vendredi, juillet 31, 2009

Le portable ou l'alcool au volant ...

Selon une étude faite en 2003 qui fut commodément « enterrée » afin de ne pas offusquer l'industrie des télécommunications et de tous les hommes politiques à qui elle offre des pots de vin, l'utilisation du téléphone portable en conduisant pourrait être aussi dangereuse que l'ivresse au volant. « Nous sommes face à un problème qui pourrait être aussi néfaste que l'alcool, et le gouvernement a passé tout cela sous silence déclarait récemment Ditlow Clarence, le directeur du centre pour la sécurité routière. Diverses études estiment que les portable au volant ont été à l'origine d'environ 955 morts et 240.000 accidents aux États-Unis en 2002.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette même source indique que les dispositifs « mains-libres » ne permettent pas d'éliminer le risque d'accident grave, car une conversation téléphonique - et pas le simple fait de tenir l'appareil – tends à diminuer le niveau de concentration du conducteur sur la route. Une étude de l'Université de l'Utah souligne du reste les dangers des tâches multiples au volant et a montré que les automobilistes qui sont au téléphone ont quatre fois plus de risques de collision que les autres et sont d'avantage susceptibles de causer un accident, au même titre qu'un conducteur avec un taux d'alcoolémie de 0,08 grammes d'alcool dans le sang.

Toutes ces enquêtes concluent en recommandant que les conducteurs s'abstiennent d'utiliser des appareils de communications portables, y compris les bien sûr l'envoi de messages textés en conduisant, sauf en cas d'urgence. Tout cela me semble assez logique, qu'en pensez-vous?

jeudi, juillet 30, 2009

Économies et besoins

Toutes ces année la seule chose que l'Amérique a bien compris était « d'économiser. » Non, pas le genre d'économies traditionnelles et bien placées; je veux parler de faire des économies lors de l'achat de « trucs et machins » dont nous n'avons même pas besoin, et c'est là que les mots « économie » et « besoin » entrent en collision. La plupart des américains n'ont pas besoin de ce qu'ils possèdent, en fait, ils ne finissent presque jamais par l'utiliser. Nous nous retrouvons donc au magasin et sommes exhortés d'économiser d'avantage si nous achetons le plus d'objets possible, ou encore des services dont nous n'avons pas vraiment besoin; donc, plus on amasse, plus on économise!

Appelons ça des économies virtuelles! Cette façon de tenter le consommateur fait appel à sa cupidité ainsi qu'à sa crainte de pénurie. Comme il nous faut alors absolument économiser sur ce produit dont nous n'avons pas vraiment besoin pour le moment, ou même dans un avenir assez lointain, nous allons de toute façon l'acheter. Résultat, nos grandes maisons regorgent de possessions qui nous font double ou triple emploi, et souvent, il nous faut louer un espace de stockage à l'extérieur pour cacher tous ces articles dont on ne supporte plus la vue, afin de les mettre à bonne distance de notre quotidien. L'ironie dans tout cela est que notre dépendance à cette forme d'économies sur ce que nous achetons sans en avoir besoin nous met dans des dettes horribles et nous conduit à la faillite.

Ne serait-il pas beaucoup plus simple de commencer par satisfaire nos besoins en essayant d'acheter intelligemment en nous efforçant de le faire le plus économiquement possible au lieu de continuer d'amasser des tas de choses dont nous n'avons pas vraiment pas besoin et qui ne font que nous enfoncer d'avantage dans les dettes? Cela peut paraître de la folie mais cela reflète précisément notre réalité américaine ...

mercredi, juillet 29, 2009

Vendons la Californie aux Chinois!

On a déjà vu ça; les français nous ont vendu la Louisiane et les Russes l'Alaska. Compte tenu des récents problèmes budgétaires que connait la Californie, ma femme m'a dit ce matin que nous devrions vendre la Californie aux Chinois. Ils ont l'argent pour se l'offrir et pourraient mettre un peu d'ordre dans le gouvernement de cet état, chose qu'Arnold a été incapable de faire. Je pensais que c'était là la meilleure idée de l'année.

Avec le produit de cette vente, on résoudrai notre déficit budgétaire fédéral, et qui sait, on pourrait enfin s'offrir un système de santé publique décent pour les 49 autres états; je sais, les conservateurs préféreraient sans doute financer une guerre rapide et bon marché contre l'Iran, mais on devrait pouvoir s'arranger... Une fois la vente clôturée, nous serions en mesure de voyager à l'étranger pour pas cher, avec un minimum de décalage horaire et en prime, les Californiens arrêteraient de nous saouler qu'il sont la sixième puissance économique mondiale!

La plupart d'entre nous auraient aussi une excellente raison d'apprendre le chinois au lieu de passer trop de temps dans les centres commerciaux, parce que les plus futés d'entre nous saurions que cela ne pourrait être qu'une question de temps, avant que notre propre état soit à son tour vendu à la Chine. Les universités californiennes continueraient d'accepter une minorité d'étudiants non-asiatiques, la capitale de l'État serait transférée dans le quartier de Chinatown à San Francisco, Hollywood serait enfin en paix avec elle-même, la promotion de ses productions pouvant être désormais vendue sous le label « capitalo-communiste » et Silicon Valley pourra enfin produire tout ce qu'il peut lui passer par la tête, à peu de frais, à la maison.

