jeudi, août 31, 2017

Comment lutter contre la surpopulation ?

Il y a quelques jours, un petit malin, sur Facebook, répondit à l'un de mes messages dans lequel je disais que notre crise d'environnement actuel était le symptôme d'une surpopulation planétaire qui ne cesse de croître.

Celui-ci disait :
« Que voulez-vous faire? Les tuer tous, évidemment les 'autres' » ?

Voici comment j'ai répondu a ce brave homme :
« Je comprends votre réaction. Je veux parler d'abord de freiner la tendance et non pas de génocide. Quand la croissante est stoppée, un déclin programmé des populations est non seulement désirable, mais nécessaire. Cela dit, contrairement aux effets d'une politique nataliste, cette réduction sera bien évidemment plus lente car ce concept s'articule autour des décès naturels et du contrôle des naissances. Une procédure compliquée, qui prendra beaucoup plus de temps. »

Cela dit, que peut-on faire de manière pratique ?
  • Prendre conscience du problème. Cela n'est pas le cas ; aujourd'hui, personne n'y pense vraiment, car le sujet est extrêmement tabou et demeure contrôlé autant par tous les leaders religieux que ceux de Wall-Street pour qui la croissance continue des populations reste la clé de voûte du capitalisme.
  • Faire quelque chose ; les chinois l'avaient fait en instituant un plafond d'une naissance par foyer. Continuer sur cette lancée.
  • Faire en sorte que les dangers de la surpopulation deviennent acceptés et soient enfin discutés ouvertement par les communautés civiles et religieuses.
  • Se fixer des objectifs plafonds au niveau international (ONU ?)
  • Décider d'une stratégie à long terme. Par exemple, aide économique aux pays en voie de développement liée à un planning familiale robuste, etc.
  • Et vous ; quelle solution offrez-vous ?

mercredi, août 30, 2017

Qu'est-ce qu'un « bon politicien » ?

On voit et on entend cela tous les jours ; Tous ceux qui trouvent des excuses à Trump aux États-Unis ou à Macron en France, en cherchant à dire que les bêtises ou les sottises qu'il profèrent ne sont surtout pas de leur faute car ils ne savent pas bien naviguer les voies compliquées du monde politique. Je ne suis pas du tout d'accord.

Les deux sont en fait d'excellents politiciens, pas du tout amateurs, et je dois dire assez bien moralement corrompus pour toujours trouver leur chemin dans ce labyrinthe politique qu'ils ont choisi pour achever leur parcours de vie. Ils « prétendent » ne pas etre politiciens pour s'affranchir de toute erreur ou de toute bévue qu'ils pourraient commettre.

Je ne pense pas trop m'avancer en disant que nos « bons politiciens » sont de mauvaises personnes prêtes à tout pour faire avancer leur cause. Un « bon politicien » est en fait un oxymore ; tous sont mauvais, du moins suffisamment mauvais pour être bon à rien et juste capable d'évoluer que dans la sphère politique.

mardi, août 29, 2017

Le climat change-t-il naturellement ?

J'ai un pote qui est très cultivé, vif et intelligent.

Je pense cependant qu'il se trompe quand il doute que le changement climatique soit essentiellement causé par l'homme.

Quand je lui dis que nos températures terrestres s'emballent, il me rappelle le « Petit âge de glace » qui s'est étendu du 14ème à la fin du 19ème siècle. Cet ajustement climatique semblerait être causé par plusieurs éléments: des rayonnements solaires plus faibles, une activité volcanique accrue, des changements de courants océaniques, des variations de l'orbite et de l'inclinaison axiale de la terre, un élément de variation dans le climat mondial et une diminution de la population humaine.

Cette période a été précédée d'un climat exceptionnellement doux du 10ème au 13ème siècle où des vignobles avaient été planté avec succès à haute altitudes dans certaines vallées alpines d'Europe.

Ainsi, croit-il que ce que nous vivons tout simplement aujourd'hui une répétition de cette période très tempérée. J'ai bien du mal à être d'accord avec lui quand je regarde ce tableau de la NASA qui ne va que jusqu'en 2004 (depuis, la chaleur n'a fait qu'augmenter).

Depuis le début de la révolution industrielle, l'élévation des températures planétaires a littéralement explosé et tout cela ne peut guère s'expliquer que par la confluence de notre ère industrielle et une surpopulation humaine qui s'est multipliée par plus de cinq fois !

lundi, août 28, 2017

Si jamais je gagnais le gros lot ...

Récemment, Mavis Wanczyk, une infirmière américaine, a remporté 758,7 millions de dollars (650 millions d'euros) au Powerball, un jeu similaire au loto.

Cette dame bien chanceuse a touché son pactole en un seul versement de 336 millions de dollars (290 million d'euros) après impôts.
En apprenant cela, je me suis demandé ce que ferais-je si j'étais dans sa situation (scénario peu probable, car je ne joue jamais au loto) ?

D'abord, je garderais ma maison, ma voiture et ma femme. Je me payerais peut-être un beau VTT en fibre de carbone, je ne volerait plus jamais en classe touriste, mais c'est à peu près tout.

Je rembourserais les prêts hypothécaires de mes enfants et je donnerais une grosse portion de cet argent à une bonne charité qui s’occupe d'éducation.

Donc, n'essayez surtout pas de me « taper » car je vous dirais: « Fais comme moi, achètes-toi un billet de loto ! »

dimanche, août 27, 2017

Que faire de Solitude ?

D'abord, c'est quoi Solitude ?

C'est cette charmante petite station de ski qui, avec Brighton, partage le haut de vallée à Big Cottonwood Canyon en Utah, juste derrière Park City, et qui avait été achetée le 1er mai 2015 par Deer Valley Resort.

À cette époque, je me demandais pourquoi Deer Valley avait fait cette acquisition; Cela ne faisait aucun un sens pour moi. Les deux stations n'avaient pas de terrain adjacent ou de possibilités de liaison à ski entre elles et avaient si peu en commun.

Au cours des saisons suivantes, Deer Valley allait vite découvrir que Solitude n'était pas tout à fait la bonne affaire que ce que son vendeur lui avait dit. Cette réalité est du reste retombée sur le tapis quand les propriétaires de Deer Valley ont vendu leur fameuse station à KSL et Compagnie ; l'acheteur n'a pas voulu de Solitude.

Comme j'ai déjà spéculé, la seule façon pour Solitude de s'en sortir serait d'être rachetée par Brighton, sa voisine, qui elle-même est la propriété de Boyne Mountain dans le Michigan. Si cette dernière est intelligente, elle devrait l'avoir pour des cacahuètes.

Sauf, si bien sûr, il existait une autre alternative ; justement aujourd'hui, j'ai réalisé que la meilleure façon de tirer le maximum de ces deux stations de ski dans le canyon de Big Cottonwood serait pour Vail Resorts de s'en porter acquéreur.

C'est vrai, Park City, qui fait déjà partie de la famille Vail, peut développer son domaine skiable jusqu'à Brighton. Cela permettrait une liaison absolument parfaite avec Park City et des possibilités de ski exceptionnelles en y ajoutant l'ensemble du domaine Solitude-Brighton.

Une superbe occasion à ne pas rater quand on s’appelle Vail Resorts ...

samedi, août 26, 2017

Une importante date à répétition ...

Chaque 26 août reste une bonne occasion de nous rappeler du jour où notre famille a mis les pieds pour de bon à Park City.

C'était l'une des meilleures décisions que j'aie jamais prises, tant sur le plan de ma carrière que sur le plan d'un environnement parfait pour élever notre famille et pour notre qualité de vie.

Nous y avons rencontré très peu de problèmes mais avons eu beaucoup d'agréables surprises et une bonne fortune d'avoir fait ce déménagement.

En tout, nous avons eu une sacrée chance …

Alors que nous sommes prêts à nous embarquer pour une 33e année à Park City, ma femme et moi serions prêts à tout refaire exactement de la même façon s'il le fallait !

Notre rue fait peau neuve ...

Le lotissement et la rue où j'habite à Park City remontent au début des années 80 et le bitume vieillissant, grisonnant et criblé de fissures accuse son âge.

Dieu merci, notre rue est tellement tranquille que le peu de circulation qui y passe a permit à la chaussée de tenir aussi longtemps !

Jeudi, quelques 35 ans plus tard, une nouvelle couche de ce qu'on appelle « Slurry Seal », un mélange bitumineux à froid et soluble dans l'eau, utilisé pour combler fissures et trous tout en scellant et imperméabilisant la surface, a été mise en place en une seule passe, offrant en plus une texture antidérapante en surface.
Bien sûr, cette option est également très peu coûteuse à mettre en œuvre et, après plusieurs années d'essais, est devenue le système préféré de nos services de voirie.

L'opération aura duré moins d'une heure, la chaussée était sèche et ré-ouverte à la circulation moins de quatre heures plus tard et maintenant notre rue est toute neuve.

Une excellente raison, me semble-t-il, de m'acheter une nouvelle auto ... Ma femme n'a pas tout à fait l'air d'accord !

vendredi, août 25, 2017

Dernier concert en plein air de l'été ...

Notre belle saison semblait vouloir se terminer lors du concert final du mercredi dernier à l'amphithéâtre de Snow Park à la station de Deer Valley.

Les musiciens étaient excellents et les chanteurs absolument parfaits, la foule des grands jours et un pique-nique délicieux préparé par mon épouse.

Le temps était magnifique, mais une fois que le soleil s'est couché, un air froid a envahi les lieux et il était déjà temps de rentrer à la maison.
Jusqu'à l'année prochaine, peut-être, si les nouveaux propriétaires de Deer Valley décident de continuer avec ce genre de concerts gratuits et si Mountain Town Music, l'association organisatrice, peut encore tenir le coup avec sa pléthore de concerts gratuits dans toute la communauté.

Espérons que cela continue !

jeudi, août 24, 2017

Janet, arrête de monter les taux !

La réserve fédérale (banque centrale des États-Unis) aura été absolument obsessive à propos de l'augmentation des taux d’intérêts, même si l'inflation a été inférieure à sa cible de deux pour cent durant tous les mois de ces des cinq dernières années, et que toutes les augmentations de salaire, pour la plupart des travailleurs, sont restées extrêmement rares malgré un taux de chômage particulièrement bas.

Pour moi, ce climat déflationniste est dû à une offre excédentaire des bien et des services qui ne fait que continuer, y compris l'énergie avec en particulier l'avènement de sources alternatives qui devrait maintenir cette situation pendant très longtemps.

En ce qui concerne les salaires, les emplois hautement spécialisés devraient continueront de payer très bien, alors que tous les autres emplois dans le secteur des services et ceux qui ne peuvent pas encore être robotisés continueront à traîner lamentablement.

Enfin, augmenter les taux ne va pas dans le sens du financement d'une dette qui ne cesse de gonfler et qui devrait s’accélérer si Trump réussi à faire passer ses plans économiques et fiscaux.

Tout cela me fait dire une fois de plus, qu'une gestion intelligente veut parfois dire « ne rien faire du tout » quand il n'y a pas de manette à tirer ...

mercredi, août 23, 2017

David Perry : Mission Impossible ?

Le nouveau partenariat entre KSL Capital Partners et Aspen qui vient de déclarer son intention d’acheter Deer Valley a mis beaucoup du pain sur la planche pour David Perry, son nouveau PDG.

Cette entité basée à Denver et pour laquelle un nom reste à encore trouver est désormais le deuxième groupe de stations de ski d'Amérique du Nord juste après Vail.

La grande différence est que Vail Resorts, société cotée en bourse, est parfaitement organisée en matière de notoriété, de marque, d'image, de système de gestion intégrée et, bien sûr, de par sa force commerciale qui s'appuie sur son formidable forfait transférable « Epic Pass ».

L'homogénéité de Vail Resorts est un facteur clé pour produire d'importantes économies d'échelle et assurer un flot continu de bénéfices juteux.

Autant de choses que Perry devra créer en très peu de temps ou devra se débrouiller sans avoir ce même avantage pendant des années, selon la vitesse à laquelle il sera capable d’affiner sa vision sur cette nouvelle entreprise et aussi sur la volonté de chaque station de jouer le jeu et de vouloir bien s’intégrer.

Bien sûr, la famille Intrawest (Snowshoe en Virginie-Occidentale, Steamboat au Colorado, Stratton au Vermont, Blue Mountain, Mt Tremblant et CMH, tous au Canada) devrait constituer un noyau de départ pour que cette union improbable arrive à prendre forme.

Cela dit, le simple fait d'ajouter Aspen, Deer Valley, Mammoth et Squaw / Alpine à ce cocktail, rend la mission de David Perry du genre « impossible » car chacune de ses station à forte personnalité va tout faire pour maintenir son statu quo et s'accrocher à ses particularités ou ses avantages acquis, en commençant par Deer Valley qui aura bien du mal à laisser les snowboardeurs fouler son terrain pentu.

Un superbe défi devant lequel nous allons bientôt (espérons-le) nous émerveiller !

mardi, août 22, 2017

Fini l’indépendance pour Deer Valley

Autour de la mi-avril, ce printemps dernier, suite à l'annonce de fusion entre KSL Capital Partners, Henry Crown and Company, Intrawest, Mammoth et Squaw Valley, je me demandais combien de temps les autres stations de ski indépendantes allaient pouvoir survivre.

Je pensais en particulier à Deer Valley, notre station locale, que je voyais ciblée pour acquisition par Vail Resorts, car les propriétaires de Deer Valley en étaient fatigués, craignaient les conséquences du réchauffement planétaire et étaient prêts à retirer leur billes d'un investissement devenu stagnant et qui allait exiger d'avantage de capitaux pour maintenir sa croissance. J'avais tort, même si une reprise par Vail aurait pu sauver l'identité « pour skieurs seulement » de la station.

En fait c'est encore le groupe KSL qui s'en est bel et bien portée acquéreur car il lui fallait absolument une station située à 35 minutes d'un grand aéroport. Je me suis trompé à propos de Vail, mais j'avais parfaitement bien vu inévitabilité de la vente de Deer Valley.

Aujourd'hui, la plupart des skieurs qui fréquentent cette station se demandent avec une terreur que je peux comprendre si les snowboardeurs qu'il détestent vont être autorisé à dévaler les piste de leur station fétiche (la seule au monde entier à encore discriminer avec Alta en Utah et Mad River Glen au Vermont).

Ils devraient respirer encore cette saison encore car ils bénéficieront d'un sursis d'au moins un an ; Deer Valley indique qu'il ne prévoit pas « pour l'instant » d'autoriser l’accès aux snowboardeurs.

Mon sens est que le statut « juste pour skieurs » aurait pu survivre si Vail avait été l'acheteur, puisque l'option snowboard était offerte de toute façon à la station contiguë de Park City, mais beaucoup moins avec les nouveaux propriétaires qui offriront un forfait commun avec la promesse implicite que l'Utah, donc Deer Valley, sera ouvert à tous, y compris les snowboardeurs.

Cela dit, tout changement est souvent bon et je reste persuadé que Deer Valley s'en tirera bien et pourrait même bénéficier de cette fusion.

Je suis un skieur qui n'a aucun problème avec les snowboardeurs, je sais aussi qu'il y a des familles composées des deux. Pourquoi vouloir séparer ces gens là ? N'est-il pas temps d'être un peu plus inclusif ?

lundi, août 21, 2017

Racisme et territorialité

Enfin, un long débat en profondeur sur le racisme, ces jours-ci, en Amérique.

Pour moi, le racisme est lié à la territorialité et à l'ignorance que seule l'éducation, la culture et les voyages peuvent guérir. Je me souviens d'avoir grandi en Haute-Savoie, dans un petit village, où tout le monde voyait d'un mauvais œil les gens vivant dans les communautés voisines.

Ce n'était pas du racisme, c'était une forme de territorialité, mais les racines étaient les mêmes. Les montagnards n'aimaient pas les parisiens, les Français n'aimaient pas les Suisses, les Italiens ou les Espagnols. C'était assez subtil de voir avec certitude qui était quoi, mais de temps en temps, la présence d'un accent aidait énormément pour faire ce genre de « tri. »

Bien évidemment, quand les couleurs de peau et les traits de visage sont différents, ce genre de discrimination devient soudainement beaucoup plus facile ! Il n'est plus nécessaire d'être nuancé ; même le plus stupide ou le plus idiot y parvient très facilement.

