dimanche, juillet 31, 2022

Hôtel Californie ?

Les chansons et la musique que j'aime, on sur moi un pouvoir évocateur très fort. Il y a quelques soirs de cela j’entendais le plus grand succès des Eagles qui est aussi une de mes chansons préférées. 

C’est là que je me suis souvenu avoir entendu « Hotel California » au moment où je débarquais d’un d'un bus touristique pour me rendre à une réception, près de Nevers, en France, où les fixations de ski Look étaient basées. 

J'avais dû entendre cette chanson, sortie en 1976, plusieurs fois auparavant, mais dans ce cas, elle m'avait beaucoup plus fortement frappé qu’à l’habitude. 

C'était en 1977 et je faisais partie de l’équipe de vente américaine qui avait été invitée à visiter l'usine de fixations de ski et plus tard ce jour-là, nous avions tous été invités à une réception au Château de Beaumont, situé à 35 kilomètres au sud, tout près de Saint-Pierre-le-Moutier.

Cet imposant château était la modeste demeure du directeur général de Look. Philippe Blime et sa femme qui nous avaient tous accueillis en grand pompes à l'intérieur de cette demeure impressionnante, et pour moi et mon esprit imaginatif, c'était le lieu parfait pour y entendre une chanson comme « Hotel California ! »

samedi, juillet 30, 2022

La domination de Paris sur la France

Pour beaucoup de gens, la France est Paris avant toute autre chose, en raison du rôle dominant et de l’emprise que cette capitale a sur tout le pays. 

Contrairement à l'Allemagne influencée par ses grandes villes comme Berlin, Francfort et Munich, Les États-Unis par Los Angeles, New York et San Francisco, ou encore l’Italie par Milan et Rome, la France est sous le contrôle absolu de sa capitale parisienne. 

Cela signifie que toutes les autres régions et villes de France ne peuvent se sentir que comme des citoyens de seconde classe car tout se passe d'abord à Paris, et Paris contrôle toujours tout, des carrières aux affaires, jusqu’à la culture. 

Ce n'est pas un sujet que les français aiment aborder et il d'ailleurs très rare qu’il soit évoqué ou même discuté comme il se devrait en France. La plupart de mes concitoyens acceptent cette situation comme étant un fait immuable de leur existence et vivent avec ce genre de contrainte du mieux qu'ils peuvent. 

Pourtant, je crois que la France serait un pays beaucoup plus dynamique et plus riche si elle avait laissé d'autres villes et d’autres centres de population se développer sans entraves en réduisant le pouvoir fulgurant de sa capitale. 

Dans le même temps, les Parisiens croient et sont convaincus de leur supériorité à tous les égards, dans tous les secteurs de l'activité nationale et ont tendance à considérer le reste de leurs pairs non parisiens comme inférieurs ou sous-développés. C'est du moins mon impression. Qu'en est-il de la votre ?

vendredi, juillet 29, 2022

L'avenir du ski vu des deux rives de l'Atlantique

Cette vue dépend de la rive de l'Atlantique sur laquelle on se trouve. Dans les Alpes, la plupart des gens pensent que le ski est sur le point de disparaître et qu'il appartiendra bientôt au passé, à mesure que le réchauffement climatique progresse et qu'il y a une vague d'intérêt pour développer des formes alternatives de loisirs en dehors du ski ou du snowboard. 

Aux États-Unis, il semble y avoir peu de préoccupations ouvertement exprimées concernant le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses.

A côté de chez moi, Mayflower, une nouvelle station de ski, attenante à Deer Valley est en cours de construction, ses pistes de ski viennent d'être coupées et elle fait appel à 1 750 hectares skiables desservis par 15 remontées mécaniques à une altitude assez basse qui nécessitera , selon ses projections préliminaires, quelque 320 millions de gallons d'eau par saison pour l'enneigement, ce qui n'est pas ce que l’on pourrait appeler une stratégie durable ! 

Ensuite, il y a Wasatch Peaks Ranch, un club de ski privé et un domaine skiable, situé à 35 minutes au nord de Salt Lake City, à 45 de Park City et à 15 de Snowbasin Resort. Ce projet est bâti sur plus de 5 000 hectares, dont 1 200 seront skiables avec 1 050 mètres de dénivelé. 

Une communauté privée comptant jusqu'à 750 logements sera construite en plusieurs phases sur 10 à 15 ans. L'accès à la montagne sera limité aux investisseurs et aux propriétaires, qui devraient faire partie du « 1 % parmi le 1 % des plus riches ». 

Le pied de cette station exclusive sera également située à moins de 1 800 mètres d'altitude, ce qui nécessitera un enneigement artificiel non-négligeable. 

Vous l'avez donc compris, les Européens ne sont plus du tout chauds à l’égard du ski alors que leurs homologues nord-américains continuent avancer à toute vitesse en direction du mur climatique. 


jeudi, juillet 28, 2022

Tesla réinvente l'enjoliveur de roue

L'enjoliveur de roue, tel que nous le connaissions, est né au début des années 1930 et avait plusieurs objectifs ; l'un d’entre eux était d'empêcher des débris de pénétrer et d'interférer avec le bon fonctionnement interne de la roue. 

Plus tard, certains constructeurs automobiles s’étaient demandé s'il pourrait y avoir un avantage à augmenter le diamètre de l’enjoliveur pour couvrir une plus grande surface de la roue, et c’est exactement ce que Cord Automobile et Hudson Motor Car Company avait fait. 

Lorsque les roues en acier embouti sont devenues monnaie courante, elles avaient été peintes pour bien s’accorder à la couleur de la carrosserie et les enjoliveurs avaient été agrandis pour cacher les boulons de roue. À cela étaient venus s’ajouter des anneaux chromés en option, et même de faux rayons. Seule ma première auto, une 2cv Citroën, en était privée. 

Ces accessoires furent progressivement remplacés ces dernières années par des roues en alliage d’aluminium offrant une gamme infinie d'apparence et de finition. L'enjoliveur était donc mort, à l'exception de certaines versions en plastique, pour des voitures bas de gamme, très bon marché, qui prétendaient être des jantes en alliage léger. 

C’est là que débarqua la Tesla Modèle 3, son constructeur se concentrant tout particulièrement sur l'augmentation de l'autonomie de sa nouvelle voiture électrique meilleure marché, équipée de batteries de plus faible capacité que ses prédécesseurs les Modèles S et X, et ce faisant a bel et bien réinventé l'enjoliveur de roue. 

C’est ainsi que les Tesla Modèles 3 et Y se sont vues toutes deux équipées de roues en alliage d’aluminium mais recevant ces fameux enjoliveurs « Aero ». Car and Driver, le magazine automobile Américain, a testé un Modèle 3 pour déterminer les économies d'énergie et l'augmentation de l'autonomie fournies par ses enjoliveurs aérodynamiques. 

Ces tests ont révélé que l'efficacité de la Modèle 3 dépassait toutes attentes. L’efficacité de la consommation a augmenté en moyenne de 3,4% a ajouté environ 16 km d'autonomie. À 80 km à l'heure, celle-ci est passée de 500 à 518 km. À 113 km à l'heure, l'autonomie est passée de 407 à 418 km, et à 145 km à l'heure, l'autonomie affichait 4,7 % de plus pour un total de 320 km. 

