samedi, juin 30, 2012

Communications en panne (suite ...)

Plus le temps passe, et plus je m'interroge sur l'incapacité qu'ont les gens à rester en contact. Pourtant, aujourd'hui, nous avons tous accès à des outils de communication les plus performants qui soient et nous semblons tout à fait incapable de nous en servir.

Prenez le téléphone, par exemple. Si je ne le décrochais pas fréquemment, personne ne m’appellerai. Vous pourriez dire, « c'est juste parce que personne ne veut te parler, idiot ! » Je n'en suis pas si sûr ! Les gens sont tout simplement devenus trop paresseux et bien trop préoccupés à essayer de gérer leurs propres vies. Ils ne semblent plus capables de maintenir leur tète hors de l'eau dans un monde aussi complexe.

C'est pourquoi, au lieu de me taper la tête contre les murs, je maintiens les canaux de communication bien ouverts. Au moins, je suis au courant de tout ce qui se passe et c'est en grande partie une raison pour lesquelles j’apprécie d'être au monde et de participer à une vie débordante de surprises.

vendredi, juin 29, 2012

Parti Républicain et économie

Notre Parti Républicain ne se limite pas à afficher de sérieuses lacunes intellectuelles, mais semble aussi coincé dans une ornière qui l'entraine en marche arrière. Écoutez-moi ça ; leur critique de fond, par rapport à la situation économique actuelle, est de déclarer qu'il y a trop d'incertitude. Incertitude? Il me semble que toute notre vie tourne autour de cette réalité.

Pour ma part, je ne peux pas être trop sûr que je vais me réveiller demain matin, mais cela ne m’empêche pas de prévoir des tas de choses, de continuer de rêver, de faire des projets d'avenir comme si j'étais éternel, ou presque ! L'incertitude ou la peur de payer plus d'impôts n'est pas ce qui empêche un homme d'affaires intelligent d'investir et d'embaucher.

Pour aller de l'avant, il faut croire en son projet, ses idées, son produit ou son service et construire l'infrastructure qui s'impose. Pour embaucher, ils faut aussi qu'il y ait de la demande. Si celle-ci est en hausse, ce n'est pas le moment de s'obnubiler avec l'incertitude ou les impôts! Ce qui fiche tout en l'air en revanche, c'est l'incessante négativité et l'obstruction dont fait part ce Parti Républicain.

Leur ton déprimant est un coupe-joie, un tueur d'emplois, et un message constant que le monde va à sa perte et qu'il faut baisser les bras. C'est cela qui aura été la plus forte contribution de notre Parti Républicains américain, surtout depuis qu'Obama a été élu président. Il me semble qu'il serai peut-être temps maintenant pour tous ces politiciens de droite de retourner à l’école et de réviser ce que veut dire le mot « économie. ! »

jeudi, juin 28, 2012

Cinq potes, il y a plus de quarante ans ...

Aujourd'hui, je suis tombé sur cette photo, prise en Mars 1972, il y a donc un peu plus de 40 ans. Nous étions cinq copains sur ce cliché. Un sixième, François Chauplannaz, avait appuyé sur le déclic.
De gauche à droite on retrouve Dennis Pasquier, Henry Marullaz, Jean-Claude Page, Go11 et Jean-François Rosset. Cette image me rappelle le souvenir d'une sortie merveilleuse en ski de printemps depuis le sommet des Hauts-Forts jusqu'à Ressachaux, à Morzine, en Haute-Savoie.

Depuis, Pasquier et Marullaz nous ont déjà quitté, bien trop tôt c'est certain, mais cela n'a pas réussi a stopper la vie dans sa folle course vers le futur ...

mercredi, juin 27, 2012

Amitiés évolutives ...

Essayez de vous transporter dans le temps, il y a 40 ou 50 ans, et rappelez-vous de vos meilleurs amis de l’époque. C'est bien ça, autrefois et là-bas. Vous viviez dans le même coin, parmi les mêmes traditions, les mêmes joies et les mêmes chagrins.

Maintenant, rembobinez vos souvenirs jusqu'à ce jour. Le temps a fait son incroyable travail d'érosion, des choix de vie et de carrière vous ont éloignés sans parler de vos lieux de résidences parfois distants de milliers de kilomètres sans parler d'expériences personnelles qui ont toutes étés fortement différentes. L'appréciation est toujours là, mais il est devenu beaucoup plus difficile de bien communiquer et de se comprendre mutuellement.

Chaque partenaire a manqué suffisamment de vos circonstances personnelles pour qu'il lui soit possible de tout comprendre et de bien accepter votre évolution. Chacun fait alors de son mieux, mais parfois, les différences deviennent si grandes qu'elles semblent tout d'un coup infranchissables. L'amitié, tout comme les fleurs, a besoin d'attention constante et même quand elle est là, elle demeure toujours une réalité fragile et fugace. Les amitiés ordinaires ne supportent guère la séparation, les contacts sporadiques et les expériences divergentes.

