Peindre l'expérience à ski

Récemment, j'ai passé du temps à parcourir un ouvrage représentant plus de 30 ans de travail de peinture par James Niehues. 

C'est artiste établi dans le Colorado a créé de nombreuses cartes qui ont été les compagnons de millions de skieurs et de planchistes dans les stations et les montagnes du monde entier, mais surtout ici en Amérique du Nord. 

Ce livre lourd de 2,230 kg, intitulé « L'homme derrière les cartes », affiche plus de 200 cartes de pistes dans différentes stations, que Niehus a dessinées et peintes à la main. 

Il est aussi devenu le numéro un de la campagne « Art-Illustration Kickstarter » de tous les temps et a eu beaucoup de succès auprès des skieurs et des snowboardeurs qui connaissent son art ainsi que ses plans de pistes uniques en leur genre. 

Personnellement, je suis d'accord que ces plans sont bien meilleurs que les ceux qui sont générés par ordinateur et affichent bien leur supériorité quand ils sont comparés avec ces derniers (voir Telluride par rapport à Morzine-Les Gets).

Il représentent un mélange très efficace d'art et de licence créative complexe pour adapter les reliefs de montagne plutôt compliqués sous forme d’une carte plate, afin de donner un avant-goût assez réaliste de ce que l'usager sera capable d’explorer. 

Du beau travail ! J'aurais presque aimé avoir choisi le genre travail qu’a fait James Niehues comme carrière...

Ma rupture avec Twitter, désolé, X

Hier, j'ai violemment tiré sur la prise et débranché ma relation avec Twitter, récemment rebaptisé "X" par son propriétaire. 

X me rappelle un peu « X-rated », nom qui a été généreusement appliqué à l'industrie du divertissement porno, et en fait c'est une façon juste de catégoriser ce média social en particulier après qu'ils soient devenus le tas de fumier officiel du Parti Républicain où Kevin McCarthy, Marjorie Taylor Greene et leurs complices peuvent répandre désinformation et autres mensonges à la grande satisfaction de leurs partisans aveuglés. 

Je me suis inquiété pour Twitter dès qu’Elon Musk l'a acheté et cette plateforme sociale s’est vraiment détériorés à partir de là. D'abord, quand Musk a dit à tout le monde qu'il fallait voter républicain aux dernières élections, puis quand il s'est débarrassé du mignon petit oiseau pour ce « X » tellement négatif. 

Aujourd'hui, je me sens tout aussi bien que le jour où j'ai quitté Facebook, il y a 5 ans, déjà.

Cultiver la patience

Quand j'étais enfant, on ne m'a jamais dit que je pouvais développer ma patience pour qu’elle devienne plus fiable et plus résiliente. On m'avait simplement dit « qu'il fallait être patient », comme ça, sans me dire comment y parvenir. 

Je ne pouvais pas comprendre que la patience, comme beaucoup d'autres traits, pouvait être nourrie, développée et élargie pour m'aider à naviguer la vie avec succès. Resté dans l’ignorance, ma jeunesse et une longue partie de ma vie d'adulte ont été gâchées par une impatience pernicieuse qui surgit régulièrement, comme un obstacle, sur mon chemin.

En prenant de l’âge, celle-ci a progressivement perdu son agressivité et son intensité. Aujourd'hui, mon impatience s’est adoucie, mais existe toujours, cachée dans les multiples recoins de mon esprit. Ce n'est pourtant pas qu'au fil des ans, je n'ai rien fait à son sujet. Par exemple, différer ma satisfaction m'a toujours rendu plus fort et capable d'attendre ce que je voulais et m’a permis au final de bien mieux tout apprécier. 

Aujourd'hui, il me reste toujours d'autres étapes à franchir pour devenir plus patient, comme attendre mon tour quand je suis coincé dans une queue ou un embouteillage, prendre mon temps pour manger et apprécier la nourriture, toujours rechercher les difficultés ou refaire certains travaux ennuyeux sans rechigner. 

À chaque fois que j’y pense, je fais de mon mieux pour être plus patient avec les autres en les écoutant plus activement et en étant plus compatissant. Je dois aussi toujours me rappeler que toute tâche nouvelle s'accompagne d'un temps d'apprentissage incontournable et que je ne dois jamais oublier de m'y conformer. 

Je suis aussi plus apte à accepter l'incertitude comme faisant partie intégrante de ma vie. M’occuper de notre potager m'a également beaucoup aidé à améliorer ma patience. Je dois simplement suivre les progrès de la nature et attendre que mes salades poussent, indépendamment de la vitesse de croissance que je peux désirer ! Méditer quotidiennement m'a aussi beaucoup aidé à devenir plus patient. 

Au bout du compte, la patience est une stratégie de croissance et je reste donc patiemment optimiste quant à ma capacité d’attendre qu’elle continue de croître en moi, tout en gardant le sourire !

Mais qui m’a donc forcé la main ?

Quand j'étais jeune, l'idée qu'un jour, je deviendrais inévitablement une vieille personne ne m'a jamais traversé l'esprit. C'était totalement inimaginable et n'appartenait à aucune réalité, y compris la mienne. 

Au fur et à mesure que j'ai grandi, mûri un peu et même commencé à vieillir davantage en perdant mes cheveux et tout ce qui faisait un peu partie de ma beauté physique, l'inquiétude de la vieillesse n'a jamais pu prendre pied en moi. 

Il a fallu que je m'installe confortablement au beau milieu de ma septième décennie pour réaliser qu'une nature étrangère et incongrue s’était glissée en moi et m’avait transformé en un être au futur à la fois incertain et effrayant.

 

C'est ce qui m'a incité à me demander : qui a bien pu me pousser sur cette voie du vieillissement et m’en vouloir suffisamment pour que ma belle existence se termine en queue de poisson. 

Bien sûr, quand j'essaie de me raisonner, je prétends bien que vieillir est un processus naturel qui arrive à tout le monde, mais je n’en suis toujours pas vraiment convaincu. 

Réel ou pas, c'est en fait comme une comédie qui fini en tragédie, et je continue de me demander qui a bien pu me faire une pareille vacherie ?

Service client anémique

Dans notre maison, nous avons quelques portes coulissantes fabriquées par Windsor, la même entreprise qui a fait nos fenêtres. 