La vidéo ci-dessous, en anglais, présente une série d'essais routiers mettant en vedette un modèle Y qui revendique une amélioration de plus de 7 % ! Donc, même si vous ne les aimez pas, les enjoliveurs Tesla accomplissent parfaitement bien leur mission ... 

Ainsi, vous savez maintenant que l'enjoliveur récemment défunt, avant d’être glorifié et ressuscité pourrait bien rester longtemps avec nous ! 

mercredi, juillet 27, 2022

Entre courage et peur…

Le courage a toujours été un trait que j'ai admiré chez les autres et que j'ai souhaité pour moi-même. J'aime aussi simplifier à outrance, et pendant longtemps j'ai vu dans le courage l’opposé de la peur. Ni plus ni moins. 

Au fil du temps cependant, j'ai réalisé que c'était une notion autant incomplète qu’incorrecte et que je devais la corriger. Pendant trop longtemps, j'ai vu le courage comme le déclencheur de la prise de risque, sans donner à la peur sa juste place dans l’équation. 

Pourtant, la qualité déterminante du courage n'est pas un geste dénué de peur, mais la volonté de prendre un risque en valant la peine malgré ses conséquences et la peur qu’elles peuvent engendrer. En fait, le courage est moins une force de caractère innée qu'un savoir-faire ; il est en effet possible d’avoir du courage quand on sait ce que l’on fait. 

Nelson Mandela aurait du reste dit : « J'ai appris que le courage n'était pas l'absence de peur, mais le triomphe sur celle-ci. » Le courage se présente généralement sous trois formes : physique, psychologique et morale.

Le courage physique repose sur une action, comme l’ascension d’un sommet ou sauver la vie à quelqu’un qui se noie. 

Le courage psychologique implique un risque mental, dans lequel il faudrait admettre une erreur ou risquer de mettre d’autres personnes mal à l'aise. 

Le courage moral est faire ce qui est juste et de défendre ses valeurs personnelles, même si cela représente un coût social. 

De plus, le courage a généralement quatre composantes. D’abord, un résultat incertain est requis; si nous sommes sûrs que tout va bien marcher, le courage n’est pas nécessaire. Ensuite, la présence d'une peur causée par un risque perçu ou réel est requise. Le quatrième et dernier élément est que l'individu percevant un risque et craignant une issue incertaine agit grâce à son courage. 

Le courage n'est pas non plus un bond téméraire dans l'inconnu. Cela demande d'abord d'évaluer les risques encourus, de recueillir toutes les informations nécessaire pour arriver à une décision finale et de bien surveiller les effets négatifs de l’action envisagée. Il faut du courage pour suivre ce processus sachant qu’on ne pourra pas contrôler entièrement le résultat. 

Plus simplement, on peut dire qu’avoir du courage, c'est agir lorsque les enjeux sont importants et que le résultat est incertain.

mardi, juillet 26, 2022

Quand je dois arracher mes plants de fraises

Pendant de nombreux étés, nous avions un coin de potager où poussaient des fraises qui nous gâtaient pendant des mois, quand les oiseaux ne se servaient en premier. Toutefois, l'été dernier la récolte est tombée à zéro ou presque. 

J'en ai donc parlé à quelques jardiniers amateurs. Certains m’ont dit que les fraises ne produisaient pas éternellement et d'autres que ce n'était qu'une mauvaise saison et que cela irait mieux l'année suivante. 

Comme j’ai préféré cette dernière opinion, j’y ais cru et me suis mis à penser que l’été 2022 serait bien mieux, mais cela n’a pas été le cas. 

Le résultat était encore pire que l'an passé, du genre double zéro, ce qui m'a incité à faire plus de recherches et à découvrir irrévocablement que les fraises deviennent moins productives avec le temps, il faut donc faire pousser plus de plantes à partir de pousses, tous les trois à quatre ans, pour assurer une bonne continuité des récoltes, chose que je n'ai bien sûr pas faite. 

De cette façon, cette nouvelle génération de fraises aurait dû être cultivée dans une belle terre, enrichie de compost pour éviter l'accumulation de maladies et la fin tragique qu’a vécu ma plantation. 

Cela m'a brisé le cœur, mais il a fallu que j'arrache toutes les vieilles plantes improductives et je vais donc recommencer l'été prochain ; en attendant, j’ai décidé de semer un pu plus de laitues. 

Rien ne dure éternellement. J'aurais dû m'en souvenir !

lundi, juillet 25, 2022

Nouveaux téléphones, configurations, migraines

Nous venons de recevoir de nouveaux téléphones portables et ce genre d'événement ouvre toujours la porte à toutes sortes de surprises car la technologie n'est jamais aussi simple qu’on le pense et cela peut causer des ravages à certains éléments bien établis sur lesquels nous avons l'habitude de compter. 

Par exemple, mon propre téléphone qui était censé recevoir les informations contenues dans le précédent. Pour cela, j'ai utilisé une application spéciale qui m'a alerté lorsque le transfert était terminé. 

En vérifiant si toutes mes données se trouvaient dans le nouvel appareil, j'ai réalisé que seuls 1 000 des 1300 noms qui constituaient mes contacts étaient arrivés dans le nouveau téléphone, car l'application ne permettait le transfert que de 1 000 contacts. 

C’est alors que je me suis affolé, essayant de trouver une solution mais que j'ai eu beaucoup de mal à cerner. Dieu merci, j'avais par un hasard tout à fait miraculeux sauvegardé ces informations de contact particulières sur le cloud (mais j'avais déjà oublié que je l'avais fait). 

J'ai donc décidé de supprimer les 300 groupes de données qui dépassaient le transfert autorisé. Le problème, c'est que dans ma précipitation, j'ai annoté les adresses que je voulais éliminer et laissé la coche sur celle que je voulais laisser. 

Par pure étourderie, j’ai donc fait l’inverse de ce qu’il aurait fallu que je fasse, perdant toutes les données Google que je voulais sauvegarder et qui m’étaient utiles. Pire encore, ces données n'alimentent pas juste mon téléphone, mais celui de ma femme et de mon ordinateur de bureau. 

Au bout du compte, j'avais tout perdu et j'avais l'impression qu'une catastrophe m'était bel et bien arrivée. Pourtant, j'ai persisté, j'ai cherché d'autres solutions, j'ai appelé le support et après toute une journée à me démener, j'ai tout restauré, grâce principalement à ma sauvegarde providentielle sur le « cloud »

S'il n'y avait pas eu cela, je serais encore en train de pleurer sur mon malheur ou on m’aurait peut-être retrouvé pendu...

dimanche, juillet 24, 2022

Une autre belle performance pour Park City

Dans son numéro du 25 juillet, le magazine Time a présenté la liste de 50 des lieux à visiter absolument sur la planète, à l’heure où une majeure partie de la population mondiale est désormais vaccinée contre le COVID-19, et les voyageurs du monde entier reprennent la route et l’avion. 

L'industrie touristique rouvre et est ravie de les accueillir en toute sécurité et de donner un coup de fouet afin de revitaliser les communautés locales. 

Pour compiler cette liste des endroits du monde à voir en priorité, TIME a sollicité pour cette nominations les connaissances de son réseau international de correspondants et de contributeurs, avec un œil sur des lieux qui offrent des expériences nouvelles et passionnantes. 

Le résultat va de la Station Spatiale Internationale, à la Grande Barrière de Corail, la ville ultra-high-tech de Séoul. L'île de Boracay aux Philippines, Doha, au Qatar, Freemantle en Australie, qui fut ma porte d'entrée vers ce grand pays il y a 51 ans.

Bien sûr, il y a aussi Park City, cette localité de montagne où j'ai vécu la moitié de mon existence et bien plus longtemps qu'à n'importe quel autre endroit au monde. J’en suis particulièrement fier !

samedi, juillet 23, 2022

Tour de France: Un geste remarquable

Comme cela a fait partie de notre quotidien cet été, nous regardions la 18e étape du Tour de France et nous avons vraiment été émus au moment où, d’abord, Jonas Vingaard le Maillot Jaune ce jour là a failli mordre la poussière et est miraculeusement resté sur son vélo. 

Cet incident a été suivi d'un dérapage similaire et de la chute de Tadej Pogačar, son concurrent direct, et alors qu'il semblait être reparti à fond, Vingegaard a fait preuve d'un bel esprit sportif en ralentissant pour permettre au Slovène de le rejoindre.

Le double champion lui a alors tendu la main, remerciant ainsi son rival avant de reprendre la course. 

C’est ainsi que comme si la loi du Karma se matérialisait de manière éclatante, Vingaard brillamment tiré par son coéquipier Wout Van Aert, dans la montée finale vers Hautacam, remportait l'étape ! 

J’aimerais tout simplement voir beaucoup plus de beaux gestes comme celui-là par les temps qui courent, et en particulier de la part de nos hommes politiques. Cela annoncerait peut-être l'aube d'un jour radieux sur un monde actuel terriblement plongé dans les ténèbres !

vendredi, juillet 22, 2022

Gérer notre empreinte carbone…

Comme la plupart des citoyens du monde développé, nous somme conscients que notre empreinte carbone pourrait être considérablement réduite. Ce n'est pas que nous n'essayons pas de nous attaquer à cette question. 

Nous utilisons l'eau avec parcimonie, avons des éclairages LED partout, des murs et des plafond bien isolés, nous ne roulons que lorsqu’il le faut, nous avons des panneaux solaires depuis assez longtemps, nous avons juste acheté une auto électrique, quelques outils de jardin électriques et nous vivons assez frugalement. 

D’accord, nous nous chauffons au gaz naturel, notre tondeuse à gazon et notre fraise à neige utilisent encore des moteurs thermiques, nous mangeons encore un peu de viande, de poisson et voyageons encore parfois en avion. 

Vous pouvez donc voir que essayons de faire mieux d'une part, mais nous nous demandons aussi si deux citoyens, sur 8 milliards, pèsent assez lourd pour faire une différence sensible ? 

Probablement pas, mais d'un autre côté, si d’avantage de gens empruntent cette voie, nous continuerons tous à progresser, cette planète pourrait devenir un tout petit peu moins inhabitable et nous donnerons peut-être une plus grande chance à nos descendants pour le futur. 

Cela devrait quand même en valoir la peine !

jeudi, juillet 21, 2022

Notre belle petite banque à Park City...

Depuis juillet 1985, nous avons toujours gardé la même petite banque à Park City. Assez longtemps, selon les normes américaines. À cette époque, celle-ci s'appelait « Silver King Bank » après qu’une glorieuse époque minière ait donné un peu de notoriété à notre charmante petite ville de l'Ouest américain. 

Au fil des ans, suite à de multiples fusions et acquisitions, son nom a successivement changé en « Valley Bank », « Bank One » avant de devenir « JP Morgan Chase ». En cours de route, le service a graduellement sombré, devenant bien moins attentionné avec un personnel changeant continuellement et les services « en ligne » devenant une forme incontournable de relations, nous n'allons presque jamais à notre banque en personne, sauf lorsque nous devons accéder à notre coffret de sûreté. 

C’est ce qui m'amène justement au sujet de ce blog. Il y a une semaine aujourd'hui, nous avons reçu une lettre indiquant que le coffret que nous louions depuis 37 ans nous allait être définitivement retiré. Irrité, j'ai essayé d'appeler ma banque en utilisant son numéro local et après avoir passé cinq minutes à parcourir des menus interminables, je me suis retrouvé quelque part dans l’organisation de Chase, mais pas du tout à la succursale de Park City et parfaitement incapable d’y trouver un humain capable de m'aider . 

Cela ne m'a pas laissé d'autre choix que de sauter dans mon auto et de me rendre à la banque en question. Là, après avoir attendu un peu plus en parlant à trois personnes successives, l’une d’entre a finalement trouvé le temps de lire la lettre que j'avais reçue. Après avoir essayé de comprendre, elle n’a pas réussi à trouver pourquoi l’usage de mon coffre m’était refusé. 

Comme c'était le week-end, elle a dit qu'elle réglerait le problème le lundi suivant, ce qui bien entendu n’a pas eu lieu. Mardi, j'ai appelé le numéro local de la banque et mon appel a atterri à… Mumbai, en Inde. Quand j'ai entendu l’accent indien de mon interlocuteur, je lui ai demandé s’il se trouvait à Park City et il m’a dit qu’il était bel et bien en Inde, et je lui ai dit que, même si je n'avais rien contre l'Inde, j'aurais préféré parler à quelqu’un travaillant à ma banque à Park City. 

Il semblait être désolé quand il m’a dit « C'est comme ça que notre système téléphonique fonctionne, quand personne ne répond à Park City, nous gérons automatiquement l’appel », mais j'ai découvert plus tard que ce n'était pas tout à fait vrai. 

À ma demande, il m'a ensuite transféré à la succursale de Park City, et comme il y a un manque chronique de personnel pour permettre à Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, d’économiser encore plus de sous, un enregistrement m'a dit d'essayer plus tard... 

Finalement, en cours de la journée, je trouvais un message vocal sur mon téléphone me disant que la lettre n'était qu'une erreur et que je devais rappeler la succursale pour obtenir une confirmation. Je l'ai fait et après cinq longues minutes d'attente, j'étais de retour… vous l'avez deviné, en Inde !

mercredi, juillet 20, 2022

Ma seconde saison de ski en Australie

Il y a cinquante ans, le 27 juin 1972, je quittais la Haute-Savoie pour une courte saison pendant laquelle j’allais de nouveau enseigner le ski en Australie. Celle-ci allait durer jusqu'à la fin de la troisième semaine de septembre. 

À l'époque, le voyage était long et se traduisait par 27 heures assis inconfortablement dans de nombreux avions de différentes compagnies aériennes, depuis Genève en passant par Vienne, Bahreïn, Colombo, Kuala Lumpur, Sidney et enfin Melbourne avant de finir par 3 bonnes heures de route jusqu’à Mt. Buller. 

Le décalage horaire et cet affreux voyage m'avaient tellement tué et je n'allais pas pouvoir m'en remette avant la mi-octobre de cette même année. 

L'école de ski était la même, sous la houlette de son directeur, Alexis Saudan. Une fois là-bas, je retrouvais aussi Gérard Bouvier, Christophe Saudan, Philippe Coutaz et rencontrais les deux cousins Léon et Serge Empereur, Monique Boyelle, Nicolas Bauer, le canadien John Peters et Roland Raphoz qui nous rejoignait un peu plus tard. 

