C'était pour moi plus intéressant que d'entrer et d’errer dans une grande ville où je ne connaissais personne.
Parce que j’avais pas mal de temps à « tuer » j'ai passé assez longtemps à faire des allers-retours entre les frontières canadienne et américaine et à observer toute cette eau qui tente de changer de nationalité en passant du Canada aux États-Unis.
Bien sûr, après tous ces jours et ces nuits à « traîner » dans ces merveilleux bus Greyhound, j'avais rencontré une foule de gens en tous genre qui voyageait à mes cotés ; la plupart venaient d’horizons différents, plusieurs d'entre eux étaient récemment sortis de prison et un grand nombre semblaient peu fortunés et n'avaient sans doute pas les moyens de voyager en train ou en avion.Beaucoup de personnages étranges ou assez bizarres, certains rendant visite à leur famille ou à des amis, d’autres à la recherche d’un emploi, et une foule d’entre eux semblaient juste errer dans cet immense pays.
Cette nuit-là, je suis monté dans un autre bus qui m'emmenait dans la « Big Apple », la ville légendaire de New York, celle qui selon la chanson de Sinatra « ne dort jamais… »
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