Après être descendu du bus le tôt matin, je laissais mes bagages à la consigne de la gare routière de Montréal et me sentais plutôt bien malgré une nuit de sommeil en dents de scie.
C'était l'une de ces superbes journées d'octobre qui caractérisent la côte est de l'Amérique.
De plus, la gare Greyhound était à quelques pas du Parc de Mont Royal, ce qui m'avait offert une première impression magique de cette grande ville du Québec.
J'ai passé la majeure partie de ma journée dans le parc, à me promener, à observer les gens et à bien apprécier ce chaud soleil d’été indien.En milieu d'après-midi, il était temps de monter dans un bus pour me rendre à l'aéroport de Dorval, et prendre mon vol de retour à Paris.
Je me souviens très bien de ces instants. Pour la première fois de ma vie, je montait à bord de ce gigantesque 747 d'Air France et je n'avais pas assez d'yeux pour être impressionné par cette énorme machine volante.
Je pense que j'ai du dormir la plupart du temps qu'il a fallu pour traverser l'Atlantique.
Au réveil, j'ai ressenti des sentiments contradictoires alors qu’il était désormais clair que ce long voyage touchait à sa fin et que la vrai réalité n’allait pas tarder à me tirer de ma rêverie.
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