Nous n'avons jamais aimé la promesse électorale qu’avait faite Joe Biden d'annuler ou de réduire les dettes fédérales de prêts étudiants.
Celle-ci a été jugée inadmissible par la majorité républicaine de notre Cour Suprême, vendredi dernier.
Nous avons eu deux enfants et avons payé une majeure partie de leurs études universitaires à hauteur de plusieurs centaines de milliers de dollars, nos deux enfants ont ensuite pris des prêts supplémentaires pour eux et leur conjoint et les ont remboursés comme ils devaient le faire.
Nous avons estimé qu'il n'était pas juste et justifiable de faire un cadeau à certains, tandis que d'autres ont payé bien gentiment leurs obligations contractuelles, même si cela a été fait sous prétexte d'atténuer un peu plus les effets de la pandémie sur ce groupe d’individus.
En fait, il n'y a jamais eu de meilleur moment pour les jeunes diplômés d'université de trouver un emploi bien rémunéré, si toutefois ils ont un peu envie de travailler.
Le coût de l'annulation du prêt, 400 milliards de dollars que nous n'avons même pas, était gigantesque et aurait créé un précédent se moquant totalement de l'obligation représentée par ce genre de dette.
Biden peut désormais affirmer qu'il n'est pas satisfait de la décision, mais a toujours l’air d’être un « brave gars » et ne verra aucune conséquence négative sur sa réélection, alors que ces chances ne sont pas aussi bonnes pour la droite.
Bien qu'il soit difficile d’ignorer l’influence politique de sa décision, la Cour Suprême a soutenu que l'administration avait besoin de l'approbation du Congrès avant d'entreprendre un programme aussi coûteux et a rejeté les arguments qu'une loi bipartite de 2003 traitant des urgences nationales, connue sous le nom de HEROES Act, avait donné à Biden le pouvoir qu'il revendiquait.
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