mercredi, novembre 30, 2022

Se guérir de l’Envie

L’opposé de l'envie est la générosité, c'est-à-dire trouver de la joie et l'admiration dans le succès d’autrui et souffrir de leur échec. 

Si l'envie s’installe dans nos vies, nous devons d'abord reconnaître qu'elle est là et ensuite, quand nous l’avons réalisé, si elle n'est pas utilisée comme un moyen stimulant mais est ressentie comme un obstacle à notre bien-être, faire quelque chose pour la neutraliser, et c’est ce que nous allons faire aujourd'hui, à moins d’aller voir un conseiller thérapeutique, bien sûr.

D’abord, l'envie doit être confrontée et remplacée par des sentiments positifs comme la gratitude et l'admiration. La première étape consiste à identifier ce qui crée l'envie. Souvent, c'est une personne ou un ami qui nous ressemble ; si nous avons une faible estime de nous même, il devient plus facile de voir les autres comme des menaces ou simplement de les trouver plus heureux que nous. 

Ensuite, nous devons rechercher qui nous sommes vraiment, ce qui nous définit. Par exemple, si nous valorisons la gentillesse et croyons en la réciprocité, nous sommes moins susceptibles de nous sentir mal à l’aise à l'idée de rivaliser avec qui que ce soit sur l'un de ces éléments. Bien sûr, il est important de reconnaître ce qui n'est pas dans notre for intérieur et pourrait déclencher l'envie de comparer, mais qui est hors de ce qui est qui nous sommes. 

Lorsque nous ressentons le besoin de nous mesurer aux autres, concentrons-nous sur nos propres besoins et essayons de nous inspirer des autres pour les qualités que nous avons besoin de développer, mais surtout il ne faut jamais nous sous-estimer ! 

Rappelons-nous également que ce que nous voyons chez les autres ne sont que des aspects superficiels et que les côtés négatifs de leur vie ne sont jamais exposés. Bien sûr, il est essentiel de rechercher et de conserver la compagnie d'individus positifs et d'éviter la compagnie de gens profondément compétitifs. 

En conclusion, soyons toujours reconnaissants pour ce que nous avons, apprécions pleinement ce qui nous rend uniques, remercions toujours les personnes qui nous soutiennent, recherchons donc leur compagnie et soyons heureux pour tous ceux qui nous entourent. Enfin, évitons les propos d'autodérision et gardons toujours à l'esprit que nous devrions toujours être en compétition contre nous-mêmes et personne d'autre.

mardi, novembre 29, 2022

Envier les non-envieux

J'aurais bien aimé que l’envie n'existe pas pour ne pas avoir à envier ceux qui ne nourrissent pas ce sentiment au demeurant assez négatif. Mais d'abord, soyons clairs quant à ce dont nous parlons; l'envie n'est pas tout à fait la même que sa cousine germaine la jalousie. 

L'envie c’est ce que les individus ressentent quand ils ont l’impression de manquer quelque chose dans un grand nombre de situations. La jalousie, de son coté, est axée sur les relations et traite de la peur de perdre précisément une d’entre elles, donc aujourd'hui, nous nous concentrerons uniquement sur l'envie. 

En règle générale, l'envie est une émotion qui se produit lorsque quelqu'un veut quelque chose qu'une autre personne possède, qu'il s'agisse d'un bien matériel ou d'un succès perçu, d'une stature ou simplement d'une apparence. 

Tristement célèbre pour être l'un de nos sept péchés capitaux, l'envie est une expérience émotionnelle complexe qui peut être constituée de nombreux éléments : envie, sentiments d'infériorité, mauvaise volonté envers une personne enviée, ressentiment et culpabilité.

Lorsqu'une personne devient envieuse, cela est souvent causé par un certain degré d'insatisfaction personnelle. Par exemple, lorsqu'un individu pense qu’acquérir ce qu’a une autre personne va augmenter son propre bonheur. Cela pourrait également inclure le souhait que l'autre personne n'ait pas l'objet ou la qualité enviée. 

L'envie se développe lorsque nous nous comparons aux autres et que nous nous sentons inférieurs. Bien que ce processus soit naturel, il causera invariablement douleur et inconfort, et sera un indicateur d'une faible estime de soi ou du désir de l'objet de cette envie. 

Les médias sociaux modernes exploitent les sentiments d'envie sur des plateformes telles que Facebook et Instagram qui déclenchent souvent l'envie de ceux qui pourraient ne pas connaître le même degré de succès ou de bonheur que ceux représentés en ligne, ce qui conduit à la dépression et à la douleur. Pour ajouter à la complexité de ce sentiment, de nombreuses personnes hésitent à admettre leur envie, car cette émotion est souvent considérée comme socialement inacceptable. 

Mais comme toutes les émotions humaines, l'envie est une expérience naturelle et très rependue. Cela dit, si l'envie ne semble pas être un sentiment souhaitable, elle peut dans certains cas offrir des aspects positifs. C'est vrai lorsque l'envie est motivante et pousse quelqu'un à accomplir et à en vouloir plus. Cela peut aider dans la poursuite d’études ou d'une carrière. 

Les chercheurs pensent également que l'envie peut avoir un but évolutif, car elle pousse les gens à vouloir et finalement à tout faire pour obtenir les ressources dont ils ont besoin. Si ce trait gâche vraiment nos vies, une thérapie ou une l’apprentissage de méthodes appropriées pourraient être nécessaire. Nous essaierons de voir quelles options sont disponibles dans un prochain blog. 

En attendant, faites de votre mieux pour canaliser positivement ce sentiment à double tranchant !

lundi, novembre 28, 2022

« Un si bon skieur… »

Cette fin de semaine, j'ai regardé les courses de ski à Killington, au Vermont, et à Lake Louise, en Alberta, et à plusieurs reprises, j'ai pensé à haute voix : « Quelle sacrée bonne skieuse ! » Les meilleurs athlètes ont en effet réalisés d’extraordinaires progrès et sont devenus vraiment impressionnants ces dernier temps. 

Mais que veut vraiment dire cette expression ? Pour moi, il y a quelques ingrédients fondamentaux qui bâtissent un grand skieur : l'absence de peur, la force physique, l'agilité, le sens de la neige et aussi le travail acharné et le tout, pas nécessairement dans cet ordre, ni au complet. 

Tout cela pour dire que si les quatre premiers attributs énumérés s'additionnent à faire un « Grand skieur » comme on pourrait dire, le dernier élément cité, le travail acharné, est souvent capable d’élever un individu ou de l’amener au niveau et parfois encore au-dessus du lot, agissant comme un carburant magique et se transformant en ce grand égalisateur auquel nous aspirons tous. 

