samedi, novembre 30, 2019

Leçons apprises en investissant ...

Cela fait presque 30 ans que j’achetais mes premières actions et me mettais à investir, mais à l’époque, je ne savais pas vraiment ce que je faisais.

Ce n’est que depuis le début des années 2000 que je suis devenu un investisseur plus sérieux et plus engagé. Disons 15 ans. J’ai commis des erreurs, fait de bonnes affaires et en général, j’ai eu beaucoup de chance.

J'ai appris que personne ne sait rien de ce que le marché va faire, qu’importent les qualifications ou la notoriété. J'ai également de suivre le célèbre précepte de Warren Buffet: « Essayons simplement d'avoir peur quand la foule s’excite et excitons nous seulement que lorsque celle-ci prend peur ».
J'ai aussi découvert que je ne devrais pas trop me stresser quand le marché baissait ou quand il m’arrivait de ne pas participer dans un marché en hausse.

En résumé, j’ai appris à rester très diversifié, être plus calme, patient et à ne jamais trop m'inquiéter.

vendredi, novembre 29, 2019

La bourse va-t-elle plonger ?

Après avoir battu tous les records ces derniers temps, le marché boursier américain ne montre aucun signe d’affaiblissement malgré toute l’incertitude sur nos échanges commerciaux et toutes les rumeurs de récession.

On peut donc se demander si le marché est surévalué et, en tant qu'investisseur, si il faut sortir avant de boire le bouillon ? Mon indice de référence habituel, qu’offre la publication Morningstar, indique que la bourse n’est surévalué que de 2%, tandis que le ratio CAPE (Cyclically adjusted price-to-earnings ratio) est une mesure d’évaluation qui s'applique au marché boursier américain et à l’indice S & P 500 en particulier.

Celui-ci est le résultat du prix du titre divisé par le moyenne des gains sur dix ans en tenant compte de l’inflation. Cette mesure est aussi utilisée pour voir si un titre est sous-évalué ou surévalué en comparant son prix actuel par rapport à sa performance passée en tenant compte de l'inflation. C'est similaire au ratio populaire cours / bénéfice, mais un peu plus pointu.

C’est l’idée de l’économiste américain Robert Shiller. Bien qu’il ne soit pas conçu pour indiquer un effondrement imminent des marchés, les valeurs élevées de cet indice CAPE sont souvent associées à des chutes brutales en bourse. À ce stade, cela n’est pas aussi grave qu’en 1999, mais le ratio est même assez élevé… Temps d’ouvrir l’œil !

jeudi, novembre 28, 2019

Joyeux Thanksgiving !


Si vous n'êtes pas américain ou ne connaissez pas bien la culture d’outre-Atlantique, le jour de Thanksgiving (Action de Grace) est une fête nationale célébrée aux États-Unis, au Canada, dans certaines îles des Caraïbes et même au Libéria.

C’est un jour de remerciement pour la bénédiction de la récolte et de l’année précédente qui a évoluée dans les soldes que l’on connaît le jour suivant (Black Friday). Cette fête est célébré le deuxième lundi d’octobre au Canada et (aujourd’hui) le quatrième jeudi de novembre aux États-Unis.

Bien que Thanksgiving ait des racines historiques dans les traditions religieuses et culturelles, elle a longtemps été célébrée comme une fête laïque et aujourd'hui, beaucoup s'interrogent sur sa place, compte-tenu du traitement qui a ete réservé aux autochtones par les colons européens ...

mercredi, novembre 27, 2019

Ce qu’une (bonne) histoire doit raconter !

La semaine dernière, j’ai assisté (très brièvement) au 14e Festival des Cinéastes de Park City (Park City’s Annual Filmmaker Showcase). Il s’agissait d’une soirée de projection de courts métrages produits par des réalisateurs et des artistes de l’Utah.

J'y suis allé en quête d’inspiration, mais je n’en ai pas trouvé beaucoup.

Ce que j’ai pu remarquer, c’est que l’usage des drones, les manipulations d’images et les astuces techniques étaient au goût du jour, mais ce que j’ai trouvé fut plutôt une confirmation de ce que je savais déjà : à la base de tout bon film, il doit y avoir une histoire forte est bien racontée, et plus le film est court, plus c'est difficile de bien y parvenir.

J'aime faire des vidéos familiales et je continuerai d’en réaliser aussi longtemps que possible, en y donnant le meilleur de moi-même et en y ajoutant un zeste de ma personnalité !

mardi, novembre 26, 2019

Gastronomie en dessous de toute attente

Dimanche soir, nous avons décidé d’aller dîner au Montage, ce bel hôtel de luxe à Deer Valley.

L'Apex est leur meilleur restaurant, et lorsque nous sommes entrés dans la salle à manger, celle-ci était presque vide, ce qui est assez normal en cette période de basse saison où tout semble mort.

La salle était impressionnante, le menu cher comme nous nous y attendions, mais en plus assez difficile à déchiffrer. Quant à la carte des vins, elle était aussi longue que les bouteilles étaient chères! Nous avons commandé, sommes restés assis pendant un moment et bientôt, le froid venant de la porte vitrée extérieure était aussi sensible que mordant.
La qualité de la nourriture n'était pas en mesure de compenser ce petit inconvénient et toute l'expérience nous a laissé bien déçus. La grande rue de Park City, non seulement est beaucoup plus proche de notre maison, mais la nourriture qu’offre ses restaurant y est bien plus savoureuse et beaucoup plus abordable.

Le pire, c'est que nous avions déjà déjeuné à l’Apex en 2011 et que je l'avais totalement oubliée notre (mauvaise) expérience ! Conclusion, des aujourd’hui, nous laisserons le Montage à tous ces ignorants qui se font piéger trop facilement par un décor pompeux, un service obséquieux d’une part, et ne savent pas ce qu’est la bonne cuisine servie dans une atmosphère conviviale.

Cette fois, il faut que je note quelque part de ne jamais, jamais retourner à ce maudit resto !

lundi, novembre 25, 2019

C’est repartit pour une autre saison de ski !

Après avoir bien préparé tous les skis de la famille, installé mon porte-skis sur la voiture et vérifié que le reste de mon matos était bien de la partie, j'étais tout à fait prêt à commencer ma 67e saison de ski, un jour après la date d'ouverture officielle de Park City et moins de six mois après avoir rangé mes planches pour l'été. 
Samedi dernier, le soleil était au rendez-vous, et bien que le fond de l'air fut assez froid, j'ai passé quelques bonnes heures à skier, sans aucune queue au télésiège, et n’ayant pour seul soucis que d'éviter adroitement tous les skieurs qui encombraient l’étroite bande de neige artificielle bien glacée.

Avec d’abondantes chutes de neige prévues pour aujourd'hui et le reste de la semaine, je me sens prêt physiquement et mentalement à entamer une autre saison de ski sous les meilleurs auspices ...

dimanche, novembre 24, 2019

Une expression ambiguë

Il y a des décennies de cela, alors que je vivais encore en France, un jour que je me sentais très triste et déprimé, on m’avait dit : « chin up ! », un peu pour me botter les fesses et me réveiller.

À l'époque, mon anglais était assez limité et je n'avais pas bien compris le sens des deux mots « chin up ! » Depuis, j’ai appris que c’était ce que l’on disait à quelqu’un confronté à une situation difficile, pour l’encourager à faire preuve de courage, à ne pas sombrer dans la tristesse et à aller de l’avant.

Bien entendu, tout cela est assez ambigu et ce précepte écrit à la main par une personne non-anglophone pouvait encore ajouter à la confusion, de sorte que toutes les parties impliquées dans cet échange sont peut-être passée - ou pas - « à coté de la plaque » dans cet enchevêtrement d'ambiguïtés ...

samedi, novembre 23, 2019

John Bolton serait-il le lanceur d'alerte ?

Même s’il n’était pas impliqué dans le désormais fameux coup de téléphone du 25 juillet qui, du coté américain, réunissait Donald Trump, Mike Pompeo, Robert Blair, Mick Mulvaney, Keith Kellogg, Jennifer Williams, Charles Kupperman, Timothy Morrison et Alexander Vindman, celui-ci a bien du parvenir aux oreilles de John Bolton et - à mon humble avis – faire de lui le mystérieux lanceur d'alerte qui a déposé sa plainte le 12 août.
D’après ce que nous avons appris lors des différents témoignages, il n’était pas du tout content de la transaction concoctée par Trump et Guiliani.

Il a démissionné de son poste de conseiller à la sécurité nationale le 10 septembre, juste un jour avant la libération des fonds destinés à l'Ukraine. Bolton n'avait probablement aucun désir de témoigner, ce qui aurait pu alors dévoiler le pot aux roses, et ne voulait pas non plus compromettre le reste de sa carrière au sein du parti républicain.

Cela n’empêche toutefois pas que je le soupçonne d’avoir révélé cette conversation. Je ne suis pas un fan des théories de complot, mais celle-ci a me paraît plutôt plausible …

vendredi, novembre 22, 2019

De moins en moins clair !

C'est ce que j’ai pensé après avoir regardé le 5e débat démocratique mercredi soir. 
On devrait pouvoir s’attendre à ce qu’au fur et à mesure que ce processus de sélection progresse, un leader se dessine, et j’étais complètement déçu quand j’ai réalisé que les cartes semblaient avoir étés redistribuées et que je ne savais toujours pas pour qui je voterais lors des élections primaires.

Pour des raisons d’âge et de vulnérabilité vis-à-vis de Trump, je continue de penser que Biden n’est pas le bon choix. Sanders s’est mieux comportée que d’habitude lors ce débat, mais il est toujours vieux, radoteur et continue de s’appeler « socialiste ».

Warren, qui semble toujours en vouloir aux riches, qui n’offre qu’un plan assez irréaliste et un impôt sur la fortune a perdu beaucoup de son attrait en ce qui me concerne. Il y a aussi maintenant quelque chose en Buttigieg qui me déplaît et je n’ai plus confiance en Harris.

Enfin, Klobuchar serait maintenant ma préférée, mais compte tenu de ce qui m’arrive aujourd’hui, je ferai mieux d’attendre le prochain débat pour mettre à jour mon état de désorientation !

jeudi, novembre 21, 2019

La rédemption des skis

Cette semaine, je suis en train de travailler sur les skis de la famille. Cela inclus mes skis de « caillasse » et représente cinq paires dans différents états de délabrement, les skis de caillasse étant les pires.

C’est le moment de l’année où il est temps de payer pour ces mauvaises rencontres avec des souches, des pierres et des graviers qui ont tous fait une forte impression sur les semelles en cours de saison.

Pourtant, je devrais être reconnaissant que la saison dernière ait été dans l’ensemble aussi bien enneigée, et que seules les premières semaines d’hiver ont contribué à faire le plus gros des dégâts que j’ai pu constater.

En fait, il n’y a rien qu’une bougie de P-tex et qu’un limage énergique à la main ne sauraient résoudre…

Tout cela pour dire que ce travail assez pénible devrait servir de le leçon qui devrait me faire réfléchir deux fois avant d’engager mes planches dans des pentes inconnues et hostiles au cours de ces prochains mois !

mercredi, novembre 20, 2019

La légalisation du mensonge

Notre président a introduit les États-Unis d'Amérique dans un monde où le mensonge est roi et nous a montré que, jusqu'à un certain point, cela fonctionne merveilleusement bien.

Non seulement a-t-il vulgarisé le mensonge qui dépanne, mais il a également promu l’usage généralisé de l'incivilité dans la pratique courante, rendant celle-ci de plus en plus acceptable. Cela inclut les insultes et les injures en tout genres qui en disent long sur ses compétences pédagogiques et son intarissable créativité.

Bien sûr, les résultats sont terrifiants et ne constituent pas le genre d’exemple qu’il faudrait offrir à une nouvelle génération. Cela va tellement loin que cela me fait regretter l’usage de la langue de bois et du style « politiquement correct ».

Je me résigne à constater que c'est ce qui se produit quand le pendule est poussé trop fort dans la mauvaise direction ...

mardi, novembre 19, 2019

La technique Steve Bannon

Il y a quelques semaines, j'avais offert une analyse détaillée de ce que je pensais de Steve Bannon et hier soir, je le revois une fois de plus dans une interview de la chaîne Vice, menée par Liz Landers, une journaliste très compétente, une milléniale (en anglais seulement, à voir ci-dessous).

En regardant bien, j’ai observé une fois de plus que M. Bannon utilisait quelques outils essentiels pour la grande gueule qu’il est, à savoir qu'il parle très, très vite, pour que personne n'ait le temps d'analyser ce qui est réellement dit et à la fin, cette juxtaposition incessante de mots qui se succèdent, n'a pas beaucoup de sens, et se trouve généralement dépourvues de faits appuyant son argument.

De plus, Bannon ne laisse aucune place aux interruptions, interactions ou au simple dialogue, car il est essentiel qu’il débite ses mots tout le temps, sans s’arrêter. Enfin, sa présentation unique (style débraillé, mauvaise dentition, mal rasé, sale) est une distraction supplémentaire par rapport au contenu - ou à son absence – qu’il débite.

Grandes Gueules du monde entier, suivez bien sa façon d’opérer si vous voulez faire forte impression sur les personnes mentalement mal loties !

lundi, novembre 18, 2019

Angoisses saisonnières

Lorsque j'ai décidé de devenir moniteur de ski (?) il y a tout juste 50 ans, je savais qu'il me faudrait un autre emploi rémunéré pendant les sept ou huit autres mois de l'année.

Dès le départ, j'avais déjà développé une « anxiété saisonnière » qui n’allait plus vraiment me quitter pendant les cinq années qui allaient suivre. J’avais peu d’intérêt à devenir aubergiste, restaurateur ou vendeur de souvenirs, comme j’en avait fait l’expérience quand je travaillais avec mes parents.

Au début, je m’étais fixé comme objectif de devenir géomètre-expert. Cette tentative à ce que je pensais être une carrière honorable m'avait emmenée, au printemps 1970, dans la station de ski de Saint-Gervais, juste en dessous du Mont. Blanc, où j'ai travaillé environ trois mois avant de jeter l'éponge.

L’automne suivant, j’ai essayé de devenir métreur-vérificateur, à Cluses. Il s’agissait là d’une activité assez bizarre dans le bâtiment qui n’a pas suffisamment su m’inspirer pour que je continue.

Puis, pendant les deux étés suivants, mes angoisses saisonnières ont pris une pause bien méritée quand j’ai décidé d’aller enseigner le ski en Australie pendant les saisons d’hiver australes. Cette activité, tout en étant très amusante et au demeurant assez logique, ne me permettait pas vraiment de « casser la croûte » et n’était donc pas viable à long terme.

L'année suivante, je me suis concentré sur l'acquisition de nouvelles compétences linguistiques (allemand et italien). De plus, à la demande de mon ami Michel Duret, j’avais passé un mois à Paris pour y vendre et prospecter les skis qu’il fabriquait ; un bon stage en préparation à une future carrière dont j’ignorais encore la possibilité !

Enfin, en janvier 1974, mon ami J.P. Chatellard m'a suggéré de tenter ma chance en cherchant un emploi dans la branche du ski et plus spécifiquement dans le domaine du ski de compétition.

J'ai bien écouté ses conseils, suivi plusieurs des offres d’emploi dont il m’avait parlé, décroché un poste auprès des fixations Look et mis ainsi un terme définitif à mes angoisses saisonnières récurrentes !

dimanche, novembre 17, 2019

La nature profonde de Trump

Nous nous sommes surpris d’avoir presque regardé toute l’audience où Marie Yovanovitch, l’ancienne ambassadrice d’Ukraine, témoignait dans le cadre du processus de destitution engagé contre Donald Trump.

Nous avons tout simplement trouvé son témoignage fascinant. Bien sûr, Trump n'a pas pu s’empêcher de Twitter un commentaire particulièrement désobligeants, en plein milieu de sa déposition, ce qui est revenu pour lui à s’enfoncer d’avantage dans le bourbier qu’il s’est créé.

Cela m'a rappelé ce conte russe de la grenouille et du scorpion, dans lequel - vous l'avez deviné - Donald Trump est le scorpion:

Un scorpion, qui ne sait pas nager, demande à une grenouille de le transporter sur l’autre rive d’une rivière. D’abord, la grenouille hésite, craignant de se faire piquer par le scorpion, mais le scorpion lui explique que s'il le faisait, ils se noieraient tous les deux. 

La grenouille accepte cet argument car la piquer conduirait tous les deux à leur perte. Au beau milieu de la rivière, le scorpion pique la grenouille, les condamnant tous les deux. Avant de mourir, la grenouille demande au scorpion pourquoi il a agi ainsi, ce à quoi le scorpion répond: "C'est dans ma nature, je ne pouvais pas m'en empêcher."

samedi, novembre 16, 2019

OK, Boomer

Je ne dois plus être tellement dans le coup, car ce n'est que récemment que j'ai pris conscience de cette expression américaine « OK, Boomer » (Ça suffit, gens de l’après-guerre) qui est devenue le point de démarcation de nos générations.

Cette expression d'argot n'est en fait pas si ancienne que cela, car elle n’a fait son apparition qu'en début d'année et qu'on l’attribue aux jeunes adultes nés avant 1983, en réponse ou en réaction à leurs « anciens » identifiés à juste titre de « baby-boomers ».

Ceux-ci sont accusés de publier des informations jugées condescendantes par ces nouvelles générations ou peuvent, dans certains cas, exacerber leur sensibilités. Appelez cela une réaction instinctive, si vous voulez, par rapport à une guerre de mots qui divisent les générations.

Certains y verront une réponse prévisible d'adolescents et de jeunes adultes à des vidéos ringardes, à tous ceux qui résistent aux changements technologiques, qui nient tout changement climatique, aux tweets de Trump, et à tous les commentaires qui s’opposent aux générations futures et qui émanent d'individus âgés de plus de 40 ans.
D’après ce que j’ai lu et entendu, un grand nombre de baby-boomers n’apprécient pas trop l’expression « OK, Boomer ». Il y a quelque jours, Bob Lonsberry, un animateur radio avait mis les pieds dans le plat en tweetant que « Boomer » était devenu le mot d'ordre de l'âgisme.

Malgré ce duel qui risque de durer bien longtemps, je ne me sens pas trop concerné car je continue de penser que je reste très jeune d’esprit, que je suis toujours super progressiste, et je ne me sens pas du tout préoccupé si je devais entendre « OK, Boomer », je serai convaincu que cette interjection ne m’est pas vraiment destinée !

vendredi, novembre 15, 2019

Passons au solaire !

Mercredi dernier, nous sommes finalement passés à l’ère de l’énergie solaire.

Il est vrai qu’avec une moyenne de 229 jours d’ensoleillement par an, il serait insensé de ne pas exploiter cette énergie. Il est également probable que notre prochain véhicule sera un électrique et qu’il se rechargera pendant que l’astre solaire brille.

Il y a aussi le réchauffement climatique et la probabilité que nous ayons d’avantage besoin de climatisation dans les années à venir. Enfin, on pourrait aussi dire que c’est peut-être pour compenser tous mes nombreux voyages en avion pendant ma carrière professionnelle, même si cela ne pourra jamais ni effacer, ni pardonner mon empreinte carbone.

Même si notre consommation actuelle électricité est faible, ce sont autant de bonnes raisons pour aller de l’avant et faire un petit effort pour préserver notre planète en détresse!

Bien sûr, comme ma femme l’a fait, je suis sûr que vous demanderez « Mais comment un panneau photo-voltaïque peut-il transformer les rayons du soleil en électricité ? »

Ma réponse : « Excellente question. C’est en fait une combinaison de soleil et de sable, et vous comprendrez toute cette histoire en visionnant la vidéo qui suit ! »

jeudi, novembre 14, 2019

De la course à la marche ...

Depuis des décennies, nous avons étés des coureurs passionnés et réguliers. Ce n’est guère que ces dernières années que nous avons quelque peu ralenti et avons cessés la course à pied et passés à la marche.

J'avais du mal à gravir une pente raide sur notre parcours habituel et ma femme était inquiète pour ses genoux. Aujourd’hui, nous ne marchons pas en nous promenant, mais allons quand même plutôt vite.

Les scientifiques disent qu'une personne de 72,5 kg marchant à 5,6 km / h pendant 30 minutes consommerait environ 156 calories. D'un autre coté, courir à une vitesse de 9,6 km / h pendant ces mêmes 30 minutes en brûlerait plus du double.

Une autre façon de voir les choses, est qu'il faudra un peu plus de deux fois plus de temps pour parcourir la même distance en marchant plutôt qu’en courant pour dépenser autant de calories.
La principale différence étant que la course à pied est moins efficace et plus fatigante que la marche, donc celle-ci brûle plus de calories dans le même laps de temps.

La bonne nouvelle est que nous disposons désormais de beaucoup plus de temps qu’avant, et que nous pouvons désormais nous permettre de parcourir nos 10 km quotidiens sans avoir à courir !

mercredi, novembre 13, 2019

Le champion de l’insulte

Le seul vrai talent de Trump c'est d’insulter les gens, et en particulier ses adversaires.

Nous l'avons tous entendu appeler Biden « Joe qui roupille », Sanders « Bernie le fou », Clinton « Hillary la tordue », Pelosi « Nerveuse Nancy », etc.
Si j'étais la victime de ses insultes, ma réaction instinctive serait de lui rendre la pareille, mais la plupart des gens plus intelligents que moi disent que cela reviendrait à valider ce que dit Trump en lui répondant de la sorte, car cela ne vaut surtout pas la peine de dépenser la moindre énergie pour adopter un style de communication auquel nous ne croyons pas.

Être insulté n’est jamais agréable, mais ce qui compte est notre façon de réagir. Si la personne attaquée se prend au jeu, c'est Trump le gagnant.

Dans d’autres circonstances et selon le style d’insulte, il pourrait y avoir une ouverture, comme celle-ci, illustrée par l’ancien secrétaire à la Défense James Mattis, qui avait été traité de « surévalué » par Trump.

Mattis y avait répondu ainsi : « Je ne suis pas simplement un général surévalué. Je suis le plus grand, le plus surestimé de tous le généraux. Je suis honoré que Donald Trump prenne cela en considération, car il a également qualifié Meryl Streep d'actrice surestimée. Je suppose donc que je suis le Meryl Streep des généraux et, franchement, cela me semble plutôt flatteur. En plus, il faut bien reconnaître qu’entre moi et Meryl, au moins nous avons eu pas mal de victoires. »

Mattis n’a pas à défendre sa performance ; celle-ci parle pour elle-même et la personne ridiculisée a été ce cher Trump ...

mardi, novembre 12, 2019

« Vendre » l’idée du contrôle de population

La petite Greta Thunberg s'est montrée extrêmement capable et efficace en faisant comprendre à la population que prendre l’avion n’était pas bon pour l'environnement, quand elle a fait son aller-retour en en Amérique en voilier.

Maintenant, les gens qui se disent « cool » pensent désormais que les vols commerciaux devraient être interdits ou du moins réduits. Interdire certains comportements comme fumer ou contraindre les couples chinois à n'avoir qu'un seul enfant ne fonctionne jamais. Le changement de comportement doit venir de l'individu concerné.

Dans les années 70, quand il est devenu évident que l'usage du tabac était en train de tuer la population, l'Amérique a été capable de décrire le tabagisme comme étant une habitude « rustre » et peu évoluée. Assez rapidement, l'habitude de fumer a chuté à un rythme fascinant.

La détérioration de notre planète (réchauffement, pollution, etc.) est le résultat direct de la surpopulation. En 1800, au début de la révolution industrielle, la population de la planète venait d’atteindre le milliard de personnes. Aujourd'hui, nous en sommes à 7,7 milliards et cela continue d’augmenter.

Arrêter cette croissance serait fabuleux avant que nous puissions commencer à penser à la ramener à des niveaux plus durables, mais pour y parvenir, nous devons convaincre la plus grande partie du monde que ce serait effectivement une très bonne idée.

Des concepts tels que « les enfants coûtent très cher à élever », « il est préférable d'avoir un enfant bien éduqué qu’une flopée qui aura beaucoup du mal à trouver sa place dans la société », « les robots tuent des emplois, pourquoi augmenter les rangs des chômeurs », etc. L'idée est de n’avoir qu’un seul enfant devrait être « cool », c'est aussi simple que cela.

Bien sûr, les économistes et les hommes politiques vont résister, eux qui prêchent pour une croissance constante et continue, mais nous devrions tous savoir maintenant que la croissance, pour le plaisir de celle-ci, tue la planète et nous tue tous en même temps.

Greta, il est maintenant temps de montrer au monde comment utiliser une capote anglaise !

lundi, novembre 11, 2019

Retour aux années 60 ?

Hier, en fin d’après midi, nous sommes tombés sur la réincarnation du fameux bus Volkswagen de l’ère hippie.

Cette fois, il avait prit l’apparence d’un gros monospace Toyota, assez récent, avec tout ce qu’il fallait du style de sa peinture aux bons symboles exhortant paix et écologie.

Je suis aussitôt retombé dans ma jeunesse pas si lointaine et, pendant un bon moment, j'ai pensé qu'il serait merveilleux de sauter dans ce véhicule pour commencer un long voyage routier à travers une Amérique qui a tellement changée !

dimanche, novembre 10, 2019

Clôtures, murs et humanité

Hier, lors de la cérémonie marquant le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin, Angela Merkel déclarait que « Le Mur de Berlin appartient à l’Histoire et nous enseigne qu’aucun mur qui exclut les gens et restreint la liberté n’est assez haut ou long qu’il ne puisse être franchi. »

En dépit de ses propos, nous avons encore trop de murs, comme entre Israël et la Palestine et entre les États-Unis et le Mexique. Comme les murs, les clôtures ou les haies entourant les maisons interdisent le libre accès et sont un signe de peur et non pas de fraternité humaine.

Si ces clôtures ne sont pas en place pour contenir des chiens méchants ou protéger des enfants en bas âge, elles devraient toutes être éliminées. La planète n’a pas été créée pour être clôturée, et la meilleure utilisation d’un mur est de le transformer en attraction touristique comme la Grande Muraille de Chine ou le mur symbolique qui reste encore dans Berlin n’est juste bon qu’à cadrer des selfies !

samedi, novembre 09, 2019

SKI ressuscite son classement de stations

L’année dernière, le magazine SKI annonçait qu’il abandonnait son classement des stations de ski américaines.

Toutefois, comme un alcoolique qui rechute, SKI a décidé de le rétablir cette saison. Le résultat n’est pas beau, en tout cas, c’est mon opinion personnelle.

Bien que le numéro de SKI consacré à ce sondage n’explique pas sa méthodologie, j’imagine que le magazine a interrogé ses lecteurs. Bien sûr, nous ne savons pas combien de personnes lisent SKI ces jours.

La carte de tarif publicitaire du magasine revendique un tirage de 300 000 exemplaires (ce qui est toujours un peu exagéré), dont moins de la moitié est payant, ce qui veut peut-être dire entre 100 000 et 125 000 exemplaires.

Cette saison, Deer Valley a cessé d’offrir un abonnement gratuit à SKI avec ses forfaits saisonniers, ce qui a réduit le nombre de gens prêts à voter pour cette station et explique en partie pourquoi celle-ci est passée de son « top 3 » habituel au 5e rang.

Une station qui joint un abonnement gratuit à ses ventes de forfaits saison et pousse agressivement pour que les détenteurs du forfait votent pour la station en question, peuvent affecter considérablement les résultats finals, et comme nous n'avons aucune idée du nombre de lecteurs qui ont voté, cela pourrait expliquer les résultats plutôt surprenants de cette saison.

Cela dit, j’ai la conviction que ce genre de sondage devrait être basé sur l’agglomération de destination (par exemple, Park City pour Deer Valley et Park City Mountain, ou la vallée de Vail pour Vail et Beaver Creek, etc.) plutôt que pour un massif skiable particulier.

Cela serait bien plus révélateur de ce qu'une destination de montagne peu offrir, qu’il s’agisse de ses possibilités de skis, de toutes ses autres facilités, de son après-skis, de son shopping et de ses restaurants.

Est-ce qu’on va enfin m’écouter dans ce grand paradis blanc ? Je n’en suis pas si sûr !

vendredi, novembre 08, 2019

Mais où sont mes valeurs ?

Récemment, j'ai lu un livre qui me demandait quelles étaient mes « valeurs fondamentales », en d'autres termes, ces valeurs personnelles qui sont importantes pour moi, telles que les genres de traits et de comportements capables de me motiver et d’orienter mes décisions.

J’avoue m’être trouvé à cours d’idée, totalement incapable de penser à quoi que ce soit en particulier. Cela m'a aussitôt incité à prendre un stylo et une feuille de papier et me mettre à réfléchir pour trouver des réponses à cette question.
J’ai ainsi formulé quelques idées qui, je crois, reflètent assez bien qui je suis:
  • Esprit, d'aventure, goût du risque 
  • Efficacité, perfectionnisme, souci de qualité 
  • Créativité, simplicité et détermination 
  • Amour pour les gens, pour la vie et pour une existence saine 
  • Compétitivité, ambition et succès 
Comme vous pouvez le lire, mes valeurs ne sont peut-être différentes des vôtres, et ce qui rend une personne heureuse peut en laisser une autre mal à l’aise ou totalement désengagée.

Cela dit, prendre le temps de rechercher et définir nos valeurs personnelles est un exercice importante qui permettra de nous sentir plus épanouis et de faire les choix destinés à nous rendre heureux, même si d’autres personnes ne les partagent pas ou ne les comprennent pas.

jeudi, novembre 07, 2019

Véhicules spirituels inattendus !

Vers la fin des années 80, j'importais les chaussures de ski et de montagne Koflach aux États-Unis et me rendais fréquemment en Autriche pour mon travail.

Un jour, alors que j'étais assis dans l’avion sur le tarmac de l'aéroport de Vienne, j'ai vu ces deux avions d’Austrian Airlines, qui se tournaient le dos à leurs portes respectives, mettant bien en évidence leur empennage et leur immatriculation.

Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Après les lettres « OE », le code de l’aviation civile pour l’Autriche, soient les lettres « LDS » sur un MD-81 et « LSD » sur un Fairchild Metro.

