jeudi, avril 30, 2020

Le mental s'améliore-t-il avec l'âge ?

Un de mes bons amis vient d'avoir 79 ans. C'est un type formidable qui a tendance à philosopher sur tout, et alors que je lui souhaitais la merveilleuse conclusion d'une décennie remarquable, il a dit que son esprit était toujours le même et comme je suis soit un peu trop optimiste, soit légèrement délirant, je n’ai pu que tomber d'accord avec lui.

La réalité pourrait être un peu différente car le consensus général est que les changements mentaux sont fréquents et observables au fur et à mesure que les gens vieillissent.

Les adultes plus âgés ont généralement plus de difficulté à trouver leurs mots et à se rappeler des noms, de plus ils ne prêtent pas autant attention qu'ils le devraient, et les plus jeunes trouvent leurs aînés parfaitement incapables d'accomplir des tâches multiples.

Je crois fermement que ces symptômes, lorsqu'ils existent, pâlissent en comparaison avec toutes les connaissances et l’expérience que nous avons acquises tout au long d’une vie. De plus, si nous le voulons vraiment, nous pouvons encore apprendre des tas de choses, créer de nouveaux souvenirs et améliorer notre vocabulaire et nos compétences linguistiques.

Bien sûr, ceux qui ne sont pas d’accord ou n’aiment pas les vieux, diront qu'en vieillissant, notre cerveau rétrécit, nos neurones ne communiquent plus aussi bien qu'avant, mais je pense que cela varie considérablement avec les individus.

En ce qui me concerne, je reste convaincu que mes fonctions mentales n'ont jamais été aussi bonnes qu’à ce jour, et franchement, je soupçonne que cela est dû au fait que j'ai toujours été un tantinet retardé dans ma maturité. Je soupçonne également que je n’ai encore pas réussi à rattraper ce retard de développement mental.

Donc, sur le papier et à mon humble avis, mon petit cerveau est encore en friche et je ne serais pas surpris si j'avais encore trois décennies de progrès à ajouter à mon capital mental avant d'atteindre la « taille adulte » !

mercredi, avril 29, 2020

Quand trop d'options mènent à l'insatisfaction

Pour des raisons intuitives, j'ai toujours eu tendance à associer bonheur avec simplicité. En d'autres termes, plus notre vie est simple, plus nous serons heureux et vice-versa.

Alors que nous ajoutons des complexités à notre existence quotidienne, à notre société, à nos règles et à notre culture, nous pensons qu'en faisant cela, nous enrichissons notre environnement, mais nous créons également plus de bifurcations qui, à leur tour, augmentent nos choix, posent plus de questions, demandent d’avantage de réflexion, apportent plus d'incertitude et créent un risque accru d'erreur ou de dysfonctionnement.

La même chose qui s'applique à notre vie quotidienne s'applique également à la médecine, l'ingénierie, la pensée et à peu près tout ce qui touche nos vies, de près ou de loin. Par exemple, une voiture électrique Tesla représente un énorme pas en avant vers la simplification automobile, avec moins de pièces, un système plus fiable et beaucoup plus durable.

Cela signifie que tout ce que nous inventons ou toute amélioration que nous apportons à nos vies et à leur environnement doit toujours être accompagné d’un souci de simplification, ainsi que d’un conscient effort d’éliminer toute complexité, sauf s'il n'y a absolument aucune autre solution disponible.

Si nous étions assez sages pour viser une vie construite autour de la simplicité, cela nous apporterait automatiquement beaucoup plus de paix et de satisfaction.

mardi, avril 28, 2020

Tester les Parcs de Loisirs

Quand je pense à la saison de ski 2020-2021, je me demande déjà comment les queues de remontées mécaniques pourraient être réglementées et comment les distances sociales à respecter pourraient affecter la façon dont la capacité des remontées mécaniques est utilisée, en affectant donc le nombre d’usager remontés à l’heure, ainsi que leur propre expérience.

Je ne suis pas trop inquiet en ce qui concerne les distances entre usagers sur les pistes, parce que je skie principalement hors-piste et si je suis sur une piste je me faufile généralement assez bien à travers la foule, mais je me demande comment les gens chargeront un télésiège triplace, quatre-places ou six-places? De même, comment vas-t-on repartir les passager dans les télécabines ou dans les téléphériques ?

En d'autres termes, quel pourcentage pour chaque remontée sera utilisable en toute sécurité ? Je ne parle même pas des restaurants et des bars de montagne, car je ne les fréquentais pas beaucoup. Tout cela aura sans aucun doute une énorme incidence sur l’expérience des skieurs et la rentabilité des stations de ski.

En attendant, ce qui sera très intéressant, sera c'est de voir comment les Parcs de Loisirs et autres lieux de plein air se tireront d’affaire des que les restrictions liée au Covid commenceront à tomber au cours de l’été ...

lundi, avril 27, 2020

Notre société complexe se complique d’avantage …

La pandémie actuelle inspire une foule de réflexions intéressantes qui exposent les problèmes de société auxquels nous sommes confrontés et pour citer un prochain article du magazine mensuel The Atlantic, « Nous vivons dans un État en faillite, le coronavirus n'a pas brisé l'Amérique. Il a montré ce qui était déjà cassé », notre culture ne semble plus en mesure de faire face à sa propre complexité.

Cette idée n’était malheureusement pas soulevée dans l'article en question. Il est vrai que nous sommes passés d'une société plutôt simple avec des familles faites d’un couple de parents hétérosexuels, des voitures sans ceinture de sécurité ni airbags, d’enfants se baladant partout en toute liberté, de médias consistant seulement en radio, télévision et presse écrite, pour évoluer vers une société qu'il est devenue infiniment plus diverse et beaucoup plus compliquée, avec d'innombrables options, versions et styles, ainsi qu’une variété qui est devenue impossible à gérer et à satisfaire pleinement.
Dans le même temps, nos formes de gouvernements et d’organisations politiques n'ont pas suffisamment changé pour gérer cette transformation monumentale, et nous nous attendons toujours à ce qu’elles soient en mesure de répondre à cette vie tellement transformée ainsi qu’à résoudre ses infinis problèmes.

Ce n’est tout simplement pas possible. Nous avons atteint un point où la société doit littéralement se muer en totalité et se réinventer de fond en comble, alors que nos esprits vieillots vont continuer de travailler à l'ancienne pour une réalité qui n'existe plus. En particulier, la sacro-sainte Constitution doit être révisée pour tenir compte des changements qui se sont produits au cours des 100 dernières années et devra être un document capable d’évoluer avec la société et sa culture.

Pas étonnant que nous soyons terriblement frustrés et que nous le soyons encore moins aujourd'hui que nous ne le serons demain. Nos vies sont devenues des mécanismes bien trop compliquées, où tout est en train de ce coincer car le sable semble être le seul lubrifiant dont nous disposons ...

dimanche, avril 26, 2020

Les méga-ski compagnies américaines souffrent !

Il y a quelques années, Vail Resorts et Alterra achetaient des stations de ski en veux-tu, en voila, payant probablement bien trop cher pour celles-ci, faisant de la surenchère entre elles, apparemment inconscientes de la menace réelle que pose le réchauffement climatique et sans pouvoir prévoir cette horrible épidémie imminente qui vient de nous tomber sur la tête.

C'est ce qui se produit lorsque vous remettez un chéquier aux personnes clés et leur demandez « d'acquérir » un actif. J'avais déjà vu ce film se dérouler dans une entreprise pour laquelle je travaillais, East West Resorts, où un promoteur immobilier fortuné pensait reproduire ce qui semblait être un modèle commercial lucratif à Beaver Creek au Colorado.

Il croyait refaire cela un peu partout dans les Montagnes Rocheuses. Dans sa hâte d'acheter et de « rouler les mécaniques », les acheteurs auxquels il avait fait confiance avaient un peu bâclés leur boulot, n’avait pas vérifié grand-chose et avait hâte de faire des chèques, payant ainsi des sommes folles pour des actifs douteux et dans des marchés où il était relativement facile de s’installer.

Cinq ans plus tard, le résultat final se traduisait par la vente de la plupart des acquisitions obtenues à la hâte, entraînant une perte substantielle.

Aujourd'hui, Vail Resorts et Alterra se retrouvent sur la sellette avec chacun un recours en justice collectif contre chacune d’elles, pour ne pas avoir remboursé les skieurs pour une partie de leurs forfaits de ski de saison, à la suite d'un hiver raccourci par Covid-19.
Vail Resorts, qui est cotée en bourse doit faire face à l’effondrement de son action et sera peut-être obligée de liquider certain de ses actifs. À Park City, les anciens propriétaires de Deer Valley et de Park City Mountain Resort doivent se féliciter d’être de petits génies pour s’être débarrassés juste à temps de leur stations de ski respectives auprès d’acheteur prêt à payer le prix fort pour celles-ci.

La morale de cette histoire est qu'un gros carnet de chèques bien approvisionné est toujours un outil dangereux à ne pas mettre en toutes main, surtout si l'acheteur manque de patience, de temps et de qualifications pour faire un acquisition judicieuse !

samedi, avril 25, 2020

La fin de 50 ans de belle époque ?

La pandémie qui ravage le monde en ce moment laissera sûrement d'énormes cicatrices un peu partout. Ce genre de traumatisme pourrait faire reculer considérablement notre façon de vivre et nous faire regretter la vie facile et confortable dont nous avons tant profité ce demi-siècle.