Je crois que la meilleure solution serait d'envoyer tous ces idiots de racistes dans l'espace, afin qu'ils puissent se rendre compte que le monde n'est pas divisé en quartiers blancs, rouges, noirs ou jaunes.
C'est juste une petite planète bleue sans frontières, équilibrée et magnifique.

Bien sûr, cela serait trop coûteux d'envoyer tous ces cons en l'air et peut-être devrions-nous essayer de commencer notre réforme en nettoyant nos cultures familiales et en adoptant un système d'éducation plus ouvert et de bien meilleure qualité dans toutes nos écoles.

Mais alors, qu'est-ce qu'on attend ?

dimanche, août 20, 2017

Trump-Bannon : Un tandem compliqué

Je ne sais pas ce qu'il faut penser de cette alliance brinquebalante qu’était celle entre Trump et Bannon (qui vient juste de se faire virer de son rôle de conseiller).
Pour moi, rien de tout cela ne fait aucun sens, avec tout le drame, les provocations et les contradictions qui entouraient ce duo.  Étais-ce jamais une bonne alliance ? Je n'arrive pas à m'en faire une bonne idée.

Bannon ainsi que les Russes peuvent peut-être revendiquer d'avoir installé Trump à la Maison-Blanche, mais la philosophie de Steve Bannon n'est pas claire du tout ; elle est à peine crédible et tous les tiraillements et autres manipulations qui se sont manifestés au sein de l'administration m'ont amené à croire que c'était d'avantage l'aveu flagrant d'une confusion totale et de grand « n'importe quoi » au lieu d'une stratégie bien réfléchie.

Ce qui me semble cependant certain, c'est que ces deux protagonistes ne sont pas seulement méchants, mais bien mentalement dérangés

samedi, août 19, 2017

Histoire d'écureuil

Beaucoup de monde circule à travers notre petite propriété, depuis les « poids lourds », qu'on les appelle orignal ou élan, les chevreuils ou les cerfs, aux créatures plus petites, comme les oiseaux de tous plumages, y compris des colibris, mais aussi les lièvres et les écureuils.

Si vous l'ignoriez, nos petits écureuils de Park City vivent dans les arbres. C'est là qu'ils construisent leur nid, fait de brindilles, de feuilles sèches et d'herbe, le tout coincé près de la cime d'un arbre à environ 10 mètres de haut.

Les écureuils peuvent également se cacher dans les greniers ou dans les murs extérieurs des bâtiments, ce qui est assez dangereux car ces créatures adorent mâchouiller les fils électriques et peuvent ainsi provoquer des incendies.

Dans nos montagnes, les écureuils les plus malins ou plus chanceux habitent quelquefois dans le creux d'un arbre. L'écureuil que vous voyez sur cette vidéo fait partie de l’équipe que nous observons tous les jours et qui récolte ses pommes de pin pour l'hiver.

Vous verrez que celui-ci est super bien organisé en commençant par la cime de l'arbre de notre voisin et en détachant systématiquement autant de pommes de pin que possible pour les faire tomber au sol, avant de les ramasser un plus tard et les ramener à la maison pour les ajouter à ses réserves hivernales …

vendredi, août 18, 2017

Chaleur estivale: impressions et faits

Je dit plusieurs fois: « Cet été aura été particulièrement chaud, surtout les nuits ; la planète se réchauffe ! »

Cette déclaration à répétition m'a quand meme obligé à regarder les notes que je fais au quotidien en matière de météo pour étayer mes affirmations.

Je note chaque jour les températures diurnes (D) et nocturnes (N) depuis 11 ans et j'ai donc une très bonne base de données à portée de la main. Je définis la saison estivale en montagne, comme quelque chose qui se situe entre le 15 juin et le 15 août.

Cette période de 62 jours est une assez bonne représentation de ce à quoi un été court et normal ressemble à Park City.
Certes, cet été se sera hissé au sommet de la liste avec en particulier une succession de nuits très chaudes, mais quand j'ai aligné les chiffres, j'ai été choqué de constater que l’été 2007 était presque identique à 2017 et, entre les neuf autres dernières années, les chiffres restaient relativement proches !

Bien que je ne sois pas quelqu'un qui nie le réchauffement climatique, je dois avouer que notre petite station de montagne n'est pas encore devenue un enfer !

jeudi, août 17, 2017

Balivernes immobilières

Il y a quelques d'années, je travaillais pour un groupe associé à un fameux promoteur immobilier qui professait toujours que les grandes maisons dans les stations de ski se vendraient toujours facilement aux familles affluentes qui verraient en elles un lieu de regroupement familial où les multiples générations d'une même famille se rassembleraient et participeraient à notre vie montagnarde pour les siècles des siècles.

Sur le papier, le conte a bien fonctionné, les maisons se sont toutes vendues, mais sans trop tenir trop compte du bon sens et de la réalité pratique.

La première conséquence est que toute grande maison apporte des soucis proportionnes à son énorme taille, car celle-ci nécessite toujours beaucoup d'entretien et est truffées de problèmes coûteux, en particulier en raison du climat extrême où elles se trouvent et de leur utilisation limitée (la plupart des résidences secondaires sont occupées au maximum 20 à 30 jours par an).

Le deuxième écueil de cette légende mensongère est que, même si les parents adorent la montagne, ce même amour n'est pas forcément partagé par leurs enfants et encore moins par les conjoints de ceux-ci, sans même parler des petits-enfants et leurs propre progéniture.

