Après un hiver long et rigoureux, la plupart des animaux hivernant parmi nous sont revenus à peu près aussi nombreux qu’ils étaient auparavant.
Les chevreuils, orignaux, pies, canards ou écureuils ont donc repris leurs activités quotidiennes de printemps et d'été autour de notre maison de Park City. Je ne parle pas des oiseaux migrateurs qui transitent ici ou viennent juste pour l'été. Ceux-ci sont revenus comme prévu.
Il y avait cependant une notable absence et c’est celle du lapin que l’on trouve un peu partout et qui, ces dernières années, avait vu sa population monter en flèche dans notre communauté montagnarde. Cette année, je n'en ai pas encore vu un seul.
J'avais pourtant observé pas mal de traces sur la neige quand je skiais, mais il me semble que cela s’est estompé au fil de la saison. Cela m'a amené à théoriser qu'à cause de la neige abondante et tres profonde, les lapins, tout comme de nombreux chevreuils, étaient tout simplement morts de faim, victimes d'une extinction temporaire.Je n'ai pas été en mesure de vérifier ma tragique conclusion. La seule information s’en rapprochant un peu allait être fournie par la division des ressources naturelles de l'Utah, dans un article daté du 23 juin, qui expliquait que la population de lapins était touchée par une maladie hémorragique, le virus de sérotype 2 (RHDV-2), une maladie animale inconnue jusqu’alors aux États-Unis. Celle-ci n'est pas lié au COVID-19.
Les lapins domestiques et sauvages, ainsi que les pikas, sont sensibles à la maladie et l'infection entraîne une mortalité de 80 à 100 %.Les lapins peuvent tomber malades entre un et cinq jours après avoir étés exposés au virus et présentent des symptômes de fièvre, léthargie, manque d'appétit, difficultés respiratoires et de pertes sanguines au museau juste avant la mort.
Le virus provoque une inflammation du foie qui empêche le sang de coaguler et finalement le lapin meurt d'une hémorragie interne. Malheureusement, il n'y a pas de traitement pour ce genre de maladie.
Celle-ci avait identifiée pour la première fois auprès de lapins domestiques en Europe a été détectée dans plusieurs États du sud-ouest des États-Unis et dans le nord du Mexique au début 2020. Le 22 juin 2020, le département de l'agriculture et de l'alimentation en Utah confirmait qu'une ferme ayant des lapins dans le sud de l’état avait testé les animaux positivement.
Quand j’ai lu cela, j’ai du admettre que ma théorie initiale n’était que le fruit de mon imagination débordante !
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