dimanche, juillet 05, 2009

Le bouton de remise à zéro

Ces temps, l'expression « remise à zéro » est soudainement devenue le refrain à la mode. Je l'ai entendu pour la première fois dans le contexte des relations américano-russes, mais très vite, j'ai rencontré la même phrase utilisée à propos de la crise financière, de l'économie et jusqu'à la remise en question personnelle. Ce genre de chimère s'apparente au principe de la confession catholique; il est possible de faire des tas de bêtises et malgré tout, en un seul clin d'œil, tout est réparé et prêt à repartir. Appelez ça un miracle si vous voulez, ou quelque chose d'analogue au bouton « défaire » sur votre ordinateur. Au lieu de tout ça, je suis persuadé que, quel que soit l'élément qui ait été affecté, il doit d'abord être remis en état avant de retrouver sa fonctionnalité. C'est pourquoi qu'il s'agisse de nos relations avec la Russie ou de tout autre sujet, il n'existe guère d'alternative pour retrouver la vraie nature des choses que de commencer par tout réparer ce qui avait auparavant été démolit ou endommagé ...

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