La saison se présentait bien, la neige était au rendez-vous, mais le travail était devenu beaucoup plus routinier et désormais plus rien n’était vraiment nouveau, donc au final ce n'était plus tout à fait aussi amusant qu’avant. 

Nous avons bien sûr continué de faire la fête, bu largement notre part et laissé le reste aux visiteurs assoiffés et aux moniteurs français qui nous suivraient dans ce parcours ludique et slalomé qu’était le ski à Mt. Buller …

mardi, juillet 19, 2022

L’ère de la batterie est arrivée !

Je me souviens des premières piles électriques que j'ai vues quand j'étais enfant. Les premières étaient la batterie de 4,5 volts, qui s’appelait pile Wonder et que ma famille utilisait pour alimenter une petite lampe portable, et un plus tard notre poste radio à transistor familiale. 

Je me souviens aussi que quand j'étais petit je connectais les deux lames en laiton avec ma langue pour faire l’expérience de ce miracle qu’était le courant électrique ! 

J'avais aussi vu, à l’occasion, des batteries de voiture lorsqu'un capot ouvert les dévoilait, mais c'était à peu près tout. Je n'avais jamais imaginé que je verrais un jour des montres, des radios, des téléphones, des appareils de surdité, des perceuses, tronçonneuses, tondeuses à gazon ou des autos alimentées par toutes sortes de piles. 

Cette source supplémentaire d'énergie électrique constituée de cellules électrochimiques a évolué au fil des ans au fur et à mesure que leur utilisation s'étendait à un nombre croissant d'utilisations. Des versions jetables aux versions rechargeables, le développement chimique et technique a joué un rôle énorme dans l'augmentation des performances, de la taille et de la capacité de ces recharges énergétiques. 

Tout a commencé avec les batteries au plomb d’abord largement utilisées pour les véhicules automobiles, jusqu'aux batteries lithium-ion d'aujourd'hui que l’on retrouve un peu partout, comme dans les outils, les téléphones, les ordinateurs, les drones, les vélos et maintenant nos autos. 

C’est ainsi qu’au cours de cette dernière décennie, l’augmentation de production de batteries lithium-ion a entraîné une baisse de 85 % de leurs prix de production, rendant les véhicules électriques et le stockage d'énergie commercialement viables pour la première fois dans l'histoire moderne. 

À ce rythme, les batteries constituent la solution pour libérer l'humanité de la dépendance aux combustibles fossiles, car elles vont être appelées à jouer un rôle croissant au cours de la prochaine décennie. 

Le stockage d'énergie, d'une manière que nous ne voyons pas encore vu ou n'imaginons pas du tout, est sur le point de croître de manière exponentielle au cours des prochaines décennies, et cette technologie prometteuse va affecter les entreprises chimiques, les fabricants de cellules de batterie, les constructeurs automobiles, les entreprises solaires et entreprises de services publics. 

On est bien loin de la batterie 4,5 volt de ma jeunesse !

lundi, juillet 18, 2022

Le « Tour de Charme »

Cette année, nous avons regardé le Tour de France chaque après-midi, comme si nous vivions en France et avons vécu jusqu’à présent une expérience fort agréable. 

Comme d'habitude, la façon dont l’épreuve est filmée et montée est excellente, même si NBC la chaîne qui retransmet tout cela aux États-Unis ne se casse pas trop la tête pour expliquer à ses téléspectateurs les détails des beaux paysages et monuments qui défilent sous les cameras, mais préfère se concentrer beaucoup plus sur les détails de la course, les quelques coureurs anglophones qui s’y trouvent, et n’arrive pas bien à expliquer stratégies et tactiques utilisées par les acteurs de cet événement sportif si compliqué.

C'est une partie du « Tour » que nous continuons d’apprendre au fur et à mesure et que nous ne comprendrons probablement jamais à fond, mais un peu d'ignorance sur le sujet ne nous sera jamais fatal. 

Bien sûr, nous sommes également pris dans l'excitation, la frénésie et l'indiscipline des spectateurs au sommet de la plupart des ascensions, ainsi que par la variété de personnages hauts en couleurs qui parsèment la galerie... 

Nous sommes toujours ravis de reconnaître quelques-uns des endroits où nous avons grandi où que nous avons connu quand nous étions en France, et cet aspect du spectacle reste toujours la « cerise sur le gâteau ». 

En tant que sportifs, nous respectons et admirons ce que les coureurs produisent au quotidien, mais nous ne les envions pas du tout. Au bout du compte, c'est la meilleure publicité dont la France puisse rêver, et nous sommes fiers de voir notre pays d'origine mis en valeur avec autant de brio et de classe !

dimanche, juillet 17, 2022

Skier dans le sud ?

Je parle de ski de neige, pas de ski nautique, bien sûr ! Ce week-end est tellement chaud à Park City ou les Alpes, que nous pourrions tous profiter d’un air plus frais et beaucoup plus hivernal. 

Comme cela fais jute cinquante ans que j'enseignais le ski à Mt. Buller, en Australie, je me suis dis hier « Jetons vite un œil sur ce qui se passe la-bas » et ce que j’ai vu m’a fait peur, tellement Bourke Street, la piste principale, était bondée de gens.

Voilà ce qui arrive quand on installe deux télésièges, un quatre places et un six places débrayables. D’un seul coup c'est beaucoup trop de capacité sur une petite piste, créant un chaos total sur un petit espace qui était déjà bien encombré quand nous n'avions juste qu'un télésiège biplace à pince fixe et deux téléskis en 1972 ! 

C'est alors que j'ai pensé que je devrais voir ce qui se passait en Amérique du Sud pour y trouver une alternative bien moins encombrée. J'ai atterri à Cerro Catedral, près de San Carlo de Bariloche en Argentine, et j'ai été agréablement surpris d’y voir si peu de monde.

Bien sûr, c'était pendant l'heure du déjeuner, mais cet endroit va parfaitement trouver sa place sur ma liste de lieux à visiter un de ces prochains étés !

samedi, juillet 16, 2022

Bien naviguer un âge avancé

Certains trouvent que vieillir est une maladie car cela s'accompagne généralement de toutes sortes de maux et est considéré comme la cause de tous les problèmes associes avec l’âge. 

Je ne le vois pas les choses de cette façon, car je crois que vieillir fait partie intégrante de notre existence. Tout comme la naissance et la mort sont inévitables et fait partie du cercle de la vie. C'est pourquoi je fais tout pour faire de cette dernière étape de la vie un défi de plus qui est là pour nous tester et pour nous faire donner le meilleur dont chacun de nous et capable, quelle que soit notre situation personnelle. 

Bien sûr, celle-ci peut varier énormément en fonction de notre statut socio-économique, de notre culture, de notre éducation et de nos expériences, des nos états mental et physique, du lieu où nous vivons, de notre mode de vie et de notre façon de faire.

Cette réalité n’est pas donc la même pour tous et certains d'entre nous peuvent avoir beaucoup plus de chance que d'autres. Cela nous laisse avec ce que nous sommes, notre disposition mentale et la forme physique dans lesquelles nous nous trouvons quand nous entrons dans la vieillesse. 

