lundi, juillet 31, 2017

L'avenir des stations de montagne américaines

Si jusqu'à présent 2017 devait être une preuve supplémentaire, notre climat montagnard continue de se réchauffer.

Cela fait en réalité assez longtemps que nous avons vu cette tendance se profiler. J'en parlais déjà dans ce blog il y a plus de 10 ans et la situation a continué à se détériorer à un rythme inquiétant.

D'accord, nous convenons tous maintenant que les hivers en montagne seront plus chauds, plus courts et que la neige est en train de devenir une denrée rare.

Pourtant, au cours des étés à venir, les températures au niveau de la mer vont continuer de grimper et s'échapper en direction des Montagnes Rocheuses apportera un bouffée d'air frais, même si celle-ci n'est pas aussi rafraîchissante qu'elle l'aurait été un demi-siècle auparavant.
Cela dit, dans l'intervalle, les stations de montagne auront renforcé leurs infrastructures de loisirs au point que printemps, été et automne seront des saisons remplies de distractions inédites qui pourraient bien battre ce que nous connaissons avec les sports d'hiver d'aujourd'hui.

Morale de l'histoire : Profitez encore de nos hivers traditionnels pendant qu'ils durent, et préparez-vous à une période hors-saison absolument passionnante qui nous amènera un choix fabuleux d'activités de montagne d'un bout à l'autre de l'année !

dimanche, juillet 30, 2017

Passion pour le VTT

Cette année, je passe beaucoup moins de temps qu'avant sur mon VTT.

C'est pourtant ma douzième saison consécutive de vélo tout-terrain et il est indéniable que je suis devenu paresseux, que j'ai d'avantage peur de me faire mal et, pour être honnête, je n'ai plus l'endurance qui m'habitait encore une décennie auparavant.

Cela dit, j'adore plus que jamais me retrouver sur un sentier étroit, soit en peinant à la montée, soit en fonçant à la descente, surtout quand les occasions se font moins nombreuses.

Il n'existe rien de comparable au VTT et même si j'en fais moins qu'auparavant, j’espère pouvoir savourer ce plaisir unique pendant encore de nombreuses années.

Vivement ma prochaine sortie !



samedi, juillet 29, 2017

Ça sert à rien !

C'est ce que mes parents disaient à propos de tout ce qui n'était pas nécessaire pour survivre ou pour gagner de l'argent. Le sport, les loisirs ou le farniente étaient tous parfaitement inutiles.

Toléré à la rigueur était la convalescence après un accident (encore si ce dernier était lié au travail) ou une maladie. Tout ce qui était fait en vue de fortifier le corps ou l'esprit (sauf la pratique religieuse) tombait dans cette catégorie de « l'inutile », donc indésirable et gaspillé.

Pour être juste à l’égard de mes parents, ils avaient vécu sous un régime de survie depuis le jour de leur naissance et seuls les actions et pensées « utiles » étaient vitales. Il n'y avait pas de place pour le futile et le superflu tout au cours de leur vies.

Si, après ma disparation, il devait s’avérer que mes parents avaient raison, et au vu de tout ce que j'ai pu dire et faire, j'aurai consacré beaucoup trop de temps à des activités et des efforts qui ne « servaient absolument à rien » ...

vendredi, juillet 28, 2017

Lassé d'être jeune ?

Une citation (pas attribuée) que je vois souvent sur Facebook est celle-ci  : « Ne regrette pas de vieillir, c'est un privilège refusé à beaucoup. »

Quand je lis ça, je suis toujours d'accord et le lendemain, j'ai déjà tout oublié. Cette vérité, je suppose, ne nous touche vraiment que lorsque nous sommes suffisamment prêts, mûrs ou assez âgés pour l'apprécier comme il se doit.

Cet état de déni qui n'en fini pas est probablement ce qui m'a amené ce matin, alors que je pédalais autour de Park City, à penser que « Nous commençons à vieillir le jour où nous sommes lassés d'être jeune.» Je jure que cette citation vient de moi ; mettez-la de coté !

jeudi, juillet 27, 2017

Construire en dépit des administrations locales

Si vous envisagez de construire, de transformer, d'améliorer votre maison ou tout autre type de construction, attendez-vous à toujours plus de demandes de la part de votre administration locale sous forme d'une réglementation exigeante et de procédures quasiment impossibles à satisfaire.

Celles-ci vous sont imposées par des bureaucrates de plus en plus nombreux mais hélas, de moins en moins qualifiés. Au cours des ces cinq dernières années, je me suis lancé dans plusieurs projets et j'ai constaté à quel point cette situation était devenue grave et à quel point elle finissait par coûter une petite fortune.

Bâtir n'est plus une aventure agréable ou abordable. C'est d'avantage comme le chemin de l'enfer pavé semble-t-il de bonnes intentions, mais en réalité truffé de pièges et de bandits toujours à l'affût pour vous faire les poches.

