jeudi, mai 31, 2012

Sotchi, solution à la crise syrienne ?

Comme les massacres syriens continuent d’être tolérés par la Russie et la Chine, les gouvernements qui s'y opposent devraient faire pression sur ces deux pays. Cela devrait être là où se portent tous leurs efforts. Cela dit, la Russie, étant le principal allié du régime Assad, cela devrait être aussi la cible principale des efforts diplomatiques occidentaux.

Comme je l'avais recommandé en Février dernier, un outil puissant qui pèserait très lourd auprès de Vladimir Poutine serait une menace de boycott des Jeux Olympiques de 2014 à Sochi par tous les comités Olympiques des pays qui désapprouvent l'attitude Russe, et en particulier par les Comités Nationaux Olympiques d'Europe, d'Australie, du Canada , du Japon et des États-Unis.

Si la Russie changeait subitement son fusil d'épaule à propos de la Syrie, il y a de fortes chances que la Chine suive et se range auprès des autres nations, et comme ces Jeux sont tellement important pour Poutine, cette action reste sans doute le seul levier qui puisse débloquer la crise syrienne.

mercredi, mai 30, 2012

Quand on est né athée

Il doit y avoir une différence importante entre quelqu'un qui est né athée - ou élevé sans religion - et quelqu'un qui a cru dans le passé ou a été tout simplement exposé à la religion dans son enfance, et puis, pour des tas de raison, a décidé un beau jour de quitter sa croyance religieuse. Je pense à ça, car la nuit dernière, j'ai regardé une l'émission de télévision « Civilisation » sur la chaîne PBS et son hôte, Niall Ferguson, admettait qu'il était lui-même athée au moment où il faisait un lien entre le protestantisme et la soi-disant « éthique du travail. »

Pour moi, cette argument était bien faible et laissez-moi vous expliquer pourquoi. La région de Veneto en Italie est extrêmement catholique et en même temps incroyablement industrieuse. Pareil pour la Bavière en Allemagne ou la région de Savoie. Un certain type de religion organisée peu influer l'économie d'une région, mais seulement dans des proportions minuscules, pas dans de la manière massive que Ferguson semble suggérer.

Il déclare par exemple que la prolifération des églises protestantes dans une ville du Missouri et liée à la prospérité économique en Amérique.  S'il avait compté autant de clochers d'églises à Silicon Valley ou dans n'importe quelle région de haute-technologie au Japon, je lui aurai alors laissé le bénéfice du doute, mais là, c'est tout ce que je peux entendre ! Le caractère économe, l'esprit d'entreprise et la réussite sociale peuvent-être endémiques à certains groupes ethniques, culturels ou géographiques, mais pas tant que cela à une spécificité religieuse.

Donc, pour en revenir à la question posée au départ de ce blog, je pense que l'athée qui est devenu tel à la suite d'introspection et à force de questionner le bien fondé de la religion est beaucoup mieux armés pour en parler que celui qui n'a jamais été lié de très près à quelque confession religieuse que ce soit ...

mardi, mai 29, 2012

Ah, Ce « rêve américain !»

Ce matin, notre chère radio publique (NPR) annonçait une prochaine série d’émissions sur le rêve américain qui semble aujourd'hui bien malade. Pour moi, ce concept revet une image un peu surannée.

Ce rêve a d'abord prit racine grâce à cet immense territoire volé aux Indiens d'Amérique, où il n’existait aucune règles et sur lequel l'expansion était la seule façon d'avancer. Plus tard, ce rêve s'est nourrit sur une expansion internationale débridée et aujourd'hui, il ne semble plus y avoir plus de place où il soit possible de poursuivre cette course un peu folle.

Peut-être, nous devrions nous pencher d'avantage sur ce qui pourrait être accomplit dans notre société en se penchant davantage vers des progrès en termes d'éducation, les soins de santé et de recherche scientifique pouvant favorisant des solutions plus durables.

Pour moi, ce serai là une suite logique de ce mythe qu'est « l'American Dream » encore que j’élargirai ce dernier et le rebaptiserai volontiers « planétaire » afin d'en faire l'aspiration de tous les êtres humains ...

lundi, mai 28, 2012

Maintenant, quel système?

La crise financière de 2008 a ré-ouvert le débat sur le mérite de capitalisme de marché que nous connaissons tout. Il y a juste deux jours, je faisais le lien entre l'augmentation de productivité (ce en quoi nous voyons généralement un signe de progrès, d'accord?) et la croissance du chômage.

Cette forme de progrès semble également aller à contre-courant avec une population mondiale en pleine croissance. En d'autres termes, les gains de productivité ne font qu'aggraver la situation en augmentant le fossé entre les nantis (ceux qui peuvent travailler et gagner beaucoup d'argent) et les démunis (ceux qui ne peuvent pas travailler ou s'ils le font, ne peuvent pas gagner un salaire décent).

Cela suggère que les gouvernements doivent être en mesure de détourner une partie des richesses supplémentaires créées par ces gains en productivité vers l'éducation, les soins de santé et de la création d'énergies durables. La grande question qui suit cette idée est de savoir si nous pouvons faire confiance au gouvernement pour accomplir ce rôle?

Surement pas dans la manière et la façon dont ceux-ci fonctionnent aujourd'hui. Encore une fois le problème n'est pas le gouvernement, c'est la forme de gouvernement qui doit être reformé pour que les mandats deviennent limités en durée, qu'ils soient indépendant de l'influence des gros sous et pour que la fonction politique redevienne une forme de vrai service publique.

En fait, le problème n'est pas le gouvernement mais plutôt le type d'hommes qui le peuple aujourd'hui.

dimanche, mai 27, 2012

Qualifié pour l'emploi ?

L'autre jour, ma femme et moi discutions le domaine vaste et variable que sont les qualifications professionnelles. C'est alors que ma propre carrière m'est revenue en mémoire. Je me suis souvenu que lorsque j'ai commencé mon premier « travail sérieux », mes propres qualifications étaient loin d'être brillantes. En fait, j'avais été embauché pour un emploi international, sur la seule base de mes capacités linguistiques et avec très peu de considération pour les qualités spécifiques qu'exigeait le poste en question.

Ce qui s'est donc passé ensuite fut un cheminement bien long et fort pénible, un apprentissage sur-le-tas, sans conseil ou encadrement d'aucune sorte avec, comme vous pouvez l'imaginer, une avalanche de mauvaises décisions, de grosses erreurs stratégiques, etc. Ce scénario n'a presque jamais cessé de se répéter pendant une bonne décennie jusqu'à ce que je commence à amasser des compétences légitimes.

Les gens pensaient que je pouvais bien faire le travail, mais je trouvais que j’étais chroniquement mal préparés pour délivrer la performance que mon employeur était en droit d'attendre. Au fait, comment celle-ci se mesurai-t-elle par rapport à celle de mes pairs? Aussi incroyable que cela puisse paraître, je parvenais toujours à me maintenir en tête du groupe, ce qui en dit assez long sur la qualité globale de l'ensemble !

Maintenant, peut-on soupçonner qu'une telle situation puisse se produire encore aujourd'hui? Je dirais, très probablement s'il n'existe pas un programme de mentorat en place avec de solides plans de formation à l'attention des nouvelles recrues. Certaines entreprises font un travail remarquable dans ce domaine alors qu'un trop grand nombre exposent encore leurs nouveaux employés à un « casse-pipe » cruel qui finit par couter beaucoup trop cher à chaque parti. Êtes vous d'accord ?

samedi, mai 26, 2012

Nouvelles carrières, productivité et plein emploi

Créer des des emplois est la nouvelle mantra de tous nos leaders politiques. Bien sûr, il y a emplois et emplois. La plupart des emplois créés ces dernières années l'ont été autour d'améliorations en matière de technologie, dans le but d'améliorer la productivité. En rendant les tâches beaucoup plus efficaces, on a moins besoin de travailleurs, car l'automatisation et les machines intelligentes prennent en charge la différence, d'accord ?

En fait, la création d'emplois qui augmentent la productivité mène éventuellement à une diminution du travail disponible. Cette équation est donc en dessous d'un jeu à somme nulle, car elle finit par générer d'avantage de chômage quelque part. On peu donc dire qu'en renforçant la productivité, on s'éloigne du plein emploi. Dans le même temps, la population mondiale continue d'exploser, passant de 7 milliards aujourd'hui à 9 milliards en 2046 comme le prédisent les spécialistes.

Cela veut donc dire qu'il y aura donc beaucoup plus de personnes disponibles pour postuler pour des postes futurs en forte diminution. Il semblerait que toute création d'emplois dans le secteur privé devrait être compensée par une croissance d'emplois (intelligents) dans le domaine public, dans des secteurs tels que l'éducation, les énergies renouvelables et les soins de santé, par exemple, et qu'en redistribuant les ressources de cette façon, tout gain de productivité se verrait accompagné par d'avantage d'emplois créés spécialement en vue d’améliorer la condition humaine.

Cela est bien sûr très éloigné de ce que préconisent les gouvernements conservateurs: D'avantage de libre entreprise et moins d'interventions gouvernementales. Il me semble cependant qu'il devrait y avoir une croissance dans les service d'éducation, le domaine des nouvelles énergies et la santé (bien être) qui accompagne tous ces gains en productivité. Qu'en pensez-vous?

vendredi, mai 25, 2012

Notre monde si complexe

Tellement de nouvelles choses à apprendre, tant de choix à faire, de plus en plus d’activités à notre portée, tant de nouveaux chemins à prendre ... Avec de nouvelles options qui émergent jours après jours, nous vivons dans un monde qui devient de plus en plus complexe et pourtant, nous n'avons que les mêmes 24 heures journalière pour faire face à tous ces éléments qui ne cessent pas de se multiplier.
Cette abondance peut conduire à une « paralysie de l'analyse, » et finir par nous désengager ou nous faire perdre la raison. C'est justement là qu'il convient de rester fort, de savoir limiter nos choix à ce qui compte le plus pour nous, et nous concentrer sur ce que nous sommes capables de bien gérer. En faire un peu moins peut-être, mais le faire beaucoup mieux.

