mardi, novembre 30, 2021

Résolutions de nouvel an bénéfiques

Bien utilisées, les résolutions de nouvel an peuvent ajouter énormément au capital personnel et, au fil du temps, peuvent avoir un pouvoir transformationnel. 

Trop souvent, ces résolutions ne sont pas vraiment réfléchies, mais prises en hâte, à la toute dernière minute, alors que commence une nouvelle année. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles ces promesses précipitées ont du mal à « tenir » et finissent souvent par « s'évaporer » presque aussi vite qu'elles avaient été formulées. 

Comme pour tout effort important, un peu de planification peut jouer un rôle énorme dans la viabilité d'une résolution. Lorsqu'elle est établie suffisamment tôt, une résolution va bénéficier d'une sélection appropriée, d'une planification suffisante et d'une préparation mentale adaptée, qui lui donnera beaucoup plus de chances de réussir.

Dans le passé, toutes mes résolutions du nouvel an n'ont jamais bénéficié de ce genre d'attention et bien trop peu d'entre elles ont fini par aboutir. 

J’ai l’intention que cette année soit différente, car je veux enfin donner à cette tradition populaire l’aboutissement utile et durable qu’elle mérite ...

lundi, novembre 29, 2021

Se relever à ski quand on est vieux

À mesure qu’ils vieillissent, les skieurs ont souvent du mal à se relever après une chute. Cela est dû au fait que leur force musculaire, leur flexibilité et un tas d'autres facteurs transforment ce qui était autrefois une opération toute simple en une véritable épreuve à la fois difficile et embarrassante. 

Pour qu'une personne âgée se relève, les règles habituelles restent généralement les mêmes, c'est-à-dire placer les deux skis en travers de la ligne de pente et bien prendre le temps nécessaire pour se relever. Bien sûr, plus la pente est raide et la neige ferme, plus il sera facile de se relever plutôt que si l’on se trouve sur un terrain plat ou dans une poudreuse sans fond, ou encore sous un sapin. 

Par exemple, certaines compagnies de ski héliporté découragent les personnes âgées, qui ont plus de 70 ou 75 ans. Bien sûr et quel que soit l'âge, il ne faut jamais se précipiter ou paniquer pour se lever car les économies d'énergie deviennent alors très importantes ! 

Il convient donc de bien réfléchir avant de faire quoi que ce soit et d’avoir une méthode en tête en fonction des circonstances dans lesquelles on peut se trouver. Bien évidemment, il faut d’abord s’assurer que l’on est pas blessée avant d'essayer de se relever. 

Ensuite, il existe assez de méthodes pour y arriver, y compris celle que j'ai toujours enseignée à mes élèves qui consiste à bien écarter les pieds et de placer le poids sur le ski amont en se soutenant simultanément avec les bâtons quand c’est possible. 

Quel que soit la méthode employée, il faut trouver un support assez solide pour soutenir le poids du corps lorsque vous essayez de vous relever. Bien sûr, il y a toujours la possibilité de déchausser un ski, si on peut le faire facilement. 

Enfin, j'ai trouvé cette vidéo de REI, une chaîne de magasins de sport, juste ci-dessous, qui montre plusieurs techniques originales que je n'avais jamais vues auparavant, la seconde option offerte étant à mon avis la plus facile pour les personnes plus âgées, à moins qu'elles ne souhaitent d’utiliser la troisième option qui consiste elle aussi à déchausser un ski ... 

dimanche, novembre 28, 2021

Une forme de soutient crédible

Nous avons tous vu des célébrités venant de tous les horizons donner leur aval à des produits ou des services, et vanter les vertus de ceux-ci de manière absolue, mais pas toujours crédible. 

Il est difficile de ne pas voir une intention commerciale grossière du soutien que ces gens célèbres tentent d'apporter à la marque qu'ils soutiennent et souvent, le stratagème se retourne contre eux. 

Récemment, je regardais un documentaire sur Catherine Deneuve, la célèbre actrice française, dans lequel on parlait d'un soutien politique qu’elle avait apporté dans le passé à une personnalité politique. Je ne me souviens plus qui était la candidate, c'était peut-être Ségolène Royal. 

Au lieu de simplement dire « Votez pour elle », elle avait dit : « Voici ce que j’en pense, maintenant réfléchissez-y… » À mon avis, ces trois derniers mots avaient beaucoup plus de poids qu’une simple demande directe de voter pour cette personne en particulier. 

Au lieu de cela, « Réfléchissez-y » donnait un contrôle total à l’électeur en faisait appel à son jugement et son intelligence. Une façon bien plus astucieuse d'apporter un soutient à une personne ou un produit ...

samedi, novembre 27, 2021

J'organise mes fichiers musicaux

Entre mes ordinateurs et mes téléphones, j'ai beaucoup de fichiers musicaux qui flottent un peu partout et, par conséquent, très difficiles à contrôler et à apprécier. 

Pour vous donner un ordre de grandeur de m discothèque virtuelle, j’ai entre 10 000 et 14 000 titres selon leur type et la façon dont je les utilise. Nous parlons de fichiers audio numériques, principalement sous forme de mp3.

Certains ne sont que de la musique que j'aime écouter, allant de chansons en tous genres et dans de nombreuses langues, à des morceaux instrumentaux de musique pop, jazz et classique. 

Enfin, j’ai une bonne collection de bandes sonores que j'utilise pour mes vidéos. La semaine dernière, j'ai passé la plupart de mon temps libre à organiser ces différents fichiers au point que j’en suis presque devenu fou. 

Aujourd'hui, j'ai presque fini à part quelques réglages qui restent à effectuer et quelques ajustements qui restent à faire ça et là. Maintenant, je suis presque prêt à me détendre et à enfin écouter la musique que j’aime !

vendredi, novembre 26, 2021

Plutôt nuls en gestion, nos chefs d'État !

Comme je l'ai souvent déploré, les politiciens qui finissent par diriger des nations doivent être des animaux politiques, ou mieux encore, des vendeurs prêts à tout, qui promettent la lune ou quelque chose du genre, pour juste se faire élire, et qui finissent par livrer très peu ou rien. 

Un peu charisme en plus peut aussi beaucoup aider, le but final étant de se faire élire à tout prix. Hormis des années d'expérience et quelques échecs électoraux en cours de route, aucune compétence spécifique n'est requise de nos dirigeants. 

Donc, ils s'avèrent généralement être de très mauvais managers parce que c'est une compétence qu'ils n'ont tout simplement pas et qu'ils n'ont jamais essayé d'apprendre.

J'ai souvent été tenté de penser que certains PDG feraient de bons chef d'État, mais le plus souvent, les PDG célèbres ne sont pas non plus de bons managers. Pas plus les célébrités (Ronald Reagan), que les producteurs de cacahuètes (Jimmy Carter) ou encore les milliardaires (Donald Trump). 