Seuls les amitiés exceptionnelles ont suffisamment de ressource pour prendre tout ça dans la foulée, parvenant ainsi à survivre et parfois même se renforcer. Mais d'abord, qui a dit qu'il pouvait y avoir assez de place pour tant d'amitiés exceptionnelles ? Ne sommes nous pas censés les compter sur juste quelques doigts d'une seule main ?

mardi, juin 26, 2012

Étés parfaits en Utah

Comme je dis toujours à mes potes qui vivent dans la côte est de l'Amérique du Nord et à l'étranger, que notre climat est un phénomène qui n’a que deux vitesses: Mouillé de Novembre à Mai et sec de Juin à Octobre. Bien sûr, quand je dis « mouillé », cela veut généralement dire que l'eau tombe sous forme de neige au cours des mois les plus froids et compte-tenu de l'altitude de Park City qui se situe autour de 2.100 mètres.
Ce n'est bien évidemment pas de la neige en continu, il y a pas mal de soleil tout au cours de l'hiver et il est rare qu'une journée neigeuse ne reçoive pas le visite d'un bon rayon de soleil ! Mais cela dit, notre temps est vraiment réglé comme une horloge ; par exemple, ces 30 derniers jours, nous n'avons pas vu une seule goutte d'eau en provenance du ciel et la dernière précipitation que nous avons reçu, le 27 mai dernier, c'était encore de la bonne neige bien froide !

Il n'est donc pas rare en été et en automne, que nous prions pour voir un peu de pluie. Nous nous sentons sec, poussiéreux et saurions gré d'une bonne douche naturelle, mais cela dit, je n’échangerai jamais les conditions météo de Park City pour rien d'autre au monde ; ne vous attendez surtout pas à me voir déménager en Thaïlande de si tôt!

lundi, juin 25, 2012

Le dilemme au cœur du processus de vente

Les produits Apple qui s'arrachent dès qu'ils sont offert à la vente sont vendus au détail par des employés sous-payés qui ne restent du reste pas longtemps dans leur poste. Nous savons tous, qu'une demande robuste de la part du consommateur ne nécessite pas de gros efforts de vente, mais à l'inverse, des produits ou des services moins bons, ou peu connus, ont besoin d'un fort coup de pouce de la part de vendeurs qui s'y connaissent.

La question, bien sûr est de savoir comment trouver des gens capables et désireux de travailler dur pour pousser ces produits et ces services? Alors qu'il est absolument évident qu'ils ont besoin d'être compensés généreusement pour s’atteler à la tâche et prendre tous les risques liés à promouvoir des produits et services un peu marginaux, les questions éthiques que peuvent poser ce type de vente ne manquent jamais de surgir et d'apporter un éclairage indispensable sur les conséquences que peuvent avoir de telles ventes sur la réputation du vendeur.

Avant de vendre quoi que ce soit, le bon démarcheur commence par se vendre lui-même et ainsi, met sa réputation en jeu. Au bout du compte, vendre un produit ou un service qui est mauvais est toujours préjudiciable. La vente d'un projet immobilier (vente au coup-par-coup) est ainsi différente de la vente de produits de consommation qui demandent à être remplacé de manière constante ; dans ce dernier cas, la réputation du vendeur joue un rôle beaucoup plus important.

Toutes ces questions appellent bien évidemment à une discussion en profondeur sur le processus de vente et peuvent donner à penser qu'il existe une gradation dans le taux de rémunération, le travail à exécuter, la déontologie de l’activité et l'avenir de la carrière du vendeur.

 Il doit bien exister certaines études qui ont été faites sur ce sujet et je serais curieux de savoir ce qui existe dans ce domaine particulier. Quelqu'un a-t-il une idee où se trouve ce genre d'information ?

dimanche, juin 24, 2012

Pas donné d'être Mormon !

Je ne suis pas tellement un fan de la religion, et encore moins du mormonisme. C'est probablement parce que je vis trop près de son épicentre et connais un peu trop l’absurdité de certains de ses principes. Le plus fou cependant, c'est que les Mormons doivent verser 10% de leurs revenus bruts à leur église pendant toute la vie. Prenez par exemple un ménage qui gagne 50.000 euros par an.
 
Au cours de leur vie ils auront versé plus de 200.000 euros à leur riche institution. Cette somme d'argent est énorme et peu se comparer avec des paiements de prêts hypothécaires. Dans un article du mois de Juin 2011, le magazine Newsweek estimait la fortune de l'Église mormone aux alentours de 30 milliards de dollars.

Cela importe peu que l'on soit riche ou pauvre, la dîme est fixée à 10% et cette portion peut avoir un effet dévastateur sur le budget d'un ménage dont le revenu n'est que de 50.000 euros par an, car il frappe en plein dans son budget alimentaire, donc ne vous étonnez guère si les mormons de classe moyenne ne mangent que des céréales aux repas principaux !

Bien sûr, le même pourcentage sur un revenu annuel de 300.000 euros peu sembler gros, mais il a relativement peu de répercussions sur le mode de vie d'une famille beaucoup plus aisée, surtout si l'on inclut les avantages en nature (voiture de fonction, comptes de frais) qu'elle ne manquera pas d'avoir et qui ne sont pas inclus dans les revenus direct d'un tel ménage.

Pourquoi les gens restent-ils dans cette église? Probablement parce qu'ils fortement endoctrinés à raison de 4 ou 5 heures tous les Dimanches et qu'il existe une pression communautaire oppressante et insidieuse. Je sais que le ski est cher, mais je préfère encore passer mon temps libre sur les pistes ...

samedi, juin 23, 2012

Bien connaître le terrain ...

Contrairement au ski alpin, le VTT est basé sur des itinéraires bien tracés et parfaitement définis. Comme pour un livre a colorier, il convient donc de suivre les lignes préalablement indiquées (dans ce cas, un sentier étroit) à la perfection, et d'essayer de se rappeler de l'inclinaison, de l’état de surface changeant et de toutes les particularités du chemin en question.

Si on ne connait pas ou si on n'est pas fichu de se rappeler du parcours cela va coûter très cher en termes de frustration, d'efforts physique et de concentration mentale. Par exemple, si on ne connait pas ou si on ne se rappelle pas des lieux, comment conserver son élan à la fin d'une descente pour l'utiliser dans la section plus raide qui suit ?

