tous ces koalas de près. 

Je me suis aussi occupé d’obtenir visa américain et Jean-Pierre et moi avions ainsi débattu le reste de notre voyage. 

Ne tenant jamais en place, Jean-Pierre voulait aller en Nouvelle-Zélande pour rendre visite à Cheryl Mason, notre collègue moniteur Kiwi, sur l'île du Nord, près du mont Ruapehu, à l'hôtel Chateau Tongariro, où vivait sa famille, et peut-être y skier un peu. 

À ce stade, après avoir été le compagnon quotidien de Jean-Pierre depuis le 29 mai, j'avais besoin de prendre des vacances par rapport à lui. Je l'adorais, mais j'avais besoin de faire une pause salutaire de son énergie illimitée. 

J'avais donc renoncé au détour par la Nouvelle-Zélande et l’avais laissé partir là-bas tout seul. J'avais ainsi finalisé mon billet d'avion pour le retour, j'ai acheté le forfait Greyhound pour 99 dollars, valable 90 jours, et le lendemain matin 4 octobre, notre charmante hôtesse nous conduisait à l'aéroport de Melbourne Tullamarine, d’où JP s'est envolé pour Auckland et moi pour Nouméa via Sydney… 

Je n'oublierai jamais le morceau "Indian Reservation" de Paul Revere and the Raiders qui jouait à fond sur son autoradio… 

C'est dans ce terminal que JP et moi allions nous perdre de vue jusqu’au printemps, quand il rentré des États-Unis à Megève, et était prêt à repartir pour une autre saison à Mt. Buller.

samedi, octobre 02, 2021

Un premier tour du monde, 65e partie

Une fois Gérard et Marcel partis, C’étaient juste Jean-Pierre et moi qui restions à la « French Ski School » en continuant à enseigner le ski jusqu'au début Octobre. 

Je ne me souviens pas si Alexis était resté lui aussi jusqu'à la fin, mais après Septembre, la neige tournait désormais en soupe, fondait à vue d’œil, les élèves se faisaient rares, et à l'exception du carnaval et d'autres fêtes de fin de saison assez bébêtes, on arrivait en fin de saison. 

Comme je l'avais laissé entendre auparavant, nous avions peut-être joué les prolongations afin de rattraper le temps perdu à l’aller sur le paquebot, et avoir ainsi une chance de gagner quelques dollars de plus. À ce stade, du reste, nos esprits étaient désormais entièrement concentrés sur notre voyage retour. 

Il me semble que Jean-Pierre allait de nouveau faire le « coach » à la station de ski de Loveland dans le Colorado, et finirait par regagner Georgetown, la petite ville de cow-boys coincée sous l'autoroute I-70 qui lui servait de base. 

Quant à moi, j'étais concentré à cent pour cent sur la traversée et la découverte de l’Amérique avec le forfait Greyhound illimité à 99 dollars US que j'allais acheter avant de quitter l'Australie, et de faire ainsi une partie de la traversée du Pacifique avec JP. 

Nous devions encore finaliser nos voyages de retour respectifs, mais notre plan initial était toujours de voyager en tandem jusqu’aux Etats-Unis ...

Majorité mouvante

Jusqu'à récemment, la majorité des gens, dans tous la plupart des pays, étaient raisonnable, avaient du bon sens et constituaient une masse stable et fiable d'individus qui maintenaient leur nation dans un juste milieu confortable. 

Avec l'avènement et la grande popularisation d'Internet et la propagation de la désinformation, des fausses nouvelles et des médias sociaux totalement imprévisibles et non réglementés, de dangereuses idéologies radicales ont profondément ébranlé une population autrefois fiable et stable. 

Aujourd'hui, l’énorme pourcentage d'une population qui jusqu'alors ancrait encore bien en place la societé, se transforme en extrémistes absolument effrayants.

L'avènement de tyrans comme Xi, Poutine, Bolsenaro et Trump constituent un peu les canaris de la mine de charbon et sont des indicateurs indéniables que quelque chose est en train de saper la démocratie telle que nous la connaissons. 

Parfois, nous avons l'impression que notre monde développé, que l’on croyait avancé, se dirige vers la zone la plus profonde de la piscine de folie, et ces sentiments sont sans doute beaucoup plus justifiés que nous n'osons y croire.

vendredi, octobre 01, 2021

Devient-on plus radin quand on s’enrichit ?

Le Nouveau Testament rapporte ces propos de Jésus : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche de rentrer dans le royaume de Dieu », handicapant ainsi les riches et suggérant que plus nous devenons riches, plus nous devenons avares. 

Souvent, les riches se font remarquer avec leurs énormes dons, qui représentent en fait un beaucoup plus faible pourcentage de leur revenu ou de leur richesse que ce que donnent les plus pauvres. 

Une étude réalisée par « Independent Sector », un réseau d’associations à but non lucratif, qui mesurait combien les gens donnaient en fonction de leurs moyens, avait démontré que les ménages pauvres avec des revenus inférieurs à 30 000 dollars, donnaient environ 4,2 % de leur biens, tandis que les plus riches n’en donnaient que 2,7 %. 

Ceux qui grandissent dans des communautés pauvres où la vie communautaire est essentielle et où les voisins s’entraident, sont plus orientées vers les autres et sont à la fais plus hospitaliers et plus charitables que les beaucoup mieux nantis. 

Cela dit, dès que ces mêmes pauvres se mettent sérieusement à gagner plus d'argent, à s'enrichir et à mieux profiter de biens matériels, ils deviennent progressivement moins sensibles aux besoins des autres. À partir de là, il est facile de se rendre compte que les pauvres ont tendance à valoriser les liens sociaux car ils font partie intégrante de leur survie lorsqu'ils ne peuvent pas s'en sortir seuls. 

Études après études montrent que les communautés rurales avaient toutes de solides réseaux sociaux. Mais dès que les individus s'enrichissent, ils semblent avoir moins besoin les uns des autres et, par conséquent, établissent bien moins de relations. 

Dans les enclaves riches, l'autonomie et la liberté remplacent la responsabilité et l'obligation. La richesse est donc toxique. Au fur et à mesure que l'Amérique est s’est enrichie, de bonnes choses sont arrivées. Les maladies ont diminué, l'éducation s'est améliorée, les femmes et les minorités ont obtenu un traitement plus égal. 

Mais tout cela s'est fait au prix d'une individualité excessive, d'une expression de soi, d'une autonomie et d'une liberté trop souvent accompagnées d'une terrible sensation de solitude.

 Ce n'est peut-être pas toujours le cas, mais cela signifie probablement que la connectivité qui nous est venue naturellement dans notre jeunesse modeste, rurale et défavorisée, a besoin d'être soigneusement et délibérément cultivée des que l’on devient plus riche. 

Une fois de plus, Jésus ne s’était pas trompé !