Ce que j'aimerais voir à la tête de nos pays, sont juste quelques bons gestionnaires bien pragmatiques !

jeudi, novembre 25, 2021

Choisir quoi faire dans l'avenir qui nous reste

Au fur et à mesure que nous avançons dans les années, nous entendons souvent une petite voix qui nous interroge : « Que vas-tu faire du temps qui te reste à vivre ? » Beaucoup d'entre nous ignorent cette voix et continue avec leur mode de vie habituel. Quelques-uns cependant, ne peuvent pas oser ignorer cette petite voix lancinante ; ils y font face et examinent trois options toute simple : 

Soit continuer comme si de rien n’etait, en suivant suivant soigneusement les ornières habituelles, Sois tenter d'améliorer ou de créer de nouvelles idées ou de nouveaux projets, et, enfin bien sûr, ne faire strictement rien de plus, laissant la nature suivre son cours et débouler le pente érosive du temps vers une pleine décrépitude. 

Pour moi, c'est une question impossible à ignorer, peut-être à cause de ma nature culpabilisante ou de mon perfectionnisme dévastateur. Alors je vise toujours le gros projet, quel que soit sa nature et où qu’il se trouve dans mon esprit à ce moment-là. Si ce projet peut avoir du succès, tant mieux.

Si mes efforts stagnent, il pourrait alors me maintenir à niveau. Je préfère donc une bonne marge de sécurité. Je sais avec certitude que si je recherche le status quo, les choses pourraient déraper quelque peu et je glisserai alors vers l’arrière en direction de mon propre déclin. 

Pas l’option qui m’intéresse !

mercredi, novembre 24, 2021

Révolte à l’école de ski

Comme je l'expliquais il y a huit ans dans la « saga de l’ESF d'Avoriaz », un bien vilain conflit s’était développé en cours d'été alors que je me trouvais en Australie. 

Tout cela devait finalement atteint son paroxysme, lors du rassemblement annuel d’avant saison auquel se trouvaient conviés tous mes collègues moniteurs, et j'avais été choisi comme porte-parole pour exprimer les griefs de la moitie des membres de l'école de ski envers notre directeur Edmond Denis. 

Bien que j’étais tout à fait capable de parler devant un groupe, mon style de communication aurait pu être bien, bien meilleur, et une fois mon discours achevé, mon destin fut scellé jusqu’à la fin de ma carrière à Avoriaz. 

J'apprendrais beaucoup de choses depuis ma nouvelle position politique, dont le fait que j'avais été tout simplement instrumentalisé par François Baud, un membre honoraire de l'école de ski qui ne supportait pas Edmond Denis.

J'ai aussi appris à ce moment précis que ce n'est pas seulement CE que l’on dit qui compte, mais plutôt LA FAÇON dont cela est dit. Aussi, bien qu'un minimum de QI aide, l’atout le plus important dans la vie est l'intelligence émotionnelle, un domaine que je n'avais pas encore découvert...

mardi, novembre 23, 2021

Un début d'automne 71 bien tranquille

Il y a tout juste cinquante ans, je revenais d'Australie et j'étais occupé à construire ma nouvelle maison avec l'aide de mon frère Gaston et de mon père. Je n'étais pas tout à fait sûr de vouloir une maison et je n’etait pas sûr de vouloir prendre racine dans mon patelin natal, juste à côté de chez mes parents. 

J'avais des projets plus ambitieux, mais ils étaient si flous que je ne pouvais même pas les voir. Les six mois précédents, mes voyages autour du monde m'avaient ouvert les yeux et je ne me voyais pas vieillir à Montriond, un lieu pourtant merveilleux et promis à un avenir prospère. 

J'étais maintenant accro à l'idée de découvrir encore d’avantage de pays et ne pouvais tout simplement m'installer pour toujours dans ce seul endroit. Les week-ends nous fêtions mon retour en compagnie de mes amis, tous moniteurs à Avoriaz, et nos vies étaient légères, faciles, sans grosses responsabilités. 

J'avais beaucoup d'histoires à raconter et j'étais fier de chacune d'entre elles. Un soir, nous sommes sortis dans la voiture des parents de JF Rosset, un break Simca 1500, avec Anselme Baud, JC Page et François Chauplannaz, avions tous bien assez bu et Rosset avait loupé le virage du Verney-Bron et avait foncé dans la butte de la route, mais nous avions tous survécu en riant bien fort.

JF Rosset était le seul à ne pas s’esclaffer car il allait devoir affronter la fureur de son père. Cet incident n'était qu'un avertissement prémonitoire. 

Dans quelques semaines, des nuages ​​plus sombres viendraient au-dessus de ma tête et changeraient radicalement l’ambiance insouciante pour des moments beaucoup plus difficiles ...

lundi, novembre 22, 2021

Les étonnantes tactiques du Covid

Depuis que la pandémie nous est tombée dessus, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était la manière de la nature de dire : « Il y a trop d'humains sur cette planète, il est temps de faire un bon nettoyage à grande échelle ! » 

Bien sûr, l'humanité a répondu au virus menaçant avec son impressionnant arsenal de technologie, santé publique et médicaments. Pourtant, il me semble que le virus, tout comme un banc de poissons ou un vol d'oiseaux, a une intelligence qui lui est propre et semble déterminé à ne rien négliger ni à laisser aucun sujet de côté. 

À titre d'exemple, le Vermont, l'État de l'Union le plus vacciné (un peu comme la France), subit actuellement une attaque majeure du virus. Quelqu'un peut-il me l'expliquer? Ce genre de comportement collectif est à la fois fascinant et déroutant. 

Existe-t-il une intelligence de groupe distincte ou dominante qui indique à chaque élément (poisson, oiseau ou virus) quoi faire ? Pourquoi cela fonctionne-t-il ainsi ? Comment le tout est-il chorégraphié ? S’agit-il d’une forme de télépathie ? 

Toutes ces questions appellent une réponse que nous ne semblons pas avoir, mais je soupçonne qu'il y a une part de vérité dans mes observations. Qu'en pensez-vous ?

dimanche, novembre 21, 2021

Températures et neige artificielle

Pour la première fois depuis bien longtemps, Park City n'a pas pu faire de neige artificielle avant le 17 novembre. Et ce n'est pas la seule station dans cette situation. 

Dans l’ensemble du pays, un certain nombre de stations de ski ont repoussé leurs dates d'ouverture : Mt. Snow, Stowe et Okemo en Nouvelle-Angleterre ; Solitude, Alta, Snowbasin et Brian Head en Utah ; Steamboat et Telluride au Colorado ; Heavenly et Northstar en Californie ainsi qu’ Arizona Snowbowl. 

Mammoth Mountain, grâce à une chute de neige providentielle en octobre, est ouvert depuis un certain temps avec 43 pistes et sept remontées mécaniques qui tournent. 

Cela apporte un nouvel élément à un enneigement toujours précaire en début de saison et bien sûr à l’avenir du ski en général. 

Jusqu'à présent, novembre était un mois généralement très froid et stations en profitaient pour accumuler la neige en bas de pistes et sur les itinéraires les plus fréquentées. 

Cette année a été assez différente et pourrait être un signe avant-coureur du futur alors que notre planète continue de se réchauffer, rendant finalement les infrastructures et les équipements de fabrication de neige les plus sophistiqués totalement inutiles dans quelques années ...

samedi, novembre 20, 2021

Quel pourcentage de population est heureux ?

« Bonne question », comme il est aujourd’hui de bon ton de rétorquer, mais qu'entendons nous par bonheur ? 

Selon certains « experts », le bonheur est un état émotionnel caractérisé par des sentiments de joie, de satisfaction, de contentement et d'épanouissement. 

