lundi, juin 25, 2012

Le dilemme au cœur du processus de vente

Les produits Apple qui s'arrachent dès qu'ils sont offert à la vente sont vendus au détail par des employés sous-payés qui ne restent du reste pas longtemps dans leur poste. Nous savons tous, qu'une demande robuste de la part du consommateur ne nécessite pas de gros efforts de vente, mais à l'inverse, des produits ou des services moins bons, ou peu connus, ont besoin d'un fort coup de pouce de la part de vendeurs qui s'y connaissent.

La question, bien sûr est de savoir comment trouver des gens capables et désireux de travailler dur pour pousser ces produits et ces services? Alors qu'il est absolument évident qu'ils ont besoin d'être compensés généreusement pour s’atteler à la tâche et prendre tous les risques liés à promouvoir des produits et services un peu marginaux, les questions éthiques que peuvent poser ce type de vente ne manquent jamais de surgir et d'apporter un éclairage indispensable sur les conséquences que peuvent avoir de telles ventes sur la réputation du vendeur.

Avant de vendre quoi que ce soit, le bon démarcheur commence par se vendre lui-même et ainsi, met sa réputation en jeu. Au bout du compte, vendre un produit ou un service qui est mauvais est toujours préjudiciable. La vente d'un projet immobilier (vente au coup-par-coup) est ainsi différente de la vente de produits de consommation qui demandent à être remplacé de manière constante ; dans ce dernier cas, la réputation du vendeur joue un rôle beaucoup plus important.

Toutes ces questions appellent bien évidemment à une discussion en profondeur sur le processus de vente et peuvent donner à penser qu'il existe une gradation dans le taux de rémunération, le travail à exécuter, la déontologie de l’activité et l'avenir de la carrière du vendeur.

 Il doit bien exister certaines études qui ont été faites sur ce sujet et je serais curieux de savoir ce qui existe dans ce domaine particulier. Quelqu'un a-t-il une idee où se trouve ce genre d'information ?

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