Pour ceux d'entre-nous qui vivons en Utah, nous savons tous que LDS est l'acronyme préféré des Mormons, qui signifie en anglais « Latter Day Saints » (Saints des Derniers Jours), et que LSD sont les initiales désignant l'acide lysergique diéthylamide, cette drogue hallucinogène bien connue. Deux acronymes improbables unis par le destin, j’imagine.

Comme j'ai toujours regretté de ne pas avoir eu mon appareil photo à portée de la main, j’ai finalement fais quelques recherches et j’ai retrouvé ces deux voisins improbables.
Oui, quelle combinaison explosive créée par la proximité immédiate de ces deux appareils ! Les deux jeux d’initiales offraient tous les états spirituels imaginables, tout en restant paradoxalement incompatibles !

mercredi, novembre 06, 2019

Le vote qui a fait basculer mon futur

Hier, c'était un jour d’élections à Park City, et je me suis rappelé qu'il y a environ 50 ans, je faisait aussi l’objet d'un vote qui allait avoir d’énormes conséquences sur mon avenir et sur toute ma vie.

À l'époque, je franchissait ce qui ressemblait à une porte de bateau menant au petit bureau de l'école de ski d'Avoriaz, près de mon village de Montriond, en Haute-Savoie.

De l'autre coté de cette espèce d’écoutille, je trouvais une douzaine de moniteurs de ski, garçons et filles, tous assis et prêts à décider si j'étais digne de rejoindre leur précieux petit univers.

Je ne me souviens pas de ce que j'ai dit pour faire valoir ma candidature, ni des réponses que j’ai pu fournir à certaines des questions qui m'ont été posées, mais je me contenterai de dire que j'ai passé l’examen avec succès et que j'avais été admis, à condition de faire un stage d'une semaine pour passer mon diplôme d’éducateur scolaire.

J'étais ravi et au plus profond de moi, j’ai ressentis que mon acceptation par ces gens que je connaissais à peine allait ouvrir la voie vers une vie merveilleuse ...

mardi, novembre 05, 2019

Comment payer pour l'assurance-maladie universelle ?

Nous assistons actuellement à un échange d’arguments improductifs au sujet de « Medicare for All », cette reforme de santé sous forme de potion magique, concoctée par Sanders, adoptée par Warren et contredite par Biden.

Entre autres éléments, cela montre qu'aucun des candidats démocrates ne comprend vraiment le sujet. Pour commencer, disons que l’ensemble des soins de santé aux États-Unis s’élève à 3 500 milliards de dollars. Sans compter l’inflation et la hausse des services médicaux les plus onéreux, on pourrait dire qu’une dépense en soin de santé sur 10 ans s’élèverait à 35 000 milliards de dollars, n’est-ce pas?
C'est précisément le prix qu’a mis Biden sur le plan élaboré par Warren en fin d’été. Cela est logique, car c’est le même montant que les États-Unis dépensent en ce moment pour tous les soins de santé. En fait, il s’agit donc simplement de décider la répartition de cette somme, à savoir qui paiera combien, entre compagnies d’assurances, sociétés pharmaceutiques, citoyens et gouvernement.

Maintenant, si nous comparons ces chiffres au coût annuel de Medicare (soins de santé pour personnes âgées et indigents) qui vont à quelque 46 millions de personnes, nous atteignons 582 milliards de dollars en 2018. Cela porte un coût moyen de 12 652 dollars par participant, un prix plutôt corsé !

Bien sûr, s’occuper des personnes âgées n’est pas bon marché ! Si nous revenons maintenant au coût total des soins de santé pour 2017, avec une population de 326 millions d’habitants, le coût chute à 10 736 dollars par habitant. D’accord, disons qu’en 2019, cela coûterait 12 000 dollars par personne. Pour 330 millions d'Américains, cela se traduirait par 4 000 milliards de dollars sur un PIB de 21 000 milliards de dollars.

Cela ne comprendrait pas les économies réalisées sur les bénéfices d’assurance maladie et les coûts des médicaments renégociés, mais cela montre tout de même que les 2 500 milliards de dollars par an d’Elizabeth Warren prévoit de dépenser, sont largement sous-estimés et n’existent guère que pour appâter ses électeurs.

Au lieu de démarrer son plan public de manière progressive, Warren préconise une thérapie de choc qui ne ferait qu’effrayer le monde des affaires, ainsi que tous les électeurs indépendants, et assurerait ainsi sa perte contre Trump si elle devait recevoir la nomination démocrate. Warren a de bonnes intentions, mais son approche montre un manque de pragmatisme et d'expérience évidents.

Son plan est bâtit sur un scénario trop optimiste, sans aucune marge et qui ne peut que s’effondrer si elle souhaite que les États-Unis y plongent les yeux fermés. nouveau plan. Lorsque je devais établir un budget, ma règle d’or était toujours de minimiser les recettes et d’augmenter les dépenses, créant ainsi un « tampon » indispensable et salutaire.

De toute évidence, elle devrait adopter une approche très progressive, en proposant son plan d’abord aux individus motivées, tels que les préretraités, les travailleurs indépendants et les personnes qui ne bénéficient pas de couverture de leurs employeurs. Elle devrait financer cette première phase par une augmentation progressive et assez agressive de l’impôt sur le revenu pour tous.

