J'étais encore enfant et vivais avec mes parents à l'époque ; le mois de février de 1956 avait vu le plus sévère coup de froid de mémoire d'homme dans notre village de montagne.
Cela avait duré du 7 au 29 février, avec 23 jours consécutifs de températures des plus glaciales qui soient. Récemment, j'en reparlais avec mon frère, avec qui alors, je partageais la même chambre. Il m'avait alors dit se rappeler que le mur intérieur de celle-ci était littéralement recouvert de glace. C'est bien ça, une vraie plaque de glace!
Difficile d'imaginer, la glace sur un pan de mur tout entier, pas seulement du givre sur les carreaux des fenêtres; maintenant, je m'en souviens parfaitement bien ! Notre maison en parpaings n’était pas du tout isolée et mon frère qui avait toujours eu les poumons très fragiles se trouvait dans un environnement absolument insalubre qui allait exacerber le grave emphysème dont il souffre depuis bien longtemps.
Bien sûr, nos parents n'avaient aucune idée du danger en ces temps là, et pour eux c'était tout simplement leur façon d'accepter de façon fataliste l'idée de sélection naturelle !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire