La pandémie qui ravage le monde en ce moment laissera sûrement d'énormes cicatrices un peu partout. Ce genre de traumatisme pourrait faire reculer considérablement notre façon de vivre et nous faire regretter la vie facile et confortable dont nous avons tant profité ce demi-siècle.
Au printemps 1970, je terminais ma première saison en tant que moniteur de ski à Avoriaz, au dessus de Morzine. Nous descendions « Les Grillages », juste à droite au repart de la piste du Crot, « La Combette » et « Les Câbles », juste en dessous du téléphérique, rebondissant d'un énorme rocher à un autre.
Fin avril, nous faisions la fête presque tous les soirs, avec les pisteurs (« Soirée Ricard ») terminant tout cela à La Grande Terche, près de St. Jean d’Aulps, allions danser à la « Grange Heureuse », tout près, aux Gets, où des libations incontrôlées étaient parfaitement acceptés, sinon encouragée par la culture locale.
Ma petite Citroën 2cv ou peut-être Dieu, me ramenait toujours miraculeusement à la maison en un morceau, et nos perspectives, bien au-delà du siècle suivant semblait absolument garanties quoi qu’il arrive ...
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