Au printemps 1970, je terminais ma première saison en tant que moniteur de ski à Avoriaz, au dessus de Morzine. Nous descendions « Les Grillages », juste à droite au repart de la piste du Crot, « La Combette » et « Les Câbles », juste en dessous du téléphérique, rebondissant d'un énorme rocher à un autre.
Fin avril, nous faisions la fête presque tous les soirs, avec les pisteurs (« Soirée Ricard ») terminant tout cela à La Grande Terche, près de St. Jean d’Aulps, allions danser à la « Grange Heureuse », tout près, aux Gets, où des libations incontrôlées étaient parfaitement acceptés, sinon encouragée par la culture locale.

Ma petite Citroën 2cv ou peut-être Dieu, me ramenait toujours miraculeusement à la maison en un morceau, et nos perspectives, bien au-delà du siècle suivant semblait absolument garanties quoi qu’il arrive ...

vendredi, avril 24, 2020

Quel bien nous a fait Covid-19 ?

Malgré toutes les victimes, tous les malades, un strict confinement et des conséquences économiques désastreuses, je peux identifier quelques éléments positifs associés à cette terrible pandémie :
  • Le virus microscopique pourrait être assez puissant pour renverser Trump. 
  • L'humanité commence à valoriser d’avantage la vie que le matérialisme. 
  • Nous tenons une vidéoconférence « Zoom » toutes les semaines avec nos enfants. 
  • Mes mains n'ont jamais été aussi propres ! 
  • Nous nous assurons d'appeler tous nos amis plus souvent. 
  • Nous en avons beaucoup apprit sur les maladies infectieuses. 
  • Et pour Coved-19, je suis peut-être positif (excusez le jeux de mots) ! 
  • Dans la catégorie, l'Amérique est en tête du classement ! 
Et vous, quels autres avantages voyez-vous?

jeudi, avril 23, 2020

La Grande Dépression, vous vous rappelez ?

On parlons beaucoup d’une dépression économique imminente par les temps qui courent. À moins que vous ayez au moins 95 ans et que soyez américain, vous ne vous souvenez sans doute pas de la Grande Dépression qui avait commencé en 1929 aux États-Unis.

Moi non plus, mais je me souviens d'une façon de vivre qui n'en n’était pas si éloigné que cela.

Quand je grandissais dans les Alpes et que j'avais environ 3-4 ans (ouais, je suis le petit gars désigné comme « Go11 », en rouge, sur cette photo prises par des touristes qui devaient faire une étude d’anthropologie), pendant 4 mois de l'année, nous montions aux alpages et vivions dans un chalet dont le sol de la cuisine était en terre battue, sans électricité, sans eau courante et où toute la famille (cinq personnes) dormait dans la même chambre, sur des paillasses.

La seule bon coté de notre existence est que nous n’avons jamais eu faim et que nous avions toujours assez à manger grâce au travail acharné de nos parents.

Pourtant, aujourd'hui encore, il ne m’arrive jamais d’oublier d'où je viens et je serais toujours prêt à faire les sacrifices nécessaires, s’il fallait revenir à ces temps difficiles ...

mercredi, avril 22, 2020

Confluence cruciale : Jour de la Terre et Covid-19

Aujourd'hui, c'est le Jour de la Terre et cela arrive alors que nous sommes au milieu de la pire pandémie que l’humanité a connu depuis 100 ans.
Le thème de cette année qui est aussi le 50e anniversaire de cette manifestation est l'action climatique. Pourtant, nos défis climatiques et Covid-19 sont probablement tous les deux le résultat de la surpopulation débridée qui affecte notre planète.

Alors, qu'est-ce qui vient déjà en premier ? Le poussin ou l'œuf ? Qu'est-ce qui cause tout ce chaos écologique et médical ? Pas la peine de chercher trop loin. À mon avis, ce sont les 7,7 milliards d'humains qui continuent de se multiplier et de tout détruire sur leur passage terrestre.

Le changement climatique et le coronavirus sont de simples symptômes de cette surcharge humaine. Pourquoi sommes-nous si obsédés à traiter ces symptômes plutôt que s’attaquer à leur cause qui nous crève les yeux?

mardi, avril 21, 2020

Question de vie ou de mort

Au beau milieu de cette pandémie, il apparaît clairement que la densité importante de population n'aide pas du tout, et doit être évitée à tout prix.

Pas facile quand on habite à New York, Milan ou Paris. Ce qui semble désormais certain c’est que les zones peu peuplées et l'éloignement social gagneront la bataille contre le virus.

Hier, alors que nous marchions, certains se moquaient de la distance sociale que nous semblions prendre.

Je leur ai dit: « Je préfère me tenir à 6 pieds (1 mètre 80) de vous, plutôt que de me retrouver à 6 pieds sous-terre ! »

lundi, avril 20, 2020

Éducation: plus d'économie, moins de religion …

La crise actuelle des coronavirus nous montre que les gens qui n’étaient pas préparés à un changement aussi brutal dans l’économie, ont été gravement touchés et souffrent beaucoup plus qu’ils ne devraient.

Cela nous dit également que nous n'enseignons pas suffisamment les règles économiques de base à l'école, comme par exemple économiser pour de mauvais jours ou pour créer un tampon amortisseur, ou mieux encore, un tremplin qui permettra d’acquérir un logis à soi et un petit de marge et d’abri contre la tyrannie du crédit.

Les queues interminables actuelles pour obtenir des provisions alimentaires gratuites sont là pour nous rappeler que quelque chose ne va pas dans notre société américaine, dans un pays que nous nous plaisons à appeler le plus riche de la planète.

Au lieu de d’apprendre le béaba de l’économie aux jeunes, il semble que l’Amérique préfère donner la priorité à l'éducation religieuse bien avant des informations indispensables pour pouvoir naviguer la réalité économique quotidienne.

C'est pourquoi, nous préférons administrer aux jeunes enfants bien trop de religiosité en leur lavant le cerveau précoce de manière précoce, massive et continue.

En conséquence, la plupart des individus ne pensent plus qu’avoir la prière divine pour s’en sortir et continuent d’ignorer les règles économiques de bon sens qui pourraient les libérer de la tyrannie du consumérisme et d’un capitalisme sans merci.

dimanche, avril 19, 2020

Où est mon âme ? (suite)

Vers la fin de janvier, je suis un peu fourvoyé sur quand j'ai ecrit que l'esprit et l'âme étaient « du pareil au même ».

Cela était faux et n’était pas tout à fait ce que je voulais exprimer. Aujourd'hui, en me relisant, je dirais que si le mental fait vraiment partie de nous, l'âme appartient à l'Univers et un nombre limité de personnes peuvent y accéder.

Bien sûr, nous pouvons y accéder sous forme d'intuition, de prescience et à travers notre inconscient collectif que nous partageons avec le reste de l’humanité.
Quand nous étions très jeunes, nous pouvions encore capter cette précieuse source, mais après avoir été « bien éduqués » et formatés par la société, tout cet accès et cette richesse se sont rapidement fermés, sans jamais pouvoir nous y reconnecter.

Pour le faire éventuellement, il faut alors se tourner vers les nombreuses formes d’introspection qui ne peuvent guère s’acquérir qu’au moyen d’une formation spécifique comme celles du mysticisme, de la contemplation, de la méditation et de toutes les autres formes de recherche spirituelle.

Ce que ces pratiques nous apportent, n'est en fait rien d'autre que ce que les gens religieux appellent « l’'âme ». Tout comme tous ces logiciels modernes qui se cachent dans le « cloud », notre âme est une source collective qui rayonne de l'univers pour quiconque la recherche et la désir.

Nous devons simplement rechercher le moyen le plus accessible possible pour puiser dans cette source inépuisable de connaissances, de sagesse et de confort.

samedi, avril 18, 2020

Le rêve américain est-il à bout de souffle ?


Le rêve américain, ou « American Dream » est un tabouret à trois pieds.

Une jambe représente la terre que nous avons volée aux Amérindiens, une autre représente le travail forcé des esclaves noirs qui a lancé l’hégémonie américaine, et la troisième jambe représente toute l'hypocrisie dont il a fallu faire preuve pour cacher ces deux autres actes.

Aujourd’hui, ni la terre, ni la main-d’œuvre ne sont aussi bon marché qu’avant, et ce qui nous reste est notre réservoir malsain d’hypocrisie que nous mettons en évidence devant le reste du monde.

Il n'est donc pas étonnant que le « rêve américain », autrefois si emblématique, n’est plus que l'ombre de lui même.

vendredi, avril 17, 2020

Mais où sont les neiges d'antan ?

Il y a cinquante ans aujourd'hui, mon frère et moi avons prit le téléphérique d'Avoriaz, puis avions prit les quelques remontée qui nous amenaient jusqu'à la crête des Prolays et nous avions ensuite skié sur la vallée des Lindarets.

À l'époque, il n'y avait aucune remontée et aucune piste de ski dans cette belle vallée alpine, juste le petit alpage où se trouvait « Les Rhodos », notre restaurant familial.

Nous y étions allés pour décharger le toit qui était dangereusement chargé, et même s'il était relativement tard dans la saison, la neige était à son plus haut niveau avec plus de 4 mètres encore accumulés dans le village.

Nous n'en avions jamais vu autant (c’est vrai, nous étions encore bien jeunes !), et quand nous avons pu montrer les photos et expliquer tout cela à nos parents, ils avaient reconnus n'avoir jamais entendu parler d'une telle quantité de neige.

C'était une autre époque et avec le réchauffement climatique et une planète qui se détériore, on ne reverra peut-être jamais cela.

Dommage.

jeudi, avril 16, 2020

Réplique au réveil !