Au milieu d'un univers où tout ne cesse de se multiplier, cette discipline n'est pas particulièrement facile à choisir et encore plus difficile à mettre en œuvre, mais à un certain point, c'est notre seule planche de salut pour préserver notre santé mentale et de maintenir une grande satisfaction sur les quelques chemins que nous choisissons de suivre.

jeudi, mai 24, 2012

Les enchères s'affolent

Aujourd'hui nous sommes allés à une vente aux enchères annuelle, dans laquelle des propriétés immobilières sont vendues au plus offrant. Cette vente fonctionne de la façon suivante: Les gens qui ne paient pas leurs impôts immobiliers pendant trois années de suite, voient leurs biens mis en vente sous forme d’enchères publiques. Nous sommes déjà allé à ces vente dans le passé et à l'occasion y avons acheté une propriété.

Cette fois, la salle de réunion du comté où se tenait la manifestation était pleine à craquer. En fait, les employés du comté ont dû apporter des chaises supplémentaires pour accommoder tout le monde. Avant la vente, nous avions porté notre dévolu sur quelques propriétés et avions pour chacune alloué le montant maximum que nous étions disposés à payer. Les ventes aux enchères peuvent revêtir un certaine dynamique qui est quasiment imprévisible ; tout dépend des participant et de leur interaction.

Cette année, toutes les propriétés offertes se sont vendues pour beaucoup plus que nous étions prêts à payer, ce qui est un bon signe pour l’économie locale. Nous n'avons donc rien ramené à la maison, mais avons néanmoins passé une excellente matinée et appris pas mal de choses. Rendez-vous l'an prochain !

mercredi, mai 23, 2012

Pouvons-nous changer d'opinion ?

Nos opinions sont-elles gravées dans le roc sans pouvoir jamais être changées ? En mûrissant, nous avons tendance à devenir plus rigides dans nos vues et beaucoup moins enclins à nous adapter. Nous avons tendance à nous radicaliser, c'est pourquoi, en grande partie, la génération de l’après-guerre qui étaient généralement assez à gauche, est devenus beaucoup plus conservatrice du fait qu'elle a désormais tout à perdre.

 Si nous sommes en effet devenus beaucoup plus « coincés » dans les façons dont nous pensons et nous agissons, nous sommes en train de devenir beaucoup plus dangereux pour nous-mêmes, nos enfants, nos petits-enfants et la société en général. Innovations et progrès sont généralement associés avec la jeunesse et non pas les « seniors, » à moins bien sûr que ces gens ressemblent d'avantage à Warren Buffet qu'à Lionel Jospin.
Pourquoi ne pas nous regarder dans la glace et bien vérifier que nous sommes mentalement encore assez jeune pour vraiment nous adapter à cette vie qui n'en finit pas de changer et ajuster notre mentalité en conséquence ?

mardi, mai 22, 2012

Dégoûtant ...

Ce matin, nous nous sommes poussés pour courir un peu plus vite. Habituellement, nous nous trainons tout au long de notre parcours de 6,75 km, mais cette année, et déjà à plusieurs reprises, nous avons essayé d'appuyer sur accélérateur. Comme nous avons terminé notre course à pieds un peu essoufflés et en sueur, nous nous sommes assis sur notre banc de pierre pour regarder le monde tourner.

J'ai alors réfléchis que si nous parcourions à peu près un kilomètre en un peu plus de 6 minutes, il nous faudrait près de 4 heures et demie pour terminer un marathon à condition toutefois que nous tenions notre rythme de ce matin sur une distance 6 fois plus longue. J'ai continué de réfléchir et me suis alors rendu compte qu'un coureur de marathon de haut niveau va deux fois plus vite que nous quand nous croyons aller à fond.

Dégoûtant? Pas vraiment, car cela montre tout simplement que nous avons encore du pain sur la planche si nous voulons vraiment allonger la foulée et améliorer notre performance !

lundi, mai 21, 2012

Plus de défaitisme !

Parfois, il m'arrive de me surprends à dire ou penser que je suis vieux avec l'implication que je ne suis pas aussi bon ou pas aussi fort qu'avant. Cette réponse réflexe ne manque jamais de me choquer, moi qui suis quelqu'un qui croit à fond que nous sommes le produit de nos pensées et qui de la même façon souscris au vertus de la pensée positive.

Donc, c'est bien simple, à partir d'aujourd'hui, je vais bannir tout discours défaitiste de mes pensées en m’efforçant toujours de faire de mon mieux et penser de manière productive lorsqu'il je me trouve face à des situations qui me demandent d'y répondre.

dimanche, mai 20, 2012

Corvées joyeuses

Autrefois, quand j'avais un travail à plein-temps, les corvées qui me tombaient dessus était bien ce qu'on les appelaient alors : de vraie corvées. Aujourd'hui, elles se transforment pour prendre un aspect tout à fait différent à mes yeux. Elles restent toujours assez uniques, se produisent peu fréquemment et dégagent une dose d’appréhension qui, après examen, est parfaitement injustifiée, et peut être transmutée en activités ludiques.

