dimanche, mars 31, 2024

Garder la banane ...

Depuis le milieu des années 90, nous les bananes font partie intégrante de notre petit-déjeuner quotidien. Personnellement, je les écrase chaque matin et c’est ainsi que nous les aimons ! 

Il est vrai que nous avons consommé ainsi plus de 12 000 bananes à ce jour, ce qui ne représente qu’un dixième d’un conteneur de 40 pieds rempli de ces fruits tropicaux. Si manger autant de bananes ne nous a pas encore tué, cela nous a peut être fait du bien, car elles regorgent de nutriments (vitamine B6, fibres, vitamine C et manganèse, ainsi que potassium). 

On dit également qu’elles sont un excellent booster d’humeur grâce au tryptophane qu’elles contiennent ; c’est une protéine qui une fois transformée en sérotonine, améliore l’humeur et le bien-être ! 

Les bananes restent populaires puisque 135 millions de tonnes sont récoltées chaque année et notre consommation personnelle est noyée dans cette énorme masse. 

Bien sûr, la banane est riche en calories, mais nous veillons à toutes les brûler au quotidien afin de pouvoir continuer d’enfiler nos vêtements ...

samedi, mars 30, 2024

Enfin skié mon âge !

Ce jeudi 28 mars, j'ai enfin skié mon âge ! L'an passé, j'avais atteint les 75 jours le 3 mars, mais ce fut la meilleure année de ski que j'ai jamais connue depuis que je vis à Park City. 

Hier, cette importante journée a aussi été assez horrible, mis à part un peu de bonne poudreuse vers les sommets. L'arrivée à la station et le retour étaient affreux, sans aucune visibilité, avec une neige plutôt mouillée et de la pluie en bas. J’étais trempé !

Pendant un certain temps, j'ai douté de pouvoir skier mon âge cette année, car ma saison de ski avait été un peu écornée à la suite d'un accident en décembre. 

Cela dit, j'ai appris deux choses cet hiver : je dois faire un effort concerté pour ne rater aucune journée de ski et me dépasser en conséquence. En plus, avec le temps, ce petit challenge personnel assez stupide deviendra de plus en plus difficile à relever. 

Mais vous me connaissez, j'adore relever tous les défis !

vendredi, mars 29, 2024

Un peu de ski virtuel …

Depuis environ 2010, quand j'ai eu ma caméra Gopro, j'ai réalisé de nombreuses vidéos de ski, en plaçant d'abord la caméra sur mon casque, puis en la mettant vers un endroit plus stable, sur ma poitrine, et comme ça je montrais à ma famille et à mes amis où je skiais autour de Deer. Valley, Park City et occasionnellement, Snowbird. 

À l’exception de mes spatules de ski, de mes mains et de mes bâtons, personne ne pouvait me voir skier, mais là n’était pas la question. La vidéo était tournée pour montrer où j'allais et partager avec celle ou celui qui la regardait, là où j’évoluais à ski, ce qui leur permettait de voir ce que je voyais. 

Bien sûr, selon le rayon des virages, des bosses et autres obstacles, il y avait beaucoup de « tangage et de roulis » et il était facile d'avoir le mal de mer après avoir visionné un de mes films, mais j’ai toujours pensé que c'était un petit prix à payer pour être témoin de mes balades à ski. 

Aujourd’hui, c'est donc reparti, cette fois avec une vidéo de ma piste de ski préférée, sous les pylônes du télésiège 9990, du côté « Canyons » à Park City. C’est non-stop sur 468 m de dénivelé. Dites-vous pour l’occasion que vous êtes dans mes souliers, sur mes skis et que vous voyez le paysage se dérouler sous vos yeux. 

Vous aimeriez peut-être skier en dehors de la forêt, emprunter un itinéraire différent ou mon style de virages n’est pas votre truc ; désolé, c’est trop tard pour changer ! De toute façon, vous ne risquez pas de vous payer un arbre ni de vous blesser ou d’avoir froid ou mal aux pieds. 

Vous verrez qu’il neige, que la visibilité n’est pas très bonne, mais qu’il n’y a personne là où allons, alors détendez-vous et profitez de la sortie ! 

jeudi, mars 28, 2024

Une sale journée de plus à Park City Mountain …

Vail Resorts remet ça ! Mardi, je suis resté bloqué une bonne heure sur le telesiege 6 places de Tombstone, sans savoir ce qui se passait. Après plus de 30 minutes d'attente, j'ai appelé les patrouilleurs pour m'informer de ce qui se passait. 

On m’a dit qu’il s’agissait d’un problème mécanique qui, espérait-on, serait bientôt résolu. J’ai alors demandé : « Pourquoi n’avez-vous pas envoyé un patrouilleur sous la ligne pour alerter les skieurs qui étaient pendus, immobiles en-dessus ? » On m’a répondu : « C’est ce qu’on est en train de faire ! ». Un patrouilleur est apparu beaucoup plus tard, quand le télésiège avait redémarre grâce à son moteur auxiliaire diesel. 

Pour mon après-midi gâché, j'ai eu droit à une carte journalière gratuite. Quel beau geste ! Vail Resorts n’entretient pas ses remontées mécaniques comme il le devrait, car il ne paie probablement pas ses mécaniciens à leur juste valeur et, au fil des années, l’entreprise s’est faite une terrible réputation en tant qu’employeur. Un de ces jours, des gens vont avoir des accidents mortel dans ces remontées mécaniques… 

J'ai skié deux Ninety-Nine 90 avant leur fermeture et j'ai réalisé que toutes les remontées mécaniques étaient cette fois-ci fermées pour la journée pour cause de « danger de foudre ». Je n’ai entendu aucun tonnerre, mais la télécabine a continué. Intéressant n'est-ce pas ? 

Bon, en fait, la foudre empruntera toujours le chemin de moindre résistance vers la terre, donc si aucun usager ne touche la terre, il n’y a pas de danger. Les câbles métalliques et les pylônes d’un4 remontée téléportée conduiront la foudre vers la terre. Une remontée est donc bien conçue pour résister aux coups de tonnerre. 

La queue à la remontées mécaniques d’Over and Out, au pied de Tombstone était bondée et personne ne savait quoi faire. J'ai donc décidé de marcher et skier alternativement sur les 2,5 km (ruinant aussi mes semelles de ski !) en bordure de jusqu'au parking où j'avais laissé mon auto. 

Quelle journée et quelle horrible façon de la part de Vail Resorts de gérer une station de ski !

mercredi, mars 27, 2024

Drôles de skis …

Il y a quelques jours, après une belle chute de neige, j'étais assis sur le télésiège, à côté d'un jeune homme équipé d'une étrange paire de skis.

Longs, larges et avec ce qu'on pourrait appeler une « ligne de côte négative », ce qui voudrait dire qu'au lieu d'avoir un patin étroit, ce ski en avait un large, comme cela est visible sur les photos. 