Plus généralement, le bonheur est souvent décrit comme impliquant des émotions positives ainsi que la satisfaction de vivre, et est perceptible lorsque nous éprouvons des sentiments plus positifs que négatifs. 

Ajoutez à cela qu’il s’agit d’un sujet incroyablement subjectif au point que vous ne vous sentiriez peut-être pas heureux si vous étiez dans ma peau et moi dans la votre. 

Ceci dit, il y a quelques jours, j'entendais à la radio française que 80% des citoyens de ce pays étaient « heureux ». Voilà qui est très bien !

Pourtant, quand je regarde le tableau de l'OCDE résumant nos niveaux de bonheur respectifs, je vois que la France se classe derrière les USA, de même que l'Australie, le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, les Pays-Bas, la Suède, la Suisse et la Norvège. Ce dernier pays étant en tête du classement ! 

Quel pays de l'OCDE est la lanterne rouge ? L'Afrique du Sud. Maintenant, vous savez tout. 

Quand tout va bien pour moi, je me sens comme un Norvégien et quand les choses vont mal, ou comme aujourd’hui, après juste avoir reçu mon rappel de Covid, je me sens pire qu'un Sud-Africain !

vendredi, novembre 19, 2021

Citoyen du monde

Petit, dès que j'ai commencé à voyager dans le monde entier, je me suis progressivement senti chez moi presque partout où je me trouvais, et ce sentiment s'est épanoui en finissant par me considérer comme un véritable citoyen du monde. 

Je ne me sens pas plus américain que français ou australien si jamais je choisissait de vivre dans ce dernier pays. Ma maison est la planète bleue, la petite boule bleutée qu’on voit de l'espace, sans frontières visibles, sans nationalisme et autres conflits idéologiques. 

Tout comme les oies volent librement du Canada vers Mexique, les poissons nagent librement dans les grands océans qui nous entourent, les puces sautent dans des conteneurs à destination de tous les coins du monde, ou encore Covid-19, qui ne connaît aucune frontière sur la planète, je me sens comme eux et j'aime la liberté de pouvoir me déplacer et de revendiquer mon domicile là où je passe la nuit. 

Je m'adapte simplement à mon nouvel environnement et aux règles en vigueur là où je me trouve. Je crois que la citoyenneté mondiale est la voie d'avenir et la seule solution pour une paix mondiale durable. Avec la technologie moderne, cela pourrait être mis en œuvre simplement, progressivement et avec un petit ensemble de règles, au moins juste au départ. 

Bien sûr, les politiciens n'aiment pas l'idée car elle dilue leur importance, leur impact et étouffe leurs ambitions, mais au bout du compte, ne sommes-nous pas tous citoyens du même monde ?

jeudi, novembre 18, 2021

La FIS et son slalom parallèle m'endorment

Le week-end passé, j'ai fait de mon mieux pour me forcer à regarder quelques athlètes se battre côte à côte lors des slaloms parallèles hommes et femmes à Lech-Zürs, mais je me suis ennuyé à en mourir car je ne pouvais pas trouver beaucoup d’intérêt dans ce spectacle nocturne. 

Le manque de sauts a éliminé le seul piquant qui pouvant rendre cette épreuve un peu intéressante et je ne parle pas de l’absence de nombreuses vedettes. 

Pourquoi la FIS prolonge-t-elle cette torture qu'elle l'impose à la fois aux coureurs et au public ? 

Pourquoi aussi n’essaie-t-elle même de comprendre ce que les spectateurs veulent voir, ce qu'ils aiment ou n'aiment pas ?

mercredi, novembre 17, 2021

Bilan décevant à Glasgow

Je suis sûr que tous les participants du COP26 ont apprécié leur beau voyage, les bons plats qui leurs étaient servis et des tas de moments inoubliables. C'est ce qui rend ces conventions mémorables et tous attendent avec impatience la prochaine édition.

Produire des résultats tangibles est une tout autre affaire ! Notre planète est dans une situation catastrophique, mais ne vous attendez pas à ce que les gouvernements qui sont les otages du lobby des énergies fossiles et ne travaillent que pour le court terme, agissent librement et de manière décisive ! 

Nous, Américains, commençons tout juste à réaliser que nous avons un « problème climatique » (sauf nos politiciens de droite, bien sûr). Pour nous, la nation « la plus avancée du monde » avec seulement 5% de sa population, parvenons toujours à afficher la seconde empreinte carbone planétaire, et nous continuons, avec seulement 330 millions d’habitants à dégager deux fois plus de gaz à effet de serre que l'Inde et ses 1,3 milliard d'habitants … 

Nous pensons qu’en mettant quelques panneaux solaires sur nos toits et au moins une Tesla dans le garage, cela contribuera largement à résoudre le problème. Comme d'habitude, nous croyons que nous pouvons nous en sortir sans faire de sacrifice ! Il faudra plus que réduire les gaz à effet de serre pour résoudre notre déclin planétaire. 

Certains scientifiques, comme le Dr David Keith, professeur de physique à Harvard, affirment que même si les pays atteignent tous leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre d'ici à 2050, la terre ne se refroidira pas à cause de tout le CO2 bloqué dans l'atmosphère depuis le début du révolution industrielle. 

Il leur faudra des siècles pour se dissiper lentement, après que les émissions aient été totalement éliminées, et ce, pendant que le niveau des mers continuera de monter. Certaines études montrent également que de nombreux endroits dans le monde ont déjà vu leurs températures augmenter de 2 degrés Celsius ou plus… 

Ces pourparlers de Glasgow ont été consumés par les questions de carbone et d'énergies renouvelables et édulcorés par un sursis du statut du charbon sur l'insistance de l'Inde. De toute évidence, les plus grands pollueurs du monde, qui sont la Chine, l'Inde et les États-Unis, ne sont pas encore disposés et prêts à prendre le taureau par les cornes, à montrer le bon exemple et à prendre les mesures drastiques qui s’imposent. 

Au milieu de cela, Kerry a fait bonne figure, mais reste bloqué par le puissant lobby du pétrole. Cet accord final n'est pas contraignant et il est très peu probable que l’engagement américain soit entériné par le Congrès. 

Cela dit, la hausse des températures planétaires est avant tout un symptôme de la surpopulation. La terre n'a pas été créée pour fonctionner durablement avec près de 8 milliards d'humains aujourd’hui et 11 en fin de siècle. 

Les causes et les effets se produisant rarement en même temps, nous ne savons toujours pas, et n'avons pas encore senti le dommage que 8 milliards d'humains auront causés sur la planète. Je ne parle même pas des 9 ou 10 milliards qui la peupleront entre-temps ! 

Ce qui est gros comme le nez sur le visage dans ces réunions de la COP et dont personne ne souffle mot, est la surpopulation, qui reste un sujet totalement tabou et pas seulement à cause du système capitaliste dans lequel nous vivons. Cette notion va à contre-courant de la croissance quantitative et de l'expansion religieuse. 

Réduire notre empreinte carbone à elle seule ne suffira pas et il semble désormais grand temps de mettre en œuvre des mesures supplémentaires visant à réduire, mieux encore arrêter, ou inverser complètement, une croissance démographique mondiale galopante !

mardi, novembre 16, 2021

Ces choses incroyables que je lis ...