Je suis désolé que mon ton ne soit pas plus « constructif ! »

mercredi, juillet 26, 2017

L'école de « désapprentissage »

Mes premières années de scolarité ont été marqués par une bonne école primaire, dans une toute petite pièce où sept classes de jeunes garçons étaient entassés et instruit par monsieur Losserand, l'instituteur du village.

J'y ai beaucoup appris, compte tenu des circonstances, et mon avenir semblait presque assuré quand j'ai pris le chemin du « cours complémentaire ». Cette fois, le bus m'emmenait tous les jours à St Jean d'Aulps, 6,5 kilomètres plus bas dans la vallée, je déjeunais à la cantine et je changeais de cours toutes les heures comme à l'université ; en tout cas c'est ce que je croyais.

Notre nouveau « collège », comme il allait être rebaptisé, était encore en construction, et nous devions littéralement faire des kilomètres à pied jusqu'au hameau de l'Abbaye, pour y prendre la plupart de nos cours.


L'un de nos professeurs, mademoiselle Krac, était censée nous apprendre l'anglais, mais la seule chose que j'ai appris et retenu avec elle étaient ses remarques en début de cours qu'elle proférait en français : « vous vous asseyez et vous vous taisez ! »

Inutile de dire qu'au lieu d'améliorer mon savoir, j'ai complètement « désappris » tout ce que monsieur Losserand avait si laborieusement  engrangé dans mon petit crâne. Il est vrai que du coté positif, j'ai appris à mastiquer les chewing-gums Malabar et à fabriquer les scoubidous, tout en faisant des dessins et en amusant la gallerie.

Cela dit, chaque année, mes notes ne faisaient que décliner, et après trois ans de cette descente aux enfers, je décidais de changer d'école, afin de ne pas en arriver à un point où je risquais d'oublier mon propre nom.

Cet établissement qui s'appelait « Collège Henri Corbet » m'a presque exterminé mais mon instinct de survie aura été plus fort !

mardi, juillet 25, 2017

Cinco de Momo !

Hier, l'Utah fêtait la 170ème édition du Jour des Pionniers. Cette fête d'état a lieu tous les 24 juillet pour commémorer l'entrée de Brigham Young à la tête du premier groupe de pionniers mormons, dans la vallée de Salt Lake City, en 1847.

À Park City, les gens irrespectueux comme moi appellent cette fête « Cinco de Momo » (Momo pour Mormon) en faisant un jeu de mots sur le « Cinco de Mayo », cette autre fête annuelle mexicaine qui a lieu le 5 mai et où notre communauté latine commémore la victoire pour le moins surprenante des mexicains sur l'armée françaises, lors de la bataille de Puebla, en 1862.

Park City n'observe pas ce festival mormon qui est marqué par des défilés, des feux d'artifice, des rodéos et des tas d'autres festivités dans tout le reste de l’état ...

lundi, juillet 24, 2017

Quand j'avais neuf ans ...

Il semble qu'il s'est écoulé des siècles depuis ce temps là, mais quand je compare ce que je savais, mes expériences et mes idées sur le monde avec celles de mon petit-fils de neuf ans, la différence est énorme.

Je savais si peu et il le sait déjà tellement; l'écart est gigantesque et la comparaison me donne tant d'espoir sur le futur et la vie de mon petit-fils!

dimanche, juillet 23, 2017

Que c'est dur d'apprendre !

Ces derniers jours, j'ai beaucoup travaillé surs des simulations architecturales au moyen de Sketchup, un merveilleux logiciel de dessin en 3D.

Il s'agit d'un projet de construction sur lequel je suis penché depuis plusieurs années. L'espace est relativement petit, chaque centimètre compte, et j'ai passé le plus clair de mon temps à recommencer mon travail, sans faire d’énormes progrès.

Souvent, repartir à zéro me frustre énormément, car tout ces nouveaux départs peuvent être attribués à mes propres erreurs. Ceci dit, j'ai tellement appris en faisant ce travail, qu'une fois de plus, cela me rappelle que ces échecs répétés jalonnent le chemin de tout apprentissage...

samedi, juillet 22, 2017

Que vaut Trump ?

Ne tergiversons pas. Si vous étiez un bon investisseur / homme d'affaires, embaucheriez vous ce type là ? Son curriculum peut en dire long, mais son comportement, sa façon de mener la Maison Blanche et son impuissance à réaliser ses promesses disqualifient l'individu après un ban d'essai de six mois.

L'homme n'aurait jamais du être élu président, les gens qui ont voté pour lui sont des idiots et le Parti Républicain qui continue de le soutenir est complice de la destruction systématique des États-Unis à laquelle se livre notre président.

Trump, t'es viré !

vendredi, juillet 21, 2017

Pas facile d'être cohérent ...

Parfois, nous pensons que nous agissons toujours d'une certaine manière et nous nous répétons que notre façon de faire est la bonne, la meilleure.