Ce ski avait été produit par DPS à Salt Lake City, une marque de ski spécialisée, assez populaire, fondée en 2005 par Stephan Drake. DPS est un acronyme pour Drake PowderworkS. 

Au début des années 2000, Drake voulait créer un ski capable de flotter sur la poudreuse tandis qu'à peu près au même moment, le skieur extrême Shane McConkey, depuis décédé, mettait au point son propre ski fabriqué par la marque Volant, la Spatula, avec Peter Turner, qui a fini par devenir l’associé de Drake pour transformer leurs rêves extravagants en réalité, en créant l'un des premiers skis à « rocker » jamais fabriqués, le Wailer. 

Les skis que j'ai vus étaient les premiers modèles Lotus datant de 2016, depuis abandonnés, d'environ 140 mm de large sous le pied et vraiment pas faits pour skier sur de la poudreuse tombée sur une couche dure comme les 25 cm que nous avions ce jour-là, mais qui nécessitaient une neige « sans fond » pour être utilisables. 

Je n’enviais guère mon compagnon de télésiège d’avoir à faire tourner ce qui revenait à des planches brutes de scierie dans ces circonstances, mais encore une fois, l’innovation dans le ski a toujours appartenu aux esprits courageux toujours prêts à essayer !

mardi, mars 26, 2024

Quand la mode prime sur la sécurité à ski

Ma femme et moi voyons souvent des choses intéressantes lors de nos promenades matinales. Hier, j'étais le premier à apercevoir un skieur attendant la navette et prêt à profiter de la poudreuse fraîchement tombée pendant la nuit. 

Même au loin, il était très facile à repérer avec son pantalon orange fluo, et, finalement, alors que nous nous rapprochions de plus en plus, j'ai pu discerner son pote vêtu d'une tenue de ski « camouflage », assez sombre, avec des tons bruns, celui-ci étant beaucoup plus difficile à voir parce qu'il se trouvait près d'un bosquet d'arbres et de buissons. 

Pour ceux d’entre vous qui ont été sur les pistes de ski cet hiver, vous pouvez probablement témoigner de la popularité de ces anoraks et pantalons de ski en tissus « camouflage ». Mais quel genre d’accident les skieurs, et particulièrement les plus âgés d’entre eux, craignent-ils le plus sur les pistes ? Les collisions avec d'autres skieurs ou snowboardeurs. 

En plus de bien faire attention aux victimes ou aux délinquants potentiels, la meilleure mesure à prendre est de rester toujours très visible sur la montagne. Cela peut se faire s’agir de porter un casque orange, une veste vert fluo ou un pantalon rouge, mais en tout cas, un vêtement qui ressort fortement d’une palette trop souvent monochrome qu’est un champ de ski, pour signaler sa présence sur la colline. 

C'est particulièrement vrai lorsque skieurs ou snowboardeurs sont arrêtés au bord d'une piste boisée ou broussailleuse et s'apprêtent à repartir dans leur descente. Ils deviennent alors très difficiles à repérer si leur tenue est sombre, dans des tons blancs ou végétaux ou, pire encore, en tenue de camouflage. 

Je me demande ce qui a pu passé dans la tête des stylistes qui ont conçu ces vêtements, et pire encore, dans celle des détaillants de ski qui on décidé de stocker ces articles ? 

« Voir et être vu. » 

La sécurité sacrifiée à la mode ? Pas une bonne idée!

lundi, mars 25, 2024

L’hiver est de retour …

Après un entracte un peu trop bref qui nous avait apporte du bon ski de printemps, Monsieur Hiver remet ça et est de retour à Park City pour au moins ces deux prochaines semaines, selon nos prévisions météorologiques à long-terme. 

Ce n'est pas inhabituel et grâce aux domaines skiables de Park City qui prolongent leur saison jusqu'au 22 avril, il nous reste encore quelques virages à ski dans notre avenir proche, sans parler de la station voisine de Snowbird qui reste traditionnellement ouverte jusqu'en mai, si le temps le permet, bien sûr.

 Cela nous rappelle également que mars et avril sont traditionnellement des mois plutôt enneigés qui peuvent aussi paraître très froids au moment où nos corps auraient envie de sentir un peu de chaleur printanière. 

Après tout, cette saison de neige qui avait très mal commencé s’est transformée en un autre hiver rempli d’expériences plaisantes, débordantes de poudreuse et qui va durer un peu plus longtemps que prévu !

dimanche, mars 24, 2024

Apprend-on plus de nos joies que de nos peines ?

Aujourd'hui, alors que nous marchions, un fourgon nous a dépassé et portait les inscriptions « Stunt Puppy ». J'ai dit à ma femme, ce doit être une entreprise qui vend des colliers de dressage à distance pour chiens et qui donne à leurs maîtres la possibilité d'envoyer des signaux à leur animal sans les avoir en laisse, grâce à des signaux électroniques communiqués au chien par ondes radio. 

En fait, j'avais tort, il s'agissait simplement d’une marque de collier pour chien très populaire, mais cela a déclenché une conversation entre nous sur la question de savoir si l'on apprenait davantage dans la la joie ou dans la douleur. 

Ma première réaction fut d’affirmer avec certitude que nous apprenions davantage dans l’adversité et la souffrance qu’à la suite d’une bonne expérience, mais lorsque j’ai recherché le sujet, j’ai découvert que ce n’était pas si noir ou blanc. En fait, les recherches suggèrent que nous apprenons et mémorisons dans les deux cas, mais de différentes façons. 

Les bons sentiments nous renforcent positivement en encourageant des comportements désirables. Lorsqu’un comportement conduit à un résultat positif, comme une récompense, un compliment ou un sentiment d’accomplissement, les individus sont plus susceptibles de le répéter. 

Des expériences joyeuses peuvent également nous motiver à apprendre des choses nouvelles tout en contribuant à une meilleure rétention de ce que l’on vient d’apprendre. Des études suggèrent également que les émotions positives peuvent améliorer la mémoire ainsi que la concentration, et nous aider à apprendre plus efficacement. 

Bien sûr, comme j’en étais certain, les expériences négatives associées à la douleur peuvent nous apprendre à éviter les situations néfastes ou indésirables. Elles constituent souvent un puissant moyen de dissuasion contre la répétition des comportements qui y ont conduit. 

La douleur peut également accroître notre conscience des dangers ou des menaces potentiels, et nous aider à apprendre à les éviter à l’avenir. Il y a aussi quelque chose à dire sur les expériences douloureuses qui sont souvent plus mémorables que les expériences positives, nous impressionnent davantage, et nous permettent de les éviter. 