Cela représente aussi un énorme fardeau pour le cerveau, qui est déjà saturée par toute l'information qu'il doit traiter afin de rester très concentré et de faire attention en permanence à tout ce qui peut clocher. Celui-ci n'a aucun désir de composer avec des problèmes supplémentaires, comme l'anxiété au coin du tournant ou la grosse frayeur provoquée par quelque surprise inattendue.

J'ai toujours pensé que l’épuisement mental est le pire, car notre petit cerveau consomme goulument notre énergie et quand les conditions sont difficiles, le réservoir se vide rapidement, et on se retrouve très vite avec les « jambes coupées. »

Donc, en résumé, si vous vous aventurez sur des sentiers de VTT que vous ne connaissez pas et qui sont assez difficiles, attendez-vous à dépenser 80% d'énergie supplémentaire (je n'ai pas mesuré, mais faites-moi confiance c'est le bon chiffre !)

Si 24 kilomètres d'un itinéraire que vous connaissez bien ne vous pose pas problème, contentez-vous seulement de 13 kilomètres sur un parcours équivalent qui vous est inconnu. Cela devrai vous suffire amplement !

vendredi, juin 22, 2012

Forcer en VTT ...

Chaque fois que je fais une sortie de VTT en compagnie de ma femme, c'est toujours facile. J'ai l'impression que je suis (presque) bon. Je me sens fort, agile, et pense même que, quelque part, j'ai du talent pour ce sport ! Hier, j’étais seul quand je me suis lancé entre Silver Lake à Deer Valley (c'est a mi-distance sur ce massif skiable) et le restaurant Red Pine aux Canyons.
Imaginez les 26 kilomètres de parcours en sentier étroit qui surplombe Park City à mi-distance de la ligne de crêtes, démarrant à 2.473 mètres d'altitude et finissant à 2.450 mètres, avec une foule de hauts et de bas entre les deux (518 mètres de dénivelé.) C'est un sacré boulot, sans répit et dans la poussière constante. Je me suis arrêté à chaque fois que mon cœur semblait s’emballer et après avoir roulé 2 heures et 22 minutes, j'atteignais ma destination, les batteries à plat, couvert de poussière, un véritable mort-vivant, quoi !
J’étais bien loin de l'attitude assurée qui est la mienne quand je roule avec mon conjoint ; là il n'y avait pas la moindre place pour me cacher ou faire semblant. J’étais seul contre moi-même en train de recevoir une bonne dose de ce sérum de vérité que seul le sport sait si bien administrer. Mon objectif pour cette saison, est de poursuivre mon avancée sur cette piste, mais ça risque de prendre tout l'été pour que je puisse y parvenir. Je compte faire cela étape par étape, en apprenant les subtilités du terrain un tour de pédale à la fois!

jeudi, juin 21, 2012

Décodons nos concerts d'été

Hier soir, premier jour d'été, était notre premier concert de la saison. Pour cette soirée d'ouverture, l'audience était impressionnante, entre 1.500 à 2.000 personnes ! Muddpuddle, était le groupe qui se produisait sur scène ; un orchestre de rock-and-roll de Park City qui jouait un mélange de sa propre musique et interprétait des succès connus dans tous les styles.

Ils étaient juste passable, pas génial du tout, mais en fait, je ne pense pas que la plupart des gens viennent à ces concerts pour y écouter de la musique. Voilà comment je vois les choses : d'abord il y a trois catégories de gens qui se trouvent là : Les musiciens bien sûr, les gens qui veulent être vus par la galerie et le reste d'entre nous, qui essaye de regarder un peu des deux. Je ne vais pas revenir aux musiciens, ils jouent toujours bien, mal ou passablement.

Je veux surtout parler des deux autres groupes; les exhibitionnistes qui eux-mêmes tombent dans deux catégories ; ceux qui sont statiques et restent en « groupes » composes « d'amis » et exhibent leur installation de pique-nique très élaborées, souvent avec bars incorporés et cocktails à gogo, le tout généralement remorqué sur la pelouse au moyen de chariots ou de valises à roulettes.

 Bien sûr, ceux qui aiment être vu, s'habillent en conséquence ; t-shirt cools, chemises hawaïennes, casquettes ou chapeaux à la mode pour les messieurs, tenues minimalistes et super sexy pour les dames. L'autre catégorie d’exhibitionnistes est représentée par des « ambulants. » Il s'agit surtout de femmes qui patrouillent la pelouse, où sont assis les autres spectateurs, de manière continue, en large et en travers. Ces dames veulent être vues et y parviennent généralement assez bien, indépendamment de leur beauté imaginaire ou réelle et avec l'aide de tenues suffisamment sexy pour attirer l'attention de la gente masculine.

Enfin, il reste tous les badauds comme nous qui sont bombardés par tous ces messages visuels et auditifs et doivent se concentrer comme des fous pour ne pas perdre le fil des événements. Ce travail d'observation demande une très forte concentration et ne manque jamais d'apporter une surcharge sensorielle fort inquiétante. Après avoir subi cette douche multimédia pendant 90 minutes, nos cerveaux sont littéralement frits, nous sommes prêts à rentrer à la maison!

mercredi, juin 20, 2012

Paradoxe d'été

C'est aujourd'hui que nous entrons enfin en été ; fantastique ! Le mauvais coté de l’événement est que les jours vont amorcer leur dégringolade dès demain et que leur descente effrénée va continuer jusqu'au 21 Décembre prochain ...