Il y a un peu plus de 4 semaines, nous avons fortement ressenti un tremblement de terre centré près de l'aéroport de Salt Lake City.

Ce matin, vers 7 h 35, la croûte terrestre s’est de nouveau manifestée sous la forme d'une réplique de 4,2 sur l’Échelle de Richter, centrée au même endroit.

J’ai pensé que notre vieille planète n’avait pas grand-chose à faire du confinement et du Covid-19…

Attendre que la peinture ou que la colle sèche …

Rouvrir un pays après le Covid-19 est essentiellement un test de patience, un peu comme attendre que la peinture ou que la colle sèche.

Nous avons généralement peu de patience pour attendre suffisamment longtemps avant de vouloir appliquer une autre couche, toucher la peinture ou utiliser la poignée de porcelaine cassée qui vient d'être recollée.
En général, nous sommes tellement pressés d’aller de l’avant, que le travail que nous venons de faire finit par être détruit instantanément.

La même chose peut facilement se produire si nous sortons trop tôt du confinement imposé par le coronavirus. Il existe une limite théorique et une limite sécuritaire.

Dans la construction aéronautique, tous les systèmes importants sont au moins doublés et les marges de sécurité sont très généreuses ; sans cela, les avions n’en finiraient pas de tomber du ciel.

Il en va de même pour l'annonce de la fin du confinement : il doit y avoir une forte marge de sécurité et le processus doit être bien échelonné.

De plus, nous devons nous assurer de bien comprendre les meilleures pratiques mises en œuvre dans les pays qui ont fait un bien meilleur travail que les États-Unis et les grands pays européens par rapport à leur expérience chaotique face au virus ...

mercredi, avril 15, 2020

Covid-19 : Impact sur voyages d'affaires et télé-travail ?

Alors que les entreprises s'habituent à ce que leurs employés travaillent à domicile et s'adaptent à leur activité hors-site, elles découvrent un monde remplit de possibilités. Simultanément, ces mêmes entreprises peuvent tester des logiciels et des outils vidéo pour effectuer leur formation, conduire des conférences et animer des réunions.

Lorsque la pandémie s'atténuera, les entreprises et les organisations qui ont testé ces systèmes, pourraient alors réaliser qu'il y a de grandes économies à faire à la fois dans l'évolution et la rationalisation du télé-travail et des déplacements d’affaires. Cela peut être vu en termes d'une utilisation plus efficace de l'espace de bureau, mais aussi en matière d'énormes économies de temps, de voyage, de frais hôtel et de nourriture.

Bien sûr, les logiciels de téléconférence et de communication actuels présentent encore de nombreuses lacunes, mais au fur et à mesure que leur marché se familiarisera à leur utilisation, ceux-ci ne manqueront pas de s'améliorer à pas de géant et pourraient être très vite en mesure de transformer totalement la façon dont les activités d’affaires sont conduites dans un futur proche.

mardi, avril 14, 2020

Qui fera basculer Trump ?

Certaines personnes peuvent encore penser que Biden, le candidat démocrate présumé, causera la chute de Trump lors des prochaines élections.

Personnellement, je ne le pense pas. Alors que le grand Trump affiche 1 mètre 90, il pourrait être renversé par un virus minuscule qui mesure entre 60 et 140 nanomètres de diamètre.

Parlez de David contre Goliath, et si cela fonctionne comme je l’espère en novembre prochain, un résultat que notre Chef d’État actuel n'aurait jamais anticipé !

lundi, avril 13, 2020

Jour de fermeture à Park City et à Deer Valley !


Cela fait quatre semaine que presque tous les jours, ma femme me fait marcher en me demandant: « Quelle belle journée, pourquoi ne vas-tu pas skier, mon petit chéri ? »

Bien sûr, je l'écoute et je reste stoïque ; j'ai depuis longtemps accepté le confinement et le fait que cette saison de ski était « cuite ».
Les remontées mécaniques sont en effet fermés depuis le 15 mars et hier, c’était le jour de fermeture officiel, rien ne change.

Bien que la journée ait commencé avec du froid et des giboulées, une tradition pascale pour Park City, la neige et les conditions restent fabuleuses, mais l’hiver est fini. Pas de non plus de cueillette d’œuf de Pâques sur les pistes, cette année.

Bien sûr, il reste l'an prochain, mais comment celui-ci va-t-il se passer ?

dimanche, avril 12, 2020

Chiffres mondiaux du Coronavirus

Chaque jour, lorsque je consulte la mise à jour des cas mondiaux de Covid-19 Global par l'Université Johns Hopkins, je suis frappé par la disparité évidente entre le nombre de cas et le nombre de décès.
Bien sûr, les chiffres sont aussi fiables que la façon dont les ministères de la santé des gouvernements les collectent, mais ceux-ci restent cependant tres révélateurs.