Parmi ces portes, celle que nous utilisons le plus s'ouvre de la cuisine sur notre terrasse extérieure. Un jour, ma femme a trouvé une toute, toute petite vis égarée sur le sol et qui provenait de la serrure de cette porte. J'ai essayé de la remettre en place, mais son filetage était endommagé. 

Après un temps fou à rechercher de quel type de vis il s'agissait et après avoir essayé de contacter en vain le fabricant, il ne m’est resté que de contacter son revendeur à Salt Lake City qui fut malheureusement incapable de me la procurer, même après que j’ai très lourdement insisté pour qu’il se remue un peu plus les fesses. 

Finalement, je suis allé à la quincaillerie de Park City qui n'a pas encore été tuée par les grandes surfaces comme Walmart et Home Depot, et j'ai tout de suite trouvé quelqu'un qui s’y connaissait et m’a trouvé sur le champ la vis qui convenait. 

Vais-je jamais recommander les portes et fenêtres Windsor à l'avenir ? Ça ne risque pas !

Clôturer ou pas ?

Après avoir bataillé à recherchee dea solutions pour protéger mon potager contre nos chevreuils affamés, je suis soudainement et étonnamment revenu à une solution qui m'avait traversé l'esprit quand nous avions pris possession de notre nouvelle maison. 

Au lieu de construire une clôture autour de notre potager, je pourrais l’étendre pour entourer mon jardin, ce qui empêcherait alors toute grande créature à quatre pattes de s'y aventurer. 

Elle devrait cependant être assez haut, je pense à 1 mètre 80 environ, et peut-être aussi amovible en plusieurs parties pour éviter d'être écrasé par la neige qui glisse de notre toit métalique. 

Elle pourrait aussi être pleine ou aéré, ce qui signifie qu'elle ne bloquerait pas la vue, mais juste l'accès. Il y a aussi des problèmes liés à nos voisins et au code municipal, mais ce ne sont que des détails techniques, car j'ai l'intention de suivre scrupuleusement la règlementation en vigueur. 

Enfin, tout cela doit être beau tout en restant abordable. Donc, pas mal de choses auxquelles il me reste réfléchir avant d'aller de l'avant avec ce projet, si nous le jugeons utile ...

Le dilemme de la main-d’œuvre à Park City

Récemment, je lisais que notre petite ville de Park City, avec sa population d'un peu moins de 8 500 habitants (presque comme Chamonix), dispose, selon la municipalité, d'une capacité de logements de 10 440 unités (maisons individuelles, appartements et chambres d'hôtel) et que seulement 3 399 sont occupés pendant le reste (7 041) ne l’est pas. 

L'inventaire vacant est composé de résidences secondaires et de loisirs. Sur les 3 399 logements occupés, 2 230 sont occupés par leur propriétaire tandis que 1 169 sont des logements locatifs. Cette situation déséquilibrée est exacerbée par le fait que Park City est le seul endroit en Utah où les travailleurs sont plus nombreux que la population. Il y a en effet 11 000 travailleurs pour seulement 8 500 habitants, ce qui montre un besoin criant de logements. 

Cela signifie également que plus de 85% de la main-d'œuvre de Park City doit se rendre en ville pour y travailler et que les difficultés de transport finissent par fortement affecter la qualité de vie globale. Pour couronner le tout, le coût de la vie dans le comté de Summit, où se trouve Park City, est près de 35 % plus élevé que la moyenne nationale, ce qui ne permet guère aux familles de joindre les deux bouts. 

En fait, il n’y pas de maison à Park City en dessous 2 millions de dollars. Alors que le revenu médian de la région pour une famille de quatre personnes est de 134 700 dollars, ces chiffres sont trompeurs, car les salaires de la main-d'œuvre de Park City et du comté de Summit tournent autour de 64 000 dollars, soit 4 000 de moins que pour l'État de l'Utah et 10 000 en dessous que la moyenne nationale, ce qui met en évidence difficultés financières rencontrées par la main-d'œuvre locale.

Cela rend notre crise du logement un problème urgent qui exige toute l'attention de la communauté. Avec la montée en flèche des prix des maisons, un faible taux d'occupation par leurs propriétaires et d’énormes écarts salariaux, une action urgente est nécessaire pour créer un environnement équitable pour nos travailleurs.

L’après Tour de France

Quand il s'est terminé hier, nous avons vraiment aimé ce Tour de France2023. 

Nous avons regardé toutes les étapes (pour chacune d’entre elles, nous avions sélectionné et choisi les segments qui nous intéressaient le plus, y compris à chaque fois l'arrivée) et avons vraiment apprécié la rivalité à couper le souffle entre Jonas Vingaard et Tadej Pogacar.

Il est regrettable d'une certaine manière que personne d'autre ne soit techniquement suffisamment proche de ces deux vedettes, car cela aurait rendu la course encore plus intéressante. Des performances plus brillantes de la part de coureurs américains et français nous aussi ont laissés sur notre faim, mais il y a toujours un prochain Tour pour cela ! 

Il y a eu de nombreuses victoires d'étapes surprenantes encours de route, des chutes terribles et ensanglantées qui semblent devenir plus horribles et plus fréquentes à mesure que la vitesse moyenne augmente, et enfin il y avait ces foules de spectateurs indisciplinés au sommet des montées qui, parfois,étaient le plus grand danger auquel les concurrents devaient faire face. 

Bref, un fabuleux spectacle sportif qui nous recollera à coup sûr à notre écran de télé l'an prochain !

Stratégie anti-chevreuils

Les chevreuils qui ont squatté autour de notre jardin tout l'hiver ne nous ont pas complètement quittés pour poursuivre des prés plus verts et des buissons plus alléchants en altitude. 

Certains d'entre eux ne parviennent toujours pas à nous quitter et ne manquent pas une occasion de patrouiller notre propriété, toujours à la recherche de bourgeons savoureux et autres délices. Nous avons donc eu leurs visites ciblant principalement notre potager et ses salades en formation. 

Récemment, j'ai investi dans des « Yeux magiques » qui - comme je le craignais dès le départ - ont été très décevants quant à leur efficacité. Cela m'a donc forcé à opter pour une solution finale plus radicale et, en suivant l'idée de Trump, j'ai construit un… mur autour de notre potager! 