Cela, jusqu'à ce que nous nous rendions compte que nous nous sommes en pleine contradiction avec nous-même. Nos actions s'écartent du chemin que nous croyions nous être fixé.

Lorsque nous pensons ou que nous parlons, il est ainsi difficile de garder un œil fixé sur notre compas moral. Évidemment, il convient d'abord de définir où se trouve le nord avant même de concevoir que nous sommes en train de nous égarer.

La vérité est que nous prenons rarement le temps ou avons l’honnêteté de bien cerner les valeurs que nous appelons les nôtres ...

jeudi, juillet 20, 2017

Ah, ce bon vieux temps ...

Dimanche, un ancien collègue et ami avait déniché un souvenir alors qu'il déménagement son bar à domicile. Il s'agissait d'une bouteille de bière de 1988, intacte, dont l’étiquette indiquait « Park City Silver Reserve ».

C’était une canette commémorant le 25ème anniversaire de la station de Park City. La personne en question quittait Park City pour retourner dans son coin d'origine en Idaho, et y commencer une nouvelle aventure.

Au fil des ans, nombreux sont les habitants de Park City qui en ont fait autant. Pour eux, ce n’était plus le coin qu'ils avaient connu autrefois et ce désamour les avait fait déménager. Ils avaient la nostalgie du « bon vieux temps » quand ils croyaient skier vite, rigolaient tout le temps et étaient encore jeunes et beaux.

Moi, je dis à tous ces gens que la vie est constamment en train de changer et que Park City n'est pas différent. De son passé de ville de l'Ouest, jusqu'à ce que Delta Air Lines établisse sa plaque tournante à Salt Lake, aux Jeux olympiques et à des séjours de vacances d'hiver de plus en plus courts nécessitant un gros aéroport à proximité, tout a contribué à cette transformation vertigineuse qu'à subi Park City.

Ce n'est du reste pas tellement différent de ce qui s'est passé de Chamonix à St. Anton ou encore à Whistler. Que cela nous plaise ou pas, et suite à des efforts de marketing un peu trop zélés, nous avons tous contribué à cette métamorphose que nous observons aujourd'hui dans toutes les stations de ski.

Peut-on encore supporter tout ça ? Certains d'entre nous dirons « non » et partiront s'installer ailleurs, tandis que d'autres s'adapteront et continueront à profiter de ce tout ce que cette vie leur apporte. Je fais partie de ce dernier groupe car je continue d'adorer Park City.

Je crois toujours que cet endroit est le meilleur de tous ceux dans lesquels j'ai vécu, et suis impatient de voir comment Park City va continuer sa transformation dans le futur …

mercredi, juillet 19, 2017

Lindsey Vonn et les garçons

Notre championne de ski américaine aimerait courir avec les mecs sur une piste de descente facile, en l’occurrence celle de Lake Louise afin d'ajouter une plume de plus à son chapeau Red Bull.

Pour moi, cela ne fait pas beaucoup de sens. Je pense aussi que la « bataille des sexes » opposant hommes et femmes, en dépit de leur biomécaniques si différentes, relève de la naïveté.

Si elle avait plus de sang rouge dans les veines et qu’elle propose « Kitzbühel » ou « Bormio », elle attirerait d'avantage mon attention, mais Lake Louise? Laissez-moi rigoler !

Elle devrait plutôt faire bien attention à Lara Gut et Sofia Goggia, surtout après que la petite italienne lui ai administré une bonne raclée sur la piste olympique de PyeongChang l'an passé.

Si elle se laisse trop distraire et ignore ses adversaires, elle pourrait bien déraper sous l'horizon du ski alpin et disparaître comme l'a fait Bode Miller, il n'y a pas si longtemps, en parlant beaucoup mais en oubliant d'aligner les résultats …

mardi, juillet 18, 2017

Comment perdre un client de 40 ans ?

Les compagnies d'assurance, comme beaucoup d'établissements qui vivent du renouvellement de contrats, devraient réfléchir deux fois avant de devenir trop gourmandes.

J'ai été client de State Farm Insurance (un grand assureur américain) pendant quarante ans, quand mon agent a décidé de me soutirer encore un peu plus d'argent en essayant de me vendre un service à la limite de ce qui est éthique ; cela lui aurait rapporté une commission très lucrative et, ce faisant, il avait en plus trouvé le moyen de me mentir.

C'est souvent ce qui arrive aux entreprises qui veulent « presser le citron » qu'est leur fidèle clientèle afin d'en soutirer encore plus d'argent. L'avidité est une sale habitude bien difficile à contrôler.

Ce qui a également fait basculer ma décision, est que State Farm est membre, et fait partie du conseil d'administration d'ALEC, une organisation d’extrême-droite qui a tout fait pour démolir les syndicats du Wisconsin et de l'Ohio, qui a poussé des lois anti-électorales dans le Maine et le New Hampshire et a promu des législation en faveur des armes à feu.