Je me suis surpris d’observer que la Turquie semble bien réussir à limiter ses pertes, un peu moins au Canada grâce à son bon système de santé publique.

Je suis également impressionné par l'Allemagne et un peu réconforté par les chiffres américains, même si nous ne pouvons pas prétendre à être les meilleurs de ce classement !

Ce qui est effrayant, cependant, ce sont les performances assez médiocres de la France et du Royaume-Uni, qui arrivent juste derrière l'Espagne. Je ne parle pas de l'Italie, dont les performances correspondent assez bien au chaos naturel qui règne toujours dans ce pays.

Vais-je rentrer pour de bon en France avec de tels résultats ? Non, pas encore, j'attends Novembre prochain et en attendant ... Joyeuses Pâques !

samedi, avril 11, 2020

Covid-19: qui a les bonnes réponses ?

Entre ce que dit Donald Trump, ce que croit Boris Johnson ou ce que pense Emmanuel Macron, il y a de quoi se perdre si on veut avoir une bonne vue d’ensemble sur ce qu’il faut savoir à propos de cette pandémie.

C’est là que le Dr Didier Raoult, ce directeur d'institut de recherche sur les infections basé à Marseille, nous agite avec sa chloroquine miracle, et voici que tout le monde, y compris notre président, est parti pour une autre course vers des espoirs incertains.

Comment alors savoir où nous en sommes à propos du Covid-19, de ses particularités, de son comportement et de son évolution future ? C’est là qu’il nous faut écouter un expert pragmatique qui allie bon sens, absence d'ego et grandes connaissances sur le sujet.

Dans une récente interview avec la chaîne CNBC, Bill Gates, répond aux questions que nous avons tous, mais auxquelles personne n'est capable de répondre de manière convaincante, concise et compréhensible.

Mon Dieu que j’aimerai avoir cet individu comme président à la place de Trump !

vendredi, avril 10, 2020

Une marmotte fait-elle le printemps ?

Alors que nous marchions lundi dernier, nous avons vu notre première marmotte de 2020. Elle ressemblait tout-à-fait à ses homologues de 2019, un peu plus maigre peut-être que la dernière que nous avions aperçue au début de l'été.

Mais ce qui est sûr, c’est qu’elles sont maintenant sorties. Coved-19 ou pas, il est temps pour elles de se requinquer, d’élever leur progéniture et de commencer à stocker cette réserve de graisse si précieuse, qui les garde en vie tout l'hiver.

Elles sifflent toujours comme si rien n'était arrivé à Park City et au reste du monde, et espère passer un bon printemps, un été agréable et un automne productif.

Comme j'aimerais être une marmotte !

jeudi, avril 09, 2020

Le but quotidien écarte l'ennui

En cette période de confinement, le temps semble très long, tous les jours se ressemblent et les tâches importantes sont souvent laissées de coté.

Il est donc essentiel de rompre cette routine en poursuivant des actions qui vont nous emmener en fin de la journée sans devenir fou, tout en ayant le sentiment d’avoir progressé.

Mon truc est de fixer un ou plusieurs objectifs pour la journée question qui seront facilement atteints et qui me donneront la satisfaction d'avoir accompli quelque chose au lieu de laisser tout ce temps précieux s’écouler en pure perte.

C’est probablement la raison pour laquelle cet isolement personnel n’a pas été trop mauvais pour moi, jusqu’à présent, et que le temps continue de passer bien trop vite, au point que je suis totalement incapable de terminer tout ce qu’il faut faire.

Bien sûr, les tâches plus difficiles ne se font jamais aussi vite qu’il faudrait, mais au bout d’un moment, quand je suis mieux disposé, celles-ci me paraissent un peu plus appétissantes, je finir par m’y atteler et tout se fait, quoiqu’un plus lentement qu’à l’accoutumée.

Mais encore une fois, ces moments que nous vivons sont très difficiles et nous méritons tous de ralentir un peu !

mercredi, avril 08, 2020

Quand la patience se meurt

Quand cette pandémie sera-t-elle terminée ?
Quand va-t-on assouplir le confinement ?
Quand la vie va-t-elle enfin reprendre comme avant ?

Toutes ces questions qui, si elles ne sont pas exprimées explicitement, ne cessent de bouillonner dans nos têtes.

De nos jours, être patient est devenu si difficile que nous ne pouvons pas imaginer une vie où la patience serait encore nécessaire.

Avec des informations mises à jour 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, une connexion Internet fulgurante, et un desir immédiat de trouver réponse à nos interrogations, le dilemme dans lequel nous nous trouvons actuellement étouffe nos vies et devient totalement intolérable.

Pourtant, la réalité reste que les réponses manquent où ne viennent pas, la lumière au bout du tunnel n’est toujours que dans notre imagination et nous devons réapprendre l'art perdu de la patience. Une heure à la fois, un jour à la fois, un mois à la fois et peut-être même bien plus que ça ...

mardi, avril 07, 2020

«Epikon» a-t-il exacerbé Covid-19 en station ?