Le résultat est qu'aujourd'hui, Park City fait face à un surplus de maisons à vendre et les plus chères d'entre elles ne se vendent pas bien du tout. Nous ne parlons pas d'appartement en copropriété qui sont également en vente en grand nombre ; juste de maison individuelles.

Quelques chiffres:
Notre marché immobilier sur Park City, recense aujourd'hui 75 maisons listées à plus de 5 millions de dollars, 23 maisons de 4 à 5 millions de dollars, 46 de 3 à 4 millions de dollars et 71 de 2 à 3 millions de dollars pour un total de 212 maisons individuelles au dessus de 2 millions dans notre station de montagne.

Je crains que ces grandes maisons (plus de 500 mètres carrés sans compter les garages) sont désormais perçues comme des objets ringards, car elles utilisent bien trop de ressources naturelles et sont considérés embarrassantes d'un point de vue écologique.

L'avenir de ces maisons et leur capacité de revente posent désormais un immense point d'interrogation, un sujet à propos duquel je ne suis pas trop optimiste ...

mercredi, août 16, 2017

Drôle de nom pour mal de genou

La semaine dernière, j'ai fait l'expérience d'une terrible douleur, ressentie à l'extérieur de mon genou gauche. Tout d'abord, je pensais qu'il s'agissait de mon ligament interne qui m'avait perturbé l'hiver dernier, mais cette douleur était complètement différente et horriblement douloureuse.

Si le week-end n'avait pas suivi, j'aurais immédiatement vu un médecin orthopédique. À la place, je suis allé sur Internet et j'ai déterminé que je souffrais du syndrome de la bandelette ilio-tibiale. Un truc que je ne connaissais ni d'Ève ni d'Adam.

Cette bandelette ilio-tibiale est un mélange de tendon et de muscle qui part du haut du fémur et va jusqu’au haut du tibia où il s’insère sous forme de tendon. Ce dispositif joue un rôle important pour stabiliser le genou alors qu'il se déplace de l'avant vers l’arrière du fémur, quand l'articulation est active.

Ce qui provoque la douleur au genou est le frottement continu de cette bandelette sur la partie inférieure du fémur qui rentre en contact avec le genou, lequel combiné à la flexion répétée et à l'extension de cette articulation lorsque qu'on court, fait du vélo ou de la marche en descente, provoque l'inflammation de cette zone de contact, ce qui est exactement ce qui m'est arrivé.

Les symptômes étaient une douleur horrible dès que je passais d'une position assise à une position debout et je me mettais à marcher, ou pire encore à descendre les escaliers. Le remède c'est d'abord d'être patient (je trouve cela difficile !) et de bien laisser le temps faire son travail de guérison ainsi qu'un peu de thérapie. J'ai hâte de refaire du vélo ...

mardi, août 15, 2017

Prêt pour l'éclipse ?

Cela fait des mois qu'on nous rabâche que le 21 août 2017, tous les États-Unis vont avoir droit à une éclipse totale du soleil.

Une nuit d'encre devrai envelopper notre pays de l'Oregon en direction de la Caroline du Sud, le long d'une bande d'environ 113 kilomètres de large.

Park City se trouvera légèrement au sud de celle-ci, mais nous allons quand même voir notre cher soleil masqué sur environ 93% de sa surface totale.

Chez nous, ce « spectacle partiel » commencera vers 10 h 15, produira une obscurité quasi-totale à 11 h 30 et tout sera terminé autour de 13 h.

Si j'étais plus fou que je ne le suis déjà, je sauterai dans mon auto et parcourrai les trois heures et demie qui me séparent d'Idaho Falls, ou du sud de Jackson Hole, mais je suis trop fainéant pour cela, et me contenterai parfaitement bien de cette grosse fraction d'éclipse.

De plus, une autre éclipse du même genre est annoncée pour 2045. Je vais donc attendre tranquillement de voir le soleil s'éteindre trois heures durant pour une dernière fois dans ma vie !

lundi, août 14, 2017

La vérité sur l'alcool

Il y a quelques jours de cela, nous avons vu un excellent documentaire britannique, « The Truth About Alcohol » (La vérité sur l'alcool) basé sur une récente recommandation du gouvernement anglais visant à réduire la consommation d'alcool chez les hommes et les femmes, en les ramenant au même niveau de 14 « unités d'alcool » par semaine (voir tableau ci-après).
Le sujet est très bien traité, appuyé par de bonnes études scientifiques et montre que les boissons alcoolisées ne sont pas si bonnes pour nous et que moins on en consomme et mieux on se porte ! J'ai beaucoup appris en regardant ce film sur les effets pervers de la boisson.

Non seulement cela m'a donné l'occasion de réfléchir, mais surtout, de décider de modifier mon comportement. Tout comme moi, vous pouvez du reste commencer dès à présent en regardant l’intégralité du film ci-après si vous comprenez l'anglais !

dimanche, août 13, 2017

Explorateurs pris au piège ...

Hier, j'ai eu la bonne idée d'aller faire un tour en direction du barrage de Smith et Morehouse, un lac artificiel situé à l'ouest de la chaîne des Uintas, à 48 km de Park City et moins d'une heure de route de la maison.

Ce lac, perché dans les montagnes, est enchâssé dans une foret de conifères et de trembles à 2350 mètres d'altitude. Nous avons pensé que ce serait une bonne idée de nous balader autour du lac en suivant un sentier étroit située sur la rive orientale de celui-ci (avec une route en tout-venant sur le rivage opposé), car nous avions repéré un groupe de jeunes qui s'y dirigeaient.
Très vite, le chemin s'est révélé beaucoup plus difficile que ce nous avions anticipé, au fur et à mesure que celui ci grimpait et descendait en alternance, tout en suivant le rivage escarpée, interrompu de toutes parts par des arbres tombés au travers du sentier qu'il faillait franchir, soit en les enjambant, soit en grimpant, selon la taille de leur troncs.

Assez vite, nous avons rejoins les randonneurs qui s'étaient arrêtés sur un surplomb dominant le plan d'eau, où un trapèze d'une hauteur assez impressionnante y était accroché, à partir duquel nos lascars se balançaient vers le lac pour y faire leur plongeons. Après avoir observé quelques-uns de ces jeunes casse-cous, nous avons poursuivit notre marche.

Encore une fois, celle-ci s'est transformé en un véritable cauchemar car nous avons dû zigzaguer à travers les arbres, les rochers, les ravines, des zones glissantes, les broussailles et la boue. En plus, la pluie et la foudre menaçaient, ajoutant une pression dont on se serait bien passés !

Il nous a fallu environ deux heures pour couvrir ce qui aurait du être une agréable randonnée de 3 km, et lorsque nous avons atteint la pointe sud du lac, nous étions crevés, meurtris, ensanglantés et les pieds trempés.

Par chance, au sortir de cette véritable jungle, nous sommes tombés sur un jeune gars qui pêchait au bout de la route carrossable et celui ci nous a ramené dans son 4x4 jusqu'à notre auto, nous épargnant ainsi deux kilomètres et demi de marche à pied supplémentaire .

Plus jamais de balades autour de ce lac !

samedi, août 12, 2017

Trump. Malade mental ou immature ?

Sans compter une campagne présidentielle sans fin mais très divertissante, nous avons deja eu plus de six mois pour mesurer et juger la performance de Trump à la Maison Blanche.

N'ayant rien réalisé en termes de législation, notre homme d’état a étalé de nombreux traits qui devraient profondément préoccuper tous les psys qui ne portent pas une de ses fameuses casquettes rouges.
Dans le même temps, le leader du monde libre a peut-être aussi attiré l'attention des éducateurs par son manque total de maturité.  Dans tous les cas, la question qui se pose est de savoir si Donald Trump est fou ou tout simplement immature.

J'aurais tendance à me pencher vers l'option de la maladie mentale car je pense qu'à 71 ans, tout homme devrait atteindre son sommet de maturité à moins qu'il ne souffre d'un cas terminal du syndrome de Peter Pan, ce concept de psychologie populaire à propos des adultes qui refusent de grandir en restant socialement immatures.

Comme cette affliction n'est pas reconnue par l'association américaine de psychiatrie comme trouble mental, ce serait là un diagnostic beaucoup moins embarrassant à porter par l'homme aux cheveux jaunes.

Qu'en pensez-vous ?

vendredi, août 11, 2017

Quand la marge de négociation est nulle

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de vouloir négocier quand il n'y a pas grand-chose à négocier ?

La transaction vous met dans une impasse. Souvent, vous allez vouloir négocier parce que c'est comme cela qu'on vous a appris et que vous trouvez que c'est la façon la plus « macho » de conduire vos affaire, soit encore parce que vous ne voulez pas vous faire rouler ou parce que votre adversaire n'est pas si malin et que vous vous sentez beaucoup plus fort que lui ou elle.

Je suis sûr que c'est comme cela que la plupart des négociations se déroulent, et la question la plus importante est de savoir si les circonstances extérieures sont en faveur d'un parti ou de l'autre et aussi, dans le cas idéal, si vous n'avez absolument rien à perdre.

À titre d'exemple, prenons la négociation d'une transaction immobilière sur un marché où la demande dépasse largement l'offre. Le vendeur a un énorme avantage sur l'acheteur, donc la bonne tactique pour l'acheteur est de se protéger au maximum en espérant de ne pas se faire avoir par la marge de supériorité du vendeur, à moins que l'acheteur soit aussi un champion dans la catégorie !
Tout se serre d'avantage quand les deux partis sont des négociateurs de forces égales, compétents, concentrés et déterminés ; c'est là alors que celui qui est positionné dans la tendance actuelle du marché ou qui n'a rien à perdre tirera son épingle du jeu. C'est aussi simple que ça.

jeudi, août 10, 2017

Quand la musique évoque des souvenirs

J'ai toujours assez bien aimé certaines des chansons de Glen Campbell qui est décédé ce mardi, en particulier, « By the time I get to Phoenix » (Au moment où j'arrive à Phoenix) », que j'avais entendu pour la toute première fois quand j'étais employé par TWA à Genève en 1969.

J'y travaillais comme mécano sur avions à la fin de mon service militaire dans l'armée de l'air française.

En plus de faire un contrôle visuel sur le Boeing 707 qui assurait le vol quotidien de New York, de vérifier et de compléter les niveaux de fluides, je m'occupais également d'entretenir le système audio visuel de bord qui consistait à changer les bobines de 25 pouces des deux film 16 mm qui étaient projetés en 1ère et en classe touriste.

Je devais aussi vérifier que la sono marchait bien au moyen d'écouteurs pneumatiques primitifs, qui amenaient le son du siège du passager jusqu'à mes oreilles en me laissaient ainsi découvrir certaines des meilleures chansons de Glen Campbell ...

mercredi, août 09, 2017

Nuits plus chaudes et réchauffement climatique

Dans la plupart des régions de l'hémisphère nord, cet été a encore battu tous les records de chaleur, avec en prime, de nombreuses nuits beaucoup plus chaudes que d'habitude.

Si vous n'aviez pas fait le rapprochement, les nuits plus chaudes semblent aussi être liées au réchauffement climatique.

Une étude norvégienne du Centre Nansen et du Centre Bjerknes pour la Recherche Climatique basée sur des observations faites sur ce dernier demi-siècle a montré que les nuits se sont réchauffées beaucoup plus rapidement que les jours et il semblerait que la tendance devrait se poursuivre au cours des prochaines décennies.

Temps de vendre vos couvertures superflues !

mardi, août 08, 2017

Histoire : Garde-fou contre l'oubli ?

Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez hier, il y a 10 jours, il y a un an, il y a 10 ans ou, allez plus loin encore, il y a 55 ans, si vous avez passé suffisamment de temps sur terre pour vous poser cette question ?

En fonction de l'occupation, de la surcharge de travail, si vous êtes en train de perdre la mémoire ou si encore tous ces événements sont trop éloignés dans le temps, la réponse pourrait être « non » à tous ces cas de figure, et la plupart d'entre nous pourraient le comprendre.

Seuls quelques événements qui ont suscité d'assez fortes émotions restent affichés sur nos tableaux de bord. Tout le reste demande que nous nous creusions la cervelle beaucoup plus longtemps que nous pourrions le souhaiter.

C'est pourquoi j'essaie de documenter ma vie avec mes blogs, en notant mes activités quotidiennes ou utilisant d'autres trucs mnémotechniques afin d'enregistrer ma propre histoire. Ces simples données m'ont dépanné plus d'une fois et la raison pour laquelle j’apprécie de plus en plus l'histoire bien documentée, précise et honnête.

lundi, août 07, 2017

La myopie des économistes

À mon avis, nos économistes quels qu'ils soient, on les oreilles trop proche du sol et n'arrivent pas à prendre le recul nécessaire pour voir comment le monde fonctionne dans son ensemble.

L'économie est bien d'avantage que la production industrielle, les emplois, l'inflation ou la croissance. Il faut aussi penser à l’évolution de la science, à une politique de santé intelligente et à l'environnement dans le long terme.

Sans tenir compte de tous ces critères essentiels, l'humanité se dirige vers un anéantissement total.

Hier, j'ai découvert deux photos prises à 125 ans d'intervalle. Elles représentaient le même paysage, pris au même endroit et au même moment de l'année. Elles montraient comment le glacier d'Argentière, près de Chamonix et pas loin de mon village natal, avait diminué depuis plus d'un siècle. Absolument effrayant !

Maintenant, si vous revenez en 1890, date de la première photo, il n'y avait « que » 1,5 milliard d'humains sur la planète. Aujourd'hui, nous sommes bien au-dessus des 7,5 milliards; Une augmentation de 600% !
  • Conclusion n ° 1: trop d'humains ont détruit notre planète de manière irréversible. 
  • Conclusion n ° 2: la croissance quantitative est une très mauvaise idée. Il nous faut de plus en plus de gens pour acheter plus de machins et alimenter cette croissance infernale. Tout ça n'est pas durable. Nous devrions développer et utiliser un concept de croissance qualitative au lieu d’adhérer à cette fuite en avant. 
  • Conclusion n ° 3: Apporter des soins de santé au monde entier est extrêmement dangereux si cela ne s'accompagne pas simultanément d'éducation et de planning familial. Nous devrions adopter cette approche maintenant, sans plus tarder, afin de faire durer notre planète quelques décennies de plus. 
  • Conclusion n ° 4: La surpopulation est la source essentielle de nos problèmes d'environnement.
  • Conclusion n °5: Malgré mes excellentes idées que personne ne va les écouter, il est trop tard, nous sommes probablement tous foutus.

dimanche, août 06, 2017

Un Festival des Arts de plus !

Si ma mémoire est encore au point, nous vivons en ce moment notre 32ème Festival des Art de Park City.

Nous n'avons pas participé à toutes les éditions, mais au moins à plus de la moitié d'entre elles.

Au début, nous étions subjugués par cette débauche d'art en tous genres, avons acheté beaucoup d'exemplaires de ce qui nous a le plus plu et attendions avec impatience le festival suivant.

Au fil des ans, nous sommes devenus plus blasés et après avoir réduit considérablement la taille de notre logement, nos murs, nos coins et nos recoins n'offrent plus guère de place pour accueillir des objets supplémentaire.

Si quelque chose rentre, quelque chose doit céder la place !

Cela dit, même si rien ne nous a tapé à l’œil cette fois encore, c'est toujours plaisant de prendre un bain de foule et se de plonger dans l'atmosphère artistique qui imprègne ce premier week-end d'août à Park City ...

samedi, août 05, 2017

Détecteur d'incendie stressé

Nous avons sept détecteurs d'incendie dans notre maison. Comme nous ne changeons pas systématiquement les piles chaque année, il nous arrive d'entendre assez souvent le sifflement agaçant qui se produit quand une batterie est morte.

Il y a deux nuits de cela, vers 4 heures du matin, ce n'était pas seulement ce sifflement qui nous a réveillé, mais une véritable alarme avec les mots « Au feu ! Au Feu ! » surimposés au son de la sirène.

Par miracle ce vacarme s'est finalement arrêté. J'ai essayé de changer la batterie, mais cela n'a rien réglé. Le lendemain, je suis allé sur le site internet du fabricant de l'alarme pour rechercher la source du problème.

J'ai regardé une vidéo, lu les instructions en PDF (l'électricien qui avait installé le système les avait, bien entendu, jetées à poubelle) et j'ai alors appelé le service client qui m'a dit qu'il fallait nettoyer chaque unité une fois l'an au moyen d'air comprimé forcé aux travers des aérations latérales.

J'ai suivi les instructions à la lettre, et la nuit suivante, même branle-bas de combat, cette fois à 1 heure du matin. Un autre travail de qualité en provenance de la république populaire chinoise et temps de jeter le vieux détecteur par la fenêtre.

Merci Kidde!

vendredi, août 04, 2017

Peur, tensions et quête de perfection

Ceci fait suite aux évocations récentes de ma vie de jeune collégien.

Je n'ai pas vraiment apprécié ces années. Je m'ennuyais et rien de ce que l'on me proposait ne m' intéressait. Ma seule passion à cette époque était de gribouiller des voitures de sport (je sais, j'aurais du devenir styliste dans l'automobile) et aussi d'amuser mes camarades de classe.

 Il se pourrait bien que je n’étais pas assez mûr pour mon âge, mais je ne suivais pas vraiment, moi qui depuis, suis si compétitif et si engagé. En tout cas, mes souvenirs de cette période sont si flous qu'ils pourraient bien avoir été mentalement refoulés.

Résultat, mon carnet scolaire en a terriblement souffert et la peur de devoir redoubler, d'être purement et simplement viré et d’être entraîné dans cette descente aux enfers allait créer un climat d'angoisse qui allait très vite devenir insupportable pour moi.

Chaque journée scolaire me terrifiait, ce qui veut dire que je vivait paniqué cinq jours sur sept. En hiver, mon seul souhait, mon rêve permanent, était que notre bus de ramassage scolaire dérape sur la neige glacée et finisse dans le fossé, de sorte que je n'ai pas à faire face à un autre jour d'échec au CEG.

Il y avait en particulier une section de route sur notre itinéraire, appelée « Le Bochard », qui comportait une série de virages en épingle à cheveux dangereux, et c'est là que je visualisais obsessivement le bus en train de faire un tonneau au ralenti, et que je priais avec ardeur pour qu'il s’écrase lourdement dans la foret en contrebas, alors que les mots « pas d’école » se mettraient à flasher comme on pouvait voir cela sur les « flippers » de l’époque.

C'est du reste exactement à ce moment que j'ai découvert que prier pour des résultats que nous ne contrôlions pas était une pure perte de temps.

C'est aussi là que j'ai décidé de quitter St. Jean et de recommencer ma vie à Cluses, une institution quasi-militaire, où il n'y avait absolument aucune place pour rêvasser et faire l'imbécile.

J'avais enfin réalisé que toute cette peur et tout ce stress me rongeaient lentement et qu'il était enfin temps de me mettre au travail !

jeudi, août 03, 2017

Saison de concerts au ralenti

Cet été, nous n'avons pas été une audience très assidue des concerts en plein air de Park City.

La nuit dernière était notre quatrième sortie à l'amphithéâtre naturel de Deer Valley, où « Mokie », un groupe qui imitait le style des « Grateful Dead » se produisait.

Ce spectacle n'a pas manqué d'attirer une immense foule de « Dead Heads » comme on appelle les fans de cette musique, arborant leurs t-shirts commémoratifs et se baignant dans un style qui n'a jamais été mon truc.

Comme toujours, ces concerts sont essentiellement un moyen pour les extrovertis de se montrer, pour les badauds comme nous de les observer, tout en savourant un bon pique-nique au grand air sur un fond musical.

La qualité musicale n’étant pas vraiment importante pour nous, et comme nous n'avons pas d'attentes exceptionnelles, tout ça nous plaît bien !

mercredi, août 02, 2017

Explosion nocturne

Quand nous sommes arrivés dans notre nouvelle maison, nous avons planté un caraganier de Sibérie, connu aussi sous le nom de « pois de Sibérie » ou « d'acacia de Sibérie », que les scientifiques appellent Caragana arborescens. Il s'agit d'un buisson originaire de Sibérie, Chine, Mongolie et Kazakhstan.

Cet arbuste s'est retrouvé en Amérique grâce à des immigrants, qui s'en servaient pour se nourrir lors de leur voyage. Comme j'aime bien ce buisson, j'ai récupéré ses graines dans l'espoir d'en voir d'avantage dans mon jardin.

Comme avec un pois ordinaire, ses graines se trouvent à l'intérieur d'une cosse. J'ai donc mis ma cueillette dans un bol rempli de cosses bien mûres et les ai laissés pendant plusieurs jours sur une table dans mon bureau.

Quand j'y suis retourné ce matin, il y avait des pois et des cosses éparpillés partout sur la table et par terre, avec les gousses tordues en spirales, comme si un terroriste lilliputien avait fait sauter les lieux.

Comme il n'y avait pas de trace de sang, j'ai ramassé et nettoyé tout ça, en remerciant le bon dieu d'avoir sauvé ma vie en me tenant à l’abri d'une balle perdue !

mardi, août 01, 2017

L'âge avant la beauté

Ce matin, alors que j'en bavais sur mon VTT, j’ai eu une de ces rares occasions de dépasser un groupe de vététistes un peu plus lents que moi ; en tout cas, c'est ce que j'ai cru.
Quand j'ai commencé à déboîter de leur colonne, je les ai salué, suivi d'un: « Je suis désolé de vous dépasser, mais c'est l'âge avant la beauté ! »

L'un des cyclistes m'a répondu « Vous avez les deux ! », Ce qui qui voulait dire que j’étais autant vieux que beau. J'ai répondu « Merci ! » et j'ai dépassé le groupe.

J’étais aux anges ...