J'ai en plus, économisé un montant non-négligeable sur toutes mes primes. Morale de l'histoire: Si vous souhaitez garder vos fidèles clients, n'en profitez pas trop et éviter de faire partie d'organisations controversées !

lundi, juillet 17, 2017

Impressions du Tour de France

Nous ne regardons pas autant le Tour de France que les années précédentes. Nous mettons cela sur le dos de toutes les histoires de dopage.

Cela dit, ce nous adorions, lorsque nous le regardions plus intensément, étaient les prises de vues incroyablement pittoresques prises de l'hélicoptère qui survolait villes et villages tout au long du parcours. Ce qui était le plus étonnant - à distance – était l'ordre et la propreté de toutes ces agglomérations, petites et grandes, vues des airs.

S'il existait un Tour similaire des États-Unis, la télévision ne nous montrerait sûrement pas les banlieues déshéritées d'Oakland en Californie ou du South Bronx, près de Manhattan, mais nous passerions au dessus d'une multitude de lieux ruraux pauvres et déshérites avec des épaves de voitures parsemées autour de maisons mal tenues.

Sur cette mesure, la France représente une meilleure mesure de réussite sociale ...

dimanche, juillet 16, 2017

Se faire élire ET gouverner

Certains politiciens ont le talent de se faire élire même quand tout est réunis contre eux. Regardez Trump ou Macron !

L’élection d'Obama n'était pas tellement différente et je pourrais ajouter des tas de noms à cette liste. Le problème, est que se faire élire est une chose, mais bien diriger un pays, un tout autre challenge. Généralement, les gens qui savent gagner des élections sont avant-tout d'excellent vendeurs, mais n'ont pas nécessairement les compétences requises pour bien gouverner.

Bien qu'Obama ait été systématiquement entravé par les républicains, il avait de graves lacunes en matière décisionnelle, et celles-ci vont continuer à entacher l'image qu'ont les gens de sa présidence. Je pense qu'un bon chef d’état doit être capable de prendre des décisions très fréquemment et très rapidement ; en fait, ces prises de décisions doivent souvent être instinctives !

Les bons chefs d'entreprises excellent généralement dans ce domaine. Trump devrait être à la hauteur, mais celui-ci est totalement aveuglé et tellement piloté par son ego hypertrophié, que les résultats vont le plus souvent dans une direction opposée à ce dont le pays aurait besoin. Macron est encore une entité inconnue, mais il trahit assez de signes qui laissent supposer beaucoup plus de mise en scène que de substance.
Prendre de bonnes décisions est le résultat de prises de décisions multiples, continues et difficiles. C'est en fait un question de pratique en matière décisionnelle.

Cela signifie également que lorsque les prises de décisions font partie du quotidien, certaines décisions seront bonnes et d'autres mauvaises ; cela dit, le bon leader pourra vivre avec les résultats de ses mauvais choix, en tirer les enseignements qui s'imposent et mettre ainsi en place un cycle vertueux de prises de décisions dont la qualité ne fera que s’améliorer.

Pourquoi donc, alors que la plupart de nos politiciens s’avèrent plutôt nuls lorsqu'ils se retrouvent aux commandes ? Tout simplement parce qu'ils ne sont pas assez sûrs d'eux pour prendre les bonnes décisions qui s'imposent ou sont trop préoccupés par leur propre réélection.

Ensuite, pourquoi ne pas avoir des politiciens comme Elon Musk (Tesla - SpaceX) ou Steve Jobs (Apple) ? Tout simplement parce que les gens de ce calibre considèrent le service publique trop dégradant, ne respectent pas le métier de politicien, ne veulent pas devoir mentir pour pouvoir fonctionner et accepter le tissu immoral dans lequel cette fonction est emballée.

samedi, juillet 15, 2017

Un Macron trumpisé ou un Trump macronisé ?

Peut-être un peu des deux ! J'ai regardé la conférence de presse la veille du Quatorze Juillet entre les Chefs d’États américain et français et je me suis dit quel drôle de couple ces deux là, et qu'est ce qui a bien pu se passer pour que Macron ait l’idée saugrenue d'inviter Trump ?

Ce duo a tellement peu de choses en commun, sauf pour leur propension à massacrer leur propre langue. Donald en se cantonnant à son vocabulaire de base fort limité et Emmanuel en se lançant dans des phrases compliquées, presque impossible à suivre et à comprendre par un Français moyen comme moi.

À un moment, Macron n'a pas pu s’empêcher de flatter Trump en finissant les phrases de l’américain et en étalant bien son coté pédant et sa connaissance de la langue anglaise pour que tout le monde puisse l'entendre.