En flânant dans notre merveilleux petit jardin (qui est vraiment notre fierté et notre joie), j'ai pu voir que les deux jeunes lilas que nous avions plantés en Octobre 2006 sont finalement en fleurs et que nos deux premiers massifs de cactus raquettes (Opuntia) sont désormais fleuris eux aussi.

Aujourd'hui, le temps était anormalement frais, mais demain, nous allons tourner le thermostat vers le haut et rattraper tout cela ; c'est ça, le temps idéal pour short et t-shirt. Ce soir, c'est aussi notre premier concert d'été de la saison à Deer Valley, nous voilà désormais fin prêts pour un trimestre de réjouissances estivales !

mardi, juin 19, 2012

Amour inconditionnel ?

C'est drôle comment peu fonctionner la politique. Souvent, les partisans d'un élu (courant ou futur) sont tellement passionnés par le candidat qu'ils soutiennent qu'ils sont à fond derrière le personnage et si vous les écoutez, vous affirmerons que leur favori a la valeur maximale attribuable à quiconque pourrait être dans cette situation, c'est à dire un bon 100%!

J'ai tendance à voir les choses un peu différemment ; pour moi la plupart des politiciens constituent, dès le départ, le second choix en matière de valeurs que peut compter notre société. Pour la plupart, ce sont des gens qui n’étaient pas capable de faire quelque chose de vraiment productif, qui ont cependant une forte soif d'adulation publique et n'ont cependant pas eu l'audace d'embrasser une carrière sur scène, truffée de risques. Je les vois comme « des citoyens de second choix. »

Appelez-moi cynique si vous voulez, mais je pense que si 100% représentait l'idéal, la personne parfaite pour une carrière politique, la plupart de nos élus (courants ou aspirants), atteignent à peine la barre des 50%, avec une immense majorité d'entre eux nageant bien en dessous de ce niveau salutaire. Par exemple, à la fin Avril, quand Sarkozy et Hollande se battaient pour devenir président de France, je créditais le premier avec une valeur de 60% et le dernier avec juste 50%.

Vous pourriez aujourd'hui me poser la même question à propos d'Obama et de Romney ; je vous dirais que pour moi, Barack Obama mène toujours par 10 à 15%, mais je ne suis pas trop sûr où se situe la valeur en pourcentage de son adversaire. Peut-être entre 40, voire 45%. Les prochains mois nous en diront d'avantage ...

lundi, juin 18, 2012

À fond à gauche !

Après avoir été élu président des Français, François Hollande a maintenant une solide majorité au Sénat et à l'Assemblée. Il sera donc en mesure de diriger le pays, y apporter ses réformes promises, sans aucune entrave politique et bien sûr, sans aucune excuse. Le ton de son mandat est susceptible d'être « hyper-socialiste. »

Même si par moment Hollande voulait baisser le ton de sa rhétorique de gauche, il sera entouré d'un bloc d'individus l’influençant fortement et tout à fait déterminés à voir sa politiques s'encrer solidement dans cette direction. Bien sûr, cela n'ira pas dans le sens des pays européens qui soutiennent une politique d’austérité et en particulier, cela ne facilitera guère ses relations avec ses homologues Allemands.

Tous les experts politiques conviennent que Hollande aura peu de marge de manœuvre, ce qui ne manquera pas éventuellement d'étouffer ses promesses politiques très ambitieuses. Son seul moyen de sauver la face sera de déclarer d’entrée (à savoir, immédiatement) que Sarkozy a dépensé tout ce qui restait, a vidé les coffres, qu'il était donc très mauvais, et que tout ce que lui, Hollande, pensait offrir aux français ne pourra pas être financé.

Affaire à suivre ...

dimanche, juin 17, 2012

Employeurs: Choisissez bien votre équipe et développez la !

La semaine dernière, nous étions en train d'acheter du mobilier. Nos besoins étaient particulièrement précis et d’entrée, nous avons essayé de bien les expliquer au vendeur. Il a probablement entendu ce que nous lui avons dit, mais il n'a pas su vraiment écouter. Il a réagi à une partie des produits exposés qui nous plaisaient sans trop essayer d'en faire plus, d'aller vraiment au fond de nos besoin et et de faire un vrai effort de recherche pour trouver ce qui aurait correspondu parfaitement à ce que nous cherchions.

Il ne connaissait pas sa gamme de produits à fond et de ce fait est « passé à coté de la plaque. » Pas pure chance, alors qu'il a posait une question à sa patronne, celle-ci a alors lâché, « au fait, nous avons cette version du modèle ...» et son intervention a fait toute la différence. Nous ainsi avons trouvé ce que nous voulions, par pur hasard.

La morale de l'histoire: employeurs, formez vos employés en continu ; n'ayez pas peur d'investir le temps qu'il faut pour les former en profondeur sous tous les aspects de leur métier. Avant tout, quand même, assurez-vous de choisir de bon équipiers, si une nouvelle recrue ne fait pas l'affaire, ayez le courage de reconnaître l'erreur et changez tout de suite de cavalier.

 Je sais, personne n'aime faire tout ce travail, c'est toujours difficiles, à la fois pour les employés et les patrons, mais l'exercice vaut largement la peine si une entreprise veut vraiment réussir ...

samedi, juin 16, 2012

Repère de fin d'hiver

Dans toute station de ski qui n'a pas de glaciers, il y a toujours un moment en été où le dernier névé visible du bas des pistes fini par disparaitre. Jupiter Peak est le plus haut sommet qui domine Park City de ses 3.047 mètres et c'est là que se manifeste le dernier petit névé qui résiste à l’arrivée de l’été.