Finalement, cet examen rapide m’a rendu un peu plus nuancé en admettant que la joie et la douleur ont toutes les deux de la valeur dans l’apprentissage et que le scénario idéal pourrait être une combinaison des deux. 

Le renforcement positif peut nous motiver à apprendre, tandis que les expériences négatives vont nous montrer ce qu'il faut éviter.

samedi, mars 23, 2024

L’Enlèvement, alternative bon marché à l'héliski ?

Pour ceux qui ne croient en rien ou ne suivent pas ce qui se passe dans l'Amérique chrétienne, l'Enlèvement est une position eschatologique, c'est-à-dire une vision des évènements ultimes, comme l'immortalité de l'âme, la renaissance, la résurrection, la migration de l'âme et la fin du temps. 

C'est une croyance soutenue par certains chrétiens, en particulier les plus radicaux, comme les évangélistes américains, qui consiste en un événement de la fin des temps où tous les croyants chrétiens décédés seront ressuscités, unis aux chrétiens encore en vie comme vous et moi, et ensemble, ils s'élèveront « dans le firmament, à la rencontre du Seigneur au ciel ». 

Cette longue explication m'amène à suggérer que si vous êtes encore en vie en tant que skieur, vous pourriez profiter de l'événement pour skier sur les sommets les plus célèbres de l'Himalaya, que les hélicoptères ne peuvent pas atteindre car l'air y est beaucoup trop raréfié. 

Non seulement cela, mais si vous habitez dans l'Utah, vous pouvez vous faire déposer sans bourse délier jusqu'au sommet des hautes montagnes du massif des Uintas, où les hélicos ne sont pas autorisés à déposer les skieurs, ou encore si vous habitez en Europe, atteindre le sommet du Mont Blanc. ou de l’Elbrouz, en quelques secondes, sans que cela vous coûte le moindre centime. 

La seule chose que vous devez faire est de vous convertir à l’évangélisme si ce n’est pas déjà fait, d’avoir une idée approximative de la date prévue de l’Enlèvement, d’être prêt avec votre matos, d’avoir chaussé vos skis et d’espérer faire une superbe descente. 

Ce serait une façon politiquement correcte d'obtenir une remontée ultra rapide jusqu'au sommet de votre choix et de là skier comme vous ne l’avez jamais fait. Vous pourriez peut-être faire plusieurs descentes si des Enlèvements supplémentaires sont programmées. 

De cette façon, vous n’aurez pas à faire de l’héliski et ruiner votre empreinte carbone ainsi que votre réputation !

vendredi, mars 22, 2024

L’annee 2024 sera-t-elle plus chaude que 2023 ?

L’an passé (2023) a été d’une chaleur record pour notre planète, et jusqu’à présent, avec un hiver très chaud dans toute l’hémisphère nord, il se pourrait très bien que 2024 continue sur cette lancée inquiétante et soit une autre année brûlante.

D’après ce que dit la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), il y aurait 22 % de chances que 2024 soit l’année la plus chaude jamais observée. Janvier 2024 a déjà été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale. 

Cela dit, seulement 22 % de chance ne garantit pas qu’il fera effectivement plus chaud, car il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, à commencer par des températures océaniques plus chaudes qui agissent comme un réservoir de chaleur, influençant les températures de l’air autour de la planète. 

Il y a ensuite le cycle d’oscillation australe El Niño (ENSO) qui peut également avoir un impact significatif sur les températures mondiales. Pour l’instant, les signaux concernant El Niño sont mitigés. 

Alors que certaines données suggèrent que tout pourrait basculer vers des conditions neutres d’ici le milieu de l’année, d’autres laissent entrevoir la possibilité d’un retour d’El Niño et d’un réchauffement général. Ensuite, il y a ce qu’on appelle la « variabilité naturelle ». 

Cela signifie que le climat présente toujours un élément de variabilité naturelle d’une année à l’autre. Même avec une tendance au réchauffement, certaines années peuvent être légèrement plus fraîches ou plus chaudes que d’autres. 

Espérons simplement qu’il y aura beaucoup de variabilité vers un reste de l’année beaucoup plus frais !

jeudi, mars 21, 2024

Randonnée à ski pour changer …

Hier était fut une journée spéciale. Mardi, Dave, un voisin, m'avait suggéré d’aller avec lui, grimper et skier « Pinecone », une crête hors-piste dans la zone du pic de Jupiter à Park City. J'ai hésité à cause de mon âge et de mon VO2max en constante baisse. 

La dernière fois j'avais grimpé ce sommet, c'était avec ma fille le 31 décembre 2006, donc il y a assez longtemps, quand je n'avais que 59 ans, et je me souviens avoir un peu souffert car j’avais porté les skis de celle-ci et les miens jusqu'au sommet ! La montée est une pente de 130 mètres de dénivelé et assez raide (autour de 40 degrés) située entre 2 850 et 3 000 mètres d'altitude, que j'ai toujours trouvée assez épuisante (je l'ai fait une demi-douzaine de fois quand j'étais beaucoup plus jeune).

Après une courte hésitation, j'ai décidé d’accepter l’invitation de mon voisin, et hier nous nous retrouvions à pied d’œuvre. Dave qui a n’a que 60 ans (quelle chance !) avait été rejoint par Geoff, son ami de 72 ans. À ma grande surprise, j'ai gravi la pente en seulement 20 minutes, quelques mètres derrière mon voisin mais bien avant l'autre septuagénaire, ce qui m'a comblé de plaisir. 

Mes partenaires de ski ont voulu en refaire une autre et j'ai décliné l’invitation. À la place, j'ai décidé de gravir le sommet de Jupiter Peak, un parcours nettement plus court, qui mène à un couloir beaucoup plus raide, étroit et intimidant. Quand j'ai eu fini mes deux montées pour l'année, je suis rentré tranquillement chez moi ...

mercredi, mars 20, 2024

Pourquoi est-ce si difficile de gérer nos émotions ?

Il est vrai que pour les gens de ma génération, on ne nous a enseigné que des matières comme les mathématiques, les sciences, l'histoire et les langues, mais pas grand-chose sur la manière de gérer nos émotions. 

En fait, ce sujet n’était pas au programme pour nos parents et de nos enseignants, car c'était une compétence, que tout le monde espérait, serait apprise par l'expérience. Les enseignants et les parents n’ont jamais été formés pour ça, et n’avaient aucune idée de ce qu’était l’intelligence émotionnelle. 

Espérer, hélas, que l'expérience compensera ce manque d'éducation est le plus souvent un vœu pieux plutôt qu'une réalité, car il n'y a pas de recette infaillible pour rattraper ce retard et tenter de gérer ses émotions. La meilleure approche dépend toujours de chacun et de sa propre situation. Ce qui suit sont quelques éléments que je suis en train de découvrir à ce propos. 