La plupart du temps, Donald avait l'air de s'emmerder, jusqu'à ce qu'il se mette à dire « un gentil garçon, un type bien » à propos de son fils, Donald Junior. Après que les deux couple aient dîné ensemble à la Tour Eiffel, je parie qu'ils sont désormais amis sur Facebook. 
Cette performance conjointe tenait par des bouts de mauvaise ficelle et semblait presque pathétique ; je devrais plutôt dire « Bad, bad, bad ... » pour reprendre l'expression favorite de Donald Trump ...

vendredi, juillet 14, 2017

Treasure Mountain, Park City

Il y a deux jours, j'avais évoqué cet énorme projet et inclus une vidéo illustrant à quel point Park City serait défiguré par son horrible architecture.

Pour aider à mieux comprendre comment les choses ont evolué, voici un bref historique: En 1986, le Conseil municipal approuvait le projet qui consistait en un concept agrandissant le quartier historique de Park City par plus de 40 hectares.

À cette époque le permis s'appliquait à 386 000 mètres carrés de nouvelle construction. Au fil des ans, le projet a été constamment relancé et chaque fois, le promoteur demandait d'avantage de superficie, pour atteindre aujourd'hui près d'un million de mètres carrés, faisant fi de l'accord initial.

Il y a quelques années, la famille qui possédait le terrain, avait cédé ses intérêts à un investisseur pour environ 25 millions de dollars, mais a continué de représenter le projet.

Il y a juste deux ans, la ville de Park City offrait 45 millions de dollars pour racheter la parcelle afin mettre un terme à cette joute interminable, mais l'investisseur avait alors refusé de vendre.

Aujourd'hui, les tiraillements constants entre le promoteur et notre ville vont sans doute se terminer en un procès coûteux qui risque de traîner pendant de longues années ...

jeudi, juillet 13, 2017

Dompter la canicule dans les Montagnes Rocheuses ...

Aujourd'hui, je vais vous ennuyer avec des informations météo très intéressantes. Notre maison à Park City se situe à une altitude de 2068 mètres qui est 780 m plus élevée que l'aéroport international de Salt Lake City.

Lors d'une vague de chaleur estivale typique, comme celle que nous venons de vivre tout ce mois de juillet, nos températures diurne maximales à Park City se situent aux environs de 29 degrés Centigrade, tandis que les mêmes températures à Salt Lake montent à 36 degrés.

La différence entre les deux endroits est donc de 7 degrés. La nuit est une toute autre histoire. Nous vivons dans un haut désert et sous un climat extrêmement sec, de sorte que les nuits à haute altitude où la pollution y est minimale (ozone, etc.) sont beaucoup plus froides si le ciel reste dégagé.

En fait, c'est la raison principale pour laquelle la vie est si agréable dans les Montagnes Rocheuses pendant tout l’été, y compris les périodes caniculaires. Les gens astucieux profitent de la chute des températures nocturnes et matinales pour refroidir leurs intérieurs et retrouver au matin une température très fraîche qui gardera leur maison bien confortable pour le reste de la journée.

En début de matinée, lorsque la température est la plus basse, il ne fait que 13 degrés à Park City alors qu'il fait déjà 24 degrés à Salt Lake; C'est 11 énormes degrés de différence !
Comparez cela avec la diminution normale de la température telle quelle est tabulée pour l'aviation et la météo et vous comprendrez pourquoi de plus en plus de gens décident d'aller vivre en montagne au fur et à mesure que le réchauffement climatique s'installe sur notre planète !

mercredi, juillet 12, 2017

Un lifting pour Park City ?

Depuis le milieu des années 80, il y a cet énorme projet immobilier nommé « Treasure Hill » qui pèse comme une menace sur la ville historique de Park City.

Il s'agit de la construction 70 000 mètres carrés d'appartements et de commerces juste au dessus de la ville, sur un emplacement « ski aux pieds » absolument idéal pour faire de gros bénéfices.

Pendant des années, il n'y a eu que désaccords sur la taille du projet (le promoteur aimerait le porter à 100 000 mètres carrés), l'accès routier est très problématique et on peut craindre que cette infrastructure massive finisse par complètement défigurer Park City.

Ce soir aura lieu une autre débat houleux sur ce projet controversé à l'Hôtel de Ville et entre autres sujets, le propriétaire du terrain expliquera comment il envisage d'utiliser des explosifs pour créer à flanc de montagne l’énorme trou nécessaire pour recevoir son bébé.

Je pense que les places assises seront chères lors de cette enquête publique qui risque de battre tous les records d'affluence. Dans l'intervalle, une vidéo illustrant la façon dont le projet sera « intégré » dans notre petite ville vient d'être diffusée et je n'ai pas du tout aimé ce que j'y ai vu.

Au lieu des grands blocs d'habitation démesurés montrés sur le clip, les bâtiments devraient suivre les contours naturel du terrain et se fondre avec la mosaïque existante des petites maisons de mineurs, ou au moins, donner l'illusion de cette intégration au paysage existant.