Après l'hiver bien maigre que nous avons eu, ce qui reste aujourd'hui est minuscule aujourd'hui, mais est en fait de la même taille que le bout de neige qui s'y trouvait encore il y a juste vingt-sept ans, jour pour jour, quand j'ai tourné une vidéo de la première maison que nous avions acheté à Park City. C'est considérablement moins que l'an passé !

 La saison 84-85 avait pourtant été bien enneigée et je me souviens encore ce lorsque nous étions venu pour commencer notre recherche d'un logement, le 1er mai de cette année là, la station était encore ouverte et les skieurs arrivaient sans aucun problème jusqu'au pied des pistes. Le printemps avait du être très, chaud cette année là !

vendredi, juin 15, 2012

Collision frontale !

Ça ne m'était encore jamais arrivé, mais ce n’était qu'une question de temps. J'ai toujours craint la collision de plein fouet en VTT dans quelque virage sans aucune visibilité, mais cela s'est produit dans une partie de la Mid-Mountain Trail, reliant Deer Valley à Park City, où la visibilité était pourtant assez bonne.
J'arrivai à bonne allure sur un tronçon assez plat du chemin qui traverse une piste de ski très raide quand une fille est arrivée à « fond la caisse » sur le sentier qui était en pente légère à cet endroit précis. J'ai tout de suite freiné à mort, elle pas. Elle croyait sans doute, que parce qu'elle etait du sexe féminin, j'allai sans doute me garer et elle ignorait que j'avais la priorité (elle descendait.) J'ai passé la tête par dessus le guidon lorsque nos deux pneus avant sont entrés en contact.

Je suis tombé, la fixation de mon caméscope GoPro s'est arrachée de mon casque et je m'en suis tiré avec quelques égratignures. J'ai dit à la jeune fille « T'aurais dû t'arrêter! » Elle m'a répondu: « Tu allais très vite, toi aussi et c'est de ta faute aussi » J'ai dit: « Tu descendais... » Elle a rétorqué: « Toi aussi, tu descendais ! » J'étais furieux mais j'en suis resté là. Après tout, il s'agissait d'une jeune femme et le sexe dont elle fait partie souffre de sérieuses limitations en matière de sens spatial ...

jeudi, juin 14, 2012

Nous pouvons tous faire mieux!

Une fois que nos vies sont bien installées dans leur petite routine, nous devenons soudain bien confortable dans notre condition, et avec la facilité, vient le laxisme. Nous commençons à adopter un rythme qui nous convient parfaitement, qui est confortable, mais ne nous fait guère faire d'efforts exceptionnels.

En prenant de l'âge, nous avons également tendance à baisser, tant sur le plan physique qu'intellectuel, et il est alors temps de se rappeler qu'il est toujours possible de compenser cette perte de performance en faisant un effort supplémentaire. Cela s'applique bien sûr à l'aspect physique des choses, mais aussi à notre état ​​mental.

Conclusion, ne nous recroquevillons pas en attendant la progression de notre propre déclin. À la place de cela, rappelons-nous que nous pouvons tous faire beaucoup mieux et rechercher en permanence d'aller plus loin et de frapper plus fort !

mercredi, juin 13, 2012

Des chiens, en troupeaux, à velo ...

Les chiens et les sentiers polyvalents ne vont pas toujours bien ensemble. D'accord, cela peut marcher quand les propriétaires de chiens font attention et savent contrôler leurs animaux. Je ne parle même pas du fait que nous avons une loi rendant le port de la laisse obligatoire sur routes et sur sentiers au niveau du comté. Il est cependant clair que lorsqu'ils se retrouvent sur un chemin, la plupart des propriétaires de chiens laissent leurs cabots errer en toute liberté.

Je parle aujourd'hui en tant de vététiste, un contexte dans lequel rencontrer un chien errant crée à la fois anxiété et constitue un réel danger; la rencontre est évidemment un peu moins déconcertante pour un randonneur à pieds ou un coureur de cross. Ce qui me dérange, bien sûr, c'est lorsque ces mêmes propriétaires ne font rien pour remettre leur chien-chien chéri en laisse ou au moins, le tenir par le collier afin de le contrôler.

Ce n'est pas tout ; il y a aussi tous ces « troupeaux de chiens, » qu'il s'agisse de véritable chenils en sortie ou d'individus qui gardent et sortent les chiens du quartier. Ces personnes ont généralement beaucoup de mal à contrôler leur « troupeau » et la rencontre avec ces groupes est toujours assez problématique.
Maintenant parlons du pire des cas, qui est malheureusement assez fréquent pour les cyclistes comme nous : D'autres vététistes prennent leurs chiens dans leur virée et laissent leur cabots errer en liberté à leurs côtés sans aucun moyen de contrôle, sauf des commandes vocales.

 Je trouve ce comportement à la fois imprudent et dangereux. Nous évoluons presque exclusivement sur des sentiers étroits qui ne laissent pratiquement aucune échappatoire et si un chien se jette dans les roues du vélo, quelqu'un est sûr de se faire très mal.

Ceci nous est arrivé à deux reprises hier, et je pense que ce genre de comportement irresponsable devraient être punis par des amendes mémorables. Cela donnerait alors un choix sans aucune ambiguïté entre le vélo OU le chien, pas les deux !

mardi, juin 12, 2012

Statistiques de ski ...