Peu importe notre réalité spécifique, nous n'avons alors plus d'autre choix que de nous soigner, de veiller à notre santé, de maintenir un poids optimum, de manger correctement et de bien dormir, bouger autant que possible, ne pas faire d’excès d’alcool, de rester actifs pour stimuler et occuper notre esprit, maintenir un bon cercle social, rester positif autant que possible et prendre bien et garder un esprit sain. 

Pour ceux d'entre nous qui aiment sentir l'adrénaline couler dans leurs veines, ajustez les moments forts en adéquation avec ce que nous sommes encore capables de faire, sans nous faire mal et enfin apprécier chaque instant au maximum. 

Je pense que j'en ai fini avec cette liste autant longue qu’importante et, du coup, je me sens déjà beaucoup plus jeune !

vendredi, juillet 15, 2022

Un nouveau patron pour Deer Valley !

Depuis que la station de Deer Valley a été vendue à Alterra, nous y avons vu défiler une succession de dirigeants qui a contrasté avec la stabilité qui était la signature d’une station qui n’a guère changé depuis sa création en 1981.

Il me semble que la haute direction a du mal à s'adapter à la culture rigide et conservatrice de station de luxe, et que cela a un effet toxique sur leur capacité à s’y adapter et à rester. 

Hier, Todd Bennett a été nommé nouveau directeur de la station, à compter du 1er août. Fait intéressant, la carrière de Bennett comprend un emploi à Walt Disney Company, un autre auprès de Vail Resorts et plus récemment un projet d'édition. 

Sera-t-il capable de s'impliquer et de se s’adapter à la culture bien spécifique de la station Deer Valley ?, l’avenir nous le dira. 

Il arrive juste au moment où les habitants locaux sont furieux contre les nouvelles règles mises en place cet été par la station, interdisant d’apporter de l'alcool lors des concerts d’été en plein air gratuits à l'amphithéâtre de Snow Park, y compris la fouille systématique des sacs à l’entrée, la bière à 14 dollars et le verre de vin à partir de 15. 

Dans le passé, les spectateurs étaient libres de tout apporter, donc un tel changement est très difficile à avaler, surtout en provenance d'une organisation qui ne change jamais ! 

Peut-être que Bennett sera pleinement capable de justifier cette politique ou de l’abroger complètement. En attendant, souhaitons-lui bonne chance, il va en avoir bien besoin !

jeudi, juillet 14, 2022

Les problèmes de Biden

L’horrible cote de popularité de Joe Biden n'est pas totalement un accident, mais est la somme d'un certain nombre de problèmes, d'événements, de faits et de perceptions se rapportant à notre 46e président des États-Unis, le tout se résumant à une bien médiocre performance. 

D’abord, il a été élu parce qu'une majorité d'Américains voulaient chasser Trump du pouvoir, tout comme récemment, en France, Macron a été élu pour empêcher Le Pen de devenir chef d’état. Il est donc juste de dire que Biden n'était pas souhaité par l’électorat, mais était un moindre mal. 

Ensuite, être vieux affecte les gens différemment, et dans le cas de Joe Biden, cela montre clairement que 78 ans ont un impact sur son apparence, son énergie et sa vitalité et, avouons-le, la majorité des électeurs ne sont pas dans cette catégorie d’âge ou plus. Dans cet esprit, nous avons un président qui essaie de courir maladroitement devant la caméra pour impressionner son public et à qui il arrive de tomber de son vélo. Pas bon du tout !

Je soupçonne aussi que Biden n’écoute pas ses conseillers, est têtu et n’en veut faire qu’à sa tête. De plus, sa carrière de sénateur ne lui a pas donné l’expérience de leadership dont il aurait eu besoin, et son passage en tant que vice-président n’a pas été suffisamment engagé et il semble en avoir très peu apprit.  

Pire, cependant, sa communication a été assez mauvaise, surtout lorsqu'il a du réagir à la montée de l'inflation, omettant d'évoquer ce qu’avait fait la pandémie et son impact sur le gel de notre activité économique en tant que raison principale, bien qu'elle a été exacerbée par l'invasion de l'Ukraine. Il n'a pas non plus su endiguer la vague de désinformation Républicaine et rester sur un message fort et convaincant. 

Ensuite, il y a le Sénat américain, que Biden pensait avoir dans sa poche, mais pas du tout en réalité, surtout en ce qui concerne les deux sénateurs démocrates dissidents, Manchin et Sinema, qui auraient dû être son objectif principal et l’objet de tous ses efforts. 

Il y a bien d'autres raisons, comme son manque d'expérience en leadership, son incapacité à aider Obama à convaincre Ruth Bader-Ginsberg de démissionner alors qu'il était encore temps de la remplacer par un Juge progressiste, ou de se battre à couteaux tirées pour la nomination de Garland. 

En résumé, Biden n'a pas pu « grandir » dans son job présidentiel et n'en avait de toute façons probablement pas le potentiel. Il ne doit pas briguer un second mandat.

mercredi, juillet 13, 2022

Pause-pipi au Tour de France

C’est peut-être parce que nous sommes âgés, mais nous nous demandons souvent comment les coureurs cyclistes se soulagent sur le Tour de France, tant on se rend compte que personne n'est assez fort pour « tenir » plus de quatre ou cinq heures sans aller aux toilettes. 

Bien sûr, la télévision ne se penche jamais sur ces détails vitaux, de sorte que la plupart d'entre nous se demandent comment font ces infatigables coureurs. Si voir un cycliste faire pipi n'est pas courant, c'est tout simplement parce qu'il est interdit de le faire, n’importe comment, sous les regards du public.

Ceux qui oublient peuvent être condamnés à une amende allant de 50 à 150 euros et certains d'entre eux ont déjà dû s’en acquitter. Cela dit, il existe trois techniques à la disposition de nos champions pour faire pipi pendant la course. 

Le premier est l'arrêt en groupe organisé en cours de route. Cela se produit lorsqu'un groupe de cyclistes accepte de s'arrêter en même temps, dans une zone sans spectateurs et offrant une certaine intimité (arbres, buissons, forêt). S'ils le font, ils s'appuient sur une règle implicite selon laquelle les autres concurrents ne vont pas lancer une échappée lors d'un tel arrêt. 

Ensuite, il y a la technique « en roulant » qui était assez courante autrefois mais qui a laissée sa place à l'arrêt collectif dont nous avons parlé plus tôt. Pour les preneurs de risques dotés d’un équilibre hors-pair et qui sont prêts à faire cela sur leur vélo, ils doivent s’efforcer de guider le jet vers l'accotement de la route, à condition que personne ne les voie ou que personne ne s’y trouve. Parfois, un membre de l'équipe peut aider celui qui urine à maintenir son équilibre au risque de se faire asperger lui-même. 

Évidemment, il reste la possibilité de le faire à l'intérieur de la cuissarde. Par temps froid, cela peut procurer une sensation de chaleur bienvenue mais d’assez courte durée. Cela dit, l'inconfort temporaire devrait être largement éclipsé par les énormes efforts que demande la course. 

Quant à « La grosse commission », c'est beaucoup plus délicat. Un arrêt impromptu derrière un buisson peut s’avérer être la seule solution, même s'il existe une exception à cette règle en plein air : en 2014, le coureur français Arnaud Démare avait repéré l'un des nombreux camping-cars garés le long de la route du Tour et frappé à la porte d’une de ces maisons mobiles et avait réussi à emprunter les toilettes. 