Je présume que je vais me retrouver dans l'audience et que je vais devoir exprimer ma désapprobation ...

mardi, juillet 11, 2017

Stéréotypes de clocher

Au début des années 1990, Salt Lake City devenait une plaque tournante supplémentaire pour Delta Air Lines suite à sa fusion avec Western Airlines.

À cette époque, environ 500 famille de membres d'équipage se sont précipites sur Park City pour en faire leur domicile. Cette massive « invasion » allait avoir une énorme et profonde influence sur la façon dont allait évoluer notre petite station de montagne.

Aujourd'hui, il se peut qu'il n'y ait un peu moins de familles de pilotes en ville, car beaucoup n'ont pas tenu le coup sous toute la couche de neige à peler de novembre à avril et ont préféré prendre leur valises et s'installer sur la côte atlantique sud des États-Unis.
Cela dit, encore beaucoup de nos voisins sont, soit toujours encore en train de voler, soit ont rejoint les rangs des pilotes retraités.

Sans les rouler dans un seul et même stéréotype, nos chers pilotes sont souvent considérés comme ayant d'énormes égos comme on pourrait se douter d'une personne aux commande d'un avion autant géant que puissant.

Souvent, beaucoup de gens les trouvent aussi radins, ce qui pourrait s'expliquer par leur début de carrière comme pilote militaire assez mal payé, ou à leur frais de déplacements forfaitaires qui nécessitent semble-t-il une comptabilité complexe.

Un autre trait souvent cité est qu'ils sont très compétitifs et que tous les sports, comme le ski ou le tennis sont parfaits pour canaliser ce genre de pulsions.

Enfin, certains disent aussi qu'ils ont tendance à être insensibles, parce qu'ils sont tellement pragmatiques et toujours sous-tension que leur quotient émotionnel en prends un sacré coup.

Qu'est-ce que je pense de tout cela ? Je ne sais pas trop, laissez-moi juste y réfléchir ...

lundi, juillet 10, 2017

Fidèle à Casio

Au cours de ma vie entière, j'ai été un client Casio assez fidèle pour ce qui est des montres-bracelet. Je n'ai faussé compagnie à la marque Japonaise que deux seules fois.

D'abord, quand j'avais 12 ans, pour ma communion, mon parrain et ma marraine m'avaient offert ma première montre, de marque française « Lov », et 10 ans plus tard, je me suis acheté une belle montre chrono Seiko.

Après cela, j'ai toujours été un fan des montres Casio, possédant toute une série de leurs montres-calculatrices et plus récemment un modèle G-Shock Solar acheté en 2011 pour 30 euros.

Aujourd'hui, cette montre à mauvaise allure (l'argent qui ornait le boîtier est tout parti, laissant apparaître un plastique bon marché) mais celle-ci fonctionne toujours à merveille.

Dois-je le remplacer ? Quel dilemme ...

dimanche, juillet 09, 2017

L'oreille dans le mur allemand ...

Je suis l'oreille qui fait partie du mur allemand situé dans la pièce où se sont rencontrés Poutine et Trump. 
Tout de suite, Trump a demandé à Tillerson et à Lavrov de bien vouloir aller devant la grande baie vitrée, au fond de la pièce pour regarder les manifestations pendant que nos deux lascars pouvaient avoir une conversation plus intime:

Trump: « Comme je disais, c'est un honneur de te rencontrer Vlad. Je voulais juste te remercier pour m'avoir tant aidé à me faire élire ... »

Poutine: « Il n'y a vraiment pas de quoi ; mais où va-t-on si on ne peut plus s'aider entre tyrans ?».

Trump: « D'accord, mais tes gars au FSB ont fait un top boulot en piratant l’élection »

Poutine: « Là on pourra pas dire que je les ai pas bien formés bien quand j'étais au KGB, mais parlons un peu de télévision. Veux-tu toujours que je transforme ta chaîne CNN en RT ? »

Trump: "Ouais, ce serai super si on pouvait changer ce média que je trouve si faux en quelque chose de "vraiment" faux … »

samedi, juillet 08, 2017

Vie simple et snobisme

Quand nous sommes arrivés à Park City, il y a plus d'une génération de cela, le mode de vie de tous ses habitants était le même.

Impossible de dire qui était riche ou pauvre, car nous conduisions tous les même autos toutes simples, et vivions dans des maisons qui se ressemblaient. Personne faisait le malin. Nous profitions simplement de notre vie montagnarde qui baignait dans la simplicité et la décontraction et toutes les apparences n'avaient alors aucune importance.

Depuis cette époque bénie, tout a bien changé et quand les habitants d'Aspen disaient il n'y a pas si longtemps que « les milliardaires avaient viré leurs millionnaires », c'est désormais pareil tout autour de Park City.

Le tape-à-l’œil est présent plus que jamais avec des voitures luxueuses, des montres coûtant une fortune en passant par les maisons palatiales ou autres voyages exotiques.

