samedi, mai 26, 2012

Nouvelles carrières, productivité et plein emploi

Créer des des emplois est la nouvelle mantra de tous nos leaders politiques. Bien sûr, il y a emplois et emplois. La plupart des emplois créés ces dernières années l'ont été autour d'améliorations en matière de technologie, dans le but d'améliorer la productivité. En rendant les tâches beaucoup plus efficaces, on a moins besoin de travailleurs, car l'automatisation et les machines intelligentes prennent en charge la différence, d'accord ?

En fait, la création d'emplois qui augmentent la productivité mène éventuellement à une diminution du travail disponible. Cette équation est donc en dessous d'un jeu à somme nulle, car elle finit par générer d'avantage de chômage quelque part. On peu donc dire qu'en renforçant la productivité, on s'éloigne du plein emploi. Dans le même temps, la population mondiale continue d'exploser, passant de 7 milliards aujourd'hui à 9 milliards en 2046 comme le prédisent les spécialistes.

Cela veut donc dire qu'il y aura donc beaucoup plus de personnes disponibles pour postuler pour des postes futurs en forte diminution. Il semblerait que toute création d'emplois dans le secteur privé devrait être compensée par une croissance d'emplois (intelligents) dans le domaine public, dans des secteurs tels que l'éducation, les énergies renouvelables et les soins de santé, par exemple, et qu'en redistribuant les ressources de cette façon, tout gain de productivité se verrait accompagné par d'avantage d'emplois créés spécialement en vue d’améliorer la condition humaine.

Cela est bien sûr très éloigné de ce que préconisent les gouvernements conservateurs: D'avantage de libre entreprise et moins d'interventions gouvernementales. Il me semble cependant qu'il devrait y avoir une croissance dans les service d'éducation, le domaine des nouvelles énergies et la santé (bien être) qui accompagne tous ces gains en productivité. Qu'en pensez-vous?

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