Ensuite, il y a cette fonction d'allumage qu’on appelle passion, et qui selon son intensité, peut magnifier et transcender l'ordinaire et ouvrir la porte au remarquable. S’il restent seuls, sans nécessiter l’habitude du travail, les talents naturels sont très dangereux car ils ont souvent tendance à faire croire aux athlètes qui en sont dotés qu'ils sont invulnérables et sont vraiment les meilleurs, ce qui ne manque jamais d’alimenter leur chute. 

Donc, si vous avez été desservis par un manque de talents naturels, et que vous voulez toujours devenir un skieur exceptionnel, comptez simplement sur un travail acharné extraordinaire et vous deviendrez vite vous aussi « Un sacré bon skieur » !

dimanche, novembre 27, 2022

Accepter la finalité de la mort

En ce Cyber-Monday (le lundi qui suit « black Friday »), il est temps de redescendre pendant quelques instants sur terre avec une certain réalisme. 

Quand on a conclu, comme je l'ai fait, que les religions, la vie après la mort, la réincarnation ou toute autres théorie boiteuse du genre ne sont que des inventions humaines, de l'imaginaire pur et de la magie, il est alors temps de cesser de continuer à croire en ces choses improbables et d'accepter que la mort est bien un point final. C'est aussi inévitable que définitif. 

C'est la bout de la ligne après avoir vécu dans un assez bon mélange d'enfer et de paradis, en espérant bien sûr une dose prépondérante de paradis. Tout devient alors une question d'acceptation et j'ai fait des progrès significatifs dans ce domaine.

Désormais, j'accepte que la mort est « pour de vrai » et je suis devenu si ouvert à l'acceptation que j'accepte également tous les chèques, dans quelque domination que serez prêt à m'envoyer !

Là, je dis cela pour rigoler ...

samedi, novembre 26, 2022

Crédits carbone et Indulgences catholiques

Beaucoup d'entre nous savent qu'un crédit carbone est un certificat ou un permis qui donne à quelqu'un le droit d'émettre une quantité déterminée de dioxyde de carbone ou un autre type de gaz à effet de serre. On paye en quelque sorte pour polluer. 

Évidemment, l’objectif est de permettre aux lois du marché d'orienter les processus industriels et commerciaux vers de faibles émissions, moins de carbone ou de gaz nocifs rejetés dans l'atmosphère. En théorie, cette approche peut être utilisée pour financer des plans de réduction de carbone entre partenaires commerciaux à travers le monde. 

Alors que le système de crédit carbone, aussi virtuel et vertueux qu’il soit, pourrait fonctionner dans les grands pays développés, il ne suffit pas pour lutter contre le changement climatique dans les pays en développement qui sont peu susceptibles de l'adopter car ces nations privilégient la croissance économique et la réduction de la pauvreté à leurs conséquences sur les émissions. 

On peut se poser la question « Qu’a-t-on fait de cet argent ? » Cela me rappelle d'autres concepts assez brinquebalants utilisés par la religion, comme celui de se « Refaire une virginité » ou l'idée qu'après avoir eu des relations sexuelles pré-maritales, une personne peut être retrouver sa virginité par un renouveau spirituel, jurant de rester sexuellement pure jusqu'au mariage et demandant pardon à Dieu. 

Un autre bon exemple de concept semblable pour restaurer une bonne conscience est le concept catholique d'indulgences comme moyen de réduire la gravité d’une punition infligée pour avoir péché. L’indulgence est généralement décrite comme une remise devant Dieu de la peine temporelle due aux péchés dont la culpabilité a déjà été pardonnée, et qui sous certaines conditions est accordée par le Christ et tous les saints. 

Plus clairement, un outil financier pour s’acheter une place au paradis. Simple, facile, magique et propre, tout comme de bons crédits carbone !

vendredi, novembre 25, 2022

Cours de ski pour « neige délicate »

Quelle que soit la façon dont on l’observe, la neige n'est jamais la même et les conditions de ski tout autant ! 

Ce début de saison de ski m'a offert des conditions que je n’avais rencontrées auparavant. La neige était tombée abondamment en altitude autour du début novembre avec plus d’un mètre d'accumulation, mais les pistes les plus hautes n'ont étés ouvertes aux skieurs que trois semaines plus tard. 

Cela a entraîné quelques très bons virages dans une neige poudreuse mais déjà fort desséchée pendant les quelques heures qui ont suivit l'ouverture, mais quand je suis venu skier un peu plus tard, la neige est devenue carrément dangereuse sur les pentes raides car les skis voulaient plonger profondément a travers une croûte toute nouvelle et dans une poudre sans retenue qui laissait pivoter les skis en retournant littéralement le skieur.

En d'autres termes, la croûte supérieure supportait à peine le poids du skieur et la partie basse de la couche était une poudre de très faible densité qui manquait totalement de cohésion. Le résultat était qu'il fallait skier extrêmement prudemment, légèrement, tout en douceur en espérant que tout allait bien se passer ! 

Deux jours plus tard, la croûte supérieure avait légèrement regelé et était maintenant extrêmement rapide et cela se faisait surtout sentir dans les zones très raides où l'accélération après avoir franchi la ligne de pente était instantanée. 

Encore une bonne raison de réduire la vitesse et l'agressivité, mais somme toute, une bonne leçon dans ces circonstances particulières, qui ne m’aura peut-être servi qu’une seule fois !

jeudi, novembre 24, 2022

11-24 Avant de supposer, Googlez !

Après cinq ans d'attente, ma femme a enfin reçu son premier chèque de retraite de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse. 

Une fois de plus, au premier coup d’œil, le libellé du chèque n'était pas correct car il indiquait le nom de jeune fille de ma femme, et je suis dit, elle ne pourra pas le déposer sur notre compte bancaire. 

Nous avons essayé de l'encaisser en vain avec un smartphone comme on le fait normalement, c’est la que je me suis mis à pester contre les bureaucrates de mon pays d’origine et je me suis dit : « C'est reparti pour un tour avec cette bande d’incompétents ! ». 

En fait, même si le problème était bien trivial dans le grand ordre choses, je suis allé me coucher en colère, ce qui n'est jamais une bonne chose. 

Pourtant, à la première chose ce matin, j'ai cherché mon problème sur Google et j'ai découvert un moyen de le résoudre. 

Maintenant, j'espère juste que cela fonctionnera et je m'assurerai de me rappeler qu'en cas de doute, je devrais d’abord toujours chercher sur Google !

mercredi, novembre 23, 2022

Réflexions supplémentaires à propos de la COP27

Le dernier voyage d’agrément qu’ont fait nos délégués climatiques en Égypte a été pris en otage par les pays demandant des réparations qu'ils n'auront peut-être jamais, et distrait l’attention de tous de l’urgence centrale : réduire nos émissions. 

Considérez cela comme un pansement traitant le symptôme en ignorant la cause. Au lieu de cela, aucune mesure forte n'a été prise pour ralentir les émissions de CO2 et le réchauffement climatique. Tout va empirer et finir par rendre la planète humainement inhabitable. 