Après 32 ans, nous avons bravement résisté et faisons de notre mieux pour rester comme au bon vieux temps en appréciant la vie comme il se doit ...

vendredi, juillet 07, 2017

La chance d'avoir l'esprit critique

Mercredi dernier, il n'y a pas eu de ramassage d'ordures, car le jour précédent était le 4 juillet, notre fêté nationale américaine.

Pourtant, tous mes voisins, en bons moutons de Panurge, ont tous sorti leurs poubelles. Je pensais qu'il n'y aurait aucun enlèvement par pure logique, mais pour en avoir le cœur net j'ai consulté le calendrier du ramassage pour confirmer mes soupçons.

Cet exemple illustre seulement que la plupart des gens suivent les autres par réflexe et prennent rarement le temps, ou mieux encore, l'habitude, de réfléchir de manière critique.

Dans notre ménage, nous avons toujours fait l'effort de respecter cette règle et, au fil des décennies, cela nous a retourné d'énormes dividendes.

Avant de suivre aveuglément ce que font les autres, nous nous posons toujours cette question bien simple: Cela va-t-il dans le bon sens ?

jeudi, juillet 06, 2017

Et la loi des rendements décroissants ?

Donald Trump croit faire croître l'économie de 3 pour cent par an durant sa présidence. C'est presque le double du taux de croissance observé au cours des dernières années de l'administration Obama. Est-ce possible ?

La plupart des économistes disent non et je suis d'accord avec eux, mais peut-être pas pour les mêmes raisons.

Au début de l'histoire de ce pays, à peu près rien n'existait, et plus tard, alors que la révolution industrielle suivie de l'époque de l'automobile battaient leur plein et que des avancées plus récentes comme l'informatique et l'Internet faisaient également leurs marques, les chiffres de croissance étaient impressionnants, bien que diminuant progressivement en suivant une loi économique bien connue des « rendements décroissants ».

Aujourd'hui, alors que monde entier se bat à armes égales, que presque chaque être humain possède un réfrigérateur ou, mieux encore, un « smart phone », nous abordons une ère de ralentissement massif où nous réparons et remplaçons plus de produits au coup par coup que nous les achetons en grandes quantités, d'où le ralentissement du taux de croissance.

Désormais, celle devra venir de quelque chose de qualitatif et non quantitatif, mais une fois de plus, je me répète !

mercredi, juillet 05, 2017

L'Amérique fête ses 241 ans

Les anniversaires vont et viennent et hier c'était l'occasion de marquer un an de plus pour l'Amérique.

Nous nous sommes installés dans ce pays l'année juste après qu'il ait fêté son 200e anniversaire et alors que nous n'en comprenions pas encore vraiment la signification, nous sommes toujours tout autant confus aujourd'hui par ce pays qui est désormais le notre.

Aujourd'hui, notre nation semble sans direction, avec un individu dérangé à la barre et des attentes qui ne sont plus guère en harmonie avec ce que le bon sens et l'observation attentive que nos temps modernes entraînent.

Prenons la croissance, l'Amérique a connu une croissance énorme basée en partie sur un territoire qui n'a rien coûté et pas mal de gens qui travaillaient pour des prunes. Aujourd'hui, alors que personne ne veut plus être colonisé, il nous faut nous battre à armes égales dans un monde surpeuplé et dans lequel espace et ressources sont beaucoup plus limitées.

Nous pourrions nous en tirer mieux si notre classe politique avait du sang rouge dans les veines dans la façon dont elle présenterai la réalité des choses sans mentir et sans faire de promesses irréalistes et proposer des projets fictifs.

Sans tomber dans le panneau du « Make America Great Again », j'aimerais que les États-Unis puissent encore durer au moins 241 ans, mais cela est loin d'être garanti et il va falloir de regarder la réalité en face, d'accepter la vérité, d'abaisser nos espérance et de faire plus de sacrifices.

mardi, juillet 04, 2017

Relation entre frères et sœurs

En ré-éditant de vieilles vidéos familiales des années 80, j'en ai trouvé une dans laquelle mes deux enfants (garçon et fille) étaient en conflit et laissaient le ton monter entre eux.

Vous avez tous entendu parler des raisons qui semblent être à l'origine de la rivalité entre frères et sœurs. Ont les attribuent souvent à la façon dont les enfants ont été élevés par leur famille, leur éducation, leur culture et une foule de considérations psychologiques et même psychiatriques.

Je dois dire que j'ai de très sérieux doutes à propos de toutes ces raisons « scientifiques ». J'ai plutôt tendance à penser que si des parents ont une douzaine d'enfants, ils devront faire face à douze personnalités et douze comportements différents.

De plus, cela signifie qu'en tant qu'individu, vous ne choisissez jamais votre sœur ou votre frère ; on ne vous demande jamais votre avis. Vos frères et sœurs sont parachutés dans votre environnement, tout comme les autres locataires d'un HLM, les occupants d'un appartement dans un grand bloc, les voisins dans un lotissement, les soldats à l'armée ou plus simplement les enfants à l'école.