Au fait, j'ai gardé le meilleur pour la fin; cette vente serait le moyen de résoudre une fois pour toute nos problèmes d'immigration. Les flux migratoires illégaux seraient désormais inversés et iraient du Nord au Sud . À son tour, la ville frontière de Tijuana érigerait sa propre clôture, et si l'expérience marche, on pourrait ensuite vendre l'Arizona, le Nouveau-Mexique et le Texas à la Chine afin de transférer ce mal de tête à nos nouveaux voisins contre un iPhone gratuit pour chaque américain. Ne riez pas, une Californie Chinoise est la planche de salut de l'Amérique!

mardi, juillet 28, 2009

À croquer!

Dès que les Crocs sont apparues sur le marché, ma femme et moi nous étions fait la promesse mutuelle de ne jamais acheter ces sabots plastiques fantaisie. Ce produit était bien évidemment le symbole des années folles qui devaient précéder l'effondrement de notre économie, et il ne se passait guère de jours sans que nous nous moquions de tous ces adultes grands, gros et bêtes, qui pensaient avoir l'air « branchés » en les portant. Il nous était en effet difficile d'oublier que ces objets fabriqués en Chine pour 1,50 puissent être revendus à près de 30 Euros!
Nous pouvons aujourd'hui vous rassurer que nous avons désormais « viré notre cuti » le jour ou nous avons eu un coup de cœur pour une jolie paire de Crocs orange que nous avons offert à notre petit-fils Finn. C'est vrai que seuls les idiots ne changent pas d'avis et nous avons ainsi franchis l'autre catégorie. Nous étions soudainement convertis et en même temps avions effacé notre vue trop logique et bien trop rationnelle du monde. Notre adoption du produit est sans doute arrivée trop tard car la rumeur du jour est que Crocs est en train de faire faillite, mais quand il s'agit d'un produit « à croquer » comme des Crocs, il faut souvent s'attendre, après un succès météorique, à une retombée vertigineuse!

lundi, juillet 27, 2009

Résoudre la crise des soins de santé

En Juin dernier, je signalais un article de l'Economist indiquant que les États-Unis dépensent 15,4% de leur PIB en soins de santé, y compris les dépenses gouvernementales et privées. Tout cet argent nous paie 2,6 médecins pour 1000 habitants, 3,3 lits d'hôpitaux et une espérance de vie moyenne de 78,2 ans. Cela est comparable à l'ensemble de l'Europe, où 9,6% du PIB est consacré à la santé, où il y 3,9 médecins pour 1000 habitants, 6,6 lits d'hôpitaux et une durée de vie moyenne de 81,2 ans.

A partir de là, on se rend compte que nous pourrions économiser 6% du PIB, qui est presque 1000 milliards de dollars, et nous nous sentirions tous beaucoup mieux qu'aujourd'hui. Si nous vendions nos Boeing ou nos produits Apple 60% plus cher que des Airbus ou des produits Philips, nous sommes très vite anéanti économiquement et pourrions mettre la clé sous la porte. C'est aussi simple que ça; nous devons instaurer un contrôle des prix sur toute l'industrie médicale, virer les compagnies d'assurance de la couverture des soins de santé et les remplacer par un système contrôlé par l'état.

Nous devrions aussi limiter les procès abusifs contre la profession médicale, rendre les études de médecine gratuites pour éliminer les prêts qui étouffent les jeunes docteurs et prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'industrie pharmaceutique nous vende ses produits aux même prix qu'à l'étranger. Les milles milliards de dollars ainsi économisé serviraient alors à financer la transition. La situation est très claire, c'est simplement une question de cupidité excessive, de députés et de sénateurs totalement corrompus et d'une nation entière qui se cache la tête dans le sable.

dimanche, juillet 26, 2009

Mal du pays?

Pour les personnes comme moi qui quittent leur pays d'origine pour s'installer au loin, il semble toujours y avoir une bonne raison de se sentir nostalgique à un moment ou à un autre. Pendant les premières 27 années, j'ai voyagé énormément entre l'Europe et les États-Unis, bien assez en fait pour prendre une overdose de mon village natal et, après quelques jours - que dis-je, quelques heures - dans ce milieu trop familier, j'en avais bien assez et j'étais prêt à repartir ailleurs ou simplement rentrer à la maison. J'avais tous ces souvenirs gravés dans ma mémoire et très souvent, la réalité n'était plus à leur mesure; en fait, celle-ci avait divergé de manière radicale avec ma personalité d'antan. Avant les télécommunications bon marché et l'avènement de d'Internet, il était difficile, sinon impossible, de bien rester en contact avec sa culture d'origine. Aujourd'hui, avec la télévision par satellite, la radio en ligne, Skype, les webcams et les messages instantanés, le monde s'est rétréci de façons qui étaient autrefois inimaginables. Ai-je parfois le «mal du pays? » Plus vraiment, il y a toujours, si je veux, un ami ou une image de ma Haute-Savoie natale au bout de mes doigts, et s'il m'arrive de me rendre là-bas presque chaque année, cela suffit bien pour mettre à jour ma curiosité et rafraîchir ma collection d'images mentales!

samedi, juillet 25, 2009

Techniciens du vélo hors-pairs ...

