Beaucoup d'entre nous savent qu'un crédit carbone est un certificat ou un permis qui donne à quelqu'un le droit d'émettre une quantité déterminée de dioxyde de carbone ou un autre type de gaz à effet de serre. On paye en quelque sorte pour polluer.
Évidemment, l’objectif est de permettre aux lois du marché d'orienter les processus industriels et commerciaux vers de faibles émissions, moins de carbone ou de gaz nocifs rejetés dans l'atmosphère. En théorie, cette approche peut être utilisée pour financer des plans de réduction de carbone entre partenaires commerciaux à travers le monde.
Alors que le système de crédit carbone, aussi virtuel et vertueux qu’il soit, pourrait fonctionner dans les grands pays développés, il ne suffit pas pour lutter contre le changement climatique dans les pays en développement qui sont peu susceptibles de l'adopter car ces nations privilégient la croissance économique et la réduction de la pauvreté à leurs conséquences sur les émissions.
On peut se poser la question « Qu’a-t-on fait de cet argent ? » Cela me rappelle d'autres concepts assez brinquebalants utilisés par la religion, comme celui de se « Refaire une virginité » ou l'idée qu'après avoir eu des relations sexuelles pré-maritales, une personne peut être retrouver sa virginité par un renouveau spirituel, jurant de rester sexuellement pure jusqu'au mariage et demandant pardon à Dieu.Un autre bon exemple de concept semblable pour restaurer une bonne conscience est le concept catholique d'indulgences comme moyen de réduire la gravité d’une punition infligée pour avoir péché. L’indulgence est généralement décrite comme une remise devant Dieu de la peine temporelle due aux péchés dont la culpabilité a déjà été pardonnée, et qui sous certaines conditions est accordée par le Christ et tous les saints.
Plus clairement, un outil financier pour s’acheter une place au paradis. Simple, facile, magique et propre, tout comme de bons crédits carbone !
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