Que ce soit en Allemagne ou aux États-Unis, les stations de ski ont été un des foyer d’où est partie la contamination et aujourd'hui, trois stations de ski américaines sont des foyers majeurs, sinon en nombre, du moins par habitant, de la pandémie qui ravage maintenant mon pays.

On pourrait être tenté d'établir un parallèle entre la généralisations des forfaits saison multi-stations, tels qu’ «Epic», «Ikon» ou «Mountain Collective». Ceux-ci auraient incités les skieurs à se déplacer avec très grande facilite de station en station grâce à ces forfaits de ski.

Cette possibilité semblerait assez logique, mais quand on y regarde de plus près, il est difficile de voir une tendance cohérente et régulière. Sun Valley en Idaho est évidemment la plus touchée avec aussi 2 décès, suivi par Park City et de la vallée de Vail dans le Colorado, mais dans ce même état, les chiffres d’Aspen démentissent cette théorie, tout comme ceux de Breckenridge, Keystone et Copper. Quant à Jackson Hole, dans le Wyoming, les cas sont encore plus rares.
Enfin pour ce qui est de Whistler-Blackcomb, au Canada, je n'ai trouvé aucune statistique à ce sujet...

lundi, avril 06, 2020

Tant de chômeurs, si peu de masques !

Vendredi soir, nous avons eu notre première conférence hebdomadaire « Covid-19-Zoom » qui réunissait toute la famille pour une longue conversation bien agréable.

À un moment donné, mon fils a souligné qu'avec 11 millions de chômeurs aux États-Unis qui se retrouvent « sur la paille », pour une main d’œuvre autour des 165 millions, nous ne sommes pas fichus d’avoir des masques et des respirateurs en quantités suffisantes pour répondre aux prestataires de soins ainsi qu’à toute la population.

Comme chacun sait, la fabrication de masques faciaux ne demande pas des compétences pointues, et pourtant notre gouvernement est tellement nul qu'il ne peut pas canaliser ses ressources disponibles d'une manière utile et productive.

Encore une fois, ce n’est pas un riche promoteur immobilier ou une célébrité de télé-réalité qu’il faut à la tête de notre pays, mais d'un gestionnaire pragmatique qui a les pieds sur terre. Tâchons de nous en rappeler en novembre prochain !

dimanche, avril 05, 2020

Espoirs tournés vers le futur…

Aujourd'hui, les nouvelles sont très, très mauvaises. Si elles ne vous plaisent pas, ignorez-les, n’y jetez pas le moindre œil, autant que cela est possible et tournez-vous maintenant vers le futur qui nous attend dans disons, six mois.

C’est ça, nous serons en octobre 2020. L'été aura été compliqué parce que nous aurons fait de notre mieux pour essayer de délimiter où se trouvait la fin de la pandémie, le début de la prochaine saison de grippe et comment la société allait, ou plutôt devrait, retourner à la normale.

La plupart des gens auront très peur et procéderont avec une extrême prudence. La réalité est qu'ils seront, pour la plupart, traumatisés et très sceptique vis-à-vis de leur gouvernement et de ses mensonges.

Ici en Amérique, nous serons presque prêts à voter et nous nous retrouverons dans les derniers rebondissement d'une horrible bataille électorale dans laquelle Trump et le Parti Républicain défendront ce qu’ils diront avoir accomplit, et feront tout pour s’accrocher au pouvoir.

Qui sera opposé à Donald Trump ? Je n’en sais rien. Je pense qu'il est encore trop tôt pour entrevoir qui sera cet individu. J'espère avoir une bonne surprise mais c'est une forme de réconfort assez mince. La saison de ski à Park City sera également marquée d’incertitude.

Non seulement nous aurons besoin de beaucoup de neige, mais nous aurons également besoin de skieurs motivés de remonter sur les planches, avec beaucoup de courage et beaucoup de sous.

Cet automne sera un test pour notre avenir, notre résilience et notre envie d’aller de l’avant ...

samedi, avril 04, 2020

L'humanité tirera-t-elle une leçon du Covid-19?

En fin de crise et au bout du compte, qu’aura apprit la grande majorité des êtres humains qui ont traversé et ont survécu la crise?

Verra-t-on un retour aux mauvaises habitudes parmi les nations développées, ce qui signifierai une répétition du consumérisme effréné au détriment d'une vie plus frugale, solidement ancrée et beaucoup plus durable?

Probablement, si la morsure économique n'est pas suffisamment sévère et si les gouvernements continuent à faire tout traîner, sans rien changer, afin de sauver leur peau.