Deer Valley, Park City Mountain Resort et Canyons, nos trois massifs locaux à Park City on particulièrement bien résisté à un enneigement médiocre par rapport aux stations de Vail Resort au Colorado. Celles-ci comprennent Vail, Beaver Creek, Breckenridge et Keystone. Alors que les trois domaines skiables de Park City ne chutaient collectivement que de 5,7 % par rapport à la saison dernière, le groupe « Vail » baissait de 9,8 %.
Nous parlons ici en terme de journées de ski. A titre de comparaison, la capacité du Colorado est grosso-modo celle de la Haute-Savoie (11 millions de journées de ski) alors que celle de l'Utah est comparable au domaine des Portes du Soleil (4 millions de journées de ski.) Dans le même temps, les 14 stations que compte l'Utah ont cédé moins de 10% contre 11% pour leurs homologues du Colorado.

Park City a donc progressé en part de marché sur son puissant voisin, et ce succès est très lié à la facilité d'accès de nos stations (moins de 40 minutes de l'aéroport de Salt Lake), une infrastructure en neige artificielle impressionnante et une couverture agressive en neige à canon très tôt dans la saison (43% de neige artificielle en plus contre 60% de neige naturelle en moins.) Deer Valley seule, a augmenté sa production de plus de 50% et a dépensé plus d'un millions de dollars en électricité (sachant que le Kilowatt en Utah coûte deux fois moins cher qu'en Europe.)

Park City a également gagné du terrain avec la clientèle étrangère qui a augmenté de 39% par rapport à l'an dernier, et qui a vu les rangs des visiteurs en provenance d'Australie, du Mexique, du Brésil et du Royaume-Uni se renforcer. Ce qui est également vrai, est que gens du coin (que se soit dans le Colorado ou en Utah) ont peu skié cette saison, pensant (bien à tort) que les conditions de ski était mauvaises ...

lundi, juin 11, 2012

Ce qu'ils devraient enseigner à Harvard ...

Hier soir, nous sommes allé voir un film sublime: « Jiro dreams of sushi » ce qui signifie « Les rêves de sushi de Jiro. » Comme son nom l'indique, c'est un spectacle sur le sushi et pourtant ce n'est pas qu'un film à propos de sushi. C'est surtout un documentaire sur la façon de diriger et réussir une brillante entreprise.

D'abord il faut une énorme passion, du talent si possible, il faut aimer la simplicité, avoir de la patience, de l'acharnement, un désir constant d'améliorer le produit, une grande attention à la qualité, une sélection sans faille des meilleurs fournisseurs possibles, un suivi de très près de la clientèle et une prise en compte de l'environnement. Surtout, ce n'est pas la peine d'être grand pour être excellent et, quand on est tellement bon, l'emplacement a encore moins d'importance ...

La leçon dure 81 minutes, mais a un impact ineffable sur celui ou celle qui veut apprendre comment gérer et développer une affaire. Dommage qu'Harvard et les autres grandes écoles de commerce n'utilisent pas ce film pour la fondation de leur cursus !
  

dimanche, juin 10, 2012

A t-on vu la fin des PIIGS ?

Les prédictions faites sur les PIIGS se seraient-elles réalisées ? Après la Grèce, l'Irlande et le Portugal, l'Espagne est désormais en train de jeter l'éponge. Nous y sommes presque ... PIIGS, la seule lettre absente de l'acronyme tant redouté est l'Italie. Nos amis transalpins sont traditionnellement toujours en retard et c'est bien compréhensible qu'il ne soient pas particulièrement pressés de faire leur entrée sur la scène des vaincus du monde financier.

Y aura-t-il autres candidats susceptibles de rejoindre les rangs des « PIIGS » ? Les mauvaises langues disent que la France serait peut-être la prochaine en ligne, mais avec Hollande, son nouveau président-magicien « très ordinaire », il serait peut-être possible que ce dernier soit capable de tirer des lapins surdoués de son chapeau, qui puissent combiner un redressement de la croissance avec une réduction de la dette. Ne comptez surtout pas sur n'importe quel économiste pour vous confirmer le destin économique de la France car ceux-ci n'y connaissent strictement rien.

Ma prédiction est que dans les deux années qui viennent, avec une superbe bulle immobilière prête à éclater, la France pourrait bien en effet rejoindre le malheureux quintet, mais qui sait ?

samedi, juin 09, 2012

Je vais bien

En me réveillant ce matin, j'ai pris le temps de faire attention à tout ce qui fonctionne bien dans mon corps. Pas de mal de tête, pas de problèmes de vision, de mal de dents ou de baisse d'ouie. Cœur et poumons semblent fonctionner parfaitement, donc je peux me me permettre de ne pas y penser, mes membres ne semblent pas trop raides au saut du lit. En résumé, je me sens parfaitement bien!

Est-ce que je me sens aussi bien aujourd'hui que lorsque j'avais le moitié de mon âge ? Je dirais presque ; c'est assez difficile de trouver une grosse différence. Il doit bien y avoir une, mais elle me paraît très peu marquée. Maintenant, si le corps va très bien, comment est la tête ?

Apparemment tout aussi bien ; mes idées sont aujourd'hui beaucoup plus claires et je me sens beaucoup moins stressé que lorsque j'étais dans ma vingtaine ou ma trentaine ... Quelle chance !

vendredi, juin 08, 2012

Pas impressionné par Bill Clinton !

Chaque fois que l'ex-président ouvre la bouche, cela semble être dans le seul but de nuire aux chances de réélection d'Obama. L'attitude dont fait preuve Clinton semble indiquer qu'il ne peut guère supporter être relégué à son rôle d'ancien président et qu'il a soif de retourner sous les faisceaux des projecteurs.