Cette année, nous avons pris du retard pour nous remettre au VTT. Le mauvais temps de Juin y a été pour beaucoup, et la semaine dernière, j'emmenais nos deux bicyclettes pour leur « bilan de santé » annuel. J'ai eu des nouveaux pneus et ma femme a reçu un nouveau dérailleur. Cette année, pour la première fois, nous décidions d'essayer les de techniciens de chez Jans, l'un des principaux magasins de sport en ville, et de la nuit dernière, alors que j'enfourchais mon « Jamis Dakar » pour la première sortie de la saison autour de « Round Valley, » mon itinéraire favori, je ne pouvais pas croire à la douceur et à la facilité de ma bécane. C'était comme si j'avais un vélo neuf, et en dépit de mes plus de soixante ans, j'étais au septième ciel! Aucun des trois autres établissements de Park City que nous avions utilisé auparavant n'avait jamais fait un si bon travail; félicitations à tous les techniciens de chez Jans!

vendredi, juillet 24, 2009

Résoudre les problèmes complexes

Il y a beaucoup d'incidents qui peuvent être profondément ennuyeux mais faciles à corriger. Dans tous ces cas, nous connaissons la marche à suivre, savons ce qu'il convient de mettre en œuvre et très vite, on oublie ce qui a pu se passer. D'autres situations peuvent être beaucoup plus difficiles à résoudre; quand nous sommes confrontés pour la première fois avec une expérience compliquée et apparemment inextricable, ou si l'on a vécu une situation similaire auparavant sans avoir été en mesure de bien la maitriser, nous nous sentons tellement dépassé par les difficultés qui nous font face, les circonstances qui nous entourent, qu'il nous est fort difficile de nous souvenir clairement quoi faire de manière systématique si celle-ci devait resurgir dans un futur proche. C'est ce dont je veux parler.

Complexité des données, manque d'accoutumance à l'environnement, trop d'éléments en mouvement de tous cotés, se conjuguent pour rendre la situation particulièrement effrayante et extrêmement difficile à résoudre. L'aspect trouble de cette situation a également un effet répulsif et notre réponse naturelle est de tout éviter. Que peut-on alors faire? Notre propre persistance et notre courage à fixer le défi dans les yeux sont les éléments dont nous disposons. C'est justement là qu'il convient de se répéter « que fais-je en ce moment même pour me rapprocher d'une solution? »

L'attente n'est seulement acceptable pour se clarifier brièvement l'esprit et laisser germer des idées, mais ne doit perdurer sous aucun prétexte; celle-ci ne peut être que sporadique et temporaire. Si nous avons bien confiance en nous et restons sans cesse à la recherche de solutions, éventuellement, tout s'éclaircira et une réponse ne manquera pas de se manifester. Si nous avons fait un bon travail de fond et n'avons pas été sauvés in-extrémis par un coup de chance, nous seront bientôt en mesure d'ajouter cette nouvelle compétence à notre boite à outils personnelle et la ré-utiliser avec brio la prochaine fois que les circonstances se représenterons ...

jeudi, juillet 23, 2009

Un hit-parade fin Juillet

Nous n'avons pas encore eu de hit-parade sur ce blog. Il est maintenant temps d'en avoir un; nous avons tout simplement précédé à classer les gens les plus brillants, les plus influents et ceux qui ont accomplit le plus sur cette terre depuis le départ. C'est ça, depuis Adam et Ève. Pour ce faire, j'ai réuni un panel d'experts, de bons amis et de gens bourrés de bon sens pour m'aider à trier entre Attila le Hun, Alexandre le Grand, Bouddha, Napoléon et Ronald Reagan, pour n'en citer que quelques-uns. Après 5 jours de délibérations, nous avons trouvé que Barack Obama avait facilement remporté le concours, suivit d'assez près par le Palestinien Jésus-Christ et j'ai été surpris de constater que Thomas Edison avait fini troisième. Je ne m'étendrai pas sur ceux qui ont suivit, mais cela montre que nous avons un sacré bonhomme à la tète de notre pays et si vous vous voulez saisir un moment d'histoire, regardez-le en pleine action! Si cela vous intéresse, je vous passerai le reste des résultats de l'étude ...

mercredi, juillet 22, 2009

À la recherche de la « voie du milieu ... »

J'ai toujours pensé qu'il avait une place pour un mouvement politique qui soit à la fois social-libéral et fiscalement conservateur, mais malheureusement, l'électorat américain est bloqué entre une option « sociale » qui adore dépenser, même si c'est beaucoup moins que son opposition conservatrice, et un parti de droite qui est contre l'avortement, l'homosexualité, se fait le porte-parole de la religion et n'a plus le temps d'être financièrement responsable. D'accord, il reste quand même un domaine où les deux partis sont bien d'accord; c'est sur leur dépendance en matière de corruption, particulièrement celle venant du grand lobby américain qui leur permet de se faire réélire et prétendre qu'ils sont au service désintéressé de la nation. Dans cette optique, ils est totalement clair que le marché politique n'offre pas le produit qui m'intéresse, donc comme des millions d'autres gens, je ne peux faire que des compromis, des choix qui ne me conviennent pas, et franchement, j'en ai assez. Quand vais-je trouver une mouvance capable de représenter mes aspirations? Je croyais pourtant que l'Amérique était au pinacle du marketing politique ...

mardi, juillet 21, 2009

Innovation et perfection (ou presque!)

La commémoration de la visite lunaire est un rappel de plus que l'innovation est le carburant du progrès. Sur la route cahoteuse où nous nous trouvons, je suis bien convaincu que c'est l'innovation et pas le retour du Christ qui sauvera l'humanité. Le seul problème est que les humains sont toujours trop lents à saisir et à adopter les nouvelles tendances ou les nouvelles technologies. Nous sommes très attachés à notre routine et avons vraiment besoin d'être poussé pour adopter quelque chose de radicalement nouveau. Même si tous les avantages sont bien visibles, la plupart d'entre nous se font toujours prier avant d'adopter et de mettre en œuvre la formule moderne.