En fait, l’épine dans le pieds c’était les industrie du gaz, du pétrole et du charbon, mais les pays lésés ont préférés s’adresser aux gouvernements ; ne me demandez pas pourquoi. Ce qui aurait dû être fait était simple et capable de satisfaire tout le monde : imposer une taxe mondiale sur le carbone qui aurait touché les plus grands utilisateurs de combustibles fossiles, à savoir les pays développés, y compris la Chine et l'Inde. 

Ensuite, cette taxe carbone aurait été redistribuée en fonction des besoins pour des projets spécifiquement liés au climat dans ces pays touchés par le réchauffement climatique. Cela aurait eu pour effet immédiat d'accélérer l'abandon des énergies fossiles, provoquant probablement une grave récession mondiale, car une baisse de la demande de combustibles fossiles aurait paradoxalement augmenté leur coût unitaire, les pays producteurs ayant alors perdu leurs revenus prévus. 

Cela nous éloignerait progressivement des combustibles fossiles au prix d'une dure récession mondiale. Le résultat final est que nous diminuerions le réchauffement climatique, mais les parties lésées, les nations des plaignants, obtiendraient beaucoup moins que ce qu'elles auraient espéré. 

Peu importe comment nous le regardons tout cela, il y aura un prix incroyablement élevé à payer pour nous sortir de l'impasse dans laquelle les compagnies extractives nous a mis alors qu'elles étaient parfaitement conscientes des dommages qu'ils causeraient à la planète. 

C'est toujours la même histoire : « Payer beaucoup maintenant ou encore davantage beaucoup plus tard », et s'asseoir sur ses mains comme le fait le monde entier en ce moment, signifie que nous devrons faire face à la dernière de ces deux options.

mardi, novembre 22, 2022

Qu’est ce qui suit la COP27 ?

La COP27 est maintenant terminée et à part un accord pour établir un fonds aux frais des contribuables des pays développés, aucun progrès significatif n'a été fait pour réduire le réchauffement climatique par rapport à ce qui a été convenu à Paris, mais ne sera de toute façon pas atteint et est susceptible de gonfler à 3 degrés centigrades ou plus d'ici 2040. 

Cette réunion visait donc à régler une comptabilité en dollars et en cents sans aborder l'éléphant dans la pièce qu'était le réchauffement climatique ? Une suprême perte de temps, semble-t-il. 

À mon avis, les paiements pour pertes et dommages devraient être supportés par les grandes pétrolières qui connaissaient le problème avant les années 1980 et en ont caché les conséquences à l'époque, et non par nous, les contribuables. 

Les grandes industries, les compagnies aériennes, qui comptaient sur des combustibles fossiles bon marché pour prospérer, devraient également être tenues responsables car elles ont profité de ce mensonge. 

Cela dit, je ne vois aucun empressement de la part des pays développés à investir beaucoup dans ce fonds, à moins qu’il institue une taxe carbone juteuse qui fiche leurs économies en l’air. 

En fait, l'objectif principal qu'ils ont atteint était de participer à une réunion de haut niveau, entre potes, après un vol confortable, avec des activités amusantes pour les conjoints , de superbes chambres d'hôtel et de délicieux repas.

Tout comme les proverbiales grenouilles en train de chauffer gentiment à l'intérieur d'une marmite d'eau bouillante, nous sentirons la brûlure quand nous y arriverons et quand il sera trop tard, et à mon avis, bien avant 2040 !

lundi, novembre 21, 2022

Mesurer notre empreinte carbone

La conférence COP27 des Nations Unies qui vient de s’achever nous a submergés de chiffres. Nous savons maintenant parfaitement bien quels pays sont les plus gros pollueurs. 

Le tableau des dix premiers le montre au cas où vous ne vous en souviendriez déjà plus, et sur cette liste, il met en évidence les pays qui fabriquent beaucoup (la Chine, les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon ou l'Allemagne) et quelques méchants qui sont juste bon à polluer et semer la zizanie dans le reste du monde (Russie et Iran). 

Ce qui compte le plus, cependant, ce sont les émissions de CO2 par habitant, pour lesquelles un groupe de nations sortent du lot. Pas tant le numéro un que sont les Palaos, un petit archipel d'île micronésiennes qui doivent avoir une fuite de combustible fossile quelque part, mais le Quatar, qui fait maintenant sinistrement la une des médias. 

Nous retrouvons ces deux principaux pollueurs en tête en ce qui concerne le classement de l’empreinte carbone par habitant, alors on peut se demander ce que font ces deux pays avec leurs semblables arabes sales et super-riches ? 

Ce qui est un peu plus choquant, c'est de voir à la fois l'Australie et le Canada être des émetteurs si important parmi les autres pays avancés et devant les États-Unis, que n'importe qui aurait soupçonné être le méchant numéro un. 

Le Luxembourg affiche sa richesse derrière les États-Unis, tandis que la Suisse, un autre pays européen super-riche, ne se classe qu’au 77e rang derrière la Suède et la France, deux pays notoirement frugaux ! 

Ce classement par habitant mélange les industries et la consommation des ménages, nous devrons donc trouver un moyen d'afficher un classement dans cette catégorie, afin que nous puissions mesurer nous-mêmes la marge d'amélioration qu'il nous reste à parcourir (bien évidemment, je parle surtout pour le Australiens et nous, les Nord-Américains). 

On est encore très loin du numéro 203 et du Burundi qui reste le plus frugal de tous !

dimanche, novembre 20, 2022

Qui a vraiment inventé la combinaison de vitesse à ski ?

J'ai toujours cru que la première combinaison de course aérodynamique avait été inventée par le fabricant français de vêtements de sport Fusalp, qui l’avait officiellement introduite lors des Championnats du monde de Portillo en 1966.

Ceux-ci avaient étés clairement dominés par l'équipe de France de ski. Selon certains, un programme d'entraînement physique intense et bien planifiée était à l'origine des 16 médailles sur 24 possibles gagnées par les français, mais il est certain que leurs nouvelles combinaisons de ski profilées et inédites avaient eu un impact fort en termes des quelques fractions de secondes gagnées sur les pistes et, dès le départ, avaient porté un sérieux coup au moral des autres concurrents. 

Aujourd'hui, avec la disparition de Hans Hess à 90 ans, l'histoire est une fois de plus en train d'être révisée. Apparemment, ce brave Helvète avait eu l'idée d'utiliser les connaissances de son voisin et pionnier de la plongée, Hannes Keller, pour développer une combinaison de course alpine aérodynamique. 

C’est en se rendant en spectateur aux courses du Lauberhorn qu’il avait ete frappé par les pantalons des coureurs qui battait au vent alors qu’ils franchissaient le saut de la « tête du chien » faisant comme s’en souvenait Hess « Un bruit aussi fort que si un train passait là ». En 1969, les deux hommes avaient ainsi fondé Skin AG, dans le but de produire des combinaisons de ski qui s'adapteraient aux athlètes comme une seconde peau. 