Plusieurs stratégies sont nécessaires pour y arriver, comme la connaissance de soi, qui rapproche un individu de ses émotions. Cela exige également de prêter une grande attention à ses sensations physiques, à ses pensées et à ses comportements lorsque ceux-ci se manifestent. L’étape suivante consiste à identifier leurs causes. 

Certaines situations, personnes ou pensées en sont souvent à l’origine. Savoir ce qui les déclenche est également essentiel pour les anticiper et s’y préparer. Lorsque nous en prenons conscience, il est temps de développer des façons saines de gérer nos émotions. 

Cela peut inclure certains exercices spécifiques, des techniques de relaxation, d’aller se balader en pleine nature, de parler à un ami ou pour moi en hiver, d’aller skier. 

C’est aussi le moment de contrôler les pensées négatives. Sont-elles vraies ? Existe-t-il d’autres façons d’envisager la situation ? Enfin et souvent, la meilleure façon de gérer certaines émotions est simplement de les accepter. Essayer de les combattre ou de les supprimer peut parfois les aggraver. Sachez ressentir vos émotions sans les laisser vous contrôler. 

N’oubliez pas également de renforcer votre résilience. Cela vous aidera à rebondir après des revers et à faire face plus efficacement aux émotions difficiles. Restez optimiste, utilisez un système de soutien sain et prenez bien soin de vous, physiquement et mentalement.

mardi, mars 19, 2024

Le ski de printemps est arrivé !

Depuis le week-end dernier, le ski à Park City est passé en mode « printemps », avec, tous les jours, un soleil plus chaud et un ciel d’azur. Pour couronner le tout, c'est aujourd'hui le premier jour du printemps !

Je skie avec ma femme, qui va mieux que jamais sur ses skis et semble avoir retrouvé un second souffle, ou plutôt une nouvelle vie de skieuse ! C’était sa 23e journée sur les pistes et seulement la 69e pour moi, donc elle s’est mise à sérieusement réduire l’écart. 

Comme vous pouvez le constater, je ne suis qu’à 7 jours de mon objectif de skier mon âge… On verra bien si j’y parviens !

dimanche, mars 17, 2024

Dix ans dans notre (nouvelle ?) maison !

Hier aura marqué le 10e anniversaire de notre emménagement dans notre nouvelle maison, la 4e à Park City et peut-être la dernière, mais qui peut vraiment le dire ? 

Aimons-nous la maison dans laquelle nous vivons en ce moment ? 

D’une manière générale, absolument ! Même si c'est la troisième maison que nous avons fait construire, et la 12ème résidence dans laquelle nous vivons en couple, que pourrions bien changer dans celle-ci ? Pas mal de choses, probablement, comme l'espèce humaine ne cesse d'apprendre, de voir ses goûts évoluer et ses besoins changer.

Mais disons quand même, que nous sommes entre 90 et 95% satisfaits, donc nous ne nous plaindrons pas, et si nous n’étions pas encore vraiment contents, nous serions ingrats. Nous apprécierons donc beaucoup cette demeure et espérons y vivre au moins une paire d’années supplémentaire pour en faire l'endroit dans lequel nous avons habité le plus longtemps !

S’en tirer avec des questions

Que nous nous trouvions dans une impasse, pris au dépourvu, en colère ou aux prises avec nos émotions, poser une question peut souvent être le meilleur moyen de s’en sortir et littéralement de retourner une situation difficile. D’abord je dois avouer que je ne suis pas du tout expert en la matière, mais j’ai la forte intuition que cette tactique pourrait être très utile et je voulais l’explorer davantage avec vous, mes lecteurs. 

Comme nous le savons tous, poser une question permet de gagner du temps et d’en profiter pour trouver une bonne réponse à une situation difficile, ce qui est préférable à être coincé et passer pour un imbécile. Une bonne question peut amener à clarifier beaucoup de choses. Elle peut aussi générer des idées en ouvrant de nouvelles perspectives et des solutions potentielles auxquelles personne n’avait songé.

Certains disent également que cela stimule la pensée critique, encourageant une analyse complète de la situation en dévoilant les causes sous-jacentes ainsi que les options disponibles. Enfin, cette technique s’avère très utile pour briser les blocages mentaux quand nous nous trouvons vraiment coincés et relancer notre créativité. 

Quant au type de questions que nous pouvons poser, elles peuvent aller du clarifiant, comme : « Que veux-je faire exactement ? » ou « Quels obstacles dois-je surmonter ? » ou être carrément ouvertes, comme « Quelles sont mes alternatives pour aborder ce problème ? » ou encore "Y a-t-il d'autres solutions originales ?" Ils peuvent également prendre cette forme : « Il y a-t-il des éléments que je devrais réévaluer ? ou "Ais-je bien tenu-compte de tous les risques?" 

N’oubliez jamais qu’il n’y a pas de mauvaises questions. Même si ce que nous demandons semble un peu bébête, cela peut conduire à des avancées. N'ayez jamais peur de demander. C’est toujours un signe de maturité et de volonté d’apprendre. 

Pour conclure, il y a toutes les questions que nous pouvons poser à des personnes avec des vues et des expériences différentes des nôtres, qui peuvent apporter des idées que nous n’avions jamais envisagées. Nous devons également poser des questions spécifiques : plus la question est bien définie, plus la réponse sera ciblée. Aussi, soyez toujours très attentif aux réponses reçues et écoutez-les bien ...

samedi, mars 16, 2024

Comment je suis devenu écolo …

Quand j'étais jeune, je dois admettre que j'étais extrêmement attiré par le modernisme, les voitures de sport, tous les avions et les grandes villes d’Amérique. 

Ce n’est que lors d’un voyage aux USA en 1971 que j’ai découvert les termes « environnement » et « écologie », notamment quand je visitais San Francisco. Ensuite, nous avons reçu le premier choc pétrolier en 1973 qui m’a fait penser aux ressources limitées de notre Terre, mais n’a cependant pas beaucoup changé ma vie. 

Ce concept m'a frappé de plus près, lorsqu'en 1979, fraîchement installé à New York, j'ai dû faire la queue pour faire le plein d’essence de ma voiture lors du second choc pétrolier. J'ai continué à énormément voyager, principalement en Amérique du Nord et en Europe, mais je n'ai jamais pensé une seconde à mon empreinte carbone, ignorant totalement ce qu'était cet animal. 

Une fois devenu résident de Park City, j'ai commencé à penser aux hivers sans neige et à leur fréquence croissante dans les Rocheuses et dans les Alpes, ainsi qu'à leur impact sur la branche du ski dans laquelle je travaillais, et j'ai commencé à m'inquiéter du jour où la neige cesserait de tomber. J'ai toujours voulu construire une maison solaire passive, mais lorsque cela s'est produit en 1990, seul l'emplacement ensoleillé de notre nouvelle demeure répondait à cette exigence.