Au fil des ans, il est clair que les innovations réussies sont celles qui ont été les plus faciles à utiliser, les plus intuitives et les mieux testées. Citroën, le constructeur automobile français a longtemps été l'exemple de ce qu'il ne fallait pas faire en offrant une très bonne idée mal exécutée. Chaque fois que je vois une Toyota Prius ou une Honda Insight je ne peu pas m'empêcher de penser à la marque au chevrons. Apple est l'antithèse de Citroën, ce qui explique pourquoi ses produits iPod et iPhone ont connus autant de succès. Au bout du compte, si l'innovation est destinée à réussir elle doit être la plus proche possible de la perfection et elle doit apporter une amélioration tellement irrésistible qu'il suffira d'une seule pichenette afin de faire basculer ses utilisateurs dans l'avenir!

lundi, juillet 20, 2009

Mon addiction pour le désherbage

Quelle meilleure façon de passer du blog d'hier au sujet du jour! C'est çà, je veux vous parler de mon addiction pour le désherbage. Nous sommes tous au courant des côtés néfastes de toutes les formes de toxicomanie, du tabagisme à l'alcool et jusqu'aux drogues illicites. Mon addiction, si elle n'est pas trop malsaine, n'en est pas moins profondément enracinée.

Tout a commencé lorsque nous avons construit notre grande maison et quand - en avance sur notre temps - nous décidions en faveur d'un paysagisme naturel et entreprenions de remettre en place toute la végétation naturelle qui se trouvait là où s'élevait désormais notre nouvelle maison. Il a donc fallu se débarrasser d'une multitude de mauvaises herbes pendant plus d'une demi-douzaine d'années, un fait assez difficile à croire, mais comme tous les intrus, les mauvaises herbes savent être particulièrement tenace. Aujourd'hui, alors que notre jardin est beaucoup plus traditionnel, les mauvaises herbes y sont toujours présentes et doivent être éradiquées de la même façon.

La plupart du temps, c'est une bonne thérapie, mais quand j'en ai après moi-même (ou quelqu'un d'autre), cette activité devient la meilleure façon de dissiper la colère d'où quelle puisse venir. C'est aussi un moyen fascinant d'accélérer le temps et bien que cela ne soit pas dans mon intérêt, il est parfois difficile de résister à la chanson de ces sirènes terrestre aux racines profondes ... Comme il s'agit d'une forte dépendance, il n'y a pas à faire d'effort. Il suffit de voir une plante qui pointe son nez et qui ne fait pas partie de la « famille » pour que moi - et ma femme, je dois ajouter – devenions « enragés ». Si l'accès à cette dépendance vous attire, contactez-moi pour plus de conseils.

dimanche, juillet 19, 2009

Ma reconversion « agricole »

Lorsque j'étais enfant, mes parents cultivaient des jardins potagers de rêve, mais je n'avais absolument aucun intérêt pour ce genre d'activité. A cette époque, je pensais que j'étais au dessus de ce genre d'effort physique, particulièrement lorsque celui-ci avait trait au travail de la terre qui réclamait une position courbée, les mains dans la terre. Le résultat est que j'ai délibérément ignoré tout ce que se rattachait au jardinage, ses outils et son humble environnement. Plus tard, alors que j'étais dans ma trentaine, je me souviens d'avoir cultivé avec succès quelques plans de tomates dans notre maison de banlieue à New York. Quand nous nous sommes installés dans l'Utah, où tout est très sec, à plus d'un titre, le jardinage devint soudain un bien lointain souvenir. Après avoir vécu à Park City dans deux belles maisons contemporaines, nous nous sommes finalement repliés sur une petite maison bien ordinaire dont nous sommes littéralement tombés amoureux. Au cours des six dernières années, nous avons investit beaucoup d'effort personnels dans cette résidence et entre autres, avons développé un jardin extraordinaire (comme chantait Trénet) qui est de plus en plus beau, saison après saison. Depuis plus d'un an, nous avons également recommencé un coin potager et bien qu'il m'ait fallut tout ré-apprendre comme j'avais si bien ignoré les conseils que m'auraient volontiers prodigués mes parents, la récolte de l'été nous a fourni la plupart de la verdure que nous avons mangé jusqu'à ce jour. Aujourd'hui, le jardinage est soudainement devenu l'un de nos passe-temps préférés, au même titre que la course à pied , le ski, les ballades à pied et le VTT. Appelez ça ma reconversion agricole …

samedi, juillet 18, 2009

Nouvelle maison pour l'US Ski Team

En temps que résident de Park City, j'étais invité hier à assister à l'inauguration du nouveau siège de la fédération américaine de ski en présence des personnalités habituelle, y compris quelques athlètes dont Ted Ligety, l'enfant du pays. Établit depuis 35 ans à Park City, la fédération de ski des États-Unis a désormais son propre bâtiment de 7,900 mètres carrés sur trois niveaux, s'élevant sur plus de deux hectares de terrain. Cette vision de 22 millions de dollars du président Bill Marolt se dresse comme une forteresse sur la colline où les jeunes athlètes pourront désormais travailler en compagnie de l'élite du ski américain. En plus de tous les bureaux et autres services administratifs, ce nouveau centre offre ce qu'il y a de mieux en matière de performance sportive de très haut niveau, y compris une unité de musculation, un gymnase, des rampes de ski et de snowboard, des trampolines, un centre de nutrition et de récupération ou réadaptation. En plus, il propose des ressources pour l'éducation des athlètes, des entraîneurs et des clubs, tels un centre informatique, des laboratoires d'analyse de performances, des ateliers pour le matériel ainsi que d'un laboratoire de sciences sportives. Alors qu'en tant que « parkite » je suis fier d'avoir cette merveilleuse installation dans notre petite ville, la question qui se pose en voyant tout cet étalage d'opulence est de savoir si cela n'est pas un peu trop, surtout en raison du fait que les athlètes ne peuvent guère en profiter que pendant un ou deux mois durant l'année? C'est une question bien légitime, qui est un peu atténuée par le fait que cette petite merveille aurait été exclusivement financée par des dons privés ...

vendredi, juillet 17, 2009

Garder l'esprit ouvert ...