Our World in Data (OWID) est une publication scientifique en ligne qui se concentre sur les grands problèmes mondiaux. Il s'agit d'un projet d'un organisme caritatif anglais fondé par Max Roser, historien social et économiste du développement, et qui tire ses données d'une équipe de recherche basée à l'Université d'Oxford. 

Récemment, je suis tombé sur une étude de cette organisation affirmant que deux siècles de croissance rapide de la population mondiale allaient bientôt prendre fin. Je cite l'article :

Les explosions démographiques sont temporaires. Avant 1700, la population mondiale n'augmentait que très lentement – ​​seulement 0,04 % par an. Cela s'expliquait par une mortalité infantile très élevée contrebalancée par une forte fécondité. 

Une fois que la santé a progressé et que la mortalité a diminué, les choses ont changé rapidement. Au cours des 100 dernières années, la population mondiale a plus que quadruplé. Cette augmentation a amplifié l’impact de l’humanité sur son environnement naturel. 

Trouver de l'espace, de la nourriture et des ressources à une population mondiale en expansion, de manière durable dans un avenir lointain, est et reste un des plus grands défis de notre génération. La croissance démographique reste toujours rapide : chaque année, 140 millions naissent et 58 millions meurent, et 82 millions s’ajoutent à la population mondiale. 

Le graphique ci-dessous suggère également une fin lente de la croissance démographique mondiale. À mesure qu'elle diminue, la courbe représentant la population mondiale n'est plus aussi raide. D'ici la fin du siècle - lorsque la croissance démographique mondiale sera tombée à 0,1% selon les projections de l'ONU, cela devrait aller mieux. 

Pourtant, il est difficile de connaître la dynamique des populations au-delà de 2100 ; cela dépendra d'une baisse du taux de fécondité qui ne dépassera pas 2 enfants par femme, à mesure que le développement augmentera. 

Dans cette projection, la population mondiale serai près des 11 milliards en 2100. 

Je pense qu’il s’agit là d’un paramètre trop isolé. Il ne prend pas en considération le réchauffement climatique (un symptôme de la surpopulation) et ses conséquences en termes de maintien d'une planète vivable au-delà de 2100. 

Il ignore également les tensions sociales planétaires résultant d'iniquités susceptibles de produire des révoltes, des invasions massives et autres. instabilités. Il est basé aussi sur les données et les projections des Nations Unies qui sont sans doute loin d’être correctes. 

C’est une projection tout à fait gratuite, un peu un vœu pieux si vous voulez. Mon sens me dit que tout doit être entrepris pour tout faire pour réduire voire arrêter ou mieux encore inverser la croissance démographique des à présent.


 

lundi, novembre 15, 2021

Biographie de Picabo Street

Je viens de finir la biographie de Picabo qui avait été publiée en 2001 et que j’ai trouvé dans notre bibliothèque municipale. 

J'ai trouvé le livre intéressant, honnête et sa lecture m'a montré que certains skieurs fantastiques peuvent sortir de familles pauvres et parfois dysfonctionnelles. 

En fait, le parcours et la personnalité de Picabo Street est très similaires de ceux de Bode Miller. Ensuite, il y a les enfants venant de familles très aisées comme Lindsey Vonn, Ted Ligety et Mikaela Shifrin, qui ont eu le gros avantage de capitaliser sur leurs talents naturels grâce à un soutien parental remarquable. 

Le reste des athlètes se débrouillent comme ils peuvent et ne peuvent généralement pas prendre pied dans un sport qui n'est pas aussi bien administré aux États-Unis qu'en Europe grâce à des fédérations de ski puissantes et bien organisées. 

Street qui vit à Park City depuis assez longtemps a connu sa part d'accidents et de problèmes. Sa biographie s'arrête en 2001, à la veille des Jeux olympiques d'hiver de 2002 de Salt Lake City où elle n'avait terminé que 16e avant de décider de prendre sa retraite. 

En 2005, elle avait été intronisée au US Ski Hall of Fame, et en 2015, elle fut inculpée de violence domestique et d'agression liée à un incident avec son père âgé, qu’elle aurait poussé dans les escaliers de sa maison de Park City, mais avait relaxée un peu plus tard. 

Plus récemment, elle a cofondé la « Picabo Street Academy » à Park City, avec Michelle Demschar et Dan Kemp. Il s’agit d’une école privée qui propose un enseignement individualisé aux étudiants en formation sportive et artistique.

dimanche, novembre 14, 2021

Petite escale en route vers le sud

Depuis quelques jours, la frontière américaine est rouverte aux visiteurs canadiens et nous avons remarqué que les oies canadiennes ont pleinement profité des nouvelles mesures, car elles utilisent nos parcours de golf locaux pour temporairement poser leur valises et prendre une pause bien méritée pour couper leur long voyage vers le Mexique.

Avec de nombreux étangs à leur disposition pour pêcher et se baigner, nous avons observé des centaines d'oies se restaurer en poisson et se se faire sécher ou se détendre sur les greens avant de reprendre leur voyage d'automne. 

Cependant, nous n'avons vu aucun des pélicans blancs qui se sont arrêtés au printemps alors qu’ils remontaient vers le nord. Soit ont-ils suivit un itinéraire différent pour leur voyage de retour, soit s'amusent-ils toujours dans les Territoires du Nord au Canada. 

Ce qui est clair, c'est que même si nous avons vu revenir les envolées d'oies habituelles, nous n’avons toujours pas vu le moindre pélican. 

Comme ce mystère ne sera peut-être jamais résolu, nous n'allons certainement pas en perdre le sommeil !

samedi, novembre 13, 2021

Enfin commandée !

Après y avoir beaucoup réfléchi, hésité encore plus et sans doute trop pondéré le pour et le contre, j'ai finalement pris les devants et commandé une Tesla. 

J'ai bien dit « commandée », car on m'a dit que la livraison n’aurait guère lieu qu’en octobre 2022. 

D'ici là, j’aurai maturé un peu plus, pour ne pas dire vieilli d’avantage, mais je serai encore sous la barre des 75 ans et toujours vivant, je l’espère, ce qui justifiera encore cet audacieux pas en avant. 

Que se passe-t-il si je change d'avis ? Eh bien, je perdrais mes 250 dollars d’arrhes. 

Mais qui sait, d’ici à ce que l’auto soit prête à la livraison, beaucoup d’eau aura coulé sous le pont, et avec ça, d’avantages d'options tangibles seront peut-être disponible sur le rayon des voitures électriques !

vendredi, novembre 12, 2021

Impressionnantes mes Nordica !

Mes chaussures de ski Nordica NXT doivent avoir été conçues en 2015, sinon plus tôt. Je les ai utilisés pendant 5 saisons, avec elles, j'ai skié 529 jours, soient environ 1500 heures et dévalé plus de 2,7 millions de mètres de dénivelé. 

Après avoir survécu à tant de ski, cette paire de chaussures aura été la meilleure de toutes celles dans lesquelles j'ai jamais skié. En rétrospective, j’ai moi-même du mal à y croire ; aucune de mes chaussures précédentes ne m’aura donné autant de satisfaction ! 

La semaine dernière, j'ai pensé qu'il était peut-être temps d’aller voir ce qu’il y avait de neuf et d’innovant à la foire aux skis annuelle de Park City. Étant donné que le reste de mon week-end était consacré au ratissage et à l'enlèvement des feuilles du jardin, je n'ai guère pu m'évader que pour voir ce qui restait d’invendus quelques heures avant la fin de la manifestation. 

Je n'ai rien vu d'excitant pouvant justifier l’achat de nouvelles chaussures de ski, mais j'ai juste pris le temps d'enfiler une paire de Lange qui m’a fait tellement mal au pieds que j'ai quitté les lieux sur le champ. 

Quand je suis rentré à la maison, j'ai regardé mes Nordicas vieilles et fatiguées, et la seule chose qui m’a paru en très mauvais état était leurs inserts de semelles remplaçables. Le talon était complètement hors d’usage et la surface qui vient en contact avec la zone de Teflon vers la butée avant, était fendue et crevée d'une manière indigne de chaussures appartenant à un ancien cadre des fixations Look ! 

Je ne pouvais tout simplement pas skier sur un matériel aussi abîmé, mais après les avoir enfilées, elles m'allaient toujours comment une paire de gants et me maintenait de manière absolument parfaite. Il n’y avait donc aucune raison justifiable de les remplacer. 

J'ai ensuite vérifié où je pouvais trouver un jeu d'inserts de semelles pour remplacer celles qui étaient usées, et après avoir fait quelques recherches, je les ai trouvées à notre magasin Surefoot.

C’est ainsi que 50 dollars plus tard, après avoir tant bien que mal retiré les inserts usées, mes chaussures de ski bien-aimées étaient soudainement comme neuves après avoir ressuscité de leur statut de mort imminente !

jeudi, novembre 11, 2021

Nos meilleurs souvenirs de la grande île d’Hawaï

Notre premier grand voyage en dehors de Park City en deux ans aura été mémorable et a suffit à briser la façon dont la « pandémie » nous avait en quelque sorte pris en otages. 

Dans l’ensemble, il y a eu des choses que nous avons adorées et d’autres que nous avons détestées, mais que nous avons déjà évoquées dans ce blog. 

Concentrons-nous donc sur les expériences positive que vont rester et oublions les petits problèmes qui ont parfois jalonnés notre la route ... 

1. Plage d’Hapuni 

Comme cette grande île est recouverte par des champs de lave qui s’étirent jusqu’à la mer, il était difficile de trouver de belles plages et bien qu'il y en ait beaucoup dans Kona, celles-ci étaient très fréquentées par les gens du coin. Il fallait donc se diriger vers le nord, en direction de la côte de Kohala et faire entre 30 et 40 minutes d’auto pour trouver de superbes plages peu fréquentées. 

2. Hilo 

Située à l'opposé de l'endroit où nous logions, cette petite ville avait beaucoup de charme d'ancienne plantation tropicale que nous avons beaucoup apprécié. Nous y sommes allés deux fois et avons adoré le site et l'atmosphère très peu prétentieuse.  

3. Plantation de café de Kona 

Nous avons déjà évoqué cette visite. Nous sommes des amateurs de café, nous en avons beaucoup appris sur ces grains que nous aimons bien, et en plus, tout sentait si bon !  

4. Chutes d'Akaka 

Non loin de Hilo, c'est un paradis de jungle tropicale polynésienne absolument pittoresque ! 

5. Un dîner Poke 

Nous avons mangé un merveilleux poke pour dîner, la spécialité culinaire d’Hawaï. Le restaurant était situe dans une espèce de zone industrielle assez difficile à trouver, au nord de Kona. Le service était médiocre, mais la nourriture fabuleuse ! 

6. Les glace Nicoco 

Juste dans une petite rue non loin de l'eau à Hilo. La meilleure glace que j'aie jamais eue! 

7. Costco 

Nous nous sommes arrêtés au magasin de la Big Island pour faire le plein d’essence (celle-ci est très chère, sur l’île) et pour faire des courses. Nous adorons les magasins Costco où qu’ils se trouvent! 

8. Notre voiture de location Hyundai 

Nous avons loué une petite Elantra bien confortable et agréable à conduire. Une monture parfaite pour tout visiter ! 

Nous voici donc arrivés au bout de nos aventures hawaïennes. Bon, ce voyage sous les tropiques est un peu trop long pour le refaire souvent. 

Avons-nous aimé le climat? Nous avons trouvé les températures dans les 28 degrés la journée et autour de 20 pendant la nuit un peu trop élevées pour nous, en plus nous aimons trop les saisons pour vivre sans elles. Retournerions-nous sur cette grande île ? 

Probablement pas, nous préférons celle de Maui...

mercredi, novembre 10, 2021

Pas tous créés égaux, nos parcs nationaux ...

Quand on vient de Park City, en Utah, et que l’on vit à proximité des plus beaux parcs nationaux d’Amérique, on est bien évidemment trop gâtés, et c’est pourquoi on s’aperçoit très vite que tout ce qui estampillé « Parc Nationaux » sont loin d'être tous de la même qualité ... 

La grande île d'Hawaï est célèbre pour ses champs de lave et ses immenses volcans, il est donc tout à fait normal que l'île abrite le parc national des volcans d'Hawaï. 

Afin de motiver ma femme à accepter un trajet aller-retour de plus de 4 heures en auto pour voir ce site et visiter quelques-unes de ses attractions, je lui avais montré la vidéo que vous pouvez visionner plus bas et qui montre tout un univers enflammé débordant de lave en fusion de tous parts. 

Je ne sais pas quand ce film a été tourné, mais quand nous sommes arrivés au Parc, il n'y avait pas de couleurs rougeâtre, pas de lave qui coulait de partout, ou de petits diables enfourchant des candidats à l’enfer dans un abîme enflammé. Inutile de dire que mon conjoint était très déçue et n'a pas hésité à m’en faire part. 

La vérité est tout simplement que si jamais vous vous trouvez sur place quand que le volcan est inactif, comme en ce moment, attendez-vous à voir un grand cratère dormant, quelques petites fumerolles et quelques pétroglyphes laissés là par les anciens hawaïens, mais rien de bien excitant. 

Nous avons été séduits par la présentation médiatique, comme le sont des millions de touristes chaque jour de par le monde. Une bonne façon, après tout, de compenser, en avance, pour notre déception. 

mardi, novembre 09, 2021

Combien d'étoiles Michelin ?

L'appartement que nous avions loué à Hawaï était près d'une plage populaire et à environ un kilomètre au-dessus du bord de mer se trouvait un centre commercial avec quelques restaurants, dont un d’entre eux assez populaire, particulièrement lors de son « happy hour », mais dont la nourriture tombait carrément en pleine catégorie « malbouffe ».

Cela dit, il était situé dans un endroit privilégié en matière de de couchers de soleil spectaculaires. Nous n'y avons mangé qu'une nuit, ce qui, nous l'espérons, ne mettra pas en péril nos chances de survie. 

Le seul élément positif était leur bière-pression mais la nourriture était carrément mauvaise, et probablement mortelle, si nous avions pris l'habitude de manger au quotidien dans un tel endroit. 

Lorsque nous avons demandé l’addition, j'en ai également profité pour demander au serveur si l’établissement avait une « étoile Michelin ». J'ai bien entendu présumé qu'il savait ce dont je parlais car il m’a répondu tres intelligemment : « Je ne sais pas, peut-être une fraction d'étoile ? » 

Je l'ai rassuré que peut-être un autre classement conviendrait mieux comme par exemple un « deux étoiles Firestone ». J'ai choisi cette marque de pneus parce qu'elle avait eu d’énormes problèmes suite a une série d’accidents catastrophiques il y a plusieurs décennies. 