Vous ne parviendrez jamais à connecter avec certains des individus parmi lesquels vous seriez appelés à vivre dans une proximité plus ou moins proche. Certains deviendront vos meilleurs amis alors que d'autres ne vous supporteront pas une seule seconde ou que réciproquement vous ne pourrez pas les souffrir.

Tout comme en matière de relations amoureuses nous parlons ici de pure chimie ; voilà de quoi il s'agit, rien de plus, rien de moins et tout cela aimablement distribué par les forces du hasard. Voici ma réponse toute simple, mais parfaitement logique à propos de la nature des relations entre frères et sœurs.

lundi, juillet 03, 2017

Laissez-moi vous présenter « Relive » ...

C'est mon fils qui m'a récemment fait connaitre « Relive », une appli hollandaise qui utilise les données d'activités sportives pour les convertir en vidéos animées en trois dimensions.

Cela se fait à partir des des données en provenance de Strava, une autre appli d'activité sportives et le résultat est une vidéo animée en 3D. L'application a déjà été utilisée par des cyclistes professionnels et, en début d’été, la « start-up » revendiquait déjà un demi-million d'utilisateurs, créant apparemment 100 000 vidéos par jour.

Ce que j'aime à propos de ce produit, c'est qu'il dépasse les statistiques et les indicateurs basés sur la seule performance en mettant l'accent sur l'aspect ludique de l'expérience sportive.

Bien qu'il ne soit disponible pour l'instant que pour le cyclisme et la course à pied, j'attends avec impatience que l'appli s'ouvre très vite au ski !

dimanche, juillet 02, 2017

Gaspillage à l’américaine ...

À Park City, chaque résident reçoit une poubelle pour le recyclage (papiers, plastiques et autres matériaux) et une autre pour recevoir les ordures régulières.

La poubelle de recyclage qui est ramassée tous les 14 jours a une capacité de 360 litres, tandis que la poubelle de déchets, plus petite, qui est enlevée chaque semaine, ne contient que 245 litres.

Les deux suffisent amplement pour une famille de quatre ou même de six personnes, et, comme nous compostons, nous pourrions nous débrouiller avec un quart de ce volume. Si toutefois ces récipients ne suffisent pas, il est possible d'en commander plus – en fait, autant que l'on souhaite - et de s’acquitter du coût supplémentaire lié au ramassage régulier.

Peu de ménages optent pour cela, sauf peut-être pour une ou deux poubelles supplémentaires dans certains cas assez rares.
C'est pourquoi nous avons été stupéfait de voir, alors que nous nous promenions dans notre quartier, 5 poubelles alignées en vue du ramassage devant une résidence (c'est juste, près de 1 500 litres de capacité !).

Je savais que les Américains étaient les plus gros consommateurs du monde et que notre consommation comptait pour 70 pour cent de notre PIB, mais je ne m'étais pas rendu compte que nous étions aussi les plus grands gaspilleurs de la planète !

samedi, juillet 01, 2017

Un rêve branché dans le ski

Je ne publie que certains de mes rêves les plus bizarres et les plus intéressants, et je ne le fais, bien sûr, que si je m'en souviens bien. C'est ça, je n'invente rien !

La nuit dernière, j'ai rêvé que j'avais un rendez-vous avec notre nouveau médecin, un vieux docteur d'environ 75 ans qui avait l'air un peu bizarre, sinon passablement dérangé. J'attendais dans un lieu qui ressemblait à un espèce de terrain vague industriel, avec quelques personnes assises çà et là, certaines en pleine conversations, d'autres semblant avoir un regard absent.

Soudain, un type que je croyais connaître, ma appelé en criant mon nom et en disant « comment vas-tu ? » J'ai répondu « pas mal, mais moins bien qu'avant ». L'homme, qui ressemblait étrangement à Bob Dylan, avec sa moustache toute mince, s'est approché de moi et très vite nous nous sommes trouvés en train de discuter.

« C'est fini de skier comme avant, » m'a t-il dit « Aujourd'hui, plus question de faire des hélicoptères et des grands écarts ... » Je lui ai dit que j’étais d'accord et, comme je ne n'arrivais pas à me souvenir de son nom, j'ai surmonté mon embarras et rassemblé tout mon courage pour lui demander comment il s'appelait. Il m'a dit « Spider Sabich ».

Je me suis dit que bien sûr, j'aurai du y penser. J'avais envie de lui demander comment sa copine française allait, mais je n'ai pas vraiment osé, car dans ma petite tête, je savais qu'il s’était passé quelque chose d'étrange dans leur relation.

C'est à ce moment-là que je me suis rappelé que Spider avait été abattu par Claudine Longet le 21 mars 1976 à Aspen, et qu'il n'y avait pas de raison logique pour qu'il me fasse la conversation. C'est là que je me suis réveillé.