Cette réflexion fait suite au blog d'hier. Afin d'y voir clair, il nous faut avoir et garder un esprit ouvert à tout moment. C'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire! Comment y arriver? Voici ce que je propose; d'abord, il est important de bien prendre en considération toute l'information qui nous parvient avec une bonne dose de scepticisme. Peu importe du reste d'où cela puisse venir, surtout si c'est en provenance de gens qui pensent « comme nous » ou si on a un penchant personnel pour l'idéologie proposée ... Ensuite, il est important que nous considérions tous les points de vue, même si cet exercice n'est jamais des plus plaisants ou tombe dehors de ce qui nous intéresse. Si nous ne faisons pas ça, nous ne pourrons jamais connaître le point de vue opposé et pouvons parfois manquer d'apprendre l'existence d'idées particulièrement intéressantes. Dans un contexte politique, il nous faudra donc rechercher les points de vue les plus extrémistes, ceux de la gauche et de la droite, ceux du centre, ainsi que tout autres tendance intéressante qui ne tombe pas nécessairement dans une catégorie établie.

Il est indéniable que nous amenons tous un certain bagage (culturel, éducatif, religieux ou notre simple tempérament,) et il c'est notre responsabilité de filtrer tout ce qui s'interpose entre notre idéologie et résultat souhaité. Cela m'amène précisément à la partie la plus importante du processus, qui est de savoir ce que sont nos valeurs et comment elles peuvent évoluer au fil du temps, de sorte que nous pouvons avoir le but final bien en vue. C'est ça; si nous voulons maintenir l'ordre dans notre maison intellectuelle, il faut savoir où on va ...

jeudi, juillet 16, 2009

Nous reflétons l'information reçue

Il est assez clair qu'en plus de notre histoire personnelle et notre éducation, nos opinions sont formées par ce que nous lisons, regardons et écoutons. Le problème bien sûr est de savoir comment décider de ce qui ne n'est pas une perte de temps, ce qui n'est pas seulement motivé par le sensationnel ou la mode, ce qui est sain, équilibré, intelligent et offre des vues diverses sur un sujet particulier. Un autre façon d'exprimer tout ça est de se demander si nous capables de penser de manière critique? L'intérêt, l'honnêteté, l'idéologie, l'éducation et la culture jouent probablement un rôle important sur notre façon de penser. Dans le passé, la propagande, l'idéologie du moment, la culture populaire et la religion étaient là pour faire barrage à l'objectivité.

Aujourd'hui, ces influences ont été en grande partie remplacées par la « langue de bois » politique et le « rouleau compresseur » que sont les communiqués de presse qui ont envahit nos vies. Il est tout à fait évident que seuls ceux qui ont une énorme dose d'objectivité, de curiosité et d'ouverture d'esprit peuvent voir ce qui se passe vraiment dans le monde complexe qui nous entoure .. Je ne vais même pas aborder les influences que constituent nos amis ou les associations auxquelles nous appartenons. Bientôt, nous explorerons certaines approches pratique qui peuvent nous aider à rester alerte, sceptique et toujours à l'affût de la désinformation ...

mercredi, juillet 15, 2009

Travaux sympas

Ces derniers jours, je suis en train de passer un enduit protecteur sur mon carrelage en ardoise. Ce matériau couvre l'ensemble de notre salon, cuisine, toilettes, escalier principal ainsi que le sas entre notre garage et l'habitation principale. C'est un travail qui me plaît car il m'offre une gratification immédiate rien qu'en voyant l'impact que mon travail peu avoir sur un sol au demeurant assez terne et sans trop de personnalité.

Une différence bien palpable qui justifie généreusement l'effort fournit; c'est ce que l'on apprécie le plus, surtout après une carrière dans laquelle le travail quotidien n'a jamais eu d'impact bien mesurable en fin de journée. À la place, le résultat ne se manifeste que de manière assez floue en fin de saison ou de trimestre, et quand elle est au rendez-vous, la réussite ne compense jamais vraiment tout les efforts fournis. Quand ça tourne moins bien que prévu, la gifle reçue est aussi difficile à encaisser qu'à interpréter car ce genre d'information arrive toujours trop tard pour pouvoir marquer de façon profonde l'expérience acquise. C'est pourquoi, aujourd'hui, j'adore tout ce qui peut être mesuré ...

mardi, juillet 14, 2009

Point de référence central ...

En tentant d'envisager l'avenir, je trouve toujours très utile de visualiser l'équivalent de la même période dans le passé. Je m'explique; juste hier, alors que je tentais de me projeter sur ces 20 prochaines années, j'essayai de revoir ma situation deux décennies auparavant, à savoir autour de 1989. Qu'est ce qui a bien changé dans cet intervalle de temps? Beaucoup de choses; alors que je travaillais, me voila maintenant retraité, nos enfants qui étaient encore petits sont aujourd'hui adultes, nous étions toujours en pleine guerre froide, la Chine n'était pas le pouvoir qu'elle est devenue globalement, General Motors semblait indéboulonable et notre environnement apparaissait encore en assez bon état ...