C'est ça, les corvées sont des activités, tout comme le ski, le vélo ou le canyoning en eau vive. Elles apportent du changement à nos vies, nous empêche de nous scléroser, nous maintiennent un peu plus souple et éliminent nos excès de matières grasses. Donc, quand on les voit ainsi, les corvées sont soudainement glorifiées, déifiées et justifiées. Elles ont perdu leur aiguillon et deviennent soudainement des occasions sacrés à ne jamais manquer ...

samedi, mai 19, 2012

Âge, corps et esprit

Quand on pense au vieillissement, nous mettons le plus souvent esprit et corps dans le même sac. A partir de là, nous en déduisons que les deux se détériorer à la même vitesse et de la même façon, ce qui voudrait dire qu'un corps de vieux va de pair avec un esprit tout aussi vieux. Ce n'est évidemment pas un concept auquel je souscris. D'accord, mon corps n'est plus ce qu'il était et est n'est pas en voie de s'améliorer, mais mon esprit, lui n'est pas seulement toujours le même, mais en fait se bonifie de jour en jour.

Pourrais-je même dire que celui-ci fait plus que de compenser pour le déclin de mon physique? Pourquoi pas ? Cela me rend du reste très optimiste quant à la suite des événements. Les deux tendances opposées - la perte de vigueur physique et sagesse accrue – ajoutent ainsi au beau cote de la la médaille et pour moi, vieillir n'est pas du tout une proposition perdante !

vendredi, mai 18, 2012

Le plus beau parcours de course !

Hier encore, je me demandais quel était le parcours le plus pittoresque que j'avais jamais emprunté pour courir. Ce n'était ni à Hawaï, ni en Europe, ni même en Asie. C’était en fait celui que nous venions de prendre juste au nord de Jackson Hole, en bordure de la route 89, entre Gros-Ventre Junction et l'aéroport, avant de revenir à notre point de départ. Il est facile de garer la voiture à la jonction pour prendre la nouvelle piste destinée aux cyclistes et piétons qui serpente à bonne distance de la grand route.
En chemin et sur la droite se trouvent les Grand Tetons et les coureurs peuvent se rassasier d'incomparables paysages de montagnes aussi longtemps qu'ils sont décidés à pousser sur leurs jambes. Le chemin de retour offre des vues moins grandioses, mais plus que suffisantes, et tout compte fait cet itinéraire donne aux coureurs à pied qui l'emprunte l'expérience la plus inoubliable qui soit, à moins, bien sûr, que ceux-ci décident de déménager et de s'installer pour de bon dans les environs de Jackson Hole !

jeudi, mai 17, 2012

Et la bombe anti-ours ?

Depuis notre arrivée à Jackson, toute la ville a cherché de nous effrayer au sujet des ours. Sans doute assez, devrais-je dire, pour nous convaincre qu'une bombe anti-ours était aussi indispensable qu'une carte des sentiers de montagnes. Ces bombes sont présentées comme de puissantes armes pour se protéger de l'ours menaçant qui nous attend au tournant du chemin.

Le vaporisateur lacrymogène en question n'est pas la petite arme de poche dont on s'arme pour se ballader dans les mauvais quartiers. Celui-ci est doté de l'agent le plus fort qui soit et a en en fait la taille d'un petit extincteur capable de neutraliser un grand ours mal léché, jusqu'à 10 mètres de distance. Comme nous n'avions nulle intention de nous trimbaler avec une charge supplémentaire lors de nos randonnées, nous avons choisi le risque maximum sans la moindre protection.  Bien nous a prit ; tout s'est bien passé et nous sommes sortis indemne de toutes nos randonnées.

Il a du se trouver que les ours étaient en vacance cette semaine car nous n'en avons pas vu un seul ! Seulement des quantités impressionnantes de marmottes, quelques antilopes, un couple de cerfs, un aigle à tête blanche (pygargue à tête blanche ou Haliaeetus leucocephalus) et un énorme corbeau. Voilà donc tout que nous avons vu mais pas un seul ours prêt à nous attaquer ...

mercredi, mai 16, 2012

Style Jackson

Au cours de ces deux soirées, nous nous sommes promenés dans des quartiers de Jackson Hole que nous ne connaissions pas du tout. Jackson est une station de montagne, au Wyoming, qui offre un peu tout. Des maisons de milliardaires aux quartiers où se trouvent roulottes et maisons délabrées à quelques encablures du centre-ville touristique. Ceci est en contraste très fort avec Park City et son aspect bichonné et assez urbain.