Finalement, Hess a pu affiner son produit et, à partir de 1971, Skin AG est devenu le fournisseur de l'équipe de ski suisse. La même année, Descente, le fabricant textile japonais, découvrait ces combinaisons high-tech de Hess. L'intérêt de collaborer ensemble était né après les victoires suisses aux Jeux olympiques de Sapporo en 1972. À partir de ce moment et jusqu'à ce jour, Descente a toujours été utilisé par l’équipe de ski Suisse. 

Même après avoir pris connaissance de cette belle histoire, je ne suis toujours pas convaincu que Hess et Keller aient vraiment « inventé » l'élégante combinaison une-pièce que les coureurs alpins portent aujourd'hui. 

Juste avant Portillo, Léo Lacroix, alors membre de l'équipe de France, toujours à la recherche de moyens d’améliorer la performances des coureurs, avait convaincu la direction de Fusalp de faire des tests en soufflerie pour évaluer le comportement des vêtements de ski de l'époque. 

Il se souvient : « Il fallait réfléchir comment on pourrait bien empêcher nos anoraks, nos dossards et nos pantalons de flotter au vent, ce qui nous tiraient littéralement vers l’arrière ». Il fallait donc perfectionner ces vêtements sous toutes leurs coutures en recherchant de nouvelles solutions. 

Trois mois plus tard, des combinaisons intégrales « hors-normes » pour reprendre les mots de Léo Lacroix, étaient prêtes juste à temps pour les championnats du monde au Chili et allaient devenir les symboles tangibles d'une razzia française historique et écrasante. 

Il est en effet impossible d'ignorer le rôle capital que Léo Lacroix et Fusalp avaient joué en temps qu'instigateur, inventeurs et producteur de ces vêtements aérodynamiques, que Skin AG n'a fait simplement que peaufiner (excusez le un jeu de mot). 

Qui pourrait être en désaccord avec cela ?

samedi, novembre 19, 2022

« Tu peux être ce que tu voudrait devenir ... »

Est-ce vrai que nous pouvons être tout ce que nous voulons devenir ? 

En partie, peut-être, mais il n'y a aucune garantie. Chaque entreprise humaine exige des talents, des compétences et des affinités spécifiques qui ne sont pas nécessairement donnés à tout le monde.

Il peut donc y avoir des limites matérielles et intellectuelles quand au type d'individu que l'on aimerait devenir au cours de sa vie. L'affirmation pourrait être vraie dans de nombreux cas, mais n’est certainement pas possible universellement. 

Pourtant, c'est l'un de ces mythes populaires qui peuplent la culture américaine profonde. Tu veux être pompier, astronaute ou explorateur ? C'est probablement faisable. Maintenant si tu vise à être le Pape, Pablo Picasso ou le Dalaï-lama cela risque d’être beaucoup plus difficile, sinon impossible. 

De la même manière, nous pourrions choisir des carrières ou des destins similaire qui sont tellement limités que leur probabilité tomber à zéro. Tout comme le « Rêve Américain » légendaire, devenir ce que nous rêvons d’être, s'accompagne de quelques mises en garde et de limitations d’ordre très pratiques. 

Cela me suffit déjà bien de rêver que je suis le vrai moi-même, et c'est beaucoup dire!

vendredi, novembre 18, 2022

Premier jour sur les « planches » …

Mercredi dernier marquait mon retour sur les skis en cette journée d’ouverture de la station. 

Dans le passé, j'avais calculé le nombre total de mes saisons de ski pendant ma vie tout entière et avais « exagéré » le chiffre. Cette année est ma 70e saison et c'est un anniversaire marquant !

Ceci dit, il y avait très peu de skieurs, la température était froide (autour de -1, -2 degrés), mais il n'y avait pas de vent, la neige était bonne et je me rappelais encore comment tourner car la démence ne m'avait pas encore rattrapé ! 

Seules deux remontées mécaniques fonctionnaient et pendant mes deux heures de ski, j'ai réussi à accumuler plus de 4 750 mètres de dénivelé, je me suis bien fais plaisir, ne me suis rien cassé et me suis senti parfaitement « dans le coup ». 

Espérons que cela donnera le (bon) ton pour le reste de la saison !

jeudi, novembre 17, 2022

Début de saison de ski compliquée

Pendant ces 38 hivers à Park City, quand j'allais skier, je prenais mon auto jusqu'à la station, trouvais assez facilement une place et j'étais prêts à m’amuser. 

Aujourd'hui, les choses ont changé pour le pire. Vail Resorts, qui gère désormais Park City Mountain, a décidé d'instituer un parking payant cette saison, ce qui est horrible idée dont les locaux ne voulaient pas. 

Le coût est de 25 euros s'il y a moins de 4 passagers par véhicule et alors qu'un nombre limité de forfait-garage étaient « offert » à 950 euros la place. J'ai décidé d’ignorer cette option. Pour atténuer le tracas que le parking payant represente pour les gens du coin, la municipalité a décidé d'améliorer un peu son transport public en ajoutant un « micro-transit » qui consiste en mini-bus qui viennent ramasser les skieurs à leur domicile et les transportent vers un autre arrêt d'autobus, qui les conduit enfin à la station de ski. 

En moyenne, cela me prendra environ 30 à 40 minutes dans chaque directions. Il y donc une application pour smart-phone qui fonctionne comme Uber ou Lyft, et que je vais tester sous peu. 

Je ne suis pas très impatient d’essayer le système, mais cela illustre bien le genre de problèmes du Premier Monde, et c’est là que je pense à la vie quotidienne en Ukraine aujourd'hui, et ma voix intérieure me dit « ferme la ! » et c'est le moins que je puisse faire. 

Il y aura des avantages, cependant. Je pourrai quitter la maison avec mes chaussures de ski, sans avoir à les mettre et les enlever sur un parking glacial, en plus je laisserai quelqu'un d'autre le soin de me conduire sur place. 

Donc, nous allons donc essayer d'explorer cette nouvelle façon de procéder, et dans quelques blogs à partir d'aujourd'hui, vous saurez à quel point ma situation s’est aggravée, et j'espère que quel que soit le résultat, vous n’allez verser une seule larme pour moi. Je ne la mériterais pas de toute façon !

mercredi, novembre 16, 2022

Le dilemme de l’auto électrique

Il y a quelques jours, le New York Times publiait un article sur la popularité croissante des voitures électriques auprès des consommateurs. 

Alors que la plupart des pays sortent de la pandémie et des problèmes de chaîne d'approvisionnement qui ont rendu l'achat d’automobiles à la fois difficile et très coûteux, il est indéniable que - du moins aux États-Unis, où je vis - il existe un intérêt croissant pour les voitures électriques qui a été fortement réprimé par la propagande et la désinformation en provenance des groupes pétroliers et de conservateurs contre les véhicules électriques en général. 