Je trouve que cette approche « symétrique » est particulièrement utile pour m'aider à prédire l'avenir, non pas parce que je crois que l'histoire se répète - je pense qu'en fait elle se met sérieusement à diverger contrairement à ce qu'en pensent la plupart des gens - mais cette technique me permet de bien mettre le temps en perspective tout en mesurant les changements qui m'entourent par rapport à ma propre transformation. Essayez cette approche, elle ne manquera pas de vous ouvrir les yeux!

lundi, juillet 13, 2009

Dans vingt ans ...

Comme cela se passe souvent sur deux décennies, tout va être radicalement différent. Pour une chose, si je suis toujours là, je serais un octogénaire, et nous nous retrouverons tous plus ou moins dans un mode de survie, avec toutes nos ressources naturelles - y compris denrées alimentaires et eau - fortement taxées, comme elles auraient dû l'être il y a bien longtemps . Tout sera devenu beaucoup plus efficace, du transport au logement et, bien sûr, aux communications. Le service de qualité sera devenu hors de prix, ainsi que le cout de la vie dans son ensemble. Nous seront plus de 8 milliards d'habitants sur cette planète et nous devons faire de gros efforts pour accommoder tout ce monde.

Tout ce qui sera produit, qu'il s'agisse de biens de consommation ou de services « transmissibles » sera totalement globalisés. Ce que l'on appelait « pays développés » au début du siècle gagneront beaucoup moins qu'un quart de siècle auparavant. En revanche, le reste du monde et certains pays auront vu leurs revenus monter un peu, mais de trop nombreux pays seront encore laissés pour compte, accentuant ainsi les tensions géopolitiques. Le climat planétaire aura changé radicalement sans grand espoir de retour à ce qu'il était auparavant et l'ensemble de la société sont devenus un peu plus conscient de la fragilité de son existence et de sa survie. L'humanité serait-elle plus heureuse qu'elle ne l'est aujourd'hui? Oui, car elle sera alors un peu plus consciente qu'elle a frôlé la catastrophe ... Je vous ai donné mes prévisions; quelles sont les vôtres?

dimanche, juillet 12, 2009

Éducation et culture

J'appartiens à ce groupe de gens qui croient que l'éducation peut être une panacée et qu'avec elle, tout peut être amélioré. Je pense en particulier au problèmes de surpopulation, l'un de mes principaux soucis existentiels pour lequel j'ai longtemps cru que le flot de connaissance pourraient parvenir à neutraliser toutes les pratiques ignorantes qui détruisent notre planète. C'est bien sûr sans compter sur la culture, cette redoutable créature qui est entre autres le refuge de la religion, de la superstition et qui constitue souvent le dernier bastion de l'obscurantisme.

La culture est partout, et plus elle est ancienne, plus elle est difficile à neutraliser d'une manière rapide et durable. La culture est un monstre à deux têtes que nous aimons parce que nous semblons toujours en mesure d'y retrouver nos origines et que nous détestons tout autant car elle est trop souvent rétrograde. Je suis d'avis qu'il est préférable de vivre dans un monde un peu plus homogénéisé plutôt que sur une planète qui se dirige vers l'auto-destruction ...

samedi, juillet 11, 2009

Un autre festival d'oenologie et de gastronomie

Cette année, nous avons eu la bonne idée de faire du bénévolat lors du festival du vin et de la bonne bouffe de Park City. Nous nous sommes réveillés et préparés très tôt pour nous rendre au travail dès 8 heure et continuer jusqu'à 15 heures en bossant comme des fous, ce qui n'était pas tout à fait ce que nous espérions. Nous savions déjà que les bénévoles existent sous toutes les formes, taille et poids, mais aussi éthique de travail. Souvent, la règle est d'avantage « j'essaie de me cacher pour en faire un minimum » et souvent les gens de notre genre finissent par se farcir tout le travail! Notre labeur était récompensé par le t-shirt habituel, quelques gorgées de vin, suivit par un ticket d'entrée d'une valeur de 55 Euros pour participer a « l'aventure Épicurienne » qui démarrait juste à la fin de notre service et qui durait jusqu'à environ 18 heures. Le problème était qu'il y avait des queues sans fin à chaque stand (plus c'était bon, plus c'était long.) Après 90 minutes de ce genre de dégustation à épisodes, nous en avions plus qu' assez et – encore bien sobres et peu rassasiés - décidions de reprendre le bus en direction de notre maison. Arrivés à destination, nous convenions alors que ce serait notre dernière expérience en la matière …

vendredi, juillet 10, 2009

Où trouver l'argent ...

Après toutes ces « années folles », y compris les opérations de sauvetage de nos institutions financières ainsi que de notre industrie automobile, le coût de consolidation de la sécurité sociale et de notre système de santé publique, ainsi que tous nos programmes de stimulation économique, il va falloir que nous nous acquittions d'une note plutôt « salée » qui pèsera lourdement sur l'économie américaine et pourrait amener celle-ci au bord de la faillite. Il existe toutefois une solution qui permettrait de compenser largement cette l'effusion d'argent public que personne n'a le courage de mentionner.

Comme je l'ai suggéré en Décembre dernier, le gouvernement devrait progressivement mettre en place un impôt sur les carburant atteignant moins de 20 centimes d'Euros par litre au bout d'une année. Personne ne sentirait vraiment cette augmentation et cela ne ferait qu'encourager la conservation d'énergie. Comme je le disait alors, une telle taxe - si elle est appliquée pour l'ensemble des carburants, de l'essence au diesel, et jusqu'au kérosène - pourrait produire mille milliards de dollars en revenus supplémentaires par an, stimulerait la demandes pour des véhicules plus efficaces, encouragerait le développement des transports en commun et nous sortirait du fossé dans lequel nous sommes tombés.