C'est sans doute parce que cette station est situé au milieu de nulle part, que Jackson continue d'attirer les marginaux et les rentiers les plus snobs qui peuvent se cacher sans crainte d’être repérés au fin fond de ces montagnes paradisiaques. Un détail qui nous a frappé fut qu'aucun des nombreux cyclistes que nous avons observés ne portaient pas de casque, un trait de caractère défiant et non-conformiste qui a disparu depuis bien longtemps de notre communauté de Park City.

mardi, mai 15, 2012

Retour à Jackson Hole

La première fois que j'ai visité cette station de montagne en plein Wyoming était je crois en 1983. À l'époque, je travaillais encore pour Lange dans le New Jersey, et j'avais vu un magasin de vêtements à vendre dans les petites annonces du Wall Street Journal. J'avais pris l'avion depuis Denver et j'avais été enchanté par l'incroyable beauté et le caractère sauvage des lieux.

Nous n'avons pas acheté le magasin et n'avons donc pas déménagé à Jackson, mais cet endroit a toujours occupé une place très spéciale dans mon cœur. La nature y est merveilleuse et, au fil des ans, j'ai eu la chance d'y aller quatre ou cinq fois. Situé à cinq heures au nord de Park City, Jackson Hole reste pour nous une destination exceptionnelle. Cette fois, nous allons nous concentrer sur la visite de la ville et du Parc National des Grands Tetons qui se trouve juste à côté.

lundi, mai 14, 2012

Le cadeau de M. Dimon à Obama

Je ne peux pas m'empêcher de penser que le grand patron de JP Morgan Chase avait l'intention de donner un petit coup de pouce à Barack Obama dans la façon créative dont sa banque a perdu plus de 2 milliards de dollars dans des produits dérivés bases sur des index de crédit en faveur desquels JP Morgan aurait amassé une énorme position.

Cette fois-ci, et après toutes les excuses faite par Dimon, il sera très difficile pour des gens comme Romney, de prétendre que les banques devraient être déréglementées et que la fameuse « règle Volker » contenue dans la nouvelle loi sur les finances Dodd-Frank ne devrait pas être mis en œuvre ...

dimanche, mai 13, 2012

Différente vue sur la crise financière

Hier, quelqu'un m'a passé une vidéo assez dérangeante montrant une conférence se tenant en Décembre dernier où deux experts en finance et en économie tenaient des propos qui rappelaient un peu des théories de complot, mais semblaient malheureusement beaucoup plus proche de la réalité que j'aurai voulu admettre. L'un des deux protagonistes était Myret Zaki, une journaliste économique et financier résidant en Suisse et l'autre était Étienne Chouard, professeur français d'économie qui avait atteint une certaine prééminence lorsqu'il s’était opposé vers 2005 au référendum français sur la Constitution européenne.

Ni l'un ne l'autre ne peuvent être « googlé » sur des sites anglophones ou listés sur la version anglaise de Wikipedia, mais chacun semble jouir d'une audience assez suivie en France et en Suisse. Alors que je reste un peu sceptique sur la fondation de leurs théories ainsi que sur la motivation de leurs engagements, je voulais partager la longue video impliquant Mme Zaki et M Chouard au sujet de laquelle je serais ravi d’écouter vos commentaires si vous en avez ...

samedi, mai 12, 2012

Ultimes virages de la saison

La saison de ski 2011-2012 a pris fin pour moi, hier à Snowbird. Les conditions étaient excellentes, il y avait très peu de gens et la neige neige s’était transformée dans le meilleur « gros sel » de tout le printemps. La seule chose qui n'allait pas était ma forme.

J’étais sous le coup d'une intoxication alimentaire attrapée lors d'un déjeuner en ville, la veille et me sentais malade comme un chien ; j'ai pourtant fait de mon mieux pour tenir debout sur mes skis et faire des virages jusqu'à environ 13 heures. Je suis content d’être venu et d'avoir conclus ainsi la saison ; c'était mon 100e jour sur les planches ...

Je suis maintenant prêt pour quelque chose de différent, comme enfourcher mon VTT !

vendredi, mai 11, 2012

Idéologie contre bon sens

Dans la plupart des cas, en Novembre prochain, nous allons être appelés à choisir de nouveaux hommes politiques ou à reconduire les mandats de ceux que nous avons déjà. Le problème avec ce rituel est que nous allons entendre encore d'avantage d'idéologie polarisante qui ne fera rien pour régler notre problème principal qu'est devenue la corruption de notre système politique.

Dans cette nouvelle réalité, nos politiciens ont perdu toute crédibilité et sont devenus les instrument ou, pire encore, les marionnettes, des intérêts en tous genres. Au lieu de s'attaquer à ce cancer qui dévore le tissu de notre société, nos politiciens feront des promesses, comme la création d'emplois, la définition de nouvelles politiques énergétiques, le contrôle de l'immigration, la réduction de notre dette qui n'en fini pas de gonfler et promettrons aussi de faire quelque chose (?) en matière de mariage homosexuel.