C'est précisément dans les années 90 que l'on a commencé à entendre parler des enjeux liés au changement climatique, après les sommets de Rio de Janeiro en 1992 et Kyoto en 1997. Pendant tout ce temps, ma famille et moi étions restés plutôt économes et assez respectueux de notre environnement, nous conduisions des voitures économiques et vivions bien en dessous de nos moyens. 

Le début des années 2000 m’a fait réfléchir à l’impact terrible de la surpopulation sur l’environnement. Notre environnement désordonné en était le symptôme, mais une terre surpeuplée en était la cause. Tout cela nous a conduit au livre et au film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » en 2006 et nous avons été convaincus du réchauffement de la planète et de l’effet de serre lié aux émissions.La même année, le film « Qui a tué la voiture électrique ? » sortait (le projet avait été tué à la fois par George Bush et par l’industrie pétrolière). 

 Au bout du compte, il m'aura fallu attendre 2019 pour installer des panneaux solaires sur mon toit et 2022 pour garer une voiture électrique dans mon garage. Les progrès finissent toujours par arriver, mais cela prend toujours beaucoup de temps !

vendredi, mars 15, 2024

Combien de temps pourra-t-on encore skier ?

Avec l'hiver le plus chaud jamais enregistré aux États-Unis et une limite des chutes de neige qui grimpe vers des altitudes beaucoup plus élevées dans les Alpes, les amateurs de ski ont de bonnes raisons de s'inquiéter. En effet, depuis 1990, la durée de la saison de ski dans les Alpes françaises aurait diminué d'un mois en moyenne, soit une perte d'environ 3 à 5 % par décennie.

Cette saison, un temps inhabituellement chaud dans le nord du Japon a fondu beaucoup plus tôt des sites hivernaux emblématiques et l’agence météorologique nippone prévoit que les températures au début mars seront probablement plus élevées que d'habitude. 

Ces changements semblent donc survenir dans toute l'hémisphère Nord cet hiver, et même si nous essayons d'en faire porte la responsabilité à El Niño, nous devrions nous préparer à avoir des saisons de ski plus courtes, avec des limites d'enneigement toujours en hausse et moins de poudreuse dans les années à venir. 

Il est difficile de prédire à quelle vitesse et avec quelle intensité cela se produira, mais nous ne devrions pas être choqués si le processus s’accélère beaucoup plus tôt que prévu. L'Utah, État légendaire pour sa neige poudreuse légère et sèche, trouve son humidité en train de grimper, et bientôt, « The Greatest Snow on Earth » (la meilleure neige du monde) ne se trouvera plus que dans les livres d'histoire du ski. 

Mon conseil pour tous les skieurs et snowboardeurs, est de pratiquer votre sport préféré à fond tant qu’il est encore temps, car vos « virages », aussi larges ou serrés soient-ils, pourraient être sévèrement limités dans le temps …

jeudi, mars 14, 2024

La différence entre l'ADN juif et palestinien

La guerre entre Israël et Gaza aura donné l'occasion à plus d’un de se faire traiter d'« antisémite », dont moi-même à la lecture de certains de mes blogs. 

Pourtant, Juifs et Arabes partagent de profonds liens ancestraux en raison de leurs racines sémitiques, notamment des marqueurs génétiques avec d’anciennes populations de la Méditerranée orientale ou de la région du Levant, même s’il existe de légères différences génétiques entre les deux populations. 

En fait, le terme « sémite » désigne surtout un groupe linguistique, qui inclut l’hébreu, l’arabe, l’araméen et d’autres langues du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. C’est aussi vaguement lié à l’origine ethnique. De toute évidence, au fil des siècles, les deux groupes se sont mélangés aux populations environnantes, entraînant certaines différences génétiques. 

Les Juifs, par exemple, présentent un certain lien génétique avec les populations d’Europe et du Moyen-Orient avec lesquelles ils ont interagi au cours de leur diaspora, tandis que les Palestiniens pourraient présenter davantage de liens génétiques avec les populations du Levant en fonction de leur ascendance spécifique. 

Cela inclut les juifs mizrahi du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, les juifs ashkénazes qui ont émigré du Proche-Orient vers la région de la vallée du Rhin vers le premier millénaire après Jésus-Christ, les juifs séfarades de la péninsule ibérique avant leur expulsion à la fin du XVe siècle. 

Quant à la population palestinienne, elle descend probablement d’un mélange d’anciens habitants de la région, notamment des Cananéens, des Israélites et des tribus arabes arrivées au 7ème siècle de notre ère actuelle. 

Au fil du temps, ces populations se sont mélangées, formant le noyau de l’identité palestinienne. Nous avons donc affaire à peu près aux mêmes individus mais avec des religions et des cultures différentes, le judaïsme et le zoroastrisme, deux croyances monothéistes très anciennes (respectivement 4 000 et 3 500 ans), et puis l'islam, une religion monothéiste actualisée, inspirée du judaïsme et du christianisme. 

En conclusion, ce sont à peu près les mêmes personnes, avec des origines et des ADN similaires, qui se comportent comme des factions tribales, volant les terres de leurs frères et s’entre-tuant. Pas vraiment un modèle de comportement civilisé.

mercredi, mars 13, 2024

Biden, Netanyahu et Trump

Sincèrement, je pense que Biden a totalement tort de soutenir Israël comme il le fait et de se laisser marcher sur les pieds par un Netanyahu qui se moque de lui. Néanmoins, je pense que tous les Américains ayant un minimum vital d’intelligence ou plus, devraient se pincer le nez et voter pour Pépé Biden afin de garantir que Trump aille en prison sans avoir à subir le fardeau d'un second mandat.

Cela fait de nous complices de Biden dans le génocide de Gaza, mais il va falloir apprendre à vivre avec cet acte et exiger, la prochaine fois, de meilleurs candidats en provenance du parti Democrat, ainsi que quelques changements dans le programme de ce parti. Nous ne pouvons pas nous permettre que « l’Homme Orange » se réincarne en un Adolf Hitler du 21e siècle. 

Et je n’ai même pas commencé à mentionner le soutien américain de l’Ukraine qui serait compromis avec Trump. C'est aussi simple que ça. Votez tous Biden, ne vous abstenez pas, votez contre Trump, laissez les dés tomber là où ils pourront, mais ce n’est plus le temps d’avoir des états d’âme. Envoyons Trump là où il mérite vraiment de se retrouver, mais surtout pas à la Maison Blanche. 

