Il y a juste deux jours, je me lamentais sur l'horreur de la croissance à tout prix, telle qu'elle nous est servie par nos gouvernements. Dans le passé, j'avais suggéré l'idée d'une « croissance qualitative » qui pourrait nous apporter meilleurs services et produits et pourrait rendre des emplois à nos pays avancés.
Entre autres avantages, un tel retour à la qualité pourrait vouloir globalement dire moins de « machins » produits, moins de consommation, moins de revenus et finalement moins de PIB ainsi qu'une chute de notre niveau de vie.
Cela pourrait aller assez bien dans ces pays qui commencent à souffrir d'une population vieillissante et envisagent d'importer de la main d’œuvre, comme c'est le cas en Allemagne ou au Japon. Un croissance qualitative pourrait adoucir le coup, mais ne réussirait pas à maintenir la richesse de ces pays.
Et puis, il y a la demande de main-d'œuvre croissante pour ces tâches que personne ne veut plus faire dans ces mêmes pays « avancés ». Bien gérer la croissance est loin d'être facile et ne peut être dissociée d'une croissance démographique incontrôlée.
Bien entendu cela pose la question si une croissance optimum est vraiment possible, mais en tout cas, cela laisse présager un serrage de ceinture incontournable...
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