Même s'il est vrai que nos dirigeants politiques peuvent créer un environnement favorable pour les trois premiers points listés, il sont tout-à-fait incapables de les contrôler. En ce qui concerne la dette, nos leaders manquent le courage politique de faire les coupes qui s'imposent parce que cela créerait trop de bouleversements et pourrait mettre en danger leur réélection. En ce qui concerne les questions sociales, le gouvernement n'a rien à faire dans ce domaine.

Alors, que nous reste-t-il ? Une occasion de demander aux candidats quels sont leurs plans face aux lobbyistes, comment entendent-ils financer leur réélection et combien de temps vont-ils effectivement passer à travailler pour notre compte au lieu de lever des fonds pour leur survie politique. S'ils s’avèrent incapables de nous fournir des réponses claires et satisfaisantes sur ces points bien précis, nous avons tout simplement pas besoin d'eux !

jeudi, mai 10, 2012

Nuances et opinions

Souvent, il nous est très difficile de concevoir que tout ce que nous pouvons juger n'est pratiquement jamais « noir et blanc. » Qu'il s'agisse de nos choix politiques, de la voiture que nous conduisons ou du film que nous venons juste de le voir. Il est rare que nous atteignons ce niveau idéal à 100%, même si nous avons tendance à voir les choses ainsi en identifiant nos choix avec nos illusions de perfection.

Dans tout ce que l'on est à même de juger, de désirer ou de s'identifier avec, il y a toujours un ordre de grandeur allant de zéro à cent-pour-cent. Quand je serai appelé à voter pour mon nouveau président en Novembre, je doute fort que je sois à 100% en faveur d'un candidat.
Peut-être ne serai-je seulement qu'à 58% en sa faveur, mais que son adversaire ne représentera que 48 ou 52% dans mon échelle de valeurs. Il n'existe aucun objet ni aucune personne qui soit parfait et représente vraiment la note parfaite, et cette vérité vaut pour la dernière version de l'iPhone!

Maintenant, si nous savions être tous un peu plus nuancés dans nos choix à propos des choses ou des gens que nous soutenons, nous serions moins radicaux et beaucoup plus crédibles. Je crois au « candidat à 60% » ou à « l'auto à 72%, » mais certainement pas à la « version 100% » de l'un ou de l'autre. Habituons nous à penser ainsi en abordant l'univers souple et intelligent des nuances !

mercredi, mai 09, 2012

Trouver du plaisir dans la difficulté ...

Certaines personnes pourront m'appeler masochiste ou un peu dérangé, mais je suis désespérément attiré par tout ce qui est un peu plus difficile que le reste. Appelez cela suivre le sentier le moins fréquenté, celui qui est rempli de trous et d'embuches, qui est étroit et bourré de défis surprenants. Après tout pourquoi répéter l'existence ennuyeuse, la tâche facile et le chemin large et parfaitement plat quand il est toujours possible de trouver un certain suspense en y ajoutant un peu de difficulté, en satisfaisant sa propre curiosité et, mieux encore, en profitant d'apprendre un ou deux trucs en même temps ?

Même si je me considère pas du tout souple sur le plan physique, je suis d'accord qu'il est salutaire de rechercher sans cesse à s'étirer au maximum et de toujours essayer de ramasser les fruits qui ne sont pas nécessairement à portée de main. La raison pour laquelle je trouve que tout ça est important, c'est qu'en devenant sexagénaire, le déclin (à la fois physique et mental) s'installe dans nos vie plus vite qu'il est possible de nous en apercevoir et qu'il devient plus important que jamais de se battre en essayant d'en faire toujours un peu plus, pour pouvoir se sentir mieux et de profiter de la vie un peu plus longtemps dans de meilleures conditions …

mardi, mai 08, 2012

Objectifs pour le « troisième âge »

Se fixer des objectifs et obtenir des résultats en conséquences, est un mécanisme prouvé dont je suis parfaitement convaincu. Cela fonctionne et cela a assez bien marché pour moi tout au cours de ma vie. Bien sûr, j'aurais pu faire mieux par moments en utilisant un peu mieux le principe, mais il n'est jamais trop tard pour s'y remettre.

Dans un sens, se fixer des objectifs constitue le carburant de nos vies et c'est au final ce qui fait la différence entre une existence réussie ou médiocre. La seule chose à bien noter en matière d'objectifs cependant c'est qu'ils doivent faire l'objet d'un effort conscient et continu jusqu'au moment où nous sommes appelés à tirer notre dernière révérence.

Même s'il est nécessaire d'ajuster la mesure de nos objectifs en fonction de nos possibilités physiques et mentales qui peuvent décliner, il reste essentiel de rester engagés en faisant bien attention à la façon dont on conduit et on oriente nos vies. On ne peut pas se permettre de dériver au fil du courant !

La retraite n'est donc pas une espèce de « ligne d'arrivée » virtuelle, c'est juste une autre étape, tout comme changer de vitesse dans une voiture, et nous devons constamment ré-ajuster notre système de mise en place d'objectifs afin que nous ayons toujours un nouveau script passionnant en mains pour aller de l'avant ...

lundi, mai 07, 2012

La communication, c'est ce qu'on retient !