La différence est que le mien est aussi bon marché que fragile et je vais devoir dire au cerf d'être prudent et de ne pas trop bousculer sa structure fragile, ou mieux encore, de l'éviter complètement (la toile protectrice n'est pas visible sur cette photo!).

Quant à son financement, tout comme Donald Trump, je suis absolument certain que le Mexique va payer la facture !

Utah: Le ski continue de croître

Comme je le fais chaque année après avoir pris connaissance du nombre final de visites dans nos stations de ski en Utah, je me creuse les méninges pour déterminer la contribution de chaque station de ski au chiffre total. 

Cette année, pourtant, j'ai soumis un brouillon de mes prédictions au président de Ski Utah qui y a jeté un coup d'œil et, à défaut de me donner les chiffres exacts en sa possession, m'a donné quelques tuyaux. 

J’ai donc revu mes calculs et j'ai pondu des chiffres qui me semblaient un peu plus proches de la réalité. Ne vous y fiez pas trop, cependant, je ne garantis rien!

Une horrible façon de recolter des opinions

Mercredi après-midi, de 17 h 30 à 19 h 30, notre municipalité de Park City nous a invité à donner notre avis sur le caractère et les possibilités de développement futurs en ville. 

D’abord sur une parcelle de 20 000 m² appartenant à notre ville dans un quartier très actif et à côté d’importantes artères routières. L'idée derrière cet effort communautaire serait de créer une vision pour le site qui puisse reflèter les désirs des résidents, des commerçants et autres parties prenantes de Park City, tout en soutenant le caractère du quartier compris dans cette zone. 

Ensuite, Park City voudrait élaborer un plan de zone annexe pour une plus grande zone comprenant cette parcelle en question afin de répondre aux besoins de planification et aux désirs ainsi qu’aux idées des résidents, commerçants et du reste des administrés.

Ces deux propositions sont extrêmement compliquées et difficiles à expliquer et à comprendre, de sorte que le public aurait dû être bien mieux préparé qu’il ne l’était avant cette session. L'étude a été menée par MKSK, une société composée d'aménageurs, d'urbanistes et d'architectes paysagistes, ainsi que de trois autres entités impliquées dans les études et la recherche. 

Vous voyez où je veux en venir, de bons technocrates des temps modernes comme on les connais ! 

Un espèce de sondage d’opinion avait été mise en place dans une salle de réunion d'hôtel entourée de tables qui servaient des stations d’information en tentant d'expliquer ce qui se passait, avec des membres du personnel municipal répondant aux questions et offrant des outils pratiques pour que le public interagisse avec des autocollants, des blocs et d'autres moyens visuels. 

Pour couronner le tout, il y avait même une tombola pour remercier les participants (celui qui arrivait à 17h30 devait être présent à 19h30 pour savoir s'il avait gagné !). 

De toute évidence, il n'y avait pas d'explications faciles sur ce qui se passait pour ces deux projets et une foule immense s'est présentée avec une pléthore de questions, créant un embouteillage épique qui a bloqué l’accès aux différentes tables. 

Le temps d'attente était incroyable. Je pensais que le processus me prendrait de 15 à 20 minutes, il m'en a fallu 45 pour que vois ce qui se passait sans rien comprendre ce que l’on attendait de moi à propos des deux projets. 

Cela aurait pu être facilement évité en ayant de bonnes vidéos explicites sur le site Web que la ville avait mis en place pour l'occasion, expliquant clairement le quoi, le pourquoi, le quand ainsi que le comment potentiel derrière cette drôle de réunion. 

Au lieu de cela, la ville nous a offert un véritable zoo qui, j'en suis sûr, a coûté cher à nous tous, les contribuables. Une autre occasion gâchée et beaucoup d’argent gaspillé !

Excédants de moutarde ?

Nous aimons la bonne moutarde, et lorsque nous sommes arrivés en Amérique, un tel produit était difficile à trouver à un prix décent. 

C'est ainsi que nous nous sommes réjouis lorsque Gray Poupon (marque de moutarde française fondée en 1866) est arrivé sur le marché et avons essayé de rester fidèles à cette marque. Même avant les problèmes de chaîne d'approvisionnement liés à la pandémie, nous avions du mal à l'obtenir toute l'année, alors nous avons commencé à la stocker. 

Au cours des trois dernières années, notre abondantes réserves n'ont pas diminuées d’un poil, donc je suis perplexe quant à ce qui a bien pu se produire et je me demande même si les bocaux de moutarde excédentaires ne sont pas un phénomène de procréation à notre insu. 

Ce mystère de surstock est probablement quelque chose qu’il me faudra élucider un des jours prochains …

La responsabilité morale des partisans de Trump

Où sont les limites du fardeau moral pour soutenir une horrible personne, déterminée à mentir, tricher, enfreindre les règles, n'admettant jamais qu'elle a tort et est totalement capable d'apporter des changements irréversibles comme des coups d'État, des émeutes ou un régime autoritaire ?. 

Cette personne est-elle moralement justifiée d'apporter son soutien à un tel individu ? 

C'est les questions que je posais hier, mais la réponse « intellectuelle » typique que j'ai obtenue était « Ça dépend » ou quelque chose comme ça. Une autre façon de poser la même question serait de changer de sujet et de dire : « Si votre conjoint ou vos enfants se comportaient de cette façon, les soutiendriez-vous quand même ? » 

Même venant de personnes pas trop futées, la réponse serait : « Bon sang, sûrement pas ! » Je ne dis pas que vous arrêteriez de les aimer, mais « Soutiendriez-vous leur comportement ou leurs actions ? » se traduirait largement par une réponse négative. 

Pour moi, c'est une question de bon sens élémentaire qui va aussi dans le sens des mœurs sociales généralement acceptées. Ni plus, ni moins. Cela signifie des idées définissant un comportement social moralement acceptable. 

Nos mœurs sociales viennent de notre culture, et sont utilisées pour véhiculer les comportements et les valeurs importants auxquels nous sommes attachés, ainsi que notre désir de les faire respecter sous peine de sévères sanctions en cas de violation. 

Une idée avec laquelle les partisans de Trump feraient bien de se familiariser ...