En fait, en septembre 2000, Firestone avait admis pour la première fois que ses usines avaient produit des pneus défectueux et que leur conception, ainsi que d'éventuels problèmes de contrôle de la qualité dans l'une de ses usines, semblaient être à l'origine des défaillances catastrophiques de la bande de roulement. 

Le serveur était soit très accommodant, soit bien malin, car il a ajouté : « Votre histoire d’étoiles, je m’en souviendrai ! »

lundi, novembre 08, 2021

À la grâce de Dieu

Vous souvenez-vous encore du Boeing 737 Max avec ses terribles problèmes de logiciel qui ne fonctionnait pas et qui avaient causé deux terribles accidents ? 

Bon, cet effrayant défaut a depuis été corrigé, Dieu sait comment, mais suite à cela ces avions ont été ré-autorisés à voler. Les compagnies aériennes ont légèrement modifié le nom de l’appareil afin qu’il soit moins reconnaissable par le public, et espérons-le, formé leurs pilotes à ce nouveau logiciel améliorée qui permet à l'avion de voler sans s'écraser. 

Il y juste un an, j’affirmais que j’attendrai au moins deux ans avant de remonter dans cet oiseau de malheur, mais cela devait m’arriver beaucoup plus tôt, un peu à mon insu, juste en cette fin d’Octobre ! 

En effet, pour nous rendre à Hawaï, nous avions choisi la compagnie Southwest et nous nous sommes retrouvés dans un 737 Max8 (nouveau nom) sur l’un des quatre vols que comptait notre itinéraire. 

En ce moment, Southwest a 68 Boeing 737 MAX 8, dont presque tous, me dit-on, sont en service. Pour l'instant, ses appareils MAX sont minoritaires par rapport aux 678 autres 737-700 et 737-800 de l’importante flotte que compte la compagnie. 

Je dois admettre que je n'étais pas totalement rassuré quand j'ai réalisé que j'étais assis dans cet avion qui tient en l’air grâce à un logiciel tiré par les cheveux, mais j'étais encore plus reconnaissant que ma femme n'ait pas réalisé que nous étions piégés à l'intérieur de cet avion au passé rempli de doutes. 

Elle a juste trouvé que les sièges étaient assez inconfortables et en convenant avec elle qu'elle avait bien raison, j’étais ravi qu’elle ne se soit douté de rien. Ah oui, nous sommes arrivés à destination sans nous écraser !

dimanche, novembre 07, 2021

Le problème des location meublées

Hier, j’essayais d’expliquer tous les problèmes que nous avons du confronter avec notre appartement de location à Hawaï. 

Pour bien comprendre comme les choses se passent, en tout cas aux États-Unis, je vais expliquer ce que j’ai appris, quand, vers la fin de ma carrière, j’étais impliqué dans la location d’appartements et de maisons de vacances (style Abritel ou Airbnb), système dans lequel il y avait au moins une société de location, un propriétaire, des visiteurs ou touristes, et parfois encore plus de parties impliquées dans ce système assez particulier. 

Contrairement à certains mariages, ou plus exactement à un « ménage à trois », celui-ci n'est pas paradisiaque, mais plutôt infernal, avec des attentes incroyablement élevées, mais où la réalité reste au ras des pâquerettes, pour ne pas dire sous-terre. Je m'explique : le vacancier attend une perfection sans faille. Après tout, ce sont des vacances toujours bien méritées, pas vrai ? 

Ces attentes, même si elles vont parfois au-delà des promesses faites, doivent être totalement satisfaites, comme dans tout bon conte de fées. Pour la société qui loue les biens, l’important, c'est que le logement soit louée autant que possible, avec le moins de problèmes et qu'il laisse une marge bénéficiaire confortable. 

Ensuite, il y a le propriétaire qui généralement tombe amoureux d’un lieu de vacances, achète une résidence secondaire sous le coup de l’émotion et, au fur et à mesure que les factures en tous genres s’empilent, décide finalement à contrecœur de louer sa propriété.

De là, plusieurs choses se passent simultanément : Les revenus locatifs ne sont jamais aussi élevés que promis, il a toujours des tas de dépenses imprévues, le loueur fait pression sur le propriétaire de la résidence secondaire pour qu'il l’entretienne constamment afin qu'elle ne se démode pas et devienne impossible à louer. 

Pire encore, il faut faire avec beaucoup d'usure, de dégradations ou de vols qui deviennent des réalités récurrente. Les propriétaires n'avaient jamais réalisé qu'ils devenaient hôteliers et que leur propriété adorée devenait un objet soumis à une usure accélérée et a un manque général de respect. 

En résumé, ces attentes divergentes entre ces trois partis font de cette relation triangulaire un cauchemar dysfonctionnel. 

D'un point de vue pratique, la demeure est toujours assez sale car un nettoyage bien fait coûte cher, mais avec des femmes de ménage sous-payées, la tentation pour le loueur est de prendre tous les raccourcis possibles (comme de ne pas embaucher suffisamment d'inspecteurs pour vérifier les appartements ou former correctement leur personnel ) afin d'augmenter le chiffre d'affaires. 

Le visiteur est ainsi coincé entre ces forces contradictoires et opposées, et doit se battre comme un diable pour obtenir son dû. Dans le feu de l’action, le loueur blâme ses sous-traitants (ceux qui nettoient et entretiennent la maison de location), ainsi que le propriétaire pour tous les problèmes qui peuvent survenir, afin d'esquiver ses responsabilités. Une bien mauvaise situation ! 

Vous pouvez maintenant comprendre que les mauvaises surprises sont légions lorsque vous louez une maison de vacances !

samedi, novembre 06, 2021

Aloha !

En hawaïen, Aloha signifie bonjour, au revoir, affection, amour, compassion, pitié, ainsi que d’autres sentiments et nuances apparentés. Il est particulièrement en usage à Hawaï comme salutation signifiant aussi bien bonjour qu’au revoir. Ce mot représente parfaitement bien la culture hawaïenne. 

Malheureusement, Covid-19 semble avoir réussi à démolir cette notion. Avant notre départ pour ces îles paradisiaques, on nous avait demandé de fournir toutes nos informations sanitaires en ligne au service de santé publique de l’état d’Hawaï, qui était loin d’être aussi laxiste que notre État d’origine en Utah. 

À la fin du processus, nous avons reçu des codes CR ainsi qu'un tampon officiel d'approbation en ligne indiquant que nous étions prêts à atterrir et à mettre les pieds dans ce paradis terrestre. Je pensais donc qu'il suffirait de montrer tout ça une fois, en débarquant, mais quand je me suis présenté pour prendre ma voiture de location, les employés m'ont demandé de voir non seulement mon code CR, mais l’autorisation gouvernementale que j’aurai montrée sur mon smart-phone.

Le problème était que j’ai fait toutes ces formalités sur mon ordinateur de bureau et que je n'avais aucune idée du mot de passe que j’avais utilise pour les bureau des visiteurs de l’État d’Hawaï. En plus il était 21h30 quand nous avons atterri, donc en ajoutant à cela 8 heures de vol et 4h de décalage horaire, je me sentais épuisé et pas d'humeur à me soumettre à ce genre de petit exercice. 