À mon avis, Sarkozy a perdu sa réélection à cause de son très mauvais style de communication. D'accord, c’était sans doute également un petit tyran, mais c'est bien sa façon de présenter les choses qui l'a coulé.

En essayant d'être un populiste et penser ainsi à se rapprocher de l'homme de la rue, il a apporté un peu trop de vulgarité et de spontanéité douteuse dans son style, qui n'a pas du tout bien passé auprès de son électorat.

Dommage, car c'était probablement le meilleur candidat pour le poste, alors qu'il a piloté la France à travers une crise financière et économique sans précédent et s'est battu comme un lion pendant toute cette période.

Pourtant, l'électorat français et les médias n'ont retenu que le style, pas la substance, et le président des Français qui paraissait si confiant jusqu'au dernier jours a ignoré cette réalité et collé à un style de communication qui avait été et serait est défait . Une leçon pour nous tous!

dimanche, mai 06, 2012

Hollande, comme prévu !

Comme on pouvait s'y attendre, l'écart s'est resserré un peu entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais pas assez pour empêcher le candidat socialiste de savourer la victoire. Maintenant, la question qui se pose est de savoir si la France va soudainement disparaître dans les abysses de la crise ou surmonter la tourmente ?

Ce qui semble certain c'est que mon pays natal ne va pas à se désintégrer, pas plus qu'il l'a fait 31 ans auparavant, quand un autre François, Mitterrand celui-là, avait pris le pouvoir. Certains français se sont arraché les cheveux, quelques-uns ont quitté leur pays bien-aimé, mais entre-temps, le niveau de vie de leurs concitoyens a continué sa grimpette, comme cela a été du restele cas dans la plupart des autres pays d'Europe.

En plus, les socialistes ont inventé la semaine de 35 heures et gardé l’entrée du pays large ouverte à l'immigration comme cela avait été la tradition depuis la fin des colonies. À court terme, et si vous avez un peu d'argent à placer, achetez donc des titres en bourse ce lundi, quand les marchés vont accuser le coup des élections du week-end en France et Grèce.

Si vous n'habitez pas dans la zone Euro, profitez-en pour planifier des vacances dans celle-ci, car l'euro risque de s’échanger encore un peu mieux contre le dollar, et félicitez-vous d’être si malin ! La vie va continuer, les choses vont se remettre en place, la droite finira bien par reprendre le pouvoir, juste pour démoraliser les socialistes quand viendra leur tour ...

samedi, mai 05, 2012

Ballade à Sundance ...

Hier, nous rendions notre visite traditionnelle à la petite station de ski de Sundance, qui est à environ 45 minutes de Park City. Cela faisait au moins deux ans que nous n'avions pas été là et après avoir flâné autour des bâtiments situés au pied des piste, avoir fait un peu de shopping au petite magasin rustique qui se trouve au centre et dégusté une glace au restaurant, nous avons ensuite escaladé les pistes de ski et nous nous sommes retrouvés sur Steward Road, qui constitue en fait l’artère principale d'un lotissement très boisé dont nous ne soupçonnions même pas l'existence.

Ce quartier remonte vers le milieu des années 70 et est composé de maisons, qui pour la plupart, ont été bâties à cette époque. Aujourd'hui, elle paraissent vraiment anciennes et ont, pour la plupart, assez mal vieillit. En fait, ce quartier est à nul autre pareil parmi les autres stations de montagne américaines que je connaisse. C'est ça, tout y est figé dans le temps !

C'est peut-être exactement ce que Robert Redford avait en tête pour sa petite station de ski quand il l'a créé. Pourtant, alors que j'aime assez bien une petite touche « nostalgique » je préfère vivre avec mon temps et je suis d'avantage tourné vers le présent, l'avenir et une vie qui continue de suivre un développement normal. J'aime voir les choses évoluer naturellement et je ne suis pas sûr que je suis encore un aussi grand fan d'un Sundance qui vieillit mal et qui, somme toute, tombe dans la décrépitude ...

vendredi, mai 04, 2012

Comment perdre un débat présidentiel

Sarkozy était certain qu'il allait écraser Hollande, comme il avait écrasé Ségolène Royal cinq ans plus tôt, mais cette fois ça n'a pas marché; le charme n’était plus de la partie. En fait, le match nul qui en a résulté n'avait rien de charmant : c’était plutôt le résultat d'un manque flagrant de stratégie et d'approche disciplinée tout au long du débat.

Pendant des semaines, j'ai souvent pensé que les stratèges de Nicolas Sarkozy manquait leur cible et n'arrivaient pas - ou n'osaient pas - tenir vraiment compte de la colère profonde qu’éprouvaient la majorité des électeurs français envers leur président, ce dernier ayant amené cet antagonisme sur sa personne par un comportement trop souvent vulgaire et au coup-par-coup. Ses propres conseillers auraient du travailler à minimiser cette insatisfaction en vantant les qualités essentielles du candidat: pragmatisme, énergie sans limites, capacité de gouverner en temps de crise et sous pression, expérience gouvernementale bien étayée au cours des dix dernières années .