Les gens qui lisent, qui réfléchissent de manière critique et résistent à la manipulation des médias sociaux, de la télé et autres sources de « fake-news », ne parlent au final qu'entre eux - une infime minorité - et bien qu'ils défendent ce qui est juste, ceux-ci simplement prêchent une petite armée de convaincus ; pas plus.

Pour que le reste de la population réagisse et rejette le modèle de société qui lui est imposé, l'économie est le seul facteur qui puisse changer les comportements.

La perte d'emplois, les revenus en baisse et l'effondrement économique sont le genre d’horribles catastrophes qui seules peuvent réveiller les moutons de Panurge que sont ces gens, et ce faisant, transformer enfin le comportement du monde, en faisant en sorte qu'une majorité d'individus voient l'incompétence de leurs dirigeants et l'intrusion des gouvernements dans leur quotidien et leur vie privée.

Cela devrait également leur ouvrir les yeux sur l'importance de la solidarité planétaire, une réalité incontournable qui va à l'encontre de la démagogie et du nationalisme, prêchés par Trump, Poutine et Orbán, parmi beaucoup d’autres.

vendredi, avril 03, 2020

Qu'est-ce qui compte vraiment ?

Après avoir fait le tour du sujet de la pandémie et après avoir reçu notre dose quotidienne de mauvaises nouvelles à travers tous les médias qui nous assiègent, ce qui compte, c'est que ma famille s’en tire saine et sauve.

Cela vaut pour notre petit-fils, nos enfants et leur conjoint, ma femme et moi, à peu près dans cet ordre.

Comme je l’ai dit à certains membres de ma famille, « Nous cinq, qui pourrions être comptés sur les doigts d’une seule main » sauf que ce n’est pas seulement cinq personnes, c’est bien six. J'ai sans oublié de me compter ou dois vraiment être nul en arithmétique.

J’aurais ainsi besoin d'une main à six doigts pour illustrer le nombre correct d’individus, c'est-à-dire une main présentant les symptômes d’une polydactylie sérieuse.

Mais je n’ai pas envie d’avoir autant de doigts, car j'aurais besoin de gants de ski spéciaux ou alors je devrais me résoudre à de grosses mitaines comme ma femme voudrait que j’en porte.

Bon, l'image me suffira ...

jeudi, avril 02, 2020

Corona-vue ?

Récemment, un de mes anciens camarades de lycée m'a fait part d’un article dans le Financial Time (FT) de Yuval Noah Harari, un historien israélien et professeur au Département d'histoire de l'Université hébraïque de Jérusalem.

Cet intellectuel a une vision assez dystopique de l'humanité, annonçant, entre autres calamités, l'avènement d’une « classe inutile » de la population, d'ici à 2050. Son article du FT prédit essentiellement que nos gouvernements sont progressivement en train d’espionner leurs sujets et vont nous connaître si bien que nous serons bientôt totalement sous leur coupe.

Il déplore également qu'à un moment où le nationalisme devient la nouvelle norme un peu partout dans le monde, nous devrions plutôt nous serrer les coudes et devenir une communauté planétaire extrêmement soudée.

Difficile de ne pas être d'accord avec les vues de Monsieur Harari, sauf qu'elles sont le résultat d'un regard porté depuis une altitude de 40 000 pieds.

Pour la grande majorité de la population terrestre, la vue est plutôt au niveau des pâquerettes. Tous ont peur du virus, s’inquiètent pour leurs parents âgés, leurs enfants, leur travail, la nourriture qu'ils devront mettre sur la table ainsi que leur loyer, sans même mentionner une économie en chute libre et ses conséquences terrifiantes.

Ce serait formidable si tout le monde était bien éduqué, capable de réfléchir de manière critique, mais cela n’est malheureusement pas le cas, car cette réalité serait le fruit d’une politique à long terme qui demanderait beaucoup d’efforts, de ressources et de temps.

Dans l’immédiat, l'humanité aurait peut-être d’abord intérêt à fermer Facebook et ses acolytes des réseaux sociaux ...

mercredi, avril 01, 2020

Poisson d’avril ?

Il y a quelques jours, j'ai reçu ce mail promotionnel d'EasyJet, la compagnie aérienne britannique « low-cost » qui tentait de m'inciter à acheter un billet aller simple pour seulement 34 francs suisses (32 euro) pour un vol d'ici au 28 février 2021.

Ais-je vraiment envie de profiter d'une promotion aussi mal léchée ? Sûrement pas!

Nous sommes au beau milieu d'une pandémie qui risque d'être suivie par une terrible gueule de bois économique (si cela n’est pas une véritable catastrophe) …

Qui, en ce moment ferait des plans pour profiter de cette offre promotionnelle qui essaie désespérément de générer une trésorerie vitale pour une compagnie aérienne qui est en passe de faire faillite ?

Et pire encore, qui est ce commercial imbécile qui ne se rends même pas compte à quel point cette tactique est indécente ?