Plus tôt en 1986, Greg LeMond, malade, a fait dans son pantalon mais a finalement réussi à remporter le Tour. Donc, la morale de cette histoire serai « Restez toujours créatifs et ne négligez aucune option ! »

mardi, juillet 12, 2022

Quelles solutions pour atteindre nos stations ?

En Utah, Little Cottonwood Canyon donne accès à deux prestigieuses stations de ski, Alta et Snowbird qui ne se trouvent qu’à une quinzaine de kilomètres de l’agglomération de Salt Lake City. Le problème, c'est qu'avec l'augmentation des visites, les embouteillages s'empirent à chaque saison, surtout au milieu de l'hiver, quand les conditions routières sont les pires qui soient terribles, sans parler d’un danger d'avalanche omniprésent. La petite route de Little Cottonwood Canyon accueille 2 millions de visiteurs chaque année et ce nombre ne cesse de croître. 

Cela signifie que 7 000 véhicules montent et descendent cet étroit canyon, produisant ainsi 70 tonnes de carbone sur la voie d’accès la plus sujette aux avalanches en Amérique du Nord, ne comptant pas moins de 64 couloirs actifs. 

J'avais déjà abordé ce sujet il y a un an quand un débat acharné venait d’être engagé entre l’option d’une chaussée améliorée ou celle d’une télécabine de type 3S qui monterait les skieurs depuis la vallée de Salt Lake City jusqu'à leur station de ski préférée, rendant ainsi inutile tout accès routier. 

La technologie 3S semble être la réponse la plus efficace à une circulation surchargée car elle permettrait de garer toutes les autos en bas de vallée dans un lieu où la neige ne pose jamais de trop gros problèmes. Les cabines 3S utilisent un système à trois câbles, avec deux câbles porteurs et un câble tracteur attaché aux cabines. 

Les principaux avantages du 3S sont ses vitesses plus rapides, la possibilité d'espacer les pylônes jusqu'à environ 3 km. Les cabines peuvent recevoir jusqu'à 35 passagers chacune, permettant un débit élevée d'environ 5 000 personnes par heure et par direction et une bien plus grande stabilité au vent. D'une longueur de près de 13 km, ce serait le 3S le plus long du monde. 

Circulant à plus de 25 km/hr, le temps total de trajet du bas de vallée jusqu'à la station de Snowbird serait d'environ 27 minutes. Comme alternative à cette même télécabine 3S, une seconde télécabine, peut-être mono-câble ou bi-câble, pourrait relier Snowbird à Alta. 

Encore une fois, j'espère que les esprits cool et intelligents prévaudront et que la solution 3S sera adoptée. Quel que soit la décision, le service des ponts et chaussées d’Utah sera chargé du projet. 

Cela veut dire que quelque soit la solution adoptée, le coût de plus d'un demi-milliard de dollars sera assumé par les habitants de l’état (le coût d'exploitation annuel de 11 millions pour le 3S sera financé par les utilisateurs, donc les stations qui en bénéficieront).

Ne vous attendez pas à ce que cette petite merveille tourne l'automne prochain, comme nous avons à faire à un processus décisionnel long, compliqué et fortement controversé, il faudra encore être patient et après que le projet soit aprouvé, si il l'est un jour, if faudra ajouter à cela 3 ans pour réaliser le projet ...

lundi, juillet 11, 2022

Les nouveaux skis d’Hirscher

J'avais été assez surpris d’apprendre, à l’automne 2021, que le grand champion Hirscher lançait Van Deer, sa propre marque de ski. Il a commencé à commercialiser ses skis pour la saison 2021/22, offrant une gamme complète de skis de compétition, de skis de piste, de randonnée et de poudreuse. 

Les skis Van Deer sont développés et fabriqués à Stuhlfelden, près de Salzbourg, en Autriche, dans l'usine assez récente de skis « Augment ». Ce petit établissement aurait été choisit pour son savoir-faire et ses installations. 

Selon Marcel Hirscher : « Dès ma première visite, j’ai vu que j'avais trouvé le bon partenaire pour construire mes skis. Le label ‘Made in Austria’ est très important pour moi. J’y ai trouvé une usine qui avait tout pour lancer ma nouvelle génération de skis. Fabriqués à la main en quantité limitée, ces skis sont construits selon les normes de qualité les plus performantes qui soient, en utilisant les meilleurs composants d'origine locale. » 

Selon le laïus de ventes officiel de l'entreprise, « Les skis Van Deer offrent un accès à la course pour tous, des juniors aux skieurs de Coupe du monde. Les skis sont construits de la même manière, qu'ils soient en longueurs junior ou adulte, et donnent aux tout-jeunes une sacrée longueur d'avance. les skis sont méticuleusement finis à la main, comme ils le seraient dans un atelier de course Coupe du Monde FIS, avant d'être expédiés, avec le genre de finition qui a hissé Marcel Hirscher au sommet du ski de compétition ».

Souhaitons que ces skis produisent des miracles pour Henrik Kristoffersen, qui vient de passer de Rossignol à Van Deer pour l’hiver prochain. « Je suis très heureux de faire partie du projet Van Deer. C’est une excellente occasion d’amener ma performance à un niveau plus elevé. En fin de compte, le matériel est ce qui compte pour aller vite et gagner des courses. Avec ces nouveaux skis Van Deer, ce sera possible », a déclaré le champion norvégien de 27 ans qui est totalement investit dans le sport et qui compte parmi les meilleurs skieurs techniques du moment. 

Kristoffersen et Hirscher ont tous deux été sponsorisés par Red Bull, et Toni Giger, qui a travaillé pour la fédération autrichienne de ski pendant de nombreuses années, a récemment été embauché par la société de boissons et supervisera également le projet de ski Van Deer. 

Toute cette histoire me rappelle une expression un peu ironique que j'ai entendu tout au long de ma carrière dans l'industrie du ski : « Comment fais-tu une petite fortune dans la branche du ski ? Tu commence avec beaucoup, beaucoup de sous ! »

dimanche, juillet 10, 2022

Comment l'Ukraine doit-elle négocier avec la Russie ?

La sagesse conventionnelle et certains de mes amis pensent que la seule façon pour l'Ukraine de sortir de la guerre russe est de céder la Crimée et les Dombas. 

Pour moi, cela me paraît trop étriqué et ne tient absolument pas compte du fait que l'Ukraine a été envahie par son agresseur sans aucune raison valable. 

En tant que négociateur raisonnable mais juste, cette réalité serait ma première considération suivie de ces autres éléments : 

  • Paiement par la Russie de l'intégralité des coûts de reconstruction causés par la guerre. 
  • Paiement par la Russie d'indemnités pour toutes les pertes de vies humaines, blessures et incapacités causées par son invasion. 
  • Exigence que la Russie démantèle entièrement sa force nucléaire. 

En ce qui concerne la punition de Poutine, Lavrov et les autres, laissons au tribunal international le soin s'attaquer à cette question délicate. 

Cette approche offrirait une grande marge de manœuvre et garantirai que l'Ukraine ne se fera pas avoir par l'Ours Russe dans le processus de négociation s’il devait en avoir un. 