Durant le débat, M. Sarkozy aurait juste du attendre que M. Hollande lance ses flèches et y répondre en questionnant leur base, en démystifiant leur venin ou leur inexactitudes, en demeurent toujours très digne (pas d'injures) et en répétant sans cesse, que lui, Nicolas Sarkozy, avait toujours une énorme réserve d'énergie pour cinq ans de plus, avait largement été testé par la crise, et plus que Hollande, avait toute l'expérience gouvernementale dont le pays avait besoin.  En résumé, qu'il représentait une alternative parfaite et plus désirable.

Il se pourrait fort bien que les conseillers de Sarkozy aient recommandé cette stratégie à leur candidat, mais que compte-tenu de son désir de tout vouloir contrôler il n'en a pas tenu compte et a cru pouvoir écraser Hollande en suivant son instinct, en étant désagréable au lieu d’être en désaccord calculé et en faisant preuve de dignité et de sagesse. J'ai tendance à croire en cette dernière hypothèse si je me base sur la personnalité du président sortant.

En dépit de cette mauvaise performance, va t-il perdre l'élection? Peut-être pas, car la différence entre les deux candidats est susceptible de se resserrer fortement et en plus, les sondages français se sont révélés être un assez mauvais indicateur au premier tour. Ils pourraient à nouveau réserver quelques grosses surprises le soir du dépouillement. En tout cas, je prédis un sacré suspense ...

jeudi, mai 03, 2012

Le débat présidentiel Français

Le débat de trois heures était un véritable marathon qui n'en finissait pas de trainer et une déception pour ce qu'il a apporté en matière de nouvelle information. Les deux modérateurs étaient quand à eux totalement inutiles et impuissants.

Sarkozy avait tout pour dominer le débat et gagner assez de points pour prendre dessus dimanche prochain, mais s'est malheureusement tiré une balle dans le pied. François Hollande a suivi son texte de façon disciplinée, ennuyeuse et s'est tendu à certains moments en devenant tout rouge.

De son coté, Nicolas Sarkozy, en dépit d'une élocution beaucoup plus naturelle et attrayante, n'a pas réussi à prendre le dessus du débat comme on aurait pu s'y attendre. En fait, il est retombé dans sa manie de proférer des invectives à l'encontre de son adversaire (« vous mentez ! ») et n'a jamais dominé la joute.
 La discussion portant sur l'immigration était son seul bon moment et au bout du compte, les deux ont fini en match nul. Bien qu'il ait tenté de s'adresser aux électeurs du centre et de l'extrême droite, le comportement de Sarkozy était trop agressif, n’était pas assez « posé » et il n'a pas pu s’empêcher de tomber dans la gouttière en amenant le nom de Dominique Strauss-Kahn au beau milieu du débat.

Je continue de penser que des deux, « Sarko » serait un bien meilleur président, mais je crains maintenant, qu'à moins d'une intervention divine, Hollande a le plus de chance de devenir le prochain président …

mercredi, mai 02, 2012

Les bévues financières d'Obama

Hier soir, l'excellente émission télévisée « Frontline » apportait une note dissonante sur la présidence de Barack Obama et sa relation avec son secrétaire au Trésor, Tim Geithner. On pouvait clairement y voir que Geithner n'a pas voulu confronter Wall Street avec toute la sévérité qui s'imposait, sous prétexte que cela aurait pu créer plus de dégâts que de bien.

Obama l'a donc suivi dans cette voie qui a offert aux grandes institutions bancaire une merveilleuse voie de sortie, évitant ainsi toutes les sanctions qu'elles méritaient. Bien sûr, et comme c'est souvent le cas en politique, je ne dis pas qu'Obama est pire que Romney, mais il est bon de connaître ses agissements en tant que chef d’état et de s'en souvenir. Une très bon reportage (en anglais) que vous devez absolument voir si vous l'avez manqué!

Watch Money, Power and Wall Street: Part Two on PBS. See more from FRONTLINE.

mardi, mai 01, 2012

Communication en panne

Que certaines personnes soient parfaitement incapables de communiquer, cela ne choque personne ! Mais lorsque des individus qui se disent des professionnels dans leur branche semblent parfaitement incapables de répondre à de simples messages, cela devient vite très frustrant. C'est l’expérience que je suis en train de faire en ce moment et, connaissant un peu la personne, son comportement est d'autant moins compréhensible et acceptable.

J'imagine que cet individu est en parfait décalage par rapport à notre époque. Il a les moyens de communiquer, ne sais de toute évidence pas les utiliser, tandis que ses clients ou ceux qui ont besoin de réponse, s'attendent à beaucoup mieux de sa part et ne peuvent pas comprendre son comportement. Il est incapable de suivre le progrès et semble être devenu un dinosaure.

Cela me rappelle l'expression anglaise: « Si tu ne peux pas supporter la chaleur, sort vite de la cuisine! »