Elle devrait aussi - comme elle le préconise - remettre nos inspecteurs des impôts au travail et sérieusement s’attaquer aux fraudeurs fiscaux, modifier l’impôt sur les plus-values, négocier des prix plus bas pour les produits pharmaceutiques et commencer à réduire les revenus un peu trop généreux que s’octroient les hôpitaux et les prestataires de soins.

Cela constituerait déjà une tâche difficile et monumentale si elle pouvait être mise en place lors du premier mandat de Warren, en dépit d’une énorme « résistance » à prévoir de la part de l’opposition politique.

Ce qui est encore plus étonnant, c’est que tous les autres candidats à ces primaires ne semblent montrer aucune compréhension visible du dossier des soins de santé. S'ils l'avaient fait, ils auraient rebuté Biden et Warren depuis fort longtemps.

Cela dit, le plan actuel d’Elizabeth Warren est un pur vœux pieux et celle-ci doit sérieusement le modifier si elle veut devenir la candidate démocrate et le prochain président des États-Unis …

lundi, novembre 04, 2019

Canards patineurs ...

En début de semaine, Park City devenait un véritable congélateur avec une température de moins vingt degrés, tôt le matin !

Le lendemain, alors que nous marchions, nous sommes tombé sur ces deux canards qui avaient beaucoup de mal à adhérer sur une couche de glace absolument transparente, ce qui m’a rappelé que nous entrions dans une saison au cours de laquelle il vaut mieux être bien chaussé et qu’il était temps de me procurer des pneus neufs pour la voiture.

Merci petits canards !

dimanche, novembre 03, 2019

Ai-je vraiment besoin de nouveaux skis ?

La réponse est non et je ne mérite même pas une demie-paire, mais je suis quand même allé à la Foire aux Skis de Park City hier après-midi hier pour voir ce qui était disponible.

Nous sommes arrivés à 13h30, il n'y avait pas de queue, peu d'acheteurs et pendant que ma femme inspectait les vêtements, je suis allé directement en direction des skis et j'ai sélectionné une paire de Dynastar identique à celle que j’utilise en ce moment.
J’appelle ça une « paire de rechange ». Je bien connais le produit, il fonctionne parfaitement pour moi et est toujours fabriqué en France.

Eh oui, la vie étant ce qu’elle est, nous avons tous besoin, ou pouvons toujours utiliser une « paire de rechange », juste en cas où elle disparaîtrait, serait volée ou encore cassée, car nous ne pouvons toujours pas prédire notre avenir avec certitude ...

samedi, novembre 02, 2019

Le prosélytisme est-il éthique ?

Il me semble que les croisades ont ouvert la voie et ont donné aux chrétiens européens une bonne raison de répandre leur influence, leur cupidité et leur pouvoir économique sous le prétexte d’évangéliser, en l’utilisant comme une raison apparemment légitime d’envahir, de piller et subjuguer les populations autochtones.

Alors que le prosélytisme est illégal dans certains pays, les « religions envahissantes », comme ce que font la plupart des chrétiens et des mormons se justifient en citant l’article 18 de la Déclaration des droits de l’homme des Nations Unies. 
En fait, ce n’est pas exactement ce que dit cet article 18; il ne parle en fait que du droit d’une personne de changer de religion sans être contrainte ni persuadée de le faire.

Le problème fondamental que je vois dans le prosélytisme est que l’on ne devrait pas pas pouvoir forcer ou enseigner des croyances fondamentalement irrationnelles, en particulier auprès d’individus qui n’ont pas suffisamment de sens critique et n’ont aucune aide pour vérifier la véracité de ce qu’on leur raconte, ou auprès d’enfants qui sont très impressionnables et totalement sans défense.

Ceci n’est clairement pas acceptable et revêt une forme d’abus mental. Je dois également noter qu'il n'y a pas beaucoup de religieux en dehors du christianisme et du mormonisme qui se permettent de vouloir évangéliser les populations qui ne partagent pas leurs convictions.

Contrairement aux chrétiens occidentaux qui n’hésitent pas à diffuser leur messages sur les ondes quand les lieux sont trop dangereux pour leurs missionnaires, juifs, hindous, bouddhistes et même musulmans ne se livrent à aucun prosélytisme dévergondé à grande échelle.


Ces simples observations sont davantage des arguments en faveur de la simple interdiction et de l’illégalité du prosélytisme.

vendredi, novembre 01, 2019

Halloween en baisse sur tous les tableaux !

Hier soir, c’était Halloween, et la festivité aurait dû être mesurée d’avantage par sa température ambiante qui se situait entre -1 et -4 degrés en début de soirée, que par le nombre de gamins qui sont venus sonner à notre porte.

Le froid a donc découragé les petits visiteurs frileux qui auraient du venir réclamer leurs friandises.

Par rapport aux deux dernières années, nous étions en baisse de 30%, ce qui nous a laissé beaucoup de bonbons sur les bras qu’il nous faudra sucer nous-mêmes, et nous laisse quand même espérer que l'année prochaine sera à la hauteur de nos espérances !