De plus, leur manque de disponibilité et un temps d'attente très long sans parler d’un prix d'achat élevé, souvent sans aucune aide gouvernementale n’ont pas aidé les choses. 

De plus, une peur généralisée du public à propos de l'autonomie limitée et des questions de recharge et, tout simplement, une peur fondamentale du changement ont freiné leur popularité. 

Plus important encore, peut-être, les constructeurs automobiles qui ont commencé à adopter cette technologie, n'ont pas été en mesure de livrer. Et puis il y a les médias ; aux États-Unis, par exemple, Consumer Reports n'aime pas Tesla et donne des scores terribles à cette marque tandis que paradoxalement, ses propriétaires adorent presque fanatiquement la voiture, ce qui contredit en fait, les mauvaises notes du magazine ! 

Comme toujours un adopteur précoce, j'en possède une depuis plus de 6 mois maintenant et je l'adore aussi avec la même passion. C'est la meilleure auto que j'aie jamais eue, mais elle comporte également des différences et des bizarreries importantes avec lesquelles j'apprends à composer. Oui, le changement est toujours dur à avaler, surtout quand l’utilisateur à presque 75 ans !

mardi, novembre 15, 2022

Huit milliards, cela veut dire quoi ?

On nous a annoncé aujourd’hui que nous avions dépassé la barre des 8 milliards d'humains sur terre. L'année prochaine, l'Inde devrait dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé. 

Selon l'ONU, une grande partie de la croissance démographique attendue d'ici à 2050 proviendra de seulement huit pays - et la moitié d'entre eux se trouvent en Afrique subsaharienne, tandis que le reste se trouve en Asie. 

Andrea Wojnar, représentante de l'Inde pour le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dit que ces huit milliards d'habitants sur la planète est aujourd'hui un grand succès. Ce grand chiffre semble l’enthousiasmer (pas moi!) et elle déclare que la majorité de la croissance démographique mondiale est concentrée dans les pays les plus pauvres avec des taux d'émissions nettement inférieurs aux nôtres. 

Ce ne sont pas eux qui créent tous ces gaz à effet de serre. Ça, nous le savions, mais ils en créeront certainement dès qu’il en auront les moyens, boiront l'eau et mangeront la nourriture que la planète ne saura pas leur fournir. 

Pour aggraver les choses, puisque l'Occident n'est pas prêt à payer pour améliorer l'éducation de ces pays gros-producteurs de bébés, devinez où les 4 milliards d'Africains prévus pour la fin du siècle seront obligés de migrer ?

Ghosn et Musk, les nouveaux mégalomanes

 

C'est un peu par hasard que j'ai regardé le documentaire « L'Évadé : L'étrange affaire Carlos Ghosn », diffusé sur Netflix, à peu près au même moment où Elon Musk faisait beaucoup parler de lui avec Twitter. 

Le cirque médiatique autour de ces personnage m’interroge pourquoi ces individus aussi intelligents perdent leurs repères pour se livrer à une forme de mégalomanie qui peut et va leur porter un très gros préjudice s'ils ne choisissent pas de faire machine arrière. 

Mais le peuvent-ils vraiment ? Ce genre de dévolution est-il intégré à l'obsession de gagner encore plus d'argent et de devenir encore plus célèbre ? Aujourd'hui, Ghosn est devenu prisonnier dans ce que Trump appellerait un pays "de merde". 

Peut-il retourner son destin en s'emparant du pouvoir politique au Liban, en obtenant ainsi une immunité politique qu'il souhaiterait vivement, et sortir ce beau pays méditerranéen de la faillite en faisant renaître la « Suisse du Moyen-Orient » qu'il était autrefois. 

Quant à Musk, il pourrait perdre tout ou une bonne partie de son investissement dans Twitter, et s'il ne fait pas attention, faire sombrer Tesla et SpaceX par la même occasion. À la place il peut encore faire temps pour améliorer ses deux entreprises et continuer de nous surprendre ... 

Quelqu'un peut-il convaincre ces deux mégalomanes de leur égarements et seraient-ils capable de retourner la situation de manière positive ? J’espère que nous puissions assister à ce genre de retournement…

lundi, novembre 14, 2022

Marque d’auto et perte de mémoire …

A mon âge il n'est pas rare que je sois à la recherche d’un nom, parfois si familier, que je devrait connaître et n’y arrive pas. Un jour, alors que nous parlions d'automobiles, j'expliquais l'étendue de l'empire Volkswagen à ma femme malgré ma connaissance limitée du mastodonte automobile. 

J'ai cité VW bien sûr, Audi, Porsche, SEAT en Espagne, et la marque de Tchécoslovaquie dont je ne me souvenais plus du nom (cette marque n'est pas vendue aux États-Unis). J'ai essayé tout l'après-midi de m'en souvenir - sans tricher avec Google - mais en vain. 

Le lendemain, cette recherche mentale frustrée a gâché toute ma méditation matinale, puis je me suis endormi et, à un certain moment donné, alors que je m’éveillait, m’en suis rappelé brièvement et miraculeusement, juste pour que cette précieuse information me fasse défaut après m’être rendormi, et de nouveau réveillé pour de bon … 

Totalement en colère contre moi, j'ai enfin interrogé mon assistant vocal qui a répondu "Skoda!" Mais en ajoutant Škoda à la liste, j'ai découvert que le groupe VW était bien plus que ces cinq marques automobiles.

Je ne me souvenais pas ou j'ignorais qu'il y avait aussi les marques Bentley, Lamborghini, Bugatti, Ducati (motos) ainsi que Man et Scania (camions et bus). Une sélection fort impressionnante que j'aurais ignorée si je n'avais pas oublié "Škoda". 

Merci, mémoire défaillante !

dimanche, novembre 13, 2022

Regarder où on va

Quand je skie, j'essaie toujours de regarder aussi loin que possible afin de pouvoir choisir le chemin qui me semble le meilleur, qui correspond bien à mon style et mes préférences de ski et m'informe du chemin qui m’attend de manière complète. 

J'essaie de ne pas être prisonnier du périmètre de mes spatules et des quelques centimètres supplémentaires au-delà de celles-ci. Je veux une image complète et une vue maximale me permettant d’évoluer de manière à la fois sûre et efficace. 

Cela semble également s'appliquer à la conduite automobile dans des conditions hivernales. J'ai récemment lu un article d'Alexander George, de Popular Mechanics, qui écrit que pour s’améliorer au volant sur routes enneigées ou glissantes, il suffit de regarder là où l'on veut aller.

C’est là qu’il explique que, paradoxalement, notre instinct naturel est précieusement de nous concentrer là où nous NE VOULONS PAS aller. 