Les partisans de Trump, aussi criminels que lui ?

Depuis 2015, j'ai toujours pensé que les partisans de Trump se répartissaient en quatre catégories. La première faite d’êtres humains extrêmement méchants, déterminés à exploiter les autres. La seconde faite de purs imbéciles. Le troisième constituée de crédules (principalement profondément religieux), enfin un mélange de ces trois traits. 

Mon sentiment est que si Trump est aussi criminel que ses actions et son comportement passés nous l'ont si bien montré, et qu'il n'a aucun respect pour l'État de droit, que peut-on dire de ceux qui l'ont soutenu et veulent toujours qu'il soit à nouveau président des États-Unis ? 

Sont-ils aussi moralement corrompus ou ignorent-ils ce que signifie leur foi aveugle en cet homme ? Je dirais qu’ils sont corrompus. En même temps, certains individus « intelligents et raisonnables » (et en fait très naïfs) disent que les gens ont des raisons diverses de soutenir une personnalité politique et que leurs décisions peuvent ne pas être uniquement basées sur une évaluation de leur nature ou de leur respect de l'état de droit. 

Bien que certaines personnes puissent toujours soutenir Trump malgré les allégations de comportement criminel, cela ne signifie pas automatiquement qu'elles partagent les mêmes points de vue ou qu'elles ne respectent pas l'état de droit. Cela me semble totalement incohérent. Ils vont jusqu'à dire qu’il est acceptable que son électorat doit être suffisamment accommodant pour tolérer n'importe quel dirigeant tant que leurs problèmes personnels sont traités à leur satisfaction. 

Ceci, pour moi, s'appelle de l'hypocrisie pure et simple. Je me rends compte que les convictions politiques des gens et le soutien à un candidat particulier peuvent être influencés par une variété de facteurs, tels que les positions politiques, l'idéologie, l'affiliation à un parti, les expériences personnelles ou le désir d'obtenir certains résultats, mais il reste essentiel que ces questions relèvent des limites du droit contemporain et des comportements sociaux généralement acceptés. 

Bien qu'il demeure essentiel d'engager un dialogue respectueux et ouvert pour comprendre les différentes perspectives et répondre aux préoccupations de manière constructive, on ne peut accepter des valeurs qui vont à l'encontre de la culture sociale du moment et de l'état de droit. 

Je me rends compte qu'il est difficile de voire ce qui se passe dans la tête des gens qui ont soutenu Trump, mais il reste clair que les deux tiers des républicains, 70 % des électeurs qui ont soutenu sa campagne de 2020 et un peu plus de la moitié des chrétiens évangéliques blancs veulent que Trump se présente à nouveau. Quel beau monde... 

Pauvre Amérique !

Pourquoi certains veulent tout casser ?

Je déteste les gens qui ont l’instinct de démolition. 

Il faut tellement de temps pour imaginer, concevoir et construire que tout acte de destruction me fait grincer des dents. Un gaspillage inutile. 

Construire, pour l'essentiel, est ce qui nous distingue des animaux, et pourtant, il est si facile de vandaliser, d'endommager ou de détruire le travail des autres que cela me décourage tant cela va à l'encontre de tout acte positif. Poutine est le parfait exemple de ce genre d’individus.

J'imagine que certaines de ces personnes destructrices pourraient réagir à diverses formes de peur (l'inconnu, l'humiliation ou l'impuissance), mais parfois, leurs actions semblent calculées, voire instinctives et même joyeuses. 

Ceci, bien sûr, révèle les problèmes rencontrés par ces « casseurs ». Les plus évidents sont les d’ordre mental, car ils peuvent être liés avec des problèmes émotionnels intenses, de la frustration ou de la colère qui déclenchent un comportement destructeur comme moyen de faire face aux événements ou d'afficher leurs vrais sentiments. 

Il y a bien sûr ceux ont une espece de mission, tenant d’idéologies ou de convictions extrémistes, qui justifient ou encouragent la destruction pour atteindre des objectifs fanatiques, que ceux-ci soient politiques ou religieux. 

Certains aussi peuvent être victimes de conditions socio-économiques, telles que la pauvreté, la marginalisation ou le manque d'opportunités, alimentant frustration et ressentiment liés à des actes destructeurs. 

Enfin, l'influence des pairs se cache toujours dans les recoins de groupes, où les comportements destructeurs sont considérés comme acceptables ou parfois même encouragés. 

Il peut y avoir d'autres raisons en jeu, c'est pourquoi comprendre la complexité du comportement humain n'est pas facile et nécessite souvent une analyse au cas par cas pour vraiment comprendre le pourquoi de certaines actions destructrices.

Retour en France, en quelques minutes !

Hier, j'ai regardé avec beaucoup de plaisir la 14e étape du Tour de France, qui s'est terminée dans ma vallée natale, nichée dans les Alpes françaises, juste à côté de la frontière suisse. 

C'était la 22e fois que Morzine était choisie comme ville étape pour cette prestigieuse compétition cycliste. La bataille entre les deux prétendants à ce grand événement était tout simplement épique et m'a tenu sur le bord de mon fauteuil.

Comme je ne suis pas retourné à Morzine depuis 2019, j'ai également été tout aussi impressionné, voire choqué, par l'énorme essor de la construction qui remplit désormais les quelques espaces libres qui étaient encore disponibles. 

Ce qui était autrefois une communauté bucolique est maintenant devenu béton et asphalte en continu d’un bord à l’autre. Selon mes amis, la construction ne va pas s'arrêter de sitôt car l'argent reste le maître mot. 

Cela me rend profondément triste, mais en même temps, je suis heureux que Park City ait mis en place de bonnes règles d’urbanisme et une politique agressive d'achat des terrains disponibles pour en faire des espaces verts afin de ralentir cette croissance autant effrénée que destructive !

Entraînement économique au ski de bosses !

Je suis tombé récemment sur cette vidéo remontant à 2009, qui montrait comment Jonny Moseley s’entraînait quand il n’y avait pas de neige, j’imagine près de chez lui, en Californie. 

Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, Moseley est un skieur acrobatique américain, devenu par la suite présentateur de télévision. C’est aussi le premier membre de l'équipe de ski américaine né à Porto Rico. Il est également connu pour avoir animé pendant trois saisons le Challenge de MTV, entre autres émissions de téléréalité. 

Jonny Moseley a remporté une médaille d'or olympique en bosses à Nagano en 1998, ainsi que plusieurs victoires sur le circuit de ski acrobatique. Cette vidéo montre comment l'athlète s'entraînait – pas loin de chez lui, je pense – sur une piste de terre qu'il avait lui-même construite. Sans doute pas très bon pour les genoux, mais sans doute une bonne simulation des compétitions de bosses. 

Donc, si vous aimez les bosses en ski acro et que vous n'avez pas les fonds pour faire le déplacement dans l'hémisphère sud afin de peaufiner votre entraînement, rien ne vous empêche de faire ce que Moseley a apparemment fait dans son propre jardin ! 

Persévérance

Bien que cela ne m'ai jamais traversé l'esprit, la persévérance est peut-être LE trait qui me définit le mieux. 

On définit ce qu’est la persistance comme des éléments de détermination et de ténacité temdant vers un but ou un objectif, malgré les difficultés, les défis ou les revers rencontrés en cours de route. 

C'est aussi la capacité de rester engagé quoi qu’il arrive, ainsi que de maintenir une attitude et un état d'esprit positifs face aux pires obstacles et aux difficultés imprévues. Évidemment, cette qualité exige des objectifs clairs, aimer s’accrocher et faire des efforts, une peau plutôt dure, beaucoup d'autodiscipline et un bon soutien de tous côtés. 

Au fil du temps, la persévérance m'a apporté tellement d'avantages que je ne peux même pas tous les nommer, comme arriver (ou presque) là où je voulais aller dans la plupart des cas, ma croissance personnelle, beaucoup de résilience et une forte motivation quelques soient les circonstances. 

Pourtant, je n'y ai jamais beaucoup pensé et je n'ai jamais vraiment senti que ce trait de caractère était aussi important qu’il est vraiment. 

Cela me rappelle une autre « Persévérance », une piste de ski, si bien nommée, à Deer Valley, qui résume presque la toute la description qui précède. 

Comme je suis engagé à persévérer jusqu’au bout, j'espère que vous me suivrez. En attendant, joyeux 14 juillet !

Besoin d'apprendre ? Faites des achats !

Ces deux derniers jours c’était « Prime Days », les soldes d’été désormais traditionnel du marchand en ligne Amazon, qui sont également repris par d'autres fournisseurs, qu'ils soient basés sur Internet ou qu’il s'agisse de détaillants plus traditionnels. 

J'attends généralement ces soldes pour acheter du matériel du genre ordi ou autre, dont je pourrais avoir besoin, même si ce n'est ces soldes ne se limitent pas à cette catégorie et couvrent toutes sortes de produits, des vêtements aux outils en passant par les articles ménagers. 

Cette fois, je voulais remplacer mon écran d'ordinateur vieux de sept ans dont les haut-parleurs et la prise audio ne fonctionnaient plus. Celui-ci était au mieux, assez moyen, mais l'ordi avait assez bien résisté aux épreuves du temps ; en fait, un ordinateur ne m’a jamais duré aussi longtemps. 

Pour participer à cette promotion, il faut l’abonnement Prime, mais ce n'est pas là que réside la difficulté. 

Je cherchais un moniteur de 24 ou 27 pouce avec haut-parleurs et j’ai trouvé un gamme de prix allant de 120 à 500 dollars et il m’était bien difficile de faire un choix, sans parler de la forme de l’écran, plat ou galbé, de sa résolution, de son genre de pixel , sa vitesse de rafraîchissement, sa consommation et dissipation thermique, entre autres. 

Cela m'a fait hésiter pendant des jours, avant de me décider pour un moniteur Philips. 

Quelle perte de temps, d'énergie et d’éducation supplémentaire sans grande importance !

Prana plus tangible et rationnel que religion ?

Depuis que j'ai commencé à méditer il y a trois ans et demi, je suis tombé sur le Prana. Cela fait partie des traditions spirituelles indiennes et hindoues, et cela fait référence à la force de vie ou à l'énergie vitale qui nous imprègne tous. 

Évidemment, c'est un concept abstrait qui, après une certaine formation, peut être ressenti par certains, mais qui n'est ni mesuré ni observé physiquement. Cela n'a pas grand-chose à voir avec la religion ou tout ensemble de croyances, de pratiques et de rituels qui sont souvent centrés sur le culte d'une puissance ou de puissances supérieures. 

La religion peut englober un large éventail de croyances et de pratiques, et sa tangibilité ainsi que sa rationalité varient considérablement d'une religion à l'autre. Je ne vois ni éléments tangibles ni rationalité dans la religion et je suis totalement convaincu que toutes les croyances s’y rapportant sont irrationnelles alors que certaines sont simplement absurdes. 

En fin de compte, la tangibilité et la rationalité de la religion doivent dépendre des croyances et de la perspective d'un individu. Personnellement, je trouve que le concept de Prana est tangible et rationnel en fonction de mes expériences spirituelles et des sensations que j'ai ressentis. Dans mon expérience religieuse, je n'ai jamais rencontré de signes concrets dans le domaine de la tangibilité basés sur les enseignements, les doctrines et les interprétations qui m'ont été présentés. 

C'est pourquoi découvrir et ressentir cette forme de force vitale a changé la donne pour moi. Je l'utilise comme un moyen de « recharger mes batteries » si je puis dire, et au fil du temps, je pourrai partager avec vous si cela a été une forme de méditation aussi efficace que je le soupçonne. À suivre !

Suivre sa vocation, ou pas ?

De nos jours, c'est devenu la norme de dire aux jeunes « Suis ton bonheur, suis ta passion! » C'est très bien et ça bat certainement le « Tu n’y arrivera jamais » que beaucoup d'entre nous ont entendu quand nous étions jeunes. Accueillons donc ce nouveau message de soutien positif. 

Pourtant, n'oublions pas non plus qu'il devrait s'accompagner de multiples mises en garde proportionnelles à la hauteur de l'objectif choisi. Par exemple, si votre vocation est de devenir serveur, vendeur de voitures moyen ou tout autre type de compagnon, le coût d'entrée sera suffisamment bas et l'intégration au travail ne sera pas trop difficile. 