Certains soupçonnent même qu'il est en train d'essayer d'ouvrir la voie pour une course à la Maison Blanche que tenterai Hillary en 2016, ce dont je doute beaucoup car d'ici là sa femme sera septuagénaire, et avec l'air épuisé qu'elle a déjà aujourd'hui, elle ne manquera pas d’apprécier une retraite bien méritée.

Pour des tas de raisons, je n'ai jamais eu confiance en Clinton, n'ai jamais voté pour lui et n'arrive toujours pas à être à l'aise avec son personnage!

jeudi, juin 07, 2012

Déclin économique et Jubilé

Ça y est, la fête est enfin terminée. Le Jubilé de la couronne britannique a été dûment célébré et tout cet apparat m'a donné la forte impression que, lorsqu’un pays va mal, la seule chose positive qui reste à faire est de gonfler à bloc un anniversaire trivial.
J'ai principalement regardé le résumé des festivités à la télévision et l'autre soir, l’excellente émission de Charlie Rose qui débattait la question du déclin de l'Angleterre. 

John F. Burns, l'un des panélistes et correspondant du New York Times à Londres, répondait que ça n'était pas vrai ; que des scientifiques britanniques se trouvait un peu partout dans les grands instituts de recherche américains (un signe de fuite massive des cerveaux, pas vrai ?) et qu'en course automobile, que ce soit Indianapolis ou Formule Un, les châssis du Royaume-Unis continuaient de dominer sur les circuits ...

Des arguments assez minces qui indiquent que, dans quelques décennies, l'ancien Empire, tout comme aujourd'hui la Grèce, ne sera guère plus qu'une destination touristique. D'ici là, les Britanniques on donc intérêt à bien bichonner leur famille royale !

mercredi, juin 06, 2012

Pourquoi les agents immobiliers ne m'impressionnent pas ...

J'ai toujours trouvé que les membres la profession immobilière étaient assez mauvais quand je me suis brièvement frotté à cette activité au début des années 1990. Depuis, j'ai continué de penser que la plupart des agents manquaient d'imagination, de créativité, étaient généralement assez paresseux et franchement, pas toujours très honnêtes.

C'est du reste pourquoi, en règle générale, j'ai décidé d'éviter de faire des affaires avec ce genre de personnages, autant que possible, et s'il me faut passer par l'un d'entre eux, il ne s'agira que pour leurs propres propriétés offertes à la vente. J'ai récemment travaillé de la sorte avec l'un d'eux. Au cours des quelques occasions pendant lesquelles nous nous sommes côtoyés, j'ai trouvé qu'il était un très mauvais communicateur et cela - une fois de plus - ne m'a pas du tout impressionné.

 Hier, ce même individu m'appelle au sujet d'une « sacrée affaire » qu'il aimerait bien me montrer, mais insiste d'abord sur le fait que nous devrions nous rencontrer en personne parce que c'est une « opération assez compliquée. » Donc voila, je prends sur mon temps et m'arrange pour rencontrer le type, dans un coin de la grande rue, à Park City. C'est vers 17 heures, le temps tourne soudain en froid sibérien, et bien évidemment l'agent n'est toujours pas là. En plus il a bien sûr négligé de noter mon numéro de portable, de sorte qu'il appelle la maison pour me faire savoir qu'il est en retard ; c'est donc ma femme qui prends le relais et me passe son message.

Il se pointe enfin 15 minutes plus tard et je lui demande « alors, de quoi s'agit-il ? » Il répond: « ce n'est pas un de mes listings, mais j'aimerai te représenter dans la transaction ; et bien non, la propriété n'est pas encore listée à la vente. » Je lui ai alors demandé quel en sera le prix et il me sort un montant tout à fait absurde. Je lui dis alors de ne jamais - mais alors jamais - me déranger à nouveau avec une offre de ce genre et, furieux, je prends congé de cet imbécile.

mardi, juin 05, 2012

FIS et la promotion des sports de neige

J'ai toujours pensé que la Fédération Internationale de Ski (FIS) pourrait faire beaucoup mieux pour promouvoir les sports d'hiver et que l'organisation est aujourd'hui trop sclérosée et ressemble à un club bien fermé de « bons vieux potes. » Je pense aussi que cette fédération vit dans le passé et prend la plupart de ses décisions de manière interne et tient très peu compte de son environnent extérieur.

Comme beaucoup d'autres fédérations sportives internationales, la FIS reste super conservatrice, réactionnaire et peu disposée à changer. Les disciplines sportives qu'elle administre devraient évoluer afin de conserver spectateurs et téléspectateurs totalement engagés, en particulier en innovant d'avantage et en servant de vraie vitrine pour la promotion de toute la branche du ski.

Le 48e congrès de la FIS vient de prendre fin en Corée du Sud et, dans la foulée, le comité exécutif a été élu, à l'exception de Gian-Franco Kasper, son président dont le mandat expire en 2014. Voici donc les nouveaux membres de ce groupe illustre avec le nombre de voix que chacun a reçu (123 étant le nombre de votes maximum possible).

Mats Årjes, Suède 123 voix. Patrick Smith, Canada 120 voix. Alfons Hörmann, Allemagne 119 votes. Eduardo Roldan, Espagne 119 voix. Sung Won Lee, Corée du Sud, 118 voix. Peter Schröcksnadel, Autriche 118 voix. Sverre Seeberg, Norvège 118 voix. Janez Kocijancic, Slovénie 116 voix. Bill Marolt, Etats-Unis 116 voix. Michel Vion, France 115 voix. Roman Kumpost, République Tchèque 110 voix. Vedran Pavlek, Croatie 110 voix. Matti Sundberg, Finlande 108 voix. Dean Gosper, Australie 101 voix. Flavio Roda, Italie 100 voix et Andrey Bogarev, Russie 99 votes.