Il explique ainsi cette réaction plutôt bizarre : « Notre instinct très raisonnable est de concentrer notre attention là où il ne faut pas aller. Lorsque la menace la plus urgente pour notre sécurité physique et notre prime d'assurance est la voiture qui nous précède, le vide ou même le rail de sécurité, nous nous focalisons sur ces éléments. Mais à grande vitesse, nous nous dirigez involontairement vers l'endroit où notre attention est concentrée. C'est ce qu’on appelle ‘ se fixer une cible ‘, un terme que nous rencontrons dans la littérature des pilotes de chasse et des coureurs motocyclistes ». 

Au lieu de faire ça, nous devrions fixer notre attention sur le milieu de la chaussée, et vers l'endroit où nous voulons nous trouver quelques secondes plus tard, quitte à ignorer la voiture qui est juste devant vous. Nous pouvons tout simplement compter sur notre vision périphérique pour percevoir tout freinage inattendu, un animal ou des débris sur notre route. Intéressant, n’est-ce pas ? 

Donc, que vous skiiez ou conduisiez cet hiver, gardez ce bon conseil bien en tête ! http://toutdroit.blogspot.com/2008/04/apprendre-voir-le-terrain.html

samedi, novembre 12, 2022

Une méthode efficace pour s'endormir ?

M'endormir quand je le veux a été - jusqu'à présent - le plus gros échec de toute ma vie. Au cours de mon carrière professionnelle, j'ai beaucoup voyagé et traversé océans et continents bien trop souvent pour que Dieu pardonne un jour mon empreinte carbone impressionnante. 

Cela dit, je ne parvenais jamais à m'endormir facilement quand j'étais dans un avion, sauf quand j'avais la chance de trouver quatre sièges vacants sur la rangée centrale d'un gros porteur. Bien sûr, quand cette possibilité n’existait pas, j'aurais tué père et mère pour trouver une méthode infaillible de m'endormir à la demande, mais ma personnalité de type A n’arrangeait pas les choses. 

Il y a quelques jours de cela, après m'être réveillé vers 5h30 du matin, je me suis magiquement rendormi pour me réveiller 30 minutes plus tard quand j’ai rêvé que je venais d'être viré de mon ancien travail chez les fixations Look, 40 ans après mon départ de l'entreprise ! Bien sûr, j'étais furieux, car en ces temps, tout rêve un peut dérangeant mets aussitôt fin à mon sommeil. 

Après avoir pensé « Il doit bien exister une méthode infaillible pour s'endormir », je me suis mis à chercher, et presque immédiatement, suis tombé sur cette méthode et technique militaire pour s'endormir à coup sûr. Elle s'inspire du livre « Relax and Win: Championship Performance » de Lloyd Bud Winter, publié en 1981. 

Des utilisateurs enthousiastes ont affirmé que maîtriser cette astuce militaire leur avait permis de s’endormir en deux minutes et certains ont même dit que cela ne leur prenait que 10 secondes ! Cette méthode en 7 étapes prend jusqu'à 6 semaines à maîtriser et à devenir une habitude. 

D'après ce que j'ai appris, elle serait efficace pour environ 96 % des personnes qui l’essayent, après une période d'apprentissage de 6 semaines. Je vais l’essayer et je vous ferai part des résultats !

vendredi, novembre 11, 2022

Mon cher parti Démocrate ...

Le DNC ou Comité National Démocratique, ne m'impressionne pas malgré son incroyable coup de chance lors des dernières élections de mi-mandat. En fait, ce résultat plutôt bon est venu des électeurs en dépit d’un message raté ou non-existant de la part du DNC ou son manque de stratégie électorale cohérente. 

Bien que nous ne soyons pas enregistrés « Republican » ou « Democrat », ma femme et moi votons régulièrement Démocrate depuis que nous sommes devenus citoyens. Nous l'avons fait parce que nous pouvions voir à travers l'hypocrisie, le racisme et la religiosité du parti opposé dès le moment même où nous avons posés les pieds aux États-Unis. 

Ce qui a maintenu les républicains au pouvoir, c'est leur marketing habile et un message qui ne changeait pas au fil du temps, tandis que les démocrates n'ont jamais semblé être suffisamment organisés et surtout disciplinés dans leur communication. En résumé, les démocrates avaient le meilleur produit, mais étaient incapables de bien le vendre. 

Lors de cette dernière élection de mi-mandat, ils ont fait l’objet d’attaques incessantes par leurs adversaires à propos de l'inflation, du coût de l'essence et d'un prétendu taux élevé de criminalité. 

Les démocrates auraient dû dire que l'inflation était le prix à payer (à retardement) pour deux ans de mesures économiques anti-Covid, les hausses de carburant la faute de Poutine et la criminalité élevée présumée, meme si elle a pu montrer une légère augmentation explicable pendant Covid, restait encore nettement inférieure à celle de début des années 90 (voir graphique). 

Après avoir corrigé la propagande républicaine, le DNC aurait dû concentrer son message sur trois sujets : la décision anti-avortement de la Cour suprême, le coup d’état de Trump du 6 janvier et un taux de chômage sain de 3,5 % sous l'administration et le Congrès actuels. 

Une communication marketing précise et efficace n'est pas compliquée lorsqu'elle est créée et soutenue par des gens intelligents et talentueux et c'est la lecon que le DNC doit finalement accepter !

jeudi, novembre 10, 2022

Les tweets délirants d'Elon Musk

Pour commencer la semaine avec panache, à la veille de nos élections nationales, Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, a expliqué à ses compatriotes comment voter.

Ce faisant, il a oublié certaines choses essentielles : d'abord, en tant que propriétaire d'une plateforme publique qui sert de tribune à tout le pays et qui, selon lui, est un temple de la liberté d'expression, il n'avait pas le droit d'intervenir dans le débat en tentant d’influencer ses membres. 

Ensuite, bon nombre de ces mêmes membres sont, ou pourraient devenir, ses clients pour certains des produits qu'il vend à toutes et à tous. Si mon vendeur d’auto avait le culot de me dire comment voter, je lui dirais à juste titre d'aller se faire foutre, ce qui, soit dit en passant, est précisément ce que j'ai posté sur Twitter. 

À trop passer de temps à « twitter » avec son nouveau jouet, l'homme le plus riche du monde pourrait faire saliver ses concurrents qui le voient déjà disperser ses talents et perdre à la fois son emprise et sa concentration sur ce qui payait jusqu'alors les factures de ses entreprises automobiles et spatiales ...

mercredi, novembre 09, 2022

Baisse de la natalité, IA, robots et économie

Beaucoup de soi-disant économistes déplorent la faible natalité qui est en train de se propager dans les pays développés et particulièrement, avouons-le, dans la race blanche. 

