Je ne dois plus être tellement dans le coup, car ce n'est que récemment que j'ai pris conscience de cette expression américaine « OK, Boomer » (Ça suffit, gens de l’après-guerre) qui est devenue le point de démarcation de nos générations.
Cette expression d'argot n'est en fait pas si ancienne que cela, car elle n’a fait son apparition qu'en début d'année et qu'on l’attribue aux jeunes adultes nés avant 1983, en réponse ou en réaction à leurs « anciens » identifiés à juste titre de « baby-boomers ».
Ceux-ci sont accusés de publier des informations jugées condescendantes par ces nouvelles générations ou peuvent, dans certains cas, exacerber leur sensibilités. Appelez cela une réaction instinctive, si vous voulez, par rapport à une guerre de mots qui divisent les générations.
Certains y verront une réponse prévisible d'adolescents et de jeunes adultes à des vidéos ringardes, à tous ceux qui résistent aux changements technologiques, qui nient tout changement climatique, aux tweets de Trump, et à tous les commentaires qui s’opposent aux générations futures et qui émanent d'individus âgés de plus de 40 ans.
D’après ce que j’ai lu et entendu, un grand nombre de baby-boomers n’apprécient pas trop l’expression « OK, Boomer ». Il y a quelque jours, Bob Lonsberry, un animateur radio avait mis les pieds dans le plat en tweetant que « Boomer » était devenu le mot d'ordre de l'âgisme.
Malgré ce duel qui risque de durer bien longtemps, je ne me sens pas trop concerné car je continue de penser que je reste très jeune d’esprit, que je suis toujours super progressiste, et je ne me sens pas du tout préoccupé si je devais entendre « OK, Boomer », je serai convaincu que cette interjection ne m’est pas vraiment destinée !
samedi, novembre 16, 2019
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