Devenir un expert dans un travail apparemment facile ne sera cependant pas toujours aisé. Si au contraire le projet est de devenir une star du rock'n'roll, un neurochirurgien ou un cosmonaute, le prix à payer sera énorme avec une quantité de travail impressionnante, beaucoup d'adversité, d'embûches et de nombreux coups de chance. 

Ainsi, s'il est crucial d'encourager les jeunes à poursuivre leurs passions, il est tout aussi important de souligner que leur atteinte nécessitera un travail acharné, de la persévérance et de la résilience. Fixer des ambitions à très haut niveau conduira à rencontrer plus de défis, d'adversité et de revers en cours de route. 

En plus de les inciter à viser haut, il est donc encore plus important de préparer et d'accompagner notre jeunesse à franchir ces obstacles, en les aidant à acquérir une confiance en soi inébranlable et à développer le savoir-faire, la détermination et surtout une patience à toute épreuve pour tout surmonter. 

Suivre sa passion est en effet un long marathon et n'est pas pour les femmelettes. C'est bien au-delà de ces projets extrèmes et à la mode que nous entendons si souvent !

Si la lune nous tombait sur la tête ...

Incapable de m'endormir l'autre nuit, avec un minuscule rayon de clair de lune filtrant dans la chambre, je me demandais s'il était possible que la lune - un jour - change d'avis, perde un peu de son altitude d’orbite et finisse par s'écraser sur Terre. 

J'y ai pensé, car je savais que c’est un danger qui guette tous les satellites artificiels. Cela arrive quand le frottement atmosphérique est trop fort, ce qui pourrait progressivement ralentir le satellite et modifier son orbite. Au fur et à mesure que le satellite perd de l'altitude, il peut éventuellement rentrer dans l'atmosphère terrestre, y brûler ou s'écraser. 

Cela pourrait également être causé par la pression du rayonnement solaire sur de gros satellites, plus légers, qui peuvent les faire s'éloigner progressivement de leur orbite prévue. Des défaillances mécaniques ou techniques peuvent aussi créer des problèmes similaires, tout comme des collisions avec des débris spatiaux. 

C’est donc pourquoi, les opérateurs de satellites doivent effectuer des manœuvres régulières visant à les maintenir en orbite, en utilisant des systèmes de propulsion embarqués, pour corriger tout ralentissement ou toute dérive. 

Ainsi, lorsque j'ai fait des recherches sur la probabilité que la lune s'écrase sur nous, j'ai appris que notre satellite naturel est relativement stable et n’est pas aussi lunatique que j’avais cru comme son nom pourrait porter à croire. Il est donc très peu probable que notre lune s'écrase sur nous, ou au contraire, échappe à son attraction gravitationnelle et quitte le voisinage de notre planète. 

Cela pourrait cependant se produire à très long terme, sous l'influence gravitationnelle d'autres corps célestes, les forces de marée du Soleil ou un transfert progressif du couple cinétique que crée la Terre vers la Lune sous l'influence des marées. Nous parlons là de changements très lents dans l'orbite de la lune, me dit-on, car il s’agirait d’un créneau compris entre des millions et des milliards d'années. 

Donc, je ne m'inquiéterai pas trop pour mes enfants, leur postérité ou moi-même, et c'est probablement pourquoi je me suis rapidement rendormi après que cette pensée inquiétante m'ait traversé l'esprit !

Ma casquette blanche …

Il y a environ un an, je trouvais cette belle casquette blanche en me promenant dans mon quartier. À l'époque, j'avais pensé qu'elle était tombée d'une camionnette ou envolée d'un véhicule ouvert. Comme je l’ai trouvée plutôt bien, je la porte de temps en temps. 

J'ai également essayé sans grand succès de déchiffrer ce qui était griffonné au dessus, et j'ai pensé qu’il s’agissaient d’initiales comme « NW » ou quelque chose du genre. 

J'ai même essayé Google Lens, une application utilisée pour identifier des objets, et cela s’est soldé par un échec car le résultat etait: « casquette de golf William Murray » qui, bien sûr, était loin du compte. 

C'était jusqu'à hier soir, lors de notre promenade après le dîner, quand j’ai de nouveau choisi de porter cette fameuse casquette. Nous sommes tombés sur un couple qui marchait de l'autre côté de la route dans notre direction. 

Nous nous sommes salués et l'homme a dit « Où avez-tu trouvé ce chapeau? » J'ai répondu « Ça, c'est une longue histoire... » ce qui était vraiment le cas. 

L'homme a alors répondu: « Cela vient de mon entreprise, elle s’appelle 'Mark Wintzer'! » J'ai répondu: « Si elle est à la hauteur de cette casquette, ça doit être une sacrée bonne compagnie! » https://www.markwintzer.com/tour

Pas un fan des vélos électriques !

Comme un peu partout, les vélos électriques nous ont envahit. 

Était-ce inévitable ? Vraisemblablement, car nos élus locaux n'étaient malheureusement pas préparés à imaginer toute la pagaille que cela créerait. 

Pour moi, un vélo électrique, hormis son absence d'émissions, est un vélo motorisé, très proche dans son comportement, d’un cyclomoteur ou d’un scooters de type Vespa. 

Le problème est que de très jeunes enfants ont le droit de sans servir sans préparation, supervision, éducation et capacités physiques de bien contrôler leur puissance et leur masse. 

De plus, alors que je vois des chemins partagés entre piétons, propriétaires d'animaux domestique, ceux qui poussent des landaus et tous les cyclistes raisonnables, ajouter à tout cela des vélos électriques ouvrira la porte à des expériences déplaisantes, de multiples frayeurs. et de graves accidents. 

C'est pourquoi je suis contre leur utilisation des voies qui avaient été conçues et construites pour un trafic beaucoup plus lent, avec des virages sans visibilité, des goulots d'étranglement, et aussi pour des deux-roues nettement plus légers et plus lents. 

Je crois que ces bicyclettes électriques sont incompatibles avec le concept de calme et d'immersion dans le milieu naturel pour lesquels ces chemins avaient été conçus et construits, et gâchent cette expérience pour de nombreux usagers. 

Les vélos électriques ne devraient être uniquement utilisés que sur les voies et les sentiers aménagés pour recevoir des véhicules motorisés.

Est-ce si difficile d'être patriote ?

En tant que citoyen à la fois français et américain, j'ais du mal à être patriote et surtout à pencher davantage vers l'un de ces deux pays. 

Ce propos tombe juste entre les dates où les deux pays célèbrent leurs fêtes nationales. Bien sûr, je suis préoccupé par ce qui se passe dans mon lieu de résidence, mais c'est d’avantage un choix circonstanciel que délibéré. 

Notre petite famille élargie vit ici, donc je suis attaché à cet endroit pour cette raison et parce que j'aime bien l’endroit où j’habite. Pourtant, je dirais qu'avant tout, je me sens plus citoyen du monde que français ou américain.

Il est indéniable mon parcours, mes expériences professionnelles variées et mes nombreux voyages internationaux ont contribué à brouiller les frontières tribales si importantes à ceux qui revendiquent une appartenance viscérale à un camp spécifique. 

Une autre raison est mon manque de respect pour les politiciens qui utilisent et abusent de la notion de patriotisme pour polariser les populations et les pousser dans des retranchements bien définis et opposés, afin de mieux en tirer parti. 

Ensuite, il y a l'océan d'hypocrisie qui inonde notre culture, de l'exceptionnalisme américain au pays préféré de Dieu, sans parler des terres et des vies volées aux indigènes ou aux enlèvements massifs d'Africains en faire des esclaves. 

De l'autre côté de l'océan, une acceptation similaire de l'injustice sociale et une ignorance de fait des méfaits du colonialisme ne sont guère mieux. Ajouter une perspective mondiale à cette image annule totalement la justification du patriotisme. 

Vu de l'espace, on ne voit aucune frontière sur terre. Nous partageons tous une planète malade et cela devrait suffire à porter un coup mortel au patriotisme. 

Alors, où que vous soyez domicilié, je ne vous souhaite de célébrer qu’une seule fête nationale … Celle du Jour de la Terre !

Utah, l'État théocratique

Je me suis longtemps plaint que l'Utah, tout comme l'Iran ou Israël, était une parfaite théocratie. La plupart de mes lecteurs ont du penser que j’exagérais. 

Aujourd'hui, je tiens les preuves que tous peuvent voir et lire. Il s’agit à la fois d’un tweet et d’une déclaration de notre Gouverneur (voir documents joints), indiquant une corrélation indiscutable entre prière et précipitations atmosphériques. 

Notre nouveau Gouverneur Cox avait commencé son effort promotionnel pour la prière le 3 juin 2021, lorsqu'il avait demandé aux citoyens de l'Utah de prier pour la pluie le week-end suivant afin de réduire la sécheresse dont nous faisions l’objet. 

Il avait aussi publié une déclaration appelant chacun d'entre nous à prier pour une « intervention divine » afin de palier à ces terribles prévisions de chaleur excessive. 

La semaine dernière, il nous a tous tweetés à nouveau pour que nous puissions nous joindre à lui dimanche dernier pour « une prière et une l'action de grâces » et également publié une proclamation (illustrée au bas du blog). 

De toute évidence, le gouverneur Spencer Cox doit avoir eu accès aux faits scientifiques démontrant que l'efficacité de la prière est prouvée. 

De même, il n'a probablement jamais lu la Constitution car, en tant que gouverneur, il ignore de manière flagrante la clause d'établissement, une disposition du premier amendement de la Constitution américaine stipulant que "le Congrès ne passera aucune loi concernant l'établissement d'une religion". 

Cette clause garantit essentiellement la séparation de l'Église et de l'État et protège la liberté de religion pour tous. De plus, l'efficacité de la prière est un sujet controversé. 

D'un point de vue scientifique, l'impact direct de la prière sur des résultats spécifiques n'est pas du tout prouvé. Peut-être que notre gouverneur sait quelque chose que nous ignorons. 

Sur la base de ses conclusions, il devrait recommander à nos stations de ski locales de se séparer de leur infrastructure d'enneigement et de remplacer celle-ci par de ferventes prières pour que des avalanches de neige atmosphériques se produisent, ce serait qui serait une bonne chose pour notre empreinte carbone collective !

... Ça doit être la faute de l'Amérique !

Il y a quelques jours, comme je le fais souvent, je bavardais au téléphone avec un de mes nombreux amis français et alors que nous parlions de tout et de rien, nous en sommes venu aux récentes émeutes de jeunes qui ont secoué tout le pays.

C'est là que cet ami m’a dit à quelques reprises que ce qui s'était passé était la faute de l'Amérique, ou plus précisément, celle des Américains. Il mentionnait spécifiquement une culture permissive et incivile de la part de la jeunesse française ainsi que le rôle dévastateur des réseaux sociaux (une autre « invention » américaine). 

Inutile de dire que ces commentaires m'ont pris de court, surtout venant de quelqu'un que je considérais comme un bon ami. C'était assez pour me forcer à lui répondre. 

D'abord, je lui ai dit qu’en ce qui concernait la façon dont les enfants étaient éduqués, tous les pays développés ont largement adopté la culture américaine et son approche en matière d’éducation, sans trop connaître leurs connaissances à long-terme. 

Quand aux médias sociaux, ceux-ci ont étés massivement adoptés par le monde entier en raison de leur caractère addictif, corrosif et voyeuriste, ce qui signifie que chacun de nous est également libre de les choisir ou de les rejeter, donc, rejeter tous les maux modernes sur l'Amérique n’est pas vraiment justifié !

Bien que nous ayons conclu notre conversation téléphonique le plus amicalement possible, je n'arrive toujours pas à croire qu’une personne avec un bagage intellectuel aussi sophistiqué que cet ami, puisse être aussi maladroit dans sa manière de communiquer ...

Qu'est-il arrivé à nos lapins ?

Après un hiver long et rigoureux, la plupart des animaux hivernant parmi nous sont revenus à peu près aussi nombreux qu’ils étaient auparavant. 

Les chevreuils, orignaux, pies, canards ou écureuils ont donc repris leurs activités quotidiennes de printemps et d'été autour de notre maison de Park City. Je ne parle pas des oiseaux migrateurs qui transitent ici ou viennent juste pour l'été. Ceux-ci sont revenus comme prévu. 