Ils prétendent qu'il n'y aura pas assez de mains pour s'occuper des baby-boomers vieillissants et prendre en charge tous les travaux humbles et sales que personne ne veut faire, mais ils ne parviennent pas à répondre à la diminution du besoin de main-d'œuvre alors que nous entrons une ère sans précédent au cours de laquelle intelligence artificielle et robotique vont se développer exponentiellement, diminuant ainsi les besoins en main-d’œuvre humaine.

Ils semblent aussi ignorer aussi qu'avec le large flot d’information en tous genre et en particulier tout ce qui concerne la vie des gens riches et célèbres, personne ne veut plus travailler pour des cacahuètes. 

Donc, pour que les sociétés puissent survivre dans tous ces pays aisés il va falloir faire de sacrés efforts et offrir des salaires décents aux couches inférieures du marché du travail, ou accepter que d’avantage de non-blancs entrent dans leurs pays et travaillent pour des salaires plus bas que le autochtones, en tout cas au départ, si elle ne veulent pas que tout s’effondre. 

Cela signifie que la société devra aplanir ses différences socio-économiques, les riches et les gens plus aisés devront commencer à se serrer la ceinture, arrêter leur extravagances et l’affichage éhonté de leur richesse, tout en améliorant les conditions de ceux qui font le travail que personne d'autre ne veut toucher ...

mardi, novembre 08, 2022

Mes prévisions électorales

Aujourd'hui marque le dernier jour des élections de mi-mandat aux États-Unis. A mes yeux, ce vote est tout aussi important que la consultation présidentielle, car sans majorité au Congrès, le président a pieds et poings liés. 

Plus tard dans la soirée, ou plus probablement dans les jours suivants, nous saurons si les prédictions des médias qui annoncent que le parti « Fasciste-Trumpiste » allias « Republican », prendra le contrôle du Congrès, sont vraies. Permettez-moi d'offrir mon pronostic en tant que réfutation destinée à équilibrer la donne. 

Je pense que les Démocrates garderont leur majorité aux deux chambres, non pas parce que leur message est meilleur ou que leur stratégie est plus efficace, mais tout simplement parce que notre Cour suprême a interdit l'avortement, qu'un électeur sur deux est une femme bien consciente des conséquences de cette décision, et que la peu de gens intelligents qui ont voté pour Trump réalisent la toxicité de cet individu. 

En fait, comme dans de nombreux autres pays sur terre, les Américains n'ont pas voté pour les gens qu'ils aimaient, mais contre ceux qu'ils haïssaient. Maintenant, j'espère simplement que ma prévision pragmatique et optimiste prévaudra !

lundi, novembre 07, 2022

Park City, la plus grande station de ski au monde ?

Question intéressante, mais d'abord, mettons-nous d'accord sur ce que l'on entend par « plus grande » ? Est-ce la superficie skiable, le nombre de résidents permanents, le nombre de lits d’hôtes ou le nombre de visites ou de journées-skieur ? 

Pour quantifier la taille des stations de ski, j'opterais pour cette dernière unité de mesure, à savoir les journées-skieurs. Récemment, il a été confirmé que Park City avait accueilli 2,5 millions de skieurs lors de la saison de ski 2021-2022. C'était 250 000 de moins que ce que j'avais estimé en juin de cette année, mais ce nombre reste toujours tres impressionnant. 

C'est en fait au niveau de La Plagne qui a longtemps été considérée comme la station de ski la plus visitée au monde et qui se trouve aujourd'hui juste derrière les chiffres actuels de Park City. De plus, il faut dire que La Plagne est répartie sur quatre petites municipalités (Aime-La Plagne, La Plagne-Tarentaise, Champagny-en-Vanoise et Bozel) alors que Park City est la seule et même station. 

En Amérique du Nord, Whistler, Vail et Breckenridge sont toutes derrière Park City recevant chacune entre 1,5 et 2 millions de visites par saison. 

Sur les 30 premières stations mondiales classées sur ce tableau, nombre sont celles qui font partie d’un réseau de stations reliées, ce qui signifie que, contrairement à Park City, elles constituent un regroupement de stations de ski individuelles et cette façon de les catégoriser « fausse » un peu le bon ordre des choses, donc ce classement mélange les torchons et les serviettes. 

Enfin, il convient de signaler que Park City abrite 3 domaines skiables différents qui ne sont pas reliés : Park City Mountain, Deer Valley Resort et Woodward snowpark.

dimanche, novembre 06, 2022

La fin du (bon) service au client

Aux États-Unis, après quatre ans d'enfer Trump, plus de deux ans de pandémie et l'angoisse provoquée par l'invasion de l'Ukraine, la plupart des gens sont très tendus, stressés, sur le qui-vive et dans de nombreux cas sont devenus un peu fous à divers degrés d'intensité. 

Il suffit de regarder, de lire ou d’écouter l'actualité, pour voir des fous dans le feu de l’action au quotidien. La même épidémie fait également sa marque dans les organisations et en particulier dans les administrations gouvernementales ou les établissements de vente au détail, qui sont tous censés répondre aux besoins de personnes comme vous et moi, et le faire à notre satisfaction. 

Il semble qu'après deux ans de travail en pyjama, la plupart des gens ne veulent plus retourner à un environnement de travail « normal » et sont assez irrités s'ils y sont forcés d'une manière ou d'une autre. Là, il y a beaucoup de ressentiment palpable qu'il est difficile d'ignorer ! 

De plus, de nombreuses personnes ont quitté leur emploi et, dans de nombreux cas, n'ont pas été remplacées, ce qui alourdit le fardeau de ceux qui restent au travail. 

Dans d'autres cas, lorsque les salaires n'ont pas été augmentés de manière significative, les nouvelles recrues sont souvent non qualifiées ou n'ont pas été correctement formées à leur poste, ou manquent encore cruellement d'expérience. 

Je pourrais continuer ad nauseam, mais il suffit de dire que nous vivions cette baisse de la qualité du service tous les jours. Est-ce une situation dont vous faites aussi l’expérience là où vous vivez ?

samedi, novembre 05, 2022

Changer la façon dont nous changeons l’heure

Mes amis européens l'ont fait le week-end dernier, et ce samedi, nous referons le même geste en reculant nos horloges d'une heure, ce qui nous fera perdre un peu de précieux sommeil auquel nous avons tous droit, afin de satisfaire une bureaucratie démodée et inutile.

Bon, il y a quand même une petite lueur d'espoir. En mars dernier, le Sénat américain a adopté une loi qui rendrait l'heure d'été permanente à partir de 2023, mettant ainsi fin à cette affreuse routine semestrielle. 

Nous garderions ainsi l’heure d’été pour profiter d’après-midi plus longs qui seraient meilleurs pour les affaires. Maintenant, c'est au tour de notre Chambre des Représentants de se remuer les fesses, mais elle semble toujours divisée sur un tas de questions, y compris s'il serait préférable de garder l'heure normale ou celle d'été. 

Une fois de plus, au moment où la Chambre se mettra d'accord, le président Biden pourrait bien être mort pendant son mandat ou Elon Musk pourrait encore opposer son veto à l'acte !

vendredi, novembre 04, 2022

Un petit-déjeuner varié

Pour ajouter du piment à notre semaine, nous nous efforçons de manger des aliments sains et de bien les varier. Pour cela, nous avons adopté un menu de petit-déjeuner « cyclique » depuis au moins une décennie. 

Tout a commencé lorsque mon médecin avait essayé de me terroriser avec mon taux de mauvais cholestérol qu’il jugeait inacceptable. Nous avions alors décidé de ne manger que des flocons d'avoine au petit-déjeuner, mais, très vite, nous avons eu peur de nous transformer en chevaux sauvages et avons commencé à réduire l'avoine pour n’en manger que deux fois par semaine. 

Nous avons alors incorporé du muesli certains jours, des bagels, de la baguette et bien sûr, des croissants. En fait, nous avons décidé que manger des croissants serait l’aliment essentiel de notre petit dej du week-end, ainsi nous pensions que nous nous souviendrions mieux ce que sont le samedi et le dimanche, une notion difficile à garder clairement à l'esprit pour les retraités.

C'est ainsi que depuis, nos week-ends sont devenus des « journées-croissants ». Ceci dit, nous continuons de peaufiner notre menu de petit-déjeuner en fonction des urgences ou des circonstances quotidiennes, et plus récemment, comme nous ne trouvions plus de flocons d'avoine en magasin, nous avons décidé de « bannir » cet article purement et simplement et de le substituer pour un muesli beaucoup plus savoureux. 

C'est donc à peu près tout; maintenant, vous connaissez les règles qui gouvernent la routine de notre petit-déjeuner !

 

jeudi, novembre 03, 2022

Vail Resorts impressionnera-t-il les habitants d'Andermatt ?

Les Helvètes sont plein de bon sens et quand le milliardaire égyptien Samih Sawiris a voulu vendre sa société Andermatt-Sedrun Sport AG (ASA), aucun suisse n’en a voulu vu que le changement climatique n’allait pas arranger les affaires dans le monde du ski.

Il s’est donc tourné vers Vail Resorts (VR) qui achète un peu n’importe quoi et leur a vendu 55% d’ASA, une station dont on dit qu’elle a un certain potentiel en Suisse centrale et qui n’est située qu’à 90 minutes de Zurich, Lucerne ou Lugano. 

Ce domaine skiable étiré tout en longueur s'étend d'Andermatt à Sedrun, jusqu'à Disentis, et ressemble à un réseau assez dysfonctionnel de 19 remontées mécaniques d'âges et de débits variables. VR gérera désormais les remontées mécaniques, la plupart des restaurants et l'école de ski.
 

Après les rachats de Whistler au Canada et de Perisher en Australie, cette acquisition est la première incursion de VR en Europe. ASA conservera 40 % des parts tandis que 5 % de celles-ci resteront avec un groupe d'actionnaires existants. VR a payé environ 150 millions d’euros, dont 110 seront alloués aux investissements en capital sur le massif et 40 versés à ASA pour être réinvestis dans des projets immobiliers au pied des pistes. 

Mike Goar, ancien directeur général de Park City Mountain aura un poste similaire auprès d’ASA. Espérons qu'il ne transfère pas son horrible façon de gérer en totalité auprès de cette station Suisse après avoir crucifié Park City sur l'autel de la médiocrité pendant l'hiver dernier ! 

Il sera intéressant de voir comment la direction incompétente de Vail Resorts réagit au vu de cette nouvelle acquisition et aussi quelle intensité de douleur mentale et de souffrances physique attend les pauvres Andermattois.

mercredi, novembre 02, 2022

Le « suicide assisté » de Poutine ?

Comme c’est aujourd'hui est la « Fêtes des Morts » dans la religion catholique, il est encore temps d'aborder un autre sujet sérieux pour ne pas dire peu réjouissant. L'impasse ukrainienne montre que nous nous dirigeons vers un combat long et sans fin discernable entre l'ensemble du pays ukrainien et un seul homme fort, Poutine (et non pas toute la Fédération de Russie). 

C'est là que réside le problème et aussi là qu’existe une solution rapide au problème. En envahissant l'Ukraine, Vladimir Poutine n'a pas seulement déclenché une guerre de destruction totale, sans aucune raison valable et défendable. 

Il a légitimement soulevé la colère d’une nation entière qui ne le laissera probablement pas se tirer d'affaire sur une simple pirouette, y compris la prise de contrôle de la partie orientale du pays et de la Crimée. 

Poutine ne sera jamais prêt à accepter la défaite ou à abandonner ces territoires et fera tout ce qui est en son pouvoir pour sauver la face et cela signifie éventuellement accomplir l'impensable en utilisant l'arsenal nucléaire russe. Alors face à cela, que peuvent faire l'Occident et les Ukrainiens ? La réponse est d'une simplicité toute aussi effrayante : éliminer Poutine.

Cela peut sembler drastique, mais plus le temps passe, plus les soldats russes mourront, davantage de soldats et de civils ukrainiens subiront le même sort, sans parler de tous ceux qui mourront de faim à cause du gel des exportations russes de céréales. 

Ces milliers de victimes potentielles sont dans la balance contre un seul homme qui ne fait que s’entêter d’avantage. De quoi l'Occident et l'Ukraine devraient-ils avoir peur : des partisans de Poutine en faveur d’une ligne dure, prêts à prendre sa place ? 

Je ne pense vraiment pas. Poutine a déjà programmé sa propre destruction et comme il reste le principal obstacle à la paix, cela pourrait justifier le pari...

mardi, novembre 01, 2022

Déflation d'Halloween

C'est depuis 2019, et à cause de Covid-19, que nous avons pas eu des distributions de bonbons d'Halloween à la maison. L'an passé, nous avions laissé quelques gâteries près de la porte d'entrée avec un message pour que les enfants se servent, mais seulement quelque uns l'ont fait. 

Donc, cette année, nous espérions que le nombre de visiteurs retrouverait son lustre d'antan et refléterait au moins notre taux d'inflation élevé de ces deux dernières années combinées, à savoir 14 %, mais au lieu de cela, nous avons constaté une baisse de 37 % ! 

Alors, pourquoi une telle baisse ? Probablement une mauvaise commercialisation (présentation, attractivité de la maison, manque de présence sur « Tick-Tock »). 

Mais en plus, ces temps-ci, les enfants et leurs parents ont pris l'habitude d’aller dans la grande rue de Park City, en fin d'après-midi, où leurs costumes peuvent être vus par tous leurs amis et dans toute leur splendeur et originalité, et aussi parce que les habitudes et les pratiques ne cessent de changer. 

Bon, à ce rythme, nous aurons assez de bonbons jusqu'à la fin de la décennie !