Plus tard, dès que ces dépenses extraordinaires auraient été épongées, ce revenu supplémentaire pourrait être utilisé pour développer des alternatives sérieuses en matière d'énergie renouvelables. Cher gouvernement, pourriez-vous s'il vous plaît, faire preuve de courage et agir sur cette idée?

jeudi, juillet 09, 2009

Concerts gratuit du mercredi

Tout comme le diamant parfait, Park City a tellement de facettes que, même en faisant un très gros effort, il est quasiment impossible de voir tout ce qui s'y passe et de profiter de la multitude de manifestations qui s'y déroulent. La nuit dernière, il a presque fallu que nous nous « pincions les cuisses» afin de nous rappeler que, comme tous les mercredi, il y a un concert gratuit, en plein air, qui nous est offert par notre « Frontier Bank » sur l'auditorium de la station de Deer Valley. Nous avons emporté notre pique-nique, pris nos chaises pliantes et très vite rejoint au moins un millier d'autres personnes pour un dîner en plein air, sous un ciel dégagé et une température tout à fait parfaite. Alors que l'orchestre Fat Paw était en grande forme, nous nous en donnions à cœur joie d'observer toute cette masse humaine et avons ainsi passé une soirée délicieuse. Nous n'avons plus maintenant qu'à nous rappeler que tous les mercredi soirs il nous faut sortir de notre maison et de notre routine!

mercredi, juillet 08, 2009

La politique locale peut-elle influencer l'économie ?

Dans quelques mois, Park City élira un nouveau maire et ce faisant, prendra une nouvelle direction ou continuera dans les mêmes ornières. Une question bien légitime consiste à se demander si un nouveau maire peut peut avoir un effet sur la direction économique de notre petite ville? Cela dépend d'abord dépend de ce qui fait vivre notre communauté. Dans le cas de Park City, c'est assez simple, tout tourne autour du tourisme, avec deux stations de montagne (Deer Valley et Park City), l'attraction touristique que constitue « Main Street » et, bien sûr, l'énorme masse d'affaires que représente l'immobilier qui, il n'y a pas si longtemps, était encore autour de plusieurs milliards de dollars, et qui est sur le point de subir une chute qui restera dans les annales.

Bien sûr, beaucoup d'électeurs n'ont apparemment rien à faire du tourisme; ceux-ci travaillent à Salt Lake City ou sont tout simplement ces retraités qui ont choisit de vivre ici. Sans le tourisme cependant, notre ville serait bien loin de cette communauté riche et dynamique qu'elle est devenue au fil des années. Je crois qu'avec un plan de développement dynamique et un conseil municipal prêts à se retrousser les manches, un nouveau maire peut imprimer une énorme différence sur notre petite économie. Faire de la « roue-libre » comme nous en avons fait l'expérience au cours des huit dernières années n'est désormais plus acceptable et nous avons maintenant besoin d'un catalyseur puissant en provenance de l'hôtel de ville pour re-dynamiser tout ça!

mardi, juillet 07, 2009

La graisse américaine

L'Amérique est fameuse de par le monde pour l'excédent de graisse que nous portons sur nous. Il faut cependant dire que la couche varie d'un État à l'autre. Dans une nouvelle analyse que vient de publier CalorieLab Inc, Le Colorado a été une fois jugé le "l'état le plus mince de la Nation", malgré une augmentation de l'obésité de 0,8% sur trois ans. L'état le plus obèse reste le Mississippi qui maintient cette place peu enviable pour la troisième année consécutive. Comment s'est défendu l'Utah dans ce concours du plus gras? Nous avons fini 8ème du classement derrière bien sûr, le Colorado, Hawaii, le Connecticut, le Massachusetts, le Vermont, Rhode Island et le Montana. Ce n'est pas trop mal, mais nous pourrions faire mieux si nous avalions moins de desserts à la gélatine le dimanche et moins de glaces le reste de la semaine. Nous pourrions probablement battre le Colorado, mais il faudrait que notre "république de Park City" se détache de l'Utah et fasse une demande pour devenir le 51eme État, ce qui occasionnerait bien trop de paperasse! Pourrait-on battre le taux d'obésité japonais qui reste inférieure à 5%, ou celui de l'Europe qui tourne autour des 12%? Probablement pas, mais nous pourrions peut-être arriver à un respectable 15%, tout comme nos voisins canadiens? Allez, ça suffit, je suis déjà en retard pour ma course à pied quotidienne ...

lundi, juillet 06, 2009

Finn et la cloche de vache

Hier, Finn est venu nous rendre visite pendant l'après-midi et, comme d'habitude, nous a apporté une sur dose de soleil alors que la journée était déjà superbe. En plus de Tommy, le golden retriever de notre voisin, Finn s'est entiché de notre cloche en bronze que nous avions faite faire sur mesure à Champéry, en Suisse, à l'occasion de notre trentième anniversaire de mariage. Chaque fois que Finn ou l'un de ses grands parents faisait tinter ce puissant objet sonore, il explosait de rire et, bien qu'il ne fut pas encore capable de nous le dire a haute voix, il paraissait désireux de se retrouver au beau milieu d'un troupeau alpestre ou en train d'encourager des coureurs lors d'une prochaine épreuve de la Coupe du monde de ski ...