Il m'a donc fallu une éternité, tout en transpirant abondamment dans l'air chaud d’une soirée tropicale, pour obtenir un nouveau mot de passe et pouvoir enfin prendre le volant de notre auto de location. Notre meublé était à environ trente minutes de l’aéroport sur une route impeccable et quand nous sommes arrivés, nous n’avons pas réussi à rentrer dans notre logement, car le code d'entrée qui nous avait été donné ne fonctionnait pas. 

J'ai donc appelé le responsable de service sur son téléphone portable, et après s’être excusé pour la gêne occasionnée, il s’est mit à reprogrammer le code. Lorsque la porte s'est enfin ouverte, nous avons eu la très mauvaise surprise de découvrir que les lieux n’étaient pas du tout préparés, avec les lits défaits et aucun ménage d’effectué.

 J'ai repris le téléphone avec l’employée qui s'est encore excusé et a dit qu'il nous relogerait ailleurs. 

Il était maintenant bien plus de 3 heures du matin, heure de Park City, et il nous a finalement trouvé un autre endroit pour quelques nuits, à un kilomètre et demi plus loin, nous avons donc du trouver l’appartement dans un immense complexe et dans une totale obscurité, nous bagarrer encore une fois avec un code pour ouvrir la porte et enfin prendre possession des lieux. 

Nous étions contrariés, épuisés mais enfin arrivés à bon port !

vendredi, novembre 05, 2021

Comment se crée le bon café

Pendant des vacances à Kona, tout touriste qui adore une bonne tasse de café doit visiter une plantation. 

En fait, le café Kona est le nom commercial du café arabica cultivé sur les pentes de Hualalai et Mauna Loa dans les districts nord et sud de Kona de la grande île d'Hawaï. C'est l'un des cafés les plus chers au monde, en raison de l'offre limitée et des coûts de main-d'œuvre élevés. 

Seul le produit des districts de Kona peut être qualifié de "Kona". Le caféier a été introduit dans le district de Kona en 1828 par le révérend Samuel Ruggles à partir de boutures brésiliennes. 

Les matins ensoleillés suivit de périodes nuageuses ou pluvieuses l'après-midi, peu de vent, et des nuits douces combinés à un sol volcanique poreux et riche en minéraux, créent des conditions parfaites pour la culture du café. 

Pendant que nous étions sur l'île, nous en avons profité pour visiter une de ces multiples plantations ouvertes aux touristes et en avons appris beaucoup sur le traitement des grains et la préparation d'un bon café. 

Sans trop entrer dans dans les détails, nous nous sommes rendu compte, en apprenant à connaître la production de café, que celui que nous avons acheté depuis des années chez Costco et produit par Starbucks était vraiment aussi mauvais qu'on avait trouvait qu’il l’était ces derniers temps et nous sommes désormais déterminés à passer à quelque chose de bien meilleur !

jeudi, novembre 04, 2021

Réapprendre à voyager

Cela faisait deux années complètes que nous n'avions pas voyagé en avion, après avoir docilement suivi les règles imposées par la pandémie et mis nos vies en veilleuse, dans une sorte d'hibernation en matière de loisirs et de gains d’adrénaline. 

Notre destination de choix était cette fois la grande île d'Hawaï, une première pour nous, puisque nous n'avions visité que Maui, il y a plusieurs années. 

Alors que voyager avait déjà perdu le plus gros de son charme en 2019, l’addition des règles Covid-19 au déplacements aériens a encore rendu le tout plus gênant et bien plus difficile à gérer. Avaler ces nouvelles règles et oublier les vieilles constituait un cocktail compliqué et un peu amer, mélangé en plus aux signes avant-coureurs désagréables d’un vieillissement inexorable. 

Non seulement cela, mais en plus, nous avions eu la bonne idée de voler sur Southwest, avec ses systèmes et procédures bizarres qui n’allaient qu’aggraver notre désorientation. Cela dit, faire des allers-retours au-dessus du Pacifique pendant une demie-douzaine d’heures était un excellent rappel du cinquantenaire de mon premier voyage au-dessus de cette partie du monde. 

En fait, l'immense étendue d'eau sous l'avion, l'uniformité de ce que je pouvais voir à travers le hublot, à l'exception de quelques formations nuageuses en constante évolution, n'avaient pas changé, et cela à bien des égards restait très rassurant.

Non, je n’ai pas pu apercevoir la décharge flottante du Pacifique, je n’ai vu qu’un énorme porte-container qui semblait avancer comme un escargot ! 

Cela dit, c'était aussi simple que d’aller du point A au point B et de revenir à A, avec plein d'aventures folles entre les trois, mais nous étions heureux d'avoir enfin rompu la tension pernicieuse de cette pandémie et d’en être enfin sorti !

mercredi, novembre 03, 2021

Uber : les lois de l'offre et de la demande

Alors que nous rentrions de vacances, notre avion était en retard et nous avons atterri à Salt Lake City vers 22h. Au moment où nous sommes arrivés au bout du nouveau terminal interminable, il était déjà 22h15, puis me retrouvant au milieu d’une immense meute de voyageurs à cette heure tardive de la journée, j'ai sorti mon téléphone pour trouver un Lyft ou un Uber qui nous ramène jusqu’à Park City. 

J'ai d'abord essayé Lyft et le moins cher était au dessus de 200 dollars pour un trajet qui normalement tourne autour de 50. Sous le choc, j'ai alors cherché ce qu’Uber offrait, et j'ai trouvé le trajet à 105 dollars, ce qui était quand même beaucoup, mais bien mieux que le précédent. 

Je l'ai tout de suite pris, sachant qu'avec le pourboire, ce trajet allait me coûter autour de 125 dollars ! Alors que j'attendais que le chauffeur accepte ma demande, ma femme s'impatientait et n'arrêtait pas de me demander : « Est-ce qu’il arrive bientôt ton taxi ? » Je lui ai dit que mon téléphone l'indiquait six minutes d'attente et lui ai demandé d'être un peu patiente, mais comme elle était bien évidement fatiguée de voyager depuis les aurores, elle ne cessa pas de me poser la même question. 

À tel point que lorsque j'ai vu arrive une VW blanche qui ressemblait un peu à Jetta et que j'ai vaguement jeté un coup d'œil à sa plaque d'immatriculation, j'ai crié: « Ça y est ! » Les 4 voies de passages au niveau des arrivées était remplies de taxis venant chercher leur clients, créant une véritable panique et le chauffeur a dû nous prendre en charge sur la quatrième voie de cette zone de chargement improvisée. 

Il m'a dit quelque chose que je n'ai pas bien compris et nous avons immédiatement sauté dans la voiture qui a filé aussitôt. Après 8 à 10 minutes de route, Fernando, notre chauffeur, a prit une sortie qui n'était pas notre itinéraire normal. J'ai dit: "Ce n'est pas la route vers Park City!" Il a répondu : « Vous allez à Park City ? Je croyais que vous alliez à Murray (banlieue de Salt Lake) ! N'êtes-vous pas David ? » J'ai répondu: « Et bien non, je ne suis pas David ! » 

De toute évidence, c’était de ma faute, je n’avais pas bien fait attention quand le chauffeur m'a demandé si j'étais David quand nous sommes entrés dans sa voiture, et la VW n'était pas vraiment une Jetta, mais une CC, mais dans le feu de l'action, n'importe quelle VW ressemblait à la Jetta dont j'avais besoin pour me rendre à Park City. 