Il y avait cependant une notable absence et c’est celle du lapin que l’on trouve un peu partout et qui, ces dernières années, avait vu sa population monter en flèche dans notre communauté montagnarde. Cette année, je n'en ai pas encore vu un seul.

J'avais pourtant observé pas mal de traces sur la neige quand je skiais, mais il me semble que cela s’est estompé au fil de la saison. Cela m'a amené à théoriser qu'à cause de la neige abondante et tres profonde, les lapins, tout comme de nombreux chevreuils, étaient tout simplement morts de faim, victimes d'une extinction temporaire. 

Je n'ai pas été en mesure de vérifier ma tragique conclusion. La seule information s’en rapprochant un peu allait être fournie par la division des ressources naturelles de l'Utah, dans un article daté du 23 juin, qui expliquait que la population de lapins était touchée par une maladie hémorragique, le virus de sérotype 2 (RHDV-2), une maladie animale inconnue jusqu’alors aux États-Unis. Celle-ci n'est pas lié au COVID-19. 

Les lapins domestiques et sauvages, ainsi que les pikas, sont sensibles à la maladie et l'infection entraîne une mortalité de 80 à 100 %. 

Les lapins peuvent tomber malades entre un et cinq jours après avoir étés exposés au virus et présentent des symptômes de fièvre, léthargie, manque d'appétit, difficultés respiratoires et de pertes sanguines au museau juste avant la mort. 

Le virus provoque une inflammation du foie qui empêche le sang de coaguler et finalement le lapin meurt d'une hémorragie interne. Malheureusement, il n'y a pas de traitement pour ce genre de maladie. 

Celle-ci avait identifiée pour la première fois auprès de lapins domestiques en Europe a été détectée dans plusieurs États du sud-ouest des États-Unis et dans le nord du Mexique au début 2020. Le 22 juin 2020, le département de l'agriculture et de l'alimentation en Utah confirmait qu'une ferme ayant des lapins dans le sud de l’état avait testé les animaux positivement. 

Quand j’ai lu cela, j’ai du admettre que ma théorie initiale n’était que le fruit de mon imagination débordante !

Quels sont les bienfaits de la méditation ?

Beaucoup disent qu'ils pratiquent la méditation ou du moins prétendent le faire, mais ce qui est souvent moins clair, c'est comment ils s’y prennent, qui leur a apprit et comment leur manière de faire évolue-t-elle ? 

Cela pourrait dire qu'il y aurait autant de façons de méditer que d'individus. Il n'y a pas non plus de preuves scientifiques permettant d’affirmer quels sont les avantages réels qu’apporte la méditation. Selon les idées reçues, le ouï-dires et quelques vagues conclusions, les avantages suivants pourraient cependant se manifester : 

1. Réduction de la tension, effet de relaxation et réduction de la secretion de cortisol. 

2. Amélioration du bien-être mental, réduction de l'anxiété et de la dépression, augmentation de la conscience de soi et meilleure humeur générale. 

3. Avantages cognitifs, comme meilleures attention, concentration et mémoire. 

4. Avantages en matière de bien-être physique comme une pression artérielle réduite, des fonctions immunitaires améliorées et une meilleure qualité de sommeil. 

5. Changements cérébraux, à la fois structurels et fonctionnels dans des domaines comme l'attention, la santé émotionnelle et la conscience de soi. 

En tant que personne qui médite régulièrement, j'espère que tout cela est bien fondé et jusqu'à ce que cela soit prouvé, sans l'ombre d'un doute, je serai enclin à le croire, mais c'est vrai, vous l'avez bien lu : « juste enclin ! »

L’audace de Biden d’annuler les prêts étudiants

Nous n'avons jamais aimé la promesse électorale qu’avait faite Joe Biden d'annuler ou de réduire les dettes fédérales de prêts étudiants. 

Celle-ci a été jugée inadmissible par la majorité républicaine de notre Cour Suprême, vendredi dernier. 

Nous avons eu deux enfants et avons payé une majeure partie de leurs études universitaires à hauteur de plusieurs centaines de milliers de dollars, nos deux enfants ont ensuite pris des prêts supplémentaires pour eux et leur conjoint et les ont remboursés comme ils devaient le faire. 

Nous avons estimé qu'il n'était pas juste et justifiable de faire un cadeau à certains, tandis que d'autres ont payé bien gentiment leurs obligations contractuelles, même si cela a été fait sous prétexte d'atténuer un peu plus les effets de la pandémie sur ce groupe d’individus. 

En fait, il n'y a jamais eu de meilleur moment pour les jeunes diplômés d'université de trouver un emploi bien rémunéré, si toutefois ils ont un peu envie de travailler. 

Le coût de l'annulation du prêt, 400 milliards de dollars que nous n'avons même pas, était gigantesque et aurait créé un précédent se moquant totalement de l'obligation représentée par ce genre de dette. 

Biden peut désormais affirmer qu'il n'est pas satisfait de la décision, mais a toujours l’air d’être un « brave gars » et ne verra aucune conséquence négative sur sa réélection, alors que ces chances ne sont pas aussi bonnes pour la droite.

Bien qu'il soit difficile d’ignorer l’influence politique de sa décision, la Cour Suprême a soutenu que l'administration avait besoin de l'approbation du Congrès avant d'entreprendre un programme aussi coûteux et a rejeté les arguments qu'une loi bipartite de 2003 traitant des urgences nationales, connue sous le nom de HEROES Act, avait donné à Biden le pouvoir qu'il revendiquait.

Un juin qui bas des records de fraîcheur …

Le mois de juin étant maintenant terminé, nous sommes prêts à entrer dans ce qui s’appelle l’été. 

Ce mois a été marquée par 16 jours avec de la pluie ou des averses orageuses, ne laissant que 14 jours sans précipitations, mais sans températures estivales non plus. 

Depuis 2007, lorsque j'ai commencé à noter quotidiennement la météo chez nous, à Park City, c'est sans doute l'un des mois de juin les plus frais et les plus arrosés que nous n’ayons jamais eu. 

La seule tendance qu’il est clairement observer est que nos températures nocturnes augmentent régulièrement au fil des années, et c'est probablement la vraie et inexorable mesure que le réchauffement climatique ne fait pas de pause, même lorsque le temps reste apparemment très frais !