Que pensez vous de cette position de départ pour une négociation réaliste et équitable ?

samedi, juillet 09, 2022

Autres pertes à ski

À part mon temps si précieux, mon équilibre à l’occasion et le bâton dont je vous parlais dans le blog d'hier, je n'ai pas perdu grand-chose en skiant. Quand j'y réfléchis bien, je ne vois que deux autres objets dans ma vie de skieur, pendant 70 saisons : 

Un bonnet en tricot et un ski de géant de 210 cm de marque "PRE", tous deux irrémédiablement perdus contrairement au bâton que j'ai récupéré hier. 

J'ai perdu le ski le dimanche 7 mai 1995 en skiant à Snowbird, suite à une chute de neige tardive de 35 cm de poudreuse la veille. Les conditions étaient excellentes et pour une raison bizarre, j'ai dû accrocher une spatule à la cime d'un sapin que dissimulait la neige fraîche, près du sommet de l'ancien télésiège biplace de Little Cloud. 

Malgré une recherche longue et systématique, je n'ai pas retrouvé le ski ce jour-là. Peut-être est-il parti en « sous-marin » très loin, dans la pente forte, mais je n’ai pas eu d'autre choix que de rejoindre le bas de la station du mieux que j’ai pu sur un seul ski. J'ai par la suite appelé à plusieurs reprises le service des objets trouvés de Snowbird sans aucun résultat. 

En juillet suivant, alors qu'il n'y avait presque plus de neige, je suis remonté à pied en compagnie de Yannick Chauplannaz, un jeune morzinois que nous avions invité à séjourner avec nous à Park City pour le mois, mais aucun de nous n'a pu repérer le ski. J’étais profondément déçu, parce que j'aimais beaucoup cette paire et qui n’est pas terriblement fâché de perdre un ski à tout jamais ? 

Le bonnet tricoté est une tout autre histoire qui s'est déroulée durant l'hiver 2006/2007 au pied du Jupiter Peak. C'était avant que je porte un casque. Je remontais sur cette remontée déjà antique, quand une rafale de vent a envolé mon bonnet et a dû le faire atterrir au sommet d’un grand sapin pas loin de la ligne de télésiège. Je ne pouvais pas le voir et comme le vent soufflait fort et qu’il faisait froid, j'ai abandonné. 

J'aurais dû être plus malin ; comme vous pouvez le constater sur la photo, ce bonnet était malheureusement trop petit pour mon énorme tête. C'était seulement la deuxième perte dans toute ma carrière de skieur !

vendredi, juillet 08, 2022

Ce bâton de ski que je croyais perdu …

Le 27 décembre 2019, alors que je skiais avec ma fille et mon petit-fils, j'ai laissé tomber mon bâton gauche juste avant le 6e pylône alors que je me trouvais sur le télésiège d’Iron Mountain Express à Park City. 

Pour la simple raison que c'était notre dernière piste de la journée et qu’il ne nous fallait pas manquer la télécabine qui nous ramenait de l'autre côté de la station où mon auto était garée, nous n’avions pas pu revenir en arrière pour récupérer se satané bâton. 

Je suis retourné sur place le lendemain, mais même avec son tube et sa poignée rouges, je ne pouvais plus le localiser car de la neige fraîche était tombée la nuit précédente. Je déteste perdre ainsi un bâton ou n’importe quel accessoire de ski, et je me suis donc obsédé à récupérer ce bâton au cours de ces deux dernières saisons de ski. 

Vers la fin de l'hiver dernier, alors que la neige fondait rapidement, j'ai aperçu le bâton là où je pensais l'avoir perdu, mais l’accès était assez problématique. Le lendemain, quand j’y suis repassé, une fois de plus, un peu plus de neige fraîche l'avait totalement caché. 

C'est ainsi que mercredi dernier, afin d'en finir avec cette interminable saga, j'ai décidé de grimper jusque là. Environ dix-huit mois plus tard, après une marche de plus de 9 kilomètres en 3 heures dans la montagne et dans des broussailles impénétrables, je récupérais finalement ce vieux bâton qui était passé de rouge à rose pâle après deux paires d’étés et d’automnes exposé sous le féroce soleil d'Utah. 

Ma femme pensait que j'étais bien idiot d’avoir dépensé tout ce temps et cette énergie pour un malheureux bâton de ski, mais pour moi, cela restait une question de principe et cela en valait bien la peine !

jeudi, juillet 07, 2022

Je découvre enfin Pacaso !

Une fois de plus, j'apprends quelque chose de nouveau tous les jours … 

Mon blog d'hier évoquait une maison à vendre en multipropriété, mais j’ignorais presque tout de l’entreprise qui en est à l’origine, Pacaso. Vous avez bien lu, « Pacaso », pas « Picasso ». Il s'agit d'une forme d'art totalement différente car il s'agit en fait d'un courtier immobilier qui achète des maisons individuelles et revend chacune d'entre elles à plusieurs acheteurs. 

La société basée à San Francisco affirme avoir déjà atteint une valorisation totale de plus d'un milliard de dollars, plus vite que toute autre société basée aux États-Unis. Lancée en octobre 2020 dans la Silicon Valley, Pacaso est désormais active sur près de 50 marchés aux États-Unis, en Espagne, au Royaume-Uni et au Mexique. 

Voici comment le système fonctionne ; Pacaso achète des maisons et les revend en parts à un maximum de huit acheteurs. La société perçoit une commission de 12 pourcent sur chaque vente, sans compter ses honoraires de gestion et affirme que son modèle diffère de la multipropriété car les achats sont considérés comme des acquisitions immobilières traditionnelles et sont ainsi amenés à s’apprécier. 

S'il y a effectivement appréciation et s'ils le souhaitent, les acheteurs peuvent alors vendre leur part après en avoir été propriétaires pendant au moins 12 mois.

Cette approche n'est pas sans créer une forte controverse et a été accueillie avec des résultats mitigés dans de nombreux endroits, car certains craignent que cela ne fasse grimper le prix de l'immobilier existant en augmentant les visites, l’encombrement et la circulation. 

Ce sont des points valables qui vont aussi à l'encontre de la vocation d'une station à la montagne ou à la mer ...

mercredi, juillet 06, 2022

Comment vendre des maisons très chères ?

À Park City les maisons sont devenus si chères que l'unité de base est maintenant exprimée en millions de dollars, à partir de deux millions pour les maisons très élémentaires qui, il y a 10 ans, en valaient le quart. 

Les grandes maisons entrent désormais dans la catégorie « Au dessus de 4 millions » et celles qui valent dans les 10 ou 20 millions ne sont plus rares. Pourtant, ces prix stratosphériques commencent à devenir plus difficiles à vendre car le nombre d'acheteurs fortunés n'est pas illimité. 

Comme je suis de près les prix de l'immobilier, du moins aux alentours de notre maison, j'ai été frappé hier de voir résidence offerte à seulement 727 000 dollars dans un lotissement où le prix moyen dépasse largement les 5 millions. 

Sentant là une affaire inouïe ou une erreur décimale, j'ai contacté Zillow, le site où j'avais repéré ce prix incroyable. Finalement, ils m'ont appelé et ont transmis ma demande à un agent immobilier du coin, qui m'a appris que le prix relativement bas ne m'aurait acheté qu'un huitième de la propriété. 

C’est ça, une maison individuelle vendue en multipropriété, qui pourrait rapporter 5,8 millions de dollars si tout se vendait. J'ai poliment répondu « Non, merci » et cela c’est arrêté là. 

Les maisons en multipropriété pourraient être la prochaine coqueluche à Park City, ou peut-être pas. Le temps nous le dira ...

mardi, juillet 05, 2022

Savoir s’arrêter ...

J'ai toujours été très clair sur l’importance de savoir lâcher prise, laisser sa place et de ne pas s'accrocher désespérément à des emplois de haut niveau qui pourraient être mieux accomplis par des individus plus jeunes, une fois que nous atteignons un certain âge, mais apparemment, ce message n'est pas universellement compris ou doit trouver des exceptions. 

Dans ma vallée de Morzine, en Haute-Savoie, j’ai un classard qui vient de trouver le moyen de se faire élire au poste de directeur du prestigieux comité de ski du Mont-Blanc. 

Pour moi, 75 ans est un âge très avancé, et n'est plus idéal pour diriger efficacement, mais ce type doit avoir une formule secrète pour rester jeune et penser jeune, sinon il doit être habité par un ego implacable et totalement incapable de s'accepter tel qu'il est vraiment. 

Le problème est que ce genre d'attitude « Laissez-moi encore faire », empêche les jeunes d'apprendre, d'acquérir de l'expérience et d’exploiter leurs bonnes idées, leur énergie et leur esprit créatif, qui font partie intégrante de la jeunesse. 

Je suis désolé pour cette ancienne connaissance que j'ai d'ailleurs félicitée, mais qui ne m’en a pas encore remercié. Je vois qu'il a encore beaucoup à apprendre dans la gestion de ses e-mails et l'affinement de son protocole de communication...

lundi, juillet 04, 2022

Cour Suprême déjantée ...

Joyeux anniversaire,États-Unis d’Amérique ! 

Cet imbécile de Trump nous aura donné trois fascistes de plus à la Cour suprême qui sont idéologiquement corrompus et qui ont déjà détruit la crédibilité qui restait auprès d'une institution américaine autrefois vénérée.

Ces gens ne sont pas seulement des fascistes, ils sont stupides ou idiots et la seule chose que nous pouvons espérer est que Biden, ou un prochain président plus courageux et débrouillard, ajoute quatre juges progressistes supplémentaires pour faire taire la demi-douzaine de fous qui rétrogradent. 

J’attends avec impatience de pouvoir utiliser l’expression : « Aussi con qu'un juge conservateur de la Cour suprême ! » 

Cela dit, leur décision n'arrêtera pas l'avortement, elle ne fera que le déplacer hors de certains États, le rendre clandestine et va promouvoir les médicaments abortifs. De même, les constructeurs automobiles devront passer à l'électrique en raison des pressions du marché et les compagnies de pétrole se feront avoir plus top qu’elles ne l’avaient pensé. 

Le progrès est difficile à arrêter, à moins bien sûr que Poutine décide de détruire la planète.

dimanche, juillet 03, 2022

Le Pape s’est-il fait recharger ses batteries ?

Hier, Elon Musk s'est arrêté au Vatican pour rendre visite au pape François avec quatre de ses huit enfants. 

Je ne sais pas de quoi ils ont parlé, en dehors des questions de salut, mais je soupçonne qu'Elon a dû essayer de lui vendre ou de lui offrir une nouvelle voiture. 

Peut-être un modèle X avec ses portières en ailes de mouette qui seraient bien pratique pour notre pape, à moins que sont offre ait également inclus un petite virée en capsule SpaceX pour monter en orbite et confesser les astronautes de la Station Spatiale Internationale pendant leur mission ?

Quoi qu'il en soit, l’ambiance a dû être plutôt électrique et notre Pape bien-aimé a dû en profiter pour faire recharger ses batteries. 

Qui n’en n’aurai pas fait autant ?


 

samedi, juillet 02, 2022

Mon premier jour aux fixations de ski Look …

Ce lundi 2 septembre 1974, j'avais pris le train de Thonon jusqu’à Nevers, et je m'étais retrouvé dans l’usine flambante neuve des fixations de ski Look, au beau milieu de la France. 

Je me souviens que je portais mon tout nouveau costume en velours côtelé vert, avec cravate assortie. Je ressentai un mélange d'excitation et d'appréhension car je n'avais pas l'impression d'être du tout préparé pour le travail qui m'attendait. 

Je ne me rappelle pas les détails exacts, mais ce dont je me souviens, c'est que j'ai d'abord rencontré Madame Beyl, et ensuite que j'ai été présenté à un groupe d’importantes personnes de l'organisation, comme Jacques Vauthier, le comptable et Michel Lamy, le responsable export. 

J'ai ensuite effectué une visite rapide à l'intérieur de l'usine avant d'entrer dans une grande pièce remplie de bureaux disposés en cercle et se faisant face. J'y ai rencontré un groupe de jeunes gens comme moi, bien qu'un peu plus âgés. Ce lieu être mon espace de bureau que je partagerais avec eux. 

C'est là que j'ai vu pour la première fois Eric Chevasson et Jean-Noël Vacher, tous deux responsables des ventes internationales Look. Assis où ils pouvaient, se trouvaient aussi quelques agents de promotion, Joël Gros, Jacques Thomas et Philippe Sipp qui travaillaient aux États-Unis pour pousser les produits Look sous les ordres d'Eric. 

J'étais ravi de rencontrer ce groupe vivace qui mélangeait un esprit d'aventure avec une pointe de cynisme et d’irrévérence, en particulier de la part de Jean-Noël et d’Eric. 

Je n'oublierai jamais les éléments qui décorant leurs bureaux, certains se moquant d'un vénérable concurrent suisse ou jouant sur les mots avec des cartes destinés aux sièges inoccupés sur les avions de la TWA. 

Ils représentaient en contraste assez sympathique avec une direction d'entreprise très guindée qui cadrait parfaitement avec la France d'autrefois ...


vendredi, juillet 01, 2022

Du plus bas fond au sommet du monde

Ces jours, nous entendons beaucoup parler de maladie mentale, de dépression profonde et même de suicide, parmi notre jeunesse américaine. 

Je ne les envie pas et crois vraiment que tous ces jeunes sont coincés dans une vie compliquée et impitoyable dans laquelle rien n'est facile et où tout s'emmêle, entre ce que la société et leur familles attendent d’eux, les options qui leur sont offertes et les pressions auxquelles ils doivent faire face.

Entendre et être témoin de tout cela me force à faire une comparaison avec ma propre jeunesse quand la vie était beaucoup plus simple et facile, quand nous avions un espace beaucoup plus ample pour être jeune et profiter de la vie sans influence ou pression excessive. 

J'ai eu la chance de ne jamais toucher le « fond » dans mon état mental, même si j'ai du traverser de longs moments pendant de longues années où j'aurais pu bénéficier de beaucoup plus de confiance en moi et d’attitudes positives, tant en termes de comportement et de pensées. 

Mais finalement, une forte croyance en tout ce qui est positif, une pratique sportive presque addictive et plus récemment, une méditation quotidienne suivie, m'ont fait léviter vers la zone sommitale. 

 Aujourd'hui, je continue de me rappeler que je suis immensément reconnaissant de m'être le plus souvent trouvé au bon endroit, au bon moment !