En même temps, le chauffeur auprès duquel nous avons commandé notre trajet, n'arrêtait pas de m'appeler sur mon téléphone et je n'avais aucune idée qui il était et ce qu’il voulait, car il parlait avec un fort accent arabe. Quand nous nous sommes finalement entendu, je lui ai expliqué ce qui s'était passé ; il m'a ensuite demandé d'annuler le trajet, ce que j'ai fait en payant 5,75 dollars pour le dédommager. 

Comme nous étions arrêtés tout près de l'autoroute, notre chauffeur m'a demandé de refaire la réservation du trajet. Cette fois, alors que nous nous trouvions à 10 minutes de l'agitation de l'aéroport et dans une zone avec beaucoup moins de demande, l'algorithme a réduit le coût du trajet à 34,96 dollars, ce qui était ce que je payais habituellement. 

Nous étions ravis d’avoir résolu le problème et même après avoir donné 20 dollar de pourboire à Fernando pour sa toute sa détresse émotionnelle, mon erreur m’avait quand même économisé 60 dollars ! 

Cela m'a appris une leçon très précieuse pour éviter les tarifs excessifs de Lyft ou d'Uber : Se rendre tout simplement vers un endroit beaucoup plus calme, en utilisant la navette gratuite d’un l'hôtel pour se retrouver dans un lieu bien retiré qui échappe à une demande trop forte qui fait monter les prix. 

Enfin et surtout, j’essayerai de toujours me rappeler de bien m’assurer que mon taxi est le bon et que le nom de celui qui l’a commandé est le mien !

mardi, novembre 02, 2021

Gérer nos émotions

Peu de gens de ma génération ont eu la chance d'apprendre qu’il existait une intelligence émotionnelle et l'importance des émotions assez tôt dans leurs vies. 

Cela a souvent rendu celles-ci plus difficile et la plupart d'entre nous ont dû développer diverses stratégies pour survivre à toutes les émotions qui nous sont tombées dessus tout au long de notre vie. Pourtant, cette réalité n’empêche pas de mieux comprendre ce domaine et de naviguer le reste de nos vies en conséquence. 

Bien sûr, nous ressentissions tous une foule de choses, mais nous sommes souvent pris de cours lorsque les émotions nous envahissent et ne savons pas toujours comment bien les gérer. La première chose à faire est d'apprendre à identifier nos sentiments lorsque ceux-ci se présentent. 

Cette démarche nous aide à savoir ce qui se passe dans nos esprits et à sélectionner la meilleure réponse possible, surtout quand d'autres personnes sont impliquées. Nous ne parlons pas d’émotions agréables et positives, mais plutôt de réactions difficiles, comme la colère, la jalousie ou la tristesse, pour en citer quelques unes. 

Le travail qui s’impose est donc d'apprendre à faire attention à ces émotions et tout ça demande de la pratique ; Voici quelques conseils : D’abord, nous devons faire attention à nos émotions, les identifier et les nommer dès qu’elles se manifestent. 

Comment les nommer ? Par exemple, on pourrait dire : « Je suis fier » après avoir préparé tous les skis de la famille ou « Je suis déçu » lorsque mon petit-fils ne peut pas venir skier avec moi parce que son matériel n'est pas encore prêt, ou encore « Je me sens heureux » après que la famille se soit réunie pour le dîner de Thanksgiving. 

Une bonne idée serait de suivre une émotion pendant une journée entière, n'importe laquelle, comme la joie, par exemple, et de noter à quelle fréquence nous la ressentons. À chaque fois, nous devrions faire une note mentale ou écrite en évaluant son intensité : Légère, moyenne ou forte. 

Identifions également toutes les émotions qui nous viennent, trouvons-leur un nom approprié et recherchons-en de nouvelles. Aussi, demandons-nous combien de sens avons-nous pour les différents termes que nous leur attribuons. Par exemple, « en colère » ? Nous pouvons nous sentir agacés, irrités, en emportés ou furieux… 

Idéalement, nous devrions prendre quelques minutes chaque jour pour écrire sur ce que nous ressentons et pourquoi ; cela nous rapprocherait davantage de nos émotions. Une autre voie à explorer serait de rechercher les émotions qu’on trouve dans l'art, les chansons ou les films. Comment les artistes ont-ils exprimé ces sentiments. Comment nous ont-ils fait ressentir ? 

Plus nous devenons conscients de nos émotions, plus nous commencerons à mieux nous connaître et comprendre les gens qui nous entourent. Remarquer et parler des sentiments est une façon saine de les exprimer et de les libérer, au lieu de les laisser dangereusement s'accumuler en nous...

Majorité mouvante

Jusqu'à récemment, la majorité des gens, dans tous la plupart des pays, étaient raisonnable, avaient du bon sens et constituaient une masse stable et fiable d'individus qui maintenaient leur nation dans un juste milieu confortable. 

Avec l'avènement et la grande popularisation d'Internet et la propagation de la désinformation, des fausses nouvelles et des médias sociaux totalement imprévisibles et non réglementés, de dangereuses idéologies radicales ont profondément ébranlé une population autrefois fiable et stable. 

Aujourd'hui, l’énorme pourcentage d'une population qui jusqu'alors ancrait encore bien en place la societé, se transforme en extrémistes absolument effrayants.

L'avènement de tyrans comme Xi, Poutine, Bolsenaro et Trump constituent un peu les canaris de la mine de charbon et sont des indicateurs indéniables que quelque chose est en train de saper la démocratie telle que nous la connaissons. 

Parfois, nous avons l'impression que notre monde développé, que l’on croyait avancé, se dirige vers la zone la plus profonde de la piscine de folie, et ces sentiments sont sans doute beaucoup plus justifiés que nous n'osons y croire.

 

lundi, novembre 01, 2021

Bouddhisme, réincarnation et moi…

J'aime l’idée de base du bouddhisme, mais j'ai du mal à assimiler sa partie qui parle de réincarnation. 

Ma première réaction à cette idée ésotérique est de me demander « Pourquoi devrions-nous traverser une série de vies, juste pour souffrir et être parfaitement incapable de s’en souvenir ? » 

C'est vrai, je ne me rappelle d'aucune de mes vies antérieures, sauf si mon cycle vital venait juste de commencer, ce dont je doute un peu, car j'aurais peut-être dû débuter en tant que microbe obscur et minuscule… 

Il suffit alors de demander autour de soi et d'essayer de savoir si les membres de notre famille, nos amis ou nos collègues du monde se souviennent de quelque chose de leur vie d'oiseau ou de porcelet, et je vous garantis qu'ils ne s’en rappellent pas plus que nous. 

Seuls les moines et érudits bouddhistes convaincus ou encore le Dalaï-lama en personne font parfois semblant de se souvenir, et vous voyez ce que je veux dire... 

Cela m’amène donc à conclure qu'une seule incarnation est plus que suffisante pour la grande majorité des gens et c’est certainement pour moi la quantité maximum que je veux bien supporter !