dimanche, octobre 03, 2021

Un premier tour du monde, 66e partie

Nous sommes descendus à Melbourne la veille et nous sommes restés chez cette nana surnommée « Liza Minelli » par certains, que JP et moi avions rencontrée à Mt. Buller et qui était une fan inconditionnelle, pour ne pas dire une « groupie » de l'école du ski français. 

C'était une petite brune, très maquillée et mariée à un mec qui, m’a-t-on rappelé, vendait toutes sortes de vêtements à Mt. Buller. C’est affreux, je n’arrive pas à me rappeler de son nom, donc nous nous contenterons de « Liza », mais quelle personnage que cette fille là ! 

Elle aimait taquiner tous les gars de l’école de ski avec ses strophes : « Les roses sont des roses, etc. » inspiré du poème de Gertrude Stein « Sacred Emily ». 

Pendant que nous étions dans la capitale du Victoria, nous en avons profité pour visiter le zoo de Melbourne et voir tous ces koalas de près. 

Je me suis aussi occupé d’obtenir visa américain et Jean-Pierre et moi avions ainsi débattu le reste de notre voyage. 

Ne tenant jamais en place, Jean-Pierre voulait aller en Nouvelle-Zélande pour rendre visite à Cheryl Mason, notre collègue moniteur Kiwi, sur l'île du Nord, près du mont Ruapehu, à l'hôtel Chateau Tongariro, où vivait sa famille, et peut-être y skier un peu. 

À ce stade, après avoir été le compagnon quotidien de Jean-Pierre depuis le 29 mai, j'avais besoin de prendre des vacances par rapport à lui. Je l'adorais, mais j'avais besoin de faire une pause salutaire de son énergie illimitée. 

J'avais donc renoncé au détour par la Nouvelle-Zélande et l’avais laissé partir là-bas tout seul. J'avais ainsi finalisé mon billet d'avion pour le retour, j'ai acheté le forfait Greyhound pour 99 dollars, valable 90 jours, et le lendemain matin 4 octobre, notre charmante hôtesse nous conduisait à l'aéroport de Melbourne Tullamarine, d’où JP s'est envolé pour Auckland et moi pour Nouméa via Sydney… 

Je n'oublierai jamais le morceau "Indian Reservation" de Paul Revere and the Raiders qui jouait à fond sur son autoradio… 

C'est dans ce terminal que JP et moi allions nous perdre de vue jusqu’au printemps, quand il rentré des États-Unis à Megève, et était prêt à repartir pour une autre saison à Mt. Buller.

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