dimanche, juillet 05, 2009

Le bouton de remise à zéro

Ces temps, l'expression « remise à zéro » est soudainement devenue le refrain à la mode. Je l'ai entendu pour la première fois dans le contexte des relations américano-russes, mais très vite, j'ai rencontré la même phrase utilisée à propos de la crise financière, de l'économie et jusqu'à la remise en question personnelle. Ce genre de chimère s'apparente au principe de la confession catholique; il est possible de faire des tas de bêtises et malgré tout, en un seul clin d'œil, tout est réparé et prêt à repartir. Appelez ça un miracle si vous voulez, ou quelque chose d'analogue au bouton « défaire » sur votre ordinateur. Au lieu de tout ça, je suis persuadé que, quel que soit l'élément qui ait été affecté, il doit d'abord être remis en état avant de retrouver sa fonctionnalité. C'est pourquoi qu'il s'agisse de nos relations avec la Russie ou de tout autre sujet, il n'existe guère d'alternative pour retrouver la vraie nature des choses que de commencer par tout réparer ce qui avait auparavant été démolit ou endommagé ...

samedi, juillet 04, 2009

Parade du 4 Juillet

Aujourd'hui, nous avons marché jusqu'au centre-ville afin d'assister à la Parade du 4 Juillet, notre fêté nationale, qui correspondait aussi aux 125 ans de notre petite ville. C'est un peu devenu une habitude et une excellente raison de parcourir 8 kilomètres à pied sans même s'en rendre compte. Cette année, l'événement avaient son défilé de chars habituels, mais nous n'y avons rien trouvé de vraiment exceptionnel ou un peu original. J'ai toutefois bien aimé le char de l'hôtel Stein Eriksen avec ses deux wagonnets de mine transportant des mineurs bien d'époque accompagnés de « belles de nuit » en tenues légères.
Ce qui était toutefois remarquable cette année était l'importance de la foule qui était venue en force par rapport aux manifestations précédentes. C'était un peu comme si toute notre population locale avait décidé de rester sur place pour ce long weekend de trois jours au lieu de partir au loin... Nous n'avons cependant vu qu'un petit nombre de personnes que nous connaissions, et nous nous sommes retrouvés aux côtés de Cheryl et Mark, no voisins qui possèdent une résidence secondaire à coté de notre maison et vivent à Santa Cruz, en Californie, le reste du temps. Dans l'ensemble, une sortie bien sympa dans le style bon enfant qui caractérise Park City.

vendredi, juillet 03, 2009

Identifier l'obstacle

Que vous grimpiez en montagne, vendiez des denrées alimentaires ou jouiez au golf, il y a toujours un obstacle majeur qui se dresse entre vous et le succès. On pourrait dire que c'est votre « bête noire; » On n'est en fait jamais trop sûr que ce soit là où réside le problème, bien que tous vos sens s'orientent dans cette direction et quand vous commencez à penser qu'il n'y a rien, celui-ci se manifeste. Typiquement, une « bête noire »est un nœud de contradictions, elle paraît omnipotente tout en étant fondamentalement faible, elle pourrait avoir d'excellentes raisons pour son obstructionnisme mais elle n'en a vraiment pas et elle reste parfaitement protégée dans un cocon qui tient à la fois d'armure et de refuge. En conséquence, elle prend des dimensions énormes dans notre esprit au fur et à mesure que nous ne parvenons pas à la comprendre. Nous tournons alors cet obstacle en animal mythique au lieu de le réduire en composants bien prosaïques et faciles à surmonter. Ce n'est que lorsque nous commençons à prendre l'obstacle pour ce qu'il est vraiment que son lustre se met à pâlir et que soudain il devient possible de s'y attaquer. Si vous savez reconnaître ces « bêtes noires, » comment les surmontez vous?

jeudi, juillet 02, 2009

Les choses qu'on peut changer ...

Dans la vie il y a des choses qui peuvent être changée et celles pour lesquelles il n'y a pas d'espoir. On peut tout mettre en valeur, mais si personne ne fait attention ou est motivée à s'engager dans une certaine voie, tous les efforts que l'on peut mettre en place risque d'être en vain. Tout comme dans l'ABC de la vente, des avantages bien tangibles doivent être présentés à l'acheteur éventuel afin de justifier le bien-fondé de l'achat. Si les gens ne peuvent pas imaginer ce que peut leur apporter le produit ou le service offert est obtenu, il ne vont probablement pas acheter. Il est clair que faire évoluer les esprits, obtenir une décision d'achat ou un faire opérer un revirement total de la part du client exige que l'on soit capable de modifier les vues, d'éduquer, de convaincre et de démontrer que le changement proposé en vaut la peine. Parfois, l'offre est tellement en avance sur son temps que la grande majorité des gens ne peuvent même pas la comprendre et encore moins percevoir ses avantages. Le travail de conviction est un combat difficile qui peut parfois déboucher sur une perte totale de temps; d'accord?

mercredi, juillet 01, 2009

Quand l'innovation remplace la routine

Je suis un grand « fan » de l'innovation; j'y vois une opportunité messianique ou tout au moins la trappe de secours pour l'ensemble de notre planète. Alors que mon temps très précieux qui me reste sur cette terre continue de filer à une vitesse folle, j'ai eu la révélation, hier soir, que mon existence est bien trop précieuse pour la consacrer seulement aux banalités quotidiennes de la vie. Dès à présent, je suis prêt à tout pour apporter une orientation nouvelle à tout ce que je vois, pense et décide de faire. Rien ne sera plus une répétition du passé, sauf s'il n'existe aucune alternative. Les ornières sont déjà assez profondes et il est grand temps d'en sortir pendant que cela est encore possible ... Suivez-moi!