Roda et Bogarev viennent d'être élus cette année, ce sont donc des « bleus » dans ce petit club exclusif. Ces individus (tous des hommes) seront les seuls à blâmer si FIS continue à se comporter comme le dinosaure qu'elle est devenu au cours de toutes ces années ...

lundi, juin 04, 2012

Petit déjeuner dans le vent !

Manger des insectes semble être ce qui est en vogue en ce moment, certains ont du reste trouvé un nom respectable pour la pratique: l'entomophagie! Ces petites créatures sont bourrées de protéines et ne semblent pas contribuer à l'augmentation des gaz à effet de serre (c'est vrai, je n'ai jamais entendu un pet de sauterelle).

Il ne se passe du reste pas un jour sans qu'un restaurant bien en vue n’élargisse pas sa carte avec quelques plats d'insectes comestibles. Cela veut dire, une fois de plus, que soit nous luttons contre cette nouvelle tendance ou soit nous rejoignons le reste des gens « bien ». C'est ce qui m'est arrivé ce matin, alors que nous faisions notre jogging quotidien et que nous passions à proximité d'un gigantesque réseau de barrages que les castors, ces petits rongeurs en manteaux de fourrure de luxe, ont construit depuis six mois au bout de notre quartier et qui semblent désormais attirer les moustiques du monde entier.

Comme je n'étais pas en super forme ce matin et que je soufflais comme un vieux bœuf, j'ai ouvert ma bouche plus qu'il ne le fallait et j'ai gobé un véritable essaim de ces moustiques bien vivants. J'ai trouvé ça un peu bourratif et pas vraiment savoureux. Je présume que ceux-ci sont bien meilleurs s'ils sont frits. J'en suis donc resté à cette petite portion pour aujourd'hui. Je ferai mieux la prochaine fois et si j'arrive a m'y habituer, je pourrais ainsi prendre mon petit déjeuner en courant, comme ça, sur le pouce !


dimanche, juin 03, 2012

L'influence de la politique sur l'économie

J'ai souvent écrit que je ne crois pas que les politiciens et leurs programmes aient une influence positive sur l'économie lorsque l'on compte sur eux pour l'améliorer, particulièrement dans le court terme. Ce qui est vrai est qu'une politique gouvernementale intelligente, et seulement à long terme, peut exercer une influence positive sur l'économie future.

Par contre, ce qui est malheureusement vrai pour le court terme est que les politiciens peuvent avoir une influence très néfaste sur l'économie, par leurs actions, leurs déclarations et leurs prises de positions. Nous avons eu ce qui s'est passé l'automne dernier lors de la crise associée à l'augmentation de la dette budgétaire.

En résumé, les politiciens, qui sont le plus gros problème auquel nous devons faire face, sont quasiment impuissants à améliorer quoi que ce soit, mais sont en revanche incroyablement doués pour aggraver notre situation économique par leurs actes irréfléchis.

samedi, juin 02, 2012

Journée nationale des sentiers

Aujourd'hui était le 20e anniversaire de la Journée nationale des sentiers, et quoi de mieux que de fêter l'occasion en nous portant volontaires avec l’équipe d'entretien des sentiers de Park City pour tailler un nouveau chemin à Round Valley.

En fait, c'est à Round Valley que nous faisons la plus grandes partie de nos sorties en VTT et nous affectionnons ce réseau de sentiers étroits que nous pouvons prendre à environ un kilomètre de notre porte. Alors qu'un autre groupe s’était réunit à une dizaine de kilomètres de là, nous nous sommes retrouvés avec une cinquantaine de volontaires vers 8 heures du matin et après une tasse de café, un bouchée à avaler et pleins d'instructions, nous nous sommes mis à tailler ce nouveau sentier qui s'appelle « Ramble on » tout comme la célèbre chanson de Led Zeppelin.

Ce sentier devrait être ouvert dans un mois environ. Le ciel couvert était parfait et nous avons travaillé jusque vers midi, en bêchant le chemin, en coupant les racines, en enlevant les cailloux et en ratissant le sol pour en faire une voie parfaitement lisse. Ce n'est pas le travail intellectuel auquel certains d'entre nous sont habitués, mais chacun s'est à la tâche sans rechigner ! A midi, bien fatigués et horriblement sales, nous sommes allés à la maison, mais avons eu beaucoup de plaisir à prendre part à cette expérience communautaire. Rendez-vous l'an
prochain !

vendredi, juin 01, 2012

Quand l'audace fait la différence

Alors que nous retournons prudemment sur nos vélos et retrouvons le contact douloureux avec la selle, nous retrouvons aussi toutes les subtilités du VTT et découvrons, une fois de plus, le degré de similitude que ce sport partage avec le ski alpin. Si vous avez des doutes sur la prochaine épingle à cheveux, vous êtes à peu près sûr de mordre la poussière!

Jusqu'à cette saison, tous les virages relevés me donnaient toujours des problèmes et c'est seulement maintenant que je suis capable d'avoir l'audace nécessaire pour bien me lancer dans la courbe en entrant le plus haut possible et en ressortant à l'endroit idéal avec la bonne vitesse .

Cela en dit long sur la psychologie que demande la pratique du VTT et tout le courage, pour ne pas dire le comportement agressif que ce sport exige. Quelque chose d'un peu difficile à mettre en œuvre quand on est « senior » mais quand même possible et qui porte toujours ses fruits en matière de performance !