Passé tout cela, il restera encore tout le temps de supprimer l’aide à Israël et de tenir ce pays rebelle responsable devant le monde au lieu d’opposer le veto traditionnel des États-Unis pour lui sauver sa peau.

mardi, mars 12, 2024

Apprendre à skier avec YouTube

Dimanche dernier, nous sommes montés en télésiège avec un jeune homme qui avait commencé à skier 3 jours et nous qui a dit qu'il venait juste de dévaler une piste noire. J'ai assez vite compris quelle était la piste qu’il venait de faire, et même si la partie difficile de ce parcours était assez courte, j'ai apprécié la qualité de sa réussite en tenant compte de sa brève expérience. 

Entraîneur personnel et physiothérapeute, il nous a dit qu'il était très doué en matière spatiale et qu'il avait appris à skier en regardant des vidéos sur YouTube, en les mémorisant et en traduisant ce qu'il avait observé en une excellente exécution. Le ski n’est pas intuitif et comme l’individu en question semblait plutôt très crédible, j’ai été vraiment impressionné. 

Bon, je ne pense quand même pas que ce genre d’exploit mettra les moniteurs de ski au chômage. Bien sûr, l'apprentissage sur YouTube n'est pas pour tout le monde et il faut du temps ainsi que de la chance pour trouver la bonne marche à suivre, que ce soit pour réparer une tondeuse à gazon, apprendre à tricoter ou faire du snowboard. 

De plus, et rares sont ceux qui ont la persévérance et la discipline nécessaires pour le faire en autodidactes, mais de nos jours, c'est quand même impressionnant de réaliser à quel point la technologie peut aider ceux qui sont prêts à s'aider eux-mêmes ! 

lundi, mars 11, 2024

Un hiver chaud ?

Park City a finalement reçu beaucoup de neige en janvier et février malgré un hiver plutôt chaud. Alors que nous observions une température minimale de -24 degrés Celsius l'hiver dernier, nous n'avons enregistré qu'un seul -17 cette année. 

En fait, la zone continentale des États-Unis vient de connaître l’hiver le plus chaud depuis les 130 ans qu’on mesure les températures, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration. Les températures étaient de 2,5 degrés plus chaudes que la moyenne !

Selon cette même Agence, nos hivers se réchauffent plus rapidement que toute les saisons dans la majeure partie du pays. À mesure que les humains émettent des gaz à effet de serre, les endroits les plus froids et les températures les plus froides ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois, ce qui a d’énormes conséquences sur l’agriculture. 

De décembre à février, les effets de température les plus importants se sont produits dans le Haut-Midwest, les Grands Lacs et le Nord-Est. En février, l'Alaska était plus de 5 degrés plus chaud que la moyenne. Même chose au niveau mondial où le mois de février dernier a été le plus chaud jamais enregistré, selon l’agence climatique Copernicus de l’Union Européenne. 

Ces températures chaudes font suite à une année record en 2023, l'année la plus chaude jamais enregistrée, due à la fois au réchauffement d'origine humaine et au fort phénomène climatique El Niño, libérant et laissant circuler de grandes quantités de chaleur emmagasinées dans l'océan, tout autour de la planète, perturbant à la fois les températures et les conditions météorologiques. 

 Si des températures hivernales plus chaudes peuvent apporter un soulagement à certains, cela entraîne de fâcheuses conséquences. Les moustiques peuvent apparaître plus tôt au printemps, augmentant ainsi la propagation des maladies. Certaines cultures, comme les arbres fruitiers et à noix, ont besoin de suffisamment de froid chaque hiver pour littéralement se détendre et rester productives. 

La diminution du manteau neigeux dans l'Ouest du pays affecte l'approvisionnement en eau de millions de personnes, car les États du Colorado à la Californie dépendent de la lente fonte des neiges des montagnes au printemps et en été pour l'irrigation. 

Espérons simplement que ce ne soit pas encore le début d’une tendance dévastatrice. En tout cas, profitons en tous pour skier temps que nous recevrons encore de la neige!

dimanche, mars 10, 2024

Nouveau départ pour Lucas Braathen

Après sa « retraite » en octobre dernier, en raison semble-t-il d'un différend avec sa Fédération sur la liberté de choisir ses propres sponsors, Braathen vient d'annoncer son retour au ski alpin pour la saison 2024-25 où il représentera cette fois le Brésil, puisqu'en plus d’être norvégien il est aussi citoyen du grand pays sud-américain. 

Flamboyant et esprit des plus libres, Lucas Braathen a probablement eu du mal à vivre dans une organisation efficace avec des règles claires que l'équipe de ski norvégienne. Il a annoncé son retour sur les réseaux sociaux où il a publié sa propre image sur fond de drapeau brésilien et ses couleurs emblématiques jaunes, vertes et bleues.

« Brésil, il est maintenant temps de danser » aurait déclaré Braathen en portugais avant la conférence de presse qu’il vient de donner en Autriche à Salzbourg, sous l’égide des skis Atomic. La bannière servant de fond visuel avait son nom complet, y compris son second prénom « Pinheiro ». 

Il sera intéressant de voir comment les projets et la carrière de Braathen évolueront la saison prochaine, mais même si son esprit explosif ne le remontera pas forcément sur les podiums de la coupe du monde, on parlera au moins de lui ...

Si l'histoire peut servir de guide, il trouvera peut-être qu’il est assez difficile d'être un grand champion qui fait rire, est amusant, créatif et extraverti, surtout s'il doit se battre tout seul, au sein d'une équipe composée d'un seul homme. Marc Girardelli, Ivica ou Janica Kostelić sont des exemples de skieurs solitaires qui ont réussi grâce à l’extrême dévotion de leurs parents-entraîneurs. 

Lucas Braathen n’a pas cette chance et aura peut-être beaucoup plus à faire pour réussir sur les skis, mais ce n’est là que mon opinion.

samedi, mars 09, 2024

Bon travail, Pépé Biden !

Jeudi soir, Joe Biden n’a pas fait d’énormes erreurs et a réussi à transformer son discours sur l’État de l’Union en un beau lancement de campagne en attaquant durement Trump et son parti en raison de leurs politiques ratées et de leurs refus d’élections. Il a aussi engagé des chahuteurs de l’opposition et a bien réussi dans cet exercice.

Pour moi, c'était rassurant et il a eu l'intelligence de conclure son discours en abordant de front sa vieillesse : « Je sais que je n'en ai peut-être pas l'air, mais je suis là depuis un moment… » 

Il est vrai que le pauvre Mike Johhson, Président de la Chambre, n’a pas semblé apprécier sa soirée en compagnie de Biden et Harris ; il avait vraiment l’air indisposé, voire constipé tout au long du discours. Dommage pour lui !

Maintenant, Biden devra continuer à faire campagne sur ce ton et avec cette même énergie pour vaincre le sale bonhomme jaune et dément en novembre. J'espère que sa nouvelle force durera au moins jusque là ...

vendredi, mars 08, 2024

La « pédale » de carving

Une bonne façon d'illustrer ou d'expliquer la sensation qui devrait se ressentir au niveau des pieds quand skieur initie un « carving » est d'imaginer une petite « pédale » placée à l'intérieur de chaque chaussure de ski sur laquelle le skier appuie alternativement pour se mettre en position de carving et engager le virage. 

Cela doit se pratiquer en pente douce, d'abord par un très légère pression de la voûte plantaire vers l'intérieur de la chaussure de ski droite, puis la gauche et ainsi de suite. Il est toutefois important de noter que le ski sur lequel cette « pédale virtuelle » est actionnée doit être chargé de manière prédominante, en tout cas quand on apprend cet exercice. 

Lorsque le ski s'incline et que sa carre commence à amorcer un virage coupé, la majorité du poids du skieur reste sur ski extérieur. Ensuite c'est au tour du ski gauche et ainsi de suite... Plus tard, au fur et à mesure que le skieur maîtrise le mouvement, la pression peut être partagée avec la partie externe du ski amont comme si une pédale virtuelle existait également à cet endroit. 

Passionnés de carving, débutants ou chevronnés, essayez cet exercice et partagez vos impressions sur ce blog !

jeudi, mars 07, 2024

Discipline : malédiction ou bénédiction ?

Quand j’étais enfant, j’étais plutôt indiscipliné et cela me créait beaucoup d’angoisse insupportable. Adolescent, j’ai découvert la discipline et j’y ai pris goût car elle effaçait mon anxiété. Bien avant que Nike ne lance le slogan « Just do it », j’en avais fait mon étoile polaire et la suivais presque à la perfection.

Bien sûr, il y a eu des écarts dans ce régime quand je suis devenu adulte, mais dans l'ensemble, ma tendance à la discipline personnelle a continué de croître, faisant parfois de moi une personne ennuyeuse, impersonnelle, voire indifférente et étouffant souvent mon énergie créative. 

Pourtant, je continue de croire que la discipline n’est pas une malédiction. Je la vois plutôt comme un outil puissant que j’essaie de bien utiliser. Au fil des ans, cela m'a permis de canaliser mon énergie et mon temps vers mes objectifs. 

Tout cela m'a aidée à surmonter la procrastination, à développer les compétences dont j'avais besoin, m'a aussi donné plein de bonnes habitudes, a contribué à mon bien-être physique, a stimulé mon épanouissement personnel, a développé mon potentiel et m’a donné plus de contrôle sur ma vie. 

Bien sûr, il y a eu, et il y a encore, des moments où la discipline devient obsessionnelle, enraye la flexibilité et émousse mes côtés agréables. Dieu merci, la vieillesse a arrondi et continue encore d’adoucir les arêtes coupantes de la discipline, en faisant plus un voyage agréable qu'une destination inaccessible, et cela semble suffisamment adoucir son mordant pour maintenir créativité, plaisir et équilibre dans ma vie.

mercredi, mars 06, 2024

Skier dans les « dévers »

Le terme de piste de ski en dévers fait référence à l'inclinaison latérale d'une piste, qui va toujours affecter l'équilibre et le contrôle des carres du skieur lorsqu'il veut tourner de part et d’autre. L'opposé est bien évidement un terrain beaucoup plus facile pour tous, où la ligne de pente reste toujours parallèle aux bordures de la piste.

Ce type de pistes est parmi mes terrains favoris que j'utilise pour perfectionner mon niveau à ski car il présente de sérieuses difficultés pour surmonter la peur de la chute libre en exécutant un virage sur deux qui se trouvent forcément du « mauvais côté de la pente ». 

Ces pentes en dévers se trouvent souvent sous des pylônes de remontées mécaniques qui longent un massif en traversant constamment la ligne de pente et sont souvent bordées d’arbres de chaque côté (en amont et en aval), ce qui rend le virage vers les arbres qui se trouvent en dessous toujours assez effrayant et, admettons-le, fort dangereux. 

J'aime faire des virages à long rayon contre la bordure aval, en remontant vers le côté amont, et des virages à rayon court du côté le plus effrayant qui fait face à l’aval avec, le plus souvent, des arbres, et où l'espace pour tourner est toujours très limité. 

J’ai trouvé que cette pratique était un excellent exercice « cardio » quand elle est pratiquée de manière ininterrompue de haut en bas et elle exige ainsi une concentration absolue et des réflexes aiguisés. De plus, si votre jambe droite est plus forte et que vous êtes dans une pente vous déversant vers la droite, cela vous oblige à travailler rapidement et efficacement sur votre pied gauche. 

Bien sûr, plus la pente est raide, plus l’exercice est difficile.Je dois admettre qu’au fil des années, avec beaucoup de pratique et quelques mésaventures, je me suis beaucoup amélioré et le plaisir que j’en retire en vaut vraiment la peine !

mardi, mars 05, 2024

Une mauvaise journée de ski …

Ce dimanche, il faisait froid, avec beaucoup de vent, le tout baigné dans les nuages, et pourtant, j'ai décidé d'aller skier quelques heures l'après-midi. 

Comme c’était le week-end, je n’ai pris aucun risque et ai gentiment pris la navette qui était très ponctuelle dans les deux sens, une véritable chance dont je suis totalement reconnaissant ! 

Mais sur les pistes, de nombreuses remontées mécaniques étaient fermées pour cause de vent, la visibilité était très mauvaise et il faisait un froid glacial, même si j'ai fait de mon mieux pour m’activer le plus possible. 

Cela explique aussi pourquoi je n’ai pas attendu la fermeture des remontées mécaniques pour rentrer chez moi. 

Presque une première et un fait rare dans ma poursuite du ski de plaisance !

lundi, mars 04, 2024

Week-end inoubliable …

Tout a commencé vendredi soir par une panne de courant. Nous nous attendions à une grosse tempête de neige pour le week-end et il y avait tellement de vent que cela a peut-être causé une coupure de courant vers 21 heures alors que nous allions nous coucher. 

Pour faire court, le courant est revenu après minuit et le lendemain matin, samedi, notre système de chauffage ne semblait pas très bien fonctionner. Il s’est mis à « bricoler » avant de nous lâcher en début d'après-midi. 

C'est alors qu'il s’est mit à neiger en tempête et juste avant cela, j'ai retiré le capteur de flamme du brûleur de la chaudière, je l'ai nettoyé et je l'ai remis en place sans pouvoir rallumer celle-ci. 

J’ai ensuite fait quelques recherches en ligne et j’ai appris qu’il n’est pas rare que les capteurs de flamme tombent en panne après quelques années et qu’il est recommandé de les changer systématiquement tous les cinq ans. Je ne le savais pas et c’est vrai qu’on apprend chaque jour quelque chose de nouveau ! 

J’ai alors vérifié que la grande quincaillerie du coin avait la pièce en stock et j'ai du mal lire leur site, pensant qu'ils l'avaient (j'ai seulement manqué de lire qu'elle ne serait là que mercredi prochain), je me suis mis en route jusqu'au magasin dans une terrible tempête de neige et cela m'a pris 40 minutes de conduite infernale pour parcourir la distance les 11 km qui prennent normalement 15 minutes et découvrir que la pièce dont j'avais besoin n'était pas disponible. 

De retour chez moi, j'ai découvert qu'un magasin de fournitures en chauffage de Salt Lake City pourrait avoir le capteur de flamme et je me suis presque résigné à survivre jusqu'à aujourd’hui quand le magasin ouvrirait à 7 heures du matin. Je suis retourné vers ma chaudière, ai essayé encore quelques manœuvres en vain et même si la cheminée marchait à fond, ma femme et moi sommes allés nous coucher dans une maison froide qui le serait encore plus le lendemain matin avec -8 C dehors… 

Vers 4h45, ce dimanche, je me suis levé et je me suis souvenu que j'avais un capteur de flamme de rechange avec une tige trop longue pour tenir dans mon compartiment de chaudière et j'ai pensé de réduire sa longueur de 90 mm à 50 mm pour qu'il s'adapte, sans vraiment comprendre comment cette tige en acier inoxydable fonctionnait à l'intérieur du brûleur (elle convertit en fait le courant alternatif en courant continu). 

J'ai donc pris ma scie à métaux, coupé la tige aux dimensions, ébavuré ce qu’il fallait, l’ai réinstallée et tout a marché parfaitement avec le chauffage qui s'est immédiatement remis en route. J’ai fait le café pendant que ma femme me félicitait, et puis il était temps de sortir déneiger tout ce qui s'était accumulée la veille dans la maison ! 

dimanche, mars 03, 2024

Une bonne raison de s’appliquer en skiant ...

J'essaie de ne pas prendre le ski pour acquis. Nous avons la chance de vivre dans une superbe station de ski, à seulement cinq minutes de ses pistes et nous pouvons skier quand nous en avons envie ou quand il fait trop beau pour rester à la maison. 

Nous en sommes très reconnaissants, mais parfois, skier semble être une corvée quand les conditions ne sont pas tout à fait parfaites ou que nous ne sommes pas de trop bonne humeur, etc. Pourtant, à ces moments-là, je me rappelle toujours que cela pourrait être le dernier jour de ski de ma vie, tout comme n'importe quel nouveau matin pourrait être le dernier pour moi sur terre.

Cela suffit pour me motiver fortement, me rendre beaucoup plus enthousiaste et me faire savourer chaque virage, chaque bosse et chaque petit obstacle comme un élément autant précieux qu’amusant qui me fait adorer ce que je ne devrais jamais tenir pour acquis. 

Alors si vous skiez, ne le faites plus ou n'avez jamais chaussé une paire de skis, si vous vous contentez de marcher, de faire du vélo, de nager ou de jouer au golf, assurez-vous d'apprécier pleinement vos sorties, ainsi que chacun de vos mouvements, même les plus minimes ou les plus subtils. 

Ils font partie de votre belle vie et n’ont pas de prix !

samedi, mars 02, 2024

Donner encore plus d'argent à Israël ?

Israël est un pays riche, avec un produit intérieur brut d'environ 50 000 dollars par habitant (plus que le Canada ou l'Allemagne). Alors pourquoi les États-Unis offrent-ils à Israël une aide à hauteur de 3,3 milliards de dollars par an (argent que nous devons emprunter) ? Cela n’a aucun sens, si ce n’est que le lobby juif est très fort en Amérique. 

Aujourd'hui, après l'horrible attaque du Hamas du 7 octobre qui a tué environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, avec 250 autres personnes prises en otages, Israël a lancé une guerre de représailles qui a maintenant tué plus de 30 000 personnes, pour la plupart femmes et enfants, et détruit plus de 70 % des logements de Gaza. Reconnaissons que c’est quand même dépasser la dose.

Apparemment pour encourager le comportement déplorable de Bibi Netanyahu, notre gouvernement veut plus que doubler la mise en offrant 14,3 milliards de dollars à Israël. Sur cette énorme somme d’argent, 10,6 milliards de dollars seraient destinés à l’aide du ministère de la Défense, notamment à sa défense aérienne et antimissile, aux investissements dans les bases industrielles et à la reconstitution des stocks américains destinés à soutenir Israël. 

L’aide vise à renforcer l’état de préparation du système de défense aérienne et antimissile d’Israël et à soutenir l’acquisition des systèmes et composants de défense antimissile Iron Dome et David’s Sling, ainsi que le développement de l’Iron Beam (1,2 milliard de dollars). Ensuite, il y a 3,7 milliards de dollars pour le Département d’État pour renforcer l’armée israélienne et améliorer la sécurité de l’ambassade américaine. 

Cet argent, ainsi que les 65 milliards de dollars dont l'Ukraine a cruellement besoin, sont actuellement bloqués au Congrès américain, mais contrairement à l'Ukraine, le financement en faveur d’Israël n'a pas été critiqué, alors qu'il servira en fait à poursuivre le génocide Palestinien commencé par Netanyahu et à encourager plus de construction de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens qui, bien qu’illégales au regard du droit international, continuent de s’étendre. 

Cela n’a absolument aucun sens et, évidemment, la plupart des gens s’en moquent ou ont perdu tout bon jugement.

vendredi, mars 01, 2024

Démocratie représentative américaine en action

Autour de la mi-février, j'avais écrit à Mitt Romney, le meilleur de nos deux sénateurs en Utah, pour lui demander d'intervenir et de faire en sorte que les États-Unis puisent dans les plus de 300 milliards de dollars d'actifs gelés de la Banque centrale russe pour financer la défense de l'Ukraine. 

Comme chacun sait, la branche trumpiste de notre chambre des représentants ne veulent tout simplement voter en faveur des 65 milliards de dollars destinés à aider l'Ukraine. 

a réponse que j'ai reçue le 28 février était une lettre passe-partout sur la guerre en Ukraine en général et sur la manière dont mon sénateur la soutenait, mais rien sur ma suggestion spécifique. 

Au lieu de cela, j'aurais aimé apprendre ce qu'il pensait de ma SUGGESTION, ou tout au moins, recevoir une réponse simple comme « Excellente idée ! », « Je ne suis pas d'accord avec ça » ou simplement « Je ne sais pas… ». , mais bien une réponse à ma question, pas une réponse en dehors du sujet. 

Cette manière de répondre revient pour moi à un gaspillage de l’argent des contribuables et une insulte à mon intelligence. Peut-être que mon sénateur préféré devrait former ses collaborateurs à trier le courrier qui lui est adressé et à répondre plus intelligemment. 

Quel merveille si nos représentants